2e Conférence des Startups à Alger: “Le Président Tebboune Appelle à l’Élan Entrepreneurial en Afrique”

Le président Abdelmadjid Tebboune a prononcé une allocution à l’ouverture de la 2e Conférence africaine des startups à Alger. Son discours, lu par le Premier ministre Nadir Larbaoui, mettait l’accent sur l’importance cruciale de l’innovation et de l’entrepreneuriat pour le développement en Afrique.

Tebboune a souligné les initiatives de l’Algérie dans le soutien aux startups, notamment la création d’écoles spécialisées et de pôles technologiques, ainsi que le lancement de plateformes dédiées à la recherche et à l’innovation.

Le président a appelé à la coopération africaine pour intégrer les concepts de startups, d’innovation et d’entrepreneuriat dans les économies nationales. Il a proposé la création d’un atelier favorisant la concertation pour valoriser les capacités d’innovation de la jeunesse africaine. L’Algérie a exprimé son engagement à partager son expérience en matière de startups avec d’autres nations africaines.

Abdelmadjid Tebboune a conclu en exprimant son souhait de voir les travaux de la conférence aboutir à des résultats fructueux, officialisant ainsi l’ouverture officielle des travaux de cette 2ème Conférence africaine des startups.

Cession de Bolloré Africa Logistics au Groupe MSC

A la suite des communiqués de presse de Bolloré SE du 31 mars et du 1er décembre 2022, Bolloré SE annonce la réalisation en date de ce jour de la cession au Groupe MSC de 100 % de Bolloré Africa Logistics, regroupant l’ensemble des activités de transport et logistique du Groupe Bolloré en Afrique, sur la base d’une valeur d’entreprise nette des intérêts minoritaires de 5,7 milliards d’euros. Le prix de cession des actions s’établit à 5,1 milliards d’euros auquel s’ajoutent 600 millions d’euros de remboursement de comptes courants.

Le Groupe Bolloré conservera une présence importante en Afrique, notamment à travers Canal+, et poursuivra également ses développements sur ce continent dans de nombreux secteurs comme la communication, le divertissement, les télécoms et l’édition.

Togo : la stratégie PEN-PLUS pour améliorer la santé des africains

Les ministres africains ont tenu leur réunion annuelle dans le cadre de la soixante-douzième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

 

Les ministres de la Santé de l’Afrique ont adopté, ce mardi 23 août à Lomé, une stratégie régionale dénommée PEN-PLUS consistant à lutter efficacement contre les maladies non transmissibles graves dans les centres de référence de premier niveau.
L’annonce a été faite dans un communiqué par le bureau régional Afrique de l’Organisation mondiale de la santé.

Les ministres africains de la Santé ont adopté cette stratégie à l’occasion de leur réunion annuelle tenue dans le cadre de la soixante-douzième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. Cette 72e session, que la capitale togolaise accueille pour la première fois de l’histoire, s’est ouverte le lundi 22 août et se poursuivra jusqu’au 26 août 2022.

La stratégie PEN-PLUS est adoptée au moment où, précise le communiqué de l’OMS Afrique, « la charge associée aux maladies cardiovasculaires, aux troubles mentaux et neurologiques, ainsi qu’au diabète, est en augmentation dans la région ».
Les ministres africains de la santé veulent donc en réponse, « renforcer l’accès au diagnostic, au traitement et aux soins prescrits en cas de maladies non transmissibles graves » sur le continent.

La stratégie prévoit, dans cette logique, le renforcement de la capacité des hôpitaux de district et des autres établissements de référence de premier niveau en vue de pouvoir « dépister et prendre en charge rapidement les maladies non transmissibles graves », et « réduire le nombre de décès ».

« L’Afrique porte un fardeau de plus en plus pesant, avec notamment des maladies chroniques dont les formes graves provoquent des pertes en vies humaines. Ces vies précieuses pourraient être sauvées grâce à des diagnostics et à des soins précoces », a fait remarquer Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « La stratégie adoptée aujourd’hui est essentielle pour mettre des soins efficaces à la portée des patients. Elle constitue aussi une étape majeure dans l’amélioration de la santé et du bien-être de millions de personnes dans la région », a-t-elle ajouté.

Pour rappel, les maladies non transmissibles graves sont des affections chroniques qui, en l’absence de diagnostic rapide et de traitement, entraînent une hausse des taux de handicap et de décès chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Dans le pire des cas, les patients ne vivent pas plus d’un an après le diagnostic.

En Afrique, les cas les plus répandus sont la drépanocytose, le diabète de type 1 et le diabète de type 2 insulinodépendant, les rhumatismes cardiaques, la cardiomyopathie, l’hypertension sévère et l’asthme modéré à sévère et persistant. Et dans la plupart des régions du continent, ces maladies sont traitées dans les établissements de santé tertiaires, que l’on retrouve principalement dans les grandes villes. Une situation qui exacerbe les inégalités en matière de santé.

La stratégie adoptée ce 23 août 2022, appelle donc les États membres à « mettre en place des programmes standardisés pour lutter contre les maladies non transmissibles chroniques et graves, tout en veillant à ce que les médicaments, les technologies et les diagnostics essentiels soient disponibles et accessibles dans les hôpitaux de district ».

Lomé, capitale de la diaspora africaine pour la prochaine décennie

Le Togo vient de lancer sur la décennie 2020-2030, une initiative pour mieux canaliser les efforts des Racines et des Diasporas africaines visant à promouvoir l’essor de l’Afrique: « la Décennie des Racines et des Diasporas Africaines » .

Avant-gardiste dans la proposition de projets visant à renforcer la contribution des diasporas africaines à l’essor du continent, le Togo, via son patron de la diplomatie Robert Dussey, a saisi la tribune du 33è Sommet de l’UA pour lancer cette nouvelle initiative.

Le projet qui a recueilli d’ores et déjà l’adhésion d’un certain nombre de pays, se propose de mettre en place une plateforme de préparation et de promotion des projets, des initiatives et événements portant sur les racines et les diasporas africaines.

« À travers ce cadre innovant de coopération entre pays africains, il s’agit de mieux impliquer les africains de l’extérieur et de renforcer les liens entre les afro-descendants, les communautés de racines africaines, les diasporas et leur continent, « terre mère », l’Afrique ».

L’objectif est de faire des diasporas africaines des acteurs stratégiques du développement de l’Afrique, indique un communiqué de l’UA parvenu à Togo First.

Un consensus s’est dégagé au sein de l’UA sur la mise en place d’un comité de haut niveau pour préparer le contenu et les conditions de mise en œuvre de cette plateforme panafricaine, souligne la même source.

Un  appel à projets ouvert à tous les pays africains est prévu pour le recensement, l’étude et la sélection de projets pouvant être inscrits dans l’Agenda continental de la Décennie des Racines et des Diasporas africaines.

 En rappel, le Togo prépare le premier « Forum Économique des Diasporas Africaines », avec pour ambition de faire de « Lomé, la capitale des racines et des diasporas africaines ».

Avec togofirst.com