Togo : vers l’adoption d’un code de procédure administrative

Le projet a connu une avancée lors du dernier conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le mercredi 27 septembre 2023. 

Le Togo entend se doter d’un code de procédure administrative. Le projet a connu une avancée lors du dernier conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le mercredi 27 septembre 2023. 

Un avant-projet de loi portant code de procédure administrative a été examiné et adopté par le gouvernement, à cet effet.

« L’adoption de ce texte s’inscrit dans la dynamique du programme de modernisation de la justice engagée par le Chef de l’Etat et concourt à la célérité et à l’efficacité du système judiciaire conformément aux objectifs de l’axe 1 et de l’axe 3 de la feuille de route gouvernementale 2020- 2025 », indique l’exécutif. 

En substance, le texte qui devra être soumis plus tard à l’examen des députés, vise à encadrer et à renforcer le respect des droits des citoyens dans leurs interactions avec l’administration. Il fournira un cadre juridique pour contrôler la légalité des actes des administrations nationales et des collectivités territoriales.

Togo : le Conseil des ministres défini la loi sur  le Télétravail et l’Intérim

Les conditions et modalités de mise en œuvre du travail à distance ont été définies  lors du Conseil des ministres lundi 07 mars 2022.

 

Le conseil de ministre qui s’est tenu lundi 07 mars 2022 a permis l’adoption de deux décrets ont été adoptés dont le premier sur les conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail ou du travail à distance.

Selon un communiqué du conseil des ministres, cette loi tient compte des évolutions technologiques, des conjonctures internationales de toute nature et en application du nouveau code du travail, le présent décret détermine les principes, les conditions et modalités régissant le télétravail ou le travail à distance.

Selon le site d’information Togo First, le texte, adopté par l’exécutif, « encadre les possibilités d’aménagement des modes de travail lorsque les circonstances l’exigent et que les moyens technologiques le permettent ».

Le site Togo First ajoute que, il a été adopté un projet de décret fixant les conditions de mise en œuvre du travail intérimaire. « Le présent décret, pris conformément aux dispositions du nouveau code du travail, a pour objet de fixer les conditions de mise en œuvre du travail intérimaire. », sachant que le contrat de travail intérimaire est un contrat qui lie un travailleur à une entreprise d’intérim ou de mise à disposition de travailleurs.

Pour le gouvernement Tomegah Dogbé, ce texte constitue une mise à jour « qui prend en compte l’émergence et le développement des entreprises et structures d’intérim. », en garantissant notamment aux employés, aux entreprises et aux sociétés d’intérim, « une protection juridique adéquate ».

Source: Togofirst

Togo: trois projets de décret et deux projets de loi adoptés au conseil des ministres

lundi 07 février 2022, le président de la république a présidé le Conseil des ministres à Kara et plusieurs projets ont été examinés et adoptés.

 

Les membres du gouvernement réunis auprès du président de la république Faure Gnassingbé, à Kara lundi 07 février 2022, ont évalué plusieurs sujets. Notamment dans les secteurs de la gestion publique, la gouvernance économique, la digitalisation et le foncier.

Selon le site Togo Officiel, les sujets tels que,  la création d’une police des étrangers, l’affacturage dans les Etats membres de l’Uemoa, le taux d’intérêt légal pour 2022, le suivi-évaluation des ministères, ou encore le conseil consultatif foncier, ont également été au menu.

Pour finir, deux avant-projets de loi et trois projets de décret ont été examinés et adoptés.

Togo : le gouvernement adopte un projet portant création des subdivisions administratives

Ce projet de décret pour la création de ces subdivisions administratives a été adopté jeudi 20 janvier 2022 lors du conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat.

 

 

Selon l’article publié sur le site  Togo First, l’exécutif a indiqué que, « Cet avant-projet de loi vise à créer les collectivités territoriales « régions » gérées par des conseillers régionaux élus, qui désigneront à leur tour des exécutifs régionaux qui joueront un rôle important dans le développement local. »

Le site d’information poursuit que,  pour le gouvernement, ceci marque une étape importante vers les élections régionales. « La création de ces collectivités territoriales régionales est déterminante dans le cadre de la préparation des élections régionales à venir. », poursuit-on.

Dans ce processus, les 5 régions que compte le pays deviennent “collectivités territoriales”, au même titre que les communes, définies comme des « personnes morales de droit public dotées de l’autonomie financière », dans la dynamique de la décentralisation et du renforcement des libertés locales, amorcés depuis quelques années.

Notons que, le conseil des ministres a permis l’adoption de deux avant projets de loi, un projet de décret et deux communications.

 

Ce qu’il faut retenir du 1er Conseil des ministres après l’élection présidentielle

Le Conseil des ministres s’est réuni hier jeudi, en présence du chef de l’Etat élu et du Premier ministre. C’est le tout premier organisé après la réélection de Faure Gnassingbé. Voici ici diffusée, l’intégralité du communiqué ayant sanctionné le Conseils et les décisions qui ont été prises. 

 

COMMUNIQUE SANCTIONNANT LE CONSEIL DES MINISTRES

 

« …A l’entame des travaux, le Premier ministre a présenté au Chef de l’Etat, les admirations du Gouvernement suite à sa brillante réélection lors du scrutin présidentiel du 22 février 2020 dont les résultats définitifs sont proclamés par la Cour constitutionnelle le mardi 3 mars 2020.

Pour le Chef du gouvernement, il s’agit en réalité d’un plébiscite qui traduit la grande confiance que le peuple togolais place en la personne du Président de la République et l’adhésion à sa vision politique.

Le vote, qui s’est déroulé dans la paix, la sécurité, la transparence et l’équité, est salué par tous les observateurs nationaux comme internationaux. Il est indéniable que les bons résultats enregistrés par le Président de la République prouvent que le Togo est sur une bonne trajectoire et doit maintenir le cap vers son émergence.

Le Premier ministre a relevé qu’outre les nombreuses réformes courageuses initiées, le Président de la République a fait organiser, en l’espace de quatorze (14) mois, trois (3) grands types d’élections à savoir :

 

– les élections législatives en décembre 2018,

– les élections municipales en juin 2019 et

– l’élection présidentielle du 22 février 2020, marquant ainsi sa détermination de doter notre pays d’institutions fortes.

Enfin, le Premier ministre a réaffirmé qu’avec le Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, le Togo ira loin.

Dans sa réponse, le Président de la République a remercié et félicité tout le Peuple togolais pour la réussite du processus électoral. Il a tenu à féliciter particulièrement les vaillantes populations qui ont porté leur choix sur sa personne pour lui donner cette victoire remarquable. Il est conscient que malgré les résultats significatifs obtenus, les exigences et attentes sont grandes mais il sait compter sur le travail de tous pour relever les défis.

 

Le Président de la République a également rassuré qu’il tiendra compte de la minorité qui s’est exprimée et la convie à œuvrer au maintien de la paix et à la préservation de l’unité et de la cohésion nationales.

 

Enfin, le Chef de l’Etat a exhorté les membres du Gouvernement à travailler en synergie en vue de trouver des solutions judicieuses aux problèmes de plus en plus complexes auxquels l’Etat doit faire face. Il leur demande d’être proactifs et de se remettre au travail avec toute l’ardeur qui sied.

 

Au cours des travaux, le Conseil a examiné :

 

– deux (2) projets de loi ;

– un (1) projet de décret ;

– écouté trois (3) communications ;

– et abordé des divers.

 

Au titre des projets de loi :

 

Le premier projet de loi étudié en première lecture par le Conseil des ministres porte sur la loi d’orientation agricole.

 

Le deuxième projet de loi adopté par le Conseil des ministres est relatif à l’identification biométrique des personnes physiques au Togo.

 

Le processus de dématérialisation des services publics engagé depuis quelques années par le Gouvernement afin de faciliter la fourniture ciblée des services publics et sociaux et de renforcer l’inclusion des populations conformément à l’axe 3 du Plan national de développement, a rendu indispensable l’identification biométrique des personnes physiques. Dans le contexte actuel, l’analyse des mécanismes d’identification au Togo a permis de constater une diversité, voire une incohérence entre les multiples moyens de preuve utilisés pour établir l’identité des personnes physiques. Ainsi, les mécanismes d’identification en cours, tant sur le plan social que sécuritaire ou même en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux, restent perfectibles. D’où la nécessité d’implémenter un système d’identification et d’authentification sûr et fiable des personnes physiques au Togo. Il s’agit de l’identification biométrique.

 

En effet, l’identification biométrique consiste à attribuer à toute personne physique de nationalité togolaise ou résidant au Togo, un numéro d’identification unique (NIU) sur la base de ses données démographiques et biométriques. Ces données ainsi que les NIU permettront de générer une base de données centrale, sécurisée qui servira de référence pour la vérification de l’identité des bénéficiaires des services publics, privés ou sociaux.

 

Elle est une étape fondamentale pour l’élaboration de projets nationaux structurants et facilitera, notamment la mise en place d’un registre social unique et la couverture maladie universelle.

 

A long terme, l’identification biométrique permettra entre autres, d’assurer le suivi administratif du citoyen, de simplifier la mise à jour du fichier électoral, de réduire les fraudes dans le secteur financier et de faciliter l’accès aux services de santé ainsi que le ciblage des bénéficiaires des aides dans le secteur social.

 

Le présent projet de loi a donc pour objet d’établir un système d’identification et d’authentification des personnes physiques et une méthodologie sûre et fiable permettant d’obtenir, de mettre à jour et de conserver les données sur l’identité des personnes physiques inscrites.

 

Au titre des décrets :

 

L’unique décret adopté par le Conseil des ministres fixe le régime financier des collectivités territoriales.

 

Dans le cadre de l’harmonisation des pratiques budgétaires et comptables des collectivités territoriales au sein de l’espace communautaire, le Conseil des ministres de l’UEMOA a adopté le 24 juin 2011 la directive portant régime financier des collectivités territoriales qui devrait être transposée dans l’ordonnancement juridique de tous les Etats membres au plus tard le 31 décembre 2012.

 

Le présent décret s’inscrit dans cette optique. Il permet de clarifier, de manière concise et précise, les rôles et responsabilités des acteurs de l’exécution du budget de la collectivité territoriale. Tout en indiquant les procédures d’élaboration, d’adoption et d’approbation du budget d’une collectivité territoriale, ce décret met un accent particulier sur les opérations d’exécution et de fin d’exercice. Il met également en exergue les différents contrôles de l’exécution du budget et l’obligation de reddition des comptes auxquels sont soumis les acteurs de la gestion des finances locales.

 

L’adoption de ce décret permet à notre pays de remplir son obligation de transposition et garantir les mesures de transparence dans la gestion des deniers publics s’agissant des collectivités locales.

 

Au titre des communications :

 

La première communication écoutée par le Conseil des ministres est présentée par le ministre chargé du développement du secteur privé.

 

Elle est relative à la première édition de la semaine du secteur privé. Placée sous le thème : « Secteur privé, moteur de croissance et du développement socioéconomique du Togo », la première édition de la semaine du secteur privé, tenue du 4 au 8 novembre 2019, s’inscrit dans le contexte du Plan national de développement (PND) dont la mise en œuvre requiert une forte implication du secteur privé.

 

L’évènement a eu pour objectif de mettre en lumière le rôle primordial du secteur privé togolais dans la croissance de notre pays, d’échanger sur les défis à relever pour faire du Togo un pays émergent, ainsi que sur les pistes de solutions à privilégier en capitalisant sur les atouts de notre économie.

 

En dehors des discussions de haut niveau tenues en présence de Monsieur le Premier ministre sur les opportunités et défis du secteur privé dans la mise en œuvre du PND ainsi que la promotion du secteur privé à travers la fiscalité, dix (10) panels de discussions ont eu lieu et porté notamment sur les stratégies de promotion du secteur privé et de la consommation locale.

 

A l’issue des travaux de cette édition qui a connu une grande réussite avec la participation de plus de trois mille (3000) opérateurs économiques, des recommandations en lien avec le PND sont faites en vue d’une meilleure promotion du secteur privé, moteur de croissance et du développement socio-économique du Togo.

 

La deuxième communication relative au renforcement en ressources humaines du secteur de la santé a été présentée par le ministre de la santé et de l’hygiène publique.

 

L’un des objectifs de la politique nationale de santé est de mettre en place un système de base robuste et résilient, en ce qui concerne le renforcement en ressources humaines. Ce renforcement revêt deux (2) aspects :

 

– en amont, la construction et l’ouverture d’écoles paramédicales dans chacune des régions économiques, l’ouverture d’une faculté de sciences de la santé à l’Université de Kara, et l’ouverture d’une douzaine de spécialités post doctorales, ainsi que d’une filière d’odontostomatologie à la faculté des sciences de la santé de l’Université de Lomé. De ces structures de formation sortent annuellement un millier d’agents de santé ;

 

– en aval, le recrutement d’agents de santé sur la base de critères, en l’occurrence, la couverture sanitaire des trois niveaux de la pyramide du système sanitaire à savoir central, régional et périphérique, le ratio soignants/non soignants, le profil professionnel des soignants, devant respecter l’équilibre entre personnel médical et personnel paramédical et les projections, tenant compte des départs à la retraite et de la croissance démographique. Les critères ci-dessus ont servi d’ossature aux derniers concours de recrutement à la fonction publique des agents de santé (concours général de 2008, et concours sectoriels de 2008, 2009, 2013, 2016 et 2018). Ces concours ont permis de recruter 5147 agents marquant ainsi le caractère social de l’actuel mandat présidentiel qui tend vers son terme.

 

A ce jour, 11438 agents de l’Etat exercent dans le secteur de la santé.

 

Ainsi, l’on assiste au renforcement du secteur de la santé en ressources humaines, sur le double plan quantitatif et qualitatif. Afin d’atteindre pleinement ce double objectif, le Chef de l’Etat a autorisé l’organisation, le 24 avril 2020, d’un concours de recrutement au profit du secteur de la santé, afin d’espérer à moyen terme, le retour au respect des ratios, facteur indispensable à la qualité des prestations.

 

La troisième communication écoutée par le Conseil des ministres est relative à l’état d’avancement de la réforme de gestion des hôpitaux.

 

Présentée par le ministre de la santé et de l’hygiène publique, cette communication a pour objet de rendre compte au Conseil des ministres, de l’état d’avancement de la réforme basée sur l’approche contractuelle, enclenchée depuis juin 2017.

 

Les premiers résultats de la contractualisation ont déjà fait l’objet d’un séminaire gouvernemental à l’issue duquel le ministre de la santé a reçu des instructions de prendre des mesures visant à renforcer les acquis et à étendre l’approche aux autres formations sanitaires. Le bilan de cette approche au 31 janvier 2020 et les résultats de la mise en œuvre des instructions issues du séminaire gouvernemental de février 2019 se présentent ainsi qu’il suit :

 

En ce qui concerne le bilan, les résultats validés par les différents acteurs se traduisent entre autres par :

 

– une confirmation des tendances initiales, notamment l’augmentation des taux de fréquentation, de consultation, du nombre d’actes et des chiffres d’affaires ;

– une meilleure disponibilité des produits pharmaceutiques ;

– une réduction des pratiques non orthodoxes ;

– un meilleur respect des règles régissant l’administration publique.

 

S’agissant de la mise en œuvre des instructions issues du séminaire gouvernemental, trois points sont à noter :

 

– l’extension de la contractualisation à huit (8) centres à savoir les CHP Aného, de Kpalimé, de Notsè et de Sotouboua, les CHR de Tsévié et de Lomé-Commune, l’Hôpital de Bè et le CHU Campus. L’avis à manifestation d’intérêt, destiné au recrutement de sociétés contractantes, a été publié dans le quotidien Togo-Presse, le 28 février 2020 ;

– la mise en place d’un bonus proportionnel à la productivité au profit des agents dont la mise en œuvre est effective au CHU-Kara et sa réplication en cours dans les autres formations

– l’évaluation externe de la contractualisation dont la prise en charge financière sera assurée par l’Organisation Ouest-africaine de la santé.

 

Au total, la contractualisation a permis, aux structures qui en ont bénéficié, d’améliorer la gestion de leurs ressources financières et humaines, de réhabiliter et de relever le niveau des plateaux techniques et de créer un environnement propice à une meilleure prise en charge des patients et une qualité de soins prestés.

 

Au titre des divers :

 

Le ministre de la santé et de l’hygiène publique a fait le point au conseil des ministres sur les mesures prises par le Togo en vue de faire face à une éventuelle extension de la maladie du coronavirus. Il relève que le pays s’est conformé aux recommandations de l’OMS en la matière et a installé des dispositifs de surveillance dans les aéroports, au port et aux divers postes de contrôle des frontières.

 

Par ailleurs, le conseil a pris un (1) décret portant changement de noms de cantons et de chefs -lieux de cantons ainsi que neuf (9) décrets portant reconnaissance de la désignation de chef de cantons.

 

Fait à Lomé, le 5 mars 2020

 

Le Conseil des ministres

Conseil des ministres : Voici tous les décrets relatifs à la présidentielle de 2020 

Le Conseil des ministres tenu hier jeudi a adopté 5 décrets relatifs à l’organisation de l’élection présidentielle de 2020.  De la convocation du corps électoral à la date de vote par anticipation des forces de défense en passant par la date des campagnes, découvrir ici l’ensemble des décrets adoptés.

 Le troisième décret adopté par le Conseil des ministres fixe la date du 1er tour de l’élection présidentielle de 2020 et convoque le corps électoral pour le premier tour de cette élection présidentielle.

Le code électoral prévoit en son article 79 que la date du scrutin soit fixée par décret en Conseil des ministres. Cette loi précise également que le corps électoral est convoqué par décret en Conseil des ministres sur proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce décret précise les heures d’ouverture et de clôture du scrutin. Aussi, l’article 65 de la constitution du 14 octobre 1992 dispose-t-il que « le scrutin est ouvert sur convocation du corps électoral par décret pris en Conseil des ministres 60 jours au moins et 75 jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice ». C’est donc en application des dispositions desdits articles que le présent décret fixe la date du 1er tour de l’élection présidentielle de 2020 au 22 févier 2020 et convoque le corps électoral pour la même date.

Les bureaux de vote sont ouverts de sept (7) heures à seize (16) heures en heure UTC/GMT sur toute l’étendue du territoire national et en heure locale pour les bureaux de vote dans les ambassades retenues pour le vote des Togolais vivant à l’étranger.

 

Le quatrième décret adopté par le Conseil des ministres fixe le montant du cautionnement à verser pour l’élection présidentielle de 2020. La loi n° 2012-002 du 29 mai 2012 portant code électoral dispose en son article 155 que : « les candidats sont astreints au dépôt au Trésor public d’un cautionnement dont le montant est fixé par décret en Conseil des ministres sur proposition conjointe de la CENI et du ministre chargé de l’administration territoriale ». Le présent décret fixe le montant du cautionnement pour l’élection présidentielle de 2020 à vingt millions (20 000 000) de francs CFA.

 

Le cinquième décret adopté par le Conseil des ministres porte ouverture et clôture de la campagne électorale pour le premier tour de l’élection présidentielle de 2020. Le premier tour de l’élection présidentielle de 2020 est précédé de la campagne électorale animée par les candidats à l’élection présidentielle et les partis politiques reconnus, conformément à l’article 67 de la loi portant code électoral. L’article 68 de la même loi dispose que : « la campagne électorale est déclarée ouverte quinze (15) jours francs avant la date du scrutin. Elle s’achève vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin ». C’est en application de ces dispositions que le présent décret ouvre la campagne électorale pour l’élection présidentielle le jeudi 6 février 2020 à zéro heure ; elle prend fin le jeudi 20 février 2020 à minuit.

 

Le sixième décret adopté par le Conseil des ministres porte contribution de l’Etat au financement de la campagne électorale pour les deux tours de l’élection présidentielle de 2020. La loi n° 2013-013 du 7 juin 2013 portant financement public des partis politiques et des campagnes électorales dispose à son article 1er que « L’Etat alloue une aide pour le financement des activités des partis et regroupements de partis politiques… ». L’article 10 de la même loi prévoit que « L’Etat contribue au financement des campagnes électorales des partis et regroupements de partis politiques ainsi que des candidats ou listes de candidats dans le cadre des élections législatives et présidentielles. Le montant de cette contribution est inscrit dans la loi de finances de l’année de l’élection visée. S’il n’a pas été prévu dans la loi de finances de l’exercice en cours, ce montant est fixé par décret en Conseil des ministres.». Le présent décret fixe donc le montant de la contribution de l’Etat au financement de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2020 à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA. Cette contribution de l’Etat est répartie comme suit :

– 60% du montant sont répartis à égalité entre tous les candidats ;

– 40% du montant de la contribution financée par l’Etat sont répartis proportionnellement aux suffrages obtenus entre les candidats ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés. Le montant de l’aide proposée tient compte de l’organisation de la campagne électorale pour les deux (2) tours par les candidats à l’élection présidentielle. Ce montant est fonction du nombre de candidats qui seront retenus par la Cour constitutionnelle.

 

Le septième décret adopté par le Conseil des ministres porte vote par anticipation des forces de défense et de sécurité pour l’élection présidentielle de 2020. La loi portant code électoral prévoit en son article 117 que les membres des forces de défense et de sécurité peuvent, en cas de besoin exercer leur droit de vote par anticipation. Cette mesure est prévue par le code électoral pour permettre aux forces de défense et de sécurité de garantir la sécurité des électeurs et des opérations électorales le jour du scrutin. Elle est d’autant plus pertinente au vu de l’environnement sécuritaire qui prévaut dans la sous-région.  En application du code électoral, le présent décret fixe ainsi la date du vote des forces de défense et de sécurité à soixante-douze (72) heures avant la date du scrutin général.

A l’issue des échanges et des délibérations relatifs aux questions électorales, le Président de la République a donné des instructions au Gouvernement de maintenir l’esprit d’ouverture et d’écoute avec l’ensemble des acteurs politiques et la société civile avec le souci primordial d’assurer le déroulement serein et pacifique du processus électoral et de garantir par des mesures concrètes et pratiques, la tenue d’un scrutin présidentiel libre, équitable, transparent et crédible. Le Chef de l’Etat a également exhorté les membres du Gouvernement à demeurer concentrés sur leurs mission et tâches et à garder le cap des réformes et des efforts visant à répondre aux besoins de nos concitoyens.

Togo : le Conseil des Ministres autorise la ratification de 4 conventions internationales

Le Togo devrait très prochainement ratifier quatre conventions internationales dans plusieurs domaines, notamment ceux de la cybersécurité et de la sécurité des vies humaines. Le gouvernement réuni ce mercredi 09 octobre pour le 16ème conseil des ministres de l’année, a adopté 4 projets de loi dans ce sens.

Le premier projet de loi autorise la ratification de la convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants ainsi que des membres de leur famille. Cette convention adoptée en 1990 à New York, exhorte les Etats membres à harmoniser leur législation en ce sens. La ratification permettra au Togo de renforcer son arsenal juridique et de bénéficier des appuis techniques et financiers des partenaires au développement pour une meilleure prise en compte des sujets liés à cette catégorie de personnes.

Le deuxième texte adopté, consacré à la sécurité routière, autorise la ratification de la Charte de l’Union Africaine, adoptée en janvier 2016 à Addis Abeba. L’adoption de cette charte qui vise à accélérer la mise en œuvre des programmes de sécurité routière sur le continent, devrait permettre au Togo de renforcer son arsenal juridique, avec en ligne de mire, la réduction drastique des accidents sur les routes nationales.

Il est également question de sécurité, mais en milieu marin, en ce qui concerne le 3ème projet de loi. A travers ce texte, l’exécutif autorise l’adhésion du Togo à la Convention internationale de Nairobi sur l’enlèvement des épaves. L’adhésion à cette convention permettra d’assurer la sécurité de la navigation dans l’espace maritime national, de protéger le milieu marin contre la pollution et de garantir l’indemnisation en cas de localisation, de signalisation et d’enlèvement d’épaves dans les eaux sous juridiction nationale, par les autorités togolaises.

Le gouvernement a enfin, à travers le 4ème projet de loi, donné son feu vert à la ratification de la convention de l’UA sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. En ratifiant ce texte, le Togo, non seulement renforcera son cadre institutionnel et juridique en la matière, mais bénéficiera également de la coopération interétatique en matière de transactions électroniques, de promotion de la cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité. Ce qui par ailleurs viendra renforcer les efforts du gouvernement, qui place le numérique au centre du processus de développement du Togo.

Source : RepubliqueTogolaise.com

 

Togo : l’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi pour son 15ème conseil des ministres

Le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, a présidé le mercredi 18 septembre dernier, son 15ème conseil des ministres de l’année.

Un projet de loi et trois décrets ont sanctionné les travaux de ce conseil orienté en grande partie sur des questions relatives aux finances publiques.

Le gouvernement a ainsi adopté un projet de loi de finances rectificatif portant celui-ci à 1501,9 milliards FCFA contre 1461 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 2,8 %. Le texte, qui sera soumis au Parlement dans les prochains jours doit permettre au gouvernement de réajuster les prévisions de dépenses en fonction des recettes initialement attendues.

Les 3 décrets adoptés portent pour leur part sur la réorganisation de l’Inspection générale d’Etat (IGE) et la modification de textes ou de dispositions relatifs aux marchés publics.

Le conseil des ministres a également été l’occasion pour le ministre du commerce de faire un compte-rendu sur la situation de pénurie de carburant, qui a été observée la semaine dernière et qui a perturbé le déroulement régulier des activités.

Source : RepubliqueTogolaise.com