Session par visioconférence: ce que les chefs d’Etats de la Cedeao se sont dit

Les chefs d’Etat des pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) ont tenu hier jeudi une session extraordinaire par visioconférence. Voici les sujets qui ont été abordés au cours de cette conférence.

C’est la première fois de son histoire que les chefs d’Etats de la Cedeao tiennent une conférence par visioconférence, ceci, à cause de la pandémie du coronavirus  qui touche actuellement tous les pays de la Communauté. La session a été présidée par  Mahamadou Issoufou, chef de l’Etat du Niger et président en exercice de la Cedeao.

« Cette conférence à laquelle ont pris part tous les 15 dirigeants des pays membres, a examiné les modalités de lutte contre le COVID-19 dans la région et a décidé d’une approche structurelle coordonnée de riposte tenant compte des réalités et du contexte spécifique de chaque pays. L’examen de la situation de la pandémie du Covid 19 a mis en exergue les difficultés de gestion de cette pandémie et les insuffisances des équipements des systèmes sanitaires en général. Il a aussi mis l’accent sur les conséquences économiques et sociales qui pourraient en découler en statuant sur deux hypothèses à savoir gérer cette pandémie dans le délai du 30 juin 2020, d’une part, et prendre en compte que l’épidémie peut aller jusqu’à fin septembre 2020, d’autre part. Dans chacun des cas, le Sommet a examiné les conséquences qui pourraient en résulter sur le développement économique de la région, les implications budgétaires et les moyens de sortie de crise », informe la présidence de la République du Niger.

 

Ainsi, les Chefs d’Etat ont ainsi de décidé de :

  • Nommer un champion en la personne de Muhammadu Buhari, président de la République fédérale du Nigéria, en vue de chercher les voies et moyens d’une bonne gestion de la pandémie et d’une bonne sortie de la situation.

 

  • Renforcer le Fonds Covid 19 que l’Union Africaine a déjà créé.

 

  • Faire le plaidoyer international pour l’annulation de la dette.

 

  • En ce qui concerne la Guinée Bissau, la Conférence a exhorté le Président de la République de ce pays à nommer un Premier ministre et à mettre en place un gouvernement dans le respect des dispositions constitutionnelles actuelles.

Ce qu’il faut retenir du 1er Conseil des ministres après l’élection présidentielle

Le Conseil des ministres s’est réuni hier jeudi, en présence du chef de l’Etat élu et du Premier ministre. C’est le tout premier organisé après la réélection de Faure Gnassingbé. Voici ici diffusée, l’intégralité du communiqué ayant sanctionné le Conseils et les décisions qui ont été prises. 

 

COMMUNIQUE SANCTIONNANT LE CONSEIL DES MINISTRES

 

« …A l’entame des travaux, le Premier ministre a présenté au Chef de l’Etat, les admirations du Gouvernement suite à sa brillante réélection lors du scrutin présidentiel du 22 février 2020 dont les résultats définitifs sont proclamés par la Cour constitutionnelle le mardi 3 mars 2020.

Pour le Chef du gouvernement, il s’agit en réalité d’un plébiscite qui traduit la grande confiance que le peuple togolais place en la personne du Président de la République et l’adhésion à sa vision politique.

Le vote, qui s’est déroulé dans la paix, la sécurité, la transparence et l’équité, est salué par tous les observateurs nationaux comme internationaux. Il est indéniable que les bons résultats enregistrés par le Président de la République prouvent que le Togo est sur une bonne trajectoire et doit maintenir le cap vers son émergence.

Le Premier ministre a relevé qu’outre les nombreuses réformes courageuses initiées, le Président de la République a fait organiser, en l’espace de quatorze (14) mois, trois (3) grands types d’élections à savoir :

 

– les élections législatives en décembre 2018,

– les élections municipales en juin 2019 et

– l’élection présidentielle du 22 février 2020, marquant ainsi sa détermination de doter notre pays d’institutions fortes.

Enfin, le Premier ministre a réaffirmé qu’avec le Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, le Togo ira loin.

Dans sa réponse, le Président de la République a remercié et félicité tout le Peuple togolais pour la réussite du processus électoral. Il a tenu à féliciter particulièrement les vaillantes populations qui ont porté leur choix sur sa personne pour lui donner cette victoire remarquable. Il est conscient que malgré les résultats significatifs obtenus, les exigences et attentes sont grandes mais il sait compter sur le travail de tous pour relever les défis.

 

Le Président de la République a également rassuré qu’il tiendra compte de la minorité qui s’est exprimée et la convie à œuvrer au maintien de la paix et à la préservation de l’unité et de la cohésion nationales.

 

Enfin, le Chef de l’Etat a exhorté les membres du Gouvernement à travailler en synergie en vue de trouver des solutions judicieuses aux problèmes de plus en plus complexes auxquels l’Etat doit faire face. Il leur demande d’être proactifs et de se remettre au travail avec toute l’ardeur qui sied.

 

Au cours des travaux, le Conseil a examiné :

 

– deux (2) projets de loi ;

– un (1) projet de décret ;

– écouté trois (3) communications ;

– et abordé des divers.

 

Au titre des projets de loi :

 

Le premier projet de loi étudié en première lecture par le Conseil des ministres porte sur la loi d’orientation agricole.

 

Le deuxième projet de loi adopté par le Conseil des ministres est relatif à l’identification biométrique des personnes physiques au Togo.

 

Le processus de dématérialisation des services publics engagé depuis quelques années par le Gouvernement afin de faciliter la fourniture ciblée des services publics et sociaux et de renforcer l’inclusion des populations conformément à l’axe 3 du Plan national de développement, a rendu indispensable l’identification biométrique des personnes physiques. Dans le contexte actuel, l’analyse des mécanismes d’identification au Togo a permis de constater une diversité, voire une incohérence entre les multiples moyens de preuve utilisés pour établir l’identité des personnes physiques. Ainsi, les mécanismes d’identification en cours, tant sur le plan social que sécuritaire ou même en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux, restent perfectibles. D’où la nécessité d’implémenter un système d’identification et d’authentification sûr et fiable des personnes physiques au Togo. Il s’agit de l’identification biométrique.

 

En effet, l’identification biométrique consiste à attribuer à toute personne physique de nationalité togolaise ou résidant au Togo, un numéro d’identification unique (NIU) sur la base de ses données démographiques et biométriques. Ces données ainsi que les NIU permettront de générer une base de données centrale, sécurisée qui servira de référence pour la vérification de l’identité des bénéficiaires des services publics, privés ou sociaux.

 

Elle est une étape fondamentale pour l’élaboration de projets nationaux structurants et facilitera, notamment la mise en place d’un registre social unique et la couverture maladie universelle.

 

A long terme, l’identification biométrique permettra entre autres, d’assurer le suivi administratif du citoyen, de simplifier la mise à jour du fichier électoral, de réduire les fraudes dans le secteur financier et de faciliter l’accès aux services de santé ainsi que le ciblage des bénéficiaires des aides dans le secteur social.

 

Le présent projet de loi a donc pour objet d’établir un système d’identification et d’authentification des personnes physiques et une méthodologie sûre et fiable permettant d’obtenir, de mettre à jour et de conserver les données sur l’identité des personnes physiques inscrites.

 

Au titre des décrets :

 

L’unique décret adopté par le Conseil des ministres fixe le régime financier des collectivités territoriales.

 

Dans le cadre de l’harmonisation des pratiques budgétaires et comptables des collectivités territoriales au sein de l’espace communautaire, le Conseil des ministres de l’UEMOA a adopté le 24 juin 2011 la directive portant régime financier des collectivités territoriales qui devrait être transposée dans l’ordonnancement juridique de tous les Etats membres au plus tard le 31 décembre 2012.

 

Le présent décret s’inscrit dans cette optique. Il permet de clarifier, de manière concise et précise, les rôles et responsabilités des acteurs de l’exécution du budget de la collectivité territoriale. Tout en indiquant les procédures d’élaboration, d’adoption et d’approbation du budget d’une collectivité territoriale, ce décret met un accent particulier sur les opérations d’exécution et de fin d’exercice. Il met également en exergue les différents contrôles de l’exécution du budget et l’obligation de reddition des comptes auxquels sont soumis les acteurs de la gestion des finances locales.

 

L’adoption de ce décret permet à notre pays de remplir son obligation de transposition et garantir les mesures de transparence dans la gestion des deniers publics s’agissant des collectivités locales.

 

Au titre des communications :

 

La première communication écoutée par le Conseil des ministres est présentée par le ministre chargé du développement du secteur privé.

 

Elle est relative à la première édition de la semaine du secteur privé. Placée sous le thème : « Secteur privé, moteur de croissance et du développement socioéconomique du Togo », la première édition de la semaine du secteur privé, tenue du 4 au 8 novembre 2019, s’inscrit dans le contexte du Plan national de développement (PND) dont la mise en œuvre requiert une forte implication du secteur privé.

 

L’évènement a eu pour objectif de mettre en lumière le rôle primordial du secteur privé togolais dans la croissance de notre pays, d’échanger sur les défis à relever pour faire du Togo un pays émergent, ainsi que sur les pistes de solutions à privilégier en capitalisant sur les atouts de notre économie.

 

En dehors des discussions de haut niveau tenues en présence de Monsieur le Premier ministre sur les opportunités et défis du secteur privé dans la mise en œuvre du PND ainsi que la promotion du secteur privé à travers la fiscalité, dix (10) panels de discussions ont eu lieu et porté notamment sur les stratégies de promotion du secteur privé et de la consommation locale.

 

A l’issue des travaux de cette édition qui a connu une grande réussite avec la participation de plus de trois mille (3000) opérateurs économiques, des recommandations en lien avec le PND sont faites en vue d’une meilleure promotion du secteur privé, moteur de croissance et du développement socio-économique du Togo.

 

La deuxième communication relative au renforcement en ressources humaines du secteur de la santé a été présentée par le ministre de la santé et de l’hygiène publique.

 

L’un des objectifs de la politique nationale de santé est de mettre en place un système de base robuste et résilient, en ce qui concerne le renforcement en ressources humaines. Ce renforcement revêt deux (2) aspects :

 

– en amont, la construction et l’ouverture d’écoles paramédicales dans chacune des régions économiques, l’ouverture d’une faculté de sciences de la santé à l’Université de Kara, et l’ouverture d’une douzaine de spécialités post doctorales, ainsi que d’une filière d’odontostomatologie à la faculté des sciences de la santé de l’Université de Lomé. De ces structures de formation sortent annuellement un millier d’agents de santé ;

 

– en aval, le recrutement d’agents de santé sur la base de critères, en l’occurrence, la couverture sanitaire des trois niveaux de la pyramide du système sanitaire à savoir central, régional et périphérique, le ratio soignants/non soignants, le profil professionnel des soignants, devant respecter l’équilibre entre personnel médical et personnel paramédical et les projections, tenant compte des départs à la retraite et de la croissance démographique. Les critères ci-dessus ont servi d’ossature aux derniers concours de recrutement à la fonction publique des agents de santé (concours général de 2008, et concours sectoriels de 2008, 2009, 2013, 2016 et 2018). Ces concours ont permis de recruter 5147 agents marquant ainsi le caractère social de l’actuel mandat présidentiel qui tend vers son terme.

 

A ce jour, 11438 agents de l’Etat exercent dans le secteur de la santé.

 

Ainsi, l’on assiste au renforcement du secteur de la santé en ressources humaines, sur le double plan quantitatif et qualitatif. Afin d’atteindre pleinement ce double objectif, le Chef de l’Etat a autorisé l’organisation, le 24 avril 2020, d’un concours de recrutement au profit du secteur de la santé, afin d’espérer à moyen terme, le retour au respect des ratios, facteur indispensable à la qualité des prestations.

 

La troisième communication écoutée par le Conseil des ministres est relative à l’état d’avancement de la réforme de gestion des hôpitaux.

 

Présentée par le ministre de la santé et de l’hygiène publique, cette communication a pour objet de rendre compte au Conseil des ministres, de l’état d’avancement de la réforme basée sur l’approche contractuelle, enclenchée depuis juin 2017.

 

Les premiers résultats de la contractualisation ont déjà fait l’objet d’un séminaire gouvernemental à l’issue duquel le ministre de la santé a reçu des instructions de prendre des mesures visant à renforcer les acquis et à étendre l’approche aux autres formations sanitaires. Le bilan de cette approche au 31 janvier 2020 et les résultats de la mise en œuvre des instructions issues du séminaire gouvernemental de février 2019 se présentent ainsi qu’il suit :

 

En ce qui concerne le bilan, les résultats validés par les différents acteurs se traduisent entre autres par :

 

– une confirmation des tendances initiales, notamment l’augmentation des taux de fréquentation, de consultation, du nombre d’actes et des chiffres d’affaires ;

– une meilleure disponibilité des produits pharmaceutiques ;

– une réduction des pratiques non orthodoxes ;

– un meilleur respect des règles régissant l’administration publique.

 

S’agissant de la mise en œuvre des instructions issues du séminaire gouvernemental, trois points sont à noter :

 

– l’extension de la contractualisation à huit (8) centres à savoir les CHP Aného, de Kpalimé, de Notsè et de Sotouboua, les CHR de Tsévié et de Lomé-Commune, l’Hôpital de Bè et le CHU Campus. L’avis à manifestation d’intérêt, destiné au recrutement de sociétés contractantes, a été publié dans le quotidien Togo-Presse, le 28 février 2020 ;

– la mise en place d’un bonus proportionnel à la productivité au profit des agents dont la mise en œuvre est effective au CHU-Kara et sa réplication en cours dans les autres formations

– l’évaluation externe de la contractualisation dont la prise en charge financière sera assurée par l’Organisation Ouest-africaine de la santé.

 

Au total, la contractualisation a permis, aux structures qui en ont bénéficié, d’améliorer la gestion de leurs ressources financières et humaines, de réhabiliter et de relever le niveau des plateaux techniques et de créer un environnement propice à une meilleure prise en charge des patients et une qualité de soins prestés.

 

Au titre des divers :

 

Le ministre de la santé et de l’hygiène publique a fait le point au conseil des ministres sur les mesures prises par le Togo en vue de faire face à une éventuelle extension de la maladie du coronavirus. Il relève que le pays s’est conformé aux recommandations de l’OMS en la matière et a installé des dispositifs de surveillance dans les aéroports, au port et aux divers postes de contrôle des frontières.

 

Par ailleurs, le conseil a pris un (1) décret portant changement de noms de cantons et de chefs -lieux de cantons ainsi que neuf (9) décrets portant reconnaissance de la désignation de chef de cantons.

 

Fait à Lomé, le 5 mars 2020

 

Le Conseil des ministres

Ali Bongo et Cyril Ramaphosa félicitent Faure pour sa réélection

Après la validation des résultats de l’élection présidentielle du 22 février 2020 par la Cour constitutionnelle, C’est le tour des chefs d’Etat étrangers de féliciter le président togolais  pour sa réélection.

Les présidents de l’Afrique du sud et du Gabon ont félicité leur homologue togolais,  hier jeudi. Mais avant eux, le roi Mohamed VI du Maroc et le président Paul Biya du Cameroun ont félicité le chef de l’Etat réélu.

Pour M. Ramaphosa, « cette élection représente une nouvelle étape positive vers l’approfondissement de la démocratie sur le continent africain ».

C’est donc une reconnaissance de taille pour le président togolais. Il ne faut pas oublier que Cyril Ramaphosa est actuellement le président en exercice de l’UA.

Fin des campagne : Voici quelques points des projets du candidat du parti Unir

La campagne présidentielle pour la présidentielle 2020 prend officiellement fin ce jeudi. Les candidats jouent  actuellement leurs dernières cartes. C’est le cas du candidat du parti Union pour la République Faure Gnassingbé qui organise actuellement une grande cérémonie apothéose à Kara. Mais avant de revenir sur cette cérémonie, voici sélectionné pour vous, quelques mesures (industrie, transport et agriculture) phares proposées par Faure Gnassingbé au cours de sa campagne.

 

Industrie et transport

Mille milliards seront consacrés au développement des infrastructures routières et un fonds d’entretien sera dédié uniquement aux pistes rurales.

Construction de l’autoroute de l’Unité (Lomé-Cinkassé) et modernisation de la voie Avépozo-Aneho incluant la protection des côtes maritimes togolaises

Amélioration et accroissement des infrastructures rurales (Construction de 4000kilomètres de pistes rurales)

Développement d’un programme de parcs industriels (construction etaménagement du parc industriel d’Adétikopé qui sera dédié à la transformation du coton et aux industries textiles.

Promotion de 4000 entreprises artisanales pour une meilleure intégration des acteurs de ce secteur dans le cadre du développement industriel de l’économie

Mise en place d’unités industrielles pour les transformations locales (transformation du phosphate en engrais de qualité).

Agriculture

Accélération et extension du MIFA à de nouvelles filières porteuses afin de poursuivre l’augmentation de la part du financement privé au profit du secteur agricole

Garantie de l’accès des acteurs des chaines de valeur agricole au financement, à l’assurance maladie et à la protection sociale (2,5 milliards par préfecture pour l’accompagnement des jeunes et femmes et ainsi créer plus d’emploi) ;

Modernisation des techniques productives et transformatrices pour les communautés rurales, à travers l’accélération et le renforcement de la mécanisation et la mise en place des aménagements hydro-agricoles

Création de 400 zones d’aménagement agricole (ZAAP) comportant des retenues d’eau à raison d’une ZAAP par canton (30% des terres des ZAAP seront réservées aux femmes productrices)

Promotion et valorisation des produits agricoles locaux en vue de voir éclore, grâce à l’initiative privée, dans chaque commune des unités de production et de transformation créatrices d’emplois

Création d’au moins 2.000 entreprises agricoles par an et organiser 50.000 femmes dans les opérations de transformation, conditionnement et commercialisation des produits

10.000 hectares d’irrigation goutte à goutte seront aménagés en faveur de 40.000 jeunes entrepreneurs agricoles sur l’ensemble du territoire

Installation de 1.000 entreprises de mécanisation agricole pour la modernisation de la production agricole

Poursuite du programme de construction des agropoles mais en développant des filières porteuses et en veillant à nouer des partenariats avec le secteur privé, togolais en particulier ;

Réduction des taxes et des droits fiscaux sur les équipements et matériels agricoles afin de réduire les coûts de production (location des tracteurs, autres équipements et matériels de productions…)

Amélioration de la compétitivité des produits agricoles togolais

Développement de la production animale et halieutique, avec le soutien à la création des ranchs et la construction d’au moins un abattoir moderne par région

Mise en place des fonds d’indemnisation à loger auprès des mairies pour régler les problèmes de la transhumance

Réduction des coûts et disponibilité des engrais à travers la production locale d’engrais à partir du phosphate togolais et la promotion d’une industrie locale d’engrais biologique

Campagne 2020: Faure Gnassingbé veut réprimer durement la corruption

Après s’être doté en 2015 d’une Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), le Togo veut renforcer davantage son dispositif avec cette fois-ci un nouvel organe purement répressif.

En campagne électorale dans les Plateaux ce weekend, le Président de la République et candidat du parti Unir, Faure Gnassingbé l’a annoncé dans une intervention sur le contrôle des finances publiques. « Nous avons mis en place des institutions à cet effet, pour contrôler les organes de l’État. Pour la prévention de la corruption, il y a la Haplucia. Nous allons compléter le dispositif avec un organe qui sera chargé aussi de la répression », a-t-il déclaré.

La mise en place de cette institution, lorsqu’elle interviendra, accentuera la volonté du Togo de lutter plus durement contre les crimes économiques qui gangrènent toutes les couches de la société.

Des mesures et réformes ont déjà été prises (mise en place de numéros verts 8277 / 1014 pour dénoncer les actes de corruption, obligation de déclaration de biens et d’avoirs pour les hautes personnalités, politique de tolérance zéro, activités de sensibilisation de la Haplucia), mais les efforts du Togo peinent à se traduire notamment dans les classements internationaux (une place perdue en 2019 dans Transparency International).

Une étude sur l’état des lieux de la corruption au Togo avait été également annoncée par le président de la Haute autorité, Wiyao Essohana. Pour rappel, la Haplucia a principalement compétence pour investiguer et rassembler des preuves, pas pour juger.

Présidentielle 2020 : Les raisons pour lesquelles Faure est certain de gagner à Kpalimé

Les jeunes de la localité lui ont suffisamment tiré le bras, et les femmes l’ont entouré de toute leur affection, hier samedi, l’lorsqu’il était à Kpalimé. Face à cet enthousiasme, Faure Gnassingbé est convaincu que Kpalimé le porte dans son cœur.

C’est suffisant  pour le chef de l’Etat de se convaincre «que malgré les difficultés », il peut toujours compter sur les populations de la préfecture de Kloto ».

«La méfiance et le manque de confiance qui régnaient entre les leaders politiques rendaient toutes nos élections préoccupantes, anxiogènes parce qu’on se demande comment ça va se terminer…Aujourd’hui, nous jouissons d’un climat apaisé. Quand on voit des meetings électoraux, on a l’impression que c’est des meetings pour célébrer une victoire, alors que non…J’espère que ce climat sera le même les jours qui vont suivre et après la proclamation des résultats…Le 22 février, allons au bureau de vote et accomplissons notre devoir citoyen. Dimanche, nous allons prier et si Dieu veut, fêter. Car si tout se déroule dans la paix, il y aura au moins un gagnant, c’est le Togo », a déclaré le président de la République.

Présidentielle : Faure promet la gratuité des actes de naissance, Agbéyomé promet essuyer les larmes  

Les campanes sont généralement des périodes de promesses. Celle qui est en cours au Togo ne fait pas l’exception.

Pendant  que, le chef de l’Etat sortant, le candidat Faure Gnassingbé promet délivrer à Elavagnon des actes de naissance gratuitement et la participation gratuite aux différents examens scolaires aux élèves, l’ancien premier ministre lui promet essuyer les larmes de ses parents dans le Yoto. Et pour ça, il dit avoir reçu  un mouchoir spécial de Mgr Kpodzro.

Dans son Yoto natal, dans le Bas-Mono et à Amégnran, Agbéyomé a promis changer la face de la préfecture  dont il est originaire, si ses parents votent massivement pour lui.

«Mgr Kpodzro m’a donné le mouchoir pour essuyer les larmes des togolais, les réconcilier et de travailler pour que les togolais mangent tous les jours à leur faim… Nous allons construire des écoles, faire des forages pour offrir de l’eau potable, mettre fin à l’injustice, au régionalisme et au tribalisme», a-t-il  déclaré.

Faure Gnassingbé en Russie, le PND du Togo dans son sac

Selon un communiqué de la présidence de la République togolaise, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé est actuellement en Russie ou il participera au sommet Russie-Afrique.

« Le chef de l’Etat togolais est arrivé à Sotchi où il prendra part au premier sommet Russie-Afrique, couplé d’un forum économique, du 23 au 24 Octobre 2019 », informe le communiqué dont copie est parvenue à notre rédaction.

 

Ce sommet, le premier du genre initiéb par le pays de Vladimir Poutine sera Coprésidées par le président russe et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

 

Plusieurs sujets dont  des questions présentant un intérêt mutuel pour la Russie et les pays de l’Union africaine et les questions relatives au  développement sous l’angle du maintien de la paix et de la sécurité seront abordés.

 

Le Togo profitera de ce sommet pour vendre sa destination  et son Plan national de développement à l’horizon 2022.

 

« Ce premier déplacement du chef de l’État togolais sera l’occasion de redynamiser la coopération entre le Togo et la Russie, en particulier dans les secteurs porteurs du PND 2018-2022, à savoir l’agriculture, l’industrie, l’énergie, la formation, le commerce etc. », fait savoir la présidence de la République togolaise.

Présidentielle 2020 : Un sondage d’opinion pour une idée des chances de Faure Gnassingbé ?

A mesure que la date de l’élection présidentielle approche, tous les partis politiques  mettent en place leurs stratégies. Beaucoup ont déjà choisi leurs candidats, mais ce n’est pas encore le cas au niveau du parti Union pour la république (Unir). Le  parti de Faure Gnassingbé semble faire une analyse de la situation d’abord.

Un questionnaire d’enquête intitulé « enquête sur le Togo » circule depuis quelques jours sur des sites internet. Dans ce questionnaire, plusieurs questions interrogent les lecteurs sur la manière dont le gouvernement fait son travail, sur la manière dont le président  Faure Gnassingbé  et le Premier ministre Klassou font  leur travail.

Les questions 7 « Si les élections présidentielles au Togo avaient lieu aujourd’hui, pour quel candidat voteriez-vous? » et 8 « Sur une échelle de 0 à 10, 0 étant «très négativement» et 10, «très positivement», comment voyez-vous le parti politique Union pour la République (UNIR)? » sont assez évocatrices, même si plusieurs autres questions du questionnaire ne sont pas forcément dans l’objectif d’orienter la campagne présidentielle de Faure Gnassingbé.

Faure Gnassingbé demain au Japon, ensuite en Russie

Selon le site officiel de la république togolaise, le président Faure Gnassingbé  est invité au sommet Russie-Afrique qui s’ouvre à partir de demain mardi 22 octobre. Mais avant de se rendre à ce sommet demain,  le chef de l’Etat togolais prend part ce lundi, selon nos informations à la cérémonie officielle d’intronisation de l’empereur Naruhito du Japon. 

2.500 convives venant de 200 pays prennent part à la cérémonie d’intronisation du nouvel empereur nippon. Parmi ces convives, le chef de l’Etat togolais qui s’était déjà rendu dans ce pays en août dernier.

Après cette cérémonie au cours de laquelle Naruhito et son épouse, l’impératrice Masako, apparaîtront dans des tenues traditionnelles au milieu de leurs convives, le président du Togo se rendra en Russie où il devrait prendre part au tout premier sommet Russie – Afrique.

Ce sommet qui s’ouvre demain à Sotchi  va se poursuivre jusqu’au jeudi 24 octobre 2019. Il sera  consacré au renforcement des relations, aussi bien politiques qu’économiques, entre Moscou et le continent.

Chefs d’Etat, hommes d’affaires, dirigeants d’organisations ou d’institutions régionales majeures prendront part à cette première rencontre de ce niveau dans les relations russo-africaines, axée sur le thème de la paix, de la sécurité et du développement.