Leadership des femmes en politique : la stratégie de Yawa Kouigan

Directrice adjointe de l’information et de la communication de la présidence de la République togolaise et maire de la commune de l’Ogou 1, il faut dire que Yawa Kouigan fait partie des femmes les plus influentes du Togo. Pour cette dame de fer qui a sans doute fait face aux   pesanteurs qui empêchent les femmes de se faire une place en politique en Afrique, il est important que les femmes togolaises sortentdes sentiers de la victimisation’.

Selon Yawa Kouigan,  « la place de la femme en politique au Togo est plutôt marginale». Ce constat selon la femme politique, est la  perception qu’ont des femmes elles-mêmes du sujet.

« Vous savez, mon point de vue est un peu différent. Par principe, ma nature fait que je sors des sentiers de la victimisation. Moi je ne vois pas de la phallocratie. La nature ayant horreur du vide, la phallocratie s’installe un peu, parce qu’en face, il n’y a aucune autre force pour contrebalancer», a-t- elle déclaré  dans une interview qu’elle a accordée à Echos des Communes.

Je ne vois pas 51% des femmes essayant vainement de faire entendre leur cause, si toutes parlent de la même voix. Si à un moment on a l’impression que le cliché, c’est celui de la phallocratie, c’est peut-être qu’il y a juste un, deux, trois ou 10% des femmes qui parlent, et donc, tout ce vacuum-là est meublé par les hommes parce qu’il faut bien que les choses se passent », ajoute-t-elle dans cette interview.

 

Présidentielle 2020 : Les raisons pour lesquelles Faure est certain de gagner à Kpalimé

Les jeunes de la localité lui ont suffisamment tiré le bras, et les femmes l’ont entouré de toute leur affection, hier samedi, l’lorsqu’il était à Kpalimé. Face à cet enthousiasme, Faure Gnassingbé est convaincu que Kpalimé le porte dans son cœur.

C’est suffisant  pour le chef de l’Etat de se convaincre «que malgré les difficultés », il peut toujours compter sur les populations de la préfecture de Kloto ».

«La méfiance et le manque de confiance qui régnaient entre les leaders politiques rendaient toutes nos élections préoccupantes, anxiogènes parce qu’on se demande comment ça va se terminer…Aujourd’hui, nous jouissons d’un climat apaisé. Quand on voit des meetings électoraux, on a l’impression que c’est des meetings pour célébrer une victoire, alors que non…J’espère que ce climat sera le même les jours qui vont suivre et après la proclamation des résultats…Le 22 février, allons au bureau de vote et accomplissons notre devoir citoyen. Dimanche, nous allons prier et si Dieu veut, fêter. Car si tout se déroule dans la paix, il y aura au moins un gagnant, c’est le Togo », a déclaré le président de la République.

Campagne présidentielle: les raisons des perturbations du meeting de l’ANC à Sotouboua

Selon des informations confirmées par les premiers responsables de l’Alliance nationale pour le Changement, le meeting que devrait animer le candidat Jean-Pierre Fabre a été perturbé ce mardi à  Sotouboua. Que s’est-il vraiment passé ?

Selon le site icilome, le meeting de l’ANC a pendant un moment par des « miliciens ». « Des individus se sont retrouvés sur les lieux du meeting avant même l’arrivée des militants et des responsables du parti orange. Il a fallu la détermination de la population et des militants pour les décourager et les faire quitter les lieux », informe notre confrère.

« Avant l’arrivée de la délégation de l’ANC, les miliciens ont envahi les lieux du meeting sans aucune autorisation. Mais très vite, la population de Sotoboua avec les militants de l’ANC les ont rapidement chassés des lieux. Ce qui a un moment donné, a failli dégénérer sous le regard impuissant de la Fosep. Les miliciens sous le regard menaçant de la population, ont dû fuir rapidement », ajoute icilome qui dit avoir ces informations d’un confrère basé à Sotoubou.

Affoh Atcha-Dédji, ministre de l’Enseignement Primaire

Le Chef de l’Etat togolais a nommé hier  jeudi le Vice-président de l’Union pour la République (UNIR) Région Centrale ministre de l’enseignement primaire et secondaire. Affoh Atcha-Dédji qui venait de passer la main à la tête de Togocom reprend ainsi de service.

Affoh Atcha-Dédji n’aura eu que quelques jours de répit. L’ingénieur en télécommunication qui a passé la main à la tête de Togocom revient pour une autre mission. Il a été nommé jeudi ministre de l’enseignement primaire et secondaire. Le décret de nomination a été lu à la Télévision nationale.

Atcha-Dedji prend les commandes d’un département qui n’a pas de ministre depuis le mois de janvier 2019. Il est nommé alors que les enseignants donnent de la voix depuis quelques semaines au sujet du respect du Protocole d’accord assurant la sérénité actuelle dans le secteur de l’éducation.

Affoh Atcha-Dédji est l’un des hommes de confiance de Faure Gnassingbé. Ce Vice-Président région Centrale du parti UNIR a déjà indiqué que la présidentielle de 2020 ne sera qu’une formalité pour le Chef de l’Etat actuel.

Avec Togo Breabings News

Le Gouverneur du District autonome du grand Lomé bientôt connu

L’Assemblée nationale togolaise a adopté hier mercredi, le projet de loi sur le District Autonome du Grand Lomé. Ce vote vient achever le processus de création du district. La balle est désormais dans le camp du chef de l’Etat Faure Gnassingbé qui doit nommer dans les prochains jours, le gouverneur du district et quelques membres du Conseil.

Le District Autonome du Grand Lomé créé par la loi n°2019-006 du 26 juin 2019 portant modification de la loi n°2007-011 du 13 mars 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales, modifiée par la loi n° 2018-003 du 31 janvier 2018 en son article 324-2, sera composée de 26 élus désignés par les communes.

Faure Gnassingbé, le président de la République choisira, de son côté, 26 autres personnalités. Il nommera également un gouverneur dans les prochains jours.

Le district Autonome du Grand Lomé est une collectivité particulière dotée de la personnalité morale. Jouissant d’une autonomie financière, le district a été créé pour compléter la loi sur la décentralisation et les libertés locales.

 

 

Monseigneur Kpodzro «se porte bien maintenant »

Monseigneur Philippe Kpodzro va bien. Selon son chargé à la communication, la crise qu’il a eue hier vendredi lors de sa 3è réunion consécutive avec les forces démocratiques du pays, est passée.

La rencontre qu’a eue Mgr Kpodzro avec les forces démocratiques du pays hier s’est terminée plus tôt que prévue, à cause du malaise qu’a fait l’homme de Dieu.

D’après les dernières informations, Mgr Kpodzro va bien. Marc Mondji, son  chargé de communication a confié à nos confrères du site www.icilome.com que l’état de santé du prélat octagénaire est revenu à la normale après les premiers soins qui lui ont été administrés. « Il se porte bien maintenant », écrit nos confrères qui citent M. Mondji.

Emmanuel Gnagnon n’est plus membre des FDR

Dr Jean Emmanuel Gnagnon n’est plus depuis hier, membre des Forces démocratiques pour la République (FDR), le parti de Me Dodji Apevon créé seulement il y a quelques années. L’un des membres fondateurs de ce parti, Dr Gnagnon qui est le secrétaire chargé à la communication de ce jeune parti dit avoir pris sa liberté.

L’annonce a été faite hier sur sa page facebook. Dans son post, Jean Emmanuel Gnagnon dit avoir pris sa liberté vis-à-vis de « tout carcan politique » afin de répondre à un appel citoyen et à un « devoir de génération ».

« Je garde ma part d’héritage de l’idéologie politique humaniste, fédératrice et progressiste des FDR, des valeurs d’amour, de liberté, de travail et de justice de ses militants », écrit-il.

Pour le moment, Gnagnon n’a donné aucune information sur ses projets.