Présidentielle 2020 : Les raisons pour lesquelles Faure est certain de gagner à Kpalimé

Les jeunes de la localité lui ont suffisamment tiré le bras, et les femmes l’ont entouré de toute leur affection, hier samedi, l’lorsqu’il était à Kpalimé. Face à cet enthousiasme, Faure Gnassingbé est convaincu que Kpalimé le porte dans son cœur.

C’est suffisant  pour le chef de l’Etat de se convaincre «que malgré les difficultés », il peut toujours compter sur les populations de la préfecture de Kloto ».

«La méfiance et le manque de confiance qui régnaient entre les leaders politiques rendaient toutes nos élections préoccupantes, anxiogènes parce qu’on se demande comment ça va se terminer…Aujourd’hui, nous jouissons d’un climat apaisé. Quand on voit des meetings électoraux, on a l’impression que c’est des meetings pour célébrer une victoire, alors que non…J’espère que ce climat sera le même les jours qui vont suivre et après la proclamation des résultats…Le 22 février, allons au bureau de vote et accomplissons notre devoir citoyen. Dimanche, nous allons prier et si Dieu veut, fêter. Car si tout se déroule dans la paix, il y aura au moins un gagnant, c’est le Togo », a déclaré le président de la République.

L’Assemblé nationale togolaise adopte la loi de finances gestion 2020

En session ordinaire jusqu’à très tard dans la nuit  d’hier mercredi, les députés togolais ont adopté la loi de finances gestion 2020 et  la seconde loi de finances rectificative, gestion 2019.

La loi de finances, gestion 2020 s’équilibre en ressources et en charges à 1.466,2 milliards de FCFA. Elle  a été votée après la validation du second collectif  2019 d’un montant de  1.430,1 milliards de francs CFA. Les recettes fiscales connaissent une hausse de 1,3% en passant de 669,5 milliards de FCFA en 2019 à 678,4 milliards de FCFA en 2020 et les recettes non fiscales progressent de 8,0%, pour s’établir à 75,0 milliards de FCFA contre 69,4 milliards de FCFA en 2019.

Les recettes budgétaires enregistrent une augmentation de 27,8 milliards de FCFA pour atteindre 892,0 milliards de FCFA contre 864,2 milliards de FCFA prévus dans le budget 2019. Les dépenses budgétaires, pour leur part, enregistrent une hausse de 23,3 milliards de FCFA pour ressortir à 959,1 milliards de FCFA comparativement au montant de 935,8 milliards de FCFA prévu en 2019.

La session d’hier a également permis d’adopter la seconde loi de finances rectificative, gestion 2019. Selon le ministre de l’Economie et des finances, Sani Yaya,  qui a participé aux travaux, cette loi de finances rectificative « constate simplement l’encaissement des ressources d’environ 48,3 milliards CFA à l’issue de la cession des actions détenues par l’Etat dans le Groupe TOGOCOM ».

Présidentielle 2020 : l’ancien Premier ministre Agbeyomé Kodjo candidat

Après l’ex chef de file de l’opposition Jean pierre Fabre, c’est le tour de l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo de déclarer sa candidature pour l’élection présidentielle de 2020.

Le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) a investi hier lundi son président afin que ce dernier aille à la conquête du fauteuil présidentiel. Le MPDD est le troisième parti politique à présenter un candidat, après le Nouvel engagement togolais (NET) et l’Alliance nationale pour le changement (ANC). D’autres candidats (des indépendants) dont Gamessu Kpodar  et Aubin Thon sont déjà dans la course.

Selon le  bureau national du MPDD, le choix du candidat Agbéyomé est basé sur le rapport du secrétaire national aux structures décentralisées et à l’implantation relativement à la volonté exprimée par les responsables des fédérations et sections du MPDD de voir le président national du MPDD se porter candidat à l’élection présidentielle de 2020.

« Après analyse des enjeux inhérents à la situation politique de notre pays ; le bureau politique du MPDD décide : Monsieur Agbéyomé Messan KODJO, président national du MPDD, est désigné comme candidat du MPDD à la prochaine élection présidentielle de 2020 », explique le MPDD dans une note publiée hier nuit.

Né en 1954 est diplômé en gestion organisationnelle de l’Université de Poitiers. Il a occupé de très hautes fonctions au sein du régime de Gnassingbé Eyadema pendant de très longues années.   Kodjo a été  ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, ensuite ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, puis directeur général du port autonome de Lomé. L’homme politique a également été président de l’Assemblée nationale. Après un peu plus d’un an à ce poste, le président Eyadéma a nommé Kodjo Premier ministre le 29 août 2000.