Fiscalité et Développement : Le Dr ADOYI Défend une Stratégie Hybride pour l’Afrique de l’Ouest

À Freetown, le 7ᵉ Dialogue Politique du FAFOA réunit experts et décideurs pour repenser la fiscalité comme levier de développement. Le Dr ADOYI y défend une vision stratégique : mobiliser les ressources intérieures tout en attirant les investissements durables.

Freetown, 3 octobre 2025 –Dans un contexte où les déficits budgétaires chroniques et la dépendance aux aides extérieures freinent l’essor économique ouest-africain, le 7ᵉ Dialogue Politique de Haut Niveau du Forum des Administrations Fiscales de l’Afrique de l’Ouest (FAFOA/WATAF) a jeté un pont entre théorie et pratique. Du 15 au 19 septembre, sous le thème « Financer le développement par des systèmes fiscaux efficaces », cet aréna de haut vol a réuni fiscalistes chevronnés pour décortiquer les leviers de la Mobilisation des Ressources Intérieures (MRI).

Au cœur des débats se trouvaient les leçons tirées des réformes fiscales réussies en Asie du Sud-Est et en Amérique latine, qui ont su conjuguer attractivité pour les Investissements Directs Étrangers (IDE) et avancement des Objectifs de Développement Durable (ODD). Le Dr Esso-Wavana Ahmed ADOYI, conseiller du Président de la République togolaise, député à l’Assemblée nationale et expert émérite en fiscalité et budgétisation, y a brillé en tant que panéliste, offrant ainsi un éclairage stratégique sur ces dynamiques transrégionales.

Le 7ᵉ Dialogue du FAFOA explore les réformes fiscales pour financer le développement en Afrique de l’Ouest. Le Dr ADOYI plaide pour une fiscalité incitative, verte et inclusive, au service des ODD et de l’Agenda 2063.

Un forum pour repenser la fiscalité comme catalyseur d’IDE

 

Invité par Jules Tapsoba, Secrétaire exécutif du FAFOA/WATAF, le Dr ADOYI a animé les discussions sur le sous-thème : « Quelles leçons l’Afrique de l’Ouest peut-elle tirer des réformes réussies de la politique fiscale dans d’autres régions qui ont attiré des investissements du secteur privé tout en faisant progresser les objectifs de développement durable ? »

Face à une galerie d’administrateurs fiscaux, d’économistes et de représentants du privé, il a plaidé pour une fiscalité incitative : des incitations ciblées comme les crédits d’impôt pour les énergies renouvelables (inspirées du modèle vietnamien) ou des régimes simplifiés pour les PME. Ces mesures ont, par exemple, propulsé les IDE en Indonésie de 20 milliards à plus de 40 milliards de dollars annuels entre 2010 et 2020.

« Ces réformes ne sont pas qu’un ajustement technique ; elles redessinent les flux de capitaux vers des secteurs alignés sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine », a-t-il souligné, liant habilement MRI et ODD 8 (travail décent et croissance économique) ainsi qu’à l’ODD 13 (lutte contre le changement climatique).

Pour les experts en finance, ce dialogue transcende le cadre bilatéral : il met en lumière les faiblesses structurelles de la sous-région, où la pression fiscale effective avoisine les 15 % du PIB contre 25 % en moyenne émergente, limitant les investissements dans les infrastructures critiques. Les échanges ont également  mis en exergue une collaboration « in-in » renforcée entre administrations fiscales ouest-africaines – de la NRA sierra-léonaise à la DGI burkinabè – intégrant le secteur privé et la société civile comme co-architectes de réformes.

Des cas concrets, comme la numérisation des déclarations fiscales au Chili qui a boosté la conformité de 30 %, ont été disséqués pour leur potentiel d’adaptation à la CEDEAO, où les pertes liées à l’évasion fiscale s’élèvent à 50 milliards de dollars par an.

Une plateforme d’échanges pour une MRI optimisée

 

Organisé à Freetown sous l’égide de la National Revenue Authority (NRA) sierra-léonaise, cet événement a démontré que la fiscalité ouest-africaine peut s’appuyer sur des partenariats public-privé pour financer des initiatives phares comme l’Agenda 2063 ou les ODD. Par ailleurs, le Dr ADOYI, dont l’expertise en budgétisation prospective est reconnue au Togo, a salué cette « véritable occasion d’échanges d’expériences », soulignant comment une fiscalité verte – taxes carbone recyclées en subventions pour l’agroforesterie – pourrait attirer des fonds ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) des investisseurs institutionnels.

« Les administrations fiscales de l’Afrique de l’Ouest peuvent compter sur une collaboration renforcée, en y intégrant le privé pour une MRI optimale », a-t-il martelé, évoquant des modèles où les PPP ont multiplié par trois les recettes fiscales non pétrolières au Nigeria.

Le Secrétariat exécutif du FAFOA, dirigé par M. Tapsoba, mérite les éloges pour avoir orchestré ces débats, de même que la NRA sierra-léonaise, sous la houlette de sa Commissaire générale, pour sa logistique irréprochable. Un clin d’œil spécial à la Directrice Générale des Impôts du Burkina Faso, présidente en exercice du FAFOA, pour avoir piloté ces travaux avec maestria. Ces remerciements, exprimés par le Dr ADOYI, résonnent comme un appel à l’action : transformer ces insights en politiques concrètes pour une sous-région résiliente.

Le 7ᵉ Dialogue du FAFOA explore les réformes fiscales pour financer le développement en Afrique de l’Ouest. Le Dr ADOYI plaide pour une fiscalité incitative, verte et inclusive, au service des ODD et de l’Agenda 2063.

Perspectives : vers une fiscalité ouest-africaine 2.0

 

Pour les analystes financiers, ce 7ᵉ Dialogue n’est pas qu’un colloque : c’est un véritable blueprint pour une fiscalité hybride qui aligne attractivité des IDE sur les impératifs durables. En tirant des leçons d’ailleurs – simplification administrative au Mexique, fiscalité numérique en Corée du Sud –, l’Afrique de l’Ouest pourrait aussi viser une hausse de 5 points de la MRI d’ici 2030, libérant des milliards pour des projets comme le corridor Dakar-Lomé ou les hubs verts de la ZLECAf. Le Dr ADOYI, en tant que pont entre Lomé et ces arènes régionales, incarne cette ambition.

Reste à traduire ces leçons en réformes audacieuses : les marchés émergents attendent, et l’Afrique de l’Ouest a les cartes en main pour miser gros.

Les meilleures stratégies de génération de leads pour les entreprises de services financiers

Attirer de nouveaux clients représente un défi majeur pour les entreprises de services financiers. Les méthodes traditionnelles perdent en efficacité, rendant la génération de leads plus complexe. Quelles stratégies adopter pour capter des prospects qualifiés dans ce secteur concurrentiel ? Découvrez des approches éprouvées pour optimiser votre acquisition de clients.​

Cibler précisément les besoins pour maximiser l’impact commercial

Les entreprises de services financiers font face à une audience exigeante. Chaque décision repose sur des critères objectifs et sur une recherche de valeur. Dans ce contexte, identifier les besoins réels des prospects devient un passage obligé. Une stratégie efficace commence toujours par une compréhension fine du marché et des segments à adresser. Sans cette base, aucune campagne ne pourra générer de leads qualifiés sur la durée. Et pour vous aider dans cette tâche, l’aide d’une agence de génération de leads s’avère indispensable.

La segmentation joue alors un rôle clé. Un cabinet de gestion de patrimoine ne s’adresse pas à une entreprise de courtage comme à une banque privée. Chaque cible possède des attentes différentes, des cycles d’achat distincts et des motivations spécifiques. Définir des profils-types permet d’adapter les messages sans disperser les efforts. Cette étape simplifie aussi le choix des canaux à privilégier pour chaque typologie de prospect.

Une fois les segments définis, la mise en place d’un lead scoring devient indispensable pour la génération de leads B2B. Ce système classe les contacts selon leur engagement et leur pertinence commerciale. Un directeur financier qui télécharge un guide a plus de valeur qu’un simple visiteur. Le scoring permet donc de prioriser les leads en fonction de leur potentiel de conversion. Les entreprises de services financiers peuvent ainsi concentrer leurs ressources sur les opportunités les plus prometteuses. Grâce à cette approche, le cycle de vente s’écourte et le coût d’acquisition diminue.

Créer du contenu à forte valeur ajoutée pour gagner la confiance

Dans un secteur dominé par la crédibilité et la rigueur, le contenu joue un rôle stratégique. Les services financiers requièrent une approche pédagogique pour démontrer l’expertise. Un article, un guide ou une étude de cas permettent de capter l’attention sans avoir recours à la sollicitation directe. Le prospect découvre une solution sans pression commerciale, ce qui renforce la relation.

Le contenu doit répondre à des préoccupations concrètes. Une entreprise cherchant à optimiser sa trésorerie ne réagira pas à un discours générique. Elle attend des éléments chiffrés, des cas concrets et des pistes d’action claires. En misant sur des formats riches comme les livres blancs ou les webinaires, les prestataires financiers peuvent s’imposer comme des interlocuteurs de confiance. Ce positionnement augmente naturellement le volume de leads qualifiés.

Ce type de stratégie repose aussi sur une logique de lead nurturing. Tous les prospects ne sont pas prêts à s’engager immédiatement. Certains auront besoin de plusieurs interactions avant de passer à l’action. En maintenant un lien via des contenus réguliers, l’entreprise garde son audience active. Les contacts progressent alors dans le tunnel de conversion, étape après étape. Cette relation continue améliore nettement les performances commerciales à long terme.

Exploiter les bons outils pour transformer les efforts en résultats

L’utilisation d’outils performants devient un levier décisif dans la génération de leads B2B. Les entreprises de services financiers doivent pouvoir piloter chaque interaction, suivre les comportements et automatiser certaines actions. Un outil comme HubSpot ou ActiveCampaign permet justement de gérer ces différentes dimensions avec précision.

L’automatisation permet d’envoyer des messages personnalisés sans intervention manuelle. Lorsqu’un prospect télécharge un document, le système déclenche une série d’emails adaptés à son profil. Cette réactivité améliore l’expérience utilisateur tout en renforçant l’image de professionnalisme. Les outils de scoring intégrés simplifient le tri entre prospects froids et contacts chauds. Les commerciaux gagnent ainsi du temps et augmentent leur efficacité.

Les CRM comme Salesforce assurent la coordination entre marketing et ventes. Chaque interaction est historisée, ce qui évite les doublons et permet de mieux contextualiser les relances. Les données collectées servent également à affiner les campagnes futures. Plus l’entreprise apprend des comportements de ses prospects, plus elle peut optimiser ses actions. En s’appuyant sur ces solutions, les sociétés financières disposent de toutes les clés pour transformer leurs efforts en opportunités concrètes.

Startups africaines : Le défi du financement

L’Afrique est en train de se révéler comme un continent de startups, avec des pépites innovantes qui émergent dans des secteurs aussi variés que la fintech, l’agriculture ou la santé. Des pays comme le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud se sont imposés comme des hubs technologiques, attirant des capitaux et des talents du monde entier. Cependant, si l’enthousiasme est palpable, les jeunes pousses africaines sont confrontées à un défi de taille : l’accès au financement.

Startups africaines : Un potentiel immense freiné par des obstacles

Malgré un dynamisme certain, les startups africaines peinent à trouver les capitaux nécessaires à leur développement. Plusieurs raisons expliquent cette situation :

  1. Un risque perçu comme élevé : Les banques traditionnelles sont souvent réticentes à prêter aux startups, constituant ces entreprises comme trop risquées.
  2. Un cadre réglementaire parfois contraignant : La législation, notamment fiscale, n’est pas toujours adaptée aux spécificités des startups, créant des obstacles à leur croissance.
  3. Des infrastructures limitées: Le manque d’infrastructures, en particulier en matière d’accès à internet, handicape le développement des entreprises numériques.

Des solutions émergentes pour financer l’innovation

Face à ces défis, des solutions émergentes pour faciliter l’accès au financement des startups africaines :

  • L’essor du capital-risque : De plus en plus de fonds d’investissement se tournent vers le continent africain, attirés par le potentiel de croissance des startups.
  • Le crowdfunding : Les plateformes de financement participatif offrent une alternative aux financements traditionnels, permettant aux startups de lever des fonds auprès d’un large public.
  • Les partenariats public-privé : Les gouvernements africains, conscients de l’importance des startups pour le développement économique, mettent en place des programmes de soutien et des fonds d’investissement.

Un avenir prometteur à condition de lever les obstacles

L’avenir des startups africaines est prometteur, mais il dépendra de la capacité à lever les obstacles qui freinent leur développement. Un écosystème de financement structuré, intégrant des mécanismes de garantie des prêts, des incitations fiscales et le renforcement des infrastructures, agirait comme un levier essentiel pour stimuler la croissance des entreprises. Ces mesures permettraient aux entreprises d’accéder plus facilement au financement nécessaire à leur expansion et à l’innovation. Ainsi, elles pourraient se développer plus rapidement et contribuer de manière significative à l’économie.

En conclusion, les startups africaines représentent un formidable potentiel de croissance et d’innovation pour le continent. Pour qu’elles puissent pleinement exprimer leur potentiel, il est nécessaire de mettre en place un environnement favorable à leur développement, en leur offrant un accès facilité au financement.