L’ONU invite les partenaires à ne pas abandonner le Mali

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali, El-Ghassim Wane a souligné la nécessité du soutien continu du Conseil de sécurité et de la communauté internationale à ce pays.Après l’annonce de la suspension des opérations militaires conjointes de la France avec les Forces armées maliennes, M. Wane a déclaré que le Mali est à un tournant critique. Il a appelé ainsi à ne pas laisser le pays sombrer dans « une nouvelle instabilité aux conséquences dramatiques pour la sous-région et au-delà ».

M. El-Ghassim Wane, qui intervenait par visioconférence depuis Bamako, devant un Conseil réuni en présentiel ce mardi matin, a invité les nouveaux dirigeants maliens à « s’élever au-dessus de la politique partisane et des intérêts personnels et de travailler ensemble pour faire face à la crise, dans l’intérêt de leur pays et de son avenir ».

« Une action immédiate est maintenant requise pour engager des réformes cruciales et jeter les bases d’un processus électoral crédible. Cela implique une approche inclusive, un leadership malien fort et un compromis politique. Et le soutien indéfectible des partenaires internationaux restera vital », a souligné M. El-Ghassim Wane, par ailleurs Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

« La priorité absolue doit être l’organisation de l’élection présidentielle, le 27 février 2022, à laquelle les autorités en charge de la transition ne pourront pas concourir », a insisté la France à l’instar d’un grand nombre de délégations, précisant que la suspension de sa coopération militaire s’est faite dans l’attente de clarifications après le nouveau coup d’État du 24 mai dernier.

M. Wane a fait savoir que le Président et le Premier ministre de la transition, le colonel Assimi Goïta et Choguel Maïga, ont assuré qu’ils respectent le calendrier électoral qui prévoit des élections d’ici à février, et qu’ils ne seront pas candidats. Ils ont également réitéré leur engagement à travailler avec les groupes armés membres du gouvernement et signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Un chantier jugé d’ailleurs crucial par la majorité des orateurs.

Le Mali a de son côté réclamé « une solidarité internationale plus agissante » pour que réussisse le processus de transition, se disant inquiet des mesures prises à la suite des derniers événements politiques. Appelant à la « compréhension » des partenaires, la délégation a ainsi sollicité la levée des sanctions frappant un pays « déjà fragilisé par plusieurs années de crise politique, sécuritaire, économique et sanitaire ».

Alors que le mandat de la Minusma expire à la fin de ce mois de juin, El-Ghassim Wane a décrit une situation sur le terrain marquée par la persistance de l’insécurité dans le nord et le centre du pays et la menace d’attentats terroristes affectant d’autres régions maliennes.

Dans ce contexte fragile, la France a proposé, pour le renouvellement du mandat de la mission onusienne, d’en conserver les deux priorités stratégiques, à savoir le soutien à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation et l’appui à la stabilisation du centre du pays.

Monusco : Assane Bèye nommé adjoint au chef de la police

Le général Assane Bèye apporte à ce poste une riche expérience en matière de Défense et de Maintien de la Paix, selon le communiqué de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) parvenu ce mardi à APA.
Le Sénégal est à nouveau à l’honneur au sein des missions de maintien de la Paix des Nations unies. Le Général Assane Bèye, jusqu’ici Directeur Général Adjoint du Renseignement Intérieur, vient d’être nommé Adjoint au Chef de la Composante Police de la Monusco.

Cette nomination vient couronner une riche carrière. Le Général Bèye a en effet été conseiller en Sécurité et en Stratégie du Délégué Général au Renseignement National (DRN), avant d’être nommé Directeur Général Adjoint du Renseignement Intérieur à la Direction générale du Renseignement Intérieur (DGRI) entre Novembre 2018 et Juin 2021.

Il a également bénéficié d’autres affectations importantes telles comme Chef d’Etat-Major du Cadre d’Intervention et de Coordination Interministériel des Operations de Lutte Antiterroriste (CICO), de juillet 2016 à mars 2017. En gendarmerie mobile, il a commandé le premier escadron blindé de la légion de gendarmerie d’intervention (1998-2001), avant de devenir le commandant de cette légion, chargé du maintien et du rétablissement de l’ordre (août 2015- juillet 2016) sur l’ensemble du territoire national.

En gendarmerie territoriale, il a commandé la compagnie de Ziguinchor (2001-2003), et la légion de gendarmerie ouest (région de Dakar). Il a été successivement officier chargé du Renseignement, des Operations et des Ressources Humaines au sein de l’état-major de la gendarmerie sénégalaise où il a été auparavant Chef de la division des renseignements et de la division du personnel (avril 2014-août 2015).

Il a, au titre des opérations extérieures, commandé l’escadron de la gendarmerie engagée en Guinée Bissau (1998-1999), dans le cadre de la Force expéditionnaire sénégalaise (FOREX), opération passée sous autorité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Diplômé en Droit et Sciences Criminelles (DUDSC) de l’Université Paris Sud (XI), et détenteur d’un certificat d’expert de la défense en Management, Commandement et Stratégie en France, il est également breveté du Collège Interarmées de Défense (Ecole de guerre) de Paris.

Parlement ivoirien: la vie chère et le déficit énergétique adoptés au menu des travaux

Les questions de la cherté de la vie et du déficit de l’électricité en Côte d’Ivoire ont été adoptées, mardi, par les députés ivoiriens au menu des travaux parlementaires pour la session ordinaire de l’année 2021.

Au cours d’une séance plénière, en présence du président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, les députés ont approuvé à la majorité les projets à l’ordre du jour concernant les travaux parlementaires de la session ordinaire 2021.

Sur 248 députés siégeant, 236 étaient présents. Le quorum de 125 députés étant atteint, la séance plénière a pu se ternir. Le projet d’ordre du jour soumis aux voix a été adopté par 235 voix et une voix contre.

Le projet d’ordre du jour comprend trois séances d’informations parlementaires. La première est relative à l’électricité, la deuxième a trait à la cherté de la vie et la troisième porte sur la stratégie du développement touristique dénommé « Sublime Côte d’Ivoire ».

Les travaux parlementaires s’étendront sur la période allant du 15 juin au 27 juillet 2021. Quant à la séance d’information sur l’électricité, elle est fixée au 17 juin en présence du ministre des Mines, du Pétrole et de l’énergie, tandis que celle sur « la vie chère » est prévue le 18 juin 2021.

A la suite des observations faites par des députés qui ont insisté sur le format de la séance parlementaire avec débat, M. Amadou Soumahoro a fait savoir qu’au regard de la contrainte du temps, une « entorse » a été fait à la séance d’information pour permettre des débats.

« On a convenu une entorse à la séance d’information parlementaire », a-t-il dit, soulignant que « le député initiateur des débats, après l’exposé du président de l’Assemblée nationale, va prendre la parole, c’est l’entorse, et après son exposé qui durera 15 min, le débat va suivre ». 

Cette entorse à la séance d’information parlementaire intervient « parce que les débats sont très encadrés à l’Assemblée nationale », a expliqué M. Amadou Soumahoro, tout en martelant « nous n’avons pas le temps », car pendant la saison de pluie le thème sur l’électricité serait caduque.

La Côte d’Ivoire est confrontée à un déficit d’électricité qui a entraîné un rationnement de l’électricité dans le pays, ce qui a créé une flambée de certains produits. Les autorités évoquent une situation due au manque d’eau dans les barrages hydroélectriques. 

Le projet d’ordre du jour comprend également un examen de projets de lois sur l’accord de partenariat économique entre la Côte d’Ivoire et le Royaume-Uni, ainsi que l’Irlande du Nord et la législation sur le régime fiscal et douanier de l’accord de développement du Projet de zones économiques industrielles à Abidjan, Ferkéssedougou (Nord) et San-Pedro (Sud-Ouest).

Côte d’Ivoire: les journaux partisans exhortés à se départir du « griotisme »

Les journaux partisans, généralement arrimés aux partis politiques, doivent se départir du « griotisme », qui constitue une faiblesse de positionnement, selon Dr Amidou Touré, spécialiste en analyse du discours médiatique.

« Il faut se départir du griotisme. Le journaliste doit éviter d’emboucher la trompette des manières de faire, des manières de dire du griot », a dit Dr Amidou Touré, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Dr Amidou Touré s’exprimait à l’occasion de la 12e session de la « Quinzaine du Numérique » autour du thème: « Notre Voie, Le Patriote et Le Nouveau Réveil: Forces et faiblesses des principaux journaux proches de partis politiques en Côte d’Ivoire ».

La Quinzaine du numérique est une tribune, organisée via le groupe WhatsApp Univers Numérique du Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière de la presse numérique ivoirienne.

« Les journaux partisans se contentent de faire du griotisme c’est-à-dire chanter uniquement les louanges de leur parti politique », constate Dr Amidou Touré,  qui conseille qu’ils doivent « résolument s’inscrire dans un journalisme d’information et non de communication ».

Pour lui, « si ces journaux participent à la vitalité de l’espace politico-médiatique, il n’en demeure pas moins que ce positionnement est une réelle faiblesse » qui peut se répercuter sur la rentabilité, parce qu’occultant une frange de la population. 

Toutefois, fait-il observer, que les journaux pro-partis politiques sont des journaux d’opinion qui défendent les thèses de partis politiques, à l’instar de Notre Voie (FPI), Le Patriote (RHDP) et Le Nouveau Réveil (PDCI), trois organes qui représentent les trois grandes forces politiques ivoiriennes.

Fortement arrimée au politique, la presse partisane en Côte d’Ivoire est à l’image du champ politique. Dans ce contexte, « une typologie de cette presse parle de presse bleue et presse verte », des journaux qui sont « les caisses de résonance des partis politiques dont ils défendent les thèses ».

« Ces journalistes sont-ils prêts à prendre leur indépendance ? Sont-ils capables de vivre sans l’argent que le politique injecte dans le titre ? J’en doute fort », lance Dr Touré pour qui « les journalistes sont à la fois captifs de leurs électeurs/lectorat ». 

Par conséquent, ces journaux ne se vendent plus bien, d’où « c’est au journaliste d’imposer au lecteur un contenu attrayant en tenant compte des règles éthique et déontologie du métier », soutient l’expert.

Sous le parti unique, en Côte d’Ivoire, la parole était compressée. Et, à cette époque l' »on ne parlait politique que dans l’espace privé : domicile, maquis transformés en forum politique ». Mais, avec le multipartisme (30 avril 1990) la presse privée va devenir le fer de lance de l’expression des opinions de l’opposition.

Les colonnes de cette presse vont permettre la diffusion des messages de l’opposition, rappelle le conférencier,  soulignant que c’est dans ce contexte de la libération de la parole publique que naissent les journaux  La Voie (Notre Voie), Le Patriote et Le Nouveau Réveil.

Cette période, qualifiée de printemps de la presse, a consacré une floraison de titres sur le marché. Ces journaux sont à la base de l’émergence des espaces de discussion appelés « Parlement, Agora et grins », où sont débattus les titres, la « titrologie ». 

Cependant, des journaux avaient le courage de la vérité; et « pour avoir osé des journalistes ont été emprisonnés: Hamed Bakayoko, Freedom Neruda, Abdourahmane Sangaré, Souleymane. T. Senn », a rappelé Dr Amidou Touré.

« Ces journalistes avaient la passion du métier, habités par le vent nouveau de la démocratie bien que les commodités n’y étaient pas », a-t-il commenté,  avant d’ajouter qu' »ils voulaient participer à la naissance de la société ivoirienne démocratique ou du moins au processus de démocratisation du pays ».

D’enseignant de lycée, Amidou Touré est  aujourd’hui Docteur et enseignant à l’Université Félix Houphouët-Boigny (publique), la plus grande du pays. Il fut professeur de lycée (Lettres Modernes) et ex-correspondant Régional de Fraternité Matin (le journal de service public)  à Gagnoa (Centre-Ouest ivoirien). 

Ses recherches doctorales ont porté sur le sujet suivant : Double dialogisme et manipulation dans la presse écrite ivoirienne lors de la campagne du second tour de l’élection présidentielle en 2010. Ses axes de recherche portent sur la problématique des enjeux du pouvoir entre champ politique et médiatique.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Sénégal : Macky Sall se maintient à la Une de la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent de la suite de la tournée économique du président Macky Sall à Matam, dans le nord.L’AS et Le Soleil mettent deux photos de Macky Sall à la Une. Le chef de l’Etat « porté dans en triomphe dans le Fouta » titre le premier, qui ajoute que le patron de l’Alliance pour la République (APR) a passé une journée rythmée entre inaugurations et lancements de travaux. Macky Sall ragaillardi par l’accueil populaire à Matam selon Le Soleil, lance aux populations du Fouta que « le contrat de confiance se poursuit ».

Macky Sall « gâte » Matam et se fait couvrir de cadeaux souligne L’Observateur. De nouvelles infrastructures dont l’hôpital d’Agnam ont été inaugurées.

Sud Quotidien voit dans cette tournée économique du président Sall, le rassemblement de l’opposition pour la défense de la démocratie et la mobilisation lancée dans les états-majors, une « campagne électorale avant l’heure » en vue des Locales du 23 janvier 2022.

Nous quittons la politique pour parler de cette série macabre dans les plages sénégalaises. Vox Populi parle « d’horreur en chiffres » avec le décès de 13 personnes par noyade, huit corps sans vie, cinq repêchés vivants à Malika, Gadaye, et Malibu entre dimanche et lundi. Dans la banlieue de Guédiawaye, ajoute le journal, 34 victimes par noyade dont 18 morts ont été enregistrées entre le 15 mars et le 14 juin.

Dans EnQuête, on découvre « les chiffres de la mort » et les nouvelles mesures du chef de l’Etat qui demande à son gouvernement et aux collectivités territoriales de prendre « les mesures idoines et urgentes » pour stopper l’hémorragie.

L’Observateur dévoile « les causes scientifiques des noyades constatées à Dakar » depuis quelques jours. Selon Riad Kawar d’Océanium, « 80% des cas de noyade sont dues au courant Upwelling, qui, en s’approchant des eaux peu profondes, vont générer des vagues consécutives sur les rivages ».

Dans sa livraison du jour, L’Observateur a alerté sur les cimetières dakarois au bord de la saturation. « Le silence bruyant des cimetières » titre le journal, qui prévient que Pikine, Thiawlène, Diokoul sont presque pleins.

En Sport, Stades et Record parlent du « choc de titans France-Allemagne » ce soir à L’Euro. Le Portugal dans la même poule tentera d’en profiter face à la Hongrie à 16h00. Hier, l’Espagne, deux fois vainqueur de l’épreuve (2008, 2012) est tombée dans le piège de la Suède (0-0).

Début de réponse de l’Etat ivoirien à la vulnérabilité de ses frontières

Kalamon, le plus gros village du département de Doropo (638 km d’Abidjan) dans le Nord-Est ivoirien et frontalier du Burkina Faso avec ses 2000 âmes, commence à oublier son sentiment d’abandon par l’Etat.

Le gouvernement ivoirien à travers la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) donne depuis quelques mois des réponses à la vulnérabilité de ses espaces frontaliers dans un contexte de persistance de la menace terroriste sur la Côte d’Ivoire. 

A la faveur de la 11e Journée africaine des frontières dont la Côte d’Ivoire était à sa deuxième célébration le jeudi 10 juin 2021, le secrétariat exécutif de cette Commission a réalisé plusieurs actions sanitaires, éducatives et infrastructurelles à Kalamon, village situé à 22 km de Doropo et à 3 km du Burkina Faso, nouvellement érigé en sous-préfecture, mais qui attend toujours l’affectation de son premier sous-préfet quand les conditions, notamment de logement seront réunies.

Kalamon aura son sous-préfet lors du prochain mouvement préfectoral prévu en août 2021 si les conditions de son logement sont réunies, a promis le préfet de la région du Bounkani, Joseph Droh Kpan, dans une allocution lors de la célébration officielle de cette Journée.

La Journée africaine des frontières qui est célébrée le 07 juin de chaque année par plusieurs pays africains, a été officiellement commémorée en Côte d’Ivoire le jeudi 10 juin 2021 à Kalamon autour du thème, «la Covid-19 face aux défis de la sécurité, de l’intégration et du développement frontalier dans l’espace CEDEAO», en présence du Coordonnateur régional de la GIZ/PFUA (Agence allemande de coopération internationale/Programme Frontière de l’Union Africaine), Gérôme Dakouo.

La CNFCI, un outil de sécurisation, de paix et de développement des espaces frontaliers

 Le gouvernement a décidé de faire des zones frontalières, des zones de paix et de développement avec la mise en place de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

« Le gouvernement a décidé de venir témoigner de sa solidarité aux populations de cette localité », a expliqué, le Secrétaire exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konaté lors d’une visite-terrain le mercredi 09 juin 2021 pour s’assurer de la bonne exécution des initiatives prises en faveur de Kalamon.

« A travers cette localité, c’est un message qui est adressé à l’ensemble de nos villages et campements qui se trouvent dans les localités frontalières, pour leur dire qu’avec la mise en place de la CNFCI, le gouvernement est décidé à prendre à bras le corps et à relever tous les défis sécuritaires et de développement dans tous les domaines sanitaires, éducatifs, infrastructurels et à trouver des solutions pour le bonheur de nos populations des zones frontalières »,  a ajouté M. Konaté, coiffé d’une casquette estampillée «CNFCI» .  

A Kalamon, les initiatives de la CNFCI ont porté sur la réhabilitation de certaines infrastructures, notamment d’une cantine scolaire et de pompes hydrauliques. Des consultations médicales, des remises de tables-bancs et de médicaments ainsi qu’une journée d’excellence pour récompenser les meilleurs élèves des quatre écoles primaires que compte la localité, figurent également sur la liste des actions réalisées.

Consultations médicales et engouement pour la vaccination contre la covid-19 

« Nous avons pris la pleine mesure des difficultés au niveau sanitaire. Nous avons décidé de faire du dépistage ophtalmologique, de la fistule obstétricale, de diabète et de l’hypertension artérielle », a égrainé Diakalidia Konaté, soulignant que «le paludisme est la première cause de mortalité à Kalamon », cette nouvelle sous-préfecture qui compte 20 villages et un campement.

En outre, la CNFCI a suscité une campagne de vaccination contre la Covid-19 parce que « la covid-19 passe par les frontières et la frontière terrestre de Kalamon est le témoignage que l’Etat est présent pour lutter contre cette pandémie à nos frontières terrestres », a encore expliqué M. Konaté « pour montrer aux populations que le gouvernement est désormais à leur côté pour relever tous les défis avec elle ».

Selon Richard Komet Adon, coordonnateur du programme élargi de vaccination (PEV) du district sanitaire de Doropo, l’engouement pour la vaccination contre la covid-19 est bel et bien réel à Kalamon. « Ici, nous avons de l’engouement pour la vaccination contre la covid-19 », se félicite M. Adon, assis à côté de son matériel sous une tente dressée pour l’occasion.

A l’en croire, cet engouement est dû au travail de sensibilisation qui a été fait sur le terrain. « Les habitants d’ici sont des voyageurs. Ils ont compris l’importance de la vaccination contre la Covid-19 », justifie-t-il, plaidant pour que les autorités fassent un effort pour que Doropo ait encore plus de doses de vaccin anti-covid.

« Aujourd’hui (mardi 09 juin 2021) par exemple nous avons fini 50 doses de vaccins en une demi-journée », poursuit Richard Komet Adon qui a « encore besoins de doses de vaccins pour couvrir la zone ».

El hadj Amoro Ouattara, le porte-parole attitré de Kalamon, saluant à son tour les premières initiatives de la CNFCI qui soulagent déjà les populations, a insisté sur l’équipement de la frontière.

« La première chose que nous voulons, c’est d’équiper notre frontière et la deuxième chose, c’est l’équipement  du centre de santé et la maternité en médicaments, matériel et en ressource humaine », dit-il, appelant de ses vœux l’affectation du premier sous-préfet de Kalamon.

 « Kalamon est le seul village de toute la sous-préfecture qui a un centre de santé. Ce qui fait que le centre est beaucoup sollicité et beaucoup fréquenté », renchérit Dr Jean Yves Kouamé N’guessan, directeur départemental de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de Doropo.

Il se félicite que cette journée de consultations foraines conduites par un médecin généraliste et un ophtalmologue a permis de déceler plusieurs pathologies. Il s’agit entre autres de l’hypertension artérielle et du diabète.

Le centre de santé de Kalamon est rural. Il est géré par un infirmier et une sage-femme. Le centre a été construit depuis les années 80 et a bénéficié d’une réhabilitation en 2020.

« Le Conseil régional compte construire deux autres centres pour décongestionner un peu le village de Kalamon » où il y a « quatre pathologies majeures à savoir le paludisme, les infestions respiratoires aiguës surtout chez les enfants. La diarrhée et l’anémie » a cité Dr N’guessan.

« Nous avons également pris l’initiative de réhabiliter la cantine scolaire et donner des tables-bancs et de récompenser les meilleurs élèves.  Ce sont des défis auxquels les populations frontalières sont confrontées », avoue le secrétaire exécutif de la CNFCI.

Pour lui, Kalamon est la démonstration que le gouvernement est désormais dans les zones frontalières avec les populations.

« Elles (les populations) doivent oublier le sentiment d’abandon qui trottine dans leur esprit. Le gouvernement est là à travers la CNF pour apporter des solutions à leurs problèmes», a promis Diakalidia Konaté pour qui « l’éducation de la jeune fille est un cheval de bataille du gouvernement et nous avons décidé de mettre cette problématique au cœur des problèmes à résoudre dans les zones frontalières ».

La sécurité dans les zones frontalières, l’un des défis importants à relever 

L’un des défis importants à relever dans les zones frontalières ivoiriennes est celui de la sécurité, surtout avec cette menace  terroriste concrétisée depuis 2020 par des attaques répétées contre les positions de l’armée ivoirienne à la frontière avec le Burkina Faso, faisant parfois plusieurs morts.

A ce propos, M. Konaté a rappelé que le terrorisme est une guerre asymétrique menée par des lâches. « Aujourd’hui les forces de défense et de sécurité (FDS) sont présentes partout dans le nord. L’Etat a déployé les forces partout. Des forces opérationnelles et des forces régulières sont partout à travers les zones frontalières », rassure-t-il, relevant que « ceux qui viennent attaquer sont des lâches » car « ils viennent attaquer et s’enfuient ».   

« Nous demandons à la population de s’impliquer dans la résolution de ces questions de sécurité parce que ces personnes, ces entrepreneurs de la violence sont des personnes qui pullulent souvent parmi nous », constate Diakalidia Konaté, invitant avec insistance les « populations à participer à la dénonciation de ces personnes pour leur propre bonheur et la sécurité parce que sans la sécurité, il sera difficile pour l’Etat de leur apporter le développement ».

Pour lui, il ne faut pas ouvrir la porte à ces entrepreneurs de la violence, des gens qui tiennent des discours de séduction aux populations pour les éloigner des problèmes de leur vécu quotidien qui sont des problèmes de santé, d’éducation… « Il faut que les populations comprennent que l’Etat est avec elles et que l’Etat sera toujours avec elles pour relever les défis de la sécurité », a conclu M. Konaté.

S’agissant de cette situation sécuritaire, la population de Kalamon est inquiète. « Nous ne nous sentons plus en sécurité. On a besoin de beaucoup d’éléments de sécurité », lance le porte-parole des populations, El hadj Amoro Ouattara qui dit être un polygame heureux avec sept enfants au compteur.

En matière d’infrastructure routière, la priorité de Kalamon se résume au bitumage de la voie Kalamon-Doropo (22 km) et  Kalamon-Varlé (30 km), selon El hadj Amoro Ouattara.

L’Etat s’est rappelé de  nous tardivement…

Le chef de Kalamon, Seydou Ouattara identifiant les difficultés d’accès au chef-lieu de département (Doropo) et au chef-lieu de région (Bouna) estime que l’Etat s’est rappelé de son village tardivement, mais se réjoui toutefois de ce rappel tardif, car comme le dit l’adage, «vaut mieux tard que jamais ».

« La voie Kalamon-Danoi en passant par Boko est dégradée. La voie Kalomon-Doropo en passant par Varalé est dégradée.  Il y a plus de 2000 âmes dans ce village. Nos femmes, nos mamans sont obligées de se lever très tôt le matin ou de rentrer très tard à la maison parce qu’il faut attendre la fontaine pour avoir de l’eau », regrette le chef du village qui appelle l’Etat à l’aide.

 « Il faut que l’Etat nous vienne en aide avec un château. Ca va alléger un peu la souffrance de la population » qui dispose déjà de cinq forages grâces à des opérateurs économiques, selon le chef Seydou Ouattara, paré dans une tenue traditionnelle.

« J’ai vu les opérateurs qui ont fait deux forages en plus des trois qui existaient, mais ca reste insuffisant », même si ça « nous soulage un peu », admet-il.

Au plan éducatif, il note que « des enfants de Kalamon vont au Burkina Faso tous les matins pour fréquenter les écoles Burkinabè. Pour 21 villages nous avons 4 écoles primaires, et à Kalamon nous avons 400 élèves ici à l’école. Imaginez un peu le nombre d’élèves par classe. Le reste va où ? Il n’y a pas de collège », se désole Seydou Ouattara, indiquant que « le premier collège est à Doropo, à 22 km».  

Selon ses estimations,  Kalamon étant le plus gros village du département, il lui faut au minimum huit écoles primaires, au moins trois dispensaires en plus de ce celui de Kalamon.

« L’appel que nous lançons à nos autorités, c’est de nous venir en aide. Aujourd’hui, nos malades vont se soigner au Burkina parce qu’il n’y a pas suffisamment de centres de santé ici. Pour les évacuations à Bouna, les gens préfèrent aller au Burkina parce que d’ici à Bouna fait près de 80 km, alors qu’à 35 km d’ici (au Burkina) vous avez un bloc opératoire qui est prêt pour recevoir des patients », explique le chef Seydou Ouattara, ajoutant que « tout le long de nos frontières il y a plus de trois collèges burkinabè ».

« Le parent qui doit envoyer son enfant à Doropo qui est à 22 km, préfère le premier collège burkinabè qui est à 5 km de nous, le deuxième est à 10 km d’ici. Il va le matin et peut rentrer le soir puisqu’il a un vélo. Voici nos difficultés », présente-t-il.

Côté sécuritaire, « nous sommes beaucoup inquiets » car, «la sécurité a été renforcée en personnel, mais en efficacité non», fait observer Seydou Ouattara, dénonçant « des agressions et des coupeurs de routes ».

« C’est une satisfaction pour moi que mon village soit choisi pour abriter la Journée africaine des frontières. C’est la toute première fois qu’on assiste à une fête de cette envergure ici », se félicite le chef de Kalamon, saluant le secrétaire exécutif de la CNFCI.

 A propos des consultations foraines, il estime que « ces dépistages ne feront que soulager nos parents ». « L’Etat s’est rappelé de nous tardivement. On attend encore beaucoup de choses. Surtout l’état de la route », a conclu le chef Seydou Ouattara, habillé dans une tenue traditionnelle.

Examen BEPC: reprise de l’épreuve de physiques en Côte d’Ivoire mercredi

L’épreuve de sciences physiques, à l’examen du BEPC session 2021, en Côte d’Ivoire, sera reprise le mercredi 16 juin 2021 de 15h45 à 17h45 (GMT, heure locale), car des parties du sujet n’ayant pas été renseignées pas dans le programme scolaire.

L’annonce concernant la reprise de cette épreuve de sciences physiques, a été faite lundi par la directrice des examens et concours (DECO), Mme Mariam Nimaga-Dosso, au journal télévisé de 20h de la RTI 1, la télévision publique. 

« Il y a des parties (de l’épreuve) qui n’avaient pas été renseignées dans le programme de l’année scolaire  pour (apparaître) dans les évaluations », a expliqué Mme Dosso, indiquant que le mercredi, de 15h45 à 17h45, aura lieu la reprise de l’épreuve de sciences physiques.

Pour régler cela, « Mme le ministre qui tient à la qualité nous a instruit (la DECO) de venir rassurer d’abord les candidats, leurs parents et la communauté éducative pour une reprise de cette épreuve de sciences physiques », a-t-elle rapporté. 

« Mardi, après-midi, nous avons déplacé les épreuves d’art plastique et de musique qui sont des matières facultatives de 16h à 18h, (mais) mercredi 16 juin, de 7h45 à 9h45, l’histoire-géographie aura lieu normalement », a-t-elle souligné. 

Mme Dosso a ajouté que, ce mercredi, de 10h à 12h, les candidats composeront dans l’épreuve Langue vivante 2 « Allemand » ou « Espagnol » et l’après-midi, ils reprendront avec l’EDHCI de 13h30 à 15h30 et ensuite « de 15h45 à 17h45, ce sera la reprise de l’épreuve de sciences physiques ».  

« Je voudrais encore rassurer les candidats pour dire que les évaluations sont de qualité et équitables », a-t-elle conclu au terme de ses propos sur l’incident constaté lors de la composition à l’épreuve de sciences physiques, lundi. Les résultats de l’examen du BEPC  (Brevet d’étude de premier cycle) sont attendus pour le 6 juillet 2021. 

Can 2021 : Sierra Leone / Bénin encore reportée pour des tests Covid

Le match comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la Can 2021 entre la Sierra Leone et le Bénin est finalement reprogrammé ce mardi.Alors que les contestations béninoises avaient été à l’origine du premier report en mars en raison de l’annonce de cinq tests positifs au Covid-19 chez les Écureuils par le pays-hôte, ce sont cette fois, ironie du sort, les contestations de la Sierra Leone qui sont à l’origine de ce nouveau report inattendu. Et les mêmes causes produisant les mêmes les effets, la rencontre a été finalement décalée au mardi 15 juin à 16h GMT.

D’après les premières informations en provenance de Conakry (Guinée) où le match a été délocalisé par la Caf, sept joueurs et deux encadreurs de la Sierra-Léonais ont été testés positifs avant le match selon l’officier Médical Covid-19 de la CAF.

Alors que tous les joueurs avaient été testés négatifs avant le match, la Sierra Leone a déclaré que ce résultat fourni par l’officier Covid de la Guinée n’était pas fiable.

Surpris par la tournure des événements et dénonçant une mascarade, la Sierra Leone a tout bonnement refusé de jouer cette rencontre cruciale.

Face à cet imbroglio, de nouveaux tests PCR ont été réalisés par la Caf sur les sept joueurs de la Leone stars par une autre équipe médicale et dans un autre laboratoire en début de soirée. Mais les résultats des tests ne seront disponibles que mardi matin.

Un nouveau report qui vient entacher encore cette fin des éliminatoires de la Can et qui oblige les férus du foot à patienter pour connaître la 24e nation qualifiée pour la grand-messe du football africain.

Examens scolaires en Côte d’Ivoire: 4 enseignants fraudeurs épinglés

Quatre enseignants fraudeurs aux épreuves orales du Brevet d’études de premier cycle (BEPC) ont été épinglés à Abidjan et à Danané, annonce le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Selon une note d’information du ministère transmise à APA, « ces cas de fraude, avec extorsion de fonds aux candidats, ont été constatés » dans les communes abidjanaises « de Marcory et d’Abobo » ainsi que « dans la ville de Danané », située dans l’extrême ouest du pays.

« Leurs auteurs ont été identifiés et subiront non seulement la rigueur de la loi mais s’exposeront à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’à la radiation », prévient le ministère dans cette note.

Le cas le plus retentissant est celui de la commune de Marcory, dans le sud d’Abidjan qui a été largement relayé sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’un fonctionnaire et enseignant de collège rattaché à la direction régionale de l’Education nationale et de l’alphabétisation d’Abidjan 2.

Ce dernier se serait rendu coupable d’extorsion de fonds suivi d’intimidation sur la personne des élèves candidats à l’épreuve orale d’anglais du BEPC session 2021.

Selon cette note, « ces cas de fraude recensés et la détermination de la ministre Mariatou Koné, doivent une fois de plus interpeller l’ensemble de communauté éducative à s’inscrire résolument  dans la dynamique de la transparence et de l’équité ».

« Je voudrais vous dire que déjà pour les épreuves orales, quelques enseignants ont été dénoncés. Ceux qui disaient, il faut donner tel montant pour obtenir telle note, bientôt vous allez les voir », a révélé la ministre, Mariatou Koné ce lundi après avoir visité à Adjamé et au Plateau quelques centres de composition des épreuves écrites du BEPC.

«La lutte contre la fraude et la tricherie est vraiment une réalité dans notre pays », a lancé la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Cette session 2021 du BEPC compte au total 509 609 candidats dont 25063 candidats pour le test d’orientation. Sur cet effectif national de 509 609 candidats, l’on dénombre 229 494 filles, soit 47,36% contre 255 052 garçons, soit 52,63%. Les résultats sont attendus pour le mardi 06 juillet prochain. 

Côte d’Ivoire : nomination d’Ally Coulibaly et François Amichia

Les ex-ministres ivoiriens Ally Coulibaly et François Albert Amichia ont été nommés, lundi, respectivement ministre-conseiller spécial auprès du président de la République et président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) de football.

L’information a été donnée par le ministre-secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé dans un communiqué rendant compte de ces deux nominations effectuées par le président de la République Alassane Ouattara.

Dans le gouvernement du feu premier Hamed Bakayoko, Ally Coulibaly occupait le poste de ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, quand le ministère de la Ville était occupé par François Albert Amichia.

Gambie: vaste opération de sécurisation du territoire

Les forces armées gambiennes ont lancé l’opération Restore Sanity pour tenter de lutter contre la vague de criminalité croissante dans le pays.Dans un communiqué publié lundi, la Garde nationale gambienne a déclaré que l’opération, lancée officiellement le vendredi 11 juin 2021, « vise à rétablir l’ordre et la sécurité en raison de la forte augmentation de la criminalité et des activités criminelles dans le pays ». 

Dans le cadre de l’opération Restore Sanity, des patrouilles intensifiées sillonnent le pays. L’armée a conseillé aux habitants de la Gambie de se tenir à l’écart des zones reculées et des autres lieux où sévit la criminalité. 

Cet exercice intervient un mois après que le président Adama Barrow a prévenu que les forces armées et de sécurité étaient mises en état d’alerte afin d’être déployées pour faire face à la vague croissante de criminalité. 

Depuis le début de l’année, la Gambie a connu une augmentation des cas de cambriolages, de vols à main armée et d’autres crimes violents, dont certains ont coûté la vie à des citoyens. Cette situation a suscité la méfiance de la population, qui exige une action rapide pour débarrasser le pays, en particulier les zones urbaines, des criminels qui utilisent les forêts comme refuges.

Retour Gbagbo: Ouattara met à disposition le pavillon présidentiel pour son accueil

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, met à disposition de Laurent Gbagbo le pavillon présidentiel de l’aéroport d’Abidjan pour son accueil à son retour en Côte d’Ivoire, a dit lundi Assoa Adou, lors d’une conférence de presse.

« Le président Alassane Ouattara a décidé de donner le pavillon présidentiel pour accueillir M. Laurent Gbagbo et a autorisé que nous installions dans la cour du pavillon des bâches pour accueillir les notalibilités », a dit M. Assoa Adou, secrétaire général d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), parti fondé par l’ex-président, remerciant M. Ouattara pour ce geste.  

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé le 31 mars 2021 la décision d’acquittement de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, dans l’Affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.

Après la délivrance de son passeport diplomatique et ordinaire, le 4 décembre 2020, M. Laurent Gbagbo a décidé de rentrer dans son pays. Annoncé pour mi-mars 2021, il a dû reporter son retour en raison des obsèques du Premier ministre défunt Hamed Bakayoko.  

Pour son accueil, « on nous a dit en catimini, ensuite on a dit pas de bruit », a fait savoir M. Assoa Adou, avant d’ajouter que « les discussions se poursuivent pour faire avancer l’ensemble des décisions du dossier ». 

« Aujourd’hui, je confirme solennellement que M. Laurent Gbagbo arrivera à Abidjan le jeudi 17 juin 2021 par vol régulier en provenance de Bruxelles à 15h45  (GMT, heure locale) à l’aéroport d’Abidjan », a précisé M. Assoa Adou.

Quand « M. Ouattara vous dit d’ouvrir le pavillon présidentiel,  c’est-à-dire vous tous, alignez vous sur ma position », a commenté M. Assoa Adou, avant de déclarer « pour moi, ça me suffit (…), alors qu’avant on a dit il ne faudrait pas que quelqu’un vienne ici ». 

Le « miraculé arrive en Côte d’Ivoire, il appartient aux Ivoiriens de l’accueillir dans la joie », a-t-il renchéri, indiquant que M. Gbagbo « ira s’incliner sur la tombe de sa mère », décédée pendant sa détention à la prison de Scheveningen. 

M. Assoa Adou a également relevé que le compte de M. Gbagbo « est encore bloqué », mais « le gouvernement a assuré que ce compte sera débloqué et qu’ à la fin de ce mois, il aura sa rente viagère ».

Can 2021 : le dernier ticket attribué ce lundi

Le final du groupe L des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations oppose, à Conakry (Guinée), la Sierra Leone au Bénin.Un match couperet ! Trois points séparent les deux sélections avant le coup d’envoi à 16 heures GMT. Avec sept points au compteur, les Ecureuils n’ont besoin que d’un nul pour se qualifier à la prochaine Can alors que les Leone Stars (4 points) sont obligés de l’emporter pour participer, 25 ans après, à la grand-messe du foot africain.

Initialement prévue le 30 mars dernier, cette rencontre comptant pour la 6e journée des qualifications avait été reportée pour une histoire de Covid. A Freetown, des joueurs majeurs de l’équipe nationale du Bénin, y compris les attaquants Steve Mounié et Jodel Dossou, ont été testés positifs au nouveau coronavirus.

Mais le Bénin a dénoncé une machination visant à affaiblir sa formation. Car les résultats des tests effectués à Cotonou étaient négatifs. Face à cette situation ubuesque, la Confédération africaine de football (Caf) a entériné le report du match.

De retour en France où ils évoluent en club, ces joueurs ont, une fois encore, été testés négatifs. Ce qui a davantage conforté la thèse du complot. Ne disposant pas de preuves, la Caf n’a pas sanctionné la Fédération sierra-léonaise de football (SLFA). Toutefois, l’instance faîtière du foot continental a décidé de délocaliser cette confrontation à Conakry, en Guinée.

Auparavant, la Fédération béninoise de Football (FBF) a saisi le Tribunal arbitral du sport (Tas) pour que les Ecureuils soient désignés vainqueurs sur tapis vert. Mais la juridiction basée à Lausanne (Suisse) a débouté la partie demanderesse.

Liste des 23 pays déjà qualifiés à la Can 2021 : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie et Nigeria.

Côte d’Ivoire: 500 000 candidats affrontent les épreuves écrites du BEPC

Plus de 500 000 candidats répartis dans 816 centres de composition sur l’ensemble du territoire national ivoirien affrontent depuis ce lundi, les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle.

Pour s’assurer du bon déroulement de cet examen scolaire, la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a visité à Abidjan des centres de composition au Lycée moderne d’Adjamé Harris et le centre de composition de l’école primaire publique (EPP) Emmanuel Dioulo dans la commune du Plateau, dédié aux candidats en situation de handicap.

« A partir d’aujourd’hui c’est l’examen écrit  du BEPC. Nous avons environ 510 000 candidats qui vont composer dans 816  centres dont ce centre (ndlr Emmanuel Dioulo du Plateau) qui est le centre pour les handicapés malentendants et  malvoyants » a déclaré la ministre Mariatou Koné.

Cette session 2021 du BEPC compte au total 509 609 candidats dont 25063 candidats pour le test d’orientation. Sur cet effectif national de 509 609 candidats, l’on dénombre 229 494 filles, soit 47,36% contre 255 052 garçons, soit 52,63%.

Le  président de la République Alassane Ouattara « est pour une école inclusive, faire en sorte que quel que soit sa situation, l’enfant puisse accéder à l’école », a-t-elle poursuivi, ajoutant que « l’examen se passe sur l’ensemble du territoire dans les mêmes conditions qu’on soit handicapé ou non ».

La ministre dit avoir prodigué quelques conseils aux candidats. «C’est toujours le même conseil, la lutte contre la fraude, la lutte contre la tricherie. Et je pense que les enfants ont tellement bien compris que ce sont eux qui nous accueillent  avec ce slogan qui est +une école de qualité, une école de mérite dans la transparence et dans l’équité+ » a souligné Mme Koné selon qui les enfants sont prêts à dénoncer des examinateurs et surveillants fraudeurs.

« Je voudrais vous dire que déjà pour les épreuves  orales, quelques enseignants ont été dénoncés. Ceux qui  disaient, il faut donner tel montant pour obtenir telle note, bientôt vous allez les voir », a révélé la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, insistant que « la lutte contre la fraude et la tricherie est vraiment une réalité dans notre pays ».

« C’est seulement dans la transparence et dans l’égalité des chances prônées par le président de la République que nos enfants qui seront des cadres de demain, des futurs ministres, des futurs directeurs généraux pourront travailler sereinement », a-t-elle conclu. Les résultats de cette session 2021 du BEPC  seront proclamés le  mardi 06 juillet prochain à 14h00.

Des enfants marocains en Côte d’Ivoire formés à la langue arabe

Quelques enfants marocains et maroco-ivoiriens, formés à la langue arabe, ont reçu dimanche à Abidjan des attestations décernées par l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI).

Au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, espace ayant accueilli la remise des attestations, ces enfants ont fait montre de leurs talents à travers des cantiques islamiques et des chants rythmés et enrôlés dans des chorégraphies.  

Cette promotion, « la première » du genre, porte le nom de l’ambassadeur du Royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani. Elle comprend notamment des jeunes enfants dont l’âge varie entre 5 et 18 ans.  

Selon le président de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire, Ouazzani Chahdi, l’objectif est de permettre à ces enfants d’apprendre la langue arabe en vue de « lire le coran et de faire la prière pour suivre la Sunna du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui) ».

Les cours, dira-t-il, ont été assurés par une maîtresse Marocaine, nantie de cette expérience depuis le Royaume chérifien, et sollicitée par l’ACMRCI aux fins d’administrer ces cours « bénévolement à ces jeunes pour qu’ils apprennent la langue » arabe. 

« Ca réussi et nous avons profité de cette occasion pour lancer un appel à notre souverain », le Roi Mohamed VI pour voir s’il peut donner des « instructions » afin d’avoir une salle de classe en attendant la construction d’une école selon le système ivoirien intégrant la langue arabe, a-t- il ajouté.    

 Le diplomate marocain, Abdelmalek Kettani, s’est réjoui de cette « belle cérémonie qui encore une fois souligne l’attachement de la communauté marocaine à ses valeurs, à sa religion et bien évidemment à sa culture ».

Il s’est en outre félicité de ce que « cette manifestation a permis aux jeunes enfants de la communauté marocaine et enfants mixtes maroco-ivoiriens de découvrir la langue arabe, la culture marocaine et les racines de leur pays ».

Citant le Roi Mohamed VI, il a mentionné que la vision du Souverain, est que tout Marocain qui vit dans un pays d’accueil, « reste imprégné » de sa culture, de sa langue et de sa religion afin de rester et de devenir un citoyen modèle avec « le drapeau marocain bien clair dans son esprit ».   

Outre les distinctions attribuées aux apprenants, l’organisation a remis une enveloppe à chacun des deux jeunes Ivoiriens, Diallo Bachir et Aminata Doumbia, qui ont représenté la Côte d’Ivoire à un concours international de citation du coran organisé par la Fondation Mohamed VI.

Bachir, lui, était 12e sur 33 pays ayant pris part à ce concours international, alors que Aminata Doumbia était classée 4e. Leur candidature étaient portée par la Fondation Mohamed VI section Côte d’Ivoire. 

 La formation des enfants marocains a duré deux ans pour certains et trois ans pour d’autres. Le président de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), a salué le résultat, qu’il a jugé « extraordinaire ». 

Sénégal : la tournée économique de Macky Sall à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, reviennent sur la tournée économique du président Macky Sall dans le nord du pays.Le quotidien national Le Soleil consacre sept pages à cette tournée dans le nord du pays. « Podor tout en gratitude » souligne le journal qui explique que 292 milliards seront encore investis pour le désenclavement du département.

Walf Quotidien évoque « une tournée tout (en) couleurs » pour le président Macky Sall. Le journal estime que le président de la République gravite autour des zones qui lui sont favorables, pour se « donner bonne conscience » et évite les « zones sensibles ».

Pour Vox Populi, « Podor réaffirme son attachement à Macky Sall » pendant que le mouvement de contestation « Fouta Tampi » a été noyé par les « marées humaines ».

L’AS martèle que « le nord déroule le tapis rouge à Macky Sall ». Le chef de l’Etat a eu droit à un accueil populaire à Saint-Louis, Dagana et Podor.

A Podor, « Macky Sall fuit une guerre Sy Sall » croit savoir Le Quotidien. Le journal explique que la bataille fait rage entre Racine Sy et Aïssata Tall Sall, les deux ténors de la localité. Le président de la République qui ne veut pas de querelles dans cette commune a demandé aux deux responsables de trouver un terrain d’entente.

Sud Quotidien parle de la suite de cette tournée économique du président à Matam ce lundi. Le journal évoque une « bataille de positionnement des responsables locaux » et des « mouvements de contestation » qui attendent le chef de l’Etat. La parution parle ainsi « d’un avis de tempête à Matam » pour le patron de l’Alliance pour la République (APR).

Vox Populi donne la parole au Professeur Pape Demba Sy professeur de droit public et membre de la mouvance présidentielle. Ce dernier souligne la nécessité « d’une rediscussion des modalités du parrainage pour la présidentielle à venir », avant d’expliquer qu’au Sénégal, « il y a un problème de la culture politique et démocratique ».

Sur un autre registre, L’Observateur alerte sur une « nouvelle drogue » appelée « protoxyde d’azote ou gaz hilarant » au Sénégal. Le journal explique que cette « drogue de loisirs » est très prisée par les jeunes. Présente sur le sol sénégalais depuis 2020, le ballon coûte 12.000 F cfa et les 10 petites bonbonnes à 40.000 F cfa.

Libération parle du scandale des salles de jeux qui cachait une vaste mafia. Le journal parle « d’un crime économique au cœur de la zone Fcfa ». En effet, note le journal, le ressortissant chinois Lin Xiwei exportait frauduleusement les pièces de 100 Fcfa vers la Chine. L’argent était fondu pour fabriquer d’autres matières comme des pièces de 500 F cfa  réinjectées dans le marché monétaire de la zone Fcfa. Selon toujours Libération, le même réseau est à l’origine de la pénurie de monnaie au Cameroun.

En Sport, Stades revient sur « l’énorme glissade de Matar Bâ », ministre des Sports, qui, en voulant répondre à Sadio Mané sur l’état de la pelouse du stade Lat Dior, s’est fendu d’une déclaration inélégante et peu convaincante.

Record pour sa part, se projette sur le choc mardi entre les Bleus et la Mannschaft à l’Euro. « Quelle Allemagne face à la France » s’interroge le journal. Le journal parle aussi de la victoire du Brésil face au Venezuela (3-0) en ouverture de la Copa America et parle du choc Argentine contre Chili ce soir à 21h00 Gmt.

L’armée ivoirienne lance un recrutement pour renforcer ses forces

L’Etat-Major général des armées de Côte d’Ivoire annonce un test de recrutement aux fins de renforcer les forces armées, selon un communiqué consulté par APA lundi.

Selon les conditions de candidature, il faut « être de nationalité ivoirienne ; être de bonne moralité ; savoir lire et écrire ; être âgé de 18 ans minimum au 1er janvier 2021 et de 23 ans maximum au 31 décembre 2021 ».

Le communiqué renseigne que « l’âge limite est prorogé à 25 ans pour les titulaires du BEPC, d’un Certificat d’Aptitude Professionnelle ou d’apprentissage ».

Le postulant doit « avoir une taille minimale de 1,65 m ; être physiquement et médicalement apte ; être célibataire sans enfant ».

Un chronogramme établi indique que du lundi 21 au vendredi 02 juillet 2021, il est prévu le dépôt de dossier de candidature et visite médicale préliminaire dans les sites indiqués.

Ces sites sont l’Etat-Major de la 1ère Région Militaire (Abidjan – Camp Gallieni), l’Etat-Major de la 2ème Région Militaire (Daloa), l’Etat-Major de la 3ème Région Militaire (Bouake).

Il y a également l’Etat-Major de la 4ème Région Militaire (Korhogo), le Poste de Commandement du Bataillon de Sécurisation du Sud-Ouest (BSSO/ San-Pedro), le Poste de Commandement du Bataillon de Sécurisation de l’Ouest (BSO/ Man).

 Les dossiers sont aussi recevables au poste de Commandement du Bataillon de Sécurisation du Nord-Ouest (Odienné) ainsi qu’au poste de commandement du Bataillon de Sécurisation de l’Est (BSE / Bondoukou).

« Le Chef d’Etat-Major Général des Armées précise que le processus de recrutement est totalement gratuit en toutes ses étapes », invitant « tous les candidats à s’abstenir de toute tentative de corruption ». 

Il les exhorte par ailleurs à « dénoncer tous ceux qui tenteraient de leur soutirer de l’argent », tout en assurant que « les candidats présentant les meilleurs profils (aptitude physique, morale, intellectuelle ou professionnelle) seront retenus » .

Le chef d’état-major général des Armées, le général de corps d’armée Lassina Doumbia avait annoncé le 31 mai dernier le  recrutement prochain de 3 000 jeunes Ivoiriens pour assurer un rajeunissement des effectifs.Il s’exprimait en marge d’un cérémonial militaire organisé à la base navale de Locodjro (Ouest d’Abidjan). Le général a rappelé que ce recrutement intervient après celui 1000 soldats en 2019.

Abidjan: 1 000 visiteurs attendus aux « rencontres annuelles de la mobilité » en juillet

Quelque 1.000 visiteurs sont attendus à la 1ere édition de Les rencontres annuelles de la mobilité (Les RAMes), une plateforme mettant en relation tous les acteurs du secteur des transports, de la route et des mobilités, du 8 au 10 juillet à Abidjan.

La première édition de « Les RAMes », selon M. Barthélemy Kouamé, directeur général de Acturoutes et Commissaire général de l’événement, réunira « 300 délégations, 50 intervenants, 20 exposants et 1.000 visiteurs à l’exposition et aux démos ». 

Cet événement offre aux participants des expositions sur les questions de mobilité, des conférences, des visites techniques et du tourisme. Il permettra de partager des expériences, des savoir-faire, de faire des démonstrations, des créations et des innovations. 

Prévu à la Maison des entreprises au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, il permettra également aux acteurs du secteur de découvrir les normes et les processus techniques de près; le tout dans une ambiance rythmée.

Le thème central est « Mobilité : les offres, les innovations et les perspectives ». La première journée est consacrée aux visites techniques, et les 9 et 10 juillet, se tiendront les assises et l’exposition. 

Le Rhdp remporte 3 sièges sur 6 aux législatives partielles ivoiriennes

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a remporté trois sièges sur six, soit la moitié des circonscriptions, à l’issue des élections législatives partielles ivoiriennes du 12 juin 2021.

Dans la Région du Bafing (Nord), notamment dans la circonscription électorale de Gbelo, Gouekan, Koonan, Ouaninou, Saboufougou et Santa communes et sous-préfectures, M. Mamadou Sanogo du Rhdp a gagné avec 7.085 voix, soit 53,63%, selon les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI). Le taux de participation ressort 69% dans cette circonscription électorale, selon la CEI. M. Mamadou Sanogo avat gagné dans cette circonscription avant que le Conseil Constitutionnel n’invalide les résultats. 

Mme Fofana Salimata du Rhdp a gagné avec 5.172 voix, soit 67,86% dans la circonscription de Mankono commune et sous-préfecture. Ici, la collège électoral a été convoqué à la suite du décès du député élu, Hassan Fofana. 

Bakayoko Zoumana, candidat du Rhdp à Séguéla, a été crédité de 3.852 voix, soit 90,11%. Concernant l’élection partielle de Séguéla commune, il s’agit d’une reprise des élections suite au décès du député élu, feu le Premier ministre Hamed Bakayoko.

Frère aîné de Hamed Bakayoko, iZoumana Bakayoko a été coopté par le parti au pouvoir pour briguer ce siège à la suite du décès de l’ex-Premier ministre. 

Le candidat Cyrille Hie Pawa, candidat EDS (opposition), proche de Laurent Gbagbo, a été déclaré vainqueur dans la circonscription de Dogbo et Grand-Béréby Communes et Sous-préfectures avec 3.642 voix, soit 40,92%.  

Cette circonscription de la Région de San-Pedro a enregistré un taux de participation de 39,60%. M. Pawa avait été déclaré vainqueur à l’issue du scrutin du 6 mars 2021 avant que le Conseil Constitutionnel n’invalide les résultats. 

Au niveau de la circonscription de Daboyo et Gueyo commune et sous-préfectures, le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Félix Blé Sailly, a gagné avec 3.924 voix, soit 57,73%. Le taux de participation est estimé à 41,47%.

A Attoutou, Jacqueville commune et sous-préfectures, Léon Logo Anket, candidat indépendant, a obtenu 4.338 voix, soit 45,63%, remportant le scrutin devant sept autres prétendants. Le taux de participation indique 39,22%.

Vingt-six candidats étaient en lice pour six sièges. A la suite de ces résultats provisoires de la Commission électorale indépendante, le Conseil constitutionnel se prononcera en dernier ressort sur ces résultats.

Côte d’Ivoire: le mot d’ordre de grève des gérants de stations-service suspendu

L’Organisation des gérants de stations-service de Côte d’Ivoire (OGSCI) a annoncé dimanche la suspension de son mot d’ordre de grève prévu du 14 au 16 juin 2020, à la suite d’un échange avec le ministre de tutelle.

« Suite au mot d’ordre de grève lancé par l’OGSCI le 31 mai 2021, le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a reçu en audience le bureau pour une séance de travail, le vendredi 11 juin 2021 », indique l’organisation dans un communiqué. 

Selon le communiqué signé par M. Fofana Kolodjo, président de l’organisation syndicale, « à la suite des échanges, l’OGSCI a décidé de la suspension de son mot d’ordre de grève  initialement prévu du lundi 14 au mercredi 16 juin 2021 ». 

« L’OGSCI invite par conséquent tous les gérants de station-service de Côte d’Ivoire à lever le mot d’ordre de grève et à maintenir les points de vente ouverts jusqu’à nouvel ordre », poursuit le communiqué. 

L’organisation qui « tient déjà à remercier » le ministre de tutelle qui a « décidé de prêter une oreille attentive à leur situation », note que « les discussions sont toujours en cours avec la tutelle en vue de trouver une issue favorable et définitive à leurs préoccupations ».         

Le mécontentement des gérants de stations-service de Côte d’Ivoire intervient dans un contexte où le pays fait face à un déficit énergétique qui a entraîné un rationnement de l’électricité sur tout le territoire national. 

Côte d’Ivoire: le moral armé, Prisca Trey, percluse des jambes, dépasse son handicap

L’Ivoirienne Prisca Marie-Costance Trey, percluse des jambes, un handicap qui la contraint à se déplacer en fauteuil roulant, estime qu' »être handicapé ne doit pas être un frein à la vie de chacun ».

En dépit de sa mobilité réduite, Prisca Trey, ne s’apitoie pas sur son sort. Pour elle, « l’handicap, ça se passe dans la tête » et ce « n’est pas normal », un état d’esprit qui l’amène à se surpasser face à ses défis.  

Présente à la 5e édition de la « Journée Handi Emploi », un salon pour l’emploi des personnes en situation d’handicap, tenue à Abidjan le 10 juin 2021 autour de la problématique des « handicaps invisibles », elle est venue scruter les opportunités.  

A Dabou, une ville à l’Ouest d’Abidjan, Prisca Trey est présidente des femmes handicapées de cette agglomération, où entre 200 et 300 personnes sont en situation d’handicap. 

Pour cette édition, Handi Emploi, a ouvert son champ aux handicaps invisibles, qui sont des handicaps non apparent chez des individu tels les drépanocytaires ou les personnes souffrant d’arthrose ou d’endométriose.

Les opportunités de ce salon, elle veut les partager avec ses confrères aux fins de décrocher un emploi. Grâce au recrutement dérogatoire des personnes en situation d’handicap, Prisca jouit d’un emploi, aujourd’hui.  

Après deux échecs au test d’entrée à la fonction publique ivoirienne, Prisca Trey réussit la troisième année, en 2019, au concours dérogatoire en faveur des personnes en situation handicap.

Adjointe administrative au tribunal de Dabou, Prisca Marie-Constance Trey (38 ans), titulaire d’un BEPC (Brevet d’étude du premier cycle), ambitionne de passer le BAC dans les années à venir afin d’évoluer dans le service judiciaire.

Son sport, c’est le badminton. Engagée dans cette discipline, elle fait partie aujourd’hui de l’équipe para-badminton de la Côte d’Ivoire. Athlète dans l’âme, Prisca Trey a remporté plusieurs courses organisées par cette organisation.

Promoteur de Handi Emploi, Mme Danièle Adahi, commissaire générale de la Journée Handi Emploi, s’est réjouie de ce que cette plateforme offre des voies aux personnes en situation d’handicap pour une insertion socio-professionnelle.   

Durant plusieurs heures, les entreprises ayant dressé des stands, ont échangé avec des personnes en situation de handicap dans l’optique d’une éventuelle insertion selon leurs compétences et savoir-faire.

Plus de 700 personnes ont visité le salon Handi Emploi qui a pour objectif principal de « sensibiliser et d’informer les entreprises ainsi que la population sur les procédures, l’utilité et l’enjeu même de l’insertion de ces personnes vulnérables dans les entreprises ». 

Le thème de campagne pour l’édition 2021 de la Journée Handi Emploi est « Les handicaps invisibles ».  Comme innovation, Libellule, le Cabinet de recrutement & Conseil en ressources humaines, promoteur de ce salon, a lancé une campagne digitale sur cette thématique.  

La réconciliation, « seul gage » pour relever la Côte d’Ivoire (Simone Gbagbo)

L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, soutient dans son livre intitulé « Ma sortie de prison, prémices d’une Côte d’Ivoire », que « la réconciliation reste le seul gage pour la relève » du pays.

Devant un parterre de personnalités, à Abidjan, Mme Simone Gbagbo a déclaré: « mon souhait le plus ardent, c’est que nous allions tous, résolument à cette nécessaire réconciliation, qui reste le seul gage de la relève de notre nation ».  

Sa « prière », dira-t-elle, « c’est que Dieu donne à chacun de nous la force de vaincre tous les obstacles, afin que nous puissions nous remettre véritablement ensemble, dans une Côte d’Ivoire de fraternité et de prospérité ».  

Avant la dédicace de cet ouvrage témoignage, elle a fait observer que lorsqu’on vit ensemble, il est aussi bienséant de « partager ce que nous avons, puisque nous partageons ce qui nous arrive, de bien ou de mal, parfois sans le vouloir ».  

« Ce livre se présente comme la fixation des moments de partage que j’ai eus avec de nombreuses personnes de notre vie ensemble, les tout premiers jours de ma sortie de prison. Des moments exaltants ! Si exaltants qu’il fallait en donner témoignage ! », rapporte-elle. 

L’ex-Première dame a dit « penser qu’un livre serait le meilleur support pour porter ce témoignage », car « en même temps qu’il fixe ces moments exaltants, exprime et pérennise ma reconnaissance, envers toutes ces personnes, toutes ces populations qui ont déferlé vers moi, avec de nombreux cadeaux, et surtout avec leurs bénédictions ». 

Dans l’avant-propos du livre, elle a insinué qu’ elle sentait que cette ferveur populaire, à sa sortie de prison, « n’était que le frémissement d’une joie encore plus intense, espérée par les populations, qui voyaient dans ma libération le déclic d’une libération que nous attendions tous : la libération de Gbagbo Laurent ! ».  

 « Aujourd’hui où cette libération est obtenue, il faut saluer l’attachement et la fidélité de ce peuple à son élu et lui dire, toujours et toujours, merci ! », a-t-elle lancé, exhortant les Ivoiriens à continuer de prier pour « le retour chez lui de M. Gbagbo ».

« Ce livre, au-delà de tout, est d’abord un témoignage de ma reconnaissance à Dieu ! Ce Dieu qui n’a cessé de nous manifester sa fidélité à tous les moments de notre vie », a-t-elle lancé.  

« Lorsque je dis nous, je veux certes parler de moi et des miens, nous qui nous sommes trouvés dans l’œil du cyclone, mais je parle également de nous tous, qui avons bénéficié de l’amour sans limite et de la fidélité inébranlable de Dieu », a-t-elle poursuivi. 

Dans ce livre, elle a exprimé dans les lignes la gloire au Tout-Puissant, tout en invitant les siens à penser à ceux qui ne sont plus parmi le peuple, mais également à ceux qui ont tout perdu.

Au terme de la crise postelectorale ivoirienne de 2010-2011, Mme Simone Gbagbo et son époux ont été arrêtés avec des membres de leur famille. Elle a été ensuite mise en détention avant d’être libérée à la suite d’une amnistie.

Terrorisme: un engin explosif fait 3 morts dans le nord ivoirien

Un engin explosif improvisé (EEI) a explosé, samedi soir, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire faisant trois morts et trois blessés dans les rangs de l’armée ivoirienne.

Selon des sources sécuritaires, l’engin a explosé sur l’axe Téhini-Zépo-Togolokaye après le passage d’un véhicule militaire transportant des militaires et gendarmes de retour d’une patrouilles aux environs de 19h30 Gmt et heure locale.

Parmi les trois morts se trouvent deux militaires et un gendarme, quand les trois blessés sont constitués d’un militaire et de deux gendarmes, précisent les mêmes sources, dressant le bilan provisoire de cette explosion.

Les positions des forces armées ivoiriennes font l’objet ces dernières années d’attaques attribuées à de présumés terroristes.

Un soldat ivoirien a été tué, le lundi 07 juin 2021 dans la nuit, dans une attaque menée par des individus armés dans la localité de Tougbo, située dans le département de Téhini et frontalière du Burkina Faso, selon le chef d’état-major général des armées, Lassina Doumbia.

Deux postes douaniers situés dans le village Kamonokaha, à environ 10 km de Sikolo sur l’axe Nassian-Ferkéssédougou et dans le village Korowita, situé à 25 km de Kong sur l’axe Dabakala ont été l’objet d’attaques le mercredi 19 mai 2021.

Deux attaques ont été perpétrées fin mars 2021 contre des positions de l’armée ivoirienne à Kafolo (Kong) et à Téhini (Bouna), près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant au moins quatre morts.

Une première attaque de la position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême nord du pays avait fait en juin 2020 une dizaine de morts chez les Forces armées de Côte d’Ivoire.

Football : les Eléphants et les Blaks Stars se neutralisent en match amical

Les Eléphants de Côte d’Ivoire et leurs homologues des Blaks Stars du Ghana se sont neutralisés (0-0), samedi soir, en match amical international disputé à Cape Coast.

Victorieux des Etalons du Burkina Faso (2-1) le samedi 05 juin dernier au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé dans un match amical international similaire, les poulains du coach Patrice Beaumelle n’ont pu réussir l’exploit ce soir au Ghana.

Ces matchs amicaux s’inscrivent dans le cadre des préparatifs des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2022) au Cameroun et de la Coupe du monde de 2022 prévue au Qatar.

Ousmane Diakité investi guide de la communauté musulmane ivoirienne

L’Imam Ousmane Diakité a été investi officiellement samedi, à Abidjan, en qualité de président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim).

« Je jure devant Allah et la 2e Conférence extraordinaire du Cosim tenue ce jour d’exécuter ma mission avec dévotion, abnégation, courage et responsabilité », a déclaré l’Imam Ousmane Diakité. 

Le Cheick Aïma Ousmane Diakité qui succède à Mamadou Traoré, décédé le 13 avril 2021, s’est engagé à « agir en toute circonstance » en se « conformant aux prescriptions du coran et de la Sunna du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui ».  

« J’exécuterais fidèlement et consciencieusement les décisions prises par le Cosim », a-t-il ajouté, invitant ses collaborateurs à l’aider à accomplir avec déférence sa mission. 

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, a au nom du chef de l’Etat, représenté par le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Tené Birahima Ouattara, félicité le Cheick Aïma Ousmane Diakité.

Il a ensuite traduit les vœux de succès du chef de l’Etat à sa mission, tout en insinuant que son investiture intervient dans un contexte marqué par des attaques répétées de groupes terroristes contre les forces armées ivoiriennes.

« Ces terroristes disent agir pour une certaine idéologie soit disant islamique, mais nous savons tous qu’il n’existe aucun fondement coranique d’idéologie de haine et de mort », a-t-il soutenu.  

L’ignorance de certains jeunes donne un terreau fertile aux actes terroristes, et « le chef de l’Etat veut compter sur vous pour que tous les imams et les prédicateurs participent activement à l’éducation et à la sensibilisation pour un islam de paix en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi. 

L’Imam Ousmane Diakité, précédemment secrétaire exécutif du Cosim, a été désigné en avril président de l’organisation et guide de la communauté musulmane nationale, à l’issue d’une réunion du Collège de transition, composé de sept éminentes personnalités du Cosim.

Né le 1er janvier 1956, l’Imam Ousmane Diakité est diplômé d’une maîtrise en droit public option administration intérieure obtenue de 1979 à 1983 à l’Université Mohamed V de Rabat au Maroc, à la faculté de droit et sciences politiques.

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné en 2007 Secrétaire exécutif du Bureau National du Conseil Supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), avant d’être porté à la tète de l’organisation. 

Le hadj 2021 réservé strictement aux saoudiens et aux résidents du Royaume

Le pèlerinage à la Mecque (hadj) 2021 correspondant à l’an 1442 de l’hégire) est réservé strictement aux citoyens saoudiens et aux résidents à l’intérieur du Royaume de l’Arabie Saoudite avec un total de 60 000 pèlerins.

Selon une décision du ministère saoudien du hadj et de la oumra rapportée samedi par l’ambassade du Royaume de l’Arabie Saoudite près de la République de Côte d’Ivoire, « cette restriction est due à l’évolution continue de la pandémie à Coronavirus (…) ».

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, font la part belle au duel entre pouvoir et opposition.EnQuête informe que les opposants regroupés au sein du Mouvement de défense de la démocratie (M2D) ont «  renoué, hier vendredi, avec les rassemblements ». À la Place de la nation (Colonane, Dakar), cette plateforme a notamment réclamé, dans ce journal, « la libération de (certains) détenus après les émeutes de mars dernier » mais également celle de « tous les prisonniers politiques ».

Cité par Libération, Ousmane Sonko, l’actuel chef de file de l’opposition dont l’accusation de viol sous la menace d’une arme a plongé plusieurs villes du pays dans la violence, a sifflé la fin de l’état de grâce accordé au président Macky Sall : « Nous avions donné notre parole aux régulateurs sociaux. Mais nous sommes au regret de constater que de l’autre côté, ce n’est pas le cas ».

Fidèle à ses principes, l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines ajoute, dans Vox Populi, que l’opposition veut « la paix et la stabilité » mais compte continuer son combat pour défendre « les intérêts » de la nation.

Dans son discours rapporté par Les Échos, Cheikh Tidiane Dièye, le Coordonnateur du M2D, soutient que « le peuple n’est plus dans la résistance mais (plutôt) à l’offensive ».

S’intéressant à la mobilisation de la population lors de ce rassemblement, Le Quotidien note que c’est un « test manqué ». Dans les colonnes de ce journal, Ousmane Sonko estime, quant à lui, que leur capacité de mobilisation reste intacte, non sans préciser que ce rassemblement n’a pas été suffisamment « préparé » sinon « il y aurait eu (plus de) monde ».

Pour sa part, L’Observateur se fait l’écho de la déclaration du virulent opposant, Barthélémy Diaz : « Si vous ne vous mobilisez pas, (Ousmane) Sonko sera arrêté avant la fin du mois de septembre ». Outre la politique, l’activiste Guy Marius Sagna a souligné, dans Le Soleil, que « la lutte doit (aussi) concerner le coût de la vie, le foncier, les ressources naturelles, etc ».

Poursuivant, le quotidien national indique que « le M2D a (plaidé) pour une union de l’opposition en vue des élections locales prévues le 23 janvier 2022 ».

En foot, Stades se demande si « Nampalys (Mendy est) la pièce qui manquait au puzzle » du sélectionneur Aliou Cissé. Ce quotidien d’informations sportives note, en tout cas, que le sociétaire de Leicester City (Angleterre) est « indiscutable dans l’entrejeu » de l’équipe nationale.

De son côté, Record fait un focus sur Sadio Mané qui a transformé deux penalties en autant de tentatives lors des derniers matchs des Lions. Dans un entretien avec ce journal, Cheikh Guèye, le coach du Jaraaf de Dakar fait savoir que « c’est une question de mental. (Sadio Mané) a réussi ses derniers essais ; ce qui dissipe les doutes et lui donne de la confiance pour continuer dans cette épreuve ».

Côte d’Ivoire: démarrage de l’implémentation de la vision stratégique 2030

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé vendredi le processus d’implémentation de la Stratégie Côte d’Ivoire 2030 et du Programme Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette vision stratégique, l’Etat de Côte d’Ivoire a fait appel à des experts en matière de développement de la Malaisie et de la Thaïlande, qui avaient engagé les réflexions avec le gouvernement ivoirien. 

Le gouvernement de Côte d’Ivoire a mandaté le Cabinet d’Experts Afriq Nexus pour mener des études approfondies de certains secteurs stratégiques clés qui sont notamment l’aquaculture, le palmier à huile, l’hévéa, l’horticulture.

« Il m’a semblé opportun que l’équipe qui avait travaillé dans cette réflexion au niveau de la Malaisie et de la Thaïlande viennent sur place en contact du terrain en Côte d’Ivoire ». Ces deux pays qui étaient derrière la Côte d’Ivoire dans les années 70 connaissent aujourd’hui un développement fulgurant. 

Les ressources concernées comprennent également les filières mangue, ananas et légumes, l’économie numérique et les « Delivery Units ». Pour ce faire, plusieurs départements ministériels ont pris part aux travaux de lancement du Projet. 

Ces travaux ont débuté le 31 mai et prendront fin le 30 juin 2021, avec une première phase de deux semaines sur le terrain en Côte d’Ivoire. Ils ont permis d’élaborer les plans de transformation opérationnelle en vue d’aboutir à des résultats tangibles et significatifs.

Après cette première restitution, la mission se poursuivra de façon virtuelle avec des échanges continus entre les deux parties. Et ce, jusqu’à la finalisation du rapport de mission comprenant notamment les principaux plans de transformations sectoriels opérationnalisables immédiatement, avec l’indication des premiers résultats tangibles.

Education numérique: une salle multimédia inaugurée au Lycée classique d’Abidjan

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a inauguré vendredi une salle multimédia au Lycée classique d’Abidjan, un établissement secondaire d’excellence, dans le cadre du Projet d’éducation numérique.

« Le président de la République, Alassane Ouattara, tient à ce que chaque enfant Ivoirien bénéficie d’une éducation numérique quel que soit le lieu du territoire où il se trouve, de façon inclusive et de façon équitable », a déclaré Mme Mariatou Koné.

Elle a fait observer que le « grand saut dans le numérique » au niveau de l’école ivoirienne a été provoqué par la pandémie de Covid-19 qui exige le respect des mesures barrières. Le projet éducation numérique devrait permettre de connecter les établissements secondaires du pays.  

Dans cette dynamique de numérisation de l’école ivoirienne, dira-t-elle, le ministère a fait un partenariat avec Huawei, le géant chinois des télécommunications, sous l’appui technique du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd).

« Le numérique est aujourd’hui inscrit au coeur des priorités de notre ministère. Il permet de dispenser des cours qui peuvent être suivis à distance sur l’ensemble du territoire de façon équitable et de façon inclusive », a-t-elle souligné.

De ce fait, via la vidéoconférence, les établissements pourront partager des expériences scientifiques avec certains acteurs qui ne possèdent pas de laboratoire, a-t-elle fait remarquer, dans un discours.

Le président de Huawei Afrique de l’Ouest, Étienne Liu, a traduit la volonté de son groupe à « accompagner le peuple ivoirien, en particulier sa jeunesse,  terreau des futurs leaders de ce pays » avec pour motivation de doter la Côte d’Ivoire d’un Intranet éducatif.

Ce projet vise en outre à booster la transformation digitale par l’apprentissage et la gestion par le numérique. La phase 1 a déjà couvert 10 villes du pays: Abidjan,  Dabou, Grand-Bassam, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, San-Pedro, Odienné, Daloa et Boundiali. 

Selon M. Étienne Liu, il a été déployé à travers le pays, notamment dans plus de 74 établissements, des systèmes vidéo protection, de Wifi, de salle multimédia, de plateformes e-learning et de « VDI (écran permettant de partager des ressources du data center) ».  

« Les plateformes de communication unifiée sont déployées dans 133 directions, écoles et des institutions administratives « , a-t-il poursuivi, se félicitant de ce que la « Côte d’Ivoire a une jeunesse qui a beaucoup d’idées » et d’énormes potentialités dans le domaine de la technologie.

M. Koné Zié, représentant du directeur général du Bnetd, a noté que ce projet d’éducation numérique consiste à mettre en place un système d’enseignement à distance via des salles multimédia dans différents établissements pour que les cours soient dispensés et suivis dans d’autres localités.

La phase 1 concerne 133 sites dont 64 établissements secondaires, 22 directions rattachées au ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation,  21 IPE (Inspections pédagogiques d’enseignement) et 10 CAFOP, le Cabinet ministériel et un data center, a précisé M. Zié. 

Lancement à Abidjan du mouvement numérique « Jeunesse africaine au pouvoir »

La Jeunesse africaine au pouvoir (JAP), un mouvement citoyen et numérique, a lancé vendredi officiellement ses activités à Abidjan, en vue de repositionner les jeunes du continent au coeur du processus décisionnel.

Selon son président, M’Bahia N’Guessan, « La Jeunesse africaine au pouvoir a pour objectif de repositionner les jeunes africains au coeur du processus décisionnel » afin que les jeunes soient pris en compte dans les choix stratégiques des chefs d’Etat et des gouvernements.

La JAP  est « un mouvement citoyen et numérique qui se veut une plateforme d’expression pour fédérer les jeunes en vue d’éveiller les consciences et faire la promotion de entrepreneuriat, de l’excellence et ramener la jeunesse africaine aux valeurs traditionnelles africaines », a-t-il dit.  

Cette « plateforme numérique » est un espace stratégique dans le sens où, à la base il va permettre la « collecte de données » relatives aux besoins des jeunes, entre autres, la question du chômage, de l’emploi et des situations d’injustice auxquelles ils sont confrontés, a précisé M. M’Bahia.  

« Nous voyons très grand pour la jeunesse africaine et c’est malheureusement à tort que beaucoup de nos politiques prennent le fâcheux parti de toujours décider à la place de cette jeunesse », a-t-il déclaré devant plusieurs jeunes, dans un hôtel de la place. 

« Imaginons ensemble une jeunesse africaine suffisamment formée et responsabilisée, qui arrive à contribuer effectivement et efficacement au renouveau de notre chère Afrique, une jeunesse capable de créer de la richesse et vivre pleinement le rêve de prospérité », a-t-il lancé. 

 Il prône notamment « une jeunesse capable de prendre en main son propre destin et de définir par elle-même ce dont doit être l’Afrique de demain et non être confinée dans un rôle de simple auditeur ou spectateur de politiques purement intuitives et subjectives ».

Pour lui, les jeunes qui comprennent et vivent les réalités qui sont les siennes, doivent être associés à toute la chaîne du processus décisionnel de leurs dirigeants afin de prendre en compte leurs profondes aspirations. 

« Une Afrique nouvelle, émergente et totalement intégrée est possible, mais celle-ci ne peut se réaliser pleinement que si sa population majoritairement jeune qui constitue un réel avantage démographique est formée », a-t-il soutenu. 

M. M’Bahia a fait observer qu' »un leadership fort et responsable, et une intégration africaine réussie doit être fondée sur la participation, l’investissement et la prise en compte des énormes potentiels qu’ est la population africaine dont les jeunes sont un pilier essentiel ».

Le potentiel de la jeunesse africaine, estimera-t-il, reste « inexploitée ». Le mouvement JAP vient pour développer le génie des jeunes et porter leurs besoins au firmament des décisions des dirigeants politiques sur le continent.