Côte d’Ivoire: harmonisation des filières de la formation professionnelle

Quelque 12 filières et 93 spécialités retenues comme les plus pertinentes de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, ont été harmonisées et actualisées au terme d’un atelier dont les résultats ont été restitués jeudi à Abidjan.

Chacune de ces 12 filières et 93 spécialités retenues, ont fait  l’objet d’une dénomination consensuelle.

A cette occasion, Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’Etat en charge de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a  rappelé que le gouvernement ivoirien entend faire de la formation professionnelle un axe majeur de son action,  « afin de répondre efficacement  aux besoins de main d’œuvre de notre  économie ».

Pour sa part, Noël Kossonou, le directeur des filières, de l’innovation et de la qualité (DFIQ), s’est réjoui de la tenue de cet atelier, soulignant l’importance des filières et des spécialités au regard de leur incidence sur l’efficacité du dispositif de formation.

Quant à N’Dri Koffi, le président du Conseil national des branches professionnelles, il a appelé les acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire à multiplier les concertations  «pour une meilleure adéquation formation-Emploi  ».

Après cet atelier qui a permis aux acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de s’accorder sur le répertoire, les dénominations des filières et spécialités actuelles, la prochaine étape consistera  à adapter et harmoniser les curricula et les programmes de formation.

Sénégal : décès du juge Samba Sall

Le Doyen des juges d’instruction (DJI) du premier cabinet du tribunal de Dakar, Samba Sall, est décédé ce jeudi à Dakar.Il a rendu l’âme à l’hôpital Principal de Dakar des suites d’une longue maladie, rapporte la presse locale.

Il avait hérité de plusieurs dossiers dont les affaires Khalifa Sall, ex-maire de Dakar et de l’opposant Ousmane Sonko, récemment accusé de viols par une employée d’un salon de massage dakarois, Adji Sarr.

Sénégal : décès du juge Samba Sall

Le Doyen des juges d’instruction (DJI) du premier cabinet du tribunal de Dakar, Samba Sall, est décédé ce jeudi à Dakar.Il a rendu l’âme à l’hôpital Principal de Dakar des suites d’une longue maladie, rapporte la presse locale.

Il avait hérité de plusieurs dossiers dont les affaires Khalifa Sall, ex-maire de Dakar et de l’opposant Ousmane Sonko, récemment accusé de viols par une employée d’un salon de massage dakarois, Adji Sarr.

Côte d’Ivoire: le Collectif des syndicats des collectivités territoriales suspend sa grève

Le Collectif des syndicats des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire a suspendu jeudi son mot d’ordre de grève de trois jours entamée la veille, appelant à la reprise du travail vendredi, à l’issue d’une Assemblée générale à Abidjan.

Réunis à la Bourse du travail d’Abidjan, les membres du Collectif des syndicats des collectivités territoriales ont décidé de reprendre le travail le vendredi 9 avril 2021 à partir de 7h. Et ce, à la suite d’une acclamation.

« On appelle nos camarades à reprendre le service », a dit le président du Collectif des syndicats des collectivités territoriales, Albert Vouandé Gue, par ailleurs secrétaire général du Syndicat national du personnel des collectivités territoriales.

Cette suspension du mot d’ordre de grève intervient après la suspension, par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, de l’application des dispositions d’une circulaire prise le 18 février 2021, qui suspendait le paiement des indemnités de départ à la retraite des agents des collectivités territoriales. 

M. Vagondo explique que cette note ministérielle a lieu « dans le cadre de l’examen des conditions de départ à la retraite des agents localement recrutés des collectivités territoriales et entités décentralisées particulières et dans l’attente de nouvelles mesures visant à une meilleure prise en compte de la spécificité liée à cette catégorie de personnel ».

Concernant la revalorisation de la prime de transport, le président du Collectif des syndicats des collectivités territoriales Albert Gue a relevé que les responsables syndicaux allaient faire un travail avec les services techniques du ministère pour ressortir des montants selon les régions.

Sur la prise des arrêtés d’application du décret du 18 février 2015, portant organisation de la police municipale et la création de la direction centrale de ladite police, M. Gue a indiqué qu’ à l’issue d’une rencontre avec le ministre la veille, connaissant le dossier, s’en chargera.

« Il a précisé que les tenues des policiers municipaux varient d’une commune à une autre et qu’ il va mettre fin à cela afin qu’en voyant un policier municipal, on sache que c’est un policier municipal », a-t-il révélé.  

Quant au point sur la mise en place effective du statut de la fonction publique territoriale, « le ministre nous a dit qu’il nous donne trois mois, le temps de comprendre le dossier parce que ça ne dépend pas de lui seul », a rapporté M. Albert Gue.

Pour le paiement effectif des arriérés de salaires de la Zone ex-CNO (Centre, Nord, Ouest), un protocole avait été arrêté sur un « morcellement, on devrait payer par tranche, mais il va préparer un décret qui sera pris pour qu’on commence à donner par tranche » ces indemnités, a-t-il poursuivi.

Saluant la « prédisposition » du ministre qui a signé la circulaire sur la suspension de l’application du 18 février 2021 lors de leur rencontre, mercredi, M. Albert Gue, s’est félicité de cet acte joint à la parole, avant d’ajouter « ce courrier, pour nous, c’est la plus grande victoire ».

« Nous suspendons le mot d’ordre de grève jusqu’à ce que nous épuisons tous les point de revendication avec le ministre de l’Intérieur et de la sécurité », a déclaré M. Karim Sanou,  secrétaire général national, membre du Collectif des syndicats des collectivités territoriales. 

Côte d’Ivoire: le Collectif des syndicats des collectivités territoriales suspend sa grève

Le Collectif des syndicats des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire a suspendu jeudi son mot d’ordre de grève de trois jours entamée la veille, appelant à la reprise du travail vendredi, à l’issue d’une Assemblée générale à Abidjan.

Réunis à la Bourse du travail d’Abidjan, les membres du Collectif des syndicats des collectivités territoriales ont décidé de reprendre le travail le vendredi 9 avril 2021 à partir de 7h. Et ce, à la suite d’une acclamation.

« On appelle nos camarades à reprendre le service », a dit le président du Collectif des syndicats des collectivités territoriales, Albert Vouandé Gue, par ailleurs secrétaire général du Syndicat national du personnel des collectivités territoriales.

Cette suspension du mot d’ordre de grève intervient après la suspension, par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, de l’application des dispositions d’une circulaire prise le 18 février 2021, qui suspendait le paiement des indemnités de départ à la retraite des agents des collectivités territoriales. 

M. Vagondo explique que cette note ministérielle a lieu « dans le cadre de l’examen des conditions de départ à la retraite des agents localement recrutés des collectivités territoriales et entités décentralisées particulières et dans l’attente de nouvelles mesures visant à une meilleure prise en compte de la spécificité liée à cette catégorie de personnel ».

Concernant la revalorisation de la prime de transport, le président du Collectif des syndicats des collectivités territoriales Albert Gue a relevé que les responsables syndicaux allaient faire un travail avec les services techniques du ministère pour ressortir des montants selon les régions.

Sur la prise des arrêtés d’application du décret du 18 février 2015, portant organisation de la police municipale et la création de la direction centrale de ladite police, M. Gue a indiqué qu’ à l’issue d’une rencontre avec le ministre la veille, connaissant le dossier, s’en chargera.

« Il a précisé que les tenues des policiers municipaux varient d’une commune à une autre et qu’ il va mettre fin à cela afin qu’en voyant un policier municipal, on sache que c’est un policier municipal », a-t-il révélé.  

Quant au point sur la mise en place effective du statut de la fonction publique territoriale, « le ministre nous a dit qu’il nous donne trois mois, le temps de comprendre le dossier parce que ça ne dépend pas de lui seul », a rapporté M. Albert Gue.

Pour le paiement effectif des arriérés de salaires de la Zone ex-CNO (Centre, Nord, Ouest), un protocole avait été arrêté sur un « morcellement, on devrait payer par tranche, mais il va préparer un décret qui sera pris pour qu’on commence à donner par tranche » ces indemnités, a-t-il poursuivi.

Saluant la « prédisposition » du ministre qui a signé la circulaire sur la suspension de l’application du 18 février 2021 lors de leur rencontre, mercredi, M. Albert Gue, s’est félicité de cet acte joint à la parole, avant d’ajouter « ce courrier, pour nous, c’est la plus grande victoire ».

« Nous suspendons le mot d’ordre de grève jusqu’à ce que nous épuisons tous les point de revendication avec le ministre de l’Intérieur et de la sécurité », a déclaré M. Karim Sanou,  secrétaire général national, membre du Collectif des syndicats des collectivités territoriales. 

Les travaux de la première centrale solaire de Côte d’Ivoire seront lancés en 2021

Le nouveau ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara a officiellement pris fonction, jeudi à Abidjan, au cours d’une cérémonie de passation de charges avec son prédécesseur, Abdourahmane Cissé.

Au cours de cette cérémonie présidée par  Roger Charlemagne Dah du Secrétariat général du gouvernement, Abdourahmane Cissé,  a dressé le bilan et les perspectives de son passage à la tête de ce ministère, saluant dans la foulée la nomination de son successeur.

A propos des perspectives, le ministre Cissé a énuméré le lancement en 2021 des travaux de construction de la première centrale solaire de la Côte d’Ivoire, l’accélération du processus d’électrification des localités en vue d’atteindre un taux de couverture de 100% à fin 2025, un mix énergétique d’au moins 42% d’énergies renouvelables à fin 2030 et l’entrée de nouveaux acteurs dans le domaine des hydrocarbures.

Parlant de son bilan dans le domaine de l’énergie, le ministre Abdourahmane Cissé a rappelé que sur la période  2019-2020, 1 841 localités ont été électrifiées, soit en moyenne 900 localités par an contre 300 par an sur la période 2012-2018.

Le taux de couverture national est passé de 33,1% en 2011 à 58% en 2018 et 80% à fin 2020. A ce propos, les localités de plus de 500 habitants, seront électrifiées avant fin juin 2021, selon les prévisions.

Par ailleurs, il ressort de ce bilan que 1,4 million de familles à revenu modeste ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif social d’électricité, quand plus de 425 000 familles ont obtenu leur propre compteur à domicile à travers le Programme Electricité Pour Tous (PEPT) 2019-2020.

Il y a également le démarrage du projet de construction, à Aboisso (Sud-Est), de la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest, à base de palmier à huile  et d’une capacité de 46 MW.

Dans le domaine de la formation, il a cité la création de l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie avec des doubles diplômes de l’Ecole polytechnique de Paris et de l’Institut français du pétrole. Cette école est logée au sein de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.

Un prix de l’innovation dans l’énergie et les hydrocarbures doté d’une récompense de 10 millions FCFA a été également institué sous le ministre Cissé pour encourager les entrepreneurs des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures.

En outre, au niveau des hydrocarbures, un programme a été initié pour doubler la capacité de stockage national en butane.

Par ailleurs, une loi sur le contenu local dans les activités pétrolières et gazières en Côte d’Ivoire pour créer des champions nationaux et des emplois pour les  jeunes a été adoptée le 24 mars dernier, en Conseil des ministres.

«Je suis l’un des vôtres et je souhaite que la collaboration soit bonne », a lancé le nouveau ministre en direction de ses nouveaux collaborateurs, émettant le vœu que «nous puissions poursuivre les grands projets ».

« Que la confiance que le Président de la République a placée à la grande famille du pétrole et de l’Energie ne soit pas trahie », a conclu Thomas Camara qui assurait jusqu’à sa nomination le 06 avril dernier le poste de directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR).

Un nouveau gouvernement ivoirien de 41 membres dirigé par le premier ministre Jérôme Patrick Achi a été dévoilé le mardi 06 avril 2021. Auparavant, Abdourahmane Cissé a été nommé ministre-secrétaire général de la présidence de la République.

Les travaux de la première centrale solaire de Côte d’Ivoire seront lancés en 2021

Le nouveau ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara a officiellement pris fonction, jeudi à Abidjan, au cours d’une cérémonie de passation de charges avec son prédécesseur, Abdourahmane Cissé.

Au cours de cette cérémonie présidée par  Roger Charlemagne Dah du Secrétariat général du gouvernement, Abdourahmane Cissé,  a dressé le bilan et les perspectives de son passage à la tête de ce ministère, saluant dans la foulée la nomination de son successeur.

A propos des perspectives, le ministre Cissé a énuméré le lancement en 2021 des travaux de construction de la première centrale solaire de la Côte d’Ivoire, l’accélération du processus d’électrification des localités en vue d’atteindre un taux de couverture de 100% à fin 2025, un mix énergétique d’au moins 42% d’énergies renouvelables à fin 2030 et l’entrée de nouveaux acteurs dans le domaine des hydrocarbures.

Parlant de son bilan dans le domaine de l’énergie, le ministre Abdourahmane Cissé a rappelé que sur la période  2019-2020, 1 841 localités ont été électrifiées, soit en moyenne 900 localités par an contre 300 par an sur la période 2012-2018.

Le taux de couverture national est passé de 33,1% en 2011 à 58% en 2018 et 80% à fin 2020. A ce propos, les localités de plus de 500 habitants, seront électrifiées avant fin juin 2021, selon les prévisions.

Par ailleurs, il ressort de ce bilan que 1,4 million de familles à revenu modeste ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif social d’électricité, quand plus de 425 000 familles ont obtenu leur propre compteur à domicile à travers le Programme Electricité Pour Tous (PEPT) 2019-2020.

Il y a également le démarrage du projet de construction, à Aboisso (Sud-Est), de la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest, à base de palmier à huile  et d’une capacité de 46 MW.

Dans le domaine de la formation, il a cité la création de l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie avec des doubles diplômes de l’Ecole polytechnique de Paris et de l’Institut français du pétrole. Cette école est logée au sein de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.

Un prix de l’innovation dans l’énergie et les hydrocarbures doté d’une récompense de 10 millions FCFA a été également institué sous le ministre Cissé pour encourager les entrepreneurs des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures.

En outre, au niveau des hydrocarbures, un programme a été initié pour doubler la capacité de stockage national en butane.

Par ailleurs, une loi sur le contenu local dans les activités pétrolières et gazières en Côte d’Ivoire pour créer des champions nationaux et des emplois pour les  jeunes a été adoptée le 24 mars dernier, en Conseil des ministres.

«Je suis l’un des vôtres et je souhaite que la collaboration soit bonne », a lancé le nouveau ministre en direction de ses nouveaux collaborateurs, émettant le vœu que «nous puissions poursuivre les grands projets ».

« Que la confiance que le Président de la République a placée à la grande famille du pétrole et de l’Energie ne soit pas trahie », a conclu Thomas Camara qui assurait jusqu’à sa nomination le 06 avril dernier le poste de directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR).

Un nouveau gouvernement ivoirien de 41 membres dirigé par le premier ministre Jérôme Patrick Achi a été dévoilé le mardi 06 avril 2021. Auparavant, Abdourahmane Cissé a été nommé ministre-secrétaire général de la présidence de la République.

Niger : Bazoum démarre avec 33 ministres

Le nouveau président nigérien, Mohamed Bazoum, a nommé un gouvernement qui promeut la jeunesse et l’expertise de ses membres.Bazoum tient son équipe. Après sa prise de fonction le 1er avril dernier, il a procédé le 7 avril à la nomination de son gouvernement. Il s’agit de trente-trois ministres dont cinq femmes.

Le même jour déjà, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, nommé en fin de semaine dernière, a prêté serment devant les députés. Il dirigera le reste de l’équipe qui devra conduire la politique du successeur de Mahamadou Issoufou.

Le fils de ce dernier, Mahamane Sani Mahamadou, 37 ans, directeur de campagne du président Bazoum, est propulsé ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables. D’après les témoignages, il a fait de brillantes études aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

Cette nomination entre en droite ligne dans la politique que veut prôner le nouveau président. Dorénavant, la gestion de l’action publique sera assurée par « des cadres promus sur la base de leurs compétences techniques et de leur moralité », avait-il dit dans son discours d’investiture.

Ainsi dans ce premier gouvernement, beaucoup de jeunes font leur entrée même s’il marque son ancrage au sein des formations qui composent la mouvance présidentielle, à savoir la Mouvance pour le renouveau national (MRN) qui a soutenu la candidature du président Bazoum. Les trois principaux partis de cette formation se taillent la part du lion. Le PNDS se retrouve avec 16 postes ministériels, le MPR cinq et le MNSD quatre.

Mais selon plusieurs observateurs, le gouvernement est, en plus d’être renouvelé, rajeuni à plus de 50%. Outre Mahamane Sani Mahamadou, d’autres jeunes sont nommés à la tête de ministères comme les Finances, la Justice, le Plan et l’Éducation nationale.

Voici la liste du nouveau gouvernement :

1. Premier ministre : Ouhoumoudou Mahamadou

2. Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération : Hassoumi Massoudou

3. Ministre d’Etat à la Présidence de la République : Rhissa Ag Boula

4. Ministre de la Défense Nationale : Alkassoum Indattou

5. Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation : Alkache Alhada

6. Ministre de la Formation Professionnelle : Kassoum Maman Moctar

7. Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : Phd. Mamoudou Djibo

8. Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales : Dr Illiassou Idi Maïnassara

9. Ministre des Mines : Madame Ousseini Hadizatou Yacouba

10. Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information : Hassane Barazé Moussa

11. Ministre des Transports : Oumarou Malam Alma

12. Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes : Laouan Magagi

13. Ministre de l’Elevage, Porte parole du Gouvernement : Tidjani Idrissa Abdoulkadri

14. Ministre de l’Equipement : Hamadou Adamou Souley

15. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Dr Boubakar Hassan

16. Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions : Zada Mahamadou

17. Ministre des Finances : Ahmat Jidoud

18. Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes : Gado Sabo Moctar

19. Ministre de l’Agriculture : Dr Alambedji Abba Issa

20. Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Assainissement : Maïzoumbou Laoual Amadou

21. Ministre du Plan : Abdou Rabiou

22. Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables : Mahamane Sani Mahamadou

23. Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat : Mohamed Hamid

24. Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire : Maman Ibrahim Mahaman

25. Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant : Madame Allahoury Aminata Zourkaleini

26. Ministre de l’Education Nationale : Dr Rabiou Ousman

27. Ministre de l’Hydraulique : Adamou Mahaman

28. Ministre de la Fonction Publique et du Travail : Madame Ataka Zaharatou Aboubacar

29. Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification : Madame Garama Saratou Rabiou Inoussa

30. Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale : Dr Ibrahim Boukary

31. Ministre de la Jeunesse et du Sport : Sekou Doro Adamou

32. Ministre déléguée auprès du Ministre des Finances chargée du Budget : Madame Gourouza Magagi Salmou

33. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation : Dardaou Zaneidou

34. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine : Youssouf Mohamed Almouctar

Niger : Bazoum démarre avec 33 ministres

Le nouveau président nigérien, Mohamed Bazoum, a nommé un gouvernement qui promeut la jeunesse et l’expertise de ses membres.Bazoum tient son équipe. Après sa prise de fonction le 1er avril dernier, il a procédé le 7 avril à la nomination de son gouvernement. Il s’agit de trente-trois ministres dont cinq femmes.

Le même jour déjà, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, nommé en fin de semaine dernière, a prêté serment devant les députés. Il dirigera le reste de l’équipe qui devra conduire la politique du successeur de Mahamadou Issoufou.

Le fils de ce dernier, Mahamane Sani Mahamadou, 37 ans, directeur de campagne du président Bazoum, est propulsé ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables. D’après les témoignages, il a fait de brillantes études aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

Cette nomination entre en droite ligne dans la politique que veut prôner le nouveau président. Dorénavant, la gestion de l’action publique sera assurée par « des cadres promus sur la base de leurs compétences techniques et de leur moralité », avait-il dit dans son discours d’investiture.

Ainsi dans ce premier gouvernement, beaucoup de jeunes font leur entrée même s’il marque son ancrage au sein des formations qui composent la mouvance présidentielle, à savoir la Mouvance pour le renouveau national (MRN) qui a soutenu la candidature du président Bazoum. Les trois principaux partis de cette formation se taillent la part du lion. Le PNDS se retrouve avec 16 postes ministériels, le MPR cinq et le MNSD quatre.

Mais selon plusieurs observateurs, le gouvernement est, en plus d’être renouvelé, rajeuni à plus de 50%. Outre Mahamane Sani Mahamadou, d’autres jeunes sont nommés à la tête de ministères comme les Finances, la Justice, le Plan et l’Éducation nationale.

Voici la liste du nouveau gouvernement :

1. Premier ministre : Ouhoumoudou Mahamadou

2. Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération : Hassoumi Massoudou

3. Ministre d’Etat à la Présidence de la République : Rhissa Ag Boula

4. Ministre de la Défense Nationale : Alkassoum Indattou

5. Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation : Alkache Alhada

6. Ministre de la Formation Professionnelle : Kassoum Maman Moctar

7. Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : Phd. Mamoudou Djibo

8. Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales : Dr Illiassou Idi Maïnassara

9. Ministre des Mines : Madame Ousseini Hadizatou Yacouba

10. Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information : Hassane Barazé Moussa

11. Ministre des Transports : Oumarou Malam Alma

12. Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes : Laouan Magagi

13. Ministre de l’Elevage, Porte parole du Gouvernement : Tidjani Idrissa Abdoulkadri

14. Ministre de l’Equipement : Hamadou Adamou Souley

15. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Dr Boubakar Hassan

16. Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions : Zada Mahamadou

17. Ministre des Finances : Ahmat Jidoud

18. Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes : Gado Sabo Moctar

19. Ministre de l’Agriculture : Dr Alambedji Abba Issa

20. Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Assainissement : Maïzoumbou Laoual Amadou

21. Ministre du Plan : Abdou Rabiou

22. Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables : Mahamane Sani Mahamadou

23. Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat : Mohamed Hamid

24. Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire : Maman Ibrahim Mahaman

25. Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant : Madame Allahoury Aminata Zourkaleini

26. Ministre de l’Education Nationale : Dr Rabiou Ousman

27. Ministre de l’Hydraulique : Adamou Mahaman

28. Ministre de la Fonction Publique et du Travail : Madame Ataka Zaharatou Aboubacar

29. Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification : Madame Garama Saratou Rabiou Inoussa

30. Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale : Dr Ibrahim Boukary

31. Ministre de la Jeunesse et du Sport : Sekou Doro Adamou

32. Ministre déléguée auprès du Ministre des Finances chargée du Budget : Madame Gourouza Magagi Salmou

33. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation : Dardaou Zaneidou

34. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine : Youssouf Mohamed Almouctar

Côte d’Ivoire: Birahima Ouattara s’engage à lutter contre les bandes terroristes

Le nouveau ministre ivoirien de la défense, Téné Birahima Ouattara dit «Photocopie » qui a pris officiellement fonction jeudi à la tête de ce département ministériel, s’est engagé à lutter contre les bandes terroristes et criminelles qui sévissent dans la sous-région.

« (…) Nous devons donc continuer sur cette lancée pour relever les défis qui s’imposent encore à nous à savoir la lutte contre les bandes terroristes et criminelles qui sévissent dans la sous-région, le renforcement de la coopération militaire avec les pays frères et amis, l’assistance et la protection des populations et de leurs biens, la poursuite de l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’ensemble des personnels de la défense», a dit M. Ouattara dans une cérémonie de passation de charges.

M. Ouattara  entend poursuivre les objectifs et renforcer les résultats grâce aux valeurs de discipline, de dévouement et d’engagement. 

«  Nous devons toujours être animés d’un esprit d’équipe afin d’être efficaces en tout lieu et en tout temps. Je sais pouvoir compter sur vous », a souhaité le nouveau ministre de la défense.

Auparavant, M. Ouattara a salué les résultats obtenus par son prédécesseur, l’ex-premier ivoirien ministre feu Hamed Bakayoko à la tête de ce ministère. 

«Pour nous qui avons connu Hamed Bakayoko, je peux porter le témoignage que Hamed était un homme exceptionnel. Il nous a toujours impressionné par ses qualités de travail, son dévouement, sa fidélité», a fait savoir M. Ouattara.

« Je mesure pleinement les responsabilités qui sont les miennes et je prie le tout puissant afin qu’il me donne la force et le discernement nécessaire pour l’accomplissement de cette mission», a-t-il conclu.

Avant lui, Jean-Paul Malan, le directeur de cabinet du ministre de la défense, a expliqué au nouveau ministre les projets déjà réalisés, en cours de réalisation ou en perspectives.

 « L’action du ministère de la défense s’est articulée autour de l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires et des gendarmes, par le renforcement des capacités opérationnelles des unités, l’acquisition d’équipements de communication, de véhicules tactiques et la réhabilitation de nombreux bâtiments  », a entre autres indiqué M. Malan.

Téné Birahima Ouattara a été nommé ministre de la défense par intérim le 08 mars dernier. Il a été confirmé ministre d’Etat, ministre de la défense mardi dernier dans le premier gouvernement du premier ministre Patrick Achi.

Le budget 2021 du ministère ivoirien de la défense s’élève à 354 milliards FCFA dont 55 milliards FCFA d’investissements.

Côte d’Ivoire: Birahima Ouattara s’engage à lutter contre les bandes terroristes

Le nouveau ministre ivoirien de la défense, Téné Birahima Ouattara dit «Photocopie » qui a pris officiellement fonction jeudi à la tête de ce département ministériel, s’est engagé à lutter contre les bandes terroristes et criminelles qui sévissent dans la sous-région.

« (…) Nous devons donc continuer sur cette lancée pour relever les défis qui s’imposent encore à nous à savoir la lutte contre les bandes terroristes et criminelles qui sévissent dans la sous-région, le renforcement de la coopération militaire avec les pays frères et amis, l’assistance et la protection des populations et de leurs biens, la poursuite de l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’ensemble des personnels de la défense», a dit M. Ouattara dans une cérémonie de passation de charges.

M. Ouattara  entend poursuivre les objectifs et renforcer les résultats grâce aux valeurs de discipline, de dévouement et d’engagement. 

«  Nous devons toujours être animés d’un esprit d’équipe afin d’être efficaces en tout lieu et en tout temps. Je sais pouvoir compter sur vous », a souhaité le nouveau ministre de la défense.

Auparavant, M. Ouattara a salué les résultats obtenus par son prédécesseur, l’ex-premier ivoirien ministre feu Hamed Bakayoko à la tête de ce ministère. 

«Pour nous qui avons connu Hamed Bakayoko, je peux porter le témoignage que Hamed était un homme exceptionnel. Il nous a toujours impressionné par ses qualités de travail, son dévouement, sa fidélité», a fait savoir M. Ouattara.

« Je mesure pleinement les responsabilités qui sont les miennes et je prie le tout puissant afin qu’il me donne la force et le discernement nécessaire pour l’accomplissement de cette mission», a-t-il conclu.

Avant lui, Jean-Paul Malan, le directeur de cabinet du ministre de la défense, a expliqué au nouveau ministre les projets déjà réalisés, en cours de réalisation ou en perspectives.

 « L’action du ministère de la défense s’est articulée autour de l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires et des gendarmes, par le renforcement des capacités opérationnelles des unités, l’acquisition d’équipements de communication, de véhicules tactiques et la réhabilitation de nombreux bâtiments  », a entre autres indiqué M. Malan.

Téné Birahima Ouattara a été nommé ministre de la défense par intérim le 08 mars dernier. Il a été confirmé ministre d’Etat, ministre de la défense mardi dernier dans le premier gouvernement du premier ministre Patrick Achi.

Le budget 2021 du ministère ivoirien de la défense s’élève à 354 milliards FCFA dont 55 milliards FCFA d’investissements.

Société et politique parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la sortie du droit-de-l’hommiste Seydi Gassama pour la protection de la communauté LGBT.« Seydi Gassama défend les droits des homosexuels », titre Vox Populi, notant que le directeur de la section sénégalaise d’Amnesty International « veut que l’Etat se conforme à ses obligations ». Selon lui, « il y a beaucoup de surenchère sur la question des LGBT ».

L’AS note aussi que « Amnesty épingle le Sénégal » sur la situation des droits humains. Le journal souligne que Seydi Gassama et Cie « défendent les homosexuels et tirent sur le régime ». Ce fut un « discours très gay de Seydi Gassama », note de son côté Le Quotidien.

Sur un autre sujet, ce quotidien pointe un « abus de confiance mutuelle » dans la prise en charge médicale des agents de l’Etat. Selon le journal, le président déchu de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat « s’accroche à son fauteuil » pendant qu’il est épinglé par un rapport d’audit et fait l’objet de plaintes.

EnQuête publie un dossier sur l’imamat au Sénégal, une fonction qui aiguise les appétits et donne lieu à des controverses. Ceci fait dire au journal que « l’imam (est) dans tous ses éclats ».

En politique, Walf Quotidien reprend le secrétaire général du parti And Jef, Mamadou Diop Decroix, qui indique que « dans un pays démocratique, les émeutes auraient entraîné une démission du gouvernement ». Il prévient toutefois qu’ « aucun pyromane ne peut brûler notre tissu social ».

Sud Quotidien se demande, lui, si « le troisième mandat (est) en marche » en voyant l’organisation de meetings et les transhumances tous azimuts dans le camp du pouvoir.

Le Soleil informe qu’une « réunion présidentielle est prévue en fin juin » sur la formation professionnelle. En Conseil des ministres, hier, le chef de l’Etat a fait part de sa volonté de territorialiser l’emploi des jeunes au niveau des collectivités territoriales.

L’Observateur s’entretient avec Abdoulaye Aziz Ndao, colonel de la gendarmerie à la retraite, qui alerte contre « ces forces occultes qui ouvrent la voie aux terroristes ». « Si le président Macky Sall ne prend pas les devants, on risque de vivre ce qui s’est passé au Mozambique », a-t-il prévenu.

En football, Stades note que « Paris met fin à 2 ans et 19 matchs d’invincibilité du Bayern », battu hier (2-3) à domicile hier en quarts de finale aller de la Ligue des champions européenne.

Double buteur lors de cette affiche, le Français Kylian Mbappé déclare dans Record son amour pour « ce genre de matchs ».

Société et politique parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la sortie du droit-de-l’hommiste Seydi Gassama pour la protection de la communauté LGBT.« Seydi Gassama défend les droits des homosexuels », titre Vox Populi, notant que le directeur de la section sénégalaise d’Amnesty International « veut que l’Etat se conforme à ses obligations ». Selon lui, « il y a beaucoup de surenchère sur la question des LGBT ».

L’AS note aussi que « Amnesty épingle le Sénégal » sur la situation des droits humains. Le journal souligne que Seydi Gassama et Cie « défendent les homosexuels et tirent sur le régime ». Ce fut un « discours très gay de Seydi Gassama », note de son côté Le Quotidien.

Sur un autre sujet, ce quotidien pointe un « abus de confiance mutuelle » dans la prise en charge médicale des agents de l’Etat. Selon le journal, le président déchu de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat « s’accroche à son fauteuil » pendant qu’il est épinglé par un rapport d’audit et fait l’objet de plaintes.

EnQuête publie un dossier sur l’imamat au Sénégal, une fonction qui aiguise les appétits et donne lieu à des controverses. Ceci fait dire au journal que « l’imam (est) dans tous ses éclats ».

En politique, Walf Quotidien reprend le secrétaire général du parti And Jef, Mamadou Diop Decroix, qui indique que « dans un pays démocratique, les émeutes auraient entraîné une démission du gouvernement ». Il prévient toutefois qu’ « aucun pyromane ne peut brûler notre tissu social ».

Sud Quotidien se demande, lui, si « le troisième mandat (est) en marche » en voyant l’organisation de meetings et les transhumances tous azimuts dans le camp du pouvoir.

Le Soleil informe qu’une « réunion présidentielle est prévue en fin juin » sur la formation professionnelle. En Conseil des ministres, hier, le chef de l’Etat a fait part de sa volonté de territorialiser l’emploi des jeunes au niveau des collectivités territoriales.

L’Observateur s’entretient avec Abdoulaye Aziz Ndao, colonel de la gendarmerie à la retraite, qui alerte contre « ces forces occultes qui ouvrent la voie aux terroristes ». « Si le président Macky Sall ne prend pas les devants, on risque de vivre ce qui s’est passé au Mozambique », a-t-il prévenu.

En football, Stades note que « Paris met fin à 2 ans et 19 matchs d’invincibilité du Bayern », battu hier (2-3) à domicile hier en quarts de finale aller de la Ligue des champions européenne.

Double buteur lors de cette affiche, le Français Kylian Mbappé déclare dans Record son amour pour « ce genre de matchs ».

Bénin : Talon face au défi du taux de participation

Pour APA news, le chercheur béninois Mathias Hounkpe, administrateur du programme de gouvernance politique de l’ONG Osiwa, analyse les enjeux de la présidentielle prévue au Bénin dimanche prochain.L’élection présidentielle au Bénin, prévue dimanche 11 avril, reste marquée par la polémique sur la fin du mandat du président sortant Patrice Talon. Que lui reprochent ses adversaires ?

Deux griefs fondamentaux sont faits par l’opposition ou une partie de l’opinion publique au président actuel par rapport à la présidentielle. Le premier reproche porte sur ce qu’on a appelé « la restriction de l’espace politique », de l’exclusion de l’opposition de la présidentielle. Il y a eu une réforme du code électoral qui a instauré le parrainage des candidats. Contrairement au Sénégal, le parrainage au Bénin doit être fait par les députés et les maires. Cependant, les partis politiques qui soutiennent le chef de l’Etat au Benin détiennent la quasi-totalité des postes députés et des maires. Par conséquent, vous ne pouvez pas être candidat si ces partis ne vous accordent pas le parrainage. Toute l’opposition a donc estimé que le jeu n’était pas ouvert.

Le deuxième reproche concerne la suite des réformes politiques où la durée du mandat du président Talon a été rallongée de 47 jours. Normalement, le nouveau président de la République devrait être investi le 6 avril si on avait respecté la durée de cinq ans. Aujourd’hui, l’opposition et une partie de l’opinion pensent que la révision de la Constitution ne peut pas être rétroactive. Pour eux, à partir du 5 avril à minuit, se termine le mandat du président (sortant). C’est cela qui explique un peu les manifestations que connaît le pays depuis deux jours.

Ce scrutin est aussi marqué par l’absence contrainte des principales figures de l’opposition, seuls candidats peu connus se présentent face au président sortant. Est-ce un recul de la démocratie dans le pays ?

 Tous les indices qui mesurent l’état de la liberté et la démocratie dans le monde reflètent un recul démocratique au Bénin. Mieux, le président de la République reconnaît, lui-même, dans ses interventions que le développement était prioritaire pour lui, ce qui expliquerait des entorses à la démocratie et aux droits de l’homme. C’est comme si une telle situation ne le gênait pas.

Malgré l’absence de challengers de poids, Talon mène une campagne active pour remporter cette élection. Est-ce à dire que rien n’est joué d’avance ?

 Lorsque vous écoutez ses propos de campagne, la victoire au premier tour est déjà acquise. La préoccupation du chef de l’Etat béninois aujourd’hui c’est le taux de participation. En 2019, les élections législatives s’étaient passées dans les mêmes conditions. C’est-à-dire que seuls les deux partis politiques soutenant le chef de l’Etat avaient pu participer à ces élections. Et le taux de participation était de 27% contre une moyenne de 66%. On a commencé à organiser les législatives au Bénin depuis 1991, dans le cadre du renouveau démocratique. Donc le taux en 2019 a été très faible. Et je crois que le chef de l’Etat aujourd’hui crée la même chose. Il ne souhaite pas être réélu avec un taux de participation qui remettrait en cause la légitimité de son élection. L’enjeu pour lui est donc le taux de participation.

Lors de son élection en 2016, il avait promis de faire un seul mandat. Pourquoi a-t-il changé d’avis ?

Il n’a pas donné de raison à ce changement d’avis. Ses supporters sont venus dire qu’il a commencé beaucoup de choses, qu’il a ouvert beaucoup de chantiers qu’il n’a pas terminés, on a encore besoin de lui, etc. Mais ce qui est sûr est que ce changement d’avis va entacher son second mandat. Pendant celui-ci, tout acte qu’il va poser sera interprété comme une tentative de demeurer au pouvoir au-delà du deuxième mandat. Et en ce moment, sa parole seule ne pourra suffire après être revenu sur sa parole de ne faire qu’un mandat.

De quel bilan peut-il se prévaloir ?

 Il y a quand même des choses positives qu’on peut mettre à son actif. Le reproche fondamental que je lui fais porte sur le recul démocratique et en matière des droits de l’homme. Sinon sur le plan économique, il est indéniable qu’il a produit aujourd’hui des résultats. Sur les infrastructures et la digitalisation de l’administration publique, il a obtenu des résultats. Certains services comme la recherche du passeport ou le casier judiciaire se font aujourd’hui en ligne au Bénin. Ce sont des choses qu’il faut mettre à son avantage. Mais de mon point de vue, on peut réaliser toutes ces choses sans nécessairement aller vers le recul démocratique et la restriction de l’espace public.

Bénin : Talon face au défi du taux de participation

Pour APA news, le chercheur béninois Mathias Hounkpe, administrateur du programme de gouvernance politique de l’ONG Osiwa, analyse les enjeux de la présidentielle prévue au Bénin dimanche prochain.L’élection présidentielle au Bénin, prévue dimanche 11 avril, reste marquée par la polémique sur la fin du mandat du président sortant Patrice Talon. Que lui reprochent ses adversaires ?

Deux griefs fondamentaux sont faits par l’opposition ou une partie de l’opinion publique au président actuel par rapport à la présidentielle. Le premier reproche porte sur ce qu’on a appelé « la restriction de l’espace politique », de l’exclusion de l’opposition de la présidentielle. Il y a eu une réforme du code électoral qui a instauré le parrainage des candidats. Contrairement au Sénégal, le parrainage au Bénin doit être fait par les députés et les maires. Cependant, les partis politiques qui soutiennent le chef de l’Etat au Benin détiennent la quasi-totalité des postes députés et des maires. Par conséquent, vous ne pouvez pas être candidat si ces partis ne vous accordent pas le parrainage. Toute l’opposition a donc estimé que le jeu n’était pas ouvert.

Le deuxième reproche concerne la suite des réformes politiques où la durée du mandat du président Talon a été rallongée de 47 jours. Normalement, le nouveau président de la République devrait être investi le 6 avril si on avait respecté la durée de cinq ans. Aujourd’hui, l’opposition et une partie de l’opinion pensent que la révision de la Constitution ne peut pas être rétroactive. Pour eux, à partir du 5 avril à minuit, se termine le mandat du président (sortant). C’est cela qui explique un peu les manifestations que connaît le pays depuis deux jours.

Ce scrutin est aussi marqué par l’absence contrainte des principales figures de l’opposition, seuls candidats peu connus se présentent face au président sortant. Est-ce un recul de la démocratie dans le pays ?

 Tous les indices qui mesurent l’état de la liberté et la démocratie dans le monde reflètent un recul démocratique au Bénin. Mieux, le président de la République reconnaît, lui-même, dans ses interventions que le développement était prioritaire pour lui, ce qui expliquerait des entorses à la démocratie et aux droits de l’homme. C’est comme si une telle situation ne le gênait pas.

Malgré l’absence de challengers de poids, Talon mène une campagne active pour remporter cette élection. Est-ce à dire que rien n’est joué d’avance ?

 Lorsque vous écoutez ses propos de campagne, la victoire au premier tour est déjà acquise. La préoccupation du chef de l’Etat béninois aujourd’hui c’est le taux de participation. En 2019, les élections législatives s’étaient passées dans les mêmes conditions. C’est-à-dire que seuls les deux partis politiques soutenant le chef de l’Etat avaient pu participer à ces élections. Et le taux de participation était de 27% contre une moyenne de 66%. On a commencé à organiser les législatives au Bénin depuis 1991, dans le cadre du renouveau démocratique. Donc le taux en 2019 a été très faible. Et je crois que le chef de l’Etat aujourd’hui crée la même chose. Il ne souhaite pas être réélu avec un taux de participation qui remettrait en cause la légitimité de son élection. L’enjeu pour lui est donc le taux de participation.

Lors de son élection en 2016, il avait promis de faire un seul mandat. Pourquoi a-t-il changé d’avis ?

Il n’a pas donné de raison à ce changement d’avis. Ses supporters sont venus dire qu’il a commencé beaucoup de choses, qu’il a ouvert beaucoup de chantiers qu’il n’a pas terminés, on a encore besoin de lui, etc. Mais ce qui est sûr est que ce changement d’avis va entacher son second mandat. Pendant celui-ci, tout acte qu’il va poser sera interprété comme une tentative de demeurer au pouvoir au-delà du deuxième mandat. Et en ce moment, sa parole seule ne pourra suffire après être revenu sur sa parole de ne faire qu’un mandat.

De quel bilan peut-il se prévaloir ?

 Il y a quand même des choses positives qu’on peut mettre à son actif. Le reproche fondamental que je lui fais porte sur le recul démocratique et en matière des droits de l’homme. Sinon sur le plan économique, il est indéniable qu’il a produit aujourd’hui des résultats. Sur les infrastructures et la digitalisation de l’administration publique, il a obtenu des résultats. Certains services comme la recherche du passeport ou le casier judiciaire se font aujourd’hui en ligne au Bénin. Ce sont des choses qu’il faut mettre à son avantage. Mais de mon point de vue, on peut réaliser toutes ces choses sans nécessairement aller vers le recul démocratique et la restriction de l’espace public.

Les mairies de Côte d’Ivoire paralysées par une grève des agents

Les mairies de Côte d’Ivoire ont été paralysées, mercredi, par une grève de 72 heures lancée par un collectif de syndicats.

Cette grève a fortement perturbé plusieurs mairies d’Abidjan et de l’intérieur du pays où des documents administratifs sollicités par les usagers n’ont pu être délivrés. Des mariages programmés n’ont pu être célébrés.

A travers cette grève, le  Collectif des syndicats nationaux des agents des collectivités territoriales (SYNAPECOCI, SYNAMCI, SYNAPECODI, SYNAPOMUCI) réclame l’annulation de la mesure de suspension du paiement des indemnités de départ à la retraite des agents des collectivités territoriales.

Après des négociations entamées au premier jour de cette grève avec le ministère de l’intérieur et de la sécurité, le collectif a convoqué une Assemblée générale pour ce jeudi à la Bourse de travail de Treichville afin de statuer sur la conduite à tenir.

Le paiement intégral de la revalorisation de la prime de transport,  la prise effective des arrêtés d’application du décret portant organisation de la police municipale et la création de la direction centrale de ladite police, la mise en place effective du statut de la fonction publique territoriale et le paiement effectif des arriérés de salaire des agents des collectivités territoriales des zones ex-CNO (Centre-Nord et Ouest) figurent également sur la table de revendication des grévistes.

Ils réclament enfin, le paiement des indemnités et avantages en faveur de certains fonctionnaires et agents exerçant dans les collectivités territoriales et l’application sans réserve du décret portant non licenciement des agents des collectivités territoriales.

Les mairies de Côte d’Ivoire paralysées par une grève des agents

Les mairies de Côte d’Ivoire ont été paralysées, mercredi, par une grève de 72 heures lancée par un collectif de syndicats.

Cette grève a fortement perturbé plusieurs mairies d’Abidjan et de l’intérieur du pays où des documents administratifs sollicités par les usagers n’ont pu être délivrés. Des mariages programmés n’ont pu être célébrés.

A travers cette grève, le  Collectif des syndicats nationaux des agents des collectivités territoriales (SYNAPECOCI, SYNAMCI, SYNAPECODI, SYNAPOMUCI) réclame l’annulation de la mesure de suspension du paiement des indemnités de départ à la retraite des agents des collectivités territoriales.

Après des négociations entamées au premier jour de cette grève avec le ministère de l’intérieur et de la sécurité, le collectif a convoqué une Assemblée générale pour ce jeudi à la Bourse de travail de Treichville afin de statuer sur la conduite à tenir.

Le paiement intégral de la revalorisation de la prime de transport,  la prise effective des arrêtés d’application du décret portant organisation de la police municipale et la création de la direction centrale de ladite police, la mise en place effective du statut de la fonction publique territoriale et le paiement effectif des arriérés de salaire des agents des collectivités territoriales des zones ex-CNO (Centre-Nord et Ouest) figurent également sur la table de revendication des grévistes.

Ils réclament enfin, le paiement des indemnités et avantages en faveur de certains fonctionnaires et agents exerçant dans les collectivités territoriales et l’application sans réserve du décret portant non licenciement des agents des collectivités territoriales.

Côte d’Ivoire: 2500 militants attendus à la célébration de l’an 75 du Pdci

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) a annoncé mercredi la célébration de son 75e anniversaire, dont le lancement et prévu samedi à son siège à Abidjan, où sont attendus 2500 militants.

L’information a été donnée, au siège du parti à Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan, par le président du Comité d’organisation des festivités, Kamagaté Brahima, lors d’une conférence de presse.     

M. Kamagaté a précisé que le vendredi 09 avril 2021, le Pdci-Rda aura 75 ans, mais les festivités auront lieu samedi à la Maison du parti. Les grandes articulations de cette célébration, elles,  s’étendront toutefois du 09 avril au 18 octobre 2021. 

Il s’est félicité de cette longévité du parti qui est à mettre au compte du génie politique du père fondateur, le premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, mais aussi de la clairvoyance et du leadership de son digne successeur, Henri Konan Bédié.

Le président du Comité d’organisation a salué en outre « l’engagement sans faille des militants qui ont œuvré chaque jour durant ces longues années à faire du Pdci-Rda, un grand parti, rayonnant et conquérant ». 

La direction du parti, dira-t-il, a décidé de « célébrer ce soixante quinzième anniversaire dans la prière, le recueillement et la réflexion, une célébration dans la sobriété ». Cet anniversaire se tient par ailleurs dans un contexte de Covid-19.  

Le secrétaire exécutif du Pdci, Maurice Kakou Guikahué, est le coordinateur général de l’organisation de cet événement dont le lancement aura lieu à la place Henri Konan Bédié de la Maison du parti, à Cocody, samedi. 

Le président du parti, l’ancien chef d’Etat ivoirien Henri Konan Bédié, est annoncé à ces festivités, où sont aussi attendus entre autres les vice-présidents du parti, le Comité des Sages, les délégués départementaux et communaux.

Afrique : « le déficit de culture démocratique » à l’origine des crises électorales (chercheur)

Sur le continent noir, la lutte pour le pouvoir donne souvent lieu à des élections sous haute tension. Pour Gilles Yabi, analyste politique, il faut couper le mal à la racine.Du diagnostic du fondateur du Think tank Wathi, il ressort que « le déficit de culture démocratique » a plongé un certain nombre de pays africains dans des violences électorales récurrentes.

Pour que les scrutins, surtout la présidentielle, ne soient plus des moments d’instabilité, Gilles Yabi propose un remède : « Il faut investir dans les dimensions non électorales de la démocratie. Il s’agit notamment de l’éducation civique, de la culture politique, de la qualité de l’offre politique et de toutes les institutions impliquées dans l’organisation des élections. Il faut toujours penser à ces éléments même si on n’est pas en période électorale ».

S’exprimant ce mercredi 7 avril à Dakar, en marge de la conférence de presse de Partners West Africa Sénégal qui prépare un hommage au Général Lamine Cissé, le spécialiste des questions politiques a déconseillé la recherche de « solutions faciles ».

Par rapport au troisième mandat ayant divisé des pays africains, M. Yabi a soutenu que cette quête prouve « le manque d’éthique dans la gestion des affaires publiques », non sans mentionner qu’ « on ne peut pas consolider la démocratie si les gouvernants n’ont pas de culture démocratique ».

Les sources d’instabilité sont à éviter en Afrique de l’Ouest d’autant plus que les mouvements jihadistes y sévissent déjà. De l’avis du politologue, la région est confrontée à d’ « énormes défis sécuritaires » qui pourraient se corser « davantage dans le futur ».

Pour que cette prédiction ne se réalise pas, le Directeur exécutif de Wathi a invité à repenser la relation entre les gouvernants et les gouvernés. « La réponse strictement militaire ne suffit pas à régler durablement les problèmes de sécurité. On le voit bien au Sahel. Il faut également une approche politique, sociale et économique », a-t-il préconisé.

Dans le cadre de la célébration du second anniversaire de la disparition du Général Lamine Cissé (1939-2019), Partners West Africa Sénégal, dont il fut le tout premier président du Conseil d’administration, organise un colloque international le 16 avril prochain dans la capitale sénégalaise.

Le thème retenu pour ces activités de réflexion en mixte, présentiel et dématérialisé est « L’intégrité, l’éthique et la bonne gouvernance au service de la paix et de la sécurité, sur la voie tracée par un homme d’exception : le Général Lamine Cissé ».

Ce dernier fut notamment ministre de l’Intérieur du Sénégal, Chef d’Etat-Major Général des Armées du Sénégal, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique et Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest.

Côte d’Ivoire: 2500 militants attendus à la célébration de l’an 75 du Pdci

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) a annoncé mercredi la célébration de son 75e anniversaire, dont le lancement et prévu samedi à son siège à Abidjan, où sont attendus 2500 militants.

L’information a été donnée, au siège du parti à Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan, par le président du Comité d’organisation des festivités, Kamagaté Brahima, lors d’une conférence de presse.     

M. Kamagaté a précisé que le vendredi 09 avril 2021, le Pdci-Rda aura 75 ans, mais les festivités auront lieu samedi à la Maison du parti. Les grandes articulations de cette célébration, elles,  s’étendront toutefois du 09 avril au 18 octobre 2021. 

Il s’est félicité de cette longévité du parti qui est à mettre au compte du génie politique du père fondateur, le premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, mais aussi de la clairvoyance et du leadership de son digne successeur, Henri Konan Bédié.

Le président du Comité d’organisation a salué en outre « l’engagement sans faille des militants qui ont œuvré chaque jour durant ces longues années à faire du Pdci-Rda, un grand parti, rayonnant et conquérant ». 

La direction du parti, dira-t-il, a décidé de « célébrer ce soixante quinzième anniversaire dans la prière, le recueillement et la réflexion, une célébration dans la sobriété ». Cet anniversaire se tient par ailleurs dans un contexte de Covid-19.  

Le secrétaire exécutif du Pdci, Maurice Kakou Guikahué, est le coordinateur général de l’organisation de cet événement dont le lancement aura lieu à la place Henri Konan Bédié de la Maison du parti, à Cocody, samedi. 

Le président du parti, l’ancien chef d’Etat ivoirien Henri Konan Bédié, est annoncé à ces festivités, où sont aussi attendus entre autres les vice-présidents du parti, le Comité des Sages, les délégués départementaux et communaux.

Un témoin accable Amédé Ouérémi devant le Tribunal d’Abidjan

Un témoin a accablé, mercredi, l’ex-chef de milice Amadé Ouérémi qui comparait devant le Tribunal de première instance d’Abidjan dans le cadre du procès des massacres de Duékoué.

Lors de son passage à la barre, ce témoin qui a requis l’anonymat, a relevé que  «ce sont des vieillards qui ont été assassinés majoritairement par Amadé Ouéremi et ses hommes à Duékoué ».

« C’est le groupe d’Amadé qui a commis le massacre de Duékoué et je suis affirmatif», a soutenu ce témoin, présentant au                 Tribunal une centaine de photos des exactions attribuées à l’accusé et ses hommes au moment des faits.

 « (…) Quand nous sommes rentrés au quartier carrefour, c’était un carnage indescriptible», a-t-il ajouté, affirmant avoir comptabilisé et photographié 265 corps après ces tueries de Duékoué.

Rappelant les abus d’Amadé Ouérémi et ses hommes dans l’ouest ivoirien à cette époque, ce témoin a indiqué qu’au moment des faits, celui-ci, «plus qu’un seigneur, était le roi de la forêt du mont Péko (ouest ivoirien)».

A son tour, l’accusé Amadé Ouérémi a nié en bloc les accusations portées contre lui.  « C’est parce que je suis un Burkinabè au milieu des ivoiriens qu’on m’accuse de ce massacre », a-t-estimé.

Poursuivant, M. Ouérémi a imputé la responsabilité de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 aux acteurs politiques dont le président Alassane Ouattara et l’ex-président Laurent Gbagbo.

Le procès de l’ex-chef de milice, Amadé Ouérémi qui est accusé de crimes de guerre commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 à Duékoué (Ouest ivoirien), s’est ouvert le 24 mars dernier devant le Tribunal criminel d’Abidjan plus de sept ans après son arrestation.

Agé de 57 ans, Amadé Ouérémi a occupé pendant plusieurs années la forêt du mont Péko dans l’ouest ivoirien.

Afrique : « le déficit de culture démocratique » à l’origine des crises électorales (chercheur)

Sur le continent noir, la lutte pour le pouvoir donne souvent lieu à des élections sous haute tension. Pour Gilles Yabi, analyste politique, il faut couper le mal à la racine.Du diagnostic du fondateur du Think tank Wathi, il ressort que « le déficit de culture démocratique » a plongé un certain nombre de pays africains dans des violences électorales récurrentes.

Pour que les scrutins, surtout la présidentielle, ne soient plus des moments d’instabilité, Gilles Yabi propose un remède : « Il faut investir dans les dimensions non électorales de la démocratie. Il s’agit notamment de l’éducation civique, de la culture politique, de la qualité de l’offre politique et de toutes les institutions impliquées dans l’organisation des élections. Il faut toujours penser à ces éléments même si on n’est pas en période électorale ».

S’exprimant ce mercredi 7 avril à Dakar, en marge de la conférence de presse de Partners West Africa Sénégal qui prépare un hommage au Général Lamine Cissé, le spécialiste des questions politiques a déconseillé la recherche de « solutions faciles ».

Par rapport au troisième mandat ayant divisé des pays africains, M. Yabi a soutenu que cette quête prouve « le manque d’éthique dans la gestion des affaires publiques », non sans mentionner qu’ « on ne peut pas consolider la démocratie si les gouvernants n’ont pas de culture démocratique ».

Les sources d’instabilité sont à éviter en Afrique de l’Ouest d’autant plus que les mouvements jihadistes y sévissent déjà. De l’avis du politologue, la région est confrontée à d’ « énormes défis sécuritaires » qui pourraient se corser « davantage dans le futur ».

Pour que cette prédiction ne se réalise pas, le Directeur exécutif de Wathi a invité à repenser la relation entre les gouvernants et les gouvernés. « La réponse strictement militaire ne suffit pas à régler durablement les problèmes de sécurité. On le voit bien au Sahel. Il faut également une approche politique, sociale et économique », a-t-il préconisé.

Dans le cadre de la célébration du second anniversaire de la disparition du Général Lamine Cissé (1939-2019), Partners West Africa Sénégal, dont il fut le tout premier président du Conseil d’administration, organise un colloque international le 16 avril prochain dans la capitale sénégalaise.

Le thème retenu pour ces activités de réflexion en mixte, présentiel et dématérialisé est « L’intégrité, l’éthique et la bonne gouvernance au service de la paix et de la sécurité, sur la voie tracée par un homme d’exception : le Général Lamine Cissé ».

Ce dernier fut notamment ministre de l’Intérieur du Sénégal, Chef d’Etat-Major Général des Armées du Sénégal, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique et Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest.

Un témoin accable Amédé Ouérémi devant le Tribunal d’Abidjan

Un témoin a accablé, mercredi, l’ex-chef de milice Amadé Ouérémi qui comparait devant le Tribunal de première instance d’Abidjan dans le cadre du procès des massacres de Duékoué.

Lors de son passage à la barre, ce témoin qui a requis l’anonymat, a relevé que  «ce sont des vieillards qui ont été assassinés majoritairement par Amadé Ouéremi et ses hommes à Duékoué ».

« C’est le groupe d’Amadé qui a commis le massacre de Duékoué et je suis affirmatif», a soutenu ce témoin, présentant au                 Tribunal une centaine de photos des exactions attribuées à l’accusé et ses hommes au moment des faits.

 « (…) Quand nous sommes rentrés au quartier carrefour, c’était un carnage indescriptible», a-t-il ajouté, affirmant avoir comptabilisé et photographié 265 corps après ces tueries de Duékoué.

Rappelant les abus d’Amadé Ouérémi et ses hommes dans l’ouest ivoirien à cette époque, ce témoin a indiqué qu’au moment des faits, celui-ci, «plus qu’un seigneur, était le roi de la forêt du mont Péko (ouest ivoirien)».

A son tour, l’accusé Amadé Ouérémi a nié en bloc les accusations portées contre lui.  « C’est parce que je suis un Burkinabè au milieu des ivoiriens qu’on m’accuse de ce massacre », a-t-estimé.

Poursuivant, M. Ouérémi a imputé la responsabilité de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 aux acteurs politiques dont le président Alassane Ouattara et l’ex-président Laurent Gbagbo.

Le procès de l’ex-chef de milice, Amadé Ouérémi qui est accusé de crimes de guerre commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 à Duékoué (Ouest ivoirien), s’est ouvert le 24 mars dernier devant le Tribunal criminel d’Abidjan plus de sept ans après son arrestation.

Agé de 57 ans, Amadé Ouérémi a occupé pendant plusieurs années la forêt du mont Péko dans l’ouest ivoirien.

Côte d’Ivoire: lancement d’une formation visant les acteurs des assurances

Un programme de renforcement des capacités des acteurs du secteur des assurances en Côte d’Ivoire a démarré le 24 mars 2021 et devrait s’étendre dans la zone CIMA.

Ce programme est assuré par Jely Group, un Cabinet de conseil dédié aux PME. Ce Cabinet a dispensé le 24 mars 2021, une formation aux agents généraux de la compagnie d’assurances GNA Côte d’Ivoire sur le thème : « Comment développer et pérenniser son entreprise ? ».

Cette formation est le premier volet de la mise en œuvre d’un important programme de renforcement des capacités qui s’étendra à tous les acteurs du secteur des assurances en Côte d’Ivoire et dans la zone de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance (CIMA).

La séance s’est tenue au siège de l’Association des sociétés d’Assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI), et avait pour principal objectif de fournir aux bénéficiaires les outils nécessaires pour accroître significativement leur chiffre d’affaires et pérenniser leurs activités.

M. Mamadou Kouyaté, Managing Partner du groupe a instruit les agents sur la thématique retenue. Il a abordé lors de cette session des modules tels que les stratégies de développement commercial dans un environnement fortement concurrentiel.

 Il a également formé les agents sur la gestion de la satisfaction client, les politiques de communication B to C, la gestion du capital humain et la recherche de financement.

Selon lui, « les agents généraux sont le fer de lance de la stratégie commerciale d’une compagnie d’assurance qui veut s’inscrire dans la durée ».

A cet effet, il a invité les compagnies d’assurance à donner à leur personnel « les outils de gestion qui vont leur permettre de grandir et de laisser un capital solide aux générations futures ». 

Ce projet devrait par ailleurs permettre à la zone CIMA de disposer d' »agents généraux robustes à même de devenir des champions locaux et soutenant ainsi leurs compagnies respectives », a-t-il poursuivi.

GNA Assurances a réalisé, en 2020, plus de 10 millions de Dollars US de chiffre d’affaires selon les chiffres provisoires de l’ASA-CI, soit une progression de plus de 130% par rapport à l’année précédente.

Côte d’Ivoire: lancement d’une formation visant les acteurs des assurances

Un programme de renforcement des capacités des acteurs du secteur des assurances en Côte d’Ivoire a démarré le 24 mars 2021 et devrait s’étendre dans la zone CIMA.

Ce programme est assuré par Jely Group, un Cabinet de conseil dédié aux PME. Ce Cabinet a dispensé le 24 mars 2021, une formation aux agents généraux de la compagnie d’assurances GNA Côte d’Ivoire sur le thème : « Comment développer et pérenniser son entreprise ? ».

Cette formation est le premier volet de la mise en œuvre d’un important programme de renforcement des capacités qui s’étendra à tous les acteurs du secteur des assurances en Côte d’Ivoire et dans la zone de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance (CIMA).

La séance s’est tenue au siège de l’Association des sociétés d’Assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI), et avait pour principal objectif de fournir aux bénéficiaires les outils nécessaires pour accroître significativement leur chiffre d’affaires et pérenniser leurs activités.

M. Mamadou Kouyaté, Managing Partner du groupe a instruit les agents sur la thématique retenue. Il a abordé lors de cette session des modules tels que les stratégies de développement commercial dans un environnement fortement concurrentiel.

 Il a également formé les agents sur la gestion de la satisfaction client, les politiques de communication B to C, la gestion du capital humain et la recherche de financement.

Selon lui, « les agents généraux sont le fer de lance de la stratégie commerciale d’une compagnie d’assurance qui veut s’inscrire dans la durée ».

A cet effet, il a invité les compagnies d’assurance à donner à leur personnel « les outils de gestion qui vont leur permettre de grandir et de laisser un capital solide aux générations futures ». 

Ce projet devrait par ailleurs permettre à la zone CIMA de disposer d' »agents généraux robustes à même de devenir des champions locaux et soutenant ainsi leurs compagnies respectives », a-t-il poursuivi.

GNA Assurances a réalisé, en 2020, plus de 10 millions de Dollars US de chiffre d’affaires selon les chiffres provisoires de l’ASA-CI, soit une progression de plus de 130% par rapport à l’année précédente.

Côte d’Ivoire: Ouattara annonce la mise en place des ministres-gouverneurs de district

Le président ivoirien Alassane Ouattara annoncé, mercredi, la mise en place prochaine des ministres-gouverneurs de district pour renforcer la décentralisation de l’action gouvernementale.

M. Ouattara s’exprimait lors du premier Conseil des ministres au lendemain de la formation d’un nouveau gouvernement de 41 membres dirigé par le premier ministre Jérôme Patrick Achi.

« Je profite de l’occasion pour exprimer ma gratitude aux ministres sortants pour leur contribution au développement de notre pays durant de nombreuses années », a déclaré Alassane Ouattara, expliquant que « grâce à  eux et à toute l’équipe gouvernementale, notre pays a connu un essor et des progrès considérables au cours de ces dix dernières années ».

Au regard de leur expérience, a-t-il poursuivi, « d’autres missions leur seront confiées, notamment dans le cadre de la mise en place des ministres-gouverneurs de district, pour renforcer la décentralisation de l’action gouvernementale, car ils n’ont pas démérité ».

Auparavant, le président ivoirien a félicité les membres du nouveau gouvernement.  « Je voudrais vous féliciter pour votre nomination à la tête de ce nouveau gouvernement. Votre nomination est la reconnaissance de votre compétence, de votre efficacité, de votre loyauté, et de votre sens élevé de l’Etat » a dit M. Ouattara en s’adressant au premier ministre, Jérôme Patrick Achi.

« Je vous souhaite beaucoup de succès dans l’accomplissement de votre mission. J’adresse également mes vives félicitations à tous les membres du précédent gouvernement, qui viennent d’être reconduits ainsi qu’aux ministres et aux secrétaires d’Etat qui viennent de rejoindre l’équipe gouvernementale » a ajouté le président ivoirien.

Selon lui, compte tenu du profil et de la compétence de chacune et de chacun de vous, je suis convaincu que vous serez à même de relever les importants défis soulignés par monsieur le Premier ministre dans son intervention.

Enfin, M. Ouattara a adressé ses félicitations à monsieur Eugène Aka Aouélé pour sa nomination au poste de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel.

« Grâce à la solidité des fondamentaux de notre économie, aux actions et aux choix judicieux du Gouvernement, ainsi qu’aux efforts de tous nos compatriotes, nous avons réussi à relever les nombreux défis auxquels nous avons dû faire face, notamment avec la pandémie de Covid-19 » s’est félicité Alassane Ouattara.

Par ailleurs, a noté M. Ouattara, « les efforts déployés par la Côte d’Ivoire ainsi que plusieurs pays de l’UEMOA et du monde, nous ont permis de faire face aux attaques terroristes perpétrées par des groupes armées ».

« Je félicite nos Forces de Défense et de Sécurité, qui se battent jour et nuit, au péril de leurs vies, pour faire échec aux attaques terroristes à nos frontières », a conclu Alassane Ouattara, saluant « la mémoire de tous ces hommes tombés sur le champ d’honneur en défendant la Côte d’Ivoire, notamment à Kafolo ».

Côte d’Ivoire: Ouattara annonce la mise en place des ministres-gouverneurs de district

Le président ivoirien Alassane Ouattara annoncé, mercredi, la mise en place prochaine des ministres-gouverneurs de district pour renforcer la décentralisation de l’action gouvernementale.

M. Ouattara s’exprimait lors du premier Conseil des ministres au lendemain de la formation d’un nouveau gouvernement de 41 membres dirigé par le premier ministre Jérôme Patrick Achi.

« Je profite de l’occasion pour exprimer ma gratitude aux ministres sortants pour leur contribution au développement de notre pays durant de nombreuses années », a déclaré Alassane Ouattara, expliquant que « grâce à  eux et à toute l’équipe gouvernementale, notre pays a connu un essor et des progrès considérables au cours de ces dix dernières années ».

Au regard de leur expérience, a-t-il poursuivi, « d’autres missions leur seront confiées, notamment dans le cadre de la mise en place des ministres-gouverneurs de district, pour renforcer la décentralisation de l’action gouvernementale, car ils n’ont pas démérité ».

Auparavant, le président ivoirien a félicité les membres du nouveau gouvernement.  « Je voudrais vous féliciter pour votre nomination à la tête de ce nouveau gouvernement. Votre nomination est la reconnaissance de votre compétence, de votre efficacité, de votre loyauté, et de votre sens élevé de l’Etat » a dit M. Ouattara en s’adressant au premier ministre, Jérôme Patrick Achi.

« Je vous souhaite beaucoup de succès dans l’accomplissement de votre mission. J’adresse également mes vives félicitations à tous les membres du précédent gouvernement, qui viennent d’être reconduits ainsi qu’aux ministres et aux secrétaires d’Etat qui viennent de rejoindre l’équipe gouvernementale » a ajouté le président ivoirien.

Selon lui, compte tenu du profil et de la compétence de chacune et de chacun de vous, je suis convaincu que vous serez à même de relever les importants défis soulignés par monsieur le Premier ministre dans son intervention.

Enfin, M. Ouattara a adressé ses félicitations à monsieur Eugène Aka Aouélé pour sa nomination au poste de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel.

« Grâce à la solidité des fondamentaux de notre économie, aux actions et aux choix judicieux du Gouvernement, ainsi qu’aux efforts de tous nos compatriotes, nous avons réussi à relever les nombreux défis auxquels nous avons dû faire face, notamment avec la pandémie de Covid-19 » s’est félicité Alassane Ouattara.

Par ailleurs, a noté M. Ouattara, « les efforts déployés par la Côte d’Ivoire ainsi que plusieurs pays de l’UEMOA et du monde, nous ont permis de faire face aux attaques terroristes perpétrées par des groupes armées ».

« Je félicite nos Forces de Défense et de Sécurité, qui se battent jour et nuit, au péril de leurs vies, pour faire échec aux attaques terroristes à nos frontières », a conclu Alassane Ouattara, saluant « la mémoire de tous ces hommes tombés sur le champ d’honneur en défendant la Côte d’Ivoire, notamment à Kafolo ».

Côte d’Ivoire: Achi promet « un gouvernement de combat »

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a promis mercredi que son Cabinet ministériel sera « un gouvernement de mission, de combat et de resultats », lors du premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale.

« Ce gouvernement sera un gouvernement de mission et de combat, un gouvernement de résultats, qui servira à chaque instant la noblesse et la justesse de notre nation, de tous les Ivoiriens et de toute la Côte d’Ivoire », a déclaré M. Patrick Achi.

Pour ce faire, il a exhorté les membres du gouvernement à conduire avec « dévouement, rigueur et effectivité les programmes relevant de vos ministères respectifs dans un esprit de cohésion de l’activité gouvernementale,  seul gage du succès ».

Il a appelé les différents ministres à « dépenser sans compter leur énergie ». Car, « c’est grâce à ce bouillonnement patriotique » qu’ils réussiront ensemble, à traduire en résultats la vision du président de la République.

Dans cette optique, le Premier ministre ivoirien a annoncé dans les tous prochains jours un séminaire afin de mettre en oeuvre la feuille de route que le président aura arrêté, tout en lui renouvelant la gratitude de son Cabinet ministériel.

« J’attends de chacune et de chacun de vous que vous soyez des exemples qui insuffleront la transformation attendue de l’administration publique et de l’ensemble des Ivoiriens », a affirmé M. Alassane Ouattara, leur demandant de travailler en équipe et d’être au contact des populations.

Il a relevé que les défis sont encore nombreux pour la mise en oeuvre réussie de l’ambitieux programme de développement intitulé une Côte d’Ivoire solidaire qui place chaque Ivoirien au coeur de l’action de l’Etat.

« C’est pourquoi, nous devons aller encore plus vite pour l’amélioration du bien-être de nos concitoyens. Je vous demande donc de vous mettre au travail dès à présent et de traiter les dossiers avec célérité et diligence », a-t-il lancé.

M. Ouattara a instruit le Premier ministre afin que le décret portant les membres du gouvernement soit prêt pour le mois d’avril de même que les organigrammes des ministères et le choix des principaux responsables.

Il lui a en outre demandé de produire un document d’évaluation de travail des différents membres du gouvernement qui permettra de suivre l’action gouvernementale et de juger individuellement chacun des ministres. 

Côte d’Ivoire: Achi promet « un gouvernement de combat »

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a promis mercredi que son Cabinet ministériel sera « un gouvernement de mission, de combat et de resultats », lors du premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale.

« Ce gouvernement sera un gouvernement de mission et de combat, un gouvernement de résultats, qui servira à chaque instant la noblesse et la justesse de notre nation, de tous les Ivoiriens et de toute la Côte d’Ivoire », a déclaré M. Patrick Achi.

Pour ce faire, il a exhorté les membres du gouvernement à conduire avec « dévouement, rigueur et effectivité les programmes relevant de vos ministères respectifs dans un esprit de cohésion de l’activité gouvernementale,  seul gage du succès ».

Il a appelé les différents ministres à « dépenser sans compter leur énergie ». Car, « c’est grâce à ce bouillonnement patriotique » qu’ils réussiront ensemble, à traduire en résultats la vision du président de la République.

Dans cette optique, le Premier ministre ivoirien a annoncé dans les tous prochains jours un séminaire afin de mettre en oeuvre la feuille de route que le président aura arrêté, tout en lui renouvelant la gratitude de son Cabinet ministériel.

« J’attends de chacune et de chacun de vous que vous soyez des exemples qui insuffleront la transformation attendue de l’administration publique et de l’ensemble des Ivoiriens », a affirmé M. Alassane Ouattara, leur demandant de travailler en équipe et d’être au contact des populations.

Il a relevé que les défis sont encore nombreux pour la mise en oeuvre réussie de l’ambitieux programme de développement intitulé une Côte d’Ivoire solidaire qui place chaque Ivoirien au coeur de l’action de l’Etat.

« C’est pourquoi, nous devons aller encore plus vite pour l’amélioration du bien-être de nos concitoyens. Je vous demande donc de vous mettre au travail dès à présent et de traiter les dossiers avec célérité et diligence », a-t-il lancé.

M. Ouattara a instruit le Premier ministre afin que le décret portant les membres du gouvernement soit prêt pour le mois d’avril de même que les organigrammes des ministères et le choix des principaux responsables.

Il lui a en outre demandé de produire un document d’évaluation de travail des différents membres du gouvernement qui permettra de suivre l’action gouvernementale et de juger individuellement chacun des ministres. 

Côte d’Ivoire: le scrutin législatif fixé à Niakaramandougou le 24 avril 2021

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi en Conseil des ministres la tenue du scrutin législatif dans la circonscription électorale de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya le 24 avril 2021.

« Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), le gouvernement a convoqué pour le samedi 24 avril 2021 le collège électoral de la circonscription électorale No 97 Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya communes et sous-préfectures en vue de l’élection du député de ladite commune », a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. 

Il a fait savoir que « toujours, sur proposition de la CEI conformément à l’article 28 du code électoral, il a été proposé au gouvernement de fixer la campagne à trois jours, tenant compte du fait que la campagne lors de la précédente convocation du collège avait été largement entamée ».

« Donc, pour cette reprise, la durée de la campagne sera de trois jours », a-t-il poursuivi. La CEI   avait annoncé après les législatives  du 6 mars 2021 que le scrutin, sursis à Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya communes et sous-préfectures, allait être organisé dans cette circonscription électorale. 

Le report du scrutin dans cette circonscription a été dû au décès d’une candidate suppléante  à la veille de l’élection législative du 06 mars dernier.  

De nouvelles élections devaient être organisées à une date ultérieurement dans quatre circonscriptions électorales où les résultats du scrutin initial ont été annulés, ainsi que dans les circonscriptions n°203 Séguéla commune, dont le siège est vacant suite au décès du Premier ministre, Hamed Bakayoko.