Côte d’Ivoire: le scrutin législatif fixé à Niakaramandougou le 24 avril 2021

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi en Conseil des ministres la tenue du scrutin législatif dans la circonscription électorale de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya le 24 avril 2021.

« Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), le gouvernement a convoqué pour le samedi 24 avril 2021 le collège électoral de la circonscription électorale No 97 Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya communes et sous-préfectures en vue de l’élection du député de ladite commune », a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. 

Il a fait savoir que « toujours, sur proposition de la CEI conformément à l’article 28 du code électoral, il a été proposé au gouvernement de fixer la campagne à trois jours, tenant compte du fait que la campagne lors de la précédente convocation du collège avait été largement entamée ».

« Donc, pour cette reprise, la durée de la campagne sera de trois jours », a-t-il poursuivi. La CEI   avait annoncé après les législatives  du 6 mars 2021 que le scrutin, sursis à Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya communes et sous-préfectures, allait être organisé dans cette circonscription électorale. 

Le report du scrutin dans cette circonscription a été dû au décès d’une candidate suppléante  à la veille de l’élection législative du 06 mars dernier.  

De nouvelles élections devaient être organisées à une date ultérieurement dans quatre circonscriptions électorales où les résultats du scrutin initial ont été annulés, ainsi que dans les circonscriptions n°203 Séguéla commune, dont le siège est vacant suite au décès du Premier ministre, Hamed Bakayoko.

Gbagbo et Blé Goudé sont « libres de rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent » (Ouattara)

L’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo et Blé Goudé, acquittés par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité lors des violences postélectorales de 2010-2011, sont « libres de rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent », a déclaré mercredi Alassane Ouattara, lors d’un Conseil des ministres.

« La Cour pénale internationale a rendu le 31 mars 2021 sa décision sur l’appel du procureur relatif au procès de M. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Nous en prenons acte », a affirmé M. Alassane Ouattara, lors du premier Conseil des ministres du gouvernement Patrick Achi. 

Il a ajouté avoir « bien évidemment, une pensée émue pour les victimes et leurs familles », tout en les assurant de la compassion et du soutien de l’Etat. En outre, « le gouvernement continuera de leur apporter assistance ».

« Quant à M. Laurent Gbagbo et Blé Goudé, ils sont libres de rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent. Les frais de voyage de M. Laurent Gbagbo ainsi que ceux des membres de sa famille seront pris en charge par l’Etat de Côte d’Ivoire », a dit M. Ouattara.

Le président ivoirien a relevé que « les dispositions seront également prises pour que M. Laurent Gbagbo bénéficie conformément aux textes en vigueur, les avantages et les indemnités dus aux anciens présidents de la République de Côte d’Ivoire ».

Le secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Assoa Adou qui a rencontré les 3 et 4 avril 2021 M. Gbagbo à Bruxelles, a rapporté que l’ancien président ivoirien a assuré qu’il sera en Côte d’Ivoire « incessamment ».

Gbagbo et Blé Goudé sont « libres de rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent » (Ouattara)

L’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo et Blé Goudé, acquittés par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité lors des violences postélectorales de 2010-2011, sont « libres de rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent », a déclaré mercredi Alassane Ouattara, lors d’un Conseil des ministres.

« La Cour pénale internationale a rendu le 31 mars 2021 sa décision sur l’appel du procureur relatif au procès de M. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Nous en prenons acte », a affirmé M. Alassane Ouattara, lors du premier Conseil des ministres du gouvernement Patrick Achi. 

Il a ajouté avoir « bien évidemment, une pensée émue pour les victimes et leurs familles », tout en les assurant de la compassion et du soutien de l’Etat. En outre, « le gouvernement continuera de leur apporter assistance ».

« Quant à M. Laurent Gbagbo et Blé Goudé, ils sont libres de rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent. Les frais de voyage de M. Laurent Gbagbo ainsi que ceux des membres de sa famille seront pris en charge par l’Etat de Côte d’Ivoire », a dit M. Ouattara.

Le président ivoirien a relevé que « les dispositions seront également prises pour que M. Laurent Gbagbo bénéficie conformément aux textes en vigueur, les avantages et les indemnités dus aux anciens présidents de la République de Côte d’Ivoire ».

Le secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Assoa Adou qui a rencontré les 3 et 4 avril 2021 M. Gbagbo à Bruxelles, a rapporté que l’ancien président ivoirien a assuré qu’il sera en Côte d’Ivoire « incessamment ».

Sénégal : la BM s’investit pour l’accès universel à l’électricité

La Banque mondiale va allouer 300 millions de dollars, soit plus de 165 milliards FCFA pour financer l’accès universel à l’électricité.Le Sénégal est sur la bonne voie pour atteindre son objectif d’accès universel à l’électricité d’ici 2025. En effet, la Banque mondiale vient de lui accorder le tiers de la totalité du financement requis pour la réalisation de ce programme.

Dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, l’institution de Bretton Woods informe qu’elle prépare deux projets additionnels avec le gouvernement du Sénégal pour atteindre ce but. Tout d’abord un projet régional qui permettra de raccorder les localités situées dans le périmètre des postes construits dans le cadre du Projet OMVG (Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Gambie). Mais également un projet national, en cours d’identification.

« Ces nouvelles interventions permettront d’électrifier une portion significative des 24% des ménages actuellement sans accès à l’électricité et de les sortir de la pauvreté », a déclaré le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et Cabo Verde, Nathan Belete.

Pour ce dernier, le défi à relever pour la réalisation de cette grande ambition n’est pas seulement la mobilisation du financement, mais c’est surtout le défi de la mise en œuvre. A l’en croire, cela passera par un renforcement institutionnel en termes d’organisation, de coordination, de contrôle et de suivi.

Le responsable de la BM a en outre salué les efforts qui ont permis d’atteindre « un niveau d’électrification enviable de l’ordre de 76 %, là où les pays de l’Afrique sub-saharienne ont pu apporter l’électricité à seulement deux cinquièmes (2/5) de leur population ».

Rappelant le rôle essentiel de l’électricité dans le développement et la transformation économique, Nathan Betele a soutenu que l’accès universel est une opportunité historique pour le pays pour atteindre l’émergence à l’horizon 2035.

En effet, souligne-t-il, en plus d’améliorer la qualité de vie des ménages, l’électrification est une condition essentielle au développement d’activités productives génératrices de revenus et de création d’emplois, notamment pour les jeunes. Elle permet également l’amélioration et la résilience de certains services publics essentiels comme l’éducation et la santé.

C’est pourquoi, au-delà des projets précités, son organisation accompagne actuellement le Sénégal pour atteindre l’objectif d’accès universel à travers d’autres projets que sont : le Projet d’Appui au Secteur de l’Électricité (PASE) et le Projet d’interconnexion régionale OMVG sans oublier le Projet régional Manantali 2.

Les deux projets nommés totalisent un financement de 200 millions de dollars. Ils permettront d’améliorer la couverture électrique du pays et de raccorder au réseau de nouvelles localités à travers la construction de dorsales moyenne tension notamment dans le sud et de lignes haute tension reliant le pays à ses voisins et au Système d’Échanges d’Énergie Électrique Ouest Africain.

Sénégal : la BM s’investit pour l’accès universel à l’électricité

La Banque mondiale va allouer 300 millions de dollars, soit plus de 165 milliards FCFA pour financer l’accès universel à l’électricité.Le Sénégal est sur la bonne voie pour atteindre son objectif d’accès universel à l’électricité d’ici 2025. En effet, la Banque mondiale vient de lui accorder le tiers de la totalité du financement requis pour la réalisation de ce programme.

Dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, l’institution de Bretton Woods informe qu’elle prépare deux projets additionnels avec le gouvernement du Sénégal pour atteindre ce but. Tout d’abord un projet régional qui permettra de raccorder les localités situées dans le périmètre des postes construits dans le cadre du Projet OMVG (Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Gambie). Mais également un projet national, en cours d’identification.

« Ces nouvelles interventions permettront d’électrifier une portion significative des 24% des ménages actuellement sans accès à l’électricité et de les sortir de la pauvreté », a déclaré le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et Cabo Verde, Nathan Belete.

Pour ce dernier, le défi à relever pour la réalisation de cette grande ambition n’est pas seulement la mobilisation du financement, mais c’est surtout le défi de la mise en œuvre. A l’en croire, cela passera par un renforcement institutionnel en termes d’organisation, de coordination, de contrôle et de suivi.

Le responsable de la BM a en outre salué les efforts qui ont permis d’atteindre « un niveau d’électrification enviable de l’ordre de 76 %, là où les pays de l’Afrique sub-saharienne ont pu apporter l’électricité à seulement deux cinquièmes (2/5) de leur population ».

Rappelant le rôle essentiel de l’électricité dans le développement et la transformation économique, Nathan Betele a soutenu que l’accès universel est une opportunité historique pour le pays pour atteindre l’émergence à l’horizon 2035.

En effet, souligne-t-il, en plus d’améliorer la qualité de vie des ménages, l’électrification est une condition essentielle au développement d’activités productives génératrices de revenus et de création d’emplois, notamment pour les jeunes. Elle permet également l’amélioration et la résilience de certains services publics essentiels comme l’éducation et la santé.

C’est pourquoi, au-delà des projets précités, son organisation accompagne actuellement le Sénégal pour atteindre l’objectif d’accès universel à travers d’autres projets que sont : le Projet d’Appui au Secteur de l’Électricité (PASE) et le Projet d’interconnexion régionale OMVG sans oublier le Projet régional Manantali 2.

Les deux projets nommés totalisent un financement de 200 millions de dollars. Ils permettront d’améliorer la couverture électrique du pays et de raccorder au réseau de nouvelles localités à travers la construction de dorsales moyenne tension notamment dans le sud et de lignes haute tension reliant le pays à ses voisins et au Système d’Échanges d’Énergie Électrique Ouest Africain.

Côte d’Ivoire : un gouvernement « Achi-1 » plus jeune

Dans la sélection de son nouveau gouvernement, le président ivoirien Alassane Ouattara a choisi de rajeunir son équipe mais dans la continuité.Le chef de l’Etat ivoirien a procédé mardi 6 avril à la nomination de 37 ministres et de quatre secrétaires d’État, dont huit femmes. Pas de grands changements n’ont été notés par rapport au précédent gouvernement de 47 ministres. A part que Téné Birahima Ouattara, frère cadet du président Ouattara, occupe désormais le poste stratégique de ministre de la Défense. Au-delà, aucun ministre n’est âgé de plus de 68 ans dans le nouveau gouvernement.

Confirmé au poste de Premier ministre après le décès de Hamed Bakayoko, Patrick Achi, 65 ans, est suivi dans l’ordre protocolaire par Kandia Camara, nommée ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora. Proche de Ouattara et figure du parti au pouvoir, le RHDP, vainqueur des dernières élections législatives de mars, elle était jusque-là ministre de l’Education nationale.

Réagissant à ce « grand honneur pour moi et en même temps une grande fierté », Mme Camara dit dédier cette « nomination aux femmes de Côte d’Ivoire ». Selon elle, c’est la première fois dans l’histoire de la Côte d’Ivoire qu’une femme est nommée à ce poste.

Le numéro trois du gouvernement, Téné Birahima Ouattara, est confirmé à la Défense dont il dirigeait l’intérim depuis le décès, le 10 mars dernier, du Premier ministre Hamed Bakayoko.

Le général Vagondo Diomandé conserve aussi son poste de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité là où Kobenan Kouassi Adjoumani est promu ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et du Développement rural.

Par ailleurs, 13 nouveaux ministres effectuent leur entrée contre 18 sortants. Il s’agit entre autres, pour les nouvelles têtes, d’Amadou Coulibaly, patron des services de renseignement extérieurs, nommé ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Pierre Dimba, ancien directeur général de l’Ageroute, est le nouveau ministre de la Santé là où Thomas Camara, ancien Directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), est devenu ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.

Parmi les sortants, on retrouve Ally Coulibaly, ex-ministre des Affaires étrangères, Sidiki Konaté, qui occupait l’Artisanat, ou encore Eugène Aka Aouélé, qui avait en charge la Santé. Ce dernier est nommé à la tête du Conseil économique et social.

En revanche, le nouveau gouvernement n’est pas élargi à l’opposition malgré le vent de décrispation notée ces derniers mois dans la vie sociopolitique du pays.

Celle-ci reste marquée par une présidentielle très tendue tenue en octobre dernier et des législatives un peu plus calmes en mars, mais aussi par le récent acquittement de l’ex-président Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale (CPI). L’organisation du retour de celui-ci dans son pays est d’ailleurs l’une des missions prioritaires du nouveau gouvernement.

Côte d’Ivoire : un gouvernement « Achi-1 » plus jeune

Dans la sélection de son nouveau gouvernement, le président ivoirien Alassane Ouattara a choisi de rajeunir son équipe mais dans la continuité.Le chef de l’Etat ivoirien a procédé mardi 6 avril à la nomination de 37 ministres et de quatre secrétaires d’État, dont huit femmes. Pas de grands changements n’ont été notés par rapport au précédent gouvernement de 47 ministres. A part que Téné Birahima Ouattara, frère cadet du président Ouattara, occupe désormais le poste stratégique de ministre de la Défense. Au-delà, aucun ministre n’est âgé de plus de 68 ans dans le nouveau gouvernement.

Confirmé au poste de Premier ministre après le décès de Hamed Bakayoko, Patrick Achi, 65 ans, est suivi dans l’ordre protocolaire par Kandia Camara, nommée ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora. Proche de Ouattara et figure du parti au pouvoir, le RHDP, vainqueur des dernières élections législatives de mars, elle était jusque-là ministre de l’Education nationale.

Réagissant à ce « grand honneur pour moi et en même temps une grande fierté », Mme Camara dit dédier cette « nomination aux femmes de Côte d’Ivoire ». Selon elle, c’est la première fois dans l’histoire de la Côte d’Ivoire qu’une femme est nommée à ce poste.

Le numéro trois du gouvernement, Téné Birahima Ouattara, est confirmé à la Défense dont il dirigeait l’intérim depuis le décès, le 10 mars dernier, du Premier ministre Hamed Bakayoko.

Le général Vagondo Diomandé conserve aussi son poste de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité là où Kobenan Kouassi Adjoumani est promu ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et du Développement rural.

Par ailleurs, 13 nouveaux ministres effectuent leur entrée contre 18 sortants. Il s’agit entre autres, pour les nouvelles têtes, d’Amadou Coulibaly, patron des services de renseignement extérieurs, nommé ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Pierre Dimba, ancien directeur général de l’Ageroute, est le nouveau ministre de la Santé là où Thomas Camara, ancien Directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), est devenu ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.

Parmi les sortants, on retrouve Ally Coulibaly, ex-ministre des Affaires étrangères, Sidiki Konaté, qui occupait l’Artisanat, ou encore Eugène Aka Aouélé, qui avait en charge la Santé. Ce dernier est nommé à la tête du Conseil économique et social.

En revanche, le nouveau gouvernement n’est pas élargi à l’opposition malgré le vent de décrispation notée ces derniers mois dans la vie sociopolitique du pays.

Celle-ci reste marquée par une présidentielle très tendue tenue en octobre dernier et des législatives un peu plus calmes en mars, mais aussi par le récent acquittement de l’ex-président Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale (CPI). L’organisation du retour de celui-ci dans son pays est d’ailleurs l’une des missions prioritaires du nouveau gouvernement.

Énergie, économie et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les négociations du pays pour universaliser l’accès à l’électricité en 2025.Walf Quotidien et Le Soleil titrent sur le financement du programme « accès universel à l’électricité d’ici 2025 ». Selon le premier journal, « les bailleurs traînent les pieds ». Mais pour le quotidien national, les « partenaires promettent déjà plus de 437 milliards de FCFA au Sénégal ».

L’AS note pour sa part que le pays est « branché avec 175 milliards » des bailleurs de fonds dans son objectif d’intégration intégrale à l’horizon 2025.

Sur la gouvernance foncière, EnQuête souligne que le Sénégal est une « terre de conflits ». Le ministère de l’Intérieur « a répertorié 300 conflits fonciers dans le pays ». Mais « le problème c’est surtout le foncier agricole », selon un agent du ministère des Finances, cité par le journal.

Dans Vox Populi, « le Forum civil esquisse la machine de guerre » pour un parquet national financier contre la grande délinquance économique et financière.

Sud Quotidien passe « à la loupe l’emploi fast-track » du président Macky Sall. Le chef de l’Etat a annoncé lors de son dernier discours à la nation un programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes.

A propos du micmac autour de l’or sénégalais, Libération informe que le mandat d’arrêt décerné contre le PDG de Teranga Gold est annulé. Selon le journal, la Chambre d’accusation « a cassé l’ordonnance du doyen des juges ».

En société, Le Quotidien note que l’Onu se penche sur le génocide rwandais ce mercredi, « à la mémoire des martyrs ».

L’AS renseigne que « les Etats-Unis reviennent à la charge » pour la reconnaissance des droits des homosexuels par le Sénégal. Mais Mamadou Salif Sow, un des responsables du ministère de la Justice, rappelle que « le président a dit que tant qu’il est à la tête du pays, il ne va pas accepter cette situation ».

En sport, Stades et Record titrent sur l’affiche de Ligue des champions de ce soir Bayern / PSG. Face au « rêve de revanche » de Paris à Munich évoqué par Record, Stades répond que ce sera « à hauts risques ».

Sur l’équipe nationale, Yaya Baldé, membre du Comité exécutif de la fédération de football, affirme dans Stades avoir « demandé le limogeage d’Aliou Cissé ». Pour lui, « il faut qu’il respecte les Sénégalais » et que « c’est au président Me Senghor de le recadrer ».

En lutte avec frappe, Vox Populi note que « le Jakaarlo (face à face) Ama Baldé-Modou Lo (est) gâché par la violence » entre les supporters des deux lutteurs qui vont se croiser en mai prochain.

Énergie, économie et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les négociations du pays pour universaliser l’accès à l’électricité en 2025.Walf Quotidien et Le Soleil titrent sur le financement du programme « accès universel à l’électricité d’ici 2025 ». Selon le premier journal, « les bailleurs traînent les pieds ». Mais pour le quotidien national, les « partenaires promettent déjà plus de 437 milliards de FCFA au Sénégal ».

L’AS note pour sa part que le pays est « branché avec 175 milliards » des bailleurs de fonds dans son objectif d’intégration intégrale à l’horizon 2025.

Sur la gouvernance foncière, EnQuête souligne que le Sénégal est une « terre de conflits ». Le ministère de l’Intérieur « a répertorié 300 conflits fonciers dans le pays ». Mais « le problème c’est surtout le foncier agricole », selon un agent du ministère des Finances, cité par le journal.

Dans Vox Populi, « le Forum civil esquisse la machine de guerre » pour un parquet national financier contre la grande délinquance économique et financière.

Sud Quotidien passe « à la loupe l’emploi fast-track » du président Macky Sall. Le chef de l’Etat a annoncé lors de son dernier discours à la nation un programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes.

A propos du micmac autour de l’or sénégalais, Libération informe que le mandat d’arrêt décerné contre le PDG de Teranga Gold est annulé. Selon le journal, la Chambre d’accusation « a cassé l’ordonnance du doyen des juges ».

En société, Le Quotidien note que l’Onu se penche sur le génocide rwandais ce mercredi, « à la mémoire des martyrs ».

L’AS renseigne que « les Etats-Unis reviennent à la charge » pour la reconnaissance des droits des homosexuels par le Sénégal. Mais Mamadou Salif Sow, un des responsables du ministère de la Justice, rappelle que « le président a dit que tant qu’il est à la tête du pays, il ne va pas accepter cette situation ».

En sport, Stades et Record titrent sur l’affiche de Ligue des champions de ce soir Bayern / PSG. Face au « rêve de revanche » de Paris à Munich évoqué par Record, Stades répond que ce sera « à hauts risques ».

Sur l’équipe nationale, Yaya Baldé, membre du Comité exécutif de la fédération de football, affirme dans Stades avoir « demandé le limogeage d’Aliou Cissé ». Pour lui, « il faut qu’il respecte les Sénégalais » et que « c’est au président Me Senghor de le recadrer ».

En lutte avec frappe, Vox Populi note que « le Jakaarlo (face à face) Ama Baldé-Modou Lo (est) gâché par la violence » entre les supporters des deux lutteurs qui vont se croiser en mai prochain.

Un accord pour développer les compétences de 20 000 agriculteurs ivoiriens

Le programme des Ponts du Commerce Arabo Africains (AATB) a conclu à Rabat au Maroc, un partenariat avec OCP Africa pour développer les compétences de 20 mille agriculteurs ivoiriens à travers son programme dénommé « Agribooster » .AATB est un  programme multi-organisations dirigé par la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC).

Selon une note d’information transmise mardi à APA, cet accord qui bénéficiera à 20 000 agriculteurs ivoiriens, a pour objectif de soutenir les riziculteurs ivoiriens et améliorer les chaînes de valeur agricoles dans le pays. 

« La subvention de l’ITFC pour le programme OCP Africa Agribooster en Côte d’Ivoire a pour objectif de minimiser l’impact économique de la Covid-19 en maintenant les chaînes d’approvisionnement alimentaire mondiales mais aussi en améliorant les chaînes de valeur agricoles du pays surtout pendant les circonstances difficiles », a indiqué Hani Salem Sonbol, le directeur général de l’ITFC.

De son côté,  Dr Mohamed Anouar Jamali, le directeur général d’OCP Africa a soutenu que « le programme Agribooster est un bon exemple d’initiative destiné à supporter les systèmes alimentaires africains à devenir plus résilients ».

Le programme Agribooster d’OCP Africa est consacré au développement durable de l’agriculture. Il permet une formation approfondie aux bonnes pratiques agricoles et un suivi régulier tout au long de l’année.

A l’échelle du continent africain, a conclu la note, ce programme a touché plus de 630 000 petits exploitants agricoles dans quatre pays (Ghana, Sénégal, Nigéria et Côte d’Ivoire), avec une augmentation de leur rendement allant jusqu’à 40 % pour les principaux exploitants.

L’AATB est un programme multi-donateurs, multi-pays et multi-organisations, qui vise à promouvoir et à accroître le commerce et l’investissement entre les pays africains et arabes. Quant à OCP Africa qui est une filiale du groupe OCP, elle a pour mission de contribuer au développement d’écosystèmes agricoles intégrés en Afrique.

Un accord pour développer les compétences de 20 000 agriculteurs ivoiriens

Le programme des Ponts du Commerce Arabo Africains (AATB) a conclu à Rabat au Maroc, un partenariat avec OCP Africa pour développer les compétences de 20 mille agriculteurs ivoiriens à travers son programme dénommé « Agribooster » .AATB est un  programme multi-organisations dirigé par la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC).

Selon une note d’information transmise mardi à APA, cet accord qui bénéficiera à 20 000 agriculteurs ivoiriens, a pour objectif de soutenir les riziculteurs ivoiriens et améliorer les chaînes de valeur agricoles dans le pays. 

« La subvention de l’ITFC pour le programme OCP Africa Agribooster en Côte d’Ivoire a pour objectif de minimiser l’impact économique de la Covid-19 en maintenant les chaînes d’approvisionnement alimentaire mondiales mais aussi en améliorant les chaînes de valeur agricoles du pays surtout pendant les circonstances difficiles », a indiqué Hani Salem Sonbol, le directeur général de l’ITFC.

De son côté,  Dr Mohamed Anouar Jamali, le directeur général d’OCP Africa a soutenu que « le programme Agribooster est un bon exemple d’initiative destiné à supporter les systèmes alimentaires africains à devenir plus résilients ».

Le programme Agribooster d’OCP Africa est consacré au développement durable de l’agriculture. Il permet une formation approfondie aux bonnes pratiques agricoles et un suivi régulier tout au long de l’année.

A l’échelle du continent africain, a conclu la note, ce programme a touché plus de 630 000 petits exploitants agricoles dans quatre pays (Ghana, Sénégal, Nigéria et Côte d’Ivoire), avec une augmentation de leur rendement allant jusqu’à 40 % pour les principaux exploitants.

L’AATB est un programme multi-donateurs, multi-pays et multi-organisations, qui vise à promouvoir et à accroître le commerce et l’investissement entre les pays africains et arabes. Quant à OCP Africa qui est une filiale du groupe OCP, elle a pour mission de contribuer au développement d’écosystèmes agricoles intégrés en Afrique.

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Fmi -Dette : des mesures en faveur de 22 pays africains

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire Financialafrik.com.(Financialafrik.com) Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 5 avril avoir approuvé le 1er avril, une troisième tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette de 28 pays membres dits pauvres dans le cadre du Catastrophe Containment and Relief Trust (CCRT). Parmi eux, 22 sont africains.

Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la Centrafrique, des Comores, de la RD Congo, de Djibouti, de l’Éthiopie, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de Haïti, du Libéria, de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, du Népal, du Niger, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Tchad et du Togo. A eux s’ajoutent l’Afghanistan, Haïti, le Népal, les Îles Salomon, le Tadjikistan et le Yémen.

Selon le FMI, cette nouvelle approbation fait suite à deux tranches antérieures approuvées respectivement le 13 avril 2020 et le 2 octobre 2020. Elle permet le décaissement de dons du CCRT pour le paiement de tous les services de la dette éligibles dus au Fonds par ses membres les plus pauvres et les plus vulnérables du 14 avril 2021 au 15 octobre 2021, estimés à 238 millions USD.

« Cette tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette continuera à aider à libérer des ressources financières limitées pour un soutien sanitaire, social et économique d’urgence vital afin d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 », indique l’institution dans un communiqué. D’ailleurs, elle ajoute qu’un allégement du service de la dette pourrait être accordé pour la période restante allant du 16 octobre 2021 au 13 avril 2022.

Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé mardi à la nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres dont 37 ministres et quatre secrétaires d’Etat, rapporte le ministre-secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé.

Cette nouvelle équipe gouvernementale a été composée sur proposition du Premier ministre, Patrick Achi. Elle compte 13 ministres entrants, tandis 18 ministres dans l’ancienne équipe sont sortis du Cabinet ministériel.

Voici la liste du nouveau gouvernement 

1-Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora: Kandia Camara

2-Ministre d’État, ministre de la Défense : Téné Birahima Ouattara

3-Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural: Kobenan Adjoumani

4-Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme : Sansan Kambilé

5-Ministre de l’Intérieur et de la sécurité : Général Vagondo Diomandé 

6-Ministre des Eaux et Forêts : Alain Richard Donwahi

7-Ministre du Plan et du développement : Nialé Kaba

8-Ministre des Transports : Amadou Koné

9-Ministre de l’Économie et des finances: Adama Coulibaly

10-Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration: Anne Désirée Ouloto

11-Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme: Bruno Koné

12-Ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat: Moussa Sanogo

13-Ministre de l’Hydraulique : Laurent Tchagba

14-Ministre de l’Équipement et de l’entretien routier : Amedé Koffi Kouakou

15-Ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation: Mariatou Koné

16-Ministre de la Réconciliation et de la cohésion sociale : Bertin Kouadio Konan

17-Ministre du Commerce et de l’industrie : Souleymane Diarrassouba

18-Ministre des Sports et du développement de l’économie sportive: Paulin Danho

19-Ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du Gouvernement : Amadou Coulibaly

20-Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique,  porte-parole adjoint du gouvernement : Mamadou Touré

21-Ministre de la Promotion de l’Investissement et du développement du secteur privé : Emmanuel Esmel Essis

22-Ministre de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la transformation du sefteur informel: Félix Anoblé

23-Ministre des Ressources animales : Sidi Tiémoko Touré

24-Ministre du Tourisme et des loisirs: Siandou Fofana

25-Ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption: Epiphane Zoro Bi Ballo

26-Ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation: Roger Félix Adom

27-Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Adama Diawara

28-Ministre de la Santé,  de l’hygiène  publique et de la couverture maladie universelle : Pierre Dimba

29-Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie: Thomas Camara

30-Ministre de l’Assainissement et de la salubrité : Bouaké Fofana

31-Ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté : Myss Belmonde Dogo

32-Ministre de l’Emploi et de la protection sociale: Adama Kamara

33-Ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant : Nassénéba Touré

34-Ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage: Koffi N’Guessan

35-Ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle : Arlette Badou N’Guessan Kouamé

36-Ministre de l’Environnement et du développement durable: Jean Luc Assi

37-Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration Africaine : Alcide Djédjé 

 Secrétaires d’Etat 

1-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, chargé du logement social: N’Guessan Lataille Koffi

2-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la modernisation de l’administration 

3-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Transports, chargé des Affaires maritimes : Célestin Serey Doh

4-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Emploi et de la protection sociale, chargé de la Protection sociale: Clarisse Kayo Mahi

Au titre de la présidence de la République 

– Abdourahmane Cissé : ministre, Secrétaire général de la présidence 

– Gilbert Koné Kafana : ministre auprès du président de la République, chargé des relations avec les institutions de la République 

– Fidèle Sarassoro:  Ministre, directeur de Cabinet du président de la République 

Côte d’Ivoire : Aka Aouélé nommé président du Conseil économique

Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé, mardi, Eugène Aka Aouélé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), un poste qui était vacant depuis le décès de son ex-président Charles Koffi Diby le 07 décembre 2019.

Dans un communiqué, le Secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé, a annoncé que le chef de l’Etat ivoirien a procédé à la signature de deux décrets au titre du Conseil économique, social, environnemental et culturel. 

« Le premier décret porte nomination de M. Eugène Aka Aouélé en qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental. Au terme du deuxième décret, M. Eugène Aka Aouélé est nommé président du Conseil économique, social, environnemental et culturel», a ajouté M. Cissé.

Avant cette nomination, M. Aka Aouélé occupait les fonctions de ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel est une institution consultative qui assure la représentation des principales activités économiques et sociales.

Elle donne également son avis sur les projets de lois, d’ordonnance ou de décret ainsi que les propositions de lois.

Côte d’Ivoire : Aka Aouélé nommé président du Conseil économique

Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé, mardi, Eugène Aka Aouélé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), un poste qui était vacant depuis le décès de son ex-président Charles Koffi Diby le 07 décembre 2019.

Dans un communiqué, le Secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé, a annoncé que le chef de l’Etat ivoirien a procédé à la signature de deux décrets au titre du Conseil économique, social, environnemental et culturel. 

« Le premier décret porte nomination de M. Eugène Aka Aouélé en qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental. Au terme du deuxième décret, M. Eugène Aka Aouélé est nommé président du Conseil économique, social, environnemental et culturel», a ajouté M. Cissé.

Avant cette nomination, M. Aka Aouélé occupait les fonctions de ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel est une institution consultative qui assure la représentation des principales activités économiques et sociales.

Elle donne également son avis sur les projets de lois, d’ordonnance ou de décret ainsi que les propositions de lois.

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des messages forts du président Macky Sall lors du discours à la nation du 3 avril dernier.« Macky sort de sa bulle », titre Sud Quotidien, notant que le chef de l’Etat a axé son discours pour la fête d’indépendance du 4 avril sur l’unité nationale et la jeunesse. « Dans ce Sénégal que nous aimons, il ne saurait y avoir de place pour le particularisme », a-t-il dit samedi.

Le président Sall a aussi parlé de l’emploi, de la justice sociale et de la sécurité entre autres, selon Le Soleil qui met en exergue « les réponses concrètes de Macky Sall ». D’ailleurs, un Conseil présidentiel sur l’emploi est prévu le 22 avril là où 80 milliards de FCFA pour le recrutement de 65.000 jeunes dès le mois prochain sont déjà dégagés, informe le quotidien national.

« Un message et des convictions », a noté L’Observateur à propos du discours de Macky Sall. L’AS indique que ce dernier « sort la calculette pour les jeunes ». Vox Populi ajoute qu’il « délie les cordons de la bourse » en passant de 300 à 450 milliards pour l’emploi de cette frange de la société.

Ainsi, Le Quotidien s’attend à « un mai délicieux » après ces annonces présidentielles sur l’emploi, les infrastructures, etc.

Walf Quotidien voit un Macky Sall en « taille patron » qui « absorbe les propositions du secteur privé ». Son ancien Premier ministre et actuel opposant pointe de son côté « un aveu d’échec ».

Sur un autre sujet, le journal titre sur la commémoration de la résurrection du Christ. A l’occasion, l’Eglise sénégalaise a « dénoncé la crise des valeurs ». Le Soleil rapporte pour sa part « les enseignements de Mgr Benjamin Ndiaye », l’archevêque de Dakar, lors de la célébration de Pâques.

En football, Record informe que le ministre sénégalais des Sports Matar Bâ « convoque Me Senghor », le président de la fédération nationale de la discipline, pour parler de l’avenir du sélectionneur Aliou Cissé sur le banc des Lions.

En lutte sénégalaise avec frappe, Record note que le choc de l’Indépendance entre Eumeu Sène et Lac de Gueirs 2 était « sans saveur ». Le second a été déclaré vainqueur pour avoir obtenu le moins d’avertissements que son adversaire, à la fin du temps réglementaire.

Mais Walf Quotidien et plusieurs amateurs retiennent que les deux lutteurs « observent la distanciation physique ».

Légère hausse des prix de l’essence et du gasoil en Côte d’Ivoire

Les prix à la pompe de l’essence super sans plomb et du gasoil, en Côte d’Ivoire, connaissent une légère hausse passant de 600 à 615 FCFA le litre sur la période du 6 au 30 avril 2021.

Le prix maxima de détail des produits pétroliers pour la période du 6 au 30 avril 2021 indique pour l’essence super sans plomb à l’ambiant un coût à 615 Fcfa/litre contre 600 Fcfa/litre les mois précédents, de même que celui du gasoil, selon une note de la direction générale des hydrocarbures reçue à APA, mardi.

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis quelques années. Ce produit pétrolier est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages, où les populations n’ont pas accès à l’électricité.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B 6) reste également stable à 2.000 Fcfa. De même le coût de la bouteille de 12,5 Kg, une bonbonne très utilisée dans les ménages dans le pays, qui demeure inchangé à 5.200 Fcfa.

La bouteille de 15 Kg est fixée à 6 965 Fcfa et celle de 17,5 Kg à 8125 Fcfa. Quant à la bouteille de 25 Kg elle est cédée à 11 610 Fcfa et celle de 28 Kg à 13.000 Fcfa. 

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.  

Gbagbo assure rentrer en Côte d’Ivoire « incessamment »

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo assure qu’il sera parmi les siens en Côte d’Ivoire « incessamment », a rapporté Assoa Adou, secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) après un échange avec l’ex-chef d’Etat à Bruxelles les 3 et 4 avril 2021, dans un communiqué.

« M. Laurent Gbagbo assure ses compatriotes qu’il sera parmi eux incessamment », a indiqué M. Assoa Adou, qui a eu les samedi 03 et dimanche 04 avril 2021 « des séances de travail » avec l’ancien-président à Bruxelles (Belgique). 

Au menu des échanges, les deux personnalités ont évoqué outre les sujets liés à l’actualité nationale et à la vie du parti, « la question du retour, en Côte d’Ivoire, de MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », après la confirmation de leur acquittement par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), le mercredi 31 mars 2021.

A l’issue des discussions, M. Gbagbo et son secrétaire général ont « convenu de s’en remettre aux dispositions que le greffe de la CPI est entrain de prendre en vue du retour sécurisé » de l’ex-président et son co-accusé en Côte d’Ivoire, tel qu’il en a été instruit par les juges de la Chambre d’appel. 

« Dans cette attente, M. Laurent Gbagbo tient à renouveler ses vifs remerciements et son infinie gratitude aux militantes et militants, sympathisantes et sympathisants du FPI, au peuple de Côte d’Ivoire, aux membres de la diaspora ivoirienne et africaine », poursuit le texte. 

Il témoigne en outre sa reconnaissance « aux dirigeants africains, aux démocrates ivoiriens et africains, aux intellectuels ivoiriens, africains, français et du monde entier, aux organisations politiques et de défense de droit de l’Homme (…) qui se sont constamment mobilisés pour le triomphe de la vérité et du droit ». 

M. Gbagbo a été condamné par la justice ivoirienne dans l’affaire de « braquage » de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest  (Bceao), à 20 ans de prison ferme. Il devra négocier en vue d’une grâce du pouvoir d’Abidjan pour un retour serein en Côte d’Ivoire. 

Assurance: l’Ivoirien Karim Diarrassouba prend fonction à la tête de la CICA-RE

L’Ivoirien Karim Diarrassouba, nouveau directeur général de la Compagnie de réassurance des Etats membres de la Conférence Interafricaine des marchés d’assurances (CICA-RE), a officiellement pris fonction le 1er avril 2021 à Lomé, à l’issue d’une passation de charges avec son compatriote Jean Baptiste Kouamé.

Elu directeur général de la CICA-RE, lors de la 134è session du Conseil d’administration de cette compagnie, le 13 août 2020 pour un mandat de cinq ans, l’Ivoirien Karim Diarrassouba conduit désormais la destinée de l’organisation régionale basée à Lomé, au Togo.  

M. Diarrassouba succède à M. Jean Baptiste Kouamé qui est arrivé à la fin de son deuxième mandat à la tête de la CICA-RE. Sa prise de fonction intervient dans un contexte marqué par la crise sanitaire de Covid-19.  

« J’ai la ferme conviction que les qualités humaines de M. Diarrassouba et sa détermination à poursuivre le développement de la CICA-RE et seront des atouts majeurs pour le succès de la compagnie », a déclaré M. Jean-Baptiste Kouamé. 

M. Kouamé lui a ensuite réitéré ses « vives et chaleureuses félicitations pour la confiance que lui témoignent ainsi conjointement les autorités de tutelle de la Côte d’Ivoire et les dirigeants institutionnels de la compagnie». 

Le directeur général sortant, Jean-Baptiste Kouamé affiche des résultats probants en treize ans de service. De 06 milliards de FCFA en 2008, le capital de la CICA-RE est passé à 48,76 milliards de FCFA en 2020 avec un chiffre d’Affaires de 90 milliards contre 14 milliards en 2008, indique une note de l’organisation transmise à APA, lundi.  

Selon le bilan financier, « la trésorerie active est passée de 2,4 milliards Fcfa en 2008 à 52 milliards en 2020, avec un résultat net de 5 milliards en 2020 contre 526 millions en 2008 ».

Le nouveau directeur général, Karim Diarrassouba, s’est engagé à consolider les acquis tout en jouant sa partition pour relever des défis nouveaux auxquels fera face la CICA-RE. 

«Notre principal objectif est de hisser la CICA-RE au rang des plus grands réassureurs régionaux de l’Afrique à travers la consolidation des acquis de la compagnie et la mise en place d’un nouveau plan stratégique de développement», a déclaré M. Karim Diarrassouba, lors de la passation de service. 

Il entend décliner sa vision dans un Plan stratégique de développement autour des axes dont le respect de l’adéquation du ratio des fonds propres sur chiffre d’Affaires à travers une nouvelle augmentation du capital de 50 à 100 milliards de FCFA.

M. Diarrassouba veut également poursuivre la mise en œuvre de la cession légale au premier franc conformément au réaménagement négocié avec la FANAF, ainsi que la finalisation du processus de filialisation du bureau de contact de Nairobi.

L’amélioration continue de la notation financière de la Compagnie auprès des agences de renoms fait partie de ses objectifs,  de même que le renforcement du cadre de gestion des risques de la compagnie et l’amélioration du dispositif de contrôle interne. 

Avisé sur les questions de ce secteur, il envisage d’améliorer le système d’information et de reporting de la compagnie ; de renforcer les relations d’affaires avec les partenaires, ainsi que la situation financière de la CICA-RE, tout en optimisant les opérations à travers la distribution continue des dividendes aux actionnaires et la promotion de l’éthique et de la bonne gouvernance. 

La passation de service a été présidée par le Président du Conseil d’administration de la CICA-RE, Olivier Mebiame, lors d’une cérémonie qui a vue la participation de plusieurs personnalités dont l’actuel directeur des assurances, Issouf Traoré qui représentait le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances.

Côte d’Ivoire: 08 personnes mortes calcinées dans un accident de la circulation

Une collision entre un mini-car de transport et un véhicule de particulier survenue aux environs de 15h18 ( heure locale et GMT), a fait lundi sur l’autoroute du nord PK 149, 35 victimes dont 08 personnes mortes calcinées dans le feu causé par ce choc, a appris APA de source sécuritaire.

Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM) qui a conduit les opérations de secours, 18 blessés de ce drame ont été évacués à l’hôpital de Bodo et 09 autres ont refusé de se faire évacuer.

Plus tôt dans la matinée de ce lundi aux environs de 09h55 (Heure locale et GMT), un autre accident de la circulation sur la même autoroute du Nord (PK 205) impliquant un autocar transportant des fidèles chrétiens, avait fait un bilan définitif de 33 victimes dont 06 morts certains.

 Le gouvernement ivoirien explique que la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: un accident de la circulation fait 6 morts sur l’autoroute du nord

Un accident de la circulation survenu lundi aux environs de 09h55 (Heure locale et GMT) sur l’autoroute du nord PK 205 à hauteur du village de Kahankro (Centre ivoirien), a fait un bilan provisoire de 35 victimes dont 06 morts «certains» , a annoncé le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

 Les  « soldats du feu» précisent que les opérations de secours sont en cours. Selon le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

 L’année 2020 s’est achevée dans le pays avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

Sénégal: vers la création de 65.000 emplois

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a annoncé samedi soir à Dakar, le recrutement de 65.000 jeunes dans divers domaines d’activités.Ce recrutement coûtera à l’État 80 milliards f cfa qui seront disponibles en mai prochain, a précisé le président Macky Sall lors de son discours à la nation à la veille de la célébration du 61e anniversaire de l’indépendance du Sénégal.

« Dans l’immédiat, en soutien à l’emploi et aux ménages, j’ai décidé d’allouer, dès le mois de mai, 80 milliards de FCFA au recrutement de 65 000 jeunes, sur l’ensemble du territoire national, dans les activités d’éducation, de reforestation, de reboisement, d’hygiène publique, de sécurité, d’entretien routier et de pavage des villes, entre autres », a-t-il indiqué.Le président a fait état d’un quota spécial pour recruter 5000 enseignants pour le préscolaire, le primaire, le moyen et le secondaire et les +daaras+ modernes et l’enseignement arabe.
 
« Par souci d’équité territoriale et de simplification des procédures, un guichet unique sera installé dans chacun de nos 45 Départements. Dénommé Pôle-Emploi et Entreprenariat pour les Jeunes et les Femmes, ce guichet servira de cadre d’accueil, de conseil et de financement des porteurs de projets », a poursuivi Macky Sall.

Réseaux sociaux: des organisations de la jeunesse musulmane ivoirienne adoptent une Charte

Trente et neuf organisations de la jeunesse musulmane en Côte d’Ivoire dont des groupes et forums de large audience ont signé samedi à Abidjan une Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, à l’issue d’une rencontre.

Réunies dans un amphi de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ils ont été instruits sur plusieurs thématiques en lien avec l’écosystème des réseaux sociaux, avant d’apprécier et approuver cette Charte. Et ce, à la suite de travaux en commission.

Le projet d’établissement de la Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, a été initié par la Fondation Réveil des cœurs, en partenariat avec les structures mères de la jeunesse musulmane, y compris des forums musulmans.

La Charte s’appuie notamment sur le Coran, la Sunna du Prophète Mouhammed (Paix et Salut Sur Lui), ainsi que sur la législation nationale ivoirienne, et les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et à la communication. 

Elle intervient dans un contexte de foisonnement des dérives langagières, de violences verbales et la diffusion à profusion des fake news (fausses nouvelles) qui ont fait des réseaux sociaux des armes parfois nuisibles à la paix sociale et communautaire.

« Nous voulons que désormais les jeunes aient un outil qui leur donne de rationaliser leur temps sur les réseaux sociaux », a dit Diabaté Fousseni, président fondateur de la Fondation Réveil des cœurs.

Cette charte, soulignera-t-il, a mis en branle les administrateurs et modérateurs des pages des groupes et forums islamiques, dans un processus d’inclusion. En outre, des internautes ont également fait des propositions qui ont été prises en compte dans différentes commissions.

Le dispositif a été examiné par les Commissions, où siégeaient les administrateurs et modérateurs des différents groupes. Ensuite les résultats seront reversés au Comité scientifique qui va proposer un premier draft de la Charte qui a été reproposé aux internautes. 

La Charte comprend 25 articles. Elle stipule que « l’acceptation de la Charte doit être une condition obligatoire d’adhésion aux groupes, forums et les plateformes sociales impliqués ». Tout administrateur ne respectant pas les prescriptions est susceptible de sanctions pouvant aller au retrait du groupe.

L’article 10 mentionne que « toutes les publications doivent être systématiquement soumises à la validation des administrateurs et modérateurs. Toutefois, tous les sujets d’ordre religieux sont soumis à des imams consultants qui en ont l’autorité et la capacité ».

En outre, les administrateurs se réservent le droit de suppression sans préavis de toute publication qui paraît inappropriées ou n’étant pas en conformité avec les dispositions de la Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux.

L’Imam Diakité Ousmane, secrétaire exécutif du Conseil des Imams, des mosquées et des Affaires islamiques (Cosim), a félicité les initiateurs de ce projet, avant d’ajouter « les imams partagent avec vous les inquiétudes qui vous ont poussé à (écrire cette charte) ».

Il a fait observer que « les réseaux sociaux sont un couteau à double tranchant, investis par une liberté quelque fois sauvage, quelque fois dévastatrice », tout en saluant la « maturité » de cette jeunesse musulmane.

Pour sa part, l’Imam Amidou Berthé, qui a animé un panel sur « les règles et exigences islamiques en matière de communication », a relevé que le Coran invite à dire du bien aux gens en tenant le bon langage et à ne jamais se prononcer sur ce dont on a aucun savoir ni aucune science.

M. Gourou Adam, expert des questions digitales, exposant sur le thème de « la rationalisation de la gestion des réseaux sociaux », a conseillé les internautes à « discipliner » leur présence sur les réseaux sociaux, à l’utiliser à bon escient pour créer une différence dans sa communauté.

Il a relevé qu’une étude ressort que la Côte d’Ivoire, en janvier 2021, enregistrait 12,5 millions d’utilisateurs d’Internet, et 5,9 millions de personnes actives sur les réseaux sociaux dans le pays, où le taux de pénétration d’Internet est très important.

Le journaliste ivoirien, Lassina Sermé, président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), a au cours d’un panel spécial sur les « mécanismes et outils de vérification des fake news », instruit l’auditoire sur l’intérêt d’éprouver l’authenticité des informations.

Expert sur les questions  liées aux médias numériques, il a relevé d’entrée de jeu que l’anglicisme « fake news » se rapporte aux fausses informations, tandis que la désinformation évoque l’intention de nuire; et la mésinformation, une information véhiculée avec erreur sans vérification préalable.

A travers un exercice, il a amené le public à la vérification des faits via le fact-checking. Il a insisté qu’il faut toujours vérifier l’information à diffuser pour ne pas tomber sous le coup de la loi, tout en mentionnant par exemple qu’on peut vérifier une bonne image par Google Image ou TinEye.

Évoquant les sanctions en matière de cybercriminalité, l’avocat Amadou Camara qui s’exprimait dans une communication sur la thématique du « cadre juridique d’utilisation des réseaux sociaux », a indiqué que le fait de relayer une fake news est passif de poursuite.

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté en juin 2013 une loi en vue de lutter contre la cybercriminalité. Il a noté que la divulgation d’une information privée sur les réseaux sociaux est une infraction,  de même que partager ou stocker une pornographie infantile.

« Sur les réseaux sociaux, on ne doit que partager les renseignements, c’est-à-dire les informations traitées », a-t-il poursuivi, faisant remarquer quand on a été condamné dans le cadre de la cybercriminalité, « il y a des fonctions qu’on ne peut faire pendant cinq ans ».

Côte d’Ivoire: inauguration d’un orphelinat musulman à Abobo

L’ONG Actions Ramadan, une organisation regroupant des internautes musulmans, a inauguré samedi à Bocabo, un sous-quartier de la commune populaire d’Abobo au nord d’Abidjan, l’orphelinat Khalid Ibn Walid, un centre dont la reconstruction a coûté près de 78 millions FCFA avec une capacité d’accueil d’environ 100 enfants.

Selon Mariam Dosso, la présidente de l’ONG Actions Ramadan, le projet de reconstruction de cet orphelinat qui était très délabré par le passé, a été réalisée grâce à une collecte de fonds de donateurs musulmans et non musulmans.

Au nombre des donateurs pour la réalisation de ce projet, figure la Fondation de la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI.

Dans son allocution, le directeur général de PETROCI, Ibrahim Diaby a salué ce projet de l’ONG Actions Ramadan, soulignant que son entreprise ainsi que sa Fondation restent disponibles pour accompagner dans la mesure du possible des actions humanitaires, caritatives et de solidarité.

 « Ça n’a pas été facile, mais nous y sommes arrivés avec l’apport de tous», a renchéri Aïssata Camara qui a coordonné ce projet de reconstruction.

« Tous ici présents ou absents par vos prières, vos conseils, votre accompagnement financiers et matériels, avez permis de  réaliser un projet de toute une vie. Je dis un projet de toute une vie parce que nous allons donner vie à des vies qui étaient meurtries et désemparées », a expliqué Mme Camara dans son allocution.

 Les travaux de cette première phase du projet ont duré 22 mois. « Nous n’avons pas les mots pour exprimer notre gratitude», a dit en retour, Zana Ouattara, le secrétaire général de l’orphelinat Khalid Ibn Walid.

Auparavant, il a fait savoir que cet orphelinat qui a été créé depuis 2009 par l’ONG Khalid Ibn Walid, compte à ce jour 158 pensionnaires dont 78 garçons, 55 filles et 25 veuves.

 « Ce centre a pour but la prise en charge intégrale des orphelins et l’assistance aux personnes en situation défavorable pour créer une chaîne de solidarité », a indiqué M. Ouattara soulignant que «nos ressources proviennent essentiellement des dons des personnes de bonnes volontés».

 L’orphelinat Khalid Ibn Walid qui accueille aussi bien des orphelins que des veuves, a été  reconstruit en un bâtiment de trois étages avec 4 salles de classe, 6 dortoirs, un bureau et un réfectoire.

La deuxième phase de ce projet prévoit la construction de huit dortoirs et d’une salle de conférence pour une soixantaine de veuves, d’un montant d’environ 44 millions de FCFA.

A ce propos, la coordinatrice du projet, Aïssata Camara a dit « compter sur Dieu mais aussi sur vous parce que vous savez taire les pleurs des orphelins et des veuves en faisant parler votre cœur ».

« La meilleure des maisons parmi celles des musulmans est la maison dans laquelle les orphelins sont bien traités. La pire est celle où les orphelins sont mal traités », a-t-elle conclu en citant le Prophète de l’Islam, Mohamed (Paix et Salut d’Allah Sur Lui).

Affaire Ben Badi « poursuivi pour viol »: l’enquête connaîtra son « dénouement » (procureur)

L’enquête concernant l’affaire Abdoulaye Traoré dit « Ben Badi », l’ancien buteur de l’équipe de football de Côte d’Ivoire, « poursuivi pour viol », connaîtra son « dénouement », assure le procureur de la République adjoint, Yéo Abel Nangbélé.

Dans un communiqué, le procureur de la République adjoint fait observer que « depuis quelques jours, des informations circulent, faisant état de ce que M. Abdoulaye Traoré dit Ben Badi, poursuivi pour les faits de viol, a été blanchi par le juge ».

« Le procureur de la République tient à indiquer que ces allégations sont sans fondement et que la procédure concernant M. Abdoulaye Traoré, placé sous mandat de dépôt le 8 mars 2021 et sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction le 29 mars, est en cours », souligne le texte.

L’affaire « connaîtra le dénouement que les éléments de l’enquête appelleront », déclare le procureur de la République adjoint, Yéo Abel Nangbélé, comme pour afficher la sérénité de la justice, bien que se soit une célèbre personnalité dans le pays. 

Politique et discours à la nation de Macky Sall à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, reviennent sur le report des élections Locales et le discours à la nation de Macky Sall à la veille de la fête de l’indépendance.L’AS explique que « l’Etat tranche le débat ». Les Locales initialement prévues en décembre se tiendront finalement le 31 janvier 2022 note le journal. Réunis en plénière vendredi, les députés ont adopté un projet de loi portant report des élections territoriales et prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux.

« Macky (Sall) coupe la poire en deux » notre EnQuete qui souligne qu’entre l’opposition qui voulait une tenue en décembre 2021 et la majorité qui voulait une élection en février 2022, un amendement fixant les Locales en janvier 2022 a été adopté par les députés.

Dans Le Soleil, le ministre de l’Intérieur explique les raisons du report « liés notamment à l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier »  sans oublier la pandémie de la Covid-19 et ses contraintes.

Le report des élections locales a été voté « à la majorité des députés » renseigne Sud Quotidien qui explique que « l’Assemblée (nationale) donne sa caution ». 

Vox Populi évoque « une folle journée de procédures et débats houleux entre le pouvoir et l’opposition » qui craint désormais le report des législatives en 2024. Antoine Diome assailli de questions par l’opposition a résisté jusqu’à l’adoption du projet de loi. 

L’autre sujet phare des journaux de ce samedi, est l’adresse à la nation de Macky Sall à la veille de la fête de l’indépendance du 4 avril. « Sweet d’un message » indique Le Quotidien faisant allusion à l’affaire « Sweet beauté », dans laquelle l’opposant Ousmane Sonko, leader du Parti Pastef/Les Patriotes était accusé de « viols répétés suivis de menaces de mort » par une masseuse dans un salon dénommé « Sweet beauté ». Le journal ajoute que Macky Sall se livrera à une séance de massage destinée à une « nation convalescente ».

L’Observateur pose une série d’interrogations sur la teneur du discours de ce soir. « Quelle devrait être la teneur de son discours ? Sur quoi devrait-il axer son speech pour susciter un brin d »spoir chez les jeunes hantés par le chômage et l’oisiveté ? » se demande le journal dans un pays marqué par les émeutes de mars dernier.

Le journal L’AS revient sur +la paix des braves dans le secteur de la pêche+ qui naviguait en eaux troubles depuis quelque années. « Le Gaipes et le Caps autour du ministre Alioune Ndoye » souligne le journal. 

En sport, le week-end sera marqué par le retour de la lutte avec frappe dans les arènes sénégalaises après plusieurs mois d’arrêt à cause de la pandémie du coronavirus. Record présente l’affiche Lac de Guiers 2 et Eumeu Sene qui vont en découdre pour la troisième fois ce dimanche 4 avril à l’Arène nationale. 

Stades de son côté revient sur elle choc au sommet de Ligue 1 en France entre le Psg et Lille crucial dans la course au titre.