Hilda Baci entre dans l’histoire avec le plus grand jollof du monde

À Lagos, la cheffe nigériane Hilda Baci vient de décrocher un nouveau record Guinness en préparant le plus grand plat de jollof rice jamais réalisé : 8 780 kg de saveurs, de passion et de fierté nationale. Cet exploit culinaire, salué par des milliers de personnes, célèbre la richesse de la cuisine ouest-africaine et ravive la légendaire « guerre du jollof » entre le Nigeria et le Ghana.

 

Lagos, 16 septembre 2025 – La cheffe nigériane Hilda Baci, déjà icône nationale pour son marathon culinaire historique de 2023, vient de frapper un nouveau grand coup. Le lundi 15 septembre, le Guinness World Records a officiellement homologué son exploit : le plus grand plat de jollof rice au style nigérian jamais préparé, pesant un impressionnant 8 780 kg (soit 19 356 lb 9 oz). Réalisé vendredi 12 septembre à Victoria Island, à Lagos, en partenariat avec la marque Gino Nigeria, ce monument gastronomique n’est pas seulement un record, il est également une célébration vibrante de la culture ouest-africaine et un pied de nez amical dans la fameuse « guerre du jollof » opposant le Nigeria au Ghana.

Hilda Baci a battu un record Guinness avec un jollof géant de 8 780 kg à Lagos. Ce défi culinaire célèbre la gastronomie nigériane et propulse la cuisine ouest-africaine sur la scène mondiale.

Le secret d’un exploit XXL : passion, persévérance et un chaudron monumental

 

Imaginez un chaudron géant d’une capacité de 23 000 litres, rempli de 4 000 kg de riz basmati lavé (représentant au moins 80 % du poids total, comme l’exige le règlement du Guinness), 164 kg de viande de chèvre fraîche, 220 kg de cubes de poulet épicé Gino Asun et 600 kg de son mélange signature de poivrons jollof. Ajoutez 500 cartons de concentré de tomate, 600 kg d’oignons et 1 200 kg de gaz pour alimenter le feu pendant neuf heures intenses de « feu, passion et travail d’équipe », comme le décrit Hilda elle-même. en effet, le résultat est un plat suffisant pour 16 600 portions, servi avec « joie, amour et communauté » à des milliers de supporters venus braver les effluves enivrants sur place.

L’événement, initialement prévu au Muri Okunola Park, a été déplacé à l’Eko Hotel en raison d’un engouement massif, plus de 20 000 personnes s’étant inscrites. Hilda, 28 ans, a partagé sur Instagram un moment émouvant : l’appel du Guinness confirmant le record, sa voix tremblant d’émotion.

« C’est pour le Nigeria, le géant de l’Afrique, et pour le jollof que tout le monde associe à notre continent », a-t-elle déclaré, ravivant le débat ludique sur la supériorité du jollof nigérian – plus épicé et parfumé – sur sa version ghanéenne.

Malgré un incident technique, le chaudron s’est fissuré lors de la pesée sur une grue. L’équipe a néanmoins compilé des preuves vidéo pour valider l’exploit. Aucune miette n’a été gaspillée : Hilda a même invité les habitants de Lagos à récupérer les surplus, transformant ainsi l’événement en un geste solidaire.

Hilda Baci a battu un record Guinness avec un jollof géant de 8 780 kg à Lagos. Ce défi culinaire célèbre la gastronomie nigériane et propulse la cuisine ouest-africaine sur la scène mondiale.

Hilda Baci : de la marathonienne aux fourneaux à l’ambassadrice de la gastronomie africaine

 

Hilda Effiong Bassey, alias Hilda Baci, n’en est pas à son coup d’essai. En mai 2023, elle avait déjà marqué l’histoire en cuisinant sans relâche pendant 93 heures et 11 minutes, pulvérisant le record précédent de 87 heures 45 minutes détenu par l’Indienne Lata Tondon. Cet exploit avait non seulement propulsé la jeune cheffe au rang de sensation nationale, mais a également inspiré une vague de tentatives records au Nigeria, des marathons d’échecs aux sessions de gaming interminables.

Vainqueure d’un concours de jollof en 2021, Hilda incarne la richesse de la cuisine ouest-africaine : ce riz mijoté dans une sauce tomate, souvent accompagné de viande ou de poisson, est un pilier des fêtes et des débats familiaux. Son nouveau record consacre non seulement son talent, mais élève aussi la gastronomie nigériane sur la scène mondiale, prouvant ainsi que l’Afrique de l’Ouest excelle dans l’art de transformer des ingrédients simples en festins inoubliables.

Sa mère, interviewée par les médias locaux, n’a pas caché son émotion : « C’est grâce à la prière, au jeûne et à la miséricorde de Dieu. Ce que Dieu ne peut pas faire n’existe pas. » Un témoignage de foi qui résonne avec l’esprit communautaire de l’événement.

Le Nigeria, terre de records : bien plus qu’un exploit isolé

 

La question se pose inévitablement : le Nigeria manque-t-il de détenteurs de records Guinness ? Loin de là ! Ce pays de plus de 200 millions d’habitants regorge de talents qui ont gravé leur nom dans le livre mythique des records depuis 1955. Hilda n’est que la dernière d’une longue lignée, et son succès illustre une fierté nationale qui s’exprime à travers l’innovation et la persévérance.

En somme, avec ce nouveau trophée, Hilda Baci ne se contente pas de briller : elle met en lumière la « richesse de la gastronomie africaine », comme elle le dit si bien. Dans un monde où les cuisines fusionnent, son jollof géant rappelle que les traditions ouest-africaines méritent leur place à la table globale. Ce record pourrait aussi  bien inaugurer une nouvelle ère pour la cuisine africaine sur la scène internationale, encourageant une génération de chefs à faire preuve d’audace et à célébrer leur héritage culinaire.

Nigeria : « Ezeani » arrêté à la frontière !

 Le multimillionnaire naturiste derrière les meurtres rituels de femmes enceintes démasqué !

Badagry, 30 mai 2025 – Dans la moiteur oppressante de la frontière de Badagry-Seme, un drame aux accents macabres a trouvé son dénouement. À 14h00 précises, le 29 mai 2025, les officiers du Service de l’Immigration nigérian (NIS), vigilants gardiens des confins du pays, ont intercepté Obi Levi Obieze, un naturothérapeute multimillionnaire connu sous les sobriquets flamboyants d’« Ezeani » et « E-Dey-Play-E-Dey-Show ». Ce dernier, tentant de s’évanouir dans la République du Bénin à bord d’une motocyclette, a été rattrapé par la justice alors qu’il fuyait les accusations d’enlèvements et de meurtres rituels qui ont secoué le Nigeria.

Horreur révélée : une fillette sauvée, des corps découverts

L’affaire, qui a éclaté comme un coup de tonnerre dans la communauté d’Umumba Ndiagu, dans l’État d’Enugu, a débuté le 27 mai 2025. Une fillette de 13 ans, arrachée à son père sous un prétexte fallacieux, a été enlevée par trois complices présumés. L’alerte donnée par le père a mobilisé les vigiles locaux, dont l’intervention héroïque, vers 18 h 00 ce même jour, a permis de libérer la jeune captive d’un sanctuaire sinistre attribué à Obieze. Cependant, ce n’était que le prélude d’une découverte effroyable : dans des fosses septiques scellées par du béton, sur la propriété du naturothérapeute, gisaient les corps décomposés de femmes enceintes, certaines inhumées vivantes, selon les premiers témoignages.

« Ezeani » : la fureur populaire s’abat, le fugitif traqué

Le lendemain, 28 mai, la fureur de la communauté s’est abattue sur la résidence opulente d’Obieze, réduite en cendres par des habitants révoltés. En effet, les images, relayées sur les réseaux sociaux, montrent un homme jadis célébré pour ses largesses ostentatoires – jets d’argent lors de fêtes publiques – traîné nu par une foule indignée. Fuyant avec ses quatre épouses, Obieze a tenté une ultime évasion par la route de Badagry-Seme. Néanmoins, la vigilance des officiers de l’immigration, agissant sur des renseignements précis, a mis fin à sa cavale.

Le multimillionnaire nigérian Obi Levi Obieze, surnommé "Ezeani", a été arrêté à la frontière pour enlèvements et meurtres rituels de femmes enceintes, provoquant la fureur publique et une enquête nationale.Les aveux d’un criminel : l’enquête s’intensifie à « Ezeani »

Lors de son interrogatoire initial le 29 mai à 15h30, Obi Levi Obieze, dont un document du National Identity Management Commission a confirmé l’identité, a avoué ses crimes. Cependant, certaines sources affirment qu’il rejette ces accusations, dénonçant un complot orchestré par des rivaux locaux. Le NIS, sous l’égide de la Contrôleuse générale Kemi Nandap, a transféré le suspect à la police de l’État de Lagos ce 30 mai à 10h00, comme l’a confirmé Benjamin Hundeyin, porte-parole de la police, dans une déclaration publique. Par ailleurs, le 28 mai à 16h00, la police a arrêté trois complices présumés – Uche Kingsley Agumba (33 ans), Ilo Nweze Onyedikachi (36 ans) et Ejike Odinwankpa (38 ans) – à Enugu, resserrant ainsi l’étau autour de ce réseau macabre.

Ce scandale, qui ébranle les consciences, met en lumière les zones d’ombre d’une société dans laquelle la quête de richesse peut basculer dans l’horreur. Alors que l’enquête se poursuit, le Nigeria retient son souffle, espérant que la justice, inflexible, rendra raison aux victimes et à une communauté trahie par celui qui se drapait d’une aura de bienfaiteur.

Nigeria : coup de massue contre les terroristes dans la forêt de Sambisa

Forêt de Sambisa : une offensive décisive met les terroristes en déroute

Maiduguri, 16 mai 2025 – Dans l’épaisse canopée de la forêt de Sambisa, bastion notoire des insurgés au cœur de l’État de Borno, une opération militaire d’envergure a ébranlé les réseaux terroristes qui y sont retranchés. Le 15 mai dernier, les troupes aguerries de l’opération Hadin Kai, épaulées par la Force opérationnelle interarmées civile (FOIC), ont lancé une offensive ciblée et déterminée contre des fiefs stratégiques situés à Garin Malam Ali, Garin Glucose et Ukuba. Ce raid, d’une précision chirurgicale et exécuté à l’aube, a contraint les combattants djihadistes à une fuite précipitée, les forçant à abandonner un arsenal impressionnant. Alors que l’exploitation minutieuse du terrain se poursuit par les forces armées, cette victoire tactique marque indéniablement un pas décisif dans la lutte sans merci contre l’insurrection dans le Nord-Est du Nigeria.

L'armée nigériane, soutenue par des civils, a mené un raid réussi dans la forêt de Sambisa, forçant les insurgés de Boko Haram/ISWAP à fuir L’assaut surprise dans le ‘sanctuaire’ : les terroristes en déroute

La forêt de Sambisa, labyrinthique, dense et hostile, demeure depuis plus d’une décennie un refuge quasi imprenable pour les factions résiduelles de Boko Haram et les combattants de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP). C’est précisément dans ce théâtre d’opérations complexe et dangereux que les forces nigérianes ont choisi de frapper, visant trois enclaves clés identifiées grâce à des renseignements précis.

Selon un communiqué officiel de l’armée nigériane publié le 15 mai, l’opération, planifiée méticuleusement, a mobilisé des unités d’élite de l’opération Hadin Kai, renforcées par des membres aguerris de la FOIC (souvent appelée Civilian Joint Task Force), dont l’engagement communautaire et la connaissance du terrain sont cruciaux dans la lutte antiterroriste locale.

À l’aube, les troupes ont pénétré les bastions de Garin Malam Ali, Garin Glucose et Ukuba, réussissant ainsi à surprendre les insurgés dans leurs retranchements. Face à l’assaut violent et inattendu, les combattants, désorganisés et pris de panique, ont rapidement pris la fuite, laissant derrière eux un butin significatif : armes à feu, munitions en grande quantité, et surtout des équipements sophistiqués destinés à la fabrication d’engins explosifs improvisés (EEI).

« Cette opération réussie illustre parfaitement notre détermination inébranlable à éradiquer la menace terroriste de notre territoire et à sécuriser durablement les communautés affectées », a déclaré un porte-parole militaire lors d’un point presse.

L’arsenal du terrorisme saisi : un coup dur pour la logistique

Le matériel saisi sur les sites de l’opération révèle l’ampleur et la sophistication des capacités logistiques des insurgés, particulièrement en matière d’EEI. Parmi les trouvailles, selon des sources proches de l’opération, figurent des machines artisanales complètes pour assembler des EEI, des armes légères et des explosifs prêts à l’emploi.

Ces équipements, souvent dissimulés dans des caches souterraines complexes, témoignent à la fois de la résilience des groupes armés, mais aussi de leur vulnérabilité croissante face à une armée mieux coordonnée et mieux renseignée. L’opération du 15 mai s’inscrit d’ailleurs dans une série de raids offensifs menés en 2025, faisant suite notamment à une reconnaissance aérienne effectuée le 13 mai à Garin Baaba, où des bombes et des conteneurs pour EEI embarqués avaient déjà été neutralisés depuis les airs.

La fuite précipitée des insurgés, certains blessés selon des traces de sang relevées sur les lieux, marque également un revers psychologique important pour ces groupes. « Les terroristes perdent du terrain et du moral face à nos avancées. » « Chaque cache démantelée, chaque arme saisie est une victoire de plus pour la paix et la stabilité », aurait déclaré une source militaire anonyme, suscitant ainsi un élan de soutien et d’optimisme parmi les populations locales et les observateurs.

Une lutte sans relâche : succès militaires, pièges de Sambisa et rôle crucial des civils

Cette opération s’inscrit donc dans une dynamique offensive soutenue par l’armée nigériane depuis plusieurs mois. Depuis janvier 2025, l’opération Hadin Kai, sous le commandement avisé de figures comme le brigadier-général Victor Unachukwu, intensifie résolument ses incursions terrestres et aériennes dans la vaste région du lac Tchad et ses environs.

Des raids antérieurs, comme celui mené le 11 mai à Ladin Buttu, ont permis de neutraliser cinq insurgés et de saisir des chargeurs d’AK-47, consolidant ainsi les gains tactiques sur le terrain. Pourtant, les défis demeurent immenses et les pièges nombreux : la forêt de Sambisa, dense et truffée d’engins explosifs, reste un terrain propice aux embuscades meurtrières, tandis que les attentats à l’EEI en dehors de la forêt, comme celui survenu à Gwoza en juin 2024, rappellent la menace persistante et diffuse.

Le soutien actif et désintéressé de la FOIC, composée de volontaires locaux connaissant parfaitement leur environnement, joue un rôle absolument crucial dans cette lutte. Leur connaissance intime du terrain et leur lien de confiance avec les communautés locales permettent souvent de déjouer les réseaux logistiques souterrains des insurgés et de prévenir les attaques. « Cette collaboration étroite entre militaires et civils est notre véritable force dans ce combat. » « Elle redonne espoir aux populations des villages libérés et les encourage à coopérer davantage », a souligné un officier de haut rang basé à Maiduguri.

Vers une Sambisa libérée ? Entre espoir et défis persistants

Alors que les troupes poursuivent leur ratissage méthodiquement, l’opération du 15 mai envoie un message clair et retentissant aux insurgés : Sambisa n’est plus, et ne sera plus, un sanctuaire totalement inexpugnable. Les saisies massives d’armes et la désorganisation forcée des insurgés fragilisent considérablement leur capacité opérationnelle à mener des attaques d’envergure, même si la vigilance des forces de sécurité et des populations reste absolument de mise face aux cellules dormantes ou aux actions désespérées. Le président nigérian Bola Tinubu, dont l’initiative de garde forestière vise spécifiquement à sécuriser les vastes espaces non gouvernés du pays, a salué publiquement cette avancée significative dans la lutte antiterroriste.

Dans les hameaux et villages voisins de Sambisa, l’espoir renaît peu à peu. Les femmes et les enfants, autrefois victimes de la terreur et souvent captives, retrouvent lentement la liberté et la dignité, et les communautés locales rêvent désormais d’un retour durable à la paix et à la reconstruction.

Mais la bataille pour le contrôle total de Sambisa, à l’image de celle pour la stabilisation de l’ensemble du Nord-Est nigérian, exige patience, détermination et une approche multidimensionnelle combinant action militaire, aide humanitaire et développement socio-économique. En ce 16 mai, alors que les hélicoptères survolent encore la canopée silencieuse, une chose est certaine : l’étau militaire se resserre progressivement autour des ombres qui se cachent encore dans la forêt.