Lomé, le 26 décembre 2025 – La ferveur de la Nativité a pris une dimension particulière cette année dans la Commune du Golfe 2. En effet, loin d’être une simple célébration, Noël 2025 restera gravé dans les mémoires comme un moment fort de partage et de cohésion sociale. Sous l’impulsion du Conseil municipal, l’opération « Magie de Noël » a illuminé le regard de centaines d’enfants issus des différents quartiers de la commune.
Magie de Noël 2025 : un marathon de générosité sur trois sites clés
La journée du mercredi 24 décembre n’a laissé place à aucun répit pour la délégation municipale. En fait, pour toucher le plus grand nombre, la Mairie a déployé son dispositif de distribution de cadeaux sur trois sites stratégiques, symboles de proximité :
Le matin à l’ONG ANGE : une étape placée sous le signe de l’accompagnement des plus vulnérables.
L’après-midi au Palais Royal de Togbui AGADJI : pour honorer la tradition et les racines communautaires.
L’EPP AWOUDJA : un point de ralliement au cœur de la vie scolaire.
Magie de Noël 2025 , apprendre en s’amusant : le civisme au cœur de la fête
L’innovation de cette édition résidait dans l’animation. Au-delà de la remise de jouets, la municipalité a instauré des jeux-quiz portant sur le civisme et la culture générale. Cette démarche ludique a permis de divertir les enfants tout en leur inculquant des valeurs républicaines essentielles. Entre rires et réflexions, les jeunes citoyens ont prouvé que la fête est aussi un moment d’apprentissage.
« S’amuser, c’est bien, mais grandir avec les valeurs de la République, c’est mieux », pouvait-on lire à travers l’enthousiasme des participants.
Présents sur le terrain, MM. ASSIAH Massama-Esso et HOUKPORTI Gabienu, respectivement premier et deuxième adjoints au Maire, ont porté la voix de l’autorité communale. En transmettant le message du Maire KPADE Koffi Gbekandé, ils ont insisté sur deux piliers : l’obéissance aux parents et l’assiduité scolaire. Pour la municipalité, chaque cadeau remis est un encouragement à l’excellence académique.
Par la voix des adjoints, la commune a également rendu un hommage solennel au Président du Conseil, SEM Faure Essozimna GNASSINGBÉ. Ils ont salué sa politique d’inclusion et de dialogue, soulignant que cette paix durable est le socle qui permet aujourd’hui à chaque enfant du Togo de célébrer Noël en toute sérénité.
L’opération « Magie de Noël » s’est clôturée dans une apothéose de chants et de danses. Les enfants sont repartis les bras chargés de cadeaux, mais surtout le cœur rempli de souvenirs. En réussissant ce pari, la Commune Golfe 2 réaffirme sa position de « collectivité solidaire », où le bien-être de la petite enfance reste une priorité absolue.
En somme, la « Magie de Noël » a refermé ses portes, laissant derrière elle des souvenirs impérissables et des quartiers unifiés par un même esprit de partage. Dans le Golfe 2, la fête n’a pas seulement été une distribution de jouets, mais une véritable leçon de vivre-ensemble. Alors que les lumières de Noël s’éteignent doucement, cet esprit de cohésion saura-t-il perdurer pour faire de 2026 une année de paix et de progrès partagés ?
Lomé, le 24 décembre 2025 – Derrière la rigueur des uniformes se cachent parfois les plus grands élans de générosité. En effet, hier, le détachement des US Marine Corps de l’Ambassade des États-Unis a troqué, le temps d’une matinée, ses missions de sécurité pour une mission d’humanité : apporter de la magie à près de 70 enfants de l’orphelinat « La Maison du Bonheur », situé à Agoè-Daliko.
Une tradition mondiale au service de Lomé
Cette visite ne doit rien au hasard. Elle s’inscrit dans une tradition vieille de près de 80 ans. Depuis la fin des années 1940, les Marines perpétuent à travers le monde le programme « Toys for Tots », collectant et distribuant des jouets pour s’assurer qu’aucun enfant ne soit oublié pendant les fêtes.
Ainsi, en franchissant les portes de cet orphelinat de Lomé, les soldats ont incarné l’adage célèbre du Corps : « Pas de meilleur ami ». Pour ces militaires stationnés loin de chez eux, l’engagement communautaire est aussi un pilier de leurs valeurs, une manière de rester proches des citoyens du pays qui les accueille.
L’enceinte d’Agoè Daliko a rapidement résonné de rires et de chants. Loin des protocoles diplomatiques habituels, ce sont les regards curieux et les sourires émerveillés des enfants qui ont dicté le rythme de la rencontre. Par ailleurs, les moments de partage authentiques — jeux improvisés, distribution de cadeaux et échanges de vœux — ont créé une ambiance d’une rare chaleur.
À l’approche des fêtes de fin d’année, ce geste a apporté un réconfort précieux aux pensionnaires de La Maison du Bonheur. Pour les responsables de l’orphelinat, cette présence américaine témoigne aussi d’une solidarité qui dépasse les frontières et les langues.
Marines de l’Ambassade des États-Unis : la diplomatie par le geste
Cette initiative rappelle que les relations entre nations ne se jouent pas uniquement dans les bureaux feutrés des ministères ou lors des sommets internationaux. Parfois, la diplomatie la plus efficace est celle de la proximité : être présent, partager la joie et tendre la main aux plus vulnérables.
Finalement , cette escale solidaire des Marines à Agoè-Daliko laisse une empreinte durable dans les mémoires. À la veille de Noël, l’image de ces soldats jouant avec les enfants de la « Maison du Bonheur » restera comme un symbole fort de fraternité et d’espoir pour la communauté de Lomé.
Lomé, le 19 décembre 2025 – La magie de Noël s’est invitée ce vendredi au centre IMPP ENVOL de Tokoin Wuiti. Dans un élan de générosité, l’association Hope Actions et la Mairie de la Commune Golfe 2 ont uni leurs forces pour offrir un moment de réconfort aux enfants en situation de handicap. En effet, Entre sourires et émotion, cette remise de dons marque le début des célébrations sous le signe de la solidarité.
Un panier de fête pour soulager le quotidien
À travers sa Direction des Affaires Sociales (DASSSEC), la commune Golfe 2 a mobilisé un lot important de vivres. Sacs de riz, bidons d’huile, tubercules d’igname, pâtes alimentaires et friandises : rien n’a été oublié pour garnir les tables du centre.
Au-delà de l’aide matérielle, ce geste vise surtout à briser l’isolement d’une population souvent vulnérable et confrontée aux préjugés. Pour M. TSOGBE Komi, directeur de l’IMPP ENVOL, cet acte « apporte du soulagement et motive les équipes éducatives » tout en rassurant les familles sur la place de leurs enfants dans la société.
Golfe 2 et l’ONG Hope : l’espoir contre la stigmatisation
La représentante de Hope Actions, Mme KATRO Mawulolo Abigaël, a rappelé la mission de son organisation : redonner de l’espoir aux enfants marginalisés. En effet, l’objectif est de briser les barrières sociales pour favoriser l’épanouissement de ces jeunes talents.
De son côté, Mme AMAGLO-NEGLOKPE ADJEVI Djatougbé, représentante du maire du Golfe 2, a réaffirmé l’engagement de la municipalité. Elle a aussi profité de l’occasion pour lancer un appel dynamique : chaque acteur social doit contribuer, à son échelle, à bâtir une société plus inclusive.
Une fin de cérémonie en chansons
L’événement s’est achevé dans une ambiance festive et chaleureuse. Les enfants ont pris la parole à leur manière, en interprétant des chants qui ont ému l’assistance. Ces instants de partage, rythmés par des éclats de rire et des embrassades, rappellent aussi que la solidarité reste le plus beau des cadeaux en cette période de fin d’année.
En somme, cette initiative confirme le statut de la Commune Golfe 2 comme une référence en matière de gouvernance sociale. Elle prouve qu’avec des partenariats solides, il est également possible de transformer le quotidien des plus fragiles et de semer des graines d’espoir pour l’avenir.
À Lomé, les voix d’Afrique de l’Ouest s’unissent pour protéger les jeunes filles et mettre fin aux mariages d’enfants.
Lomé, 5 septembre 2025— Le 4 septembre 2025, la capitale togolaise est devenue l’épicentre d’une rencontre sous-régionale capitale. Des acteurs institutionnels, des juristes, des militants et des représentants communautaires venus de toute l’Afrique de l’Ouest se sont réunis pour renforcer la protection des jeunes filles et accélérer l’abandon des mariages précoces. Organisée en partenariat avec le réseau Women in Law and Development in Africa – Afrique de l’Ouest (WiLDAF-AO), cette rencontre a mis au centre des débats les voix des filles, des communautés et des territoires.
Harmoniser les lois, amplifier les voix
Les participants ont partagé leurs expériences locales afin d’harmoniser les cadres juridiques nationaux avec les instruments internationaux de protection de l’enfance. En plus, ils ont identifié des leviers de plaidoyer à renforcer pour garantir une protection effective des mineures, tant au niveau national que sous-régional.
Zouwè Passim Tchangaï, représentante du ministère togolais en charge de la promotion de la femme, a souligné : « Le mariage des enfants est une atteinte grave aux droits humains. Pour y mettre fin, il faut écouter les filles, comprendre les réalités locales et agir ensemble ».
Des engagements concrets pour un avenir sans mariages d’enfants
La coordinatrice de WiLDAF-AO, Antoinette Yawavi Mbrou, a salué l’importance de cette mobilisation collective, qui donne corps à une dynamique régionale de transformation sociale. Elle a également rappelé que la lutte contre les mariages d’enfants ne peut se faire sans une alliance forte entre les institutions, les communautés et les familles. Au Togo, plusieurs mesures ont déjà été prises pour refléter cet engagement : la révision du Code de l’enfant et du Code des personnes et de la famille, l’interdiction formelle des mariages précoces ou forcés, la mise en place de la ligne verte « Allo 1011 », et le déploiement de structures communautaires de protection.
Au-delà des textes de loi, cette rencontre incarne également une volonté de construire un avenir où chaque fille peut grandir libre, instruite et protégée. Elle rappelle aussi que la lutte contre les mariages d’enfants est aussi une lutte pour l’insertion, la formation et l’émancipation des jeunes filles dans chaque territoire. À Lomé, les voix se sont unies pour dire non aux mariages d’enfants. Cette rencontre sous-régionale trace les contours d’une mobilisation humaine, juridique et territoriale, où chaque acteur devient en fait porteur d’un avenir plus juste pour les filles d’Afrique de l’Ouest.
L’engagement des États est-il suffisant pour mettre fin à un phénomène aussi enraciné dans certaines traditions ? La vraie bataille se jouera-t-elle dans les communautés et les familles, là où le combat pour le respect des droits des filles doit devenir un réflexe quotidien ?
Togo : Le PNUD équipe la Protection Civile pour affronter les catastrophes, un don d’espoir pour renforcer la résilience
Lomé, 9 juillet 2025 –À Lomé, sous un ciel encore marqué par les stigmates des dernières inondations, une lueur d’espoir a scintillé le 3 juillet 2025. Dans les nouveaux locaux de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC), un don d’équipements informatiques d’une valeur de 30 millions de FCFA (51 147 USD) a été remis par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Ordinateurs, imprimantes, projecteurs : ces outils modernes sont bien plus que des machines. Ils incarnent une promesse fragile dans un pays où les catastrophes – inondations, sécheresses, crises sécuritaires – frappent avec une cruauté croissante. Face à l’urgence, ce geste suffira-t-il à bâtir une forteresse de résilience, ou ne sera-t-il qu’un pansement sur une plaie béante ?
Un arsenal technologique pour anticiper l’inéluctable
La cérémonie, sobre mais solennelle, s’est déroulée dans le nouveau siège de l’ANPC à Lomé, sous la présidence du lieutenant-colonel Baka Yoma, directeur général de l’agence. Devant un parterre de responsables, Nabou Diaw, représentante résidente adjointe du PNUD, a remis un arsenal technologique : 15 ordinateurs portables avec stations d’accueil, 10 ordinateurs de bureau, 12 imprimantes, un traceur et quatre projecteurs. Ces équipements, d’une valeur de 30 millions de FCFA, équiperont le Centre National des Opérations d’Urgence (CNOU), le cœur névralgique de la gestion des crises au Togo.
« Pour faire face aux catastrophes de plus en plus fréquentes, il est urgent de renforcer les capacités de prévision et de réponse des structures en charge de la gestion des risques », a déclaré Nabou Diaw, sa voix teintée d’une gravité qui résonne avec l’histoire récente du Togo. Inondations dévastatrices dans les Savanes, glissements de terrain, crises alimentaires aggravées par l’insécurité régionale : le pays est en première ligne des aléas climatiques et humains. Ce don, qui fait écho à une précédente remise d’équipements en 2021 pour la salle de veille de l’ANPC, vise, par conséquent, à moderniser la coordination et la réactivité face à ces défis.
Le Togo, avec ses 8 millions d’habitants, est particulièrement vulnérable aux catastrophes. Selon le PNUD, 60 % de la population vit dans des zones à risque, notamment dans les régions des Savanes et de la Kara, où les inondations annuelles déplacent des milliers de personnes. L’ANPC, créée en 2017 sous la tutelle du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, est chargée d’orchestrer la réponse nationale. Cependant, sans outils modernes, ses efforts restent entravés. Les nouveaux équipements permettront d’améliorer la collecte et l’analyse des données, essentielles pour anticiper les crises et coordonner les secours. Le traceur, par exemple, servira à cartographier les zones à risque, tandis que les projecteurs faciliteront les formations des agents sur le terrain.
Pourtant, l’ampleur du défi assombrit l’horizon. Le Togo, malgré ses avancées dans la digitalisation des services publics et l’électrification (avec 135 000 kits solaires distribués via le projet CIZO), manque de ressources pour une gestion proactive des catastrophes. « Ces ordinateurs sont un pas en avant, mais sans formation continue et sans maintenance, ils pourraient devenir des reliques », confie un employé de l’ANPC, reflétant une inquiétude partagée. Les crises climatiques, amplifiées par le changement climatique, exigent une mobilisation bien au-delà d’un don ponctuel.
Un partenariat durable pour renforcer la résilience nationale
Ce don s’inscrit dans un partenariat de longue date entre l’ANPC et le PNUD, qui a déjà soutenu des initiatives comme le système d’alerte précoce (SAP) et le Programme d’Urgence pour le Renforcement de la Résilience dans les Savanes (PURS). Nabou Diaw a réitéré l’engagement du PNUD à accompagner le Togo, annonçant d’autres acquisitions pour le CNOU dans les mois à venir.
Le lieutenant-colonel Baka Yoma, dans son discours, a insisté sur la mission de l’ANPC : protéger les populations face à des catastrophes de plus en plus imprévisibles. Cependant, dans une région où les inondations de 2024 ont déjà coûté des millions en dégâts, la technologie seule ne suffira pas. La formation des agents, l’entretien des équipements et la sensibilisation des communautés seront cruciaux pour transformer ce don en un levier de résilience.
En somme, alors que les nouveaux ordinateurs s’allument dans les bureaux de l’ANPC, Lomé se dresse comme un symbole de résistance face aux aléas. Le 3 juillet 2025, la capitale togolaise a été le théâtre d’un engagement renouvelé pour protéger les plus vulnérables. Mais dans un pays où chaque saison des pluies apporte son lot de drames, ce don, aussi généreux soit-il, n’est qu’un premier pas. Le Togo, entre espoirs technologiques et réalités cruelles, retient son souffle, espérant que ces outils marqueront le début d’une ère où les catastrophes ne seront plus synonymes de désespoir.
Lomé, rempart de solidarité : Le Togo déploie un bouclier social pour 31 450 foyers
Lomé, 23 juin 2025 — Le Togo, animé par une vision résolue, brandit un étendard d’espoir face aux bourrasques économiques qui malmènent ses citoyens. Dans un élan de compassion et de pragmatisme, le gouvernement lance une initiative d’aide sociale d’envergure, offrant des transferts monétaires directs à 31 450 ménages vulnérables à travers le pays. Érigée comme une extension du programme Novissi, qui s’était illustré comme un phare de résilience lors de la tempête pandémique de 2020, cette mesure ambitieuse vise à tisser un filet de protection pour les plus démunis, confrontés à l’envolée inexorable du coût de la vie.
Inflation : le gouvernement togolais passe à l’attaque avec l’aide directe
Dans un contexte où l’inflation ronge le pouvoir d’achat, rendant les denrées essentielles presque inaccessibles pour beaucoup, cette initiative se déploie comme un baume sur les plaies des plus fragiles. Orchestrée par le ministère du Développement local, elle s’appuie sur les leçons d’un passé récent : le programme Novissi, qui avait permis à des milliers de foyers de surmonter les secousses économiques du Covid-19. À présent, cette nouvelle vague d’aide, d’une précision quasi chirurgicale, cible aussi les régions avec une répartition équitable : 10 242 familles dans les Savanes, 9 766 dans la Kara, 9 800 dans la Maritime, 1 230 dans le Grand Lomé, 368 dans les Plateaux et 44 dans le Centre. Chaque transfert, modeste, mais vital, est une promesse de dignité restaurée.
Alliance stratégique : quand le Togo et l’AFD luttent ensemble contre la précarité
Ce projet, porté par la volonté du Président Faure Gnassingbé, s’inscrit dans la Feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui place l’inclusion sociale au cœur de la transformation économique. L’Agence Française de Développement (AFD), fidèle partenaire du Togo depuis plus de six décennies, apporte un soutien financier décisif, conjuguant son expertise à l’ambition togolaise de réduire les inégalités. De plus, cette collaboration, renforcée par un cofinancement avec la Banque mondiale, s’aligne sur les Objectifs de développement durable visant à éradiquer l’extrême pauvreté d’ici à 2029. À titre d’exemple, en 2023, un programme similaire avait permis à 60 000 ménages, dont 40 309 femmes, de bénéficier de transferts monétaires, dopant leurs activités économiques et brisant les chaînes de la précarité.
Plus qu’une aide : Comment les transferts monétaires bâtissent l’autonomie
Au-delà du secours immédiat, cette initiative se veut un tremplin vers l’autonomie. Les bénéficiaires, souvent des femmes cheffes de famille ou des agriculteurs ruraux, reçoivent non seulement des fonds, mais aussi des formations à l’usage optimal de ces ressources, via des sessions mensuelles sur la gestion financière, la téléphonie mobile et la prévention des violences basées sur le genre. « Chaque franc reçu est une graine pour un meilleur avenir », confie une bénéficiaire de la région Maritime, dont le petit commerce a repris vie grâce à des transferts antérieurs. En effet, en ciblant 75 % de femmes parmi les 45 000 bénéficiaires directs, le programme s’attaque aux disparités de genre, renforçant le capital humain pour rompre le cycle intergénérationnel de la pauvreté.
Le modèle togolais : une référence régionale en matière d’aide sociale numérique
Le Togo, avec cette initiative, ne se contente pas de soulager ; il inspire. En s’appuyant sur des outils numériques comme la plateforme Novissi, qui a révolutionné l’aide sociale par sa rapidité et sa transparence, le pays se positionne comme un pionnier en Afrique de l’Ouest. La digitalisation des transferts, soutenue par des partenaires comme l’AFD et la Banque mondiale, garantit une distribution efficace, même dans les contrées les plus reculées. D’ailleurs, en 2024, le programme a permis à 1,24 million de Togolais de sortir de l’extrême pauvreté, un exploit salué par les institutions internationales comme un modèle d’agilité face aux crises.
Togo solidaire : un pays qui choisit l’espoir face à l’adversité
Alors que les premières aides se préparent à irriguer les foyers, le Togo réaffirme une vérité profonde : la prospérité d’une nation se mesure à la dignité de ses plus vulnérables. Cette initiative, plus qu’un programme, est un serment : celui d’un pays qui, face aux vents contraires, choisit de bâtir des ponts vers l’espoir. En protégeant le pouvoir d’achat et en fortifiant la résilience de 31 450 ménages, Lomé trace ainsi un sillon d’inclusion dont les échos résonneront bien au-delà de ses frontières. Le Togo nous montre que même dans les moments difficiles, la solidarité peut être le plus puissant des moteurs de développement.
Togo : les chefs traditionnels, gardiens de la paix, s’unissent contre l’extrémisme et gèrent la transhumance !
Atakpamé, 30 mai 2025 – Dans la verdoyante cité d’Atakpamé, nichée au cœur des régions Centrale et des Plateaux, un souffle d’unité a rassemblé, du 27 au 29 mai 2025, 250 chefs traditionnels sous l’égide de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM Togo) et avec le soutien des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. En effet, cette rencontre, inaugurée le mardi 27 mai dans la salle comble du Centre Culturel d’Atakpamé, a marqué un tournant dans la quête d’une cohésion sociale renforcée, d’une prévention de l’extrémisme violent et d’une gestion apaisée de la transhumance, défi ancestral de la région.
Les chefs traditionnels, sentinelles de la Paix face à la menace extrémiste
Dès l’ouverture, le représentant de l’OIM Togo, en présence d’autorités locales et de délégués onusiens, a salué le rôle cardinal des chefs traditionnels, dépositaires des coutumes et pivots de leurs communautés. « Vous êtes les sentinelles de la paix, les médiateurs d’un vivre-ensemble harmonieux », a-t-il déclaré, soulignant leur influence cruciale dans des zones où la proximité avec le Burkina Faso expose le nord du Togo à des incursions extrémistes. En outre, des ateliers interactifs ont exploré activement les dynamiques de l’extrémisme violent, nourri par la pauvreté et les tensions autour des ressources, notamment dans la région des Savanes, où des attaques ont frappé en 2024.
Le 28 mai, les discussions se sont tournées vers la transhumance, pratique séculaire souvent source de conflits entre pasteurs et agriculteurs. Les chefs, issus des préfectures d’Ogou, d’Est-Mono et de Tchamba, ont partagé leurs expériences, évoquant des heurts ayant causé, en 2020, des pertes humaines et des déplacements dans la région. Face à cela, des stratégies concrètes ont émergé, telles que la création de comités locaux de médiation et la délimitation concertée des corridors de transhumance. Ces initiatives ont été appuyées par l’expertise de l’OIM et de partenaires comme le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Le dernier jour, un plaidoyer vibrant a appelé à amplifier le rôle des leaders traditionnels dans la sensibilisation des jeunes, souvent vulnérables au recrutement par des groupes extrémistes. « La tradition n’est pas un vestige, mais un levier pour bâtir un avenir pacifique », a insisté une cheffe de canton de la région des Plateaux, dont les propos ont résonné auprès des participants. En conséquence, la rencontre s’est conclue par l’adoption d’un plan d’action incluant des formations continues et des dialogues intercommunautaires prévus pour juillet 2025.
Dans l’ombre des collines d’Atakpamé, ces trois jours ont incarné une alliance entre tradition et modernité. En mobilisant ces gardiens de l’héritage togolais, le Togo trace une voie audacieuse vers la paix, prouvant que la force des racines peut apaiser les tumultes d’un monde en mutation.
Dapaong : une lueur d’espoir pour femmes réfugiées à travers la résilience économique
Dans la région des Savanes, au nord du Togo, où les frontières se mêlent aux récits de vies brisées par les crises, une initiative porteuse d’espérance s’est déployée du 20 au 24 mai 2025. À Dapaong, des femmes réfugiées et déplacées, venues des confins du Burkina Faso et du Bénin, ont pris part à la deuxième phase d’une formation audacieuse, orchestrée sous l’égide de l’Association Avenir des Jeunes Filles de Dapaong (AJFD) et de ses partenaires internationaux. Ce programme, axé sur la méthodologie des Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) et la création d’activités génératrices de revenus (AGR), a doté ces femmes d’outils concrets pour rebâtir leur avenir. Ironie du sort, dans une région où la précarité est reine, c’est par la solidarité et l’ingéniosité qu’elles tracent leur chemin.
Sous un soleil ardent, dans les salles communautaires de Dapaong, une cinquantaine de femmes venues des préfectures de Cinkassé, Kpendjal-Ouest, Tône, Tandjouaré et Oti se sont réunies pour parachever leur formation. L’objectif était ambitieux : leur transmettre les clés d’une gestion financière autonome à travers le modèle des AVEC, ces groupements où l’épargne collective devient un levier d’émancipation.
Encadrées par des formatrices aguerries, elles ont appris à structurer des caisses de résilience, à gérer des microcrédits et à initier des AGR, allant de la transformation de produits agricoles à la confection artisanale. À cet égard, chaque participante, au nom de son groupement, a reçu un kit AVEC – un coffre-fort symbolique, contenant registres, calculatrices et fonds de démarrage – comme un gage de confiance en leur capacité à transformer leur quotidien.
Dans une région où les crises sécuritaires et climatiques, exacerbées par la proximité du Burkina Faso en proie à l’insécurité, jettent des milliers de familles sur les routes, ces femmes, souvent déracinées, se voient confier la lourde tâche de rebâtir leur stabilité. Les kits, bien que modestes, incarnent une promesse : celle d’une résilience qui ne dépend pas des caprices des puissants, mais de la détermination collective.
Un projet audacieux au cœur des savanes : la solidarité face à la précarité
La région des Savanes, frontalière du Burkina Faso et du Bénin, est un carrefour de vulnérabilités. Les violences perpétrées par des groupes armés non étatiques au Burkina Faso, combinées aux aléas climatiques comme les sécheresses et les inondations, ont poussé plus de 39 000 réfugiés, majoritairement maliens, et des milliers de déplacés internes à chercher refuge dans cette zone, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Les communautés d’accueil, elles-mêmes fragilisées, peinent à absorber cet afflux. Pourtant, c’est dans ce contexte de précarité que des initiatives comme celle de l’AJFD, soutenue par des partenaires tels que la Région Bourgogne-Franche-Comté et l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, s’efforcent de tisser des filets de sécurité économique.
Le programme, qui s’inscrit dans une dynamique transfrontalière, ne se contente pas de former. Il mise sur la pérennité en prévoyant un suivi rigoureux des groupements pour garantir l’utilisation judicieuse des fonds de résilience. « Nous ne donnons pas seulement des outils, nous semons des graines d’indépendance », confie une coordinatrice de l’AJFD, non sans une pointe d’orgueil face à l’ampleur du défi. Les bénéficiaires, parmi lesquelles des mères célibataires et des veuves de guerre, témoignent d’un regain d’espoir : la possibilité de vendre des beignets, des arachides transformées ou des pagnes tissés représente bien plus qu’un revenu ; c’est une dignité retrouvée.
Défis et espoirs : l’ironie d’un développement durable
Mais derrière cette lueur d’optimisme, une ironie persiste. Ces femmes, formées à l’art de l’épargne et de l’entrepreneuriat, opèrent dans un environnement où l’analphabétisme, la pauvreté et l’insécurité entravent leurs ambitions. Comme le souligne un rapport de Care International, l’analphabétisme reste un frein majeur au développement rural dans la région, limitant l’accès des femmes à une pleine maîtrise des outils financiers. De plus, la dépendance aux financements internationaux, si généreux soient-ils, pose la question de la durabilité de ces initiatives face à des crises structurelles profondes.
Et pourtant, l’ironie n’est pas une fatalité. Les groupements AVEC, inspirés de modèles éprouvés au Tchad et au Niger, ont démontré leur efficacité pour autonomiser les femmes dans des contextes similaires. À Ngouri, par exemple, plus de 2 400 femmes ont transformé leur vie grâce à ces associations, développant des commerces modestes, mais viables. À Dapaong, les prochaines étapes – des visites de suivi et des formations complémentaires – visent à consolider ces acquis, en s’assurant que les caisses de résilience ne soient pas de simples coffres, mais des tremplins vers une stabilité durable.
Dapaong 2025 : une révolution silencieuse pour un avenir meilleur des femmes réfugiées
En ce printemps 2025, Dapaong devient le théâtre d’une révolution silencieuse, portée par des femmes qui refusent de plier sous le poids des épreuves. Leur détermination, alliée à la solidarité des groupements, dessine un avenir dans lequel la résilience n’est pas un vœu pieux, mais une réalité tangible. Si les défis demeurent – insécurité, changement climatique, accès limité aux marchés –, ce programme rappelle que l’espoir peut naître des initiatives les plus modestes. En somme, dans les savanes, ces femmes ne se contentent pas de survivre : elles bâtissent, avec audace et ténacité, un rempart contre l’adversité.
Togo-HCR : un partenariat vital pour l’accueil et l’inclusion des réfugiés à Lomé
Le 30 avril, Lomé a été le théâtre d’une rencontre empreinte de gravité et d’espérance. La ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou a accueilli M. Abdouraouf Gnon-Kondé, directeur régional du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Ensemble, ils ont passé en revue un partenariat vital, centré sur l’accueil, l’éducation et l’inclusion des réfugiés au Togo. Dans un contexte régional marqué par des crises persistantes, cette collaboration incarne une lueur d’humanité, malgré des défis aussi tenaces que les vents du Sahel.
Togo-HCR: havre de stabilité pour les réfugiés, le défi de l’inclusion durable en ligne de mire
En effet, un refuge est nécessaire dans la tourmente régionale. Le Togo, bien que relativement épargné par les conflits armés, n’échappe pas aux secousses d’une région en ébullition. Avec plus de 7 millions de déplacés internes et près de 5 millions de réfugiés en Afrique de l’Ouest et du Centre, les crises au Burkina Faso, au Mali, au Nigeria et en République centrafricaine projettent de longues ombres.
Le Togo, qui accueille environ 25 000 réfugiés et demandeurs d’asile selon les données du HCR (2024), se positionne comme un havre de stabilité. La majorité de ces exilés, originaires de la Côte d’Ivoire, du Ghana ou de la République centrafricaine, vivent dans des situations prolongées, intégrés dans des communautés hôtes, mais souvent en marge des opportunités économiques et sociales.
La rencontre entre Zinsou-Klassou et Gnon-Kondé a permis de réaffirmer l’engagement du Togo à offrir un refuge digne. Depuis des années, le pays travaille avec le HCR pour garantir l’accès à des services essentiels : santé, abris, documentation civile. Mais le véritable défi réside dans l’inclusion durable, un horizon dans lequel les réfugiés ne sont plus des ombres en transit, mais des acteurs à part entière de la société togolaise.
Éducation : clé de l’intégration, des initiatives concrètes face aux obstacles persistants
Dans cette optique, l’éducation, clé de l’avenir, a occupé une place centrale. L’éducation, pilier de cette ambition, a occupé une place centrale dans les discussions. Le Togo, en partenariat avec le HCR, a multiplié les initiatives pour scolariser les enfants réfugiés. Des programmes comme l’opération « Rentrée solidaire » 2024, lancée par la ministre à Tindjassi, illustrent cet effort, en fournissant des kits scolaires et alimentaires à des milliers d’élèves vulnérables, y compris des réfugiés. En 2023, le HCR notait que près de 400 000 enfants réfugiés en Afrique de l’Ouest et du Centre étaient déscolarisés. Au Togo, des progrès sont palpables : des écoles communautaires accueillent des enfants exilés et des bourses, comme le programme « Leadership for Africa », ouvrent des portes aux jeunes talents pour des études supérieures à l’étranger, notamment en Allemagne.
Pourtant, les obstacles persistent. Les différences de programmes scolaires, les barrières linguistiques et le manque de ressources freinent l’accès à une éducation de qualité. Zinsou-Klassou, avec sa vision d’un Togo inclusif, a plaidé pour des investissements accrus, soulignant que « chaque enfant, qu’il soit togolais ou réfugié, porte en lui les germes d’un meilleur avenir ».
Inclusion socio-économique : un pari audacieux freiné par les défis géopolitiques et climatiques
Outre l’éducation, l’inclusion socio-économique constitue un pari audacieux. L’inclusion socio-économique, autre axe du partenariat, vise à briser le cycle de la dépendance. Le HCR, en collaboration avec le gouvernement togolais, promeut des solutions comme la naturalisation ou l’octroi de permis de résidence pour les réfugiés de longue date. Des initiatives d’autonomisation, notamment pour les femmes et les jeunes, fleurissent : formations professionnelles, microcrédits, accès à l’agriculture. À Dapaong, dans la région des Savanes, des projets pilotes soutenus par le HCR permettent à des réfugiés de cultiver des terres aux côtés des communautés hôtes, tissant des liens de solidarité et de résilience face aux aléas climatiques.
Mais ces efforts se heurtent à des vents contraires. L’insécurité croissante aux frontières, alimentée par les violences au Burkina Faso et au Niger, menace de provoquer de nouveaux afflux. L’inflation mondiale, exacerbée par la guerre en Ukraine, étrangle les budgets humanitaires, tandis que les effets du changement climatique fragilisent les moyens de subsistance. Comme l’a souligné Gnon-Kondé, « la solidarité des pays comme le Togo est exemplaire, mais elle doit être soutenue par un financement adéquat ».
Prof. Zinsou-Klassou : au cœur d’un élan humanitaire qui fait du refuge un tremplin vers l’avenir
Dans ce contexte, une ministre au cœur de l’action incarne cet engagement. Depuis sa nomination en août 2024, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou s’est imposée comme une figure de proue de l’action sociale togolaise. Sa rencontre avec le HCR s’inscrit dans une série d’initiatives audacieuses : lancement du projet AVANCE-Togo pour l’autonomisation des personnes handicapées, distribution d’aide aux sinistrés d’Aguiakomé, plaidoyer à l’ONU pour l’égalité des genres. Avec le HCR, elle réaffirme une conviction : « La dignité des réfugiés est une cause qui nous unit tous. »
En somme, La rencontre du 30 avril n’a pas seulement dressé un bilan ; elle a tracé une feuille de route. Le Togo et le HCR, conscients des défis, redoublent d’efforts pour faire de l’accueil un acte de foi en l’humanité. Chaque enfant scolarisé, chaque famille intégrée, chaque vie reconstruite est une victoire contre l’oubli. Dans un monde dans lequel les crises se multiplient, le Togo, modeste, mais résolu, montre qu’un refuge peut aussi être un tremplin vers demain.
Togo : incendie chimique à Aguiakomé, L’État se mobilise après le drame
Le 14 avril dernier, une tragédie a frappé Aguiakomé, quartier vibrant de la commune Golfe 4 au Togo. Un incendie, aussi soudain que ravageur, a dévoré un bâtiment abritant des substances chimiques, dont l’acide nitrique, libérant ainsi une menace invisible, mais redoutable sur les foyers alentour. Cinquante-sept ménages, soit 155 âmes, ont vu leur quotidien basculer dans l’incertitude, leurs biens réduits en cendres et l’air qu’ils respiraient chargé de danger. Mais dans l’ombre de ce drame, une lueur d’humanité a surgi : le 29 avril, le gouvernement togolais a tendu une main salvatrice aux victimes, orchestrant une réponse empreinte de cœur et de dignité.
En effet, ce sinistre aux contours acides a eu des conséquences dévastatrices. L’incendie, dont les origines demeurent encore voilées, a transformé une journée ordinaire en cauchemar. La présence d’acide nitrique dans l’entrepôt sinistré a amplifié la catastrophe : au-delà des flammes, c’est une pollution insidieuse qui a chassé les familles de leurs demeures, les exposant à des risques sanitaires graves. Maisons calcinées, souvenirs envolés, moyens de subsistance anéantis – le bilan est lourd pour ces 155 sinistrés, dont la vie s’est figée dans un nuage âcre. Ce drame, bien plus qu’un simple fait divers, révèle la fragilité des zones urbaines face aux périls industriels et invite à une réflexion collective sur la sécurité des lieux de vie.
Face à une telle détresse, une cérémonie de solidarité a été organisée. Deux semaines après la catastrophe, Aguiakomé s’est drapée d’une solennité émouvante. Le 29 avril , une cérémonie de remise d’assistance a réuni les âmes blessées et les figures d’autorité dans un élan commun. Sous la houlette de la Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Pr Akossiwa Zinsou-Klassou, l’événement a vu défiler le préfet du Golfe, le maire de Golfe 4, Jean-Pierre Fabre, et le directeur général de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC). Ensemble, ils ont incarné la promesse d’un État attentif, décidé à panser les plaies de ses citoyens. « Face à une telle détresse, l’indifférence n’a pas sa place », a martelé la ministre, saluant au passage la réactivité des équipes techniques qui ont contenu le pire.
L’aide déployée n’a pas seulement un poids matériel, elle porte une symbolique profonde. Des kits alimentaires – maïs et riz, piliers de la survie – ont été offerts pour nourrir les corps éprouvés. À cela s’ajoutent des kits non alimentaires : nattes pour reposer des âmes fatiguées, habits pour redonner dignité, seaux et ustensiles pour esquisser un retour à la normalité. Ces dons, bien que modestes face à l’ampleur des pertes, sont une bouée jetée à ces 57 ménages naufragés. « C’est un souffle d’espoir, une preuve que nous ne sommes pas oubliés », confie une mère de famille, les yeux brillants d’une gratitude contenue.
Au-delà de l’épreuve : Aguiakomé appelle à la vigilance pour un avenir plus sûr
Cet acte de solidarité dépasse d’ailleurs les frontières d’Aguiakomé ; c’est un élan national et une leçon à tirer. Il révèle la force d’une nation qui, dans l’épreuve, sait se rassembler. Le maire Jean-Pierre Fabre l’a exprimé avec éloquence : « Ces vivres sont plus qu’une aide, ils sont un pont vers la reconstruction, un témoignage de notre unité. » Pourtant, derrière ce geste salutaire, une question persiste : comment éviter que le feu ne frappe à nouveau ? La gestion des substances dangereuses et la sécurisation des infrastructures exigent une vigilance accrue, un défi que le Togo doit relever pour protéger ses enfants.
En somme, vers un avenir forgé dans l’épreuve, Aguiakomé se projette. Ainsi, l’intervention du gouvernement togolais à Aguiakomé n’est pas qu’une réponse ponctuelle ; elle est un engagement, un serment murmuré aux oubliés des flammes. Elle rappelle que la vraie grandeur d’un peuple se mesure dans sa capacité à se relever, main dans la main. Alors que les sinistrés reprennent pied, un appel résonne : que cette tragédie devienne le terreau d’un futur plus sûr, où la vigilance l’emporte sur le hasard. Car, dans les cendres d’Aguiakomé, germe déjà la promesse d’une communauté plus forte, unie par le feu et la fraternité.
Le Togo renforce l’accès à la santé: une double convention pour les plus vulnérables
Dans une démarche audacieuse pour promouvoir l’équité sanitaire, la ministre de l’Action Sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a paraphé, le 22 avril 2025 à 11 h 00 heure locale (GMT) à Lomé, une double convention avec les organisations AIMES-Afrique et SOS Docteur TV. En effet, ce partenariat, scellé au siège du ministère, ambitionne de fortifier la santé des populations vulnérables à travers des missions médicales, des clubs santé dans les écoles et des campagnes de sensibilisation. En présence de responsables des deux ONG et de cadres ministériels, cette initiative incarne la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé de ne laisser personne au bord du chemin.
La convention, signée par la Ministre aux côtés du président d’AIMES-Afrique, Dr Michel Kodom, et du directeur de SOS Docteur TV, Dr Serge Michel Kodom, définit un cadre stratégique pour des actions ciblées. AIMES-Afrique, reconnue pour ses missions médico-chirurgicales gratuites dans les zones reculées, intensifiera ses interventions dans les régions des Savanes, Kara, et Plateaux, où l’accès aux soins reste limité. Depuis 2005, l’ONG a opéré plus de 50 000 patients à travers le Togo, selon un communiqué publié par AIMESAfrique. Le partenariat prévoit également la création de Clubs Santé dans 50 écoles primaires et secondaires d’ici 2026, visant à sensibiliser les jeunes à l’hygiène, à la prévention des maladies et à l’éducation sexuelle.
SOS Docteur TV, quant à elle, déploiera ses compétences en communication pour amplifier la portée des messages de santé publique. Grâce à des émissions télévisées et des campagnes numériques, l’organisation formera des leaders communautaires et diffusera des informations sur des enjeux critiques comme la santé maternelle et la lutte contre les maladies non transmissibles. « Ce partenariat stratégique renforce les capacités communautaires et éducatives pour un Togo plus solidaire », a déclaré Prof. Zinsou-Klassou, Ministre de l’Action Sociale du Togo.
Une vision alignée sur les priorités nationales
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Feuille de Route Gouvernementale 2020-2025, qui priorise l’inclusion sociale et l’accès universel aux soins. Le Togo, confronté à un taux de mortalité maternelle de 401 pour 100 000 naissances vivantes (UNICEF, 2023) et à des disparités régionales dans l’accès aux infrastructures médicales, mise sur des partenariats public-privé pour combler ces lacunes. AIMES-Afrique, déjà partenaire du ministère lors de campagnes contre le paludisme en 2024, apportera son expertise logistique, tandis que SOS Docteur TV, forte de ses 2 millions de téléspectateurs mensuels, jouera un rôle clé dans la mobilisation sociale.
La cérémonie, marquée par des échanges chaleureux, a vu la Ministre saluer l’engagement des deux organisations. « Ensemble, nous œuvrons pour le bien-être des Togolais, en phase avec la vision d’un Togo inclusif portée par le Président Faure Essozimna Gnassingbé », a-t-elle affirmé. Les représentants d’AIMES-Afrique et de SOS Docteur TV ont, à leur tour, réitéré leur détermination à traduire cet accord en actions tangibles.
Cette double convention, par son ambition et sa portée, pose les jalons d’un système de santé plus accessible et éducatif. Cependant, sa réussite dépendra de la coordination entre les acteurs, du financement des missions médicales et de l’adhésion des communautés rurales. Dans quelle mesure ce partenariat transformera-t-il durablement la vie des plus vulnérables ? Fort de cet engagement solidaire, le Togo ouvre un avenir riche en possibilités pour cette collaboration.
L’OMS et l’ANPC Togo forgent un rempart contre les inconduites sexuelles en temps de crise sanitaire
Dans une démarche résolue pour protéger les populations vulnérables, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Togo et l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) ont uni leurs forces pour intensifier la lutte contre le harcèlement, les abus et l’exploitation sexuels lors des urgences sanitaires. En effet, le 22 avril 2025 à 10 h 00, heure locale (GMT), un programme de formation d’envergure s’est achevé à Lomé, dotant 150 acteurs clés – agents de santé, responsables communautaires et membres de la protection civile – des outils nécessaires pour instaurer un environnement sécurisé et respectueux. Cette initiative, saluée comme un jalon dans la préservation de la dignité humaine, traduit un engagement ferme envers une tolérance zéro face à l’inconduite.
L’OMS et l’ANPC Togo : Une formation pour prévenir et agir
Lancée le 20 avril 2025 à 9 h 00 (GMT), cette formation de deux jours, soutenue par l’OMS Togo, a mobilisé des experts en prévention et riposte à l’exploitation, aux abus et au harcèlement sexuel (PRSEAH). Les participants, issus de divers secteurs, ont exploré des thématiques cruciales : identification des inconduites, mécanismes de signalement et accompagnement des victimes. Selon un communiqué publié sur X par l’OMS Togo, l’objectif était de « garantir un environnement sûr et digne pour les communautés vulnérables » confrontées aux crises sanitaires, où les risques d’abus s’amplifient en raison de la précarité et du chaos.
Les sessions, tenues au siège de l’ANPC à Lomé, ont mis l’accent sur des approches centrées sur les survivants, intégrant des protocoles de l’OMS élaborés après les scandales d’exploitation sexuelle lors de la riposte à Ebola en République démocratique du Congo (2018-2020). Les participants ont été formés à reconnaître les signaux d’alerte, à utiliser des canaux de signalement rationalisés et à fournir un soutien psychologique et médical immédiat aux victimes, conformément aux standards internationaux.
Un contexte régional exigeant une vigilance accrue
Cette initiative s’inscrit dans un contexte dans lequel l’Afrique de l’Ouest, et le Togo en particulier, renforcent leurs cadres de protection contre les violences basées sur le genre. En novembre 2022, le Togo a adopté une loi durcissant les sanctions contre les violences sexuelles en milieu scolaire, un signal fort de son engagement à éradiquer ces fléaux. Dans les situations d’urgence sanitaire, telles que les épidémies ou les catastrophes naturelles, des acteurs humanitaires ou des figures d’autorité exposent souvent les communautés vulnérables – notamment les femmes et les enfants – à des abus. L’OMS, marquée par les critiques passées, a depuis 2023 intensifié ses efforts à l’échelle mondiale, déployant des experts PRSEAH dans les crises de niveau 3 et imposant des formations obligatoires à 92 % de son personnel.
Au Togo, l’ANPC, en partenariat avec l’OMS, joue un rôle pivot dans la coordination des réponses aux urgences, qu’il s’agisse d’inondations, comme celles d’octobre 2024 dans la région des Savanes, ou de menaces épidémiques. La formation des 150 acteurs vise à institutionnaliser une culture de prévention, en s’appuyant sur des mécanismes locaux de signalement et sur la sensibilisation communautaire pour briser le silence autour des inconduites.
Un engagement salué, une ambition partagée
L’événement a été marqué par la présence de hauts responsables, dont le directeur de l’ANPC, colonel Baka Yoma, et la représentante de l’OMS au Togo, Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane. Dans une déclaration relayée sur X, l’OMS Togo a souligné que « ces 150 acteurs formés deviennent des sentinelles de la dignité humaine, garantissant une réponse humanitaire exempte d’abus ». Cette initiative s’aligne sur l’engagement régional pris lors des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre en décembre 2024, où des étudiants en médecine de l’Université de Lomé s’étaient mobilisés pour promouvoir une tolérance zéro en milieux scolaire et sanitaire.
Vers un avenir sans inconduite ?
Cette formation, bien que significative, soulève une question essentielle : suffira-t-elle à ancrer une culture durable de prévention dans les contextes de crise ? La collaboration entre l’OMS et l’ANPC, renforcée par des partenariats avec des ONG locales et des institutions régionales, offre un cadre prometteur. Pourtant, le succès dépendra de la mise en œuvre concrète des mécanismes appris, de la vigilance des communautés et de la capacité à surmonter les obstacles culturels qui freinent le signalement des abus. Dans un Togo déterminé à protéger ses citoyens, cette initiative pourrait préfigurer une nouvelle ère de responsabilité humanitaire, mais le chemin reste à parcourir.
Au lumineux matin du 8 avril, les locaux de l’association « Mon Handicap Ma Force » à Lomé ont été le théâtre d’un geste d’une portée éclatante : le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo a remis un abondant assortiment d’équipements et de matériels destinés à divers corps de métiers artisanaux, d’une valeur de 94 millions de FCFA. De fait, cette dotation, bien plus qu’un simple don, s’érige en un symbole d’inclusion et d’espérance, visant à transmuer le handicap en une force vive au service de l’autonomie et de la dignité.
Couture, agroalimentaire, numérique : le PNUD outille l’avenir des artisans handicapés
Sous les auspices du PNUD Togo, cette initiative s’est déployée avec une ambition cristalline : offrir aux artisans en situation de handicap les outils nécessaires pour façonner leur avenir. En effet, machines à coudre pour les tailleurs, équipements agroalimentaires pour les transformateurs, ordinateurs pour les infographistes et appareils photo pour les passionnés de l’image : chaque pièce remise répond à un talent spécifique, couvrant un spectre d’activités allant de la couture à la photographie. De plus, cet appui, d’une valeur considérable, ne se limite pas à la matérialité ; il s’accompagne de formations sur mesure, conçues pour aiguiser les compétences et ouvrir des horizons professionnels jusqu’alors entravés.
« Le handicap, une puissance latente » : le PNUD prône l’inclusion par l’action
« Le handicap n’est point un obstacle, mais une puissance latente », ainsi a proclamé le PNUD Togo, donnant chair à une vision où l’inclusion transcende les discours pour s’incarner dans des actes tangibles. Pour sa part, l’association « Mon Handicap Ma Force », forte de son engagement à valoriser les aptitudes de ses membres, trouve dans ce partenariat un élan précieux. Ensemble, l’objectif, d’une netteté irréprochable, est de briser les chaînes de la dépendance économique, permettant à ces artisans de s’élever en entrepreneurs autonomes, capables de subvenir à leurs besoins et d’enrichir leur communauté.
L’événement a révélé une mosaïque de savoir-faire, où chaque bénéficiaire incarne une facette de la créativité togolaise. Par exemple, dans les ateliers de couture, les aiguilles dansent désormais sur des machines modernes ; dans les cuisines, les produits agroalimentaires se métamorphosent grâce à des outils adaptés ; et dans les studios, les objectifs capturent des instants que l’infographie sublime. De cette manière, cette pluralité, soutenue par un investissement aussi généreux que réfléchi, dispense une leçon essentielle : la diversité des talents, lorsqu’elle est nourrie, devient un levier de résilience et de progrès.
Vers l’autonomie : 94 millions pour propulser l’entrepreneuriat handicapé au Togo
La cérémonie de remise, orchestrée dans une atmosphère de ferveur contenue, a vu les représentants du PNUD Togo et de l’association échanger des paroles d’espoir et de gratitude. En effet, les 94 millions de FCFA investis ne sont pas une fin en soi, mais un tremplin vers une indépendance durable. À cet effet, ces équipements, alliés à des sessions de formation, visent à doter les artisans d’une maîtrise technique et d’une agilité entrepreneuriale, leur permettant de conquérir des marchés locaux, voire au-delà. Ainsi, le PNUD Togo ne se contente pas d’équiper ; il sème les graines d’une économie inclusive où chacun peut prétendre à sa juste part de prospérité.
L’impact de cette dotation résonne déjà au sein de « Mon Handicap Ma Force ». Fondée pour promouvoir l’insertion des personnes en situation de handicap, l’association voit dans cette collaboration un jalon décisif. De fait, les bénéficiaires, dont les visages s’illuminaient à la vue des nouveaux outils, ont exprimé une détermination farouche à transformer ce soutien en réussites palpables. Par conséquent, cet élan, d’une simplicité émouvante, enseigne une vérité universelle : lorsque l’opportunité rencontre la volonté, les barrières s’effacent pour céder la place à l’accomplissement.
Le Togo trace une voie d’inclusion : le handicap, moteur d’une nouvelle économie ?
En conclusion, par ce geste du 8 avril 2025, le PNUD Togo ne fait pas qu’équiper une association ; il insuffle une dynamique dans laquelle le handicap se mue en moteur de création et d’autonomie. Portée par ces outils et ces savoirs nouveaux, « Mon Handicap Ma Force » s’élance vers un avenir dans lequel ses artisans pourraient redéfinir les contours de l’inclusion au Togo. Finalement, l’histoire, encore à ses prémices, reste suspendue à l’élan de ces mains habiles, prêtes à façonner un destin dont les lignes ne demandent qu’à s’écrire.
Dans les contrées septentrionales du Togo, où les Savanes déploient leurs vastes étendues, une initiative d’une portée humanitaire majeure a pris corps sous l’égide de la Professeure Kossiwa Zinsou-Klassou, ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme. En effet, dépêchée par le président de la République, Son Excellence M. Faure Essozimna Gnassingbé, la ministre a présidé, en ce mois d’avril 2025, le lancement d’une opération d’assistance d’envergure visant à soulager les populations déplacées internes et retournées, éprouvées par les soubresauts de la crise sahélienne.
Une aide concrète pour plus de 2 400 foyers vulnérables dans les Savanes
Par ailleurs, cette démarche, d’une valeur de 100 millions de francs CFA, se traduit par la distribution de vivres et de biens non alimentaires destinés à plus de deux mille quatre cents foyers, répartis à travers les sept préfectures de la région des Savanes. Loin de se réduire à une aide matérielle, cette opération incarne un élan de fraternité, un message vibrant de compassion et d’espérance que la ministre a tenu à transmettre au nom du chef de l’État. Elle s’inscrit aussi dans une volonté affirmée de tisser un filet de sécurité autour des plus vulnérables, confrontés aux aléas d’une crise régionale aux ramifications complexes.
Vers une résilience durable face aux crises du Sahel
Cette opération, minutieusement orchestrée, ne se borne pas à répondre à l’urgence ; elle sème les germes d’une résilience durable. En conjuguant assistance immédiate et vision prospective, le Togo esquisse une réponse multidimensionnelle à la crise du Sahel, où la solidarité se mue en levier de transformation sociale. Une vidéo, diffusée à cette occasion, illustre avec éloquence cet engagement, offrant un témoignage visuel de la détermination togolaise à faire face aux défis du moment.
Lomé,7 avril 2025 – Berlin s’est érigée en carrefour des aspirations mondiales pour l’inclusion lors du 3ᵉ Sommet mondial sur le handicap (GDS 2025). Dans ce creuset d’idées et d’engagements, le Togo, représenté par la ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a porté haut une vision d’équité et de dignité pour tous lors de l’événement tenu les 2 et 3 avril derniers. Sous la bannière d’une délégation résolue, le pays a dévoilé ses avancées et réaffirmé une ambition audacieuse : faire de l’inclusion non pas un vœu pieux, mais une réalité tangible, façonnée par des politiques concrètes et une volonté politique inébranlable.
Dans l’enceinte vibrante du sommet, où se sont croisées des voix venues des quatre coins du globe, la ministre Zinsou-Klassou a captivé l’auditoire en exposant les jalons posés par le Togo sous l’impulsion du président Faure Essozimna Gnassingbé. Subventions ciblées pour les personnes en situation de handicap, éducation inclusive désormais ancrée dans les salles de classe, insertion professionnelle soutenue par des dispositifs innovants, accès à une santé non contributive : ces mesures, loin d’être de simples promesses, dessinent les contours d’une société dans laquelle la différence n’est plus un fardeau, mais une richesse à valoriser. « Le Togo s’attèle à bâtir un édifice social où chaque individu, quelles que soient ses particularités, peut exercer ses droits et contribuer à l’essor collectif », a-t-elle déclaré avec une conviction qui a résonné dans l’assemblée.
Le sommet, co-organisé par des figures internationales telles que Svenja Schulze et Bärbel Kofler, a également été le théâtre d’échanges féconds sur des enjeux cruciaux : l’accès à l’emploi, les financements innovants pour l’inclusion et la nécessité d’une responsabilité partagée à l’échelle planétaire. La Déclaration d’Amman-Berlin, adoptée à l’issue des débats, a scellé un pacte collectif pour accélérer l’inclusion mondiale, un texte auquel le Togo a adhéré avec ferveur. Ce document, plus qu’un simple manifeste, engage les nations à transformer leurs systèmes pour que nul ne soit laissé à la lisière du progrès.
Le Togo conjugue vision et action.
Loin des discours convenus, la présence togolaise à Berlin s’est distinguée par sa capacité à conjuguer vision et action. Les initiatives présentées par la ministre ont suscité l’admiration, non pas pour leur éclat, mais pour leur ancrage dans une réalité quotidienne. Des écoles dans lesquelles les enfants en situation de handicap apprennent aux côtés de leurs pairs, des ateliers dans lesquels des mains autrefois marginalisées façonnent désormais leur avenir, des centres de santé où l’accès aux soins ne dépend plus d’un portefeuille : autant de fragments d’un Togo qui, pas à pas, redessine ses contours pour embrasser tous ses citoyens.
Entre avancées et défis, un avenir à concrétiser
Pourtant, au milieu des applaudissements et des engagements solennels, une interrogation persiste, comme une brise discrète traversant l’effervescence du sommet. Si les avancées sont indéniables, la route vers une inclusion véritable est-elle exempte d’embûches ? Les promesses scellées à Berlin sauront-elles s’incarner durablement dans les vies de ceux qui, encore aujourd’hui, luttent pour être vus et entendus ? Le Togo, fort de sa détermination, a planté une graine d’espoir ; mais son éclosion, dans un monde aux équilibres fragiles, reste une œuvre à parachever.
Dapaong, le 10 mars 2025 — Sous un ciel encore frémissant des promesses de l’aube, l’esplanade du Gouvernorat des Savanes, à Dapaong, s’est parée d’une gravité lumineuse vendredi dernier. Là, le gouverneur Affoh Atcha-Dédji, mandaté par Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République, a présidé une cérémonie empreinte de noblesse : la remise d’un don fastueux de vivres, évalué à 40 millions de francs CFA, à la communauté musulmane de la région. En présence du général Yark Damehane, ministre des Ressources halieutiques et de la Transhumance, ainsi que des préfets, maires et dignitaires religieux, dont l’imam Ousmane Douti de la grande mosquée de Dapaong, cet acte a résonné comme une ode à la solidarité, à l’orée du mois béni de Ramadan.
Ce présent, aussi généreux que réfléchi, se compose d’un trésor de provisions : 450 sacs de riz aux grains immaculés, 90 cartons de sucre pour adoucir les jours austères, 280 sacs supplémentaires de cette douceur cristalline, 300 cartons d’huile végétale (chacun abritant quatre bidons de cinq litres), et 240 cartons de lait Peak, gage de réconfort. Ces vivres, minutieusement choisis, incarnent une main tendue, un soutien tangible pour que les fidèles puissent traverser le jeûne dans une sérénité retrouvée. Dans une région où les défis sécuritaires et économiques pèsent lourdement, ce geste se veut une brise apaisante, un rempart contre les rigueurs du quotidien.
Une tradition gravée dans le temps
Dans son allocution, le gouverneur Atcha-Dédji a ciselé ses mots avec soin, exaltant la portée de cette initiative portée par le chef de l’État. « Ce don vise à envelopper les fidèles d’une quiétude propice à l’observance du Ramadan », a-t-il déclaré, avant d’appeler les bénéficiaires à élever leurs prières pour la paix dans les Savanes et pour la longévité de Faure Gnassingbé. De son côté, l’imam Ousmane Douti, voix de la grande mosquée, a pris la parole au nom des siens, tissant un éloge vibrant de gratitude. « Cette marque de sollicitude, désormais ancrée dans nos annales, est un baume pour nos âmes », a-t-il confié, soulignant une constance qui, année après année, lie le président à sa communauté musulmane.
Une attention qui transcende les frontières spirituelles
Par ailleurs, ce rituel de générosité, qui s’inscrit dans une politique d’inclusion chère au gouvernement togolais, dépasse la simple assistance matérielle. Il reflète une volonté affirmée de tisser des liens entre les pouvoirs publics et les citoyens, particulièrement dans cette région septentrionale où l’état d’urgence sécuritaire, prorogé le 6 mars 2025, rappelle les tensions aux portes du pays. En cette période de recueillement et de partage, le don de Faure Gnassingbé s’érige en un symbole d’unité, un fil d’or reliant les cœurs au-delà des épreuves. Les responsables religieux, préfets et maires présents ont unanimement salué cette marque d’estime, y voyant une lumière dans l’ombre des défis qui persistent.
Et tandis que les sacs de riz et les bidons d’huile trouvaient leur chemin vers les foyers, une douceur indicible flottait sur Dapaong. Ce don, plus qu’une offrande, est une semence plantée dans le sol aride des Savanes, une promesse que la solidarité peut fleurir là où la nécessité règne. Sous le regard bienveillant des dignitaires et le murmure des prières naissantes, une vision s’esquisse : celle d’un Ramadan dans lequel la faim s’efface devant la fraternité, où chaque fidèle, soutenu par ce geste présidentiel, peut lever les yeux vers un ciel plus clément. Car, dans cette terre de contrastes, la vraie richesse ne se compte pas en francs, mais en ces instants où l’humanité, humble et discrète, s’élève pour tendre une main et laisser derrière elle une étoile qui, longtemps après, continuera de briller.