Togo : les Gardiens de la tradition forgent la Paix à Atakpamé

Togo : les chefs traditionnels, gardiens de la paix, s’unissent contre l’extrémisme et gèrent la transhumance !

Atakpamé, 30 mai 2025 – Dans la verdoyante cité d’Atakpamé, nichée au cœur des régions Centrale et des Plateaux, un souffle d’unité a rassemblé, du 27 au 29 mai 2025, 250 chefs traditionnels sous l’égide de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM Togo) et avec le soutien des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. En effet, cette rencontre, inaugurée le mardi 27 mai dans la salle comble du Centre Culturel d’Atakpamé, a marqué un tournant dans la quête d’une cohésion sociale renforcée, d’une prévention de l’extrémisme violent et d’une gestion apaisée de la transhumance, défi ancestral de la région.

Les chefs traditionnels, sentinelles de la Paix face à la menace extrémiste

Dès l’ouverture, le représentant de l’OIM Togo, en présence d’autorités locales et de délégués onusiens, a salué le rôle cardinal des chefs traditionnels, dépositaires des coutumes et pivots de leurs communautés. « Vous êtes les sentinelles de la paix, les médiateurs d’un vivre-ensemble harmonieux », a-t-il déclaré, soulignant leur influence cruciale dans des zones où la proximité avec le Burkina Faso expose le nord du Togo à des incursions extrémistes. En outre, des ateliers interactifs ont exploré activement les dynamiques de l’extrémisme violent, nourri par la pauvreté et les tensions autour des ressources, notamment dans la région des Savanes, où des attaques ont frappé en 2024.

À Atakpamé, 250 chefs traditionnels togolais se sont réunis avec l'OIM pour renforcer la cohésion sociale, prévenir l'extrémisme violent Transhumance : des solutions traditionnelles pour des conflits modernes

Le 28 mai, les discussions se sont tournées vers la transhumance, pratique séculaire souvent source de conflits entre pasteurs et agriculteurs. Les chefs, issus des préfectures d’Ogou, d’Est-Mono et de Tchamba, ont partagé leurs expériences, évoquant des heurts ayant causé, en 2020, des pertes humaines et des déplacements dans la région. Face à cela, des stratégies concrètes ont émergé, telles que la création de comités locaux de médiation et la délimitation concertée des corridors de transhumance. Ces initiatives ont été appuyées par l’expertise de l’OIM et de partenaires comme le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

À Atakpamé, 250 chefs traditionnels togolais se sont réunis avec l'OIM pour renforcer la cohésion sociale, prévenir l'extrémisme violent La Tradition au service de l’avenir : un plan d’action pour la jeunesse

Le dernier jour, un plaidoyer vibrant a appelé à amplifier le rôle des leaders traditionnels dans la sensibilisation des jeunes, souvent vulnérables au recrutement par des groupes extrémistes. « La tradition n’est pas un vestige, mais un levier pour bâtir un avenir pacifique », a insisté une cheffe de canton de la région des Plateaux, dont les propos ont résonné auprès des participants. En conséquence, la rencontre s’est conclue par l’adoption d’un plan d’action incluant des formations continues et des dialogues intercommunautaires prévus pour juillet 2025.

Dans l’ombre des collines d’Atakpamé, ces trois jours ont incarné une alliance entre tradition et modernité. En mobilisant ces gardiens de l’héritage togolais, le Togo trace une voie audacieuse vers la paix, prouvant que la force des racines peut apaiser les tumultes d’un monde en mutation.

Togo : des femmes réfugiées bâtissent leur avenir par l’épargne

Dapaong : une lueur d’espoir pour femmes réfugiées à travers la résilience économique

Dans la région des Savanes, au nord du Togo, où les frontières se mêlent aux récits de vies brisées par les crises, une initiative porteuse d’espérance s’est déployée du 20 au 24 mai 2025. À Dapaong, des femmes réfugiées et déplacées, venues des confins du Burkina Faso et du Bénin, ont pris part à la deuxième phase d’une formation audacieuse, orchestrée sous l’égide de l’Association Avenir des Jeunes Filles de Dapaong (AJFD) et de ses partenaires internationaux. Ce programme, axé sur la méthodologie des Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) et la création d’activités génératrices de revenus (AGR), a doté ces femmes d’outils concrets pour rebâtir leur avenir. Ironie du sort, dans une région où la précarité est reine, c’est par la solidarité et l’ingéniosité qu’elles tracent leur chemin.

À Dapaong, des femmes réfugiées au Togo construisent leur autonomie grâce à une formation en épargne et aux activités génératrices Dapaong : l’autonomie financière au cœur de la formation des femmes réfugiées

Sous un soleil ardent, dans les salles communautaires de Dapaong, une cinquantaine de femmes venues des préfectures de Cinkassé, Kpendjal-Ouest, Tône, Tandjouaré et Oti se sont réunies pour parachever leur formation. L’objectif était ambitieux : leur transmettre les clés d’une gestion financière autonome à travers le modèle des AVEC, ces groupements où l’épargne collective devient un levier d’émancipation.

Encadrées par des formatrices aguerries, elles ont appris à structurer des caisses de résilience, à gérer des microcrédits et à initier des AGR, allant de la transformation de produits agricoles à la confection artisanale. À cet égard, chaque participante, au nom de son groupement, a reçu un kit AVEC – un coffre-fort symbolique, contenant registres, calculatrices et fonds de démarrage – comme un gage de confiance en leur capacité à transformer leur quotidien.

Dans une région où les crises sécuritaires et climatiques, exacerbées par la proximité du Burkina Faso en proie à l’insécurité, jettent des milliers de familles sur les routes, ces femmes, souvent déracinées, se voient confier la lourde tâche de rebâtir leur stabilité. Les kits, bien que modestes, incarnent une promesse : celle d’une résilience qui ne dépend pas des caprices des puissants, mais de la détermination collective.

Un projet audacieux au cœur des savanes : la solidarité face à la précarité

La région des Savanes, frontalière du Burkina Faso et du Bénin, est un carrefour de vulnérabilités. Les violences perpétrées par des groupes armés non étatiques au Burkina Faso, combinées aux aléas climatiques comme les sécheresses et les inondations, ont poussé plus de 39 000 réfugiés, majoritairement maliens, et des milliers de déplacés internes à chercher refuge dans cette zone, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Les communautés d’accueil, elles-mêmes fragilisées, peinent à absorber cet afflux. Pourtant, c’est dans ce contexte de précarité que des initiatives comme celle de l’AJFD, soutenue par des partenaires tels que la Région Bourgogne-Franche-Comté et l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, s’efforcent de tisser des filets de sécurité économique.

Le programme, qui s’inscrit dans une dynamique transfrontalière, ne se contente pas de former. Il mise sur la pérennité en prévoyant un suivi rigoureux des groupements pour garantir l’utilisation judicieuse des fonds de résilience. « Nous ne donnons pas seulement des outils, nous semons des graines d’indépendance », confie une coordinatrice de l’AJFD, non sans une pointe d’orgueil face à l’ampleur du défi. Les bénéficiaires, parmi lesquelles des mères célibataires et des veuves de guerre, témoignent d’un regain d’espoir : la possibilité de vendre des beignets, des arachides transformées ou des pagnes tissés représente bien plus qu’un revenu ; c’est une dignité retrouvée.

Défis et espoirs : l’ironie d’un développement durable

Mais derrière cette lueur d’optimisme, une ironie persiste. Ces femmes, formées à l’art de l’épargne et de l’entrepreneuriat, opèrent dans un environnement où l’analphabétisme, la pauvreté et l’insécurité entravent leurs ambitions. Comme le souligne un rapport de Care International, l’analphabétisme reste un frein majeur au développement rural dans la région, limitant l’accès des femmes à une pleine maîtrise des outils financiers. De plus, la dépendance aux financements internationaux, si généreux soient-ils, pose la question de la durabilité de ces initiatives face à des crises structurelles profondes.

Et pourtant, l’ironie n’est pas une fatalité. Les groupements AVEC, inspirés de modèles éprouvés au Tchad et au Niger, ont démontré leur efficacité pour autonomiser les femmes dans des contextes similaires. À Ngouri, par exemple, plus de 2 400 femmes ont transformé leur vie grâce à ces associations, développant des commerces modestes, mais viables. À Dapaong, les prochaines étapes – des visites de suivi et des formations complémentaires – visent à consolider ces acquis, en s’assurant que les caisses de résilience ne soient pas de simples coffres, mais des tremplins vers une stabilité durable.

Dapaong 2025 : une révolution silencieuse pour un avenir meilleur des femmes réfugiées

En ce printemps 2025, Dapaong devient le théâtre d’une révolution silencieuse, portée par des femmes qui refusent de plier sous le poids des épreuves. Leur détermination, alliée à la solidarité des groupements, dessine un avenir dans lequel la résilience n’est pas un vœu pieux, mais une réalité tangible. Si les défis demeurent – insécurité, changement climatique, accès limité aux marchés –, ce programme rappelle que l’espoir peut naître des initiatives les plus modestes. En somme, dans les savanes, ces femmes ne se contentent pas de survivre : elles bâtissent, avec audace et ténacité, un rempart contre l’adversité.

Le Togo et le HCR main dans la main pour les réfugiés

Togo-HCR : un partenariat vital pour l’accueil et l’inclusion des réfugiés à Lomé

Le 30 avril, Lomé a été le théâtre d’une rencontre empreinte de gravité et d’espérance. La ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou a accueilli M. Abdouraouf Gnon-Kondé, directeur régional du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Ensemble, ils ont passé en revue un partenariat vital, centré sur l’accueil, l’éducation et l’inclusion des réfugiés au Togo. Dans un contexte régional marqué par des crises persistantes, cette collaboration incarne une lueur d’humanité, malgré des défis aussi tenaces que les vents du Sahel.

Togo-HCR: havre de stabilité pour les réfugiés, le défi de l’inclusion durable en ligne de mire

En effet, un refuge est nécessaire dans la tourmente régionale. Le Togo, bien que relativement épargné par les conflits armés, n’échappe pas aux secousses d’une région en ébullition. Avec plus de 7 millions de déplacés internes et près de 5 millions de réfugiés en Afrique de l’Ouest et du Centre, les crises au Burkina Faso, au Mali, au Nigeria et en République centrafricaine projettent de longues ombres.

Le Togo, qui accueille environ 25 000 réfugiés et demandeurs d’asile selon les données du HCR (2024), se positionne comme un havre de stabilité. La majorité de ces exilés, originaires de la Côte d’Ivoire, du Ghana ou de la République centrafricaine, vivent dans des situations prolongées, intégrés dans des communautés hôtes, mais souvent en marge des opportunités économiques et sociales.

La rencontre entre Zinsou-Klassou et Gnon-Kondé a permis de réaffirmer l’engagement du Togo à offrir un refuge digne. Depuis des années, le pays travaille avec le HCR pour garantir l’accès à des services essentiels : santé, abris, documentation civile. Mais le véritable défi réside dans l’inclusion durable, un horizon dans lequel les réfugiés ne sont plus des ombres en transit, mais des acteurs à part entière de la société togolaise.

Éducation : clé de l’intégration, des initiatives concrètes face aux obstacles persistants

Dans cette optique, l’éducation, clé de l’avenir, a occupé une place centrale. L’éducation, pilier de cette ambition, a occupé une place centrale dans les discussions. Le Togo, en partenariat avec le HCR, a multiplié les initiatives pour scolariser les enfants réfugiés. Des programmes comme l’opération « Rentrée solidaire » 2024, lancée par la ministre à Tindjassi, illustrent cet effort, en fournissant des kits scolaires et alimentaires à des milliers d’élèves vulnérables, y compris des réfugiés. En 2023, le HCR notait que près de 400 000 enfants réfugiés en Afrique de l’Ouest et du Centre étaient déscolarisés. Au Togo, des progrès sont palpables : des écoles communautaires accueillent des enfants exilés et des bourses, comme le programme « Leadership for Africa », ouvrent des portes aux jeunes talents pour des études supérieures à l’étranger, notamment en Allemagne.

Pourtant, les obstacles persistent. Les différences de programmes scolaires, les barrières linguistiques et le manque de ressources freinent l’accès à une éducation de qualité. Zinsou-Klassou, avec sa vision d’un Togo inclusif, a plaidé pour des investissements accrus, soulignant que « chaque enfant, qu’il soit togolais ou réfugié, porte en lui les germes d’un meilleur avenir ».

Inclusion socio-économique : un pari audacieux freiné par les défis géopolitiques et climatiques

Outre l’éducation, l’inclusion socio-économique constitue un pari audacieux. L’inclusion socio-économique, autre axe du partenariat, vise à briser le cycle de la dépendance. Le HCR, en collaboration avec le gouvernement togolais, promeut des solutions comme la naturalisation ou l’octroi de permis de résidence pour les réfugiés de longue date. Des initiatives d’autonomisation, notamment pour les femmes et les jeunes, fleurissent : formations professionnelles, microcrédits, accès à l’agriculture. À Dapaong, dans la région des Savanes, des projets pilotes soutenus par le HCR permettent à des réfugiés de cultiver des terres aux côtés des communautés hôtes, tissant des liens de solidarité et de résilience face aux aléas climatiques.

Mais ces efforts se heurtent à des vents contraires. L’insécurité croissante aux frontières, alimentée par les violences au Burkina Faso et au Niger, menace de provoquer de nouveaux afflux. L’inflation mondiale, exacerbée par la guerre en Ukraine, étrangle les budgets humanitaires, tandis que les effets du changement climatique fragilisent les moyens de subsistance. Comme l’a souligné Gnon-Kondé, « la solidarité des pays comme le Togo est exemplaire, mais elle doit être soutenue par un financement adéquat ».

Prof. Zinsou-Klassou : au cœur d’un élan humanitaire qui fait du refuge un tremplin vers l’avenir

Dans ce contexte, une ministre au cœur de l’action incarne cet engagement. Depuis sa nomination en août 2024, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou s’est imposée comme une figure de proue de l’action sociale togolaise. Sa rencontre avec le HCR s’inscrit dans une série d’initiatives audacieuses : lancement du projet AVANCE-Togo pour l’autonomisation des personnes handicapées, distribution d’aide aux sinistrés d’Aguiakomé, plaidoyer à l’ONU pour l’égalité des genres. Avec le HCR, elle réaffirme une conviction : « La dignité des réfugiés est une cause qui nous unit tous. »

En somme, La rencontre du 30 avril n’a pas seulement dressé un bilan ; elle a tracé une feuille de route. Le Togo et le HCR, conscients des défis, redoublent d’efforts pour faire de l’accueil un acte de foi en l’humanité. Chaque enfant scolarisé, chaque famille intégrée, chaque vie reconstruite est une victoire contre l’oubli. Dans un monde dans lequel les crises se multiplient, le Togo, modeste, mais résolu, montre qu’un refuge peut aussi être un tremplin vers demain.

Une flamme d’espoir  : le Togo secourt les sinistrés d’Aguiakomé

Togo : incendie chimique à Aguiakomé, L’État se mobilise après le drame

Le 14 avril dernier, une tragédie a frappé Aguiakomé, quartier vibrant de la commune Golfe 4 au Togo. Un incendie, aussi soudain que ravageur, a dévoré un bâtiment abritant des substances chimiques, dont l’acide nitrique, libérant ainsi une menace invisible, mais redoutable sur les foyers alentour. Cinquante-sept ménages, soit 155 âmes, ont vu leur quotidien basculer dans l’incertitude, leurs biens réduits en cendres et l’air qu’ils respiraient chargé de danger. Mais dans l’ombre de ce drame, une lueur d’humanité a surgi : le 29 avril, le gouvernement togolais a tendu une main salvatrice aux victimes, orchestrant une réponse empreinte de cœur et de dignité.

Un incendie impliquant des substances chimiques a frappé Aguiakomé au Togo le 14 avril 2025, causant le déplacement de 155 personnes ;Le péril acide d’Aguiakomé : un sinistre qui révèle les fragilités urbaines

En effet, ce sinistre aux contours acides a eu des conséquences dévastatrices. L’incendie, dont les origines demeurent encore voilées, a transformé une journée ordinaire en cauchemar. La présence d’acide nitrique dans l’entrepôt sinistré a amplifié la catastrophe : au-delà des flammes, c’est une pollution insidieuse qui a chassé les familles de leurs demeures, les exposant à des risques sanitaires graves. Maisons calcinées, souvenirs envolés, moyens de subsistance anéantis – le bilan est lourd pour ces 155 sinistrés, dont la vie s’est figée dans un nuage âcre. Ce drame, bien plus qu’un simple fait divers, révèle la fragilité des zones urbaines face aux périls industriels et invite à une réflexion collective sur la sécurité des lieux de vie.

Un incendie impliquant des substances chimiques a frappé Aguiakomé au Togo le 14 avril 2025, causant le déplacement de 155 personnes ;Solidarité gouvernementale : des kits pour rebâtir les vies et redonner dignité aux sinistrés

Face à une telle détresse, une cérémonie de solidarité a été organisée. Deux semaines après la catastrophe, Aguiakomé s’est drapée d’une solennité émouvante. Le 29 avril , une cérémonie de remise d’assistance a réuni les âmes blessées et les figures d’autorité dans un élan commun. Sous la houlette de la Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Pr Akossiwa Zinsou-Klassou, l’événement a vu défiler le préfet du Golfe, le maire de Golfe 4, Jean-Pierre Fabre, et le directeur général de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC). Ensemble, ils ont incarné la promesse d’un État attentif, décidé à panser les plaies de ses citoyens. « Face à une telle détresse, l’indifférence n’a pas sa place », a martelé la ministre, saluant au passage la réactivité des équipes techniques qui ont contenu le pire.

L’aide déployée n’a pas seulement un poids matériel, elle porte une symbolique profonde. Des kits alimentaires – maïs et riz, piliers de la survie – ont été offerts pour nourrir les corps éprouvés. À cela s’ajoutent des kits non alimentaires : nattes pour reposer des âmes fatiguées, habits pour redonner dignité, seaux et ustensiles pour esquisser un retour à la normalité. Ces dons, bien que modestes face à l’ampleur des pertes, sont une bouée jetée à ces 57 ménages naufragés. « C’est un souffle d’espoir, une preuve que nous ne sommes pas oubliés », confie une mère de famille, les yeux brillants d’une gratitude contenue.

Au-delà de l’épreuve : Aguiakomé appelle à la vigilance pour un avenir plus sûr

Cet acte de solidarité dépasse d’ailleurs les frontières d’Aguiakomé ; c’est un élan national et une leçon à tirer. Il révèle la force d’une nation qui, dans l’épreuve, sait se rassembler. Le maire Jean-Pierre Fabre l’a exprimé avec éloquence : « Ces vivres sont plus qu’une aide, ils sont un pont vers la reconstruction, un témoignage de notre unité. » Pourtant, derrière ce geste salutaire, une question persiste : comment éviter que le feu ne frappe à nouveau ? La gestion des substances dangereuses et la sécurisation des infrastructures exigent une vigilance accrue, un défi que le Togo doit relever pour protéger ses enfants.

En somme, vers un avenir forgé dans l’épreuve, Aguiakomé se projette. Ainsi, l’intervention du gouvernement togolais à Aguiakomé n’est pas qu’une réponse ponctuelle ; elle est un engagement, un serment murmuré aux oubliés des flammes. Elle rappelle que la vraie grandeur d’un peuple se mesure dans sa capacité à se relever, main dans la main. Alors que les sinistrés reprennent pied, un appel résonne : que cette tragédie devienne le terreau d’un futur plus sûr, où la vigilance l’emporte sur le hasard. Car, dans les cendres d’Aguiakomé, germe déjà la promesse d’une communauté plus forte, unie par le feu et la fraternité.

Togo : Santé pour tous, la ministre s’allie à AIMES-Afrique et SOS Docteur TV

Le Togo renforce l’accès à la santé: une double convention pour les plus vulnérables

Dans une démarche audacieuse pour promouvoir l’équité sanitaire, la ministre de l’Action Sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a paraphé, le 22 avril 2025 à 11 h 00 heure locale (GMT) à Lomé, une double convention avec les organisations AIMES-Afrique et SOS Docteur TV. En effet, ce partenariat, scellé au siège du ministère, ambitionne de fortifier la santé des populations vulnérables à travers des missions médicales, des clubs santé dans les écoles et des campagnes de sensibilisation. En présence de responsables des deux ONG et de cadres ministériels, cette initiative incarne la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé de ne laisser personne au bord du chemin.

AIMES-Afrique et SOS Docteur TVUn engagement concret pour la santé et l’éducation avec AIMES-Afrique et SOS Docteur TV

La convention, signée par la Ministre aux côtés du président d’AIMES-Afrique, Dr Michel Kodom, et du directeur de SOS Docteur TV, Dr Serge Michel Kodom, définit un cadre stratégique pour des actions ciblées. AIMES-Afrique, reconnue pour ses missions médico-chirurgicales gratuites dans les zones reculées, intensifiera ses interventions dans les régions des Savanes, Kara, et Plateaux, où l’accès aux soins reste limité. Depuis 2005, l’ONG a opéré plus de 50 000 patients à travers le Togo, selon un communiqué publié par AIMESAfrique. Le partenariat prévoit également la création de Clubs Santé dans 50 écoles primaires et secondaires d’ici 2026, visant à sensibiliser les jeunes à l’hygiène, à la prévention des maladies et à l’éducation sexuelle.

SOS Docteur TV, quant à elle, déploiera ses compétences en communication pour amplifier la portée des messages de santé publique. Grâce à des émissions télévisées et des campagnes numériques, l’organisation formera des leaders communautaires et diffusera des informations sur des enjeux critiques comme la santé maternelle et la lutte contre les maladies non transmissibles. « Ce partenariat stratégique renforce les capacités communautaires et éducatives pour un Togo plus solidaire », a déclaré Prof. Zinsou-Klassou, Ministre de l’Action Sociale du Togo.

Une vision alignée sur les priorités nationales

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Feuille de Route Gouvernementale 2020-2025, qui priorise l’inclusion sociale et l’accès universel aux soins. Le Togo, confronté à un taux de mortalité maternelle de 401 pour 100 000 naissances vivantes (UNICEF, 2023) et à des disparités régionales dans l’accès aux infrastructures médicales, mise sur des partenariats public-privé pour combler ces lacunes. AIMES-Afrique, déjà partenaire du ministère lors de campagnes contre le paludisme en 2024, apportera son expertise logistique, tandis que SOS Docteur TV, forte de ses 2 millions de téléspectateurs mensuels, jouera un rôle clé dans la mobilisation sociale.

La cérémonie, marquée par des échanges chaleureux, a vu la Ministre saluer l’engagement des deux organisations. « Ensemble, nous œuvrons pour le bien-être des Togolais, en phase avec la vision d’un Togo inclusif portée par le Président Faure Essozimna Gnassingbé », a-t-elle affirmé. Les représentants d’AIMES-Afrique et de SOS Docteur TV ont, à leur tour, réitéré leur détermination à traduire cet accord en actions tangibles.

AIMES-Afrique et SOS Docteur TVUn pas vers l’équité, un défi à relever

Cette double convention, par son ambition et sa portée, pose les jalons d’un système de santé plus accessible et éducatif. Cependant, sa réussite dépendra de la coordination entre les acteurs, du financement des missions médicales et de l’adhésion des communautés rurales. Dans quelle mesure ce partenariat transformera-t-il durablement la vie des plus vulnérables  ? Fort de cet engagement solidaire, le Togo ouvre un avenir riche en possibilités pour cette collaboration.

 

 

Abus en urgence : Le Togo prend les devants avec l’OMS

L’OMS et l’ANPC Togo forgent un rempart contre les inconduites sexuelles en temps de crise sanitaire

Dans une démarche résolue pour protéger les populations vulnérables, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Togo et l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) ont uni leurs forces pour intensifier la lutte contre le harcèlement, les abus et l’exploitation sexuels lors des urgences sanitaires. En effet, le 22 avril 2025 à 10 h 00, heure locale (GMT), un programme de formation d’envergure s’est achevé à Lomé, dotant 150 acteurs clés – agents de santé, responsables communautaires et membres de la protection civile – des outils nécessaires pour instaurer un environnement sécurisé et respectueux. Cette initiative, saluée comme un jalon dans la préservation de la dignité humaine, traduit un engagement ferme envers une tolérance zéro face à l’inconduite.

L’OMS et l’ANPC Togo : Une formation pour prévenir et agir

Lancée le 20 avril 2025 à 9 h 00 (GMT), cette formation de deux jours, soutenue par l’OMS Togo, a mobilisé des experts en prévention et riposte à l’exploitation, aux abus et au harcèlement sexuel (PRSEAH). Les participants, issus de divers secteurs, ont exploré des thématiques cruciales  : identification des inconduites, mécanismes de signalement et accompagnement des victimes. Selon un communiqué publié sur X par l’OMS Togo, l’objectif était de «  garantir un environnement sûr et digne pour les communautés vulnérables  » confrontées aux crises sanitaires, où les risques d’abus s’amplifient en raison de la précarité et du chaos.

Les sessions, tenues au siège de l’ANPC à Lomé, ont mis l’accent sur des approches centrées sur les survivants, intégrant des protocoles de l’OMS élaborés après les scandales d’exploitation sexuelle lors de la riposte à Ebola en République démocratique du Congo (2018-2020). Les participants ont été formés à reconnaître les signaux d’alerte, à utiliser des canaux de signalement rationalisés et à fournir un soutien psychologique et médical immédiat aux victimes, conformément aux standards internationaux.

Un contexte régional exigeant une vigilance accrue

Cette initiative s’inscrit dans un contexte dans lequel l’Afrique de l’Ouest, et le Togo en particulier, renforcent leurs cadres de protection contre les violences basées sur le genre. En novembre 2022, le Togo a adopté une loi durcissant les sanctions contre les violences sexuelles en milieu scolaire, un signal fort de son engagement à éradiquer ces fléaux. Dans les situations d’urgence sanitaire, telles que les épidémies ou les catastrophes naturelles, des acteurs humanitaires ou des figures d’autorité exposent souvent les communautés vulnérables – notamment les femmes et les enfants – à des abus. L’OMS, marquée par les critiques passées, a depuis 2023 intensifié ses efforts à l’échelle mondiale, déployant des experts PRSEAH dans les crises de niveau 3 et imposant des formations obligatoires à 92  % de son personnel.

Au Togo, l’ANPC, en partenariat avec l’OMS, joue un rôle pivot dans la coordination des réponses aux urgences, qu’il s’agisse d’inondations, comme celles d’octobre 2024 dans la région des Savanes, ou de menaces épidémiques. La formation des 150 acteurs vise à institutionnaliser une culture de prévention, en s’appuyant sur des mécanismes locaux de signalement et sur la sensibilisation communautaire pour briser le silence autour des inconduites.

Un engagement salué, une ambition partagée

L’événement a été marqué par la présence de hauts responsables, dont le directeur de l’ANPC, colonel Baka Yoma, et la représentante de l’OMS au Togo, Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane. Dans une déclaration relayée sur X, l’OMS Togo a souligné que «  ces 150 acteurs formés deviennent des sentinelles de la dignité humaine, garantissant une réponse humanitaire exempte d’abus  ». Cette initiative s’aligne sur l’engagement régional pris lors des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre en décembre 2024, où des étudiants en médecine de l’Université de Lomé s’étaient mobilisés pour promouvoir une tolérance zéro en milieux scolaire et sanitaire.

Vers un avenir sans inconduite ?

Cette formation, bien que significative, soulève une question essentielle  : suffira-t-elle à ancrer une culture durable de prévention dans les contextes de crise  ? La collaboration entre l’OMS et l’ANPC, renforcée par des partenariats avec des ONG locales et des institutions régionales, offre un cadre prometteur. Pourtant, le succès dépendra de la mise en œuvre concrète des mécanismes appris, de la vigilance des communautés et de la capacité à surmonter les obstacles culturels qui freinent le signalement des abus. Dans un Togo déterminé à protéger ses citoyens, cette initiative pourrait préfigurer une nouvelle ère de responsabilité humanitaire, mais le chemin reste à parcourir.

Lomé : le PNUD offre 94 millions pour transformer le handicap en force artisanale !

Au lumineux matin du 8 avril, les locaux de l’association « Mon Handicap Ma Force » à Lomé ont été le théâtre d’un geste d’une portée éclatante : le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo a remis un abondant assortiment d’équipements et de matériels destinés à divers corps de métiers artisanaux, d’une valeur de 94 millions de FCFA. De fait, cette dotation, bien plus qu’un simple don, s’érige en un symbole d’inclusion et d’espérance, visant à transmuer le handicap en une force vive au service de l’autonomie et de la dignité.

Couture, agroalimentaire, numérique : le PNUD outille l’avenir des artisans handicapés

Sous les auspices du PNUD Togo, cette initiative s’est déployée avec une ambition cristalline : offrir aux artisans en situation de handicap les outils nécessaires pour façonner leur avenir. En effet, machines à coudre pour les tailleurs, équipements agroalimentaires pour les transformateurs, ordinateurs pour les infographistes et appareils photo pour les passionnés de l’image : chaque pièce remise répond à un talent spécifique, couvrant un spectre d’activités allant de la couture à la photographie. De plus, cet appui, d’une valeur considérable, ne se limite pas à la matérialité ; il s’accompagne de formations sur mesure, conçues pour aiguiser les compétences et ouvrir des horizons professionnels jusqu’alors entravés.

« Le handicap, une puissance latente » : le PNUD prône l’inclusion par l’action

« Le handicap n’est point un obstacle, mais une puissance latente », ainsi a proclamé le PNUD Togo, donnant chair à une vision où l’inclusion transcende les discours pour s’incarner dans des actes tangibles. Pour sa part, l’association « Mon Handicap Ma Force », forte de son engagement à valoriser les aptitudes de ses membres, trouve dans ce partenariat un élan précieux. Ensemble, l’objectif, d’une netteté irréprochable, est de briser les chaînes de la dépendance économique, permettant à ces artisans de s’élever en entrepreneurs autonomes, capables de subvenir à leurs besoins et d’enrichir leur communauté.

Le PNUD au Togo offre 94 millions de FCFA en équipements et formations à l'association "Mon Handicap Ma Force" à Lomé, Mosaïque de talents : quand le handicap rime avec la créativité togolaise. 

L’événement a révélé une mosaïque de savoir-faire, où chaque bénéficiaire incarne une facette de la créativité togolaise. Par exemple, dans les ateliers de couture, les aiguilles dansent désormais sur des machines modernes ; dans les cuisines, les produits agroalimentaires se métamorphosent grâce à des outils adaptés ; et dans les studios, les objectifs capturent des instants que l’infographie sublime. De cette manière, cette pluralité, soutenue par un investissement aussi généreux que réfléchi, dispense une leçon essentielle : la diversité des talents, lorsqu’elle est nourrie, devient un levier de résilience et de progrès.

Vers l’autonomie : 94 millions pour propulser l’entrepreneuriat handicapé au Togo

La cérémonie de remise, orchestrée dans une atmosphère de ferveur contenue, a vu les représentants du PNUD Togo et de l’association échanger des paroles d’espoir et de gratitude. En effet, les 94 millions de FCFA investis ne sont pas une fin en soi, mais un tremplin vers une indépendance durable. À cet effet, ces équipements, alliés à des sessions de formation, visent à doter les artisans d’une maîtrise technique et d’une agilité entrepreneuriale, leur permettant de conquérir des marchés locaux, voire au-delà. Ainsi, le PNUD Togo ne se contente pas d’équiper ; il sème les graines d’une économie inclusive où chacun peut prétendre à sa juste part de prospérité.

Le PNUD au Togo offre 94 millions de FCFA en équipements et formations à l'association "Mon Handicap Ma Force" à Lomé, « Mon handicap, ma force » en mouvement : quand l’opportunité rencontre la volonté ?

L’impact de cette dotation résonne déjà au sein de « Mon Handicap Ma Force ». Fondée pour promouvoir l’insertion des personnes en situation de handicap, l’association voit dans cette collaboration un jalon décisif. De fait, les bénéficiaires, dont les visages s’illuminaient à la vue des nouveaux outils, ont exprimé une détermination farouche à transformer ce soutien en réussites palpables. Par conséquent, cet élan, d’une simplicité émouvante, enseigne une vérité universelle : lorsque l’opportunité rencontre la volonté, les barrières s’effacent pour céder la place à l’accomplissement.

Le Togo trace une voie d’inclusion : le handicap, moteur d’une nouvelle économie ?

En conclusion, par ce geste du 8 avril 2025, le PNUD Togo ne fait pas qu’équiper une association ; il insuffle une dynamique dans laquelle le handicap se mue en moteur de création et d’autonomie. Portée par ces outils et ces savoirs nouveaux, « Mon Handicap Ma Force » s’élance vers un avenir dans lequel ses artisans pourraient redéfinir les contours de l’inclusion au Togo. Finalement, l’histoire, encore à ses prémices, reste suspendue à l’élan de ces mains habiles, prêtes à façonner un destin dont les lignes ne demandent qu’à s’écrire.

Une main tendue aux Savanes : le Togo mobilisé face à la crise du Sahel

Dans les contrées septentrionales du Togo, où les Savanes déploient leurs vastes étendues, une initiative d’une portée humanitaire majeure a pris corps sous l’égide de la Professeure Kossiwa Zinsou-Klassou, ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme. En effet, dépêchée par le président de la République, Son Excellence M. Faure Essozimna Gnassingbé, la ministre a présidé, en ce mois d’avril 2025, le lancement d’une opération d’assistance d’envergure visant à soulager les populations déplacées internes et retournées, éprouvées par les soubresauts de la crise sahélienne.

Une aide concrète pour plus de 2 400 foyers vulnérables dans les Savanes

Par ailleurs, cette démarche, d’une valeur de 100 millions de francs CFA, se traduit par la distribution de vivres et de biens non alimentaires destinés à plus de deux mille quatre cents foyers, répartis à travers les sept préfectures de la région des Savanes. Loin de se réduire à une aide matérielle, cette opération incarne un élan de fraternité, un message vibrant de compassion et d’espérance que la ministre a tenu à transmettre au nom du chef de l’État. Elle s’inscrit aussi dans une volonté affirmée de tisser un filet de sécurité autour des plus vulnérables, confrontés aux aléas d’une crise régionale aux ramifications complexes.

La ministre togolaise Kossiwa Zinsou-Klassou lance une aide de 100 millions de FCFA pour 2 400 ménages des Savanes, affirmant la solidaritéEn plus, le gouvernement togolais, par cette action, réitère son engagement indéfectible à accompagner les populations en détresse. À travers le Programme d’Urgence pour le Renforcement de la Résilience et de la Sécurité (PURS), il ambitionne de fortifier les capacités des communautés à surmonter les adversités, tout en consolidant leur ancrage dans un environnement pacifié. parallèlement, la ministre n’a pas manqué de saluer l’abnégation des forces de défense togolaises, dont le sacrifice constitue le rempart de cette entreprise solidaire. Leur dévouement, a-t-elle souligné, mérite une reconnaissance à la mesure de leur bravoure.

Vers une résilience durable face aux crises du Sahel

Cette opération, minutieusement orchestrée, ne se borne pas à répondre à l’urgence ; elle sème les germes d’une résilience durable. En conjuguant assistance immédiate et vision prospective, le Togo esquisse une réponse multidimensionnelle à la crise du Sahel, où la solidarité se mue en levier de transformation sociale. Une vidéo, diffusée à cette occasion, illustre avec éloquence cet engagement, offrant un témoignage visuel de la détermination togolaise à faire face aux défis du moment.

La ministre togolaise Kossiwa Zinsou-Klassou lance une aide de 100 millions de FCFA pour 2 400 ménages des Savanes, affirmant la solidaritéEn somme, par cette initiative dans les Savanes, le Togo, sous l’impulsion de son président et de sa ministre de l’Action sociale, fait plus que secourir ; il édifie un pont vers un avenir dans lequel la dignité et la sécurité des populations prévalent. Cette opération, par sa portée et sa symbolique, consacre la solidarité comme une boussole guidant la nation vers un horizon de paix et de cohésion.

 

Le Togo au cœur de l’inclusion mondiale : une voix forte au 3e Sommet sur le handicap à Berlin

Lomé,7 avril 2025 – Berlin s’est érigée en carrefour des aspirations mondiales pour l’inclusion lors du 3ᵉ Sommet mondial sur le handicap (GDS 2025). Dans ce creuset d’idées et d’engagements, le Togo, représenté par la ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a porté haut une vision d’équité et de dignité pour tous lors de l’événement tenu les 2 et 3 avril derniers. Sous la bannière d’une délégation résolue, le pays a dévoilé ses avancées et réaffirmé une ambition audacieuse : faire de l’inclusion non pas un vœu pieux, mais une réalité tangible, façonnée par des politiques concrètes et une volonté politique inébranlable.

Le Togo affirme son engagement en faveur de l’inclusion lors du Sommet mondial sur le handicap 2025 à Berlin, Une prise de parole marquante au sommet

Dans l’enceinte vibrante du sommet, où se sont croisées des voix venues des quatre coins du globe, la ministre Zinsou-Klassou a captivé l’auditoire en exposant les jalons posés par le Togo sous l’impulsion du président Faure Essozimna Gnassingbé. Subventions ciblées pour les personnes en situation de handicap, éducation inclusive désormais ancrée dans les salles de classe, insertion professionnelle soutenue par des dispositifs innovants, accès à une santé non contributive : ces mesures, loin d’être de simples promesses, dessinent les contours d’une société dans laquelle la différence n’est plus un fardeau, mais une richesse à valoriser. « Le Togo s’attèle à bâtir un édifice social où chaque individu, quelles que soient ses particularités, peut exercer ses droits et contribuer à l’essor collectif », a-t-elle déclaré avec une conviction qui a résonné dans l’assemblée.

Le Togo affirme son engagement en faveur de l’inclusion lors du Sommet mondial sur le handicap 2025 à Berlin, Un engagement mondial scellé dans la Déclaration d’Amman-Berlin

Le sommet, co-organisé par des figures internationales telles que Svenja Schulze et Bärbel Kofler, a également été le théâtre d’échanges féconds sur des enjeux cruciaux : l’accès à l’emploi, les financements innovants pour l’inclusion et la nécessité d’une responsabilité partagée à l’échelle planétaire. La Déclaration d’Amman-Berlin, adoptée à l’issue des débats, a scellé un pacte collectif pour accélérer l’inclusion mondiale, un texte auquel le Togo a adhéré avec ferveur. Ce document, plus qu’un simple manifeste, engage les nations à transformer leurs systèmes pour que nul ne soit laissé à la lisière du progrès.

Le Togo conjugue vision et action.

Loin des discours convenus, la présence togolaise à Berlin s’est distinguée par sa capacité à conjuguer vision et action. Les initiatives présentées par la ministre ont suscité l’admiration, non pas pour leur éclat, mais pour leur ancrage dans une réalité quotidienne. Des écoles dans lesquelles les enfants en situation de handicap apprennent aux côtés de leurs pairs, des ateliers dans lesquels des mains autrefois marginalisées façonnent désormais leur avenir, des centres de santé où l’accès aux soins ne dépend plus d’un portefeuille : autant de fragments d’un Togo qui, pas à pas, redessine ses contours pour embrasser tous ses citoyens.

Entre avancées et défis, un avenir à concrétiser

Pourtant, au milieu des applaudissements et des engagements solennels, une interrogation persiste, comme une brise discrète traversant l’effervescence du sommet. Si les avancées sont indéniables, la route vers une inclusion véritable est-elle exempte d’embûches ? Les promesses scellées à Berlin sauront-elles s’incarner durablement dans les vies de ceux qui, encore aujourd’hui, luttent pour être vus et entendus ? Le Togo, fort de sa détermination, a planté une graine d’espoir ; mais son éclosion, dans un monde aux équilibres fragiles, reste une œuvre à parachever.

Togo : un élan de cœur pour le Ramadan dans les Savanes

Dapaong, le 10 mars 2025 Sous un ciel encore frémissant des promesses de l’aube, l’esplanade du Gouvernorat des Savanes, à Dapaong, s’est parée d’une gravité lumineuse vendredi dernier. Là, le gouverneur Affoh Atcha-Dédji, mandaté par Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République, a présidé une cérémonie empreinte de noblesse : la remise d’un don fastueux de vivres, évalué à 40 millions de francs CFA, à la communauté musulmane de la région. En présence du général Yark Damehane, ministre des Ressources halieutiques et de la Transhumance, ainsi que des préfets, maires et dignitaires religieux, dont l’imam Ousmane Douti de la grande mosquée de Dapaong, cet acte a résonné comme une ode à la solidarité, à l’orée du mois béni de Ramadan.

Remise de vivres de 40 millions de francs CFA par le président Faure Gnassingbé à la communauté musulmane des SavanesUne corne d’abondance pour les fidèles des Savanes 

Ce présent, aussi généreux que réfléchi, se compose d’un trésor de provisions : 450 sacs de riz aux grains immaculés, 90 cartons de sucre pour adoucir les jours austères, 280 sacs supplémentaires de cette douceur cristalline, 300 cartons d’huile végétale (chacun abritant quatre bidons de cinq litres), et 240 cartons de lait Peak, gage de réconfort. Ces vivres, minutieusement choisis, incarnent une main tendue, un soutien tangible pour que les fidèles puissent traverser le jeûne dans une sérénité retrouvée. Dans une région où les défis sécuritaires et économiques pèsent lourdement, ce geste se veut une brise apaisante, un rempart contre les rigueurs du quotidien.

Une tradition gravée dans le temps

Dans son allocution, le gouverneur Atcha-Dédji a ciselé ses mots avec soin, exaltant la portée de cette initiative portée par le chef de l’État. « Ce don vise à envelopper les fidèles d’une quiétude propice à l’observance du Ramadan », a-t-il déclaré, avant d’appeler les bénéficiaires à élever leurs prières pour la paix dans les Savanes et pour la longévité de Faure Gnassingbé. De son côté, l’imam Ousmane Douti, voix de la grande mosquée, a pris la parole au nom des siens, tissant un éloge vibrant de gratitude. « Cette marque de sollicitude, désormais ancrée dans nos annales, est un baume pour nos âmes », a-t-il confié, soulignant une constance qui, année après année, lie le président à sa communauté musulmane.

Une attention qui transcende les frontières spirituelles

Par ailleurs, ce rituel de générosité, qui s’inscrit dans une politique d’inclusion chère au gouvernement togolais, dépasse la simple assistance matérielle. Il reflète une volonté affirmée de tisser des liens entre les pouvoirs publics et les citoyens, particulièrement dans cette région septentrionale où l’état d’urgence sécuritaire, prorogé le 6 mars 2025, rappelle les tensions aux portes du pays. En cette période de recueillement et de partage, le don de Faure Gnassingbé s’érige en un symbole d’unité, un fil d’or reliant les cœurs au-delà des épreuves. Les responsables religieux, préfets et maires présents ont unanimement salué cette marque d’estime, y voyant une lumière dans l’ombre des défis qui persistent.

Remise de vivres de 40 millions de francs CFA par le président Faure Gnassingbé à la communauté musulmane des Savanes Une semence pour des jours plus doux dans les Savanes 

Et tandis que les sacs de riz et les bidons d’huile trouvaient leur chemin vers les foyers, une douceur indicible flottait sur Dapaong. Ce don, plus qu’une offrande, est une semence plantée dans le sol aride des Savanes, une promesse que la solidarité peut fleurir là où la nécessité règne. Sous le regard bienveillant des dignitaires et le murmure des prières naissantes, une vision s’esquisse : celle d’un Ramadan dans lequel la faim s’efface devant la fraternité, où chaque fidèle, soutenu par ce geste présidentiel, peut lever les yeux vers un ciel plus clément. Car, dans cette terre de contrastes, la vraie richesse ne se compte pas en francs, mais en ces instants où l’humanité, humble et discrète, s’élève pour tendre une main et laisser derrière elle une étoile qui, longtemps après, continuera de briller.