À Lomé, les voix d’Afrique de l’Ouest s’unissent pour protéger les jeunes filles et mettre fin aux mariages d’enfants.
Lomé, 5 septembre 2025— Le 4 septembre 2025, la capitale togolaise est devenue l’épicentre d’une rencontre sous-régionale capitale. Des acteurs institutionnels, des juristes, des militants et des représentants communautaires venus de toute l’Afrique de l’Ouest se sont réunis pour renforcer la protection des jeunes filles et accélérer l’abandon des mariages précoces. Organisée en partenariat avec le réseau Women in Law and Development in Africa – Afrique de l’Ouest (WiLDAF-AO), cette rencontre a mis au centre des débats les voix des filles, des communautés et des territoires.
Harmoniser les lois, amplifier les voix
Les participants ont partagé leurs expériences locales afin d’harmoniser les cadres juridiques nationaux avec les instruments internationaux de protection de l’enfance. En plus, ils ont identifié des leviers de plaidoyer à renforcer pour garantir une protection effective des mineures, tant au niveau national que sous-régional.
Zouwè Passim Tchangaï, représentante du ministère togolais en charge de la promotion de la femme, a souligné : « Le mariage des enfants est une atteinte grave aux droits humains. Pour y mettre fin, il faut écouter les filles, comprendre les réalités locales et agir ensemble ».
Des engagements concrets pour un avenir sans mariages d’enfants
La coordinatrice de WiLDAF-AO, Antoinette Yawavi Mbrou, a salué l’importance de cette mobilisation collective, qui donne corps à une dynamique régionale de transformation sociale. Elle a également rappelé que la lutte contre les mariages d’enfants ne peut se faire sans une alliance forte entre les institutions, les communautés et les familles. Au Togo, plusieurs mesures ont déjà été prises pour refléter cet engagement : la révision du Code de l’enfant et du Code des personnes et de la famille, l’interdiction formelle des mariages précoces ou forcés, la mise en place de la ligne verte « Allo 1011 », et le déploiement de structures communautaires de protection.
Au-delà des textes de loi, cette rencontre incarne également une volonté de construire un avenir où chaque fille peut grandir libre, instruite et protégée. Elle rappelle aussi que la lutte contre les mariages d’enfants est aussi une lutte pour l’insertion, la formation et l’émancipation des jeunes filles dans chaque territoire. À Lomé, les voix se sont unies pour dire non aux mariages d’enfants. Cette rencontre sous-régionale trace les contours d’une mobilisation humaine, juridique et territoriale, où chaque acteur devient en fait porteur d’un avenir plus juste pour les filles d’Afrique de l’Ouest.
L’engagement des États est-il suffisant pour mettre fin à un phénomène aussi enraciné dans certaines traditions ? La vraie bataille se jouera-t-elle dans les communautés et les familles, là où le combat pour le respect des droits des filles doit devenir un réflexe quotidien ?


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Au-delà de l’épreuve : Aguiakomé appelle à la vigilance pour un avenir plus sûr
En somme, vers un avenir forgé dans l’épreuve, Aguiakomé se projette. Ainsi, l’intervention du gouvernement togolais à Aguiakomé n’est pas qu’une réponse ponctuelle ; elle est un engagement, un serment murmuré aux oubliés des flammes. Elle rappelle que la vraie grandeur d’un peuple se mesure dans sa capacité à se relever, main dans la main. Alors que les sinistrés reprennent pied, un appel résonne : que cette tragédie devienne le terreau d’un futur plus sûr, où la vigilance l’emporte sur le hasard. Car, dans les cendres d’Aguiakomé, germe déjà la promesse d’une communauté plus forte, unie par le feu et la fraternité.
Un engagement concret pour la santé et l’éducation avec AIMES-Afrique et SOS Docteur TV
SOS Docteur TV, quant à elle, déploiera ses compétences en communication pour amplifier la portée des messages de santé publique. Grâce à des émissions télévisées et des campagnes numériques, l’organisation formera des leaders communautaires et diffusera des informations sur des enjeux critiques comme la santé maternelle et la lutte contre les maladies non transmissibles. « Ce partenariat stratégique renforce les capacités communautaires et éducatives pour un Togo plus solidaire », a déclaré Prof. Zinsou-Klassou, Ministre de l’Action Sociale du Togo.
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Une aide concrète pour plus de 2 400 foyers vulnérables dans les Savanes
En plus, le gouvernement togolais, par cette action, réitère son engagement indéfectible à accompagner les populations en détresse. À travers le Programme d’Urgence pour le Renforcement de la Résilience et de la Sécurité (PURS), il ambitionne de fortifier les capacités des communautés à surmonter les adversités, tout en consolidant leur ancrage dans un environnement pacifié. parallèlement, la ministre n’a pas manqué de saluer l’abnégation des forces de défense togolaises, dont le sacrifice constitue le rempart de cette entreprise solidaire. Leur dévouement, a-t-elle souligné, mérite une reconnaissance à la mesure de leur bravoure.
Vers une résilience durable face aux crises du
En somme, par cette initiative dans les Savanes, le Togo, sous l’impulsion de son président et de sa ministre de l’Action sociale, fait plus que secourir ; il édifie un pont vers un avenir dans lequel la dignité et la sécurité des populations prévalent. Cette opération, par sa portée et sa symbolique, consacre la solidarité comme une boussole guidant la nation vers un horizon de paix et de cohésion.
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