Aného dévoile son musée des trônes : un héritage vivant

À Aného, un projet culturel ambitieux voit le jour : un musée dédié aux trônes et divinités vaudou, pensé comme un pont entre tradition et développement.

 

ANÉHO, 20 septembre 2025 – Tandis que la ville historique d’Aného, située à 50 km de Lomé, vibre encore des échos de la cérémonie ancestrale de Kpessosso, un projet ambitieux prend forme pour raviver l’âme tricentenaire du peuple Guin. C’est ainsi que, le 18 septembre, en pleine effervescence, l’Association des Trois Royaumes a dévoilé à la presse la création du Musée des Trônes et des Divinités Noires. Ce lieu de mémoire et de culture, soutenu par la Commune des Lacs 1, la France, l’Union européenne et d’autres partenaires, est destiné à devenir un phare culturel, alliant histoire, création et développement économique.

L'Association des Trois Royaumes a annoncé la création du Musée des Trônes et des Divinités Noires à Aného. Soutenu par des partenaires internationaux, ce lieu incarne la volonté de préserver le patrimoine Guin tout en dynamisant l’économie locale.

Un pont entre l’histoire et la modernité

 

Le musée s’installera dans une bâtisse ancienne, chargée de l’histoire afro-brésilienne d’Aného. Comme l’explique Me Edouard-Robert Aqueruburu, président de l’Association des Trois Royaumes, ce ne sera pas un simple lieu d’exposition statique. « Il s’agira d’un espace vivant, où les scènes du quotidien seront captées, en son et en image, pour plonger les visiteurs dans l’histoire et les traditions, » a-t-il déclaré.

En effet, Aného, berceau des peuples Guin et Mina, est un lieu unique où cohabitent trois trônes ancestraux (Glidji, Nlessi et Lolan) et 41 divinités vaudou. Cette richesse spirituelle fait de la ville un centre de pèlerinage sacré, particulièrement durant Kpessosso. Le musée a donc pour mission de capter et de restituer cette effervescence spirituelle et culturelle.

 

Trois ambitions pour un développement durable

 

Le Musée des Trônes et des Divinités Noires a été conçu autour de trois axes fondamentaux. Premièrement, il vise à préserver le patrimoine immatériel des trônes et divinités. Deuxièmement, il souhaite transmettre ce savoir à la jeunesse grâce à des ateliers pédagogiques et des espaces d’apprentissage. Enfin, il a pour but de soutenir la création artistique en accueillant des artisans et des artistes en résidence. Ce dialogue entre tradition et modernité est pensé pour reconnecter les jeunes à leur héritage tout en attirant les touristes, ce qui, à terme, devrait dynamiser l’économie locale.

L'Association des Trois Royaumes a annoncé la création du Musée des Trônes et des Divinités Noires à Aného. Soutenu par des partenaires internationaux, ce lieu incarne la volonté de préserver le patrimoine Guin tout en dynamisant l’économie locale.

Une collaboration internationale saluée

 

L’annonce de ce projet s’est faite en présence de l’ambassadeur de France au Togo, Augustin Favereau, ce qui souligne son envergure internationale. « Ce musée contribuera à structurer les industries culturelles créatives, tout en valorisant le patrimoine vivant d’Aného, » a-t-il affirmé, saluant la coopération dynamique entre la France et le Togo. Soutenu financièrement et techniquement par plusieurs partenaires internationaux, le projet est le fruit d’une vision partagée d’échange humain et culturel. De plus, l’inauguration de la Maison du Tourisme d’Aného, en marge de cette présentation, confirme la volonté des autorités de renforcer l’attractivité de la ville.

 

Le défi d‘Aného : allier tradition et développement

 

En définitive, tandis que l’effervescence de Kpessosso résonne encore dans la ville, Aného se projette vers un avenir où son patrimoine culturel devient un véritable moteur de développement. Le Musée des Trônes et des Divinités Noires promet d’être un lieu de rencontre où la jeunesse redécouvrira ses racines, où les artistes trouveront l’inspiration et où les visiteurs pourront s’émerveiller. Ce projet ambitieux, porté par la passion et l’unité, pourrait bien placer Aného sur la carte mondiale comme un joyau culturel incontournable.

Le véritable enjeu consiste désormais à préserver l’authenticité de cet héritage tout en le rendant accessible au monde entier. Ce musée, en exposant ces traditions ancestrales, saura-t-il éviter de les dénaturer pour le tourisme ? C’est le défi que la ville devra relever avec discernement et engagement

Lacs 1 : Viviane Johnson élue à la tête du nouveau bureau des artistes

Lacs 1, Togo – 3 juin 2024 – Le 30 mai 2024, les artistes musiciens de la commune des Lacs 1 se sont réunis en assemblée générale statutaire pour structurer leur secteur d’activité. En effet,  sous la présidence de Monsieur Alexis Coffi AQUEREBURU, Maire de la commune, neuf membres ont été élus pour former le nouveau bureau communal des artistes. Les artistes ont  sélectionné Madame Viviane Johnson, une chanteuse togolaise, pour diriger ce bureau.

Une étape importante vers la structuration du secteur artistique

Par ailleurs, cette assemblée générale marque une étape importante dans la structuration du secteur artistique de la commune des Lacs 1. Après des discussions approfondies qui ont duré plus de trois heures, les artistes ont élu neuf membres pour composer le nouveau bureau communal.

Madame Viviane Johnson à la tête du nouveau bureau

Madame Viviane Johnson, artiste chanteuse de renom au Togo, est la présidente  du nouveau bureau. Son rôle principal sera de représenter les intérêts des artistes musiciens de la commune et de promouvoir leur travail. Le bureau aura également pour mission de soutenir la créativité locale, d’organiser des événements culturels et de faciliter la collaboration entre les artistes.

Un engagement fort pour la promotion des arts et de la culture

L’initiative de création d’un bureau des artistes témoigne de l’engagement fort de la commune des Lacs 1 envers la promotion des arts et de la culture. En somme, Le nouveau bureau devrait jouer un rôle crucial dans le renforcement de la communauté artistique locale et la diffusion du talent des musiciens de la région.

Lomé s’illumine : une nouvelle ère de fresques culturelles

Lomé, 24 mai 2024 – Dans la capitale togolaise, un vent de créativité souffle sur les murs du lycée de Tokoin. Un projet ambitieux, initié par le ministère de la Culture et du Tourisme, a récemment culminé avec l’inauguration de fresques murales captivantes, symboles d’unité et de patrimoine culturel.

 L’inauguration de fresques murales au lycée de Tokoin à Lomé, symbolisant l’unité culturelle et marquant une avancée significative Un appel à l’union à travers l’art

En effet, le ministère a lancé un appel à candidature en novembre 2023, invitant les artistes à exprimer leur vision de la “culture de l’union”. Le résultat est extrêmement impressionnant, des créations artistiques métamorphosent la clôture du lycée en une galerie à ciel ouvert, témoignant ainsi de la diversité et de la richesse culturelle du Togo.

Inauguration par le Dr KPAYE Koffi

Par ailleurs, le 18 janvier 2024, le Dr KPAYE Koffi, directeur de cabinet du Ministre de la Culture et du Tourisme, a officiellement reçu les travaux. Dix artistes togolais, hommes et femmes, ont collaboré pour donner vie à ce projet, marquant ainsi un jalon important dans la promotion culturelle du pays.

 L’inauguration de fresques murales au lycée de Tokoin à Lomé, symbolisant l’unité culturelle et marquant une avancée significative Un financement innovant pour l’art

En outre, ce projet est l’un des premiers à bénéficier du soutien du Fonds national de promotion culturelle (FNPC), soulignant l’engagement du gouvernement à valoriser les initiatives artistiques. Les fresques du lycée de Tokoin s’ajoutent à une série d’embellissements similaires à travers la ville, y compris à l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma et à l’université de Lomé, enrichissant ainsi le paysage urbain de Lomé.

En somme, ces nouvelles fresques ne sont pas seulement un embellissement esthétique ; elles incarnent l’esprit d’unité et le dynamisme culturel du Togo, offrant aux citoyens et aux visiteurs une fenêtre sur l’âme d’une nation fière de son héritage.

L’éclat de l’unité africaine illumine le Togo en avance

Lomé, le 10 mai 2024 – Dans une effervescence de couleurs et un élan de fraternité, le Togo a brillamment lancé les festivités de la Journée de l’Intégration Africaine ce 08 mai, honorant ainsi la richesse de la diversité du continent avec une avance remarquable.

Célébration anticipée de la Journée de l'Intégration Africaine au Togo : un mois de mai dédié à l'unité et à la diversité culturelleLomé s’illumine pour l’intégration africaine

Habituellement célébrée chaque 25 mai, cette édition 2024 a pris une tournure exceptionnelle dans les locaux du ministère des Affaires Étrangères, de l’Intégration Régionale et des Togolais de l’Extérieur. La cérémonie a vu la participation enthousiaste des communautés soeurs africaines résidant au Togo, témoignant de la solidarité qui lie les peuples du continent.

Le Professeur Robert Dussey, figure éminente de la diplomatie togolaise, a présidé cet événement mémorable, où le Togo a dédié tout le mois de mai à l’intégration africaine. “C’est un moment de réjouissance, mais aussi de réflexion sur l’avenir que nous voulons bâtir ensemble,” a-t-il déclaré, soulignant l’importance de l’unité pour le progrès de l’Afrique.

La danse des cultures au cœur de Lomé

Les festivités ont été ponctuées par des pas de danses traditionnelles, des symphonies de rythmes qui ont raconté l’histoire de nations sœurs telles que la RCA, la RD Congo, le Congo, le Gabon, le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, la Libye, et bien d’autres. Ces performances ont été le reflet vivant des cultures qui composent le tissu de l’Afrique.

En outre, Les Togolais  ont convié les invités à un voyage gustatif à travers le continent. Ils ont présenté des produits locaux et proposé des dégustations de divers mets, que les différentes communautés ont concoctés avec amour et savoir-faire. Chaque bouchée était une découverte, chaque saveur une célébration de l’identité africaine.

La journée s’est épanouie dans une ambiance festive, où les rires et les conversations se sont entremêlés pour former une mélodie d’espoir et d’ambition pour l’Afrique. Le Togo, par cette célébration anticipée, a non seulement honoré l’esprit de l’Union Africaine mais a également réaffirmé son engagement envers une intégration africaine plus forte et plus unie.

En somme, le Togo a su transformer cette journée en un véritable hymne à l’Afrique, un chant d’unité qui résonnera tout au long du mois de mai et au-delà, inspirant les générations présentes et futures à œuvrer pour une Afrique intégrée et florissante.