Belgrade 2027 : Le Togo entre en jeu pour l’Humanité

Belgrade : le Togo s’élance avec ferveur vers l’Expo 2027, porté par l’élan de « Jouons pour l’Humanité »

Dans le tumulte inspirant de Belgrade, où les eaux de la Save et du Danube se rencontrent, une délégation togolaise, menée par Alexandre de Souza, a franchi une étape significative : l’officialisation de la participation du Togo à l’Exposition Spécialisée de 2027. En effet, sous le thème évocateur « Jouons pour l’Humanité – Sport et Musique pour Tous », cette exposition internationale, qui se déroulera du 15 mai au 15 août 2027, promet de transformer la capitale serbe en un véritable carrefour mondial.

Pas moins de 120 nations et 4 millions de visiteurs sont attendus pour célébrer ensemble la résilience de l’esprit humain à travers le prisme universel du jeu.Par ailleurs,  à l’issue d’une réunion de planification stratégique, Lomé a clairement affirmé sa volonté d’être un acteur dynamique sur cette scène mondiale orchestrée par le Bureau International des Expositions (BIE), désireux de partager la richesse de sa culture et son message de cohésion.

Le Togo à l’Expo 2027 : une vitrine éclatante pour son âme 

Au cœur de cet événement planétaire, le Togo ne se contente pas d’une présence symbolique : il nourrit l’ambition de captiver les regards et les esprits. Sous la direction d’Alexandre de Souza, commissaire général dont la réputation d’efficacité diplomatique n’est plus à faire au Togo, la délégation a dévoilé les premières esquisses d’un pavillon qui s’annonce comme une véritable ode à l’identité togolaise. Ainsi, les impressionnantes luttes Evala, rituel ancestral des Kabyès où la force se dispute à l’honneur, occuperont une place de choix. D’ailleurs,  Elles seront mises en parallèle avec les gracieuses danses Adossa et les mélodies envoûtantes du kamou, cet instrument traditionnel dont les cordes vibrantes racontent l’histoire du pays. Bien plus que de simples spectacles, ces expressions culturelles authentiques incarneront la vision togolaise d’un monde dans lequel le sport et la musique, tels des ambassadeurs universels, ont le pouvoir unique de construire des ponts solides entre les peuples.

De l’électrification rurale au football communautaire : le Togo, entre tradition et modernité, répond à l’appel de Belgrade !

Cette participation togolaise s’inscrit dans une dynamique de rayonnement culturel initiée avec succès lors de l’Expo 2025 à Osaka. Là-bas, le pavillon togolais, axé sur le thème de l’inclusion sociale, avait su séduire plus de 1,2 million de visiteurs. À Belgrade, le Togo entend bien amplifier cet élan positif, en mettant en lumière des initiatives nationales marquantes. On peut citer notamment le programme Cizo, qui a permis d’électrifier 300 000 foyers ruraux depuis 2017, ou encore les inspirantes écoles de football communautaires de Kara, où le ballon rond devient un puissant outil d’éducation et d’émancipation. Ces projets concrets, qui allient une modernité assumée à un profond respect des traditions, apporteront une réponse pertinente à la question centrale de l’Expo : comment le jeu peut-il renforcer l’esprit et le corps face aux défis d’un monde de plus en plus dominé par la technologie ?

Belgrade 2027 : les secrets d’une participation togolaise réussie se dévoilent 

La réunion de Belgrade a marqué la première étape d’une série de concertations minutieuses. Elle a permis à la délégation togolaise de s’immerger dans les détails logistiques de cet événement d’envergure. Sur le site prévu, un vaste espace de 25 hectares idéalement situé entre la Save et la Nouvelle Belgrade, les représentants ont pu aussi découvrir une maquette grandeur nature. Celle-ci révélait un complexe harmonieux où se côtoieront des pavillons internationaux, des scènes thématiques variées et des espaces verts pensés dans un souci de durabilité écologique. Les échanges constructifs, menés sous l’égide du Secrétaire Général du BIE, Dimitri S. Kerkentzes, ont porté sur des aspects essentiels tels que la répartition des espaces d’exposition, les calendriers de construction et les opportunités de synergies culturelles. Une attention particulière a été accordée à la programmation riche et diversifiée, avec près de 10 000 événements prévus tout au long des 92 jours de l’Expo.

Le Togo mise sur la culture et le dialogue pour laisser sa marque à Belgrade 

Soucieux de maximiser son impact, le Togo a plaidé en faveur d’une programmation inclusive qui mettra en avant la richesse de son patrimoine artistique. Des figures emblématiques de la scène musicale togolaise, comme King Mensah, ainsi que des athlètes de renom issus des fédérations de boxe et d’athlétisme, devraient ainsi participer activement à l’événement. « Notre ambition est de faire résonner l’âme togolaise avec force et authenticité, tout en favorisant un dialogue enrichissant avec les autres nations », a déclaré avec éloquence Alexandre de Souza, dont les propos ont captivé l’ensemble des participants. En plus, cette stratégie ambitieuse s’inscrit parfaitement dans le sous-thème de l’Expo, qui interroge la capacité de l’humain à faire preuve de résilience face aux incertitudes technologiques. Le Togo, avec sa capacité unique à allier tradition et innovation, apportera sans aucun doute une contribution précieuse à cette réflexion globale.

Belgrade 2027 : Le Togo, un acteur diplomatique et économique majeur

La participation du Togo à l’Expo 2027 de Belgrade transcende la simple exposition culturelle ; elle incarne une stratégie diplomatique audacieuse. En effet, Lomé vise à s’affirmer comme un acteur incontournable en Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, le Togo compte capitaliser sur les atouts de son port autonome, un atout logistique majeur, pour attirer les investisseurs serbes et balkaniques.

En outre, Cette initiative ambitieuse s’inscrit pleinement dans la Feuille de Route Togo 2025, portée par le Président Faure Gnassingbé, qui érige la diplomatie culturelle en levier essentiel du développement national. À Belgrade, le Togo aspire à renouveler le succès retentissant de son pavillon à l’Expo 2025 Osaka. L’objectif est de transformer son espace d’exposition en un véritable carrefour d’échanges et de découvertes. Les 4 millions de visiteurs attendus auront ainsi l’opportunité unique de découvrir un Togo à la fois audacieux et créatif, profondément enraciné dans son riche patrimoine culturel, mais résolument tourné vers l’avenir et les opportunités qu’il propose.

Belgrade 2027 : Une célébration de l’humanité

En définitive, l’Expo 2027 de Belgrade, première du genre dans les Balkans occidentaux, se veut avant tout une célébration vibrante de l’unité dans la diversité. Le thème central, « Jouons pour l’Humanité », invite les nations participantes à explorer le jeu sous toutes ses formes comme un puissant vecteur de progrès et de cohésion sociale. C’est une mission que le Togo embrasse avec une ferveur communicative. En mettant en lumière la richesse et la diversité de ses traditions sportives et musicales, le pays ne se contente pas de rayonner sur la scène internationale ; il propose également une perspective africaine unique sur la notion de résilience. Une perspective où la communauté prime sur l’individualisme et où la culture se révèle être un rempart essentiel contre les divisions et les fractures du monde contemporain.

Forte de cet engagement et de cette vision, la délégation togolaise quitte Belgrade avec la certitude d’un rendez-vous historique en 2027. Dans deux ans, sur les rives de la Save, le Togo déploiera fièrement ses couleurs, ses rythmes entraînants et ses espoirs les plus vifs, invitant ainsi le monde entier à célébrer une humanité réconciliée à travers le langage universel du jeu et de la musique. En 2027, Lomé ne sera pas qu’un simple point sur une carte du monde : elle vibrera comme une mélodie entraînante, insufflera un vent d’inspiration et brillera de mille feux dans la grande symphonie mondiale de l’Expo.

Le port de Lomé : le cœur battant du Togo pour conquérir la ZLECAf

Lomé, carrefour de l’avenir : Claver Gatete au port pour propulser le Togo dans la ZLECAf

Le 13 mai dernier, le Port Autonome de Lomé, joyau maritime de l’Afrique de l’Ouest, a vibré d’une énergie nouvelle. En marge de la première Conférence sur la Dette de l’Union Africaine, tenue du 12 au 14 mai à Lomé, Claver Gatete, Secrétaire exécutif de la Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA), a foulé les quais de ce hub logistique, accompagné d’une délégation de haut rang. Cette visite, loin d’être anodine, a incarné une ambition audacieuse : positionner le Togo comme un pilier de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) à travers des investissements stratégiques, la digitalisation et des partenariats novateurs. Dans un contexte où l’Afrique redéfinit ses priorités économiques, ce moment marque un pas décisif vers un Togo moteur de l’intégration régionale.

visite du Secrétaire exécutif de la CEA au Port de Lomé confirme l'ambition du Togo de devenir un hub stratégique à la réussite de la ZLECAfImmersion au cœur d’un géant maritime : la visite inspirante de la CEA

En effet, sous un soleil éclatant, Claver Gatete, figure respectée pour son rôle d’ancien ministre des Finances au Rwanda et son expertise en développement, a exploré les installations du Port de Lomé, l’un des plus dynamiques de la CEDEAO. Ce dynamisme s’explique notamment par le fait qu’il est géré par Lomé Container Terminal (LCT), une joint-venture entre MSC et le groupe Bolloré.

Le port a traité 1,7 million de conteneurs en 2024, selon les données de l’Autorité Portuaire. Avec ses 18 mètres de tirant d’eau, il accueille des méga-navires, faisant de Lomé un hub de transbordement incontournable pour les marchandises destinées à l’Afrique de l’Ouest et au Sahel. Sur place, la visite, qui a débuté à 14 h 30 dans la zone du terminal conteneurisé, a permis à Gatete d’apprécier les infrastructures modernes et les systèmes automatisés, fruits d’un investissement de 350 millions d’euros par LCT depuis 2012.

Digitalisation, énergie verte : les chantiers prioritaires pour booster la ZLECAf

Au-delà de la visite des installations, les discussions, menées avec les autorités portuaires et des représentants du ministère togolais de l’Économie Maritime, ont porté sur des axes stratégiques : renforcement des capacités logistiques, digitalisation des opérations, attraction d’investissements privés, partenariats régionaux et internationaux, et transition vers l’énergie verte.

« Le Port de Lomé est un moteur essentiel de la transformation économique du Togo », a déclaré Gatete, saluant son rôle dans la mise en œuvre de la ZLECAf, qui vise à créer un marché unique de 1,5 milliard de consommateurs. Cette vision a été relayée par un post de la CEA sur X, publié à 18 h 44 le 14 mai, qui a résumé l’enthousiasme de l’événement : « Le transport maritime est crucial pour la ZLECAf, et le Togo confirme sa volonté d’être une plateforme logistique régionale. »

visite du Secrétaire exécutif de la CEA au Port de Lomé confirme l'ambition du Togo de devenir un hub stratégique à la réussite de la ZLECAfPourquoi le Port de Lomé est la clé de voûte de la ZLECAf

En effet, la ZLECAf, entrée en vigueur en 2021, représente une opportunité historique pour l’Afrique, avec un potentiel de croissance du PIB continental de 7 % d’ici à 2035, selon la Banque mondiale. Le Togo, grâce à sa position géographique et à son port, est idéalement placé pour devenir un corridor commercial majeur.

Pour illustrer ce rôle, en 2024, le pays a exporté 12 milliards de dollars de marchandises via Lomé, principalement vers le Burkina Faso, le Mali et le Niger, selon le ministère du Commerce. Par ailleurs, la digitalisation, un des axes phares évoqués lors de la visite, est déjà en marche : le Guichet Unique du Commerce Extérieur, lancé en 2018, a réduit les délais de dédouanement de 48 à 12 heures, un modèle que Gatete a cité comme « une référence pour l’Afrique ».

De plus, l’énergie verte, autre priorité, répond à l’urgence climatique. Le port, qui consomme 25 MW par an, explore des solutions solaires et éoliennes, avec un projet pilote soutenu par la Banque Africaine de Développement (BAD) pour installer 10 MW de panneaux solaires d’ici à 2026.

Ces initiatives s’alignent avec les recommandations de Gatete, qui, lors de la Conférence sur la Dette, a plaidé pour des instruments comme les obligations vertes et les swaps dette-climat, capables de financer des infrastructures durables tout en allégeant le fardeau de la dette africaine, estimée à 1,86 trillion de dollars en 2024.

Coopération renforcée pour l’intégration : projets concrets au service du continent

Au-delà de l’aspect stratégique, la visite de Gatete, qui s’est prolongée avec un tour du terminal frigorifique, a également été une occasion de renforcer les partenariats. La CEA s’est engagée à fournir une assistance technique pour optimiser les chaînes logistiques et harmoniser les normes douanières dans le cadre de la ZLECAf. En outre, des discussions avec des opérateurs privés, comme MSC, ont exploré des investissements dans l’automatisation et la formation, avec un projet de centre régional de formation portuaire à Lomé, financé par la BAD à hauteur de 15 millions d’euros. Ces efforts s’inscrivent dans la vision de la « Feuille de Route Togo 2025 », qui vise à faire du pays un hub logistique et industriel, avec la Plateforme Industrielle d’Adétikopé comme fer de lance.

visite du Secrétaire exécutif de la CEA au Port de Lomé confirme l'ambition du Togo de devenir un hub stratégique à la réussite de la ZLECAfLa Conférence sur la Dette de l’UA : un contexte crucial pour l’avenir du financement

Il est essentiel de noter que dans ce même laps de temps, le contexte de la Conférence sur la Dette de l’Union Africaine, où plus de 500 délégués, dont le président Faure Gnassingbé et le président ghanéen John Mahama, ont adopté la Déclaration de Lomé le 14 mai, a amplifié l’importance de cette visite. Ce texte capital, salué comme une « position africaine unifiée » par Gatete, appelle à réformer l’architecture financière mondiale et à promouvoir des financements innovants, des priorités qui trouvent un écho dans les ambitions portuaires du Togo.

Un horizon prometteur : le port de Lomé, symbole d’une Afrique connectée

En guise de conclusion, en quittant le Port de Lomé, Claver Gatete a laissé derrière lui un message d’optimisme. « Le Togo montre la voie d’une intégration économique africaine dynamique », a-t-il écrit. En somme, cette visite, plus qu’une étape protocolaire, est un jalon dans la transformation du Togo en pivot régional. Alors que les navires continuent d’accoster et que les grues s’animent sous le ciel de Lomé, le port incarne un rêve collectif : celui d’une Afrique connectée, prospère et souveraine. Ainsi, avec la ZLECAf comme boussole et des partenariats comme carburant, le Togo s’élance, prêt à écrire une nouvelle page de l’histoire continentale.

Lomé, épicentre de la diplomatie économique africaine : le Togo tisse sa toile mondiale

Togo : une diplomatie économique en ébullition, Faure Gnassingbé au cœur des partenariats stratégiques

Lomé, 15 mai 2025 — En ce mois de mai 2025, Lomé s’impose comme une véritable plaque tournante de la diplomatie économique africaine. Dans ce contexte, sous l’impulsion du président Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo multiplie les rencontres de haut niveau, tissant des alliances prometteuses avec des partenaires continentaux et internationaux. Comme l’a souligné avec ferveur le Dr Abdul-Fahd Fofana, Ministre délégué chargé du Développement à la Base, de l’Inclusion Financière et de l’Emploi des Jeunes, dans un post vibrant sur X : « Ce mois est définitivement placé sous le signe des partenariats et de la diplomatie économique. » C’est ainsi qu’à travers une série d’audiences stratégiques, le chef de l’État positionne le Togo comme un acteur incontournable, prêt à transformer ses ambitions en réalités concrètes grâce à l’investissement, au partage d’expertise et à l’innovation technologique. Dans un continent en quête de dynamisme, cette effervescence diplomatique est une ode à l’avenir.

En mai 2025, Lomé s'affirme comme l'épicentre de la diplomatie économique africaine, avec le Président Gnassingbé menant des rencontres Au cœur des partenariats stratégiques : les rencontres décisives de Lomé

Concrètement, depuis le début de mai, le palais présidentiel de Lomé est le théâtre d’un ballet diplomatique d’une rare intensité. Le 8 mai, Faure Gnassingbé s’est entretenu avec Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, pour discuter de projets d’infrastructure et d’inclusion financière. Cet entretien a permis de renforcer un partenariat qui a déjà injecté 350 millions de dollars dans l’économie togolaise depuis 2020. Ensuite, le 13 mai, c’était au tour de Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA), de saluer l’engagement du Togo à devenir un leader continental en matière d’innovation et de gouvernance numérique, promettant un appui technique pour la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). Collectivement, ces échanges, auxquels s’ajoutent des discussions avec des délégations de l’Union Africaine et de partenaires bilatéraux, témoignent d’une stratégie audacieuse, orchestrée par Gnassingbé pour attirer les regards du monde.

Dr Fofana, le visage jeune et ambitieux de la diplomatie économique

En écho à cette stratégie, le Dr Fofana, figure montante du gouvernement togolais à seulement 35 ans, incarne cette vision. Dans son post du 14 mai, il a célébré une diplomatie économique « bien conçue et mise en œuvre », essentielle pour catalyser l’investissement et le transfert de technologies. À ce titre, ce docteur en économie internationale, formé à l’Université de Lomé et passé par l’OCDE, voit dans ces partenariats une opportunité de transformation structurelle, notamment pour les jeunes, qui représentent 60 % de la population togolaise. Dans cette optique, son ministère, créé dans le cadre du remaniement d’août 2024, vise aussi à amplifier l’inclusion financière et l’emploi, des priorités alignées avec la feuille de route « Vision Togo 2025 ».

Réformes et diplomatie : les clés de l’attractivité économique togolaise

Dans ce cadre plus large, le Togo, sous la présidence de Gnassingbé, excelle dans l’art de la diplomatie économique. Classé 15ᵉ mondial et 1ᵉʳ africain pour la création d’entreprises dans le Doing Business 2020, le pays a poursuivi ses réformes, simplifiant les procédures douanières et digitalisant les services publics. En illustration de ces réformes, la Plateforme Industrielle d’Adétikopé, un hub logistique et agro-industriel lancé en 2021, attire des investisseurs européens et asiatiques, avec un chiffre d’affaires de 45 milliards de FCFA en 2024, selon le ministère de l’Économie.

De même, le port de Lomé, qui a traité 1,7 million de conteneurs l’an dernier, renforce la position du Togo comme porte d’entrée maritime de l’Afrique de l’Ouest. Ces atouts, combinés à une politique extérieure proactive, ont valu à Gnassingbé une reconnaissance continentale. En 2025, l’Union Africaine l’a désigné médiateur pour résoudre le conflit en République Démocratique du Congo, succédant au président angolais João Lourenço. Outre ce rôle, qui s’ajoute à son influence au sein de la CEDEAO, sa stature régionale est bien établie. Les partenariats bilatéraux, comme celui avec la Turquie, qui a investi 300 millions de dollars au Togo entre 2018 et 2024, ou avec la Serbie, via un mémorandum de coopération signé en 2019, diversifient également les alliances du pays.

La jeunesse togolaise, moteur de la transformation économique

Dans cette perspective, le Dr Fofana, avec son initiative Youth For Youth lancée en 2021, incarne l’espoir d’une jeunesse togolaise intégrée à cette dynamique. Parmi les initiatives phares, les programmes d’inclusion financière, comme la digitalisation des microcrédits via le Fonds National de Finance Inclusive (FNFI), ont profité à 1,2 million de Togolais, dont 65 % de femmes, en 2024. Ces efforts, soutenus par des partenaires comme la Banque mondiale, visent à réduire le chômage des jeunes, qui touche 28 % des 15-24 ans, selon l’Organisation Internationale du Travail. Car l’objectif principal est de transformer l’économie togolaise en incluant toutes ses forces vives. Et ce n’est pas tout : les discussions de Gnassingbé avec des institutions comme la CEA et la Banque Africaine de Développement, qui a honoré le président en 2019 pour son soutien à l’agriculture via le MIFA, promettent de nouvelles opportunités dans l’agro-industrie et le numérique.

Un Togo audacieux en marche vers un avenir prospère

En somme, le Togo s’affirme comme un laboratoire d’innovation et de coopération. Les rencontres orchestrées par Faure Gnassingbé, saluées par des figures comme Fofana, ne sont pas de simples poignées de main : elles sont les fondations d’une économie résiliente, ouverte sur le monde. Fort de ces acquis, alors que le président poursuit ses audiences, de l’Union Européenne aux partenaires asiatiques, Lomé se rêve en hub continental, où la jeunesse, portée par des technologies et des savoir-faire partagés, écrit une nouvelle page de l’histoire africaine. Ainsi, cette diplomatie économique, menée avec finesse, n’est pas qu’une stratégie : c’est une promesse d’un Togo audacieux, uni et prospère.

CHOGM : Le Togo, terre d’opportunités pour les investisseurs

Apia, le 25 octobre 2024 – En marge du Sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM), la ministre togolaise du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Rose Kayi Mivédor, a saisi l’opportunité du Commonwealth Business Forum (CBF) pour présenter les atouts économiques du Togo aux investisseurs internationaux.

Réuni sous le thème « Un avenir commun résilient : transformer notre richesse commune », le CBF a offert à la ministre togolaise une plateforme idéale pour mettre en lumière les potentialités de son pays. Mme Mivédor a ainsi présenté une vision ambitieuse pour le développement du Togo, axée sur trois piliers fondamentaux : la paix, la sécurité, la création d’emplois pour la jeunesse et la croissance économique.

« Nous avons parlé de tout ce qui se fait aujourd’hui au Togo en termes de développement, de création de valeur aussi bien pour les jeunes dans le domaine agricole, du numérique et de mettre en exergue les potentiels du Togo », a déclaré la ministre. Elle a souligné l’importance pour le Togo, membre du Commonwealth depuis 2022, de partager ses expériences et de bénéficier du savoir-faire des autres membres de cette grande famille.

Les atouts du Togo mis en avant au CHOGM 2 O24

Lors de sa présentation au CHOGM, la ministre a mis en exergue la dynamique de développement du Togo, soulignant un environnement des affaires attractif et un potentiel agricole non négligeable. Elle a également évoqué un secteur numérique florissant et une position géographique stratégique au cœur de l’Afrique de l’Ouest.

La ministre a ensuite présenté les opportunités d’investissement disponibles, particulièrement dans l’agriculture, l’agro-industrie et le numérique, tout en insistant sur la volonté du Togo de diversifier son économie et d’accroître la valeur ajoutée. Avec ses terres fertiles et son climat propice, le Togo se positionne comme une destination de choix pour les investisseurs, renforcée par des réformes visant à améliorer davantage le climat des affaires.

 La ministre togolaise met en avant les potentialités du pays pour attirer les investisseurs internationaux au CHOGM 2O24Une ambition de coopération bénéfique

En rejoignant le Commonwealth, le Togo souhaite non seulement bénéficier des expériences des autres membres, mais aussi apporter sa contribution à cette communauté Pour nous, être membre de cette grande famille, c’est de pouvoir profiter et partager des expériences réussies, et voir ce que nous pouvons tirer du Commonwealth, et par rapport au positionnement du Togo, nous avons aussi beaucoup à apporter au Commonwealth », a souligné Mme Mivédor.

Le Togo ambitionne ainsi de renforcer sa coopération avec les autres membres du Commonwealth dans les domaines du commerce, de l’investissement, de la technologie et du développement durable.

En somme, le parcours du Togo au sein du Commonwealth est encore jeune, mais il est déjà porteur d’espoir. En s’ouvrant au monde et en misant sur la coopération internationale, le pays démontre sa volonté de jouer un rôle de plus en plus important sur la scène économique mondiale. L’exemple togolais peut inspirer d’autres pays africains à saisir les opportunités offertes par le Commonwealth.