Rentrée scolaire 2025 : le Togo sécurise le marché des fournitures

Rentrée scolaire 2025-2026 : le Togo veille sur le marché des fournitures pour une rentrée apaisée

Lomé, 13 août 2025 – À l’approche de la rentrée scolaire, le gouvernement togolais intensifie sa veille sur le marché des fournitures. En effet, le mardi, Mme Rose Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, a réuni les principaux importateurs du secteur pour une séance de travail stratégique à Lomé.

Une table de négociations pour une rentrée abordable et transparente

 

Face aux enjeux économiques et sociaux que représente la rentrée, cette rencontre s’inscrit dans une logique de dialogue permanent entre l’État et les opérateurs économiques. Ainsi, l’objectif est double : garantir la disponibilité des stocks et la stabilité des prix. De plus, la ministre a insisté sur le respect des directives gouvernementales, notamment l’apposition progressive des symboles de la République sur les cahiers, conformément aux orientations du ministère des Enseignements primaires et secondaires.

Pour éviter toute disparité territoriale, elle a souligné la nécessité d’une harmonisation des prix entre Lomé et les autres régions. Elle a également rassuré les parents d’élèves : l’utilisation de cahiers sans symboles officiels reste autorisée pour le moment, dans une logique de transition progressive.

À l’approche de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministère du Commerce du Togo rassure sur la disponibilité des fournitures et la stabilité des prix. Un dialogue avec les importateurs vise à garantir une rentrée équitable et accessible pour tous les élèves du pays.

Prix en baisse et stocks sécurisés : le pari d’une rentrée sous de bons auspices

 

Les opérateurs économiques ont salué cette démarche proactive, soulignant que ce cadre d’échange permet une meilleure anticipation des défis logistiques et une coordination efficace avec les autorités. Ils ont réaffirmé leur engagement à maintenir les prix accessibles et à respecter les recommandations officielles pour une rentrée inclusive.

Selon les dernières données, l’État juge les stocks suffisants. Mieux encore, on observe une tendance à la baisse des prix sur plusieurs articles essentiels, en cohérence avec la liste officielle des fournitures scolaires publiée par le ministère de l’Éducation.

La concertation, clé de la réussite scolaire ?

 

À l’approche de la rentrée 2025-2026, le Togo mise sur la concertation et la régulation pour garantir à chaque élève un accès équitable aux outils de réussite. Cette approche collaborative entre le gouvernement et les importateurs est un signal fort. Mais ce modèle de dialogue peut-il être durable et garantir une accessibilité des fournitures pour les années à venir, indépendamment des fluctuations économiques ?

Lomé célèbre ses futurs gestionnaires : la jeunesse togolaise à l’honneur

Togo : Le Ministre de l’Enseignement supérieur célèbre l’élan des futurs gestionnaires

 

Lomé, 7 août 2025 Une vague d’enthousiasme et de dynamisme a marqué la clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025, qui s’est tenue du 29 juillet au 2 août. Ce jeudi, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Komi Natchaba, a accueilli avec chaleur les organisateurs et les lauréats des compétitions inter-instituts pour les féliciter de leur engagement et de leur talent. Cet événement vibrant illustre l’ambition de former une jeunesse togolaise prête à relever les défis de demain.

L’excellence académique au service de la professionnalisation

 

Lors de cette audience, le ministre a tenu à saluer la qualité exceptionnelle de la Semaine des Futurs Gestionnaires, un rendez-vous qui a réuni des étudiants de divers établissements autour de thématiques pertinentes pour leur avenir professionnel. Les compétitions inter-instituts, point d’orgue de l’événement, ont permis de mettre en lumière les compétences et la créativité des participants. Ainsi, M. Natchaba a souligné que cette initiative joue un rôle clé dans la professionnalisation des jeunes, tout en renforçant leur sens des responsabilités.

La clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025 à Lomé met en lumière l’engagement des étudiants et le soutien du gouvernement pour former une nouvelle génération de leaders au service du Togo.

Futurs gestionnaires : une génération de leaders, un moteur pour le Togo de demain

 

Le ministre a aussi exprimé son admiration pour l’engagement des étudiants, qu’il a qualifié d’exemplaire. En les encourageant à persévérer dans l’organisation de telles initiatives, il a également rappelé leur importance pour préparer une nouvelle génération de leaders compétents et visionnaires. Ces moments d’échange et de formation, selon lui, sont essentiels pour doter le Togo de gestionnaires capables de répondre aux enjeux économiques et sociaux du pays. D’ailleurs, l’audience a  été l’occasion de rendre hommage à l’équipe organisatrice, dont le travail rigoureux a garanti le succès de l’événement. Les lauréats des compétitions, récompensés pour leurs performances, ont été mis à l’honneur, incarnant l’espoir d’un avenir prometteur pour la jeunesse togolaise.

 

Quand le gouvernement investit dans l’avenir de la jeunesse

 

En recevant les acteurs de la Semaine des Futurs Gestionnaires, M. Natchaba a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives qui valorisent le potentiel des jeunes. Par ailleurs, cet événement, par son rayonnement, pose les jalons d’une formation supérieure ancrée dans l’excellence et l’innovation, au service du développement national. Cette reconnaissance officielle renforce la dynamique de collaboration entre le ministère et les institutions académiques, créant une synergie bénéfique pour l’ensemble du pays.

La jeunesse togolaise, un pari gagnant pour le développement ?

 

En somme, la clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025 marque bien plus qu’une simple cérémonie de récompenses. Elle symbolise une vision partagée entre le gouvernement et la jeunesse pour bâtir un Togo prospère et résilient. L’événement démontre que le talent et la motivation des étudiants sont des atouts précieux pour l’avenir économique du pays. La question est désormais de savoir si ces initiatives parviendront à s’inscrire durablement dans le paysage éducatif, et comment le Togo capitalisera sur ce dynamisme juvénile pour transformer ces talents en projets concrets, capables de générer croissance et emplois à l’échelle nationale ?

L’école contre la corruption : le Togo lance sa révolution citoyenne

Togo : l’école, nouveau rempart contre la corruption avec un projet éducatif ambitieux 

 

Lomé, 31 juillet 2025 – Au Togo, la lutte contre la corruption s’invite désormais directement dans les salles de classe. Le 29 juillet 2025, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), en partenariat avec les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, a donné le coup d’envoi d’un projet novateur à Lomé : intégrer l’éducation à l’éthique et à la citoyenneté dans les programmes scolaires. Doté d’un budget significatif de 650 millions de FCFA, ce programme, qui s’étendra jusqu’en 2028, ambitionne de forger une génération de citoyens intègres, dès le plus jeune âge.

Le Togo intègre l’éducation à l’éthique et au civisme dans ses écoles pour former une nouvelle génération de citoyens intègres et bâtir un avenir durable sans corruption.

Une révolution éducative pour un Togo plus éthique et prospère

 

Face à un fléau qui freine considérablement le développement économique et social, le Togo fait un pari audacieux : prévenir la corruption en cultivant les valeurs fondamentales d’intégrité, de responsabilité et de civisme chez les jeunes.

« L’école est le creuset où se forment les consciences. C’est là que nous devons semer les graines de la probité pour bâtir une société juste et résiliente », a déclaré Kimelabalou Aba, président de la HAPLUCIA, lors de la présentation du projet le 29 juillet à Lomé.

Ce programme, activement soutenu par le ministre de l’Enseignement Technique, Isaac Tchiakpé, vise à transformer les mentalités en intégrant des notions d’éthique de manière transversale dans les cursus scolaires, du primaire à l’université.

Dès la rentrée scolaire 2025-2026, une phase pilote sera lancée dans plusieurs établissements stratégiques des régions de Lomé et Kara. Au niveau secondaire, les lycées de Légbassito et d’Adidogomé (enseignement technique) dans le Grand Lomé, ainsi que le Lycée Kara Sud et le Centre Régional d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle (CRETF) de Kara, serviront de véritables laboratoires pour ce projet ambitieux. À l’échelle supérieure, l’Université de Lomé, l’École Nationale d’Administration (ENA) et la Faculté de Droit de l’Université de Kara expérimenteront des modules spécifiques.

« Nous voulons des citoyens qui comprennent l’importance du bien commun et rejettent la corruption sous toutes ses formes », a souligné le ministre Tchiakpé, mettant l’accent sur une citoyenneté active et responsable.

Un plan stratégique sur quatre ans pour un impact durable

 

Doté d’un financement précis de 650 426 606 FCFA, ce projet s’étalera de janvier 2025 à juillet 2028 et suivra cinq étapes clés pour garantir son succès et sa généralisation. Premièrement, la mise en place d’un comité de pilotage robuste, suivie de l’élaboration de contenus pédagogiques innovants. Ensuite, une phase de test rigoureuse, puis une extension progressive avant une généralisation nationale à partir de 2027-2028. Deux approches complémentaires sont prévues : une intégration des notions d’éthique dans les matières existantes pour les écoles primaires et secondaires, et des modules spécifiques conçus pour les niveaux technique, professionnel et universitaire. En outre , des formations approfondies pour les enseignants, des campagnes de sensibilisation à grande échelle et un suivi rigoureux garantiront la réussite de cette initiative nationale.

S’inspirant de modèles scandinaves, où l’intégrité est une norme sociale profondément ancrée, le Togo mise sur une transformation culturelle profonde plutôt que sur une approche uniquement répressive.

« Il ne s’agit pas seulement de punir, mais de prévenir en éduquant. Un enfant qui grandit avec des valeurs d’honnêteté devient un adulte qui agit naturellement pour le bien commun », a expliqué Kimelabalou Aba, citant des exemples internationaux réussis comme preuve de l’efficacité de cette stratégie proactive.

 

Une mobilisation nationale essentielle : média et société civile en première ligne

 

La HAPLUCIA a insisté sur le rôle central des médias et de la société civile pour faire de ce projet une véritable cause nationale. Lors d’une conférence de presse organisée le 29 juillet à l’hôtel Concorde de Lomé, les autorités ont convié une cinquantaine de journalistes  pour relayer cette initiative majeure. « Vos plumes, vos micros et vos caméras sont des outils puissants pour éveiller les consciences et mobiliser la population », a lancé le président de la HAPLUCIA, appelant à une appropriation collective du programme. Parents, enseignants et communautés locales sont également invités à s’impliquer activement pour garantir le succès durable de cette réforme sociétale.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large du gouvernement togolais qui, sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, a fait de la bonne gouvernance un pilier fondamental de la Feuille de route 2020-2025. En complément, des actions concrètes comme la formation continue du personnel judiciaire ou la digitalisation progressive des services publics renforcent significativement la lutte contre la corruption. Le Togo, en tant que signataire des conventions de l’ONU et de l’Union africaine contre ce fléau, entend ainsi se positionner comme un modèle régional en matière de probité et de transparence.

Le Togo intègre l’éducation à l’éthique et au civisme dans ses écoles pour former une nouvelle génération de citoyens intègres et bâtir un avenir durable sans corruption.

L’Éducation : le pari gagnant du Togo pour un avenir sans corruption

 

En ciblant l’école comme terrain privilégié de cette transformation, le Togo fait le choix d’une stratégie à long terme, la plus efficace pour un changement profond.

« La corruption se combat dès l’enfance, car c’est à cet âge crucial que se forgent les réflexes éthiques et les valeurs morales », a résumé Isaac Tchiakpé, soulignant l’importance stratégique de cette approche préventive.

En formant des citoyens responsables, conscients de leurs droits et de leurs devoirs, le pays aspire à construire une société plus équitable, plus juste et, in fine, plus prospère.

À la veille du lancement de la phase pilote dans les établissements de Lomé et Kara, l’attention se cristallise autour de ces deux villes, appelées à incarner les prémices d’une transformation éducative porteuse d’un Togo renouvelé, fondé sur l’intégrité et le civisme. Ce programme scolaire incarne bien plus qu’un simple projet d’apprentissage : il symbolise l’espérance d’un peuple, gravée dans les cahiers des élèves, et promet un avenir où la probité s’imposera comme norme.

Le Togo forme ses enseignants à la bienveillance : cap sur une école sans violence

Révolution pédagogique au Togo :216 enseignants formés à la Discipline Positive pour un climat scolaire apaisé et sans violence

 

Lomé, 31 juillet 2025 – Dans une démarche audacieuse pour transformer l’éducation au Togo, le ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA), en partenariat avec Plan International Togo et GIZ Togo à travers le programme ProEmploi+, a formé 216 enseignants à la Discipline Positive. Cette initiative, déployée dans les centres de formation professionnelle à travers le pays, vise à instaurer un environnement scolaire respectueux, inclusif et débarrassé de toute forme de violence.

 Des enseignants bien formés ouvrent une nouvelle ère pour le bien-être des apprenants.

 

Lancée dans le cadre du programme ProEmploi+, financé par la coopération allemande via GIZ Togo, cette formation s’inscrit dans une vision plus large : révolutionner les pratiques pédagogiques pour favoriser le bien-être des apprenants. Ainsi, du 20 au 25 juillet 2025, à Lomé, des enseignants issus de divers centres de formation professionnelle ont été immergés dans les principes de la Discipline Positive. Cette approche, développée par la psychologue Jane Nelsen, prône une éducation basée sur la fermeté et la bienveillance, loin des punitions corporelles ou des méthodes autoritaires.

« Nous voulons des salles de classe où règnent le respect mutuel et l’épanouissement », a déclaré un représentant du METFPA lors de la cérémonie de clôture.

En plus, les 216 participants, sélectionnés dans des établissements de Lomé, Tsévié, Atakpamé et Sokodé, ont exploré des outils concrets pour gérer les conflits, encourager la motivation et renforcer la confiance des élèves. Ateliers interactifs, études de cas et mises en situation ont rythmé cette formation, conçue pour équiper les éducateurs de compétences adaptées aux défis spécifiques du système éducatif togolais.

« J’ai appris à écouter mes élèves et à résoudre les tensions sans crier ni punir. Ça change tout », confie Afi, enseignante en couture à Lomé, témoignant de l’impact immédiat de cette nouvelle approche.

À Lomé, 216 enseignants ont été formés à la Discipline Positive pour instaurer un climat scolaire respectueux et inclusif, dans le cadre du programme ProEmploi+ soutenu par Plan International et GIZ Togo.

Le Togo s’engage contre la violence scolaire : un modèle africain en construction

 

Cette initiative s’aligne parfaitement sur les objectifs du Plan Sectoriel de l’Éducation 2020-2030 du Togo, qui met l’accent sur l’accès à une éducation de qualité et la lutte acharnée contre les violences en milieu scolaire. En effet, selon une étude de l’UNESCO, près de 60 % des élèves en Afrique subsaharienne ont été confrontés à des formes de violence à l’école, un frein majeur à leur apprentissage et leur développement. En adoptant la Discipline Positive, le Togo cherche à briser ce cycle, en promouvant des pratiques éducatives qui valorisent le dialogue, l’empathie et la résolution constructive des problèmes.

Plan International Togo, partenaire clé du projet, a joué un rôle central dans la mobilisation des formateurs et la sensibilisation des communautés éducatives.

« La Discipline Positive n’est pas seulement une méthode, c’est une philosophie qui place l’enfant au cœur du processus d’apprentissage », explique Kossiwa Mensah, coordinatrice de Plan Togo.

Parallèlement, GIZ Togo, à travers ProEmploi+, a fourni un appui logistique et financier essentiel, renforçant ainsi l’impact concret de cette formation sur le terrain.

À Lomé, 216 enseignants ont été formés à la Discipline Positive pour instaurer un climat scolaire respectueux et inclusif, dans le cadre du programme ProEmploi+ soutenu par Plan International et GIZ Togo.

Un tremplin pour la formation professionnelle : Vers l’excellence et la rétention grâce à des enseignants de qualité

 

Les centres de formation professionnelle, où se concentrent des apprenants en quête de compétences techniques cruciales pour le développement du pays, sont particulièrement ciblés par cette initiative. Ces établissements, souvent confrontés à des défis comme le manque de ressources ou des comportements conflictuels, bénéficient directement de ce programme. Ainsi, en équipant les enseignants d’outils pour créer un climat scolaire apaisé et stimulant, le METFPA ambitionne non seulement d’améliorer drastiquement la qualité de l’enseignement, mais aussi de réduire le taux d’abandon scolaire, un défi persistant particulièrement élevé dans ce secteur vital.

Cette formation s’ajoute aux efforts continus du gouvernement togolais pour moderniser l’éducation. De fait, depuis 2015, ProEmploi+ soutient la formation professionnelle à travers des projets structurants comme la rénovation des centres de formation et l’intégration des jeunes sur le marché du travail. Avec cette nouvelle étape, le Togo renforce son engagement à former une main-d’œuvre hautement qualifiée, capable de répondre aux besoins économiques dynamiques du pays et de stimuler sa croissance.

 

Le Togo trace les chemins d’une éducation épanouissante : l’espoir se lève dans les salles de classe

 

En clôture de la formation, les enseignants ont reçu des certificats, symboles tangibles de leur engagement à appliquer la Discipline Positive dans leurs classes respectives. « C’est une révolution douce qui commence », a souligné un formateur de GIZ Togo, optimiste quant à l’impact à long terme de cette initiative. Les participants ont également appelé à un élargissement rapide du programme à d’autres régions et à des formations continues régulières pour pérenniser les acquis et amplifier la transformation.

En misant audacieusement sur une éducation respectueuse, sans violence et axée sur le bien-être de chaque apprenant, le Togo pose les jalons d’un système scolaire plus humain, plus performant et résolument tourné vers l’avenir. Alors que les 216 enseignants regagnent leurs établissements, ils portent avec eux non seulement de nouvelles compétences, mais surtout l’espoir immense d’un avenir où chaque élève pourra apprendre, s’épanouir et se réaliser pleinement dans un climat de confiance et de respect mutuel. C’est une promesse lumineuse pour la jeunesse togolaise, et un pas de géant vers un pays en pleine mutation, où l’éducation devient le véritable moteur du changement.

INFA-Tové 2025 : L’agriculture togolaise recrute ses futurs leaders

Togo : l’INFA de Tové ouvre ses portes aux futurs leaders de l’agriculture moderne

 

Lomé, 30 juillet 2025 – Dans un élan pour façonner l’avenir de l’agriculture togolaise, le gouvernement a donné le coup d’envoi, la semaine dernière, d’un concours national d’entrée à l’Institut National de Formation Agricole (INFA) de Tové. Prévu pour les 16 et 17 septembre 2025, cet événement marque une étape décisive dans la formation des techniciens et ingénieurs qui porteront la vision d’une agriculture durable et compétitive au Togo.

 

Concours national : Votre passeport pour l’agriculture de demain 

 

Ce concours, organisé conjointement par les ministères de l’Agriculture, de l’Enseignement Supérieur et de l’Enseignement Technique, s’adresse aux Togolais âgés de 18 à 28 ans au 1ᵉʳ janvier 2026. Les épreuves se tiendront par ailleurs dans cinq centres à travers le pays : Lomé (Lycée d’Enseignement Technique et Professionnel d’Adidogomé), Kpalimé (INFA de Tové), Sokodé (Lycée Technique), Kara et Dapaong (Centres Régionaux d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle). Cette répartition géographique garantit une accessibilité nationale, permettant aux jeunes de toutes les régions de tenter leur chance.

L’INFA de Tové, véritable pépinière de talents agricoles, propose deux cycles de formation : le Baccalauréat Professionnel Agricole (CBPA), avec 30 places, et la Licence Professionnelle Agricole (CLPA), avec 35 places. Ces programmes, d’une durée de trois ans, couvrent une dizaine de filières stratégiques. Pour le premier cycle, on retrouve l’agropastoralisme, la santé animale, la foresterie et la gestion durable des terres, ainsi que l’agroéquipement. Le second cycle propose des spécialités en agriculture, agroalimentaire, production halieutique, gestion environnementale, machinisme agricole et aménagements hydro-agricoles. Ces spécialités répondent aux besoins croissants d’une agriculture moderne, en phase avec les défis du développement durable et de la sécurité alimentaire.

 

Modalités d’accès : Tout savoir pour saisir cette chance 

 

Pour postuler, les candidats au cycle CBPA doivent être titulaires du BEPC, tandis que ceux visant le CLPA doivent détenir un baccalauréat de deuxième partie (séries C, D, E, F, Ti) ou un BT en agropastoralisme, santé animale, mécanique ou électricité. Les épreuves, qui incluent le français, les sciences physiques, les sciences de la vie et de la terre, ainsi que la construction mécanique pour certaines spécialités, exigent une préparation rigoureuse. À titre d’exemple, en 2024, 699 candidats, dont 23,89 % de filles, avaient participé au concours, signe d’un engouement croissant pour ces formations.

De plus, les dossiers de candidature doivent être déposés avant le vendredi 22 août 2025, à 17h. Ils peuvent être remis dans les Directions régionales de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural (DRAEDR) de Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé et Tsévié, à l’INFA de Tové à Kpalimé, ou encore à la Direction de l’Entrepreneuriat et du Financement Agricole (DEFA/MAEDR) à Lomé. Les pièces requises incluent un extrait d’acte de naissance légalisé, un certificat de nationalité togolaise, un certificat médical récent, un extrait de casier judiciaire, une photocopie légalisée du diplôme requis, une fiche d’inscription et une quittance de 10 000 FCFA pour les frais d’inscription.

 

L’INFA de Tové : Le creuset de l’excellence agricole togolaise

 

Fondé en 1956 sous le nom de Centre d’Apprentissage Agricole, l’INFA de Tové s’est transformé au fil des décennies pour devenir un pilier de la formation agricole au Togo. Réorganisé par le décret nᵒ 2019-102/PR du 24 juillet 2019, l’institut s’aligne sur la nouvelle politique agricole du pays, portée par le Plan National de Développement (PND 2018-2022) et prolongée dans les stratégies actuelles. Cette réorientation vise à former des techniciens et ingénieurs capables de répondre aux exigences d’une agriculture innovante, durable et génératrice d’emplois.

Dans cette dynamique, l’INFA envisage également d’introduire des cours en ligne pour élargir l’accès à ses formations. Cette initiative, amorcée dès 2020 avec des classes virtuelles pour faire face à la pandémie de Covid-19, permettra aux apprenants, même dans les zones reculées, de bénéficier d’un enseignement de qualité. « L’objectif est clair : démocratiser l’accès à la formation agricole pour bâtir une économie rurale forte et inclusive », explique Dr Constant Kokouvi Soedji, directeur général de l’INFA.

 

Les diplômés de l’INFA : Des acteurs clés pour l’essor rural

 

Avec environ 60 % des emplois togolais liés au secteur agricole, selon le ministère de l’Enseignement Technique, l’INFA de Tové joue un rôle stratégique dans la transformation de l’économie nationale. Les formations préparent les diplômés – qu’ils deviennent techniciens polyvalents, ingénieurs en machinisme agricole ou experts en gestion environnementale – à intégrer une grande diversité d’institutions : ONG, organismes de développement, chambres d’agriculture ou centres de recherche. Certains choisissent même l’entrepreneuriat, lançant leurs propres exploitations ou ateliers, contribuant ainsi à la création de richesses et d’emplois.

En 2025, l’institut a d’ailleurs été distingué lors des AGRI AWARDS pour son excellence dans la formation agricole, une reconnaissance qui souligne son impact croissant. Alors que le Togo ambitionne de devenir un hub agricole régional, l’INFA de Tové se positionne comme un moteur de cette transformation, formant une nouvelle génération de leaders prêts à relever les défis de l’agriculture moderne.

 

Un appel à la jeunesse togolaise : Engagez-vous pour l’avenir 

En somme, ce rendez-vous des 16 et 17 septembre 2025 offre une chance unique aux jeunes Togolais de contribuer à la modernisation du secteur agricole, un pilier de l’économie nationale. Dans un pays où la jeunesse représente une force vive, l’INFA de Tové s’impose comme un tremplin incontournable. C’est une opportunité unique pour façonner non seulement leur propre avenir, mais aussi celui d’un Togo prospère, durable et autosuffisant.

Togo : des écoles qui se transforment pour construire l’avenir

Le Togo en chantier : Des infrastructures scolaires flambant neuves pour l’avenir de la jeunesse 

 

Lomé, 23 juillet 2025 Au Togo, l’éducation ne se limite plus aux salles de classe. Elle passe désormais par des chantiers visibles et ambitieux dans les écoles primaires et secondaires, du Nord au Sud du pays. Depuis plusieurs semaines, des travaux d’envergure sont en cours dans de nombreux infrastructures scolaires, illustrant un engagement concret du gouvernement pour offrir à la jeunesse un cadre propice à l’apprentissage et à l’épanouissement.

 

Infrastructures scolaires : Une métamorphose à l’échelle nationale

 

Dans le cadre des projets P9 et P10 de la feuille de route gouvernementale, qui ciblent respectivement l’amélioration de la qualité de l’enseignement et l’augmentation des capacités d’accueil, des sites ont été confiés aux entreprises adjudicataires dans les sept régions éducatives du pays.

À titre d’exemple, à Lomé, le Lycée de 2 Février verra sortir de terre douze nouvelles salles de classe en R+2, ainsi qu’un bloc administratif et des latrines modernes. Par ailleurs, à Sanguéra, des bâtiments scolaires et administratifs sont actuellement en rénovation. De même, à Atakpamé, un mur de clôture de près de 1 200 mètres est en cours de construction pour renforcer la sécurité des élèves.

En outre, d’autres établissements, parmi lesquels le Lycée Abobo, le CEG Kalabé à Notsé ou encore l’EPP Kounboul, bénéficient également de travaux de réhabilitation pour améliorer significativement leur environnement scolaire.

 

Au-delà du béton : Un cadre propice à la réussite éducative

 

Au-delà de la brique et du ciment, ces initiatives visent une transformation qualitative du système éducatif togolais. En effet, en dotant les établissements de structures modernes, sécurisées et adaptées, le gouvernement répond à un double besoin : offrir un meilleur confort d’apprentissage aux élèves et garantir des conditions de travail dignes aux enseignants. Cette vision repose sur une conviction forte : l’éducation est une clé essentielle du développement durable et de l’inclusion sociale.

 

Éducation : Une priorité budgétaire affichée et assumée

 

Depuis 2020, l’État togolais a augmenté de plus de 50 % le budget consacré à l’éducation. Cette dynamique traduit une volonté claire de placer l’école au cœur de l’action publique, en cohérence avec le Plan Sectoriel de l’Éducation (PSE), véritable feuille de route stratégique pour améliorer l’accès, la qualité et la gouvernance du secteur.

 

Dans un pays où l’instruction est perçue comme un levier fondamental de transformation, les efforts en cours s’inscrivent dans une logique de continuité. Ils traduisent une ambition partagée : faire de chaque école un lieu d’émancipation et de réussite, quel que soit le milieu social ou la localisation géographique.

Ainsi, en bâtissant des infrastructures modernes et en augmentant ses investissements, le Togo ne construit pas seulement des écoles, il érige les fondations d’une nation plus éduquée, plus égalitaire et résolument tournée vers un avenir où chaque enfant aura sa chance de s’épanouir.

Togo – Baccalauréat : Fini la légalisation des diplômes

Togo : une réforme majeure simplifie l’accès aux documents du Baccalauréat 2025

Lomé, 21 juillet 2025 C’est une véritable bouffée d’oxygène pour les jeunes Togolais ! Dans un effort notable pour alléger les démarches administratives, l’Office du Baccalauréat du Togo a introduit une réforme significative pour les diplômés de la session 2025. Désormais, les relevés de notes et attestations officielles n’auront plus besoin d’être légalisés. Cette mesure est unanimement saluée comme un pas majeur vers plus de simplicité et d’efficacité pour les étudiants du pays.

Baccalauréat : Un coup de balai bienvenu sur la bureaucratie

 

Fini les longues files d’attente et les formalités complexes pour faire authentifier ses documents ! À compter de cette année, les originaux des diplômes et relevés de notes du Baccalauréat 2025 seront totalement exemptés de l’obligation de légalisation. Cette décision audacieuse, annoncée par l’Office du Baccalauréat, vise à lever les freins bureaucratiques qui compliquent fréquemment l’accès à l’enseignement supérieur ou au marché du travail pour les jeunes diplômés.

« Cette réforme est une réponse directe aux attentes des étudiants. » « Elle leur permet de gagner un temps précieux tout en garantissant l’authenticité des documents », a expliqué un responsable de l’Office. En effet, cette mesure devrait simplifier considérablement les démarches pour les candidats souhaitant poursuivre leurs études ou postuler pour un emploi, en éliminant une étape souvent jugée redondante et coûteuse.

 

Baccalauréat : Perte de diplôme ? La procédure de duplicata devient un jeu d’enfant !

 

Parallèlement à cette simplification majeure, l’Office du Baccalauréat a également mis en place une procédure simplifiée pour obtenir des duplicatas en cas de perte ou de détérioration d’un diplôme ou d’un relevé de notes. Les candidats devront simplement fournir :

  • Une copie de leur acte de naissance ;
  • Une copie du relevé de notes ou du certificat original ;
  • Un reçu de paiement de 1 000 francs CFA par document, à régler directement à la caisse de l’Office.

Cette démarche, conçue pour être rapide et accessible, reflète aussi l’engagement de l’Office à moderniser ses services tout en maintenant la fiabilité et la sécurité des dossiers scolaires.

 

« Un vrai soulagement : les bacheliers accueillent la nouvelle avec joie. »

 

Cette réforme est une véritable aubaine non seulement pour les nouveaux bacheliers, mais aussi pour les anciens candidats ayant besoin de remplacer leurs documents. En supprimant l’obligation de légalisation, l’Office du Baccalauréat répond aussi à une demande de longue date des étudiants et de leurs familles, souvent confrontés à des démarches administratives chronophages et frustrantes.

« C’est un vrai soulagement », témoigne Kossi, un bachelier qui prépare son inscription à l’université. « Avant, il fallait courir partout pour faire légaliser les documents. » «Maintenant, on peut se concentrer sur la suite de notre parcours. »

 

Transparence et efficacité : un engagement renforcé de l’office

 

L’Office du Baccalauréat a tenu à rassurer les diplômés sur la fiabilité des nouveaux processus. Les documents délivrés conserveront leur caractère officiel et sécurisé, tout en étant plus accessibles que jamais. Pour toute question ou clarification, l’Office invite les candidats à se rapprocher de ses services, qui restent disponibles pour accompagner les étudiants dans cette transition cruciale.

Cette réforme, entrée en vigueur pour la session 2025, marque une étape importante dans la modernisation de la gestion des diplômes au Togo. En facilitant ainsi l’accès aux documents officiels, l’Office du Baccalauréat envoie un signal fort : celui de simplifier la vie des jeunes tout en consolidant la confiance dans le système éducatif.

Cependant , cette avancée prometteuse soulève une question essentielle : cette initiative inspirera-t-elle d’autres réformes administratives dans le pays pour désengorger la bureaucratie togolaise ? Seul l’avenir le confirmera, mais nous pouvons désormais espérer.

Bac 2025 : le Togo signe un record historique

Lomé, 15 juillet 2025 – Un vent d’optimisme souffle sur le système éducatif togolais. Avec un taux de réussite de 72,63 % pour la session de juin 2025 du baccalauréat deuxième partie (BAC II), le Togo enregistre un bond spectaculaire par rapport aux 46,71 % de l’année précédente. Ce succès, dévoilé le 14 juillet 2025, reflète l’engagement collectif des élèves, enseignants, parents et autorités pour hisser l’éducation nationale vers de nouveaux sommets.

 

Bac 2025 : Une participation record et une diversité inspirante

 

Cette année, 100 303 candidats ont franchi les portes des centres d’examen, soit une hausse de près de 30 % par rapport aux 70 661 inscrits en 2024. Ce record d’affluence témoigne de l’attrait croissant pour cet examen, véritable sésame vers l’enseignement supérieur. Parmi eux, les filles, représentant 43,30 % des candidats (43 435), continuent de marquer leur présence, bien que les garçons dominent encore avec 56,69 % (56 868).

 

Un détail frappe l’imagination : parmi les candidats, une élève de 15 ans et une autre de 61 ans ont passé les épreuves, incarnant la diversité des parcours éducatifs au Togo. Ce contraste générationnel illustre une vérité universelle : l’apprentissage n’a pas d’âge, et la quête de savoir unit toutes les générations.

 

Des filières littéraires en tête, un défi pour les sciences

 

Comme les années précédentes, la série A4 (littéraire) domine avec 45 377 candidats, suivie de près par la série D (41 059). Cette prépondérance des filières littéraires met en lumière un défi majeur pour le système éducatif togolais : orienter davantage les jeunes vers les filières scientifiques, cruciales pour répondre aux besoins de développement économique et technologique du pays. Les autorités éducatives, conscientes de cet enjeu, appellent à une réforme de l’orientation scolaire pour mieux équilibrer les choix des élèves.

 

Bac 2025 : Les clés d’un succès retentissant

 

Trois facteurs expliquent cette performance remarquable. D’abord, l’introduction d’un baccalauréat blanc a permis aux candidats de se familiariser avec le format des épreuves et aux enseignants d’affiner leurs stratégies pédagogiques. Cette simulation grandeur nature a boosté la confiance et la préparation des élèves. Ensuite, la présence de nombreux redoublants, représentant plus de 53 % des candidats, a joué un rôle déterminant. Forts de leur expérience de l’année précédente, marquée par un taux d’échec élevé, ces élèves ont abordé les épreuves avec une rigueur renouvelée.

 

Enfin, l’année scolaire 2024-2025 s’est déroulée dans une sérénité exemplaire, grâce aux efforts du gouvernement togolais pour garantir un climat propice à l’apprentissage. Cette stabilité, combinée à une organisation efficace des enseignements et des évaluations, a créé un environnement favorable à la réussite.

 

Vers une éducation toujours plus performante

 

Ce succès n’est pas une fin en soi, mais un tremplin. Le gouvernement togolais, fort de ces résultats encourageants, s’engage à poursuivre ses réformes pour consolider les acquis et relever les défis persistants, notamment l’accès équitable à l’éducation et le renforcement des filières scientifiques. En somme, le Togo célèbre non seulement ses bacheliers, mais aussi une vision ambitieuse pour l’avenir de son système éducatif.

 

DeviPreneur : à Lomé, les enfants codent leur avenir

Togo : Une nouvelle génération d’innovateurs s’éveille avec DeviPreneur

 

Lomé, 15 juillet 2025 – Dans un élan visionnaire, le programme DeviPreneur bat son plein depuis le 2 juillet 2025 au sein d’UniPod_Togo, insufflant aux enfants de 5 à 15 ans une passion pour la programmation, l’électronique et l’entrepreneuriat. Cette initiative audacieuse, portée par sa deuxième cohorte, s’impose comme un catalyseur essentiel d’innovation et d’inclusion, façonnant les esprits curieux de demain à travers une pédagogie aussi ludique qu’enrichissante.

À travers le programme DeviPreneur, UniPod_Togo initie des enfants de 5 à 15 ans à la programmation, à l’électronique et à l’entrepreneuriat, nourrissant une nouvelle génération d’innovateurs engagés au cœur du Togo.

DeviPreneur : l’éveil des jeunes talents face aux défis du futur

Par ailleurs, vendredi dernier, Nabou Diaw, Représentant résident adjoint PNUD Togo, figure emblématique de l’éducation inclusive, s’est rendue sur place pour découvrir ce vivier prometteur de jeunes talents. Loin des salles de classe traditionnelles, DeviPreneur propose une immersion pratique où les enfants explorent des circuits électroniques, codent leurs premières lignes et esquissent des projets entrepreneuriaux novateurs. En outre , cette approche, qui marie créativité et rigueur, ne se contente pas de divertir : elle aiguise activement l’esprit critique et la capacité à résoudre des problèmes complexes, des compétences absolument cruciales pour le monde de demain.

Au-delà du Code : Inclusion et Collaboration au Cœur du Programme

 

Au-delà des apprentissages techniques, le programme brille par son ambition sociale profonde. En encourageant le travail d’équipe, il tisse des liens solides entre les participants, favorisant une inclusion qui transcende les différences. Ainsi, chaque atelier devient un espace où la collaboration et l’échange d’idées préparent les jeunes à devenir des acteurs engagés et responsables de leur communauté.

À travers le programme DeviPreneur, UniPod_Togo initie des enfants de 5 à 15 ans à la programmation, à l’électronique et à l’entrepreneuriat, nourrissant une nouvelle génération d’innovateurs engagés au cœur du Togo.

UniPod_Togo : catalyseur d’une révolution éducative durable

 

La deuxième cohorte de DeviPreneur, qui se prolonge jusqu’au 30 juillet 2025, s’affirme comme une réponse concrète aux défis de l’éducation moderne. En effet, en éveillant la curiosité et en cultivant l’audace, UniPod_Togo pose les jalons fondamentaux d’une révolution éducative, où les enfants ne sont pas seulement des apprenants, mais des créateurs d’un avenir innovant et solidaire pour le Togo.

 

Bourses marocaines : le Togo investit dans une élite scientifique

Togo-Maroc : Une alliance éducative scellée à Lomé pour les bourses 2025-2026

Lomé, 10 juillet 2025 Dans une salle vibrante d’ambition et de coopération, Lomé a été le théâtre d’un moment clé pour l’avenir de la jeunesse togolaise. Du 7 au 9 juillet 2025, le Comité Inter-États Togo-Maroc s’est réuni au siège de la Direction des Bourses et Stages pour examiner les candidatures aux prestigieuses bourses marocaines pour l’année académique 2025-2026. En effet, ce jeudi 10 juillet, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a clos les travaux en recevant la délégation marocaine, saluant une collaboration exemplaire qui propulse les talents togolais vers des horizons prometteurs. Dans un Togo résolument tourné vers l’innovation, cette initiative marque un pas décisif pour former une génération capable de relever les défis du développement national.

Bourses Marocaines : L’excellence au service de la jeunesse togolaise

 

Pendant trois jours, les experts togolais et marocains ont scruté avec rigueur les dossiers des candidats, dans un processus alliant transparence et exigence. Hébergée dans les locaux de la Direction des Bourses et Stages, cette réunion a incarné la force de la coopération bilatérale entre Lomé et Rabat, deux nations unies par une vision commune : investir dans l’éducation pour bâtir un avenir prospère. En outre, la présence de M. Rachid Rguibi, chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Togo, lors de la cérémonie de clôture, a souligné l’importance accordée par le Royaume à cette alliance éducative.

Le ministre Natchaba, figure centrale de cette initiative, a chaleureusement félicité la délégation marocaine pour son engagement. « Cette coopération est un pilier de notre ambition pour la jeunesse togolaise. Ensemble, nous formons les leaders de demain dans des secteurs clés pour notre économie », a-t-il déclaré. Ces mots, prononcés dans une atmosphère d’optimisme, reflètent aussi la volonté du Togo de tirer parti de l’expertise marocaine pour renforcer ses capacités nationales.

 

Filières stratégiques : Le Togo Ouvre les portes de l’avenir par l’éducation

 

Par ailleurs, l’offre de bourses marocaines, prisée pour son excellence académique, cible des domaines stratégiques soigneusement sélectionnés par les autorités togolaises. En réorientant ces opportunités vers des filières comme la technologie, les sciences et d’autres secteurs à fort impact économique, le Togo affiche une ambition claire : doter le pays de compétences pointues pour répondre aux défis de la modernisation et de la compétitivité. Que ce soit dans l’ingénierie, les énergies renouvelables ou les sciences médicales, ces bourses offrent également aux étudiants togolais une chance unique d’accéder à des formations de haut niveau dans les universités marocaines, reconnues pour leur rigueur et leur innovation.

Cette réorientation stratégique s’inscrit dans une vision plus large du gouvernement togolais, qui cherche à aligner l’éducation sur les besoins du marché du travail. En effet, dans un monde en rapide mutation, où la technologie et l’innovation redessinent les économies, ces bourses sont bien plus qu’une aide financière : elles sont un investissement stratégique dans l’avenir du Togo.

À Lomé, le Comité Inter-États Togo-Maroc clôture l’examen des candidatures aux bourses d’études 2025-2026, consolidant une coopération

Togo-Maroc : Un partenariat éducatif exemplaire pour l’avenir du continent

 

La rencontre de Lomé n’est pas un événement isolé, mais le fruit d’une relation de longue date entre le Togo et le Maroc. Depuis des années, le Royaume chérifien soutient la formation des étudiants togolais, offrant des opportunités d’études supérieures qui ont permis à de nombreux diplômés de contribuer au développement de leur pays. Cette collaboration, renforcée par des échanges réguliers au plus haut niveau, illustre aussi un modèle de partenariat Sud-Sud basé sur la solidarité et l’ambition partagée.

Lors de la clôture, M. Rguibi a réaffirmé l’engagement du Maroc à accompagner le Togo dans ses efforts pour former une élite qualifiée. Les discussions ont également ouvert la voie à de nouvelles perspectives, comme l’élargissement des programmes de bourses ou la création de partenariats entre universités des deux pays.

 

L’Éducation, moteur du Progrès : Un Avenir prometteur pour la Jeunesse Togolaise

 

En somme, la réunion du Comité Inter-États Togo-Maroc marque un jalon significatif dans la quête d’excellence éducative du Togo. Pour les candidats sélectionnés, dont les noms seront bientôt annoncés, ces bourses représentent une porte ouverte vers des carrières prometteuses et une chance de contribuer activement à la transformation de leur pays. Pour le Togo, elles incarnent une promesse : celle d’une jeunesse formée, compétente et prête à relever les défis du 21e siècle.

Alors que Lomé et Rabat continuent de tisser des liens indéfectibles, cette initiative rappelle que l’éducation est le moteur incontestable du progrès. Dans les amphithéâtres marocains, une nouvelle génération de Togolais s’apprête à écrire l’histoire, portée par une coopération qui transcende les frontières et illumine l’avenir.

Comment cette orientation des bourses vers des filières technologiques et scientifiques pourrait-elle spécifiquement stimuler l’innovation et le développement économique au Togo à long terme ?

Aéronautique au Togo : un nouveau cap pour l’excellence

Formation aéronautique : L’Université de Lomé et l’ANAC S’unissent pour propulser l’aviation togolaise

Lomé, 4 juillet 2025 – Le ciel togolais pourrait bientôt compter plus de compétences locales à ses commandes. En effet, en signant un accord-cadre ambitieux, l’Université de Lomé et l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) déclenchent une nouvelle phase de professionnalisation du secteur aérien. Cet engagement marque bien plus qu’une alliance institutionnelle : c’est le lancement d’une dynamique nationale pour outiller les talents togolais à répondre aux standards internationaux de l’aviation. Ainsi, ce partenariat constitue une étape décisive dans la volonté du Togo de faire de la formation technique un levier de souveraineté et de compétitivité dans un secteur hautement stratégique.

Une synergie académique et institutionnelle au service du ciel togolais

Au cœur de ce partenariat réside la volonté commune de combler le déficit de compétences dans un secteur hautement technique. À cette fin, des modules de certification courts – de trois à six mois – ont été conçus pour répondre aux besoins opérationnels de l’aviation civile. L’initiative cible des profils clés tels que pilotes, ingénieurs, techniciens et agents d’exploitation. L’École polytechnique de Lomé, fer de lance de cette première phase, bénéficiera d’un appui technique constant de l’ANAC pour garantir la conformité des formations aux exigences de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale).

« C’est un signal fort : nous créons une offre de formation ancrée dans la réalité du marché, avec des débouchés concrets », a indiqué Adama Kpodar, président de l’Université de Lomé.

Par ailleurs, le protocole d’accord signé par les deux institutions ne se contente pas de bonnes intentions. Il trace aussi une feuille de route claire : la mise en place de formations spécialisées courtes, l’ouverture de stages pratiques au sein de l’ANAC et l’insertion professionnelle ciblée, en fonction des besoins réels du marché.

Former localement, rayonner régionalement

Pilotes, ingénieurs, techniciens de maintenance, agents d’exploitation… tous ces profils stratégiques seront formés dans un cadre pensé pour coller au plus près des exigences contemporaines du transport aérien. Cette coopération s’inscrit dans une démarche de souveraineté des compétences. De plus, cette orientation vise à réduire la dépendance aux talents importés et à renforcer la résilience du secteur face aux défis croissants de la mobilité régionale et internationale. En parallèle, les perspectives d’insertion professionnelle se multiplient pour les jeunes diplômés togolais, avec des possibilités de stages et d’emplois au sein même de l’ANAC, selon les besoins identifiés.

Un comité de pilotage interinstitutionnel assurera le suivi rigoureux du programme, avec une projection d’extension à l’Université de Kara. Pour Abdou Ahabou Idrissou, directeur général de l’ANAC, l’enjeu est clair : « Créer un environnement favorable à une aviation civile compétitive, durable et conforme aux standards internationaux. » Un objectif qui entre en résonance avec les ambitions portées par les plus hautes autorités du pays, bien décidées à positionner le Togo comme un hub régional du trafic aérien.

Gouvernance partagée et extension prévue

Un comité de suivi composé des deux entités veillera à la mise en œuvre efficace de ce partenariat, qui pourrait s’étendre à l’Université de Kara. Ce dispositif collaboratif s’inscrit également dans une logique de continuité, assurant l’adéquation formation-emploi et la montée en qualité du capital humain national.

Ce virage vers une ingénierie aéronautique ancrée au plan local illustre la capacité du Togo à anticiper les besoins du futur. En effet, entre volonté politique, synergie académique et engagement sectoriel, le pays prend position dans le ciel africain – non plus seulement comme une plateforme de transit, mais comme un pôle de savoir-faire technique et stratégique.

L’Université de Lomé et l’ANAC : Un levier pour le leadership régional du Togo

Au-delà des formations, cet accord s’insère dans la stratégie nationale de positionnement du Togo comme hub aérien de référence en Afrique de l’Ouest. Avec des infrastructures modernisées comme celles de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema, il devient impératif de miser sur un capital humain qualifié pour accompagner l’essor du trafic aérien régional et international.

En somme, ce partenariat traduit une vision partagée : bâtir une aviation civile togolaise résiliente, compétente et tournée vers l’avenir. Il confirme aussi l’ambition des autorités de faire du pays un acteur incontournable dans les chaînes logistiques et aériennes du continent.

 

BTS 2025 au Togo : Les Ministres en mission spéciale pour l’avenir de 1 576 candidats

Lomé, 1ᵉʳ juillet 2025 – Dans les salles d’examen de Lomé, où la sueur des candidats se mêle à l’espoir d’un meilleur avenir, une effervescence singulière a saisi la capitale togolaise le 30 juin. En effet, les Ministres Kanka-Malik Natchaba, gardien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Isaac Tchiakpé, fer de lance de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, ont sillonné les centres d’écrit du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) 2025, comme des généraux inspectant leurs troupes avant une bataille décisive.

De l’Agoè-Centre au Collège Protestant de Tokoin, en passant par l’ESAG-NDE, leur tournée n’était pas qu’une formalité : c’était un serment tacite au service de 1 576 âmes, dont 814 filles, prêtes à conquérir un diplôme qui pourrait ouvrir les portes d’une carrière ou d’un destin. « Le diplôme n’est qu’un tremplin ; c’est sur le terrain que tout se joue », a martelé Tchiakpé, lançant ainsi  un défi vibrant à une jeunesse togolaise avide de prouver sa valeur.

Les Ministres togolais Kanka-Malik Natchaba et Isaac Tchiakpé ont supervisé les épreuves du BTS 2025 à Lomé, encourageant les 1 576 candidats et soulignant l'importance du diplôme pour l'autonomisation et le développement du pays.BTS 2025 : une épopée académique sous haute surveillance ministérielle

Par ailleurs, le BTS 2025, dont les épreuves écrites ont débuté le 30 juin et se prolongeront jusqu’au 4 juillet, est bien plus qu’un examen : c’est un rite de passage pour 1 576 candidats répartis dans 30 filières, des finances à l’informatique en passant par le génie civil. Cette année, le nombre de participants a chuté d’environ 1 000 par rapport à 2024, où 2 046 candidats, dont 1 774 filles, avaient tenté leur chance. Une baisse qui reflète peut-être une sélection plus rigoureuse ou un virage vers d’autres parcours, mais qui n’entame en rien la détermination des prétendants. Les épreuves orales et pratiques, déjà passées, ont laissé place aux écrits, où chaque copie est un pari sur l’avenir.

En outre , la tournée des Ministres, entamée dès les premières heures du 30 juin, avait un double objectif : s’assurer que les conditions d’examen soient irréprochables et galvaniser les candidats. Au Lycée d’Agoè-Centre, les salles, impeccablement rangées, vibraient du silence studieux des jeunes, stylo en main.  Au Collège Protestant de Tokoin, les surveillants, tels des sentinelles, veillaient au respect des règles, tandis qu’à l’ESAG-NDE, l’organisation huilée témoignait de l’engagement du gouvernement à faire du BTS un étalon de rigueur. « Tout se passe bien », ont constaté Natchaba et Tchiakpé, saluant ainsi l’installation des candidats, la vigilance du personnel administratif et l’absence de perturbations. Cette sérénité, fruit d’une préparation minutieuse, contraste avec les défis d’antan.

Du diplôme à l’autonomie : le BTS, tremplin pour la jeunesse togolaise

Le BTS, comme l’a souligné Isaac Tchiakpé, n’est pas une fin en soi. « Le diplôme est un point de départ, l’essentiel se joue sur le terrain », a-t-il proclamé. Cette philosophie vise à former une main-d’œuvre qualifiée, capable de s’auto-employer ou de contribuer à l’industrialisation du Togo.  D’ailleurs, les 30 filières proposées, allant de la comptabilité à la logistique, reflètent cette ambition de diversification. La présence accrue de filles dans des domaines comme le génie civil est un signe d’espoir, brisant les stéréotypes et ouvrant toutes les carrières aux femmes.

Le gouvernement togolais, sous l’impulsion de la Feuille de Route 2020-2025, mise sur l’enseignement technique pour répondre aux besoins d’un marché en mutation. En ce sens, le ministère de l’Enseignement technique a lancé un recrutement de 175 jeunes en 2024 pour renforcer la formation professionnelle, tandis que 4 386 enseignants fonctionnaires ont été intégrés pour consolider le système éducatif. Ces efforts, combinés à la transformation digitale des examens, comme l’introduction de corrections dématérialisées, témoignent d’une volonté de moderniser l’éducation pour en faire un moteur de développement.

Les 1576 candidats du BTS : héros méconnus d’un avenir en construction

Derrière les chiffres – 753 garçons, 814 filles, 52 centres d’examen à travers le pays – se cachent des histoires humaines. Celle d’une étudiante en gestion des ressources humaines, révisant jusqu’à l’aube à Tokoin, ou d’un apprenant en mécanique, rêvant d’ouvrir son propre garage à Lomé. Ces candidats, souvent issus de milieux modestes, portent les espoirs de leurs familles et d’une nation en quête de renouveau. Les Ministres, en arpentant les centres, n’ont pas seulement inspecté des salles : ils ont croisé des regards déterminés, des mains tremblantes sur des copies, des cœurs battant au rythme d’un avenir incertain, mais prometteur.

Kanka-Malik Natchaba a salué l’engagement des surveillants et des directeurs d’établissement, tout en rappelant l’importance d’un système éducatif « juste et équitable ». Isaac Tchiakpé, de son côté, a insisté sur l’autonomisation : « Une formation bien faite n’attend pas l’emploi de l’État. » « Les jeunes doivent prendre des initiatives. »

Le Togo mise tout sur sa jeunesse : le BTS 2025 , un pari gagnant pour demain ?

Alors que les épreuves du BTS 2025 se poursuivent, avec des corrections prévues du 7 au 12 juillet et des résultats attendus mi-juillet, le Togo regarde ses jeunes avec une fierté mêlée d’exigence. Ce diplôme, équivalent professionnel du baccalauréat, est une passerelle vers l’emploi ou des études supérieures. Mais au-delà des salles d’examen, c’est un défi plus grand qui se joue : celui d’une génération appelée à transformer un pays riche de promesses, mais freiné par des défis économiques et sociaux.

Dans les rues de Lomé, où les motos-taxiss slaloment sous un ciel chargé d’espoir, le BTS 2025 est une épopée collective. Les 1 576 candidats ne sont pas seuls : ils portent les ambitions d’un Togo qui, sous le regard vigilant de Natchaba et Tchiakpé, refuse de se contenter de l’ordinaire. En plus, ce diplôme, comme l’a si bien dit Tchiakpé, n’est qu’un début. Sur le terrain de la vie, c’est à ces jeunes d’écrire la suite, avec audace, rigueur et abnégation. Le Togo est-il en train de former la prochaine génération de leaders ?

Lomé : L’Université hissée au rang mondial avec la Chaire OMC

Diplomatie académique et souveraineté commerciale : l’Université de Lomé intronisée au sein de la  chaire de l’OMC

Lomé, 26 juin 2025 — Sous le prestigieux dôme de la Présidence de l’Université de Lomé, le savoir a reçu une reconnaissance internationale de premier plan. En effet, le mercredi, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Kanka-Malik Natchaba, a officiellement lancé les activités de la Chaire de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), consacrant l’Université de Lomé comme l’un des cinq nouveaux pôles intellectuels admis au quatrième cycle de ce programme d’excellence.

L'Université de Lomé lance sa prestigieuse Chaire OMC, devenant un pôle majeur pour la recherche, la formation et la sensibilisation au commerce international en Afrique de l'Ouest.Un carrefour stratégique pour le commerce international au Togo

En présence d’une assemblée d’éminents universitaires et de hauts fonctionnaires des ministères du Commerce, de l’Agriculture, de l’Économie et des Finances, ce lancement marque l’intégration du commerce international dans le paysage académique togolais comme un levier stratégique d’influence et de développement. Par ailleurs,  le ministre a salué cette désignation, la qualifiant de « fruit d’un engagement sans faille de toute la communauté universitaire et d’un engagement politique de haut niveau », soulignant la portée transversale de cette intégration à une plateforme dédiée à l’analyse des règles et mutations du commerce multilatéral.

Former les acteurs économiques et renforcer la compétitivité

Le Professeur Akoété Ega Agbodji, désormais titulaire de la Chaire OMC à l’Université de Lomé, a précisé que ce programme visera à outiller aussi bien les formateurs que les opérateurs économiques aux complexités du système commercial international : production, compétitivité, conquête de marchés, tout en renforçant la résilience économique par la montée en compétence.

La Chaire OMC de Lomé : Trois piliers pour une stratégie d’influence

Le plan de travail validé conjointement par l’Université de Lomé et l’OMC repose sur un triptyque méthodologique ambitieux :

La Recherche, à travers deux axes cardinaux : une étude d’impact de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) sur les chaînes de valeur agricoles et aussi  une analyse ciblée de la filière coton au sein de la CEDEAO ;

Le Développement de Curricula, avec l’introduction d’un cours de commerce international au sein des masters spécialisés ;

La Sensibilisation, par le biais de colloques, ateliers et conférences à destination des décideurs publics, du secteur privé et de la société civile.

Le Président de l’Université de Lomé, Professeur Adama Kpodar, s’est réjoui de cette montée en puissance du partenariat universitaire avec l’OMC. Il a rappelé que le commerce, selon les données de la Banque Mondiale, a contribué à faire progresser les revenus mondiaux de 24 % et de 50 % pour les populations les plus vulnérables depuis 1990 — un levier majeur de sortie de la pauvreté à l’échelle planétaire.

Penser le commerce, façonner l’avenir : L’Université de Lomé, nouveau phare régional

En marge de cette cérémonie inaugurale, deux tables rondes de haute tenue intellectuelle ont été animées sur des thèmes cruciaux : « Commerce, chaînes de valeur agricoles, emploi et transformation structurelle » et « Commerce et intégration régionale inclusive », avec comme modérateur le Professeur Koffi Sodokin, titulaire adjoint de la Chaire.

Depuis 2010, le programme des Chaires de l’OMC s’efforce d’institutionnaliser une pensée critique et contextualisée du commerce mondial dans les pays en développement, en combinant formation, recherche et dialogue entre le monde universitaire et les pouvoirs publics.

Désormais labellisée par l’OMC, l’Université de Lomé s’érige en vigie intellectuelle du commerce équitable et compétitif, au service de l’autonomisation économique et du rayonnement stratégique du Togo sur la scène internationale.

Togo : plus de 232 000 élèves à l’assaut du CEPD

Le Togo à l’heure du CEPD 2025 : une jeunesse en quête de son premier sésame ! L’avenir du pays se joue dans les salles d’Examen

Ce mardi 17 juin 2025, un vent d’aspiration studieuse a balayé le Togo, alors que 232 530 élèves de CM2, dont 115 234 filles, ont investi les salles d’examen à travers le pays pour conquérir leur Certificat d’Études du Premier Degré (CEPD). En effet, ce rituel académique, véritable seuil vers l’enseignement secondaire, a transformé écoles et lycées en bastions de l’espérance, où la jeunesse togolaise, armée de crayons et de détermination, s’élance vers son avenir. Sur deux jours, jusqu’au 18 juin, ces jeunes esprits affrontent des épreuves qui scelleront leur passage vers de nouveaux horizons éducatifs. Le Togo mise sur sa jeunesse : découvrez les enjeux de cet examen crucial !

Une mobilisation nationale sans faille : des chiffres record !

Dès les premières lueurs de l’aube, Lomé, Kara, Dapaong et les contrées reculées du pays ont vibré au rythme des préparatifs. Plus de 1 200 centres d’examen, minutieusement organisés, accueillent cette cohorte record de candidats, un effectif en hausse de près de 20 000 par rapport à l’édition 2024, témoignant ainsi de l’élan démographique et éducatif du Togo. Les autorités, fidèles à une tradition bien ancrée, ont sillonné ces lieux d’épreuve, des préfets aux responsables éducatifs, pour insuffler courage et sérénité aux élèves.

Équité et rigueur : les défis du CEPD sous la loupe

Le CEPD, épreuve cardinale du système éducatif togolais, met à l’épreuve les compétences des élèves dans dix disciplines, de l’étude de texte à l’éducation civique et morale, en passant par les mathématiques et le dessin. D’ailleurs, cette année, les autorités ont redoublé d’efforts pour garantir l’intégrité du processus, avec des mesures anti-fraude renforcées, inspirées des standards régionaux de l’UEMOA. L’accent mis sur la parité – avec près de 50 % de filles parmi les candidats – reflète les avancées du Togo dans la promotion de l’égalité des genres, un pilier de la feuille de route gouvernementale 2025.

Une nation en suspens : tout le Togo retient son souffle

Pendant ces deux jours d’épreuves, le Togo tout entier retient son souffle. Les familles, rassemblées autour de leurs jeunes champions, multiplient les gestes de soutien : prières, repas réconfortants, et même distributions d’eau dans certains centres, comme à Sokodé. Par ailleurs, sur X, l’UNICEF Togo a exprimé son soutien vibrant : « À tous les élèves du CEPD, que votre courage ouvre les portes de vos rêves ! » Les résultats, attendus début juillet sur la plateforme resultats.gouv.tg, détermineront l’avenir immédiat de ces 232 530 âmes, dont la réussite – 93 % en 2023 – est un baromètre de la vitalité éducative du pays.

Un Jalon pour l’avenir : le CEPD, promesse d’un Togo plus fort

En somme, le CEPD 2025 n’est pas qu’un simple examen ; c’est une promesse, celle d’un Togo qui investit dans ses enfants pour forger une société plus équitable et prospère. Alors que les candidats planchent sous le regard bienveillant de leurs aînés, ils tracent, ligne après ligne, les contours d’un avenir où l’éducation demeure le socle d’une nation en marche. Ce 17 juin, dans la ferveur des salles d’examen, c’est toute une génération qui écrit son histoire, avec l’espoir de franchir, triomphante, les portes du collège. Ces résultats records vont-ils propulser le Togo vers de nouveaux sommets éducatifs ?

Baccalauréat 2025 au Togo : une quête d’excellence sous les feux de l’espoir

Togo : top départ pour le BAC II ! Plus de 100 000 lycéens se lancent à l’assaut de leur avenir !

Ce mardi 17 juin 2025, une effervescence studieuse a envahi le Togo, alors que des milliers de lycéens ont franchi les portes des centres d’examen pour entamer les épreuves du Baccalauréat Deuxième Partie (BAC II). Cet événement, véritable rite de passage pour la jeunesse togolaise, marque le couronnement d’années d’efforts et l’amorce de nouvelles ambitions. Dans un pays où l’éducation se dresse comme un rempart contre les aléas du destin, cette session 2025, placée sous le signe de la rigueur et de l’espérance, s’annonce aussi comme un jalon décisif pour les aspirations d’une nation en devenir.

Une mobilisation nationale massive : la jeunesse togolaise à l’épreuve

Dès l’aube, les rues de Lomé, Sokodé, Kara et d’autres villes du pays se sont parées d’une solennité particulière. En effet, près de 100 303 candidats en lice, selon les estimations du ministère des Enseignements Primaire, Secondaire et Technique, se sont présentés dans 200 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire. Filles et garçons, issus des filières littéraires, scientifiques et techniques, ont abordé cette première journée avec une détermination palpable, armés de stylos et de rêves d’avenir. Par ailleurs, l’UNICEF Togo, dans un message vibrant, a salué leur courage, souhaitant « bonne chance à tous les élèves » engagés dans cette épreuve cruciale.

Équité et modernisation : les enjeux cruciaux du Baccalauréat II 2025

Cette édition du BAC II s’inscrit dans un contexte de réformes éducatives ambitieuses. Le Togo, fidèle à sa feuille de route gouvernementale 2025, intensifie ses efforts pour garantir un accès équitable à une éducation de qualité. Avec un budget alloué à l’éducation atteignant 16,29 % des dépenses publiques, le pays se conforme aux standards internationaux, mais les défis demeurent. La modernisation des infrastructures, la formation des enseignants et la lutte contre les disparités régionales figurent parmi les priorités. En plus, cette année, le Ministère a introduit des mesures pour renforcer l’intégrité des examens, avec une surveillance accrue pour contrer toute tentative de fraude, inspirée par les mises en garde sévères observées dans des contextes voisins, comme au Ghana.

Une jeunesse en quête de reconnaissance : le BAC II, passeport pour l’avenir

Les candidats, âgés pour la plupart de 17 à 20 ans, incarnent une génération avide de s’affirmer. On retrouve parmi eux des parcours singuliers, comme celui d’A. Kossi Marcel, ce prodige de 13 ans qui, une semaine plus tôt, avait défié les statistiques en se présentant au BEPC. D’ailleurs, leur ambition est d’accéder aux universités togolaises ou internationales, ou encore d’intégrer des filières techniques porteuses, dans un pays où le chômage des jeunes reste un écueil majeur. Les épreuves, qui s’étendent jusqu’au 21 juin, couvrent un spectre large : mathématiques, philosophie, sciences physiques et langues, autant de disciplines qui mettront à l’épreuve leur résilience et leur érudition.

Un élan collectif : tout le Togo derrière ses bacheliers

Au-delà des salles d’examen, c’est tout un pays qui retient son souffle. Parents, enseignants et autorités locales se mobilisent, offrant ainsi  un soutien moral et logistique. Sur les réseaux sociaux, les messages d’encouragement affluent, reflétant l’élan collectif autour de cette jeunesse qui porte les espoirs d’un Togo en mouvement. « Que chaque réponse soit une marche vers votre avenir », écrit un internaute, capturant l’enjeu de cet examen.

Un horizon prometteur : le Baccalauréat II, clé de la souveraineté togolaise

Alors que les stylos s’agitent et que les esprits s’échauffent, le Baccalauréat II 2025 n’est pas qu’un simple examen : il est le symbole d’une nation qui mise sur sa jeunesse pour écrire son futur. Les résultats, attendus d’ici fin juillet, révéleront les noms des nouveaux bacheliers, prêts à façonner le Togo de demain. En ce jour inaugural, sous un ciel chargé de promesses, ces jeunes ne passent pas seulement un examen ; ils tracent aussi les contours d’un avenir où l’éducation devient la clé d’une souveraineté conquise. Le Togo peut-il compter sur cette nouvelle génération pour relever les défis de demain ?

« Ma Thèse en 180 secondes » : le Togo célèbre ses chercheurs émérites

Lomé en lumière : le Togo révèle sa pépite scientifique ! Sa thèse en 180 secondes : cap sur Bucarest !

Dans l’amphithéâtre vibrant de l’Université de Lomé, le 13 juin dernier, une effervescence intellectuelle a illuminé la capitale togolaise. La cinquième édition nationale du concours « Ma Thèse en 180 secondes » a offert une tribune d’exception à dix doctorants. Par ailleurs, leur éloquence a transformé des recherches ardues en récits captivants. Sous les auspices de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et des universités publiques du Togo, ces jeunes savants ont relevé également un défi singulier : condenser des années de labeur scientifique en un exposé de trois minutes, accessible à un auditoire profane, avec pour seule béquille une diapositive.

Le doctorant togolais Hessouwè Kévin Pari remporte la 5ᵉ édition de "Ma Thèse en 180 secondes" à Lomé et représentera le Togo à la finale internationale à Bucarest.

Kevin Pari, le lauréat de l’éloquence : La finance digitale dévoilée en 180 secondes

À cet effet, le lauréat, Hessouwè Kévin Pari, a conquis le jury par une prestation d’une limpidité rare. Son sujet, aussi épineux que crucial, explorait les méandres de la finance digitale et ses répercussions sur le bien-être des ménages au sein de l’UEMOA« Les coûts du crédit et l’accès aux services financiers ne sont pas de simples chiffres ; ils façonnent des destins », a-t-il déclaré, captivant l’assemblée par sa verve et sa clarté. Sacré premier prix, il portera désormais les couleurs du Togo à la finale internationale à Bucarest, où il affrontera les meilleurs doctorants francophones dans une joute oratoire célébrant la science et la langue française.

Un tremplin pour la recherche : quand la science devient accessible

Ce concours, inspiré du « Three Minute Thesis » australien et porté en francophonie par l’Acfas depuis 2012, n’est pas qu’un simple exercice d’éloquence. Au contraire, il incarne une ambition plus vaste : tisser un pont entre les arcanes de la recherche et la société, démystifiant des travaux souvent perçus comme inaccessibles. À Lomé, les candidats ont brillé par leur aptitude à rendre limpides des sujets aussi variés que pointus, des sciences humaines aux disciplines techniques. Le Ministre de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, a salué cette prouesse : « Ces jeunes esprits, par leur clarté et leur passion, honorent la vitalité de notre enseignement supérieur. » Ses mots, empreints d’admiration, ont résonné comme un écho à la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé, dont les réformes ont dynamisé l’université togolaise.

Le Togo, pôle d’excellence scientifique : un rayonnement croissant

L’Université de Lomé, épicentre de cette célébration, s’affirme comme un creuset de talents. Déjà, en 2024, une doctorante togolaise, Akoua Okpeh Kotoutou, avait décroché le deuxième prix lors de la finale internationale à Abidjan, prouvant la montée en puissance du Togo dans la francophonie scientifique. En outre , cette année, Hessouwè Kévin Pari, fort de son triomphe national, s’apprête à défendre un sujet d’une actualité brûlante, touchant aux dynamiques économiques régionales. Son succès récent à Conakry, où l’Université de Lomé a récemment brillé, augure d’une performance mémorable.

Le doctorant togolais Hessouwè Kévin Pari remporte la 5ᵉ édition de "Ma Thèse en 180 secondes" à Lomé et représentera le Togo à la finale internationale à Bucarest. Le doctorant togolais Hessouwè Kévin Pari remporte la 5ᵉ édition de "Ma Thèse en 180 secondes" à Lomé et représentera le Togo à la finale internationale à Bucarest.

L’audace intellectuelle : la science en 180 secondes, un pari gagnant

Au-delà de la compétition, « Ma Thèse en 180 secondes » est une ode à l’audace intellectuelle. En trois minutes chrono, ces doctorants ont démontré que la science n’est pas une tour d’ivoire, mais un flambeau partagé avec le grand public. L’AUF, cheville ouvrière de l’événement, continue d’élargir son rayonnement, avec 28 finales nationales prévues en 2025, incluant pour la première fois des pays comme le Brésil et la Turquie. Au Togo, cette dynamique s’inscrit dans une volonté plus large de valoriser la recherche, comme en témoigne le récent colloque sur la Vision 2050 de la CEDEAO, organisé par l’université.

Dans l’auditorium de Lomé, les applaudissements ont retenti comme un serment : celui d’une jeunesse savante, résolue à éclairer le monde. Hessouwè Kévin Pari, porte-étendard de cette ambition, incarne désormais l’espoir d’un Togo qui, en 180 secondes, peut changer la donne et inspirer toute une génération. Le Togo, pays de la recherche et de l’éloquence, est-il prêt à conquérir le monde scientifique ?

 Togo : La GIZ et le METFPA scellent un pacte numérique

 Togo : un tremplin numérique pour la jeunesse, Don Allemand propulse la formation professionnelle vers l’avenir

Dans les couloirs feutrés du ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA) à Lomé, le 12 juin 2025 a marqué l’arrivée d’une vague d’optimisme. Un généreux don d’équipements informatiques, offert par la coopération allemande à travers la GIZ, a sonné comme le coup d’envoi prometteur de la deuxième phase des formations de courte durée (FCD). Cet ambitieux programme, véritable clé pour l’avenir, est spécialement conçu pour doter la jeunesse togolaise de compétences pointues, indispensables pour s’épanouir dans un monde en constante évolution. Ce geste, loin d’être une simple donation matérielle, s’inscrit dans une vision audacieuse et profondément transformatrice : faire de l’éducation professionnelle un puissant levier d’émancipation et d’innovation pour tout un pays.

Le Togo reçoit un important don d'équipements informatiques de l'Allemagne (GIZ) pour propulser la deuxième phase de ses formations professionnelles, offrant ainsi de nouvelles opportunités à la jeunesse togolaise.Pont vers la modernité : L’Allemagne offre des outils numériques à la formation togolaise

Composé d’ordinateurs portables et de bureau performants, d’onduleurs essentiels, de rallonges électriques pratiques et de livrets pédagogiques bien conçus, ce lot de matériel incarne un véritable pont jeté vers la modernité. Il vise à doter les centres de formation togolais d’outils numériques performants, qui sont essentiels pour répondre aux exigences d’un marché du travail en pleine mutation. « Ce don est une manne providentielle », a déclaré avec enthousiasme Assedi Kossi Ikélé, directeur de cabinet du METFPA, dans une allocution empreinte de ferveur et d’espoir. « Il catalyse notre ambition profonde de tisser un écosystème éducatif dynamique où le savoir, la technologie de pointe et l’inclusion se rencontrent et convergent harmonieusement pour sculpter un avenir radieux pour notre jeunesse. »

 Partenariat durable : L’Allemagne et le Togo unis pour l’employabilité des jeunes

Ce partenariat fructueux, fruit d’une collaboration de longue date et profondément ancrée entre le Togo et la GIZ, s’aligne parfaitement sur la feuille de route gouvernementale 2020-2025. En effet, cette dernière place l’employabilité des jeunes, et en particulier celle des femmes et des groupes les plus vulnérables, au cœur des priorités nationales. Depuis 2013, la GIZ accompagne le Togo dans la mise en œuvre de projets structurants et à fort impact, à l’image du Programme de Développement Économique Durable (ProDED), qui a déjà permis de former des milliers de jeunes à des métiers porteurs et essentiels tels que la mécanique automobile, la couture de qualité ou encore l’agroalimentaire innovant.

De plus, la première phase des FCD, lancée avec succès en 2021 à Kara, avait déjà permis à 100 apprenants d’acquérir des compétences précieuses dans des secteurs aussi diversifiés que le maraîchage moderne, la coiffure créative ou les technologies numériques en plein essor.

Horizon élargi : le numérique au service de nouvelles filières professionnelles

Cette deuxième phase ambitieuse ambitionne d’élargir considérablement l’horizon des opportunités pour les jeunes Togolais. Ainsi, en équipant les centres de formation avec des ressources technologiques de pointe, le METFPA entend non seulement renforcer significativement les capacités pédagogiques des formateurs, mais aussi ancrer l’apprentissage au cœur de l’ère numérique. Par conséquent, des métiers émergents et porteurs d’avenir, tels que le développement d’applications mobiles innovantes ou la maintenance informatique spécialisée, s’ajoutent désormais aux filières traditionnelles bien établies, répondant ainsi de manière pertinente aux besoins croissants et spécifiques du secteur privé togolais en pleine croissance.

En outre, cette dynamique positive s’inscrit dans la continuité d’initiatives importantes telles que la réforme de la formation duale, également soutenue activement par la GIZ, qui a déjà introduit des cursus en alternance dans six villes clés du pays, formant efficacement des jeunes à des métiers essentiels comme l’électricité du bâtiment performante ou la menuiserie moderne.

Le Togo reçoit un important don d'équipements informatiques de l'Allemagne (GIZ) pour propulser la deuxième phase de ses formations professionnelles, offrant ainsi de nouvelles opportunités à la jeunesse togolaise.Togo-Allemagne : l’éducation, fer de lance d’un avenir prometteur pour la jeunesse

Au-delà des machines et des manuels, ce don précieux de l’Allemagne symbolise avant tout une alliance de valeurs fortes et partagées : celle d’une coopération germano-togolaise exemplaire qui mise résolument sur l’éducation de qualité comme vecteur essentiel de cohésion sociale durable et de développement économique pérenne. En dotant ainsi les apprenants d’outils modernes et adaptés aux défis de demain, le METFPA et la GIZ tracent ensemble une voie lumineuse où chaque jeune Togolais, qu’il soit issu des quartiers populaires de Lomé ou des contrées rurales les plus reculées, peut légitimement prétendre à un avenir où ses talents uniques pourront s’épanouir pleinement.

Alors que le Togo s’engage avec détermination sur la voie de la modernisation de son système éducatif, le 12 juin 2025 restera à jamais gravé dans les mémoires comme une étape décisive et significative dans la quête d’une nation où la jeunesse, armée d’un savoir solide et d’une audace créative, façonne activement son propre destin et contribue au rayonnement de tout un pays.

Togo : Une jeunesse à l’épreuve du BEPC, un pas vers l’avenir

Top départ pour le BEPC au Togo : des milliers de collégiens à l’assaut de leur avenir !

Ce 10 juin 2025, une effervescence studieuse a saisi le Togo tout entier. Dès l’aube, des milliers de collégiens, cartable au dos et cœur battant, ont convergé vers les centres d’examen pour affronter les épreuves du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Cet examen, jalon crucial du parcours scolaire, ouvre les portes du lycée et incarne, pour une jeunesse togolaise vibrante d’ambition, un tremplin essentiel vers des horizons plus vastes. C’est un moment clé pour l’avenir de toute une génération.

Un défi national sous haute surveillance : l’égalité des chances au cœur de l’examen

En effet, du 10 au 12 juin, près de 140 000 candidats, selon les estimations des autorités éducatives, se mesurent à des épreuves écrites couvrant sept matières obligatoires et deux facultatives. Ce ballet rigoureusement orchestré se déroule à travers tout le pays. De Lomé à Dapaong, les salles d’examen bourdonnent d’une tension palpable, mêlée d’espoir. Par ailleurs, les directeurs régionaux de l’éducation, accompagnés de préfets, sillonnent les centres pour veiller à la régularité des épreuves, garantissant un cadre équitable pour tous. En outre, cette année, la part des filles, frôlant les 48 % des inscrits, témoigne d’une dynamique d’inclusion qui redessine positivement le paysage éducatif togolais.

Révolution numérique : le BEPC s’adapte à l’ère connectée !

Dans une volonté de s’ancrer dans l’ère numérique, le Togo a poursuivi la dématérialisation des inscriptions au BEPC, initiée il y a deux ans. Les candidats ont pu s’enregistrer via une plateforme en ligne, simplifiant ainsi un processus jadis laborieux. Cette modernisation, portée par le ministère de l’Éducation, s’accompagne d’une ambition plus large : rendre les résultats accessibles en ligne sur resultats.gouv.tg, par SMS ou même via WhatsApp. Cette dernière innovation représente une première saluée par une génération connectée. Bien que perfectibles, ces avancées traduisent l’élan du pays vers une éducation plus fluide et accessible.

La jeunesse togolaise, symbole de l’espoir national

Dans les ruelles animées de Lomé ou les villages paisibles des Savanes, les candidats, souvent accompagnés de leurs familles, portent en eux les rêves d’une nation en devenir. D’ailleurs, le BEPC, plus qu’un diplôme, est un véritable rite de passage, un sésame pour accéder à l’enseignement secondaire supérieur et, pour beaucoup, un premier pas vers l’université ou une carrière professionnelle. Les enseignants, mobilisés pour préparer leurs élèves, insistent sur l’importance de cette étape cruciale. « C’est un moment où se forgent les destins, où l’effort d’aujourd’hui dessine aussi le Togo de demain », confie une professeure de mathématiques à Tsévié.

Une organisation sous haute pression : fiabilité et rapidité, les maîtres mots !

Si l’enthousiasme est de mise, l’organisation du BEPC n’échappe pas aux défis. La logistique, dans un pays où les infrastructures éducatives restent inégales, exige une mobilisation sans faille. En plus, les correcteurs, triés sur des critères stricts – licence minimum et trois ans d’expérience pour le BEPC – sont déjà prêts à entamer la phase de correction dès le 17 juin, avec un objectif clair : des résultats fiables et rapides, attendus d’ici fin juin. Cette rigueur, martelée par le ministre de l’Enseignement , vise à garantir l’intégrité d’un examen dont dépend l’avenir de milliers d’adolescents.

Un élan collectif : le Togo soutient sa jeunesse pour un avenir prometteur !

Au-delà des salles d’examen, c’est tout un pays qui se mobilise. Les familles, conscientes des enjeux, veillent dans l’attente, tandis que les candidats, entre stress et détermination, écrivent les premières lignes de leur avenir. En définitive, dans ce Togo en mouvement, le BEPC 2025 n’est pas seulement un examen : il est le reflet d’une jeunesse qui, page après page, trace le destin d’une nation pleine d’espoir et de promesses.« Bonne chance à nos jeunes frères et sœurs qui affrontent le BEPC 2025 ! »

Éducation : Lomé, capitale de l’avenir scolaire togolais

Togo : une ambition éducative à l’épreuve de la 10e revue sectorielle conjointe

À Lomé, le mercredi 4 juin 2025, un vent d’engagement collectif a soufflé sur l’ouverture de la 10ᵉ revue sectorielle conjointe du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) 2020-2030. Orchestrée par le ministère des Enseignements primaire et secondaire, en synergie avec le Secrétariat technique permanent du PSE, cette rencontre, qui s’étend jusqu’au 6 juin, incarne un moment charnière pour le système éducatif togolais. En effet, réunissant les artisans de l’éducation – ministères, partenaires techniques et financiers tels que l’Unicef et acteurs de la société civile –, elle ambitionne de scruter les avancées, d’ausculter les failles et de tracer les sillons d’un avenir éducatif plus robuste et inclusif.

Le PSE 2020-2030 : une feuille de route pour l’excellence éducative

Sous les lustres de la capitale togolaise, les discussions s’annoncent denses et fécondes. Pendant trois jours, les participants dissèquent l’exécution des actions entreprises en 2023 et 2024, évaluant avec minutie les performances financières et opérationnelles. De l’éducation de base à l’enseignement supérieur, en passant par la formation professionnelle et l’alphabétisation, chaque sous-secteur est passé au crible. Par ailleurs, l’objectif est de  mesurer les progrès, identifier les écueils et affiner les stratégies pour aligner le système éducatif sur les ambitions du PSE, un document phare qui, depuis 2010, guide le Togo vers une éducation équitable et de qualité.

« Le PSE transcende le simple cadre d’un plan ; il est le socle d’un pacte collectif pour faire de l’éducation le levier de notre essor national », a proclamé le professeur Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire et secondaire, dans une allocution vibrante. Ainsi, ses mots, empreints d’une ferveur résolue, ont donné le ton : cette revue n’est pas une simple formalité, mais une agora dans laquelle convergent les volontés pour redessiner l’avenir éducatif du pays.

Éducation : Une évaluation cruciale pour un sursaut pédagogique national

Les travaux de cette 10ᵉ édition s’articulent autour de plusieurs axes cruciaux. Les participants scrutent les indicateurs de performance : taux de scolarisation, équité d’accès, qualité des apprentissages et gouvernance du système. En outre, ils examinent la mobilisation des ressources financières, un enjeu vital dans un contexte où les besoins éducatifs croissent plus vite que les budgets. L’enseignement technique et la formation professionnelle, piliers de l’employabilité des jeunes, occupent aussi une place de choix dans les débats, reflétant la volonté du Togo de conjuguer éducation et développement économique.

À l’issue de ces échanges, un aide-mémoire verra le jour, fruit d’une concertation entre le gouvernement et ses partenaires. Ce document, véritable feuille de route, cristallisera les engagements pour amplifier l’impact du PSE. Par ailleurs, il précisera les ajustements nécessaires pour surmonter les défis persistants, comme les disparités régionales ou le manque d’infrastructures, tout en consolidant les acquis, tels que l’augmentation des taux de scolarisation primaire, qui avoisinent désormais les 94 % dans certaines régions.

Le PSE : un pilier stratégique du développement national togolais

Adopté en 2020, le PSE 2020-2030 se veut un compas stratégique, structuré en cinq chapitres fondamentaux : une vision sectorielle ambitieuse, un cadre de financement innovant, une estimation rigoureuse des coûts, des prévisions de contributions des partenaires et un plan d’action opérationnel. Ce cadre, salué par des partenaires comme le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), vise à répondre aux défis structurels du système éducatif togolais, marqués par une forte croissance démographique et des ressources limitées.

Le Togo, à l’instar d’autres nations africaines, s’inspire des bonnes pratiques régionales. Des revues similaires, comme celle menée en Éthiopie en 2019, ont démontré l’importance d’un dialogue inclusif pour prioriser les réformes. En outre, au Togo, l’accent mis sur l’enseignement technique et l’alphabétisation s’aligne sur les priorités du GPE, notamment l’inclusion des filles et des enfants vulnérables, un enjeu crucial dans un pays où plus de la moitié de la population est confrontée à l’illettrisme.

Vers une éducation résiliente : le Togo bâtit son avenir

Cette 10ᵉ revue sectorielle conjointe n’est pas qu’un exercice d’évaluation ; elle est un acte de foi en un système éducatif capable de transformer le Togo. En conjuguant rigueur analytique et ambition collective, elle pose les jalons d’une éducation qui ne se contente pas d’instruire, mais qui émancipe et propulse. Alors que les travaux se poursuivent, Lomé devient, pour trois jours, le creuset d’une réflexion qui pourrait redéfinir le destin éducatif d’une nation.

Togo : le Bac 1 (2025), un jalon décisif sous le signe de l’exigence

Bac 1 au Togo : des milliers de candidats face à leur destin académique

Ce 26 mai 2025, les salles d’examen du Togo se sont emplies d’une tension palpable, alors que des milliers de jeunes candidats ont entamé les épreuves du Baccalauréat première partie (Bac 1), marquant le coup d’envoi d’une semaine cruciale pour leur avenir académique. Dans un silence studieux, ponctué par le froissement des copies et le crissement des stylos, l’épreuve de français a ouvert cette session 2025, première étape d’un parcours exigeant vers l’enseignement supérieur. À travers le pays, ce rituel annuel incarne à la fois l’espoir d’une jeunesse ambitieuse et les défis d’un système éducatif en quête de renouveau.

Le Bac 1 2025 a débuté au Togo pour des milliers de lycéens, marquant une étape clé de leur parcours scolaire et reflétant les enjeux Une mobilisation nationale pour un examen clé

Dès l’aube, les centres d’examen, tels que le LETP-Lomé, René Martine, LETP-Attiégou et VIC Intelligentsia, ont vu converger élèves, surveillants et officiels dans une chorégraphie bien rodée. Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac Tchiakpe, a sillonné quatre établissements de la capitale pour s’assurer de la fluidité des opérations. « Notre devoir est de garantir des épreuves irréprochables, où chaque candidat peut donner le meilleur de lui-même », a-t-il déclaré, insistant sur l’équité et la transparence, piliers d’un système éducatif en quête de crédibilité.

Cette année, le Bac 1 mobilise 76 549 candidats dans l’enseignement général, un chiffre en nette baisse par rapport aux 106 704 inscrits de 2024, qui incluaient les filières techniques. La série A4, axée sur les lettres, domine avec 45 176 candidats (52,14 %), suivie de la série D (sciences) avec 30 362 (44,27 %) et de la série C4 (mathématiques) avec 1 011 (30,56 %). La parité de genre est presque atteinte, avec 51 % d’hommes (39 242) et 49 % de femmes (37 307), un équilibre salué comme un signe de progrès dans l’accès à l’éducation. Cette diminution du nombre de candidats, attribuable à des facteurs comme la réduction des redoublements et une meilleure orientation scolaire, reflète une volonté de rationaliser le système éducatif togolais, selon des sources ministérielles.

Bac 1: Un marathon intellectuel sous haute surveillance

Le calendrier de cette semaine, minutieusement orchestré, place les candidats face à un éventail d’épreuves exigeantes. Après le français, l’éducation civique et morale (ECM) a occupé l’après-midi du 26 mai, tandis que le vendredi 30 mai verra se déployer des matières optionnelles telles que les langues vivantes, l’économie domestique et le dessin. Ces disciplines, souvent perçues comme secondaires, jouent un rôle crucial pour départager les candidats dans un système où chaque point compte. Le Bac 1, en filtrant les élèves aptes à accéder à la classe de terminale et au Bac 2, reste une épreuve redoutable, dont l’issue conditionne l’entrée dans l’enseignement supérieur.

Cette session 2025 s’inscrit dans un contexte de réformes ambitieuses, notamment l’harmonisation progressive du baccalauréat togolais avec les standards de l’UEMOA, prévue pour 2026. L’introduction, l’an dernier, d’un plafonnement des points des matières facultatives illustre cette transition vers une évaluation plus rigoureuse, visant à aligner le Togo sur les normes régionales. Cependant, la baisse du taux de réussite en 2024 (71,73 % contre 78,5 % en 2023) suscite des interrogations sur les défis persistants : qualité de l’enseignement, accès aux ressources pédagogiques et pression accrue sur les candidats.

Le Bac 1 2025 a débuté au Togo pour des milliers de lycéens, marquant une étape clé de leur parcours scolaire et reflétant les enjeux

Bac 1 : Une jeunesse à l’épreuve de l’avenir

Au-delà des chiffres, le Bac 1 2025 est un miroir des aspirations d’une jeunesse togolaise confrontée à un double défi : exceller dans un système scolaire compétitif tout en naviguant dans un contexte socio-économique complexe. Les candidates, qui représentent près de la moitié des inscrits, incarnent un espoir tangible de parité dans l’éducation, mais aussi une responsabilité accrue pour les autorités de garantir des conditions d’examen équitables. Les témoignages recueillis dans les centres de Lomé évoquent une tension palpable, mêlée de détermination : « C’est notre avenir qui se joue ici », confie une lycéenne de la série A4, son cahier de révision encore à la main.

Alors que les épreuves se poursuivent, les regards se tournent déjà vers les résultats, attendus mi-juin, avec une session orale pour les candidats admissibles prévue le 24 juin. Ce rituel, qui verra plus de 76 000 destins se dessiner, rappelle l’importance cruciale de l’éducation comme levier de transformation. À Lomé, Sokodé ou Dapaong, le Bac 1 n’est pas qu’un examen : c’est une promesse d’avenir, un défi collectif où la persévérance des élèves rencontre l’ambition d’une nation.

BAC II au Togo : tolérance zéro pour des examens impeccables !

Une sélection irréprochable pour un baccalauréat d’excellence : le Togo affine ses critères d’évaluation

Lomé, 23 mai 2025 — À l’approche des épreuves du baccalauréat de seconde partie (BAC II), prévues du 17 au 21 juin 2025, le Togo démontre une ambition sans faille pour garantir l’intégrité et la rigueur de cet examen décisif. Sous l’égide du professeur Minlipe Martin Gangue, directeur général de l’Office togolais du baccalauréat, les autorités ont méticuleusement sélectionné les examinateurs chargés de corriger les copies , selon des critères d’une exigence rare. Cette démarche, loin d’être anodine, reflète la volonté des autorités éducatives de hisser le BAC II à un standard d’équité et de cohérence, pilier d’un système éducatif en quête de crédibilité et d’excellence.

Des correcteurs d’élite : les critères stricts du BAC II Togolais

Le processus de sélection, achevé récemment, s’est distingué par sa minutie exemplaire. En effet, les enseignants retenus pour évaluer les épreuves doivent répondre à des conditions draconiennes : être activement en poste dans une classe de terminale, n’être rattachés qu’à un seul établissement scolaire et justifier d’au moins trois années d’expérience dans l’enseignement aux niveaux de première ou de terminale. Ces exigences, énoncées dans une note officielle datée du 5 mai, visent à garantir une expertise pédagogique irréprochable tout en éliminant tout risque de partialité ou de conflit d’intérêts. Les listes définitives, transmises à l’Office avant le 16 mai, incarnent cet engagement envers une évaluation juste et homogène.

Rigueur et humanité : L’Office du Bac ne laisse rien au hasard

Cependant, la rigueur ne s’arrête pas là. Conscient que des circonstances exceptionnelles pourraient entraver la participation de certains enseignants qualifiés, le professeur Gangue a prévu des dispositions spécifiques. Ainsi , les cas d’insubordination, de problèmes de santé ou d’autres motifs légitimes doivent être signalés par une correspondance confidentielle adressée directement à sa direction. Cette approche, à la fois stricte et humaine, témoigne d’une volonté de concilier l’exigence académique avec une certaine souplesse, afin que le processus reste irréprochable sans être rigide.

L’excellence éducative en ligne de mire : le BAC II, symbole de crédibilité

Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large où le système éducatif togolais cherche à consolider sa réputation. Le baccalauréat, rite de passage pour des milliers de jeunes, est bien plus qu’un examen : il est le sésame vers l’enseignement supérieur et un marqueur de la qualité de la formation dispensée. Par conséquent, en imposant des critères aussi pointus pour les examinateurs, L’Office du baccalauréat affirme avec force : l’avenir des candidats repose uniquement entre les mains d’experts compétents et impartiaux.

Vers un Baccalauréat sans faille : le Togo vise l’excellence

À quelques semaines du grand rendez-vous de juin, l’Office du baccalauréat orchestre une sélection méticuleuse qui inspire confiance et suscite l’admiration. Il établit les fondations d’un examen où la justice et la compétence triomphent, assurant aux candidats que leurs efforts bénéficieront d’une évaluation d’une équité irréprochable. Ainsi, alors que le Togo continue d’investir dans l’éducation comme levier de développement, cette démarche illustre une ambition plus vaste : faire de l’école un creuset d’excellence, où chaque diplôme obtenu est le fruit d’un mérite incontestable.

Togo : une ambition éducative sous l’égide de PASEC 2024

Éducation au Togo : la grande radiographie du système par le PASEC 2024 Est Lancée !

Lomé, 19 mai 2025 – Dans les salles de classe vibrantes des sept régions éducatives du Togo, une révolution silencieuse prend forme. Du 5 au 23 mai, le ministère de l’Enseignement primaire et secondaire orchestre une évaluation d’envergure nationale, portée par le Programme d’analyse des systèmes éducatifs (PASEC) de la CONFEMEN. Cette initiative, véritable boussole pour l’avenir de l’éducation togolaise, scrute les compétences fondamentales des élèves en lecture et en mathématiques, tout en sondant les rouages pédagogiques et les conditions d’apprentissage. Avec un budget éducatif gonflé de plus de 50 % depuis 2020, le Togo affiche une ambition claire : transformer son système scolaire en un modèle d’efficacité et d’inclusion, où chaque enfant, qu’il vienne des plateaux ruraux ou des faubourgs de Lomé, trouve les clés de son épanouissement.

Au-delà des notes : Le PASEC, boussole stratégique pour des réformes éducatives ciblées

Cette initiative d’envergure n’est pas qu’une simple mesure des acquis. Lancée dans le cadre du PASEC 2024, cette évaluation mobilise des écoles soigneusement sélectionnées à travers le pays, de Dapaong à Aného. Bien plus qu’un simple contrôle, elle ausculte la santé du système éducatif dans ses moindres détails : pratiques pédagogiques, état des infrastructures, bien-être des élèves et des enseignants. Les données récoltées, riches et standardisées, offriront aux décideurs une radiographie précise des forces et des fragilités du système, permettant de tailler des politiques sur mesure pour combler les écarts et amplifier les réussites.

Par conséquent, « cette évaluation n’est pas une fin, mais un levier », affirme un haut responsable du ministère, soulignant l’objectif de faire du PASEC un outil de pilotage stratégique indispensable. En effet, les résultats, attendus d’ici à la fin de l’année, nourriront des réformes ciblées, notamment pour les élèves issus de milieux défavorisés, où les disparités en lecture et en mathématiques restent marquées. Cette démarche fondamentale s’inscrit, d’ailleurs, dans la continuité des efforts togolais pour aligner l’éducation sur les exigences du cadre mondial Éducation 2030, qui prône une qualité et une équité sans compromis.

Budget éducation : Le Togo met les moyens pour bâtir l’avenir en classes et en compétences

Cet engagement se traduit concrètement par un investissement massif pour un avenir prometteur dans le secteur éducatif. Depuis 2020, le Togo a opéré un virage décisif en augmentant de plus de 50 % le budget alloué à l’éducation, une manne qui irrigue des projets structurants. Ainsi, entre 2023 et 2024, 1 526 salles de classe ont vu le jour, dotant des milliers d’élèves d’espaces d’apprentissage modernes et fonctionnels. La formation des enseignants, pilier central de la réforme, bénéficie d’un élan renouvelé : des programmes intensifs, soutenus par des partenaires comme la Banque Mondiale et le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), équipent les éducateurs de méthodes pédagogiques innovantes.

À cela s’ajoutent également des initiatives numériques, comme l’intégration de plateformes de gestion scolaire, pour renforcer la transparence et l’efficacité administrative. Ces investissements ne se limitent pas à des briques et des écrans. Ils traduisent une vision ambitieuse : celle d’un système éducatif où l’inclusion n’est pas un slogan, mais une réalité vécue au quotidien.

Les filles, les enfants en situation de handicap et ceux des zones rurales, souvent laissés en marge, sont, par conséquent, au cœur des priorités. Des campagnes de sensibilisation communautaire, menées avec des partenaires comme l’UNICEF, encouragent activement la scolarisation des filles, tandis que des infrastructures adaptées facilitent l’accès des élèves à mobilité réduite.

Les Zones d’Ombre : disparités régionales et défis de mise en œuvre persistent

Malgré cet élan considérable, cependant, des obstacles subsistent, propres à une transformation ambitieuse d’un système complexe. Les disparités régionales, exacerbées par des facteurs socio-économiques, continuent de freiner l’équité des chances. Dans les régions des Savanes et de la Kara, par exemple, le manque persistant d’enseignants qualifiés et d’infrastructures modernes pèse lourdement sur les performances scolaires des élèves. De plus, la collecte de données, bien que rigoureuse et scientifiquement fondée, devra être suivie d’une mise en œuvre efficace et rapide des recommandations, un défi majeur qui a parfois entravé les réformes passées.

Atouts et optimisme : Le Togo trace son chemin vers une éducation plus juste et performante

Pourtant, le Togo ne manque pas d’atouts majeurs pour surmonter ces défis. Le Centre national d’évaluation des apprentissages (CNEA), récemment renforcé, joue un rôle clé dans l’harmonisation des évaluations nationales, tandis que la collaboration étroite avec la CONFEMEN garantit une approche scientifiquement robuste et culturellement ancrée.

Le PASEC 2024, avec ses innovations majeures – comme l’inclusion des collégiens et l’analyse du bien-être scolaire – promet, de ce fait, des données plus riches que jamais, capables d’éclairer des politiques audacieuses et transformatrices. À l’heure où les évaluateurs sillonnent les écoles togolaises, un sentiment d’optimisme prudent gagne les acteurs de l’éducation sur le terrain.

Enseignants, parents et élèves perçoivent dans cette initiative un engagement sincère pour un système scolaire plus juste et performant. « Nous construisons l’avenir de nos enfants, et cet avenir commence aujourd’hui », confie, avec émotion, une institutrice de Sokodé, les yeux brillants d’espoir. Le Togo, à travers le PASEC 2024, ne se contente pas d’évaluer : il rêve grand pour sa jeunesse.

En posant les bases d’une éducation inclusive et de qualité pour tous, le pays s’affirme comme un acteur déterminé à façonner une génération capable de relever les défis du XXIe siècle. En effet, dans les salles de classe, où les craies dansent sur les tableaux, une promesse se dessine : celle d’un Togo où chaque enfant, armé de savoir, écrit son propre destin.

Lomé : Les journées scientifiques de la FSS éclairent l’avenir de la santé togolaise

Lomé- les journées scientifiques : L’Université de Lomé au chevet du système de santé togolais

Lomé, 16 mai 2025 – Dans l’écrin académique vibrant de l’Université de Lomé, la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) a donné le coup d’envoi, le 14 mai, de ses toutes premières Journées Scientifiques. Placées sous le thème ambitieux et pertinent « La formation en sciences de la santé et l’offre de soins à l’ère de la couverture maladie universelle », ces assises, qui s’achèvent ce 16 mai après trois jours d’échanges intenses, réunissent étudiants, médecins, pharmaciens, chercheurs, décideurs et autres acteurs clés du secteur pour repenser collectivement l’avenir du système sanitaire togolais. Entre hommages émouvants rendus aux pionniers et débats prospectifs sur les défis actuels, l’événement marque indéniablement un tournant dans la quête d’une santé plus équitable et plus performante pour tous les Togolais.

Les premières Journées Scientifiques de la FSS à l'Université de Lomé abordent les défis de la formation et de l'offre de soins face à l'ambition togolaise de couverture maladie universelle, visant des solutions concrètes et l'équité.Les journées scientifiques : Hommage ému aux ‘bâtisseurs’ de la Faculté des Sciences de la Santé

La cérémonie d’ouverture de ces journées, tenue dans le grand amphithéâtre de 1 500 places de la FSS, a été empreinte d’une émotion palpable. Un hommage solennel et mérité a été rendu aux enseignants-chercheurs retraités de la faculté, véritables figures tutélaires ayant façonné l’excellence de cette institution depuis sa création en 1970 sous le nom d’École de médecine.

Ces « bâtisseurs », salués pour leur rigueur intellectuelle, leur dévouement sans faille et leur contribution inestimable, ont reçu des distinctions honorifiques, symboles d’une reconnaissance collective de la part de la communauté universitaire et des autorités. « Leur sens élevé du devoir et leur sacrifice nous inspirent aujourd’hui à relever les défis complexes de notre temps pour une meilleure santé », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Kanka Malik Natchaba, dans une allocution vibrante prononcée le 14 mai.

Les premières Journées Scientifiques de la FSS à l'Université de Lomé abordent les défis de la formation et de l'offre de soins face à l'ambition togolaise de couverture maladie universelle, visant des solutions concrètes et l'équité.La Couverture Maladie Universelle : ambition nationale face aux défis du terrain

Le Togo, engagé dans une réforme ambitieuse et nécessaire de son système de santé, place naturellement la couverture maladie universelle (AMU), instituée par la loi n°2021-022 du 18 octobre 2021, au centre de ses priorités stratégiques nationales. Avec un objectif de 60 % de couverture de la population d’ici fin 2025, le pays progresse certes, notamment grâce à l’action de l’Institut national d’assurance maladie (INAM), qui dessert efficacement les agents publics et assimilés depuis 2012.

Pourtant, des défis structurels majeurs subsistent : la pénurie persistante de personnel soignant qualifié dans les régions reculées, les inégalités criantes d’accès aux soins entre zones urbaines et rurales, et des programmes de formation des professionnels de santé parfois déconnectés des réalités et des besoins du terrain.

C’est précisément dans ce contexte complexe et stimulant que les Journées Scientifiques de la FSS, lancées en présence de hautes personnalités comme le ministre Natchaba, le doyen de la FSS également ministre de la Santé, le Pr Tchin Darré, et le ministre des Enseignements primaire et secondaire, ont pris tout leur sens.

Dans son discours d’ouverture, le ministre Natchaba a loué avec insistance les investissements massifs réalisés par le président Faure Essozimna Gnassingbé pour moderniser les infrastructures sanitaires à travers le pays et promouvoir l’inclusion sociale via l’accès aux soins. « La santé est le socle fondamental de l’harmonie nationale et du développement humain. » Ces assises scientifiques doivent impérativement accoucher de solutions concrètes et applicables pour répondre aux besoins de nos populations », a-t-il exhorté solennellement l’assistance.

Former mieux pour soigner mieux : Innovation et adaptation au cœur des ateliers lors des journées scientifiques 

Pendant ces trois jours consacrés à la science et à la réflexion, les nombreux participants – près de 800 selon les organisateurs – explorent activement des thématiques cruciales pour l’avenir de la santé au Togo : les technologies médicales innovantes et leur intégration, l’épidémiologie des maladies non transmissibles en progression, la prise en charge optimisée des pathologies infectieuses émergentes ou ré-émergentes, et la gestion efficace des maladies dégénératives liées au vieillissement.

Un atelier très suivi sur la simulation médicale, animé le 15 mai, a par exemple mis en lumière un projet ambitieux de création d’un centre de simulation de pointe au sein de la FSS, fruit d’un partenariat naissant avec des universités françaises reconnues comme Paris Descartes. Ce dispositif pédagogique innovant, une première dans l’espace CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur), vise à renforcer significativement les compétences pratiques et techniques des étudiants avant leur immersion sur le terrain.

Le Pr Tchin Darré, doyen de la FSS et ministre de la Santé, a pour sa part insisté sur l’urgence absolue d’adapter continuellement la formation des professionnels de santé aux besoins réels et évolutifs du terrain et de la population. « Avec 900 étudiants admis en première année cette année, contre seulement 400 auparavant, nous formons quantitativement plus d’étudiants, mais nous devons surtout former qualitativement mieux pour garantir l’excellence des soins », a-t-il déclaré, soulignant ainsi le défi pédagogique.

La faculté, forte de ses 27 professeurs titulaires et 48 maîtres-assistants dévoués, ambitionne d’ailleurs de devenir l’une des cinq meilleures facultés de santé de tout l’espace CAMES d’ici à la fin de l’année 2025, un objectif ambitieux témoignant de sa volonté d’excellence.

Au-delà des débats : Un appel à l’action pour une santé équitable

L’événement, rythmé par des conférences magistrales, des présentations de recherche et des tables rondes interactives, a également été l’occasion de rappeler avec force les enjeux persistants d’équité dans l’accès aux soins. Une étude menée en 2023 sur le campus même de Lomé révélait ainsi que 72 % des étudiants interrogés déclaraient renoncer à se faire soigner, principalement par manque d’assurance ou de moyens financiers. Cette réalité alarmante, clairement soulignée lors d’un panel dédié à l’accès aux soins le 15 mai, interpelle fortement sur la nécessité d’étendre l’AMU rapidement aux jeunes, aux populations vulnérables et à l’ensemble du secteur informel.

En somme , à la clôture officielle des Journées Scientifiques, ce 16 mai, les organisateurs remettront solennellement aux autorités compétentes un recueil structuré de recommandations clés. « Ces journées ne se limitent pas à un simple exercice académique ou intellectuel ; elles incarnent un engagement fort et collectif pour la santé de tous les Togolais », a affirmé le Pr Adama Mawulé Kpodar, président de l’Université de Lomé, lors de l’ouverture de l’événement le 14 mai, ancrant ainsi la démarche dans une vocation sociale.

Dans une ville et un pays où l’aspiration légitime à une santé universelle et de qualité se heurte encore à des défis structurels importants, Lomé s’affirme néanmoins comme un carrefour essentiel de réflexion, d’innovation et d’action concrète. Ces assises scientifiques, par leur ambition, leur pertinence et la ferveur des participants, tracent ainsi la voie d’un Togo où chaque citoyen pourrait, demain, accéder à des soins de qualité à un coût abordable, réalisant ainsi l’idéal de la couverture maladie universelle.

Top départ du BAC 1 technique à Lomé : 13 513 Togolais en route vers l’excellence et l’emploi

Togo : 13 513 candidats à l’assaut du BAC 1, un vent d’ambition souffle sur Lomé

Ce mardi 14 mai, Lomé s’est éveillée sous le signe de l’effervescence et de la détermination. Dans les salles d’examen des lycées techniques, 13 513 jeunes Togolais, armés de stylos et de rêves, se sont lancés dans les épreuves du Baccalauréat de première partie (BAC 1), un jalon décisif vers leur avenir professionnel. Par ailleurs, du 14 au 23 mai, ces candidats, répartis dans les filières F1, F2, F3, F4, E, G1, G2, G3 et TI, affrontent des épreuves qui scelleront leur passage vers le BAC 2. En ce jour inaugural, le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Isaac Tchiakpe, a sillonné trois centres d’examen à Lomé, insufflant un élan de courage aux élèves et veillant à la fluidité d’une organisation irréprochable. Dans un Togo résolument tourné vers la modernité, cette session du BAC 1 incarne l’espoir d’une jeunesse prête à façonner l’avenir.

Mobilisation nationale : le Ministre Tchiakpe encourage les 13 513 candidats

Zoom sur cette mobilisation nationale pour l’excellence. Les 13 513 candidats, issus de lycées techniques à travers le pays, représentent la diversité et la vitalité de la formation professionnelle togolaise. Selon les données du ministère, Lomé concentre une part significative des 47 centres d’examen nationaux, avec des établissements comme le Lycée Technique d’Adidogomé et le Lycée de Tokoin parmi les plus emblématiques.

Concrètement, les filières techniques (F1 à F4 pour la construction, l’électricité ou la mécanique) côtoient les séries économiques (E) et tertiaires (G1 à G3 pour la gestion et le commerce), tandis que la filière TI (Technologies de l’Information) reflète l’essor du numérique dans l’éducation. Cette diversité illustre l’ambition du Togo de former des techniciens polyvalents, capables de répondre aux besoins d’un marché en pleine mutation.

C’est dans ce contexte de diversité et d’ambition que le ministre Tchiakpe, figure clé de la réforme éducative sous la présidence de Faure Gnassingbé, a marqué cette première journée par une visite symbolique. À l’aube, il s’est rendu dans trois centres névralgiques de Lomé, saluant l’engagement des surveillants, des correcteurs et des responsables administratifs. « Ces examens sont une vitrine de notre engagement pour une éducation crédible et équitable », a-t-il déclaré, son regard empreint de fierté. Sa présence, relayée avec enthousiasme par les media , a galvanisé les candidats, nombreux à voir dans ces encouragements un gage de soutien national.

Le lancement du BAC 1 technique à Lomé pour 13 513 candidats marque une étape clé de la modernisation de l'enseignement professionnel au TogoAu cœur des réformes : Le baccalauréat 1 technique, jalon d’un système éducatif modernisé

D’ailleurs, cette session du BAC 1 n’est pas un événement isolé ; elle s’inscrit pleinement dans un contexte de réformes ambitieuses. Elle est portée par la « Vision Togo 2025 ». Depuis 2018, le gouvernement a multiplié les initiatives pour aligner la formation professionnelle sur les exigences du marché. L’introduction des « écoles de projets » en 2024, combinant théorie et pratique, et la construction de 263 nouvelles salles de classe, financées à hauteur de 36 milliards de FCFA par la Banque mondiale et le Partenariat mondial pour l’éducation, témoignent de cet élan continu de modernisation. La digitalisation des inscriptions au BAC 1, effective depuis 2023, a également simplifié les démarches, avec 75 % des procédures administratives désormais en ligne, selon le ministère.

Le BAC 1, ou probatoire, joue un rôle crucial dans ce système en évolution. Prévu du 12 au 23 mai 2025, il précède le BEPC (10-12 juin) et le BAC 2 (17-21 juin), selon le calendrier officiel. Cette anticipation, adoptée depuis 2024, vise à donner plus de temps afin de permettre aux candidats de mieux se préparer à la terminale, tout en réduisant la pression logistique sur les centres d’examen. Avec un taux de réussite au BAC 1 de 68 % en 2024, contre 62 % en 2023, les autorités espèrent confirmer cette progression, portée par une meilleure préparation, notamment via le BAC blanc national organisé du 24 au 27 mars 2025.

Entre espoir et réalités : La voix des candidats et les défis du BAC 1 technique

Dans les salles d’examen, l’atmosphère mêle concentration et détermination. Ces jeunes Togolais sont portés par l’espoir. À Adidogomé, Afi, 17 ans, candidate en filière G2, confie son rêve de devenir comptable : « Ce BAC, c’est ma porte vers l’université et un avenir stable. » À Tokoin, Koffi, en F3, aspire à rejoindre l’industrie électrique, inspiré par les projets d’électrification rurale du gouvernement. Ces témoignages, partagés sur X par des médias comme Afreepress, reflètent l’optimisme d’une jeunesse togolaise portée par les réformes éducatives et les opportunités économiques. Le PIB, en croissance de 5,3 % en 2024 et projeté à 5,1 % en 2025, selon le FMI, offre ainsi un horizon prometteur pour ces futurs techniciens.

Pourtant, les défis persistent. Certains candidats, issus de zones rurales, déplorent un accès inégal aux ressources pédagogiques, tandis que des enseignants appellent à renforcer la formation des formateurs. Conscient de ces enjeux, le ministre Tchiakpe a réaffirmé l’engagement du gouvernement à investir dans l’équité éducative, notamment via des bourses et des équipements pour les lycées techniques.

Le lancement du BAC 1 technique à Lomé pour 13 513 candidats marque une étape clé de la modernisation de l'enseignement professionnel au TogoJalon vers la modernité : le BAC 1 technique, symbole d’une jeunesse qui façonne l’avenir

En cette journée capitale, Lomé pulse au rythme des aspirations de ses 13 513 candidats. Le ministre Tchiakpe, en quittant le dernier centre visité, a laissé un message vibrant : « Votre succès est celui du Togo tout entier. » Cette session du BAC 1, par son organisation rigoureuse et son ancrage dans une vision de progrès, incarne un Togo en marche, où l’éducation technique devient un levier de transformation. Alors que les épreuves se poursuivent jusqu’au 23 mai, les regards se tournent vers ces jeunes, architectes d’un avenir où le savoir-faire togolais rayonnera au-delà des frontières. Que leurs stylos tracent la voie d’un triomphe collectif.

Lomé : Des centaines de candidats à l’assaut du concours EAMAU

Lomé : Le concours de l’EAMAU 2025 s’ouvre sous le signe de l’ambition et de l’excellence

Lomé, 13 mai 2025 – Dans l’enceinte vibrante de l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU), une effervescence studieuse a marqué ce mardi le début des épreuves du concours d’entrée pour l’édition 2025. En effet, pas moins de 351 candidats togolais, parmi des milliers à travers les 14 pays membres, ont pris place dans les salles d’examen, armés de crayons et d’espoirs, pour décrocher une place dans cette institution prestigieuse. Par ailleurs, à cette occasion, le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Kanka-Malik Natchaba, a fait le déplacement sur  le site du centre d’examen, insufflant un élan d’encouragement aux futurs architectes et urbanistes du continent. Ce concours, véritable sésame vers une formation d’élite, incarne la promesse d’un avenir dans lequel les villes africaines se réinventent avec audace et durabilité.

Des centaines de jeunes Africains passent le concours d'entrée de la prestigieuse EAMAU à Lomé, visant une formation d'élite Marathon intellectuel pour bâtir demain : la rigueur des épreuves du concours l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme

Dès les premières heures, l’EAMAU, nichée dans le quartier de Tokoin, s’est transformée en un théâtre d’aspirations. Les candidats, issus de toutes les séries du baccalauréat, auront à affronter un marathon intellectuel de deux jours, les 13 et 14 mai, avec des épreuves rigoureuses : mathématiques (coefficient 3), dessin, culture générale, français et physique (coefficient 2 chacun). D’ailleurs, ces tests, conçus pour évaluer à la fois la précision scientifique et la sensibilité créative, reflètent la mission de l’EAMAU : former des professionnels capables de façonner des espaces urbains adaptés aux réalités africaines, où croissance démographique et défis climatiques s’entrelacent.

Fondée en 1976 sous l’égide de l’Organisation Commune Africaine et Malgache (OCAM) et soutenue par l’UNESCO, l’EAMAU demeure une référence continentale. Ses filières – architecture, urbanisme et gestion urbaine – attirent chaque année des talents de pays comme le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire ou le Gabon. « Ce concours est une porte vers l’excellence, mais aussi vers la responsabilité de bâtir un avenir durable pour nos villes », a déclaré le ministre Natchaba lors de sa visite, saluant l’organisation irréprochable des épreuves.

Soutien officiel et sélection drastique : le Ministre Natchaba face aux candidats de l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme

Sous un ciel clément, le professeur Natchaba a parcouru les salles d’examen, échangeant avec les responsables du centre et les candidats. « Votre détermination est une force pour le Togo et pour l’Afrique », a-t-il lancé à un groupe de jeunes, dont certains, encore en classe de terminale, composent sous condition de réussite au baccalauréat. En outre, sa présence, loin d’être protocolaire, a galvanisé les esprits. « Voir le ministre ici, ça nous rappelle l’importance de ce que nous faisons », confie Afi, 19 ans, candidate en architecture, un compas à la main.

Le ministre a également vérifié les conditions d’examen, s’assurant que les mesures anti-fraude, comme l’intégration des brouillons aux copies, soient respectées. Cette rigueur, instaurée ces dernières années, garantit l’équité d’un concours où seuls 20 à 30 candidats par pays sont admis, sur des centaines de postulants.

Au cœur de l’urbanisation africaine : L’EAMAU forme les visionnaires des villes de demain

L’EAMAU, forte de ses 180 crédits pour la licence et 120 pour le master, ne se contente pas de former des techniciens. Elle forge des visionnaires capables de répondre aux défis de l’urbanisation galopante en Afrique, où 60 % de la population vivra en ville d’ici à 2050, selon l’ONU. Ses diplômés, architectes ou urbanistes, œuvrent dans des cabinets, des municipalités ou des ONG, redessinant des métropoles comme Lomé, où des projets comme le Plan de Développement Urbain 2030 prennent forme. La plateforme en ligne de l’école, modernisée en 2024, facilite par ailleurs l’accès à des cours à distance, renforçant son rayonnement.

Le concours, ouvert sans limite d’âge, impose toutefois une barrière pour les bourses : seuls les candidats de 23 ans maximum au 31 décembre 2025 y sont éligibles. Les admis non boursiers, eux, doivent s’acquitter de frais de scolarité de 2,5 millions de FCFA par an, un investissement lourd, mais gage d’une formation d’élite. Les dossiers, déposés jusqu’au 18 avril, ont mobilisé les ministères de tutelle dans chaque pays.

L’EAMAU, ‘l’École des possibles’ : un tremplin pour dessiner l’Afrique de demain

À Lomé, où les rues vibrent d’une énergie créative, ce concours est plus qu’une épreuve : c’est un symbole. Il incarne la foi en une jeunesse capable de transformer les défis en opportunités, de dessiner des villes dans lesquelles l’innovation dialogue avec la tradition. « L’EAMAU, c’est l’école des possibles », souffle un formateur, observant les candidats penchés sur leurs épreuves de dessin géométrique.

En somme, alors que les copies seront acheminées à Lomé pour une correction centralisée, avec des résultats attendus en juillet, les candidats repartent avec un mélange d’espoir et de fierté. Dans leurs regards, on lit la promesse d’un continent qui se construit, brique par brique, sous la plume de ses futurs bâtisseurs. Et à l’EAMAU, cette journée, c’est toute l’Afrique qui a composé pour son avenir.

Togo : formation US pour l’IFTS

TOGO-ÉTATS-UNIS : L’Ambassade US investit dans la jeunesse de l’IFTS pour ouvrir les portes de l’avenir

Dans un monde où les frontières s’effacent et les opportunités se multiplient, une initiative audacieuse a récemment illuminé le paysage éducatif togolais. En effet, trente étudiants de l’Institut de Formation Technique Supérieure (IFTS), spécialisés en génie civil et électrique, ont achevé avec brio une formation intensive en conversation anglaise orchestrée par l’Ambassade des États-Unis au Togo. Bien plus qu’un simple apprentissage linguistique, cet événement a été une fenêtre ouverte sur l’esprit entrepreneurial américain, un tremplin pour leurs compétences en communication et une passerelle vers un échange interculturel vibrant. Cette réussite éclatante, par conséquent, met en lumière l’engagement indéfectible des États-Unis envers la jeunesse togolaise et scelle une collaboration prometteuse entre les deux nations.

L'Ambassade des États-Unis au Togo a offert une formation intensive en anglais et entrepreneuriat à l'IFTS, ouvrant des portesL’IFTS et L’Ambassade US : un partenariat d’excellence pour former les leaders de demain

Niché au cœur de Lomé, l’IFTS s’impose comme un bastion de l’enseignement technique supérieur au Togo. Depuis sa création, cet établissement forme des esprits brillants, armés pour répondre aux défis d’un continent en pleine effervescence technologique. Ses filières phares, tels que le génie civil et électrique, attirent des étudiants ambitieux, prêts à bâtir l’avenir. Face à lui, l’Ambassade des États-Unis se dresse comme un partenaire stratégique, investissant dans des programmes qui transcendent les salles de classe pour façonner des leaders. Ensemble, ils ont uni leurs forces pour offrir à ces 30 jeunes une expérience hors du commun, mêlant rigueur académique et ouverture sur le monde.

Une immersion bien au-delà des mots : anglais, entrepreneuriat et échange culturel au menu

La formation, loin de se limiter à des leçons d’anglais, a été une véritable plongée dans un univers de possibles. Concrètement, les étudiants ont exploré l’âme entreprenante qui caractérise les États-Unis, un modèle dans lequel l’audace et la créativité pavent la voie du succès. De plus, à travers des sessions dynamiques, ils ont affûté leur éloquence, appris à s’exprimer avec assurance et découvert les subtilités d’une communication efficace – des atouts précieux dans un marché globalisé. L’échange interculturel, point d’orgue de l’expérience, leur a également permis de tisser des liens au-delà des frontières, enrichissant ainsi leur vision du monde. « C’est une porte qui s’ouvre sur l’international », aurait pu déclarer l’un d’eux, les yeux brillants d’espoir.

Un tremplin pour l’avenir : l’anglais, clé des carrières internationales et levier contre le chômage des jeunes

L’impact de cette initiative résonne déjà. Pour ces futurs ingénieurs, en effet, maîtriser l’anglais n’est pas qu’un détail : c’est une clé pour déverrouiller des carrières internationales, collaborer avec des experts mondiaux et innover sans limites. Cette formation, en outre, renforce aussi les ponts entre Lomé et Washington, posant les bases d’une coopération durable. Plus largement, elle s’inscrit dans un mouvement plus vaste au Togo, où la formation professionnelle devient un levier contre le chômage des jeunes, portée par des acteurs variés, des ONG aux institutions publiques. Ces efforts, finalement, convergent vers un objectif commun : faire de la jeunesse togolaise une force vive et compétitive.

Un symbole d’espoir et d’ambition : l’éducation alliée à la coopération internationale pour l’avenir togolais

En célébrant la réussite de ces 30 étudiants, cet événement dépasse le cadre d’une simple formation. Il incarne plutôt une promesse : celle d’un Togo où les talents s’épanouissent, soutenus par des partenariats visionnaires. L’Ambassade des États-Unis et l’IFTS, par conséquent, ont écrit une page inspirante, prouvant que l’éducation, alliée à la collaboration internationale, peut transformer des vies. Alors que ces jeunes ingénieurs s’apprêtent à conquérir le monde, leur parcours rappelle une vérité essentielle : l’avenir appartient à ceux qui osent apprendre, échanger et rêver grand.

Togo : diplomates en herbe à l’école du Quai d’Orsay Local !

Lomé, 17 avril 2025 – Dans un élan de professionnalisation, le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur a orchestré, les 15 et 16 avril, un séminaire de formation à l’intention de ses nouveaux fonctionnaires, fraîchement intégrés au département le 31 mars. Ainsi, cette initiative, tenue dans les locaux ministériels, a visé à doter ces recrues des clés indispensables pour naviguer dans les arcanes de la fonction publique et embrasser pleinement leurs responsabilités diplomatiques.

Tremplin diplomatique  : les coulisses du ministère révélées aux nouvelles forces  !

Conçu pour éclairer les néophytes sur les rouages de l’administration, ce séminaire a abordé des thématiques essentielles  : le statut général de la fonction publique, les perspectives d’évolution de carrière, ainsi que l’architecture et le fonctionnement du ministère. De plus, sous la houlette du directeur des affaires administratives et financières, les participants ont découvert les missions et l’organisation du département, tandis que les directeurs centraux ont détaillé les spécificités de leurs directions respectives, des affaires consulaires à la coopération régionale. En outre, les missions diplomatiques et les postes consulaires togolais à l’étranger ont également été passés en revue, offrant une vision globale des responsabilités qui incombent à ces nouveaux agents.

Diplomatie d’excellence  : immersion intensive pour les futures étoiles togolaises  !

Pendant deux jours, les échanges ont permis d’outiller ces fonctionnaires stagiaires, dont l’intégration marque une étape charnière dans leur parcours. Au-delà des aspects techniques, le séminaire a instillé un esprit de rigueur et de dévouement, valeurs cardinales pour servir la diplomatie togolaise. En effet, cette formation, loin d’être un simple rituel, s’inscrit dans la vision du ministre Robert Dussey, qui ambitionne de bâtir une diplomatie moderne, portée par un capital humain compétent et engagé. Par conséquent, les participants, à l’issue des sessions, ont été exhortés à faire preuve de loyauté et à tendre vers l’excellence dans leurs missions quotidiennes.

 

Le ministère togolais des Affaires étrangères forme ses nouvelles recrues pour une diplomatie d'excellence et un rayonnement accru du pays Le Togo investit dans sa diplomatie  : un capital humain renforcé pour un rayonnement accru  !

Cette initiative reflète l’engagement du ministère à accompagner ses agents dès leurs premiers pas, favorisant une intégration harmonieuse et une appropriation rapide des enjeux diplomatiques. En mettant l’accent sur la formation, le Togo renforce sa capacité à projeter une voix influente sur la scène régionale et internationale, notamment dans des dossiers comme l’intégration africaine et la défense des intérêts de sa diaspora. Selon des sources internes, cette première vague de formation, ciblant une trentaine de recrues, pourrait préfigurer d’autres sessions pour les futurs agents.

Nouvelle génération diplomatique  : le Togo prépare l’avenir de son influence mondiale  !

Ainsi, en équipant ses nouveaux fonctionnaires d’un bagage solide, le ministère pose les jalons d’une diplomatie togolaise plus affûtée. Cependant, si ce séminaire constitue une avancée prometteuse, son impact dépendra de la capacité des recrues à traduire ces enseignements en actions concrètes. Dans un monde dans lequel la diplomatie exige agilité et vision, ces jeunes agents portent désormais l’espoir d’un Togo acteur de son destin. La suite de leur parcours, encore à écrire, pourrait redéfinir les contours de l’influence togolaise sur l’échiquier continental.

Validation d’une étude cruciale pour la formation professionnelle au Togo

Lomé, 17 avril 2025 Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le ministre togolais de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac Tchiakpe, a présidé lundi une session décisive à l’Institut national de formation professionnelle et de perfectionnement (INFPP). En effet, l’objet principal de cette réunion était la validation du rapport final de l’étude de faisabilité d’un ambitieux projet soutenu par l’Agence française de développement (AFD). Ainsi, ce jalon important, loin d’être anodin, pave la voie à une réforme profonde de l’offre de formation professionnelle, en parfaite harmonie avec les aspirations du Togo à l’horizon 2025.

Le Togo réinvente sa formation  : une étude stratégique pour l’emploi de demain

Réunissant des experts de divers horizons, des partenaires techniques engagés et des acteurs clés du secteur, la session a permis d’entériner un document stratégique d’envergure, fruit d’une analyse minutieuse des besoins concrets du marché togolais. Ce rapport essentiel, élaboré avec le soutien précieux de l’AFD, identifie avec précision les filières prioritaires pour le développement du pays et propose des mécanismes innovants pour aligner les cursus professionnels existants sur les exigences économiques et sociales actuelles.

Parmi les secteurs ciblés, on retrouve notamment l’agriculture, le numérique, l’énergie verte et l’artisanat, avec un accent particulier mis sur l’amélioration de l’employabilité des jeunes diplômés et l’inclusion des populations vulnérables. Cette initiative ambitieuse s’inscrit pleinement dans la vision «  Togo 2025  », qui ambitionne de faire de la formation professionnelle un véritable levier de développement durable pour le pays.

Le Togo, avec le soutien de l'AFD, franchit une étape clé vers la réforme de sa formation professionnelle en validant une étude Partenariat renforcé avec l’AFD  : le Togo mise sur une éducation technique de qualité

La présence active de l’AFD, partenaire de longue date et engagé du Togo, témoigne d’une volonté commune et affirmée de bâtir un écosystème éducatif robuste et performant. Lors de son allocution, le ministre Tchiakpe a chaleureusement salué cette collaboration fructueuse, soulignant son rôle déterminant dans la modernisation des infrastructures essentielles et des programmes de formation proposés.

« Cette validation cruciale marque un tournant décisif, un véritable élan pour doter notre jeunesse de compétences pointues et adaptées à un monde en constante mutation », a-t-il déclaré avec conviction, insistant sur l’urgence d’adapter les savoir-faire aux réalités concrètes du terrain économique. De plus, les discussions constructives ont également permis d’esquisser les contours prometteurs du futur projet, dont le financement et les modalités d’exécution seront précisés et finalisés dans les mois à venir.

 

Un avenir prometteur se dessine  : le Togo prêt à transformer sa formation professionnelle

La validation de cette étude de faisabilité n’est pas une simple étape finale, mais plutôt une rampe de lancement stratégique vers un avenir ambitieux. En effet, en posant des bases solides pour une formation professionnelle plus pertinente, le Togo s’engage résolument dans une transformation structurelle profonde, où l’éducation devient un vecteur puissant d’autonomisation individuelle et de prospérité collective.

Cependant, le chemin à parcourir reste semé d’embûches et nécessitera une vigilance constante  : le financement adéquat du projet, une coordination intersectorielle efficace entre les différents acteurs impliqués et une intégration réussie des apprenants sur le marché du travail exigeront une mobilisation sans faille et un engagement continu de toutes les parties prenantes.

Ainsi, à l’heure où le pays se projette avec audace vers un avenir prometteur, cette étape importante suscite un espoir mesuré, dont la concrétisation dépendra de l’élan collectif et de la détermination de tous les acteurs impliqués dans cette transformation majeure.

Anglais et code obligatoires : le Togo forme sa jeunesse pour demain

À l’aube de la prochaine rentrée universitaire, les amphithéâtres des universités publiques togolaises s’apprêtent à résonner d’un élan novateur : l’anglais et la programmation, érigés en disciplines obligatoires, s’inviteront désormais dans le parcours de chaque étudiant, quelle que soit sa voie d’élection. Concrètement, dès cet automne 2025, entre cinq et six heures hebdomadaires seront consacrées à ces deux matières, une réforme portée par une ambition limpide : doter la jeunesse togolaise des armes nécessaires pour s’épanouir dans un monde dans lequel la technologie et la communication transnationale règnent en souveraines.

Le Togo révolutionne l’université : la stratégie double gagnante Anglais & numérique

Sous l’égide conjointe du ministère de l’Économie numérique et de celui de l’Enseignement supérieur, cette décision s’ancre dans une vision d’avenir où le Togo aspire à se hisser en carrefour régional des services. En effet, le ministre Kanka-Malik Natchaba, dans une déclaration empreinte de clairvoyance le lundi 7 avril dernier, a posé les termes d’une équation simple, mais cruciale : « Être brillant dans sa spécialité ne suffit plus ; il faut aussi dompter les outils numériques et s’exprimer au-delà des frontières. » Par conséquent, l’anglais, langue des échanges mondiaux, et le codage, clé des arcanes technologiques, deviennent des piliers incontournables pour une main-d’œuvre appelée à briller sur la scène internationale.

Cap sur le hub africain : le Togo mise sur une jeunesse bilingue et digitale

Le Togo ne se contente pas de suivre une tendance ; au contraire, il se projette en précurseur. Grâce à cette réforme, le gouvernement entend faire de la nation un pivot dans les secteurs du numérique, du transport et de la logistique. « Nous ambitionnons un Togo hub de services : aéroportuaire, logistique, mais aussi numérique et orienté vers le client », a poursuivi le ministre Natchaba. De fait, cette stratégie, d’une netteté éclatante, repose sur une conviction : une jeunesse agile, capable de coder une application ou de négocier en anglais avec un partenaire étranger, est le levier d’une compétitivité qui transcende les frontières. Ainsi, les diplômés togolais, armés de ces savoirs, pourront ainsi s’insérer dans des filières modernes où la demande ne cesse de croître.


Pas de surcharge, que de l’harmonie : l’université togolaise réinvente les emplois du temps.

L’introduction de ces cours, bien que obligatoire, ne vise pas à alourdir le fardeau des étudiants. Au contraire, le ministère, dans une démarche d’une sagacité rare, prévoit une refonte des emplois du temps afin d’insérer ces cinq à six heures hebdomadaires sans étirer la durée des cursus. De cette manière, chaque filière, qu’elle soit littéraire, scientifique ou artistique, verra son calendrier réajusté avec une précision d’horloger, préservant l’équilibre entre les disciplines traditionnelles et ces nouvelles exigences. Par conséquent, cette approche enseigne une leçon essentielle : le progrès ne doit pas écraser, mais s’harmoniser avec ce qui existe déjà.

L’anglais et le code : le Togo équipe sa jeunesse pour la bataille du 21ᵉ siècle

L’anglais, en raison de sa portée universelle, ouvre les portes des marchés mondiaux, tandis que la programmation, langue des machines, confère le pouvoir de façonner l’avenir numérique. En les rendant obligatoires, le Togo ne fait pas qu’équiper ses étudiants ; il leur offre une boussole pour naviguer dans un univers professionnel où l’interconnexion et la technologie dictent les règles. En effet, cette réforme, d’une audace mesurée, répond à un constat : les employeurs, qu’ils soient à Lomé, à Londres ou à Silicon Valley, recherchent des profils polyvalents, capables de coder un logiciel tout en rédigeant un courriel en anglais impeccable.

Togo, pionnier éducatif : L’Afrique prend-elle exemple de ce pari audacieux ?

Ce choix togolais, de par son caractère pionnier, pourrait inspirer d’autres nations africaines. En effet, en plaçant ces compétences au cœur de l’enseignement supérieur, le pays ne se borne pas à former des diplômés ; il façonne des citoyens du monde, prêts à rivaliser avec leurs pairs des grandes puissances. Ainsi, les universités de Lomé, Kara ou Atakpamé deviendront ainsi des creusets dans lesquels se forgera une génération apte à transformer les défis en opportunités.

En somme, par cette réforme, le Togo ne se contente pas d’ajouter deux cours à ses programmes ; il dispense une leçon de clairvoyance, alignant son enseignement sur les pulsations d’un monde en mutation. Par conséquent, l’anglais et la programmation, désormais piliers de chaque cursus, promettent d’élever une jeunesse togolaise à la hauteur des enjeux globaux. Reste à voir si cette graine, plantée avec soin, portera les fruits d’une nation qui, par l’éducation, s’affirme en acteur incontournable de demain.

 

Un jalon décisif pour l’enseignement supérieur togolais : l’harmonisation des licences professionnelles

Dans une dynamique résolue de revalorisation de l’enseignement supérieur, le Togo s’est engagé dans une entreprise d’envergure avec le lancement, hier, de l’Atelier National de Validation des Programmes Harmonisés de Licence Professionnelle. Organisé au Village du Bénin, niché au cœur du campus de l’Université de Lomé, cet événement se dresse comme une borne essentielle dans la quête d’une élévation significative de la qualité des formations professionnelles. Il s’agit là d’un pas audacieux vers une refonte systémique visant à doter le pays d’un dispositif éducatif à la hauteur des défis contemporains.

Atelier National de Validation : une inauguration empreinte de solennité

En effet, c’est sous la houlette de M. Kanka Malick Natchaba, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, que les travaux ont été officiellement ouverts. Dans une allocution empreinte de gravité, il a mis en lumière la portée stratégique de cette initiative pour l’avenir de la nation. Autour de lui se sont réunis des protagonistes majeurs du paysage éducatif togolais : émissaires des universités publiques, responsables d’établissements privés, figures des ordres professionnels, ainsi que des partenaires internationaux de prestige, tels que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette constellation d’expertises illustre l’ampleur et la légitimité de l’élan réformateur impulsé par le gouvernement.

Une ambition au service de la cohérence et de l’employabilité

Portée par la vision clairvoyante de SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, cette réforme se donne pour mission cardinale d’unifier les contenus pédagogiques des licences professionnelles. Par ailleurs, l’objectif est d’instaurer une évaluation nationale d’une rigueur irréprochable, tout en resserrant les liens entre les savoirs dispensés et les impératifs du marché du travail. Avec plus de 400 formations recensées à ce jour, la nécessité de discipliner cette profusion s’imposait comme une évidence. En harmonisant les curricula, le Togo aspire à forger des diplômés dont les compétences répondent avec acuité aux attentes des employeurs, tout en consolidant la crédibilité des titres décernés.

L'Atelier National de Validation des Programmes Harmonisés de Licence Professionnelle, a été lancé hier au Togo, pour révolutionner Atelier National de Validation : une révision minutieuse de soixante-neuf cursus

Dans cette vaste entreprise, pas moins de soixante-neuf programmes ont été passés au tamis d’une analyse exigeante. Ces parcours, triés parmi les plus déterminants, balayent un spectre impressionnant de disciplines : de l’agronomie à l’informatique, en passant par le génie industriel, le cinéma et l’audiovisuel. Cette pluralité traduit une volonté affirmée d’investir les secteurs névralgiques de l’économie togolaise, tout en les arrimant aux exigences d’un monde en perpétuelle mutation. Chaque programme a été réajusté avec soin, intégrant innovations technologiques et standards internationaux, pour offrir une formation à la fois robuste et visionnaire.

L’OEPS, pivot d’une révolution diplômante

À compter de l’année académique 2025-2026, une métamorphose d’ampleur bouleversera les usages : la délivrance des licences professionnelles sera confiée exclusivement à l’Office des Examens Professionnels du Supérieur (OEPS). Fini le temps où chaque institution forgeait ses propres parchemins ; désormais, cet organisme centralisé deviendra le gardien d’une homogénéité et d’une fiabilité sans faille. Cette évolution signe une rupture décisive avec les pratiques antérieures, posant les jalons d’un système où la transparence et l’excellence deviennent les maîtres-mots.

Des perspectives riches, mais semées d’embûches

Les retombées de cette réforme s’annoncent aussi vastes que prometteuses. Pour les étudiants, elle ouvre la voie à des parcours plus cohérents, taillés sur mesure pour une insertion professionnelle fluide et durable. Pour les recruteurs, elle garantit l’accès à une main-d’œuvre dûment qualifiée, apte à relever les défis du terrain. Pourtant, ce dessein ambitieux ne s’accomplira pas sans heurts. Sa réussite dépendra d’une orchestration sans faille entre les parties prenantes, d’un effort soutenu pour former les formateurs et d’une modernisation des outils pédagogiques. Autant de conditions sine qua non pour que l’édifice tienne ses promesses.

Un horizon en pointillés

En somme, l’Atelier National de Validation, en posant les premières pierres de cette refonte, ouvre un chapitre inédit pour l’enseignement supérieur togolais. Mais quelles empreintes laissera-t-il dans le temps ? Les institutions sauront-elles épouser avec agilité ces bouleversements ? Et cette harmonisation parviendra-t-elle à combler l’abîme entre les bancs de l’université et les réalités du monde professionnel ? Ces interrogations, laissées en suspens, invitent à une réflexion vigilante sur les lendemains de cette réforme. Le Togo, en s’élançant sur cette trajectoire audacieuse, joue une partition dont la résonance reste à écrire, entre espoirs fervents et défis à surmonter.