Kara : Confluences Femmes, la musique au service de l’émancipation

Kara, 24 octobre 2025 – L’Université de Kara s’est transformée ces derniers jours en véritable laboratoire créatif, accueillant la sortie de résidence du programme Confluences Femmes / Le Challenge des Talents. Portée par l’organisation Fanga et l’Institut Français du Togo, cette initiative dédiée à l’empowerment artistique féminin a ouvert ses portes le 22 octobre, dans une atmosphère vibrante et résolument engagée. Au cœur de ce rendez-vous : la création musicale comme vecteur de dialogue et de transformation sociale.

 Programme Confluences Femmes : une ouverture inspirante, entre solennité et engagement

 

La cérémonie inaugurale, tenue dans l’intime salle Indian Corner de l’université, a été marquée par l’intervention du professeur Boussanlègue Tchable, vice-président de l’établissement. Devant un public mêlant artistes, étudiants et professionnels, il a souligné l’importance de tels espaces pour dynamiser la scène culturelle du Nord-Togo. « Ces initiatives tissent des liens durables entre éducation, art et développement », a-t-il affirmé, posant ainsi les jalons d’un programme conçu pour révéler les vocations féminines dans un univers encore trop masculin.

Pensée comme une résidence artistique collaborative, cette rencontre s’inscrit par ailleurs  dans une dynamique franco-togolaise féconde. Fanga Organisation, reconnue pour ses projets innovants, et l’Institut Français, partenaire historique des échanges culturels, conjuguent leurs expertises pour offrir un cadre propice à l’éclosion de talents.

À Kara, le programme Confluences Femmes célèbre la créativité musicale féminine à travers une résidence artistique franco-togolaise. Trois jours d’ateliers, de rencontres et un concert final pour révéler les talents et promouvoir l’inclusion.

Trois jours d’immersion : entre technique, création et réseau

 

Durant trois jours, les participantes – sélectionnées pour leur potentiel et leur engagement – ont exploré les multiples facettes de la création musicale. Des masterclasses sur les techniques vocales aux ateliers de production contemporaine, chaque session a en effet été pensée pour affiner les compétences et stimuler l’expression artistique. En plus , les temps de networking ont permis de tisser des liens professionnels solides, essentiels pour évoluer sur la scène internationale.

Ce format hybride, mêlant pratique intensive et réflexion collective, vise à outiller ces créatrices pour qu’elles s’imposent dans un écosystème artistique exigeant. À Kara, ville universitaire en pleine effervescence, ces échanges résonnent comme un manifeste pour l’inclusion, où les voix féminines – togolaises comme françaises – enrichissent aussi le paysage musical global.

Une clôture en musique : le concert de la transmission

 

Le programme s’achève ce vendredi 24 octobre sur une note festive et fédératrice. Un concert acoustique gratuit, ouvert à tous, mettra en lumière les fruits de cette résidence. À l’affiche : Ralycia, étoile montante de la scène togolaise, et Dyranne, artiste française au timbre singulier. Ensemble, elles incarnent le duo transfrontalier au cœur du projet, mêlant ainsi rythmes traditionnels et sonorités modernes dans un voyage musical inédit.

Ce concert ne se veut pas seulement une célébration : il incarne aussi l’esprit de Confluences Femmes, un défi lancé aux stéréotypes, une passerelle entre les cultures, et une invitation à rêver plus grand.

À Kara, le programme Confluences Femmes célèbre la créativité musicale féminine à travers une résidence artistique franco-togolaise. Trois jours d’ateliers, de rencontres et un concert final pour révéler les talents et promouvoir l’inclusion.

 Programme Confluences Femmes : un souffle nouveau pour la scène togolaise

 

Alors que le Togo affirme sa place sur la carte culturelle africaine, des initiatives comme celle-ci tracent la voie. En soutenant l’émergence de femmes musiciennes, Confluences Femmes ne forme pas seulement : elle inspire, elle engage, elle transforme. Tandis que les dernières notes s’éteindront ce soir à Kara, l’écho de ces voix continuera de résonner, porteur d’une scène musicale plus inclusive et rayonnante.

Pour les artistes, c’est le début d’une aventure. Pour le public, une invitation à vibrer ensemble, au rythme d’un avenir plus juste et plus harmonieux.

 

Université de Lomé : Hounaké dévoile son plan de transformation

UNIVERSITÉ DE LOMÉ : pour ses 55 ans, le Président Hounaké appelle à une « rupture féconde ». Le plan 2025-2026 est dévoilé : restructuration des filières, investissement dans la recherche et l’étudiant au centre.

Lomé, 20 octobre 2025 – À l’occasion de l’ouverture de l’année académique 2025-2026 et du 55ᵉ anniversaire de l’institution, le Professeur Kossivi Hounaké, président de l’Université de Lomé (UL), a livré un message vibrant. En effet, le dirigeant appelle la communauté universitaire à une introspection lucide et une ambition démesurée pour transformer l’établissement en un levier de développement national.

« L’Université de Lomé doit se poser en avant-garde, en acteur moteur des réformes sociales, des transformations économiques et des innovations », a-t-il martelé, annonçant une feuille de route axée sur trois piliers de transformation profonde.

Université de Lomé : trois axes stratégiques pour une transformation profonde

Dans une déclaration adressée aux 70 000 étudiants, enseignants et personnels administratifs, le Professeur Hounaké a tracé une feuille de route claire. Selon lui, l’institution, malgré son poids symbolique et stratégique, doit faire face à des défis persistants : sous-financement, surcharge des effectifs et concurrence.

Le président a donc articulé ses priorités autour de trois piliers qui mobiliseront l’énergie et l’engagement collectifs pour adapter l’institution aux défis contemporains du Togo et de l’Afrique de l’Ouest :

1. Restructuration des filières et culture d’excellence.
Il s’agit d’instaurer une dynamique de cohésion et de rompre avec les calculs étriqués. Les cursus devront aussi être constamment actualisés pour répondre aux besoins actuels – de la numérisation à la transition verte.

« C’est le moment de dépasser les silos pour une université unie et agile », insiste le Professeur Hounaké.

2. Renforcement de la recherche et modernisation des infrastructures.
La crédibilité académique et le rayonnement international de l’UL dépendent d’investissements ciblés. Dans cette perspective, sont prévus : des laboratoires de pointe, des partenariats internationaux renforcés et une production scientifique accrue, afin de positionner l’institution comme un hub d’innovation en Afrique.

3. L’étudiant au cœur de la mission.
Cet axe, qualifié de « plus important », place les apprenants au centre. En effet, l’université s’engage à offrir un environnement optimal pour la formation intellectuelle et le développement personnel, avec des services renforcés en orientation, santé mentale et insertion professionnelle.

« Chaque étudiant doit quitter nos murs non seulement diplômé, mais transformé », résume le président.

 

Audace et sublimation : l’appel à la « rupture féconde »

Le ton du message est résolument optimiste et fait écho aux réformes éducatives en cours du gouvernement togolais. Par ailleurs, le Professeur Hounaké réaffirme sa confiance dans la volonté collective pour élever l’université au rang de fleuron intellectuel, social et technologique de la nation.

« Il conclut en souhaitant une année universitaire placée sous le signe de la rupture féconde, de l’audace créatrice et de l’épanouissement personnel et collectif.

En somme, cette orientation suscite l’adhésion chez les étudiants. Aïcha Mensah, en troisième année de sciences économiques, salue un vent de fraîcheur  : « Enfin une feuille de route qui nous place au cœur du projet ! J’espère qu’elle se traduira par des bourses et des stages concrets. » Toutefois, un enseignant, qui a souhaité garder l’anonymat, nuance : « L’ambition est louable, mais sa concrétisation nécessitera des moyens à la hauteur. »

 

L’année 2025-2026 s’annonce donc comme un tournant historique pour l’Université de Lomé. Reste à voir si cette nouvelle ère saura transformer les promesses en réalisations tangibles pour une jeunesse togolaise avide de changement.

Éducation Togo : Omorou présente sa feuille de route en sept axes

Sept piliers pour l’avenir des 3 millions d’élèves togolais. Le nouveau ministre de l’Éducation, Mama Omorou, a donné le ton : qualité, digitalisation et insertion professionnelle sont les priorités de sa feuille de route. En fait, cette nouvelle ère vise à professionnaliser le secteur de l’éducation pour booster l’employabilité nationale.

 

Lomé, 14 octobre 2025 – À peine installé à la tête du ministère de l’Éducation nationale, unifié pour l’occasion, Mama Omorou imprime déjà sa marque. Ingénieur en génie civil de formation et expert du BTP, ce nouveau venu au gouvernement togolais, nommé le 8 octobre dans le cadre de la Ve République, a pris officiellement ses fonctions le jeudi 9 octobre lors d’une cérémonie de passation de charges. Cette nomination, confirmée par le décret présidentiel du chef de l’État Faure Gnassingbé, fusionne les anciens départements de l’Enseignement primaire, secondaire et technique avec la Formation professionnelle et l’Apprentissage, sous la bannière d’un ministère renforcé pour répondre aux défis éducatifs du pays.

Les sept axes stratégiques d’une éducation ambitieuse

 

Ce mardi, dans une réunion avec les membres de son ministère – qui reflète cette nouvelle intégration –, le ministre Omorou trace les contours ambitieux de sa feuille de route. « Bâtir une éducation inclusive, équitable et performante », telle est la devise qui guide ses priorités, articulées autour de sept axes stratégiques : qualité de l’enseignement, équité d’accès, innovation pédagogique, insertion professionnelle, digitalisation des outils éducatifs, éducation à la citoyenneté et transparence dans la gestion.

Ces piliers, alignés sur les objectifs nationaux de développement durable, visent à transformer l’école togolaise en un levier de croissance inclusive, d’autant plus que le pays compte plus de 3 millions d’élèves dans le primaire et le secondaire, selon les chiffres du ministère.

Une unification stratégique pour la cohérence et l’employabilité

 

La passation de charges, présidée par le secrétaire général du gouvernement, a vu le prédécesseur de M. Omorou lui transmettre les rênes d’un ministère en pleine mutation. « Je suis déterminé à poursuivre les efforts engagés pour atteindre les objectifs fixés », avait déclaré le ministre lors de la cérémonie.

Cette unification, fruit de la restructuration gouvernementale, promet une cohérence accrue entre formation générale et technique, un enjeu crucial pour un Togo où le taux de chômage des jeunes avoisine les 10 % et où l’enseignement professionnel ne concerne encore que 15 % des élèves.

Le nouveau ministre togolais de l'Éducation nationale, Mama Omorou, ingénieur du BTP, présente une feuille de route en sept axes stratégiques pour le ministère unifié, visant à renforcer la qualité, la digitalisation et l'insertion professionnelle face au chômage des jeunes.

 Omorou : l’expertise technique au service du savoir

 

Âgé de 48 ans, Mama Omorou n’est pas un novice de la sphère publique. Diplômé de l’École nationale supérieure d’ingénieurs de Toulouse, il a bâti une carrière dans le BTP avant d’intégrer des postes clés au ministère des Infrastructures. Par conséquent, sa nomination, saluée comme un « choix d’expertise technique au service du savoir », incarne la volonté du président du Conseil Gnassingbé de professionnaliser l’éducation pour booster l’employabilité.

Alors que l’année scolaire 2025-2026 bat son plein, les regards se tournent vers les premiers chantiers : renforcement des infrastructures techniques et programmes de bourses pour les filières innovantes. Avec cette feuille de route, le Togo mise sur une éducation qui ne forme plus seulement des citoyens, mais des acteurs du développement. Reste à voir comment ces axes se déclineront en actions palpables, dans un contexte où 20 % des enfants ruraux restent encore scolarisés irrégulièrement.

Togo : Dialogue renforcé entre le ministère et les établissements privés

Dans un climat feutré mais stratégique, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a reçu deux institutions privées majeures. Objectif : consolider les liens, encourager les partenariats et affirmer l’engagement de l’État dans une dynamique éducative partagée. Une routine de consultations qui façonne l’avenir du secteur, rencontre après rencontre.

 

Lomé, 1ᵉʳ octobre 2025— Dans les bureaux calmes du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les échanges ont pris un ton familier ce matin. En effet, le ministre Kanka-Malik Natchaba a ouvert ses portes à des responsables de deux établissements privés, dans le cadre des consultations régulières qui animent le secteur. Pas de grands discours, mais des présentations et des invitations qui tracent les contours d’une collaboration tranquille, essentielle pour l’avenir de l’enseignement au Togo.

 

 L’UCAO officialise ses liens avec le ministère

 

La matinée a d’abord été marquée par la visite de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO). Le père Anicet Tounwendsida Kabore, fraîchement nommé président de l’institution, s’est présenté officiellement au ministre, accompagné du secrétaire général, le père Charles Akoli Kuzo. Cette rencontre protocolaire, bien que sobre, scelle les liens entre le ministère et cet acteur clé de l’enseignement supérieur, reconnu pour ses programmes axés sur la formation éthique et académique.

 L’ESGIS invite le ministre à célébrer ses diplômés

 

Peu avant midi a vu l’arrivée de M. Marcel Macy Akakpo, président-directeur général de l’École Supérieure de Gestion, Informatique et des Sciences (ESGIS). Sa venue était plus ciblée : transmettre une invitation formelle au ministre pour la cérémonie de remise de diplômes des étudiants en licence et master. Un moment symbolique pour l’établissement, qui célèbre ainsi les lauréats d’une promotion formée aux métiers du numérique et de la gestion, des domaines en pleine expansion au Togo.

 

 Un ministère à l’écoute des initiatives privées

À travers ces audiences, le ministre Natchaba a tenu à réaffirmer l’engagement de son département. Il s’est dit disponible pour accompagner les initiatives privées qui contribuent au rayonnement de l’enseignement supérieur, qu’il s’agisse de partenariats pédagogiques ou de soutien administratif. Dans un pays où le privé complète de plus en plus l’offre publique, ces échanges rappellent que la dynamique du secteur repose sur un dialogue constant.

 

 Vers un paysage éducatif consolidé

Pour les responsables reçus, c’est un signe encourageant : l’État vigilant, prêt à appuyer sans entraver. Une routine qui, cumulée, pourrait bien consolider le paysage éducatif togolais, une rencontre à la fois.

162 inspecteurs diplômés : le Togo renforce son leadership fiscal

À Lomé, l’IFFD-OTR célèbre sa 6ᵉ promotion avec 162 nouveaux inspecteurs des finances publiques. Une réussite qui confirme le rôle stratégique du Togo dans la coopération fiscale régionale.

 

Lomé, le 23 septembre 2025 – Dans une atmosphère de fierté, l’Institut de Formation Fiscale et Douanière de l’Office Togolais des Recettes (IFFD-OTR) a tenu sa cérémonie annuelle de remise de diplômes. Baptisée « Promotion Faure Essozimna Gnassingbé VI », cette 6ᵉ promotion a vu 162 auditeurs recevoir leur diplôme d’inspecteur des finances publiques. L’événement, qui a eu lieu à l’Agora Senghor de Lomé, a réuni des autorités gouvernementales et des experts internationaux, soulignant ainsi le rôle croissant du Togo comme hub de formation en finances publiques en Afrique de l’Ouest.

Un pôle d’excellence au service de la souveraineté économique

 

Créé en 2016, l’IFFD-OTR forme des cadres supérieurs et moyens dans les filières impôts, douane et trésor. Avec un taux de réussite exceptionnel, souvent supérieur à 98 %, l’institut s’est imposé comme une référence régionale. Pour cette 6ᵉ promotion, les auditeurs provenaient non seulement du Togo, mais aussi des Comores, du Burundi, du Niger, du Gabon et du Tchad.

Le Commissaire Général de l’OTR, Philippe Kokou Tchodie, a salué « l’engagement sans faille des auditeurs », rappelant que « ces diplômés sont les gardiens de notre souveraineté économique, appelés à lutter contre la fraude et l’évasion fiscale ». De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, a réaffirmé le soutien du gouvernement à l’IFFD en tant que « centre de référence en finances publiques ».

L’IFFD-OTR a diplômé 162 inspecteurs des finances publiques lors d’une cérémonie à Lomé. Ce succès illustre la montée en puissance du Togo comme pôle régional de formation fiscale et douanière.

162 inspecteurs diplômés : un record de réussite et une fierté régionale

 

Sur les 162 lauréats, la majorité a excellé dans des modules axés sur la digitalisation des procédures fiscales et la lutte contre les flux illicites. Le taux de réussite, proche de 99 %, témoigne de la rigueur académique de l’institut. Cette promotion porte à plus de 800 le nombre total de diplômés depuis la création de l’IFFD, avec une part croissante d’étrangers, ce qui positionne Lomé comme un pôle d’excellence africain.

L’IFFD-OTR a diplômé 162 inspecteurs des finances publiques lors d’une cérémonie à Lomé. Ce succès illustre la montée en puissance du Togo comme pôle régional de formation fiscale et douanière.

Un avenir fiscal tourné vers l’intégration régionale

 

Cette remise de diplômes intervient dans un contexte favorable : l’OTR, qui fête ses 10 ans cette année, a enregistré une hausse de 15 % de ses recettes fiscales l’année dernière. Ainsi, l’institut prépare déjà la 7ᵉ promotion et envisage d’élargir ses offres aux opérateurs économiques privés.

En conclusion, en honorant ces 162 auditeurs, le Togo réaffirme sa vision d’un développement inclusif et durable, bâti sur une jeunesse formée et compétente. Ainsi, ces diplômés ne seront pas seulement des inspecteurs ; ils seront les architectes d’un Togo prospère.

Mais au-delà de cette réussite, la question se pose : comment le Togo peut-il capitaliser sur cette expertise exportée pour renforcer l’intégration régionale et positionner durablement Lomé comme la capitale de la coopération fiscale en Afrique de l’Ouest ?

Universités du Togo : deux nominations, un tournant historique

À Kara et à Lomé, deux figures fortes prennent la tête des universités publiques. Une femme pionnière et un juriste aguerri incarnent le renouveau de l’enseignement supérieur togolais.

 

Lomé, 21 septembre 2025 – Sous un soleil généreux qui baigne les campus d’une lumière prometteuse, deux universités togolaises ont vécu ce week-end un moment de transition empreint d’émotion et d’optimisme. À Kara, l’histoire s’écrit au féminin pour la première fois ; à Lomé, un juriste chevronné prend le gouvernail. En effet, ce dimanche, alors que les cloches des églises carillonnent encore l’appel à l’unité nationale, les Professeurs Kossivi Hounaké et Grâce Prénam Houzou-Mouzou ont officiellement pris leurs fonctions de présidents respectifs des Universités de Lomé et de Kara. Cette passation, bien plus qu’un simple rituel administratif, est un pari sur l’innovation, l’inclusion et le redressement d’un enseignement supérieur en pleine mutation.

Oubliez les discours ampoulés des manuels d’histoire, car ici, il est question de concret et de palpable. Dans les amphithéâtres bondés et les couloirs bruyants d’étudiants, les présidents sortants ont passé le relais avec une reconnaissance manifeste, tandis que les entrants, le regard déterminé, se sont engagés à hisser plus haut les bannières du savoir togolais.

Grâce Prénam Houzou-Mouzou et Kossivi Hounaké ont été nommés présidents des Universités de Kara et de Lomé. Entre inclusion, rigueur et espoir, le Togo mise sur une nouvelle ère académique.

Kara célèbre une « première » historique et une femme d’exception

 

C’est à l’Université de Kara, bastion du Nord togolais, que l’événement a pris des allures de fête historique. Après un mandat marqué par des avancées en recherche et en infrastructure, le Professeur Kokou Tcharrie a quitté la scène avec des mots simples mais sincères. Il a remercié le Président du Conseil, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, pour la confiance accordée, et a collectivement remercié ses équipes pour leur « engagement sans faille au service de la réussite universitaire ».

C’est alors qu’est entrée en scène la Professeure Grâce Prénam Houzou-Mouzou, cette rhumatologue et lieutenant-colonel des Forces armées togolaises qui, à 43 ans, devient la première femme à présider une université publique au Togo. En conséquence, elle a déclaré, d’une voix assurée, qu’elle était « prête à relever les défis en lien avec la vision du Président du Conseil » et a exprimé sa gratitude à celui qui l’a nommée par décret le 19 septembre dernier. Surnommée « la Madré » par ses étudiants pour son rôle de mentor bienveillant, elle succède à son prédécesseur dans une ambiance électrique, où les applaudissements ont fusé comme des confettis.

Lomé : le juriste qui mise sur la stabilité et la rigueur

 

De l’autre côté du pays, à l’Université de Lomé – le poumon intellectuel de la capitale – la passation a été tout aussi chaleureuse. Le Professeur Adama Kpodar, après seulement deux ans à la tête de l’institution, a salué la confiance du Président Gnassingbé et l’abnégation de ses collaborateurs, promettant de rester un « serviteur discret » du savoir.

C’est à ce moment-là que le nouveau venu, le Professeur Kossivi Hounaké, agrégé de droit public et juriste de renom, a pris la parole avec une énergie contagieuse. « Je suis honoré et déterminé à porter la vision présidentielle pour un enseignement supérieur inclusif et performant », a-t-il affirmé, rendant hommage à son prédécesseur et à l’équipe qui l’accueille. Spécialiste des questions constitutionnelles, Hounaké arrive à un moment clé : l’université fait face à une explosion démographique étudiante et à des besoins criants en modernisation. Sur les réseaux, les réactions fusent déjà, allant de l’enthousiasme pur à des appels à plus de transparence.

Grâce Prénam Houzou-Mouzou et Kossivi Hounaké ont été nommés présidents des Universités de Kara et de Lomé. Entre inclusion, rigueur et espoir, le Togo mise sur une nouvelle ère académique.

Universités du Togo : l’État s’engage pour une nouvelle ère universitaire

 

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur a joué le rôle de chef d’orchestre durant les deux événements. À Lomé, le Ministre Kanka-Malik NATCHABA a félicité l’ensemble des acteurs, se disant « disponible pour accompagner cette nouvelle ère » et promettant aussi de relayer fidèlement les messages de gratitude au Président Gnassingbé. À Kara, son conseiller technique a tenu le même discours, soulignant que l’unité était la clé du succès.

Les deux cérémonies, qui se sont étirées jusqu’au crépuscule, se sont conclues sur des notes légères : photos de famille sous les palmiers, rires partagés et toasts improvisés. Cette convivialité contraste avec les tensions passées du secteur, et laisse entrevoir un horizon plus serein.

Dans un Togo où l’éducation est le fer de lance du développement, ces nominations, scellées vendredi dernier, ne sont pas anodines. Elles incarnent un renouveau : plus de diversité à Kara, plus d’expertise à Lomé. Et si la route est semée d’embûches, de la polémique naissante aux défis budgétaires, un vent d’optimisme souffle sur les campus.

La jeunesse togolaise, ces 6,5 millions d’électeurs potentiels de demain, verra-t-elle dans ces nominations un appel à l’excellence et à l’équité ? Ou bien, ces changements resteront-ils de simples gestes symboliques sans impact durable ?

L’histoire, après tout, s’écrit ensemble.

Prénam Houzou-Mouzou : une femme à la tête de l’Université de Kara

Première femme présidente d’université au Togo, Prénam Houzou-Mouzou incarne une révolution académique et militaire. Une nomination historique qui redéfinit les codes du leadership.

 

Lomé, 21 septembre 2025 – Imaginez une salle de conférence bondée, des applaudissements qui fusent comme des feux d’artifice, et au centre de tout, une femme en uniforme militaire qui ajuste son micro avec un sourire conquérant. Hier, 20 septembre, ce n’était pas un film hollywoodien, mais une page d’histoire togolaise qui s’écrivait en direct à l’Université de Kara. Pour la première fois, une femme prend les rênes d’une université publique dans le pays : la Professeure Prénam Houzou-Mouzou, rhumatologue de renom et lieutenant-colonel des Forces armées togolaises, a officiellement succédé au Professeur Kokou Tcharie à la présidence de cette institution emblématique du Nord du Togo.

En effet, cette nomination, scellée par décret présidentiel le 19 septembre dernier par Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, n’est pas qu’un simple changement de garde. Elle représente, en réalité, un séisme discret mais puissant dans le paysage académique togolais, où les postes de direction ont longtemps été l’apanage des hommes. À seulement 21 ans du bicentenaire de l’indépendance togolaise, cette avancée résonne comme un appel à l’inclusion : les femmes, si souvent en coulisses de la science et de la médecine, passent enfin sous les feux de la rampe.

 

De la blouse blanche à l’uniforme militaire : le parcours hors du commun de la nouvelle présidente

 

Qui est cette « Madré » – surnom affectueux donné par ses étudiants pour son rôle de guide bienveillante – qui fait déjà vibrer les couloirs de l’Université de Kara ? Née pour briser les plafonds de verre, Prénam Houzou-Mouzou est une pile électrique de compétences et de détermination. Diplômée des prestigieuses universités de Lomé, Abidjan et Lille, elle a gravi les échelons avec une précision chirurgicale. Ancienne interne des hôpitaux togolais, elle a fondé et dirigé, depuis 2012, le service de rhumatologie du CHU de Kara – le tout premier centre spécialisé décentralisé en dehors de la capitale. Sous sa houlette, la Commission Médicale Consultative de l’hôpital a vu naître des réformes qui sauvent des vies et structurent un système de santé plus juste pour les régions oubliées.

 

Prénam Houzou-Mouzou : un parcours d’exception

 

Par ailleurs, son ascension à l’université s’apparente à un roman d’aventures en soi. Assistante chef de clinique en 2012, elle devient Maître-Assistante du CAMES en 2015, puis Maître de Conférences Agrégée en 2018 – et major de sa promotion ! En 2022, elle accède au rang de Professeure Titulaire. L’année dernière, elle endosse le rôle de Vice-Doyenne de la Faculté des Sciences de la Santé (de 2021 à 2024), avant de devenir Doyenne en septembre 2024. Et comme si cela ne suffisait pas, elle a présidé des commissions clés sur la recherche et l’innovation, tout en orchestrant les festivités du 20ᵉ anniversaire de l’université. Une femme multitâche ? Plutôt une stratège née.

Sa double casquette – d’académicienne et de militaire – n’est d’ailleurs pas un hasard. Elle est la première femme militaire interne des hôpitaux togolais, la première femme militaire professeure d’université, la première doyenne de faculté à Kara… et maintenant, la première présidente d’université au Togo. Ses décorations parlent d’elles-mêmes : Chevalier, puis Officier de l’Ordre National du Mérite, sans oublier les honneurs de la Mission des Nations Unies au Darfour pour son courage sur le terrain.

 

Prénam Houzou-Mouzou : un symbole fort pour la jeunesse et l’avenir de la science togolaise

 

Dans un pays où les défis éducatifs et sanitaires se multiplient – de l’accès à l’enseignement supérieur aux pénuries médicales en régions – la nomination de la Professeure Houzou-Mouzou arrive comme une bouffée d’air frais. « C’est un message fort pour la jeunesse togolaise », confie-t-on dans les cercles universitaires. Pour les femmes qui rêvent de carrières scientifiques ou militaires, c’est une preuve tangible : le mérite paie, et les barrières tombent. De plus, pour l’Université de Kara, qui rayonne déjà comme un pôle d’excellence dans le Nord, cette nouvelle ère promet une gouvernance plus inclusive, des innovations en pagaille, et un rayonnement international boosté.

À peine 24 heures après sa prise de fonction, les réseaux sociaux s’enflamment déjà. Des étudiantes de Kara postent des selfies avec le hashtag #MadréPrésidente, tandis que des voix à Lomé saluent un « tournant historique ». Faure Gnassingbé, en signant ce décret, n’a pas seulement promu une experte ; il a allumé une étincelle qui pourrait embraser d’autres universités publiques.

 

Fin d’une attente, début d’une ère nouvelle ?

Cette « révolution en blouse blanche et uniforme » est plus qu’une simple nomination ; elle est un symbole puissant. Elle ouvre la voie à d’autres femmes et rappelle que le leadership n’a pas de genre. L’histoire de Prénam Houzou-Mouzou est une source d’inspiration pour le Togo et au-delà.

Le véritable enjeu consiste désormais à savoir si d’autres institutions emboîteront le pas et si cette avancée se traduira par une plus grande parité dans les sphères du pouvoir togolais. La question est désormais posée : qui sera la prochaine ?

 

CFMI : 285 jeunes en lice pour bâtir l’industrie togolaise

À Lomé, le concours d’entrée du CFMI attire 285 candidats prêts à devenir les piliers de l’industrie nationale. Une dynamique de formation qui célèbre 10 ans d’engagement pour l’excellence et l’employabilité.

Lomé, 18 septembre 2025 – Une nouvelle génération de techniciens et d’ingénieurs est sur le point de voir le jour à Lomé ! Depuis hier, 17 septembre, le Centre de Formation aux Métiers de l’Industrie (CFMI) a lancé son concours d’entrée, attirant 285 candidats prêts à se tailler une place dans les secteurs porteurs de la climatisation, du froid industriel, de la chaudronnerie et de l’électromécanique. À l’occasion de son 10e anniversaire, ce fleuron de la formation professionnelle togolaise ne se contente pas de former : il forge aussi l’avenir industriel du pays avec des bourses pour les meilleurs et un programme taillé pour le marché du travail.

Une compétition pour un avenir prometteur

 

Ils sont jeunes, motivés, et rêvent de devenir les artisans du développement industriel togolais. Pendant plusieurs jours, ces 285 candidats planchent sur des épreuves exigeantes, avec à la clé une admission dans des parcours prestigieux : Baccalauréat Professionnel (BAC PRO), Brevet de Technicien Supérieur (BTS), Licence Professionnelle, ou encore des formations courtes pour aiguiser des compétences techniques pointues. D’ailleurs, les lauréats intégreront un centre réputé pour son excellence, où la pratique rencontre la théorie pour produire des professionnels immédiatement opérationnels.

« Le CFMI est un pilier du Plan National de Développement », a rappelé Isaac Tchiakpe, ministre en charge de la Formation Professionnelle, lors de l’ouverture du concours. « Notre ambition est claire : former une main-d’œuvre qualifiée qui répond aux besoins réels des entreprises et propulse l’industrie togolaise vers de nouveaux sommets. »

 

Le centre fête ses 10 ans avec des bourses pour l’excellence

 

Pour marquer son dixième anniversaire, le CFMI met les bouchées doubles. En effet, cette année, des bourses partielles récompenseront les meilleurs candidats en BAC PRO et BTS, une initiative saluée pour son soutien à l’excellence et à l’inclusion. En rendant la formation accessible, le centre veut démocratiser l’accès aux métiers techniques, souvent perçus comme un tremplin vers des carrières stables et bien rémunérées. Climatisation, électromécanique, chaudronnerie : ces filières ne sont pas seulement des métiers, elles sont également les rouages d’une économie togolaise en pleine transformation.

Le CFMI lance son concours 2025 à Lomé. 285 jeunes candidats visent des filières techniques clés pour répondre aux besoins du marché

Un moteur de progrès pour le développement industriel du Togo

 

Dans un pays où l’industrialisation est une priorité, le CFMI n’est pas qu’une école : c’est un moteur de progrès. Ainsi, en formant des techniciens capables d’installer des systèmes de froid pour préserver les produits agricoles, de construire des infrastructures robustes ou de maintenir des équipements industriels, le centre répond à un besoin criant du marché. De plus, grâce à des partenariats solides avec les entreprises locales, les diplômés du CFMI ne chôment pas : ils sont la force vive d’un Togo qui mise sur l’innovation et la compétitivité.

 

En somme, l’effervescence est palpable à Lomé. Ces 285 candidats ne sont pas seulement en compétition pour une place au CFMI ; ils se battent pour un avenir où leurs compétences feront la différence. Pour les jeunes Togolais en quête d’opportunités, le message est clair : l’industrie a besoin de vous, et le CFMI est là pour vous y préparer. Le Togo, avec ce centre d’excellence, écrit une nouvelle page de son histoire économique.

Le défi est désormais de s’assurer que cette initiative de formation soit à la fois maintenue et étendue, pour que le secteur industriel du pays dispose en permanence de professionnels hautement qualifiés et prêts à relever les défis de la mondialisation.

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : 222 talents à l’honneur

À Lomé, la Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo a célébré 222 lauréats, incarnant l’avenir et l’unité nationale. Un hommage vibrant à la jeunesse, moteur du progrès éducatif et social.

 

LOMÉ, 11 septembre 2025 – Sous un ciel éclatant de Lomé, le Pôle Universitaire d’Innovation et de Technologie (UniPod) de l’Université de Lomé s’est transformé, le 10 septembre 2025, en une arène de célébration vibrante. La Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo a honoré 222 jeunes talents, des élèves et bacheliers dont le mérite éclaire l’avenir de la nation. En présence des ministres des Enseignements et de l’Action Sociale, d’enseignants passionnés et de parents fiers, cet événement a transcendé la simple remise de prix pour devenir un symbole d’espoir, d’ambition et d’unité nationale.

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : une ode au mérite et à l’avenir

 

En effet, cette cérémonie, véritable vitrine de l’excellence académique, a distingué 222 lauréats issus des examens du CEPD, BEPC, BAC 1 et BAC 2. Ainsi, ces jeunes prodiges ont été récompensés par des kits scolaires, des primes financières et, pour les nouveaux bacheliers, des ordinateurs portables – des outils précieux afin de faciliter leur transition vers l’enseignement supérieur. Par ailleurs, un moment particulièrement émouvant a été la remise d’un prix spécial du Président du Conseil, dédié aux jeunes filles les plus brillantes. Ces dernières ont reçu des ordinateurs de pointe, reconnaissance éclatante de leur talent et encouragement à briser les plafonds de verre.

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : 222 lauréats récompensés pour leur mérite, symbole d’un Togo uni et tourné vers l’avenir.

Un engagement fort pour l’éducation et l’égalité

 

Portée par la vision du Président de la Consiel, Son Excellence M. Faure Essozimna Gnassingbé, cette initiative incarne l’ambition d’un Togo où l’éducation est le moteur du progrès. En valorisant le mérite, le gouvernement ne se contente pas de récompenser des performances individuelles : il inspire une génération entière à viser l’excellence et à s’investir dans le développement national. De surcroît, la mise à l’honneur des jeunes filles souligne un engagement fort en faveur de l’égalité des genres, pilier essentiel d’une société inclusive.

En outre, cet événement s’inscrit dans une dynamique plus large : la campagne nationale de distribution de kits scolaires lancée la veille. Cette continuité témoigne également de la volonté du Togo de garantir un accès équitable à l’éducation, tout en préparant une rentrée scolaire 2025-2026 sous le signe de l’innovation et de l’accompagnement.

 

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : Une portée territoriale et symbolique affirmée

 

Au-delà des récompenses, la cérémonie a renforcé le lien entre l’éducation et l’identité territoriale du Togo. Organisée au cœur de l’UniPod, symbole d’innovation et de modernité, elle a ancré l’excellence académique dans le paysage de Lomé, tout en rayonnant à l’échelle nationale. Ainsi, chaque lauréat, qu’il vienne d’un quartier populaire ou d’une région reculée, incarne le potentiel d’un Togo uni, où le talent transcende les frontières géographiques.

De plus, cette célébration a une portée symbolique profonde. En mettant en lumière ces jeunes, le Togo affirme sa confiance en sa jeunesse comme fer de lance du développement. Les ordinateurs remis aux bacheliers représentent bien plus que de simples outils : ils constituent une passerelle vers le monde numérique, un avenir où l’innovation et la connaissance seront aussi les clés de la réussite.

Une mobilisation collective pour demain

 

La Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo s’adresse à un public large – élèves, parents, éducateurs et décideurs – tous unis par une aspiration commune : bâtir un avenir prospère. En valorisant les réussites académiques, cet événement mobilise les énergies et renforce l’engagement collectif pour une éducation de qualité. Il rappelle également que chaque effort compte et que le Togo investit dans ses jeunes afin qu’ils deviennent les architectes d’un pays moderne et compétitif.

Un élan décisif pour la rentrée scolaire

 

En marge de cette célébration, la campagne nationale de distribution de kits scolaires, lancée le 9 septembre, pave la voie pour une rentrée réussie. Cette initiative, complémentaire à la cérémonie, garantit que chaque élève, quel que soit son milieu, dispose des outils nécessaires pour apprendre et exceller.

En somme, la Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo, tenue le 10 septembre à Lomé, a été bien plus qu’un événement : elle a constitué un vibrant hommage à la jeunesse togolaise, un appel à l’ambition et une promesse d’un avenir où l’éducation est la clé de voûte du progrès. Les 222 lauréats incarnent le visage d’un Togo résolument tourné vers l’excellence.

CFMI : 500 bourses pour révéler les talents industriels du Togo

CFMI, une opportunité décisive pour les jeunes Togolais : une rentrée 2025-2026 placée sous le signe de l’inclusion, de la formation et de la mobilisation territoriale

 

Le Centre de Formation aux Métiers de l’Industrie (CFMI) a dévoilé une initiative hors du commun : l’octroi de 500 bourses partielles aux candidats les plus performants du concours d’entrée pour la session 2025-2026. Dans cette optique, l’objectif de cette démarche est d’abaisser les obstacles financiers et d’offrir des opportunités dans le secteur industriel à une nouvelle vague de jeunes Togolais. Avec ce mécanisme, les étudiants ne seront responsables que d’un tiers des coûts de la formation, le solde étant pris en charge par le CFMI. Par conséquent, jusqu’au 15 septembre 2025, les inscriptions sont étendues, donnant une ultime opportunité aux aspirants déterminés de s’inscrire dans un domaine prometteur.

 

Le CFMI, un levier stratégique pour l’emploi au Togo

 

Au-delà de l’aide financière, cette initiative s’inscrit dans une vision territoriale et inclusive de la formation professionnelle. En effet, le CFMI, acteur clé de la Feuille de route nationale 2025, répond aux besoins croissants du tissu industriel togolais en misant sur des compétences techniques et technologiques adaptées.

Avec plus de 1 150 jeunes formés en dix ans et un taux d’insertion professionnelle supérieur à 70 %, le CFMI incarne une réussite collective au service du développement économique du pays.

 

Une alliance public-privé au service du territoire

 

Soutenu par l’État togolais et des partenaires stratégiques tels que l’AFMI, le CNP, l’AGET, l’ASOZOF et la CCI-Togo, le CFMI illustre la force d’une coopération franco-togolaise tournée vers l’avenir. En plus, cette synergie entre acteurs publics et privés renforce la symbolique territoriale de l’établissement, qui célèbre cette année son 10ᵉ anniversaire.

 

Une formation industrielle accessible et valorisée

 

Souvent perçus comme techniques ou élitistes, les métiers de l’industrie deviennent ici des vecteurs d’insertion, de dignité et de transformation sociale. Par conséquent, les bourses partielles ne sont pas qu’un soutien financier : elles incarnent une volonté politique et pédagogique de rendre la formation industrielle plus inclusive, plus territorialisée et plus mobilisatrice.

 

Le CFMI parviendra-t-il à transformer l’industrie togolaise ?

 

En conclusion, l’initiative du CFMI marque un tournant majeur pour la formation professionnelle au Togo. En démocratisant l’accès aux métiers de l’industrie, le centre ne se contente pas de former des techniciens : il contribue activement à la construction d’une main-d’œuvre qualifiée et à la réduction du chômage. Toutefois, le véritable défi réside dans la capacité de ces jeunes boursiers à trouver des emplois durables et à s’adapter aux évolutions rapides du secteur.

La question qui se pose est la suivante : ce programme ambitieux sera-t-il le catalyseur d’une industrialisation inclusive pour le Togo, ou les entreprises togolaises seront-elles prêtes à absorber cette nouvelle génération de professionnels hautement qualifiés ?

Togo : 100 000 kits scolaires à distribuer dans 64 cantons

Une rentrée scolaire 2025-2026 sous le signe de l’inclusion avec SWEDD+ : le Togo lance une vaste campagne de distribution de kits scolaires

 

Togo, 8 septembre 2025 – À l’aube d’une nouvelle année scolaire, le Togo marque un pas décisif vers une éducation plus inclusive et équitable. Ce mardi, la commune de Haho 2, à Djémégni, a accueilli le lancement officiel de la campagne nationale de distribution de kits scolaires, orchestrée par le projet SWEDD+ Togo.

Sous l’égide du président du Conseil, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, plus de 100 000 jeunes filles issues de 782 localités à travers 64 cantons recevront des fournitures essentielles pour démarrer l’année 2025-2026 dans les meilleures conditions. Cette initiative incarne en effet la vision d’un Togo solidaire et prospère, où l’éducation devient un levier d’émancipation pour toutes.

 

100 000 kits scolaires : une mobilisation pour l’éducation des filles

 

Dès aujourd’hui, les kits scolaires commenceront à être distribués dans les chefs-lieux des cantons, garantissant que chaque bénéficiaire soit équipée avant la rentrée officielle. Cette campagne, soutenue par des partenaires du gouvernement togolais, dépasse la simple remise de matériel. En effet, elle s’accompagne d’un ambitieux programme de sensibilisation destiné à mobiliser familles et communautés autour de la scolarisation des filles.

Cependant, les défis persistent : mariages précoces, précarité économique et pesanteurs sociales continuent d’entraver l’accès continu des jeunes filles à l’éducation. Le projet SWEDD+ s’attaque à ces obstacles avec détermination, en promouvant un environnement favorable à la réussite scolaire.

 

Un engagement de longue date

 

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une dynamique éducative de longue date. Depuis 2017, le Togo a fait de l’accès à l’éducation une priorité nationale, avec la gratuité de l’enseignement préscolaire et primaire, ainsi qu’une réduction significative des frais scolaires pour les filles au secondaire. En plus, le programme School AMU (anciennement School Assur) offre une couverture sanitaire à plus de 2,5 millions d’élèves, renforçant les conditions d’une scolarité sereine.

En dotant chaque élève, et particulièrement les jeunes filles, des outils nécessaires à leur réussite, le gouvernement traduit en actes la vision du président Gnassingbé : faire du capital humain le moteur d’un Togo inclusif et résolument tourné vers l’avenir.

 

À travers SWEDD+ Togo, le pays réaffirme son engagement pour une éducation de qualité, accessible à tous. Il pose ainsi les jalons d’une société où chaque enfant, fille ou garçon, peut rêver grand et bâtir son avenir. Néanmoins, si cette campagne est un signal fort, la vraie question est de savoir si elle suffira à surmonter les obstacles sociaux et culturels profondément enracinés, garantissant ainsi que ces 100 000 jeunes filles restent sur les bancs de l’école et parviennent à l’émancipation ?

CFA 2025 : L’examen de toutes les promesses

L’apprentissage au cœur de la transformation sociale au CFA 2025 : une tournée ministérielle sous le signe de la reconnaissance, de la transmission et de l’insertion professionnelle 

 

Lomé, 3 septembre 2025— La capitale togolaise a vibré ce mercredi au rythme des épreuves du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA), le premier niveau de certification professionnelle du pays. À travers une tournée de supervision menée par les ministres en charge de la formation professionnelle et de l’artisanat, l’État a réaffirmé son engagement envers la jeunesse, les métiers techniques et la valorisation du savoir-faire local.

 

 

CFA 2025 : une mobilisation record, un secteur en pleine effervescence

 

En effet, avec 51 000 candidats inscrits cette année — soit une augmentation de 11 % par rapport aux 45 000 de 2024 — le CFA confirme son rôle stratégique dans la lutte contre le chômage des jeunes. Cette progression illustre l’attrait croissant des filières techniques et artisanales, perçues comme des tremplins vers l’emploi et l’autonomie professionnelle. Par ailleurs, le ministre Isaac Tchiakpe a salué cette mobilisation, soulignant que « le CFA évalue des compétences concrètes, acquises en entreprise, immédiatement valorisables sur le marché du travail ».

Supervision des examens du CFA 2025 à Lomé : les ministres togolais valorisent les métiers techniques, soutiennent l’insertion professionnelle des jeunes et réaffirment l’importance stratégique de la formation artisanale dans le développement territorial.

Quand la technique construit le Togo de demain

 

Aux côtés du ministre délégué Kossivi Hounake, la délégation a visité plusieurs ateliers d’examen : menuiserie aluminium, maçonnerie, électricité, esthétique, coiffure… autant de filières qui incarnent la diversité et la vitalité du tissu artisanal togolais.

« On ne construit pas un pays uniquement avec des diplômés universitaires. Il faut aussi des professionnels compétents dans les métiers techniques », a rappelé le ministre délégué.

Aujourd’hui, ce sont 58 filières qui participent à l’examen du CFA, témoignant ainsi  d’une structuration solide et d’une volonté de reconnaissance institutionnelle des métiers de terrain.

CFA 2025 : une organisation rigoureuse, garante de l’excellence

 

Au centre d’examen d’Agoè Centre, les jurys ont salué les efforts logistiques déployés par l’État : kits complets, matières d’œuvre adaptées, encadrement rigoureux. Bernice Adama, présidente du jury 03, a souligné l’importance de cette organisation pour garantir l’équité et la qualité des épreuves. Pour sa part, Yawa Yabi épouse Pinheiro, directrice adjointe des examens, a précisé que « le CFA atteste de la capacité réelle à exercer un métier, en évaluant la qualité du travail, l’autonomie, la gestion du temps et la solidité des ouvrages ».

L’examen, un tremplin vers l’insertion et le rayonnement

 

Au-delà de l’examen, le CFA incarne une vision inclusive de la formation : il ouvre la voie à une insertion directe sur le marché du travail ou à une carrière artisanale indépendante. Il valorise également  les compétences locales, renforce la cohésion sociale et participe à la construction d’un Togo plus autonome, plus solidaire et plus fier de ses talents.

Au terme de la visite, les ministres ont manifesté leur contentement face au bon déroulement des tests et ont également adressé des encouragements aux participants. Ce geste symbolique vient renforcer la confiance des jeunes dans les filières techniques et rappeler que chaque savoir-faire mérite reconnaissance, valorisation et accompagnement.

 

Le CFA, un investissement dans l’avenir du pays

 

En somme, le CFA est plus qu’un simple examen. Il est la manifestation d’une politique publique qui mise sur la jeunesse et l’économie locale pour assurer un développement durable et inclusif. Il démontre aussi  que le gouvernement place le capital humain au cœur de sa stratégie. Par conséquent, les regards sont désormais tournés vers les résultats, qui détermineront non seulement le destin des candidats, mais également la vitalité et la résilience de l’économie togolaise sur l’échiquier sous-régional et continental.

Togo : 475 futurs enseignants techniques lancés vers l’excellence éducative

Le Togo s’engage dans la formation technique : 475 futurs enseignants, un tournant majeur pour l’avenir

 

Le Togo, 02 septembre 2025— Le Togo a posé une pierre angulaire pour l’avenir de son système éducatif. Le lundi 1ᵉʳ septembre 2025, le ministre Isaac Tchiakpe a inauguré avec éclat une ambitieuse formation destinée à 475 futurs enseignants du secteur technique. En effet , ce programme, véritable levier pour la modernisation de l’éducation, ambitionne de forger des pédagogues compétents, guidés par l’éthique et dévoués à l’excellence. Cette initiative incarne la détermination du gouvernement à sculpter un avenir prometteur pour la jeunesse et l’économie nationale.

Le 1er septembre 2025, le Togo a lancé une formation pour 475 futurs enseignants du secteur technique. Une initiative stratégique pour moderniser l’éducation, renforcer le capital humain et répondre aux besoins du marché.

Vers un corps enseignant d’excellence : professionnalisme et déontologie au cœur du projet

 

Par ailleurs, cette formation, centrée sur la professionnalisation et la qualité pédagogique, vise à doter ces futurs éducateurs des compétences nécessaires pour former une main-d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux exigences d’un marché en pleine évolution. En mettant l’accent sur des valeurs déontologiques fortes, le ministère de l’Enseignement technique entend garantir que ces enseignants deviennent des modèles d’intégrité et d’innovation pour leurs élèves. Ce projet s’inscrit, par conséquent, dans une stratégie nationale visant à aligner l’éducation technique sur les besoins socio-économiques du pays, renforçant ainsi le pont entre apprentissage et emploi.

475 Futurs enseignants : un investissement stratégique dans le capital humain

 

Porté par une vision audacieuse, ce programme reflète l’engagement du gouvernement togolais à investir dans le capital humain, un pilier essentiel pour le développement durable. En plus, ces 475 apprenants, sélectionnés pour leur potentiel, incarneront bientôt l’espoir d’une éducation technique revitalisée, capable de propulser le Togo vers de nouveaux horizons. Leur formation, qui combine rigueur académique et approche pratique, promet de transformer les salles de classe en laboratoires d’innovation.

Le 1er septembre 2025, le Togo a lancé une formation pour 475 futurs enseignants du secteur technique. Une initiative stratégique pour moderniser l’éducation, renforcer le capital humain et répondre aux besoins du marché.

475 Futurs enseignants : une initiative ambitieuse qui soulève des défis d’envergure

 

Si ce lancement marque un pas décisif, il ouvre également la voie à des défis de taille : assurer un suivi rigoureux et pérenniser l’impact de cette initiative. Alors que le Togo s’affirme comme un acteur régional dans la formation professionnelle, ce programme pourrait inspirer d’autres nations. En attendant, ces futurs enseignants portent sur leurs épaules l’espoir d’une génération prête à bâtir un avenir prospère et inclusif.

La question qui se pose maintenant est la suivante : ce programme pilote parviendra-t-il à se généraliser et à révolutionner l’ensemble du système éducatif togolais ?

Devi-preneur : la jeunesse togolaise code son avenir

Togo : Une nouvelle génération d’innovateurs émerge avec Devi-preneur

 

Lomé, 1ᵉʳ septembre 2025— À Lomé, une vague d’innovation portée par la jeunesse a marqué la clôture de la troisième édition du programme Devi-preneur, le 28 août 2025. Pendant quatre semaines, l’UniPod de l’Université de Lomé a vibré au rythme de l’apprentissage, formant plus de 250 jeunes esprits à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat. Ainsi, cette initiative, soutenue par le PNUD Togo, s’impose comme un tremplin pour une génération prête à façonner un avenir numérique et durable.

Devi-preneur : la nouvelle génération d’entrepreneurs prend son envol !

 

Répartis en deux groupes – les juniors (7-10 ans) et les adolescents (11-17 ans) –, les participants, dont 114 filles, ont plongé dans un programme intensif mêlant compétences techniques et esprit d’entreprise. Pendant un mois, ces jeunes ont exploré les rouages de la programmation, de l’électronique et des bases de l’entrepreneuriat, acquérant des outils pour innover et relever les défis du monde moderne. En outre, cette troisième cohorte illustre un engagement fort pour l’inclusion numérique et le développement durable, des valeurs au cœur des Objectifs de Développement Durable (ODD).

À Lomé, plus de 250 jeunes ont été formés à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat grâce au programme Devi-preneur. Une initiative inclusive portée par le PNUD Togo pour bâtir un avenir numérique et durable. À Lomé, plus de 250 jeunes ont été formés à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat grâce au programme Devi-preneur. Une initiative inclusive portée par le PNUD Togo pour bâtir un avenir numérique et durable.

L’inclusion numérique au cœur du programme

 

« Cette initiative incarne notre ambition de promouvoir un numérique accessible et un entrepreneuriat porteur de solutions durables », a déclaré Binta Sanneh, Représentante Résidente du PNUD Togo. Par ailleurs, l’approche inclusive du programme a particulièrement marqué les esprits. Patchani Patabadi, parent d’un enfant à besoins spécifiques, a loué l’accompagnement personnalisé offert par les formateurs : « Mon fils a bénéficié d’un soutien exceptionnel. Cette inclusion est une réussite, et nous espérons voir d’autres éditions. »

Un investissement stratégique dans la jeunesse togolaise

 

Hébergé à l’UniPod de l’Université de Lomé, Devi-preneur s’affirme comme un catalyseur pour la jeunesse togolaise. En équipant les enfants et adolescents de compétences clés, le programme pave aussi  la voie à une nouvelle génération d’innovateurs capables de contribuer à la transformation technologique et économique du Togo. Le PNUD Togo, aux côtés de ses partenaires, réaffirme ainsi son engagement à soutenir des initiatives qui conjuguent éducation, inclusion et innovation.

À Lomé, plus de 250 jeunes ont été formés à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat grâce au programme Devi-preneur. Une initiative inclusive portée par le PNUD Togo pour bâtir un avenir numérique et durable.

Devi-preneur : vers un avenir numérique prometteur

 

En somme, Devi-preneur a permis à une nouvelle cohorte de jeunes Togolais de développer des compétences essentielles pour l’avenir. Le programme a mis en lumière le potentiel de la jeunesse et l’importance de l’inclusion dans le développement technologique du pays.

Alors que les regards se tournent vers l’avenir, les organisateurs et les familles espèrent que ce programme continuera d’inspirer et de former les jeunes talents du Togo, renforçant leur rôle dans la construction d’un pays plus connecté et résilient. La question qui se pose maintenant est de savoir si ce programme parviendra à être étendu à d’autres villes du pays, afin de toucher un plus grand nombre de jeunes et de démocratiser l’accès à ces compétences essentielles.

Rentrée scolaire : le ministère rassure sur les cahiers patriotiques

Rentrée scolaire 2025-2026 : le Togo réaffirme son engagement pour une école inclusive, patriotique et accessible à tous

 

Togo, 1ᵉʳ septembre 2025 – À deux semaines de la rentrée scolaire prévue le 15 septembre, le ministère togolais de l’Enseignement primaire et secondaire a tenu à rassurer les familles : les cahiers ornés de symboles nationaux ne sont pas obligatoires. Donudénu Akpawu, directeur des ressources humaines du ministère, a apporté cette clarification afin de lever toute ambiguïté et d’apaiser les inquiétudes. Par conséquent, la priorité du gouvernement est de garantir à chaque enfant le droit d’accéder à l’éducation, sans distinction.

 

Les cahiers patriotiques : Aucun enfant ne sera renvoyé de l’école

 

Face aux rumeurs persistantes sur une supposée obligation d’utiliser des cahiers arborant les armoiries, la devise ou l’hymne national, le ministère rappelle que la circulaire du 14 août 2023 n’est qu’un appel à la contribution volontaire. Elle invite les éditeurs et les familles à participer à la valorisation de l’identité togolaise à travers les fournitures scolaires, mais sans jamais en faire un critère d’exclusion. « On ne va renvoyer aucun enfant de l’école parce qu’il n’a pas ces cahiers », a martelé Akpawu, soulignant que l’école togolaise reste un espace de cohésion, de transmission et d’égalité.

 

Le gouvernement protège le pouvoir d’achat des familles

 

Cette mise au point intervient à un moment crucial, alors que certains commerçants profitaient de l’incertitude pour écouler des cahiers dits « officiels » à des prix excessifs. C’est la raison pour laquelle le ministère, en concertation avec les importateurs, a pris des mesures concrètes pour encadrer les tarifs. Résultat : les cahiers de 100 pages sont désormais proposés entre 100 et 150 francs CFA. Cette baisse est plus que bienvenue, car elle témoigne de la volonté gouvernementale de préserver l’équilibre économique des foyers à l’approche de la rentrée.

 

Les cahiers patriotiques : une rentrée scolaire sous le signe de l’unité et de la solidarité

 

Au-delà de la question des fournitures, cette rentrée scolaire s’inscrit dans une dynamique plus large, celle d’une mobilisation collective autour des valeurs républicaines et de la transmission culturelle. Ainsi, en encourageant l’usage de symboles nationaux, le ministère ne cherche pas à imposer, mais à inspirer. Il invite chaque acteur – famille, éditeur, enseignant – à faire de l’école un lieu de mémoire, de fierté et d’unité.

 

Le Togo allie patriotisme et accessibilité pour une rentrée apaisée

 

En somme, la régulation des prix des fournitures scolaires vient clore une séquence marquée par la vigilance et la réactivité gouvernementale. Le Togo montre ainsi qu’il est possible de conjuguer patriotisme, accessibilité et rigueur dans la gestion publique, au service d’une rentrée scolaire sereine et inclusive.

Cependant, cette démarche suffira-t-elle à garantir une rentrée sans encombre pour toutes les familles togolaises ?

vers une coopération scientifique renforcée entre le Togo et l’Inde

Togo : une nouvelle ère de coopération avec l’Inde dans l’enseignement scientifique 

 

Lomé, 29 août 2025 Le Togo et l’Inde tracent les contours d’un partenariat renforcé pour l’avenir de l’éducation et de l’innovation. Hier jeudi, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a accueilli en audience le nouvel ambassadeur de l’Inde au Togo, Son Excellence Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Cette rencontre marque une étape clé dans l’approfondissement des relations bilatérales, avec un accent particulier sur la formation académique et la recherche scientifique.

Le Togo et l’Inde explorent de nouvelles pistes de coopération dans la formation universitaire et la recherche scientifique.

Un dialogue pour booster la coopération

 

Au cœur des discussions, les deux parties ont exploré les opportunités de collaboration dans des secteurs stratégiques tels que l’enseignement supérieur et l’innovation scientifique. La visée est explicite : utiliser le savoir comme moteur pour le développement durable du Togo. Cette audience a également permis d’identifier des pistes concrètes pour renforcer les échanges académiques, encourager les projets de recherche conjoints et promouvoir l’accès des étudiants togolais à des formations de pointe en Inde.

 

Un partenariat scientifique en pleine expansion

 

Les relations entre Lomé et New Delhi se sont considérablement renforcées ces dernières années, notamment dans le domaine scientifique. En effet, le nombre de bourses offertes par l’Inde aux étudiants togolais a doublé, ciblant des disciplines prioritaires comme la technologie et l’agriculture. Ce soutien, qui ouvre des perspectives aux jeunes talents, illustre aussi l’engagement de l’Inde à accompagner le Togo dans la formation de ses élites et le développement de solutions innovantes adaptées aux défis locaux.

Une rencontre empreinte de promesses pour un avenir meilleur

 

En somme, l’audience entre le ministre Natchaba et l’ambassadeur Fahmi symbolise la volonté commune des deux nations de bâtir un avenir où l’éducation et la recherche jouent un rôle central. Cette première rencontre officielle du nouvel ambassadeur dans ce cadre témoigne de l’importance accordée par l’Inde au renforcement de ses liens avec le Togo. Comment cette nouvelle coopération entre le Togo et l’Inde pourrait-elle se développer davantage pour que les deux pays en tirent profit ?

Lomé : La Foire Estudiantine, un nouveau tremplin pour la jeunesse

Foire Estudiantine : À Dodomé, la jeunesse togolaise prend la parole pour  bâtir son avenir

 

Pendant quatre jours, l’EPP Dodomé s’est transformée en un véritable carrefour de savoirs, d’échanges et de perspectives. En effet , la première édition de la Foire Estudiantine de Lomé a réuni des centaines de jeunes, venus découvrir, questionner et construire leur avenir. Loin d’un simple salon, l’événement s’est imposé comme un espace de mobilisation citoyenne, où l’éducation devient un levier de transformation sociale et territoriale.

À Lomé, la première Foire Estudiantine s’est tenue du 21 au 24 août à l’EPP Dodomé. Une initiative éducative et territoriale qui a réuni étudiants, institutions et acteurs publics autour de l’orientation, de l’insertion professionnelle et de la valorisation des talents locaux.

Une programmation conçue pour l’avenir des jeunes

 

Au programme : des panels de discussion sur l’orientation académique et l’insertion professionnelle, des formations thématiques, des ateliers pratiques et des rencontres avec des institutions publiques et privées. Ainsi , les participants ont pu explorer les opportunités de bourses, de stages et d’accompagnement disponibles au Togo. L’objectif était de valoriser les parcours locaux tout en offrant un soutien de proximité.

Cette dynamique a permis de renforcer la connaissance des dispositifs d’aide à la formation, de créer des passerelles entre les étudiants et le monde professionnel et d’encourager l’engagement des jeunes dans des projets à impact territorial.

L’État au plus près de la jeunesse

 

Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, s’est rendu sur le site pour visiter les stands, échanger avec les étudiants et saluer l’initiative.

« Cette foire est une réponse concrète aux besoins d’orientation et d’accompagnement de notre jeunesse. Elle incarne notre volonté de rapprocher les institutions de ceux qui feront le Togo de demain », a-t-il déclaré.

Sa présence a renforcé la portée symbolique de l’événement, en affirmant l’engagement de l’État à accompagner les jeunes dans leur quête de sens, de formation et d’insertion.

 

La décentralisation au service de l’éducation

 

La Foire Estudiantine s’inscrit dans une logique de décentralisation des opportunités. En investissant l’EPP Dodomé, elle a permis de reconnecter les institutions aux réalités locales, de valoriser les talents du territoire et de créer un espace d’écoute et de co-construction. Elle devient ainsi un modèle d’événement éducatif ancré, inclusif et mobilisateur, à répliquer dans d’autres communes du pays.

À Lomé, la première Foire Estudiantine s’est tenue du 21 au 24 août à l’EPP Dodomé. Une initiative éducative et territoriale qui a réuni étudiants, institutions et acteurs publics autour de l’orientation, de l’insertion professionnelle et de la valorisation des talents locaux.

Foire Estudiantine : un pari réussi qui inspire la nation

 

En somme, la foire s’est achevée dans une ambiance conviviale et festive le 24 août dernier . Un concert et des animations ont permis aux participants de repartir avec des lots, mais surtout avec des outils, des contacts et de nouvelles perspectives.

À Lomé, cette première Foire Estudiantine n’a pas seulement informé ; elle a inspiré. Elle a montré que l’éducation, lorsqu’on la pense comme un projet collectif, peut aussi  devenir un moteur de cohésion, d’innovation et de rayonnement territorial. Et si, demain, chaque commune togolaise accueillait sa propre foire éducative pour que chaque jeune puisse rêver, choisir et agir là où il vit ?

Lomé : Un nouvel élan pour les universités privées

 Togo : vers une gouvernance académique partagée pour les universités privées

 

Lomé, 27 août 2025 – Hier, mardi, la salle de conférence du CIREL-Village du Bénin s’est transformée en un espace de dialogue institutionnel. Des responsables d’universités privées, des représentants du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, des experts et des partenaires se sont réunis. Ils ont participé à un atelier d’échanges consacré à la gestion académique et au projet d’arrêté relatif aux établissements privés d’enseignement supérieur.

Loin d’un simple exercice réglementaire, cette rencontre incarne une volonté politique forte : celle de structurer le sous-secteur privé, de renforcer sa crédibilité et de l’inscrire dans une dynamique nationale de qualité et de complémentarité.

Un texte de loi pour plus de qualité et de transparence

 

Les participants ont examiné en profondeur le projet d’arrêté. Ils ont analysé les causes récurrentes de rejet d’homologation et ont proposé des solutions concrètes aux dysfonctionnements observés. L’objectif est clair : doter les établissements privés d’un cadre réglementaire lisible, équitable et adapté aux réalités du terrain.

Ce texte, en cours d’amendement, vise à :

  • Clarifier les critères d’homologation ;
  • Renforcer les mécanismes de contrôle et d’accompagnement ;
  • Valoriser les initiatives territoriales en matière de formation supérieure.

 

Le ministre s’engage à renforcer la qualité de l’enseignement

 

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a rappelé l’importance stratégique de ce projet d’arrêté.

« Ce texte est un gage de qualité et de crédibilité. Il permettra au secteur privé de jouer pleinement son rôle dans la construction d’une offre de formation adaptée aux besoins du pays », a-t-il déclaré. Il a également souligné la nécessité de renforcer la complémentarité entre les établissements publics et privés, dans une logique de co-construction et de mutualisation des ressources.

À Lomé, un atelier stratégique réunit les responsables des universités privées autour du projet d’arrêté sur l’homologation. Une initiative portée par le ministère de l’Enseignement Supérieur pour structurer le sous-secteur, renforcer la qualité et territorialiser l’offre de formation.

Universités privées : Vers une répartition équitable de l’éducation supérieure

 

Au-delà des normes, c’est une vision territoriale de l’enseignement supérieur qui se dessine. Chaque université privée devient un acteur de développement local, un levier de transformation sociale et un espace de rayonnement intellectuel. En structurant ce sous-secteur, l’État affirme sa volonté de garantir une équité académique sur l’ensemble du territoire national.

 

Un nouveau chapitre pour l’éducation supérieure au Togo

 

À Lomé, l’enseignement supérieur privé n’a pas seulement été discuté : il a été reconnu, valorisé et structuré. Cette rencontre marque le début d’une nouvelle ère pour l’éducation togolaise. Ce dialogue renforce la collaboration entre les acteurs publics et privés. Maintenant, la question se pose : cet atelier pourrait-il devenir le point de départ d’un pacte académique national, où chaque établissement, public ou privé, contribuerait à une formation plus inclusive, plus territorialisée et résolument tournée vers l’avenir ?

Rentrée scolaire 2025 : le Togo sécurise le marché des fournitures

Rentrée scolaire 2025-2026 : le Togo veille sur le marché des fournitures pour une rentrée apaisée

Lomé, 13 août 2025 – À l’approche de la rentrée scolaire, le gouvernement togolais intensifie sa veille sur le marché des fournitures. En effet, le mardi, Mme Rose Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, a réuni les principaux importateurs du secteur pour une séance de travail stratégique à Lomé.

Une table de négociations pour une rentrée abordable et transparente

 

Face aux enjeux économiques et sociaux que représente la rentrée, cette rencontre s’inscrit dans une logique de dialogue permanent entre l’État et les opérateurs économiques. Ainsi, l’objectif est double : garantir la disponibilité des stocks et la stabilité des prix. De plus, la ministre a insisté sur le respect des directives gouvernementales, notamment l’apposition progressive des symboles de la République sur les cahiers, conformément aux orientations du ministère des Enseignements primaires et secondaires.

Pour éviter toute disparité territoriale, elle a souligné la nécessité d’une harmonisation des prix entre Lomé et les autres régions. Elle a également rassuré les parents d’élèves : l’utilisation de cahiers sans symboles officiels reste autorisée pour le moment, dans une logique de transition progressive.

À l’approche de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministère du Commerce du Togo rassure sur la disponibilité des fournitures et la stabilité des prix. Un dialogue avec les importateurs vise à garantir une rentrée équitable et accessible pour tous les élèves du pays.

Prix en baisse et stocks sécurisés : le pari d’une rentrée sous de bons auspices

 

Les opérateurs économiques ont salué cette démarche proactive, soulignant que ce cadre d’échange permet une meilleure anticipation des défis logistiques et une coordination efficace avec les autorités. Ils ont réaffirmé leur engagement à maintenir les prix accessibles et à respecter les recommandations officielles pour une rentrée inclusive.

Selon les dernières données, l’État juge les stocks suffisants. Mieux encore, on observe une tendance à la baisse des prix sur plusieurs articles essentiels, en cohérence avec la liste officielle des fournitures scolaires publiée par le ministère de l’Éducation.

La concertation, clé de la réussite scolaire ?

 

À l’approche de la rentrée 2025-2026, le Togo mise sur la concertation et la régulation pour garantir à chaque élève un accès équitable aux outils de réussite. Cette approche collaborative entre le gouvernement et les importateurs est un signal fort. Mais ce modèle de dialogue peut-il être durable et garantir une accessibilité des fournitures pour les années à venir, indépendamment des fluctuations économiques ?

Lomé célèbre ses futurs gestionnaires : la jeunesse togolaise à l’honneur

Togo : Le Ministre de l’Enseignement supérieur célèbre l’élan des futurs gestionnaires

 

Lomé, 7 août 2025 Une vague d’enthousiasme et de dynamisme a marqué la clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025, qui s’est tenue du 29 juillet au 2 août. Ce jeudi, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Komi Natchaba, a accueilli avec chaleur les organisateurs et les lauréats des compétitions inter-instituts pour les féliciter de leur engagement et de leur talent. Cet événement vibrant illustre l’ambition de former une jeunesse togolaise prête à relever les défis de demain.

L’excellence académique au service de la professionnalisation

 

Lors de cette audience, le ministre a tenu à saluer la qualité exceptionnelle de la Semaine des Futurs Gestionnaires, un rendez-vous qui a réuni des étudiants de divers établissements autour de thématiques pertinentes pour leur avenir professionnel. Les compétitions inter-instituts, point d’orgue de l’événement, ont permis de mettre en lumière les compétences et la créativité des participants. Ainsi, M. Natchaba a souligné que cette initiative joue un rôle clé dans la professionnalisation des jeunes, tout en renforçant leur sens des responsabilités.

La clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025 à Lomé met en lumière l’engagement des étudiants et le soutien du gouvernement pour former une nouvelle génération de leaders au service du Togo.

Futurs gestionnaires : une génération de leaders, un moteur pour le Togo de demain

 

Le ministre a aussi exprimé son admiration pour l’engagement des étudiants, qu’il a qualifié d’exemplaire. En les encourageant à persévérer dans l’organisation de telles initiatives, il a également rappelé leur importance pour préparer une nouvelle génération de leaders compétents et visionnaires. Ces moments d’échange et de formation, selon lui, sont essentiels pour doter le Togo de gestionnaires capables de répondre aux enjeux économiques et sociaux du pays. D’ailleurs, l’audience a  été l’occasion de rendre hommage à l’équipe organisatrice, dont le travail rigoureux a garanti le succès de l’événement. Les lauréats des compétitions, récompensés pour leurs performances, ont été mis à l’honneur, incarnant l’espoir d’un avenir prometteur pour la jeunesse togolaise.

 

Quand le gouvernement investit dans l’avenir de la jeunesse

 

En recevant les acteurs de la Semaine des Futurs Gestionnaires, M. Natchaba a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives qui valorisent le potentiel des jeunes. Par ailleurs, cet événement, par son rayonnement, pose les jalons d’une formation supérieure ancrée dans l’excellence et l’innovation, au service du développement national. Cette reconnaissance officielle renforce la dynamique de collaboration entre le ministère et les institutions académiques, créant une synergie bénéfique pour l’ensemble du pays.

La jeunesse togolaise, un pari gagnant pour le développement ?

 

En somme, la clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025 marque bien plus qu’une simple cérémonie de récompenses. Elle symbolise une vision partagée entre le gouvernement et la jeunesse pour bâtir un Togo prospère et résilient. L’événement démontre que le talent et la motivation des étudiants sont des atouts précieux pour l’avenir économique du pays. La question est désormais de savoir si ces initiatives parviendront à s’inscrire durablement dans le paysage éducatif, et comment le Togo capitalisera sur ce dynamisme juvénile pour transformer ces talents en projets concrets, capables de générer croissance et emplois à l’échelle nationale ?

L’école contre la corruption : le Togo lance sa révolution citoyenne

Togo : l’école, nouveau rempart contre la corruption avec un projet éducatif ambitieux 

 

Lomé, 31 juillet 2025 – Au Togo, la lutte contre la corruption s’invite désormais directement dans les salles de classe. Le 29 juillet 2025, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), en partenariat avec les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, a donné le coup d’envoi d’un projet novateur à Lomé : intégrer l’éducation à l’éthique et à la citoyenneté dans les programmes scolaires. Doté d’un budget significatif de 650 millions de FCFA, ce programme, qui s’étendra jusqu’en 2028, ambitionne de forger une génération de citoyens intègres, dès le plus jeune âge.

Le Togo intègre l’éducation à l’éthique et au civisme dans ses écoles pour former une nouvelle génération de citoyens intègres et bâtir un avenir durable sans corruption.

Une révolution éducative pour un Togo plus éthique et prospère

 

Face à un fléau qui freine considérablement le développement économique et social, le Togo fait un pari audacieux : prévenir la corruption en cultivant les valeurs fondamentales d’intégrité, de responsabilité et de civisme chez les jeunes.

« L’école est le creuset où se forment les consciences. C’est là que nous devons semer les graines de la probité pour bâtir une société juste et résiliente », a déclaré Kimelabalou Aba, président de la HAPLUCIA, lors de la présentation du projet le 29 juillet à Lomé.

Ce programme, activement soutenu par le ministre de l’Enseignement Technique, Isaac Tchiakpé, vise à transformer les mentalités en intégrant des notions d’éthique de manière transversale dans les cursus scolaires, du primaire à l’université.

Dès la rentrée scolaire 2025-2026, une phase pilote sera lancée dans plusieurs établissements stratégiques des régions de Lomé et Kara. Au niveau secondaire, les lycées de Légbassito et d’Adidogomé (enseignement technique) dans le Grand Lomé, ainsi que le Lycée Kara Sud et le Centre Régional d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle (CRETF) de Kara, serviront de véritables laboratoires pour ce projet ambitieux. À l’échelle supérieure, l’Université de Lomé, l’École Nationale d’Administration (ENA) et la Faculté de Droit de l’Université de Kara expérimenteront des modules spécifiques.

« Nous voulons des citoyens qui comprennent l’importance du bien commun et rejettent la corruption sous toutes ses formes », a souligné le ministre Tchiakpé, mettant l’accent sur une citoyenneté active et responsable.

Un plan stratégique sur quatre ans pour un impact durable

 

Doté d’un financement précis de 650 426 606 FCFA, ce projet s’étalera de janvier 2025 à juillet 2028 et suivra cinq étapes clés pour garantir son succès et sa généralisation. Premièrement, la mise en place d’un comité de pilotage robuste, suivie de l’élaboration de contenus pédagogiques innovants. Ensuite, une phase de test rigoureuse, puis une extension progressive avant une généralisation nationale à partir de 2027-2028. Deux approches complémentaires sont prévues : une intégration des notions d’éthique dans les matières existantes pour les écoles primaires et secondaires, et des modules spécifiques conçus pour les niveaux technique, professionnel et universitaire. En outre , des formations approfondies pour les enseignants, des campagnes de sensibilisation à grande échelle et un suivi rigoureux garantiront la réussite de cette initiative nationale.

S’inspirant de modèles scandinaves, où l’intégrité est une norme sociale profondément ancrée, le Togo mise sur une transformation culturelle profonde plutôt que sur une approche uniquement répressive.

« Il ne s’agit pas seulement de punir, mais de prévenir en éduquant. Un enfant qui grandit avec des valeurs d’honnêteté devient un adulte qui agit naturellement pour le bien commun », a expliqué Kimelabalou Aba, citant des exemples internationaux réussis comme preuve de l’efficacité de cette stratégie proactive.

 

Une mobilisation nationale essentielle : média et société civile en première ligne

 

La HAPLUCIA a insisté sur le rôle central des médias et de la société civile pour faire de ce projet une véritable cause nationale. Lors d’une conférence de presse organisée le 29 juillet à l’hôtel Concorde de Lomé, les autorités ont convié une cinquantaine de journalistes  pour relayer cette initiative majeure. « Vos plumes, vos micros et vos caméras sont des outils puissants pour éveiller les consciences et mobiliser la population », a lancé le président de la HAPLUCIA, appelant à une appropriation collective du programme. Parents, enseignants et communautés locales sont également invités à s’impliquer activement pour garantir le succès durable de cette réforme sociétale.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large du gouvernement togolais qui, sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, a fait de la bonne gouvernance un pilier fondamental de la Feuille de route 2020-2025. En complément, des actions concrètes comme la formation continue du personnel judiciaire ou la digitalisation progressive des services publics renforcent significativement la lutte contre la corruption. Le Togo, en tant que signataire des conventions de l’ONU et de l’Union africaine contre ce fléau, entend ainsi se positionner comme un modèle régional en matière de probité et de transparence.

Le Togo intègre l’éducation à l’éthique et au civisme dans ses écoles pour former une nouvelle génération de citoyens intègres et bâtir un avenir durable sans corruption.

L’Éducation : le pari gagnant du Togo pour un avenir sans corruption

 

En ciblant l’école comme terrain privilégié de cette transformation, le Togo fait le choix d’une stratégie à long terme, la plus efficace pour un changement profond.

« La corruption se combat dès l’enfance, car c’est à cet âge crucial que se forgent les réflexes éthiques et les valeurs morales », a résumé Isaac Tchiakpé, soulignant l’importance stratégique de cette approche préventive.

En formant des citoyens responsables, conscients de leurs droits et de leurs devoirs, le pays aspire à construire une société plus équitable, plus juste et, in fine, plus prospère.

À la veille du lancement de la phase pilote dans les établissements de Lomé et Kara, l’attention se cristallise autour de ces deux villes, appelées à incarner les prémices d’une transformation éducative porteuse d’un Togo renouvelé, fondé sur l’intégrité et le civisme. Ce programme scolaire incarne bien plus qu’un simple projet d’apprentissage : il symbolise l’espérance d’un peuple, gravée dans les cahiers des élèves, et promet un avenir où la probité s’imposera comme norme.

Le Togo forme ses enseignants à la bienveillance : cap sur une école sans violence

Révolution pédagogique au Togo :216 enseignants formés à la Discipline Positive pour un climat scolaire apaisé et sans violence

 

Lomé, 31 juillet 2025 – Dans une démarche audacieuse pour transformer l’éducation au Togo, le ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA), en partenariat avec Plan International Togo et GIZ Togo à travers le programme ProEmploi+, a formé 216 enseignants à la Discipline Positive. Cette initiative, déployée dans les centres de formation professionnelle à travers le pays, vise à instaurer un environnement scolaire respectueux, inclusif et débarrassé de toute forme de violence.

 Des enseignants bien formés ouvrent une nouvelle ère pour le bien-être des apprenants.

 

Lancée dans le cadre du programme ProEmploi+, financé par la coopération allemande via GIZ Togo, cette formation s’inscrit dans une vision plus large : révolutionner les pratiques pédagogiques pour favoriser le bien-être des apprenants. Ainsi, du 20 au 25 juillet 2025, à Lomé, des enseignants issus de divers centres de formation professionnelle ont été immergés dans les principes de la Discipline Positive. Cette approche, développée par la psychologue Jane Nelsen, prône une éducation basée sur la fermeté et la bienveillance, loin des punitions corporelles ou des méthodes autoritaires.

« Nous voulons des salles de classe où règnent le respect mutuel et l’épanouissement », a déclaré un représentant du METFPA lors de la cérémonie de clôture.

En plus, les 216 participants, sélectionnés dans des établissements de Lomé, Tsévié, Atakpamé et Sokodé, ont exploré des outils concrets pour gérer les conflits, encourager la motivation et renforcer la confiance des élèves. Ateliers interactifs, études de cas et mises en situation ont rythmé cette formation, conçue pour équiper les éducateurs de compétences adaptées aux défis spécifiques du système éducatif togolais.

« J’ai appris à écouter mes élèves et à résoudre les tensions sans crier ni punir. Ça change tout », confie Afi, enseignante en couture à Lomé, témoignant de l’impact immédiat de cette nouvelle approche.

À Lomé, 216 enseignants ont été formés à la Discipline Positive pour instaurer un climat scolaire respectueux et inclusif, dans le cadre du programme ProEmploi+ soutenu par Plan International et GIZ Togo.

Le Togo s’engage contre la violence scolaire : un modèle africain en construction

 

Cette initiative s’aligne parfaitement sur les objectifs du Plan Sectoriel de l’Éducation 2020-2030 du Togo, qui met l’accent sur l’accès à une éducation de qualité et la lutte acharnée contre les violences en milieu scolaire. En effet, selon une étude de l’UNESCO, près de 60 % des élèves en Afrique subsaharienne ont été confrontés à des formes de violence à l’école, un frein majeur à leur apprentissage et leur développement. En adoptant la Discipline Positive, le Togo cherche à briser ce cycle, en promouvant des pratiques éducatives qui valorisent le dialogue, l’empathie et la résolution constructive des problèmes.

Plan International Togo, partenaire clé du projet, a joué un rôle central dans la mobilisation des formateurs et la sensibilisation des communautés éducatives.

« La Discipline Positive n’est pas seulement une méthode, c’est une philosophie qui place l’enfant au cœur du processus d’apprentissage », explique Kossiwa Mensah, coordinatrice de Plan Togo.

Parallèlement, GIZ Togo, à travers ProEmploi+, a fourni un appui logistique et financier essentiel, renforçant ainsi l’impact concret de cette formation sur le terrain.

À Lomé, 216 enseignants ont été formés à la Discipline Positive pour instaurer un climat scolaire respectueux et inclusif, dans le cadre du programme ProEmploi+ soutenu par Plan International et GIZ Togo.

Un tremplin pour la formation professionnelle : Vers l’excellence et la rétention grâce à des enseignants de qualité

 

Les centres de formation professionnelle, où se concentrent des apprenants en quête de compétences techniques cruciales pour le développement du pays, sont particulièrement ciblés par cette initiative. Ces établissements, souvent confrontés à des défis comme le manque de ressources ou des comportements conflictuels, bénéficient directement de ce programme. Ainsi, en équipant les enseignants d’outils pour créer un climat scolaire apaisé et stimulant, le METFPA ambitionne non seulement d’améliorer drastiquement la qualité de l’enseignement, mais aussi de réduire le taux d’abandon scolaire, un défi persistant particulièrement élevé dans ce secteur vital.

Cette formation s’ajoute aux efforts continus du gouvernement togolais pour moderniser l’éducation. De fait, depuis 2015, ProEmploi+ soutient la formation professionnelle à travers des projets structurants comme la rénovation des centres de formation et l’intégration des jeunes sur le marché du travail. Avec cette nouvelle étape, le Togo renforce son engagement à former une main-d’œuvre hautement qualifiée, capable de répondre aux besoins économiques dynamiques du pays et de stimuler sa croissance.

 

Le Togo trace les chemins d’une éducation épanouissante : l’espoir se lève dans les salles de classe

 

En clôture de la formation, les enseignants ont reçu des certificats, symboles tangibles de leur engagement à appliquer la Discipline Positive dans leurs classes respectives. « C’est une révolution douce qui commence », a souligné un formateur de GIZ Togo, optimiste quant à l’impact à long terme de cette initiative. Les participants ont également appelé à un élargissement rapide du programme à d’autres régions et à des formations continues régulières pour pérenniser les acquis et amplifier la transformation.

En misant audacieusement sur une éducation respectueuse, sans violence et axée sur le bien-être de chaque apprenant, le Togo pose les jalons d’un système scolaire plus humain, plus performant et résolument tourné vers l’avenir. Alors que les 216 enseignants regagnent leurs établissements, ils portent avec eux non seulement de nouvelles compétences, mais surtout l’espoir immense d’un avenir où chaque élève pourra apprendre, s’épanouir et se réaliser pleinement dans un climat de confiance et de respect mutuel. C’est une promesse lumineuse pour la jeunesse togolaise, et un pas de géant vers un pays en pleine mutation, où l’éducation devient le véritable moteur du changement.

INFA-Tové 2025 : L’agriculture togolaise recrute ses futurs leaders

Togo : l’INFA de Tové ouvre ses portes aux futurs leaders de l’agriculture moderne

 

Lomé, 30 juillet 2025 – Dans un élan pour façonner l’avenir de l’agriculture togolaise, le gouvernement a donné le coup d’envoi, la semaine dernière, d’un concours national d’entrée à l’Institut National de Formation Agricole (INFA) de Tové. Prévu pour les 16 et 17 septembre 2025, cet événement marque une étape décisive dans la formation des techniciens et ingénieurs qui porteront la vision d’une agriculture durable et compétitive au Togo.

 

Concours national : Votre passeport pour l’agriculture de demain 

 

Ce concours, organisé conjointement par les ministères de l’Agriculture, de l’Enseignement Supérieur et de l’Enseignement Technique, s’adresse aux Togolais âgés de 18 à 28 ans au 1ᵉʳ janvier 2026. Les épreuves se tiendront par ailleurs dans cinq centres à travers le pays : Lomé (Lycée d’Enseignement Technique et Professionnel d’Adidogomé), Kpalimé (INFA de Tové), Sokodé (Lycée Technique), Kara et Dapaong (Centres Régionaux d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle). Cette répartition géographique garantit une accessibilité nationale, permettant aux jeunes de toutes les régions de tenter leur chance.

L’INFA de Tové, véritable pépinière de talents agricoles, propose deux cycles de formation : le Baccalauréat Professionnel Agricole (CBPA), avec 30 places, et la Licence Professionnelle Agricole (CLPA), avec 35 places. Ces programmes, d’une durée de trois ans, couvrent une dizaine de filières stratégiques. Pour le premier cycle, on retrouve l’agropastoralisme, la santé animale, la foresterie et la gestion durable des terres, ainsi que l’agroéquipement. Le second cycle propose des spécialités en agriculture, agroalimentaire, production halieutique, gestion environnementale, machinisme agricole et aménagements hydro-agricoles. Ces spécialités répondent aux besoins croissants d’une agriculture moderne, en phase avec les défis du développement durable et de la sécurité alimentaire.

 

Modalités d’accès : Tout savoir pour saisir cette chance 

 

Pour postuler, les candidats au cycle CBPA doivent être titulaires du BEPC, tandis que ceux visant le CLPA doivent détenir un baccalauréat de deuxième partie (séries C, D, E, F, Ti) ou un BT en agropastoralisme, santé animale, mécanique ou électricité. Les épreuves, qui incluent le français, les sciences physiques, les sciences de la vie et de la terre, ainsi que la construction mécanique pour certaines spécialités, exigent une préparation rigoureuse. À titre d’exemple, en 2024, 699 candidats, dont 23,89 % de filles, avaient participé au concours, signe d’un engouement croissant pour ces formations.

De plus, les dossiers de candidature doivent être déposés avant le vendredi 22 août 2025, à 17h. Ils peuvent être remis dans les Directions régionales de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural (DRAEDR) de Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé et Tsévié, à l’INFA de Tové à Kpalimé, ou encore à la Direction de l’Entrepreneuriat et du Financement Agricole (DEFA/MAEDR) à Lomé. Les pièces requises incluent un extrait d’acte de naissance légalisé, un certificat de nationalité togolaise, un certificat médical récent, un extrait de casier judiciaire, une photocopie légalisée du diplôme requis, une fiche d’inscription et une quittance de 10 000 FCFA pour les frais d’inscription.

 

L’INFA de Tové : Le creuset de l’excellence agricole togolaise

 

Fondé en 1956 sous le nom de Centre d’Apprentissage Agricole, l’INFA de Tové s’est transformé au fil des décennies pour devenir un pilier de la formation agricole au Togo. Réorganisé par le décret nᵒ 2019-102/PR du 24 juillet 2019, l’institut s’aligne sur la nouvelle politique agricole du pays, portée par le Plan National de Développement (PND 2018-2022) et prolongée dans les stratégies actuelles. Cette réorientation vise à former des techniciens et ingénieurs capables de répondre aux exigences d’une agriculture innovante, durable et génératrice d’emplois.

Dans cette dynamique, l’INFA envisage également d’introduire des cours en ligne pour élargir l’accès à ses formations. Cette initiative, amorcée dès 2020 avec des classes virtuelles pour faire face à la pandémie de Covid-19, permettra aux apprenants, même dans les zones reculées, de bénéficier d’un enseignement de qualité. « L’objectif est clair : démocratiser l’accès à la formation agricole pour bâtir une économie rurale forte et inclusive », explique Dr Constant Kokouvi Soedji, directeur général de l’INFA.

 

Les diplômés de l’INFA : Des acteurs clés pour l’essor rural

 

Avec environ 60 % des emplois togolais liés au secteur agricole, selon le ministère de l’Enseignement Technique, l’INFA de Tové joue un rôle stratégique dans la transformation de l’économie nationale. Les formations préparent les diplômés – qu’ils deviennent techniciens polyvalents, ingénieurs en machinisme agricole ou experts en gestion environnementale – à intégrer une grande diversité d’institutions : ONG, organismes de développement, chambres d’agriculture ou centres de recherche. Certains choisissent même l’entrepreneuriat, lançant leurs propres exploitations ou ateliers, contribuant ainsi à la création de richesses et d’emplois.

En 2025, l’institut a d’ailleurs été distingué lors des AGRI AWARDS pour son excellence dans la formation agricole, une reconnaissance qui souligne son impact croissant. Alors que le Togo ambitionne de devenir un hub agricole régional, l’INFA de Tové se positionne comme un moteur de cette transformation, formant une nouvelle génération de leaders prêts à relever les défis de l’agriculture moderne.

 

Un appel à la jeunesse togolaise : Engagez-vous pour l’avenir 

En somme, ce rendez-vous des 16 et 17 septembre 2025 offre une chance unique aux jeunes Togolais de contribuer à la modernisation du secteur agricole, un pilier de l’économie nationale. Dans un pays où la jeunesse représente une force vive, l’INFA de Tové s’impose comme un tremplin incontournable. C’est une opportunité unique pour façonner non seulement leur propre avenir, mais aussi celui d’un Togo prospère, durable et autosuffisant.

Togo : des écoles qui se transforment pour construire l’avenir

Le Togo en chantier : Des infrastructures scolaires flambant neuves pour l’avenir de la jeunesse 

 

Lomé, 23 juillet 2025 Au Togo, l’éducation ne se limite plus aux salles de classe. Elle passe désormais par des chantiers visibles et ambitieux dans les écoles primaires et secondaires, du Nord au Sud du pays. Depuis plusieurs semaines, des travaux d’envergure sont en cours dans de nombreux infrastructures scolaires, illustrant un engagement concret du gouvernement pour offrir à la jeunesse un cadre propice à l’apprentissage et à l’épanouissement.

 

Infrastructures scolaires : Une métamorphose à l’échelle nationale

 

Dans le cadre des projets P9 et P10 de la feuille de route gouvernementale, qui ciblent respectivement l’amélioration de la qualité de l’enseignement et l’augmentation des capacités d’accueil, des sites ont été confiés aux entreprises adjudicataires dans les sept régions éducatives du pays.

À titre d’exemple, à Lomé, le Lycée de 2 Février verra sortir de terre douze nouvelles salles de classe en R+2, ainsi qu’un bloc administratif et des latrines modernes. Par ailleurs, à Sanguéra, des bâtiments scolaires et administratifs sont actuellement en rénovation. De même, à Atakpamé, un mur de clôture de près de 1 200 mètres est en cours de construction pour renforcer la sécurité des élèves.

En outre, d’autres établissements, parmi lesquels le Lycée Abobo, le CEG Kalabé à Notsé ou encore l’EPP Kounboul, bénéficient également de travaux de réhabilitation pour améliorer significativement leur environnement scolaire.

 

Au-delà du béton : Un cadre propice à la réussite éducative

 

Au-delà de la brique et du ciment, ces initiatives visent une transformation qualitative du système éducatif togolais. En effet, en dotant les établissements de structures modernes, sécurisées et adaptées, le gouvernement répond à un double besoin : offrir un meilleur confort d’apprentissage aux élèves et garantir des conditions de travail dignes aux enseignants. Cette vision repose sur une conviction forte : l’éducation est une clé essentielle du développement durable et de l’inclusion sociale.

 

Éducation : Une priorité budgétaire affichée et assumée

 

Depuis 2020, l’État togolais a augmenté de plus de 50 % le budget consacré à l’éducation. Cette dynamique traduit une volonté claire de placer l’école au cœur de l’action publique, en cohérence avec le Plan Sectoriel de l’Éducation (PSE), véritable feuille de route stratégique pour améliorer l’accès, la qualité et la gouvernance du secteur.

 

Dans un pays où l’instruction est perçue comme un levier fondamental de transformation, les efforts en cours s’inscrivent dans une logique de continuité. Ils traduisent une ambition partagée : faire de chaque école un lieu d’émancipation et de réussite, quel que soit le milieu social ou la localisation géographique.

Ainsi, en bâtissant des infrastructures modernes et en augmentant ses investissements, le Togo ne construit pas seulement des écoles, il érige les fondations d’une nation plus éduquée, plus égalitaire et résolument tournée vers un avenir où chaque enfant aura sa chance de s’épanouir.

Togo – Baccalauréat : Fini la légalisation des diplômes

Togo : une réforme majeure simplifie l’accès aux documents du Baccalauréat 2025

Lomé, 21 juillet 2025 C’est une véritable bouffée d’oxygène pour les jeunes Togolais ! Dans un effort notable pour alléger les démarches administratives, l’Office du Baccalauréat du Togo a introduit une réforme significative pour les diplômés de la session 2025. Désormais, les relevés de notes et attestations officielles n’auront plus besoin d’être légalisés. Cette mesure est unanimement saluée comme un pas majeur vers plus de simplicité et d’efficacité pour les étudiants du pays.

Baccalauréat : Un coup de balai bienvenu sur la bureaucratie

 

Fini les longues files d’attente et les formalités complexes pour faire authentifier ses documents ! À compter de cette année, les originaux des diplômes et relevés de notes du Baccalauréat 2025 seront totalement exemptés de l’obligation de légalisation. Cette décision audacieuse, annoncée par l’Office du Baccalauréat, vise à lever les freins bureaucratiques qui compliquent fréquemment l’accès à l’enseignement supérieur ou au marché du travail pour les jeunes diplômés.

« Cette réforme est une réponse directe aux attentes des étudiants. » « Elle leur permet de gagner un temps précieux tout en garantissant l’authenticité des documents », a expliqué un responsable de l’Office. En effet, cette mesure devrait simplifier considérablement les démarches pour les candidats souhaitant poursuivre leurs études ou postuler pour un emploi, en éliminant une étape souvent jugée redondante et coûteuse.

 

Baccalauréat : Perte de diplôme ? La procédure de duplicata devient un jeu d’enfant !

 

Parallèlement à cette simplification majeure, l’Office du Baccalauréat a également mis en place une procédure simplifiée pour obtenir des duplicatas en cas de perte ou de détérioration d’un diplôme ou d’un relevé de notes. Les candidats devront simplement fournir :

  • Une copie de leur acte de naissance ;
  • Une copie du relevé de notes ou du certificat original ;
  • Un reçu de paiement de 1 000 francs CFA par document, à régler directement à la caisse de l’Office.

Cette démarche, conçue pour être rapide et accessible, reflète aussi l’engagement de l’Office à moderniser ses services tout en maintenant la fiabilité et la sécurité des dossiers scolaires.

 

« Un vrai soulagement : les bacheliers accueillent la nouvelle avec joie. »

 

Cette réforme est une véritable aubaine non seulement pour les nouveaux bacheliers, mais aussi pour les anciens candidats ayant besoin de remplacer leurs documents. En supprimant l’obligation de légalisation, l’Office du Baccalauréat répond aussi à une demande de longue date des étudiants et de leurs familles, souvent confrontés à des démarches administratives chronophages et frustrantes.

« C’est un vrai soulagement », témoigne Kossi, un bachelier qui prépare son inscription à l’université. « Avant, il fallait courir partout pour faire légaliser les documents. » «Maintenant, on peut se concentrer sur la suite de notre parcours. »

 

Transparence et efficacité : un engagement renforcé de l’office

 

L’Office du Baccalauréat a tenu à rassurer les diplômés sur la fiabilité des nouveaux processus. Les documents délivrés conserveront leur caractère officiel et sécurisé, tout en étant plus accessibles que jamais. Pour toute question ou clarification, l’Office invite les candidats à se rapprocher de ses services, qui restent disponibles pour accompagner les étudiants dans cette transition cruciale.

Cette réforme, entrée en vigueur pour la session 2025, marque une étape importante dans la modernisation de la gestion des diplômes au Togo. En facilitant ainsi l’accès aux documents officiels, l’Office du Baccalauréat envoie un signal fort : celui de simplifier la vie des jeunes tout en consolidant la confiance dans le système éducatif.

Cependant , cette avancée prometteuse soulève une question essentielle : cette initiative inspirera-t-elle d’autres réformes administratives dans le pays pour désengorger la bureaucratie togolaise ? Seul l’avenir le confirmera, mais nous pouvons désormais espérer.

Bac 2025 : le Togo signe un record historique

Lomé, 15 juillet 2025 – Un vent d’optimisme souffle sur le système éducatif togolais. Avec un taux de réussite de 72,63 % pour la session de juin 2025 du baccalauréat deuxième partie (BAC II), le Togo enregistre un bond spectaculaire par rapport aux 46,71 % de l’année précédente. Ce succès, dévoilé le 14 juillet 2025, reflète l’engagement collectif des élèves, enseignants, parents et autorités pour hisser l’éducation nationale vers de nouveaux sommets.

 

Bac 2025 : Une participation record et une diversité inspirante

 

Cette année, 100 303 candidats ont franchi les portes des centres d’examen, soit une hausse de près de 30 % par rapport aux 70 661 inscrits en 2024. Ce record d’affluence témoigne de l’attrait croissant pour cet examen, véritable sésame vers l’enseignement supérieur. Parmi eux, les filles, représentant 43,30 % des candidats (43 435), continuent de marquer leur présence, bien que les garçons dominent encore avec 56,69 % (56 868).

 

Un détail frappe l’imagination : parmi les candidats, une élève de 15 ans et une autre de 61 ans ont passé les épreuves, incarnant la diversité des parcours éducatifs au Togo. Ce contraste générationnel illustre une vérité universelle : l’apprentissage n’a pas d’âge, et la quête de savoir unit toutes les générations.

 

Des filières littéraires en tête, un défi pour les sciences

 

Comme les années précédentes, la série A4 (littéraire) domine avec 45 377 candidats, suivie de près par la série D (41 059). Cette prépondérance des filières littéraires met en lumière un défi majeur pour le système éducatif togolais : orienter davantage les jeunes vers les filières scientifiques, cruciales pour répondre aux besoins de développement économique et technologique du pays. Les autorités éducatives, conscientes de cet enjeu, appellent à une réforme de l’orientation scolaire pour mieux équilibrer les choix des élèves.

 

Bac 2025 : Les clés d’un succès retentissant

 

Trois facteurs expliquent cette performance remarquable. D’abord, l’introduction d’un baccalauréat blanc a permis aux candidats de se familiariser avec le format des épreuves et aux enseignants d’affiner leurs stratégies pédagogiques. Cette simulation grandeur nature a boosté la confiance et la préparation des élèves. Ensuite, la présence de nombreux redoublants, représentant plus de 53 % des candidats, a joué un rôle déterminant. Forts de leur expérience de l’année précédente, marquée par un taux d’échec élevé, ces élèves ont abordé les épreuves avec une rigueur renouvelée.

 

Enfin, l’année scolaire 2024-2025 s’est déroulée dans une sérénité exemplaire, grâce aux efforts du gouvernement togolais pour garantir un climat propice à l’apprentissage. Cette stabilité, combinée à une organisation efficace des enseignements et des évaluations, a créé un environnement favorable à la réussite.

 

Vers une éducation toujours plus performante

 

Ce succès n’est pas une fin en soi, mais un tremplin. Le gouvernement togolais, fort de ces résultats encourageants, s’engage à poursuivre ses réformes pour consolider les acquis et relever les défis persistants, notamment l’accès équitable à l’éducation et le renforcement des filières scientifiques. En somme, le Togo célèbre non seulement ses bacheliers, mais aussi une vision ambitieuse pour l’avenir de son système éducatif.

 

DeviPreneur : à Lomé, les enfants codent leur avenir

Togo : Une nouvelle génération d’innovateurs s’éveille avec DeviPreneur

 

Lomé, 15 juillet 2025 – Dans un élan visionnaire, le programme DeviPreneur bat son plein depuis le 2 juillet 2025 au sein d’UniPod_Togo, insufflant aux enfants de 5 à 15 ans une passion pour la programmation, l’électronique et l’entrepreneuriat. Cette initiative audacieuse, portée par sa deuxième cohorte, s’impose comme un catalyseur essentiel d’innovation et d’inclusion, façonnant les esprits curieux de demain à travers une pédagogie aussi ludique qu’enrichissante.

À travers le programme DeviPreneur, UniPod_Togo initie des enfants de 5 à 15 ans à la programmation, à l’électronique et à l’entrepreneuriat, nourrissant une nouvelle génération d’innovateurs engagés au cœur du Togo.

DeviPreneur : l’éveil des jeunes talents face aux défis du futur

Par ailleurs, vendredi dernier, Nabou Diaw, Représentant résident adjoint PNUD Togo, figure emblématique de l’éducation inclusive, s’est rendue sur place pour découvrir ce vivier prometteur de jeunes talents. Loin des salles de classe traditionnelles, DeviPreneur propose une immersion pratique où les enfants explorent des circuits électroniques, codent leurs premières lignes et esquissent des projets entrepreneuriaux novateurs. En outre , cette approche, qui marie créativité et rigueur, ne se contente pas de divertir : elle aiguise activement l’esprit critique et la capacité à résoudre des problèmes complexes, des compétences absolument cruciales pour le monde de demain.

Au-delà du Code : Inclusion et Collaboration au Cœur du Programme

 

Au-delà des apprentissages techniques, le programme brille par son ambition sociale profonde. En encourageant le travail d’équipe, il tisse des liens solides entre les participants, favorisant une inclusion qui transcende les différences. Ainsi, chaque atelier devient un espace où la collaboration et l’échange d’idées préparent les jeunes à devenir des acteurs engagés et responsables de leur communauté.

À travers le programme DeviPreneur, UniPod_Togo initie des enfants de 5 à 15 ans à la programmation, à l’électronique et à l’entrepreneuriat, nourrissant une nouvelle génération d’innovateurs engagés au cœur du Togo.

UniPod_Togo : catalyseur d’une révolution éducative durable

 

La deuxième cohorte de DeviPreneur, qui se prolonge jusqu’au 30 juillet 2025, s’affirme comme une réponse concrète aux défis de l’éducation moderne. En effet, en éveillant la curiosité et en cultivant l’audace, UniPod_Togo pose les jalons fondamentaux d’une révolution éducative, où les enfants ne sont pas seulement des apprenants, mais des créateurs d’un avenir innovant et solidaire pour le Togo.

 

Bourses marocaines : le Togo investit dans une élite scientifique

Togo-Maroc : Une alliance éducative scellée à Lomé pour les bourses 2025-2026

Lomé, 10 juillet 2025 Dans une salle vibrante d’ambition et de coopération, Lomé a été le théâtre d’un moment clé pour l’avenir de la jeunesse togolaise. Du 7 au 9 juillet 2025, le Comité Inter-États Togo-Maroc s’est réuni au siège de la Direction des Bourses et Stages pour examiner les candidatures aux prestigieuses bourses marocaines pour l’année académique 2025-2026. En effet, ce jeudi 10 juillet, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a clos les travaux en recevant la délégation marocaine, saluant une collaboration exemplaire qui propulse les talents togolais vers des horizons prometteurs. Dans un Togo résolument tourné vers l’innovation, cette initiative marque un pas décisif pour former une génération capable de relever les défis du développement national.

Bourses Marocaines : L’excellence au service de la jeunesse togolaise

 

Pendant trois jours, les experts togolais et marocains ont scruté avec rigueur les dossiers des candidats, dans un processus alliant transparence et exigence. Hébergée dans les locaux de la Direction des Bourses et Stages, cette réunion a incarné la force de la coopération bilatérale entre Lomé et Rabat, deux nations unies par une vision commune : investir dans l’éducation pour bâtir un avenir prospère. En outre, la présence de M. Rachid Rguibi, chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Togo, lors de la cérémonie de clôture, a souligné l’importance accordée par le Royaume à cette alliance éducative.

Le ministre Natchaba, figure centrale de cette initiative, a chaleureusement félicité la délégation marocaine pour son engagement. « Cette coopération est un pilier de notre ambition pour la jeunesse togolaise. Ensemble, nous formons les leaders de demain dans des secteurs clés pour notre économie », a-t-il déclaré. Ces mots, prononcés dans une atmosphère d’optimisme, reflètent aussi la volonté du Togo de tirer parti de l’expertise marocaine pour renforcer ses capacités nationales.

 

Filières stratégiques : Le Togo Ouvre les portes de l’avenir par l’éducation

 

Par ailleurs, l’offre de bourses marocaines, prisée pour son excellence académique, cible des domaines stratégiques soigneusement sélectionnés par les autorités togolaises. En réorientant ces opportunités vers des filières comme la technologie, les sciences et d’autres secteurs à fort impact économique, le Togo affiche une ambition claire : doter le pays de compétences pointues pour répondre aux défis de la modernisation et de la compétitivité. Que ce soit dans l’ingénierie, les énergies renouvelables ou les sciences médicales, ces bourses offrent également aux étudiants togolais une chance unique d’accéder à des formations de haut niveau dans les universités marocaines, reconnues pour leur rigueur et leur innovation.

Cette réorientation stratégique s’inscrit dans une vision plus large du gouvernement togolais, qui cherche à aligner l’éducation sur les besoins du marché du travail. En effet, dans un monde en rapide mutation, où la technologie et l’innovation redessinent les économies, ces bourses sont bien plus qu’une aide financière : elles sont un investissement stratégique dans l’avenir du Togo.

À Lomé, le Comité Inter-États Togo-Maroc clôture l’examen des candidatures aux bourses d’études 2025-2026, consolidant une coopération

Togo-Maroc : Un partenariat éducatif exemplaire pour l’avenir du continent

 

La rencontre de Lomé n’est pas un événement isolé, mais le fruit d’une relation de longue date entre le Togo et le Maroc. Depuis des années, le Royaume chérifien soutient la formation des étudiants togolais, offrant des opportunités d’études supérieures qui ont permis à de nombreux diplômés de contribuer au développement de leur pays. Cette collaboration, renforcée par des échanges réguliers au plus haut niveau, illustre aussi un modèle de partenariat Sud-Sud basé sur la solidarité et l’ambition partagée.

Lors de la clôture, M. Rguibi a réaffirmé l’engagement du Maroc à accompagner le Togo dans ses efforts pour former une élite qualifiée. Les discussions ont également ouvert la voie à de nouvelles perspectives, comme l’élargissement des programmes de bourses ou la création de partenariats entre universités des deux pays.

 

L’Éducation, moteur du Progrès : Un Avenir prometteur pour la Jeunesse Togolaise

 

En somme, la réunion du Comité Inter-États Togo-Maroc marque un jalon significatif dans la quête d’excellence éducative du Togo. Pour les candidats sélectionnés, dont les noms seront bientôt annoncés, ces bourses représentent une porte ouverte vers des carrières prometteuses et une chance de contribuer activement à la transformation de leur pays. Pour le Togo, elles incarnent une promesse : celle d’une jeunesse formée, compétente et prête à relever les défis du 21e siècle.

Alors que Lomé et Rabat continuent de tisser des liens indéfectibles, cette initiative rappelle que l’éducation est le moteur incontestable du progrès. Dans les amphithéâtres marocains, une nouvelle génération de Togolais s’apprête à écrire l’histoire, portée par une coopération qui transcende les frontières et illumine l’avenir.

Comment cette orientation des bourses vers des filières technologiques et scientifiques pourrait-elle spécifiquement stimuler l’innovation et le développement économique au Togo à long terme ?

Aéronautique au Togo : un nouveau cap pour l’excellence

Formation aéronautique : L’Université de Lomé et l’ANAC S’unissent pour propulser l’aviation togolaise

Lomé, 4 juillet 2025 – Le ciel togolais pourrait bientôt compter plus de compétences locales à ses commandes. En effet, en signant un accord-cadre ambitieux, l’Université de Lomé et l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) déclenchent une nouvelle phase de professionnalisation du secteur aérien. Cet engagement marque bien plus qu’une alliance institutionnelle : c’est le lancement d’une dynamique nationale pour outiller les talents togolais à répondre aux standards internationaux de l’aviation. Ainsi, ce partenariat constitue une étape décisive dans la volonté du Togo de faire de la formation technique un levier de souveraineté et de compétitivité dans un secteur hautement stratégique.

Une synergie académique et institutionnelle au service du ciel togolais

Au cœur de ce partenariat réside la volonté commune de combler le déficit de compétences dans un secteur hautement technique. À cette fin, des modules de certification courts – de trois à six mois – ont été conçus pour répondre aux besoins opérationnels de l’aviation civile. L’initiative cible des profils clés tels que pilotes, ingénieurs, techniciens et agents d’exploitation. L’École polytechnique de Lomé, fer de lance de cette première phase, bénéficiera d’un appui technique constant de l’ANAC pour garantir la conformité des formations aux exigences de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale).

« C’est un signal fort : nous créons une offre de formation ancrée dans la réalité du marché, avec des débouchés concrets », a indiqué Adama Kpodar, président de l’Université de Lomé.

Par ailleurs, le protocole d’accord signé par les deux institutions ne se contente pas de bonnes intentions. Il trace aussi une feuille de route claire : la mise en place de formations spécialisées courtes, l’ouverture de stages pratiques au sein de l’ANAC et l’insertion professionnelle ciblée, en fonction des besoins réels du marché.

Former localement, rayonner régionalement

Pilotes, ingénieurs, techniciens de maintenance, agents d’exploitation… tous ces profils stratégiques seront formés dans un cadre pensé pour coller au plus près des exigences contemporaines du transport aérien. Cette coopération s’inscrit dans une démarche de souveraineté des compétences. De plus, cette orientation vise à réduire la dépendance aux talents importés et à renforcer la résilience du secteur face aux défis croissants de la mobilité régionale et internationale. En parallèle, les perspectives d’insertion professionnelle se multiplient pour les jeunes diplômés togolais, avec des possibilités de stages et d’emplois au sein même de l’ANAC, selon les besoins identifiés.

Un comité de pilotage interinstitutionnel assurera le suivi rigoureux du programme, avec une projection d’extension à l’Université de Kara. Pour Abdou Ahabou Idrissou, directeur général de l’ANAC, l’enjeu est clair : « Créer un environnement favorable à une aviation civile compétitive, durable et conforme aux standards internationaux. » Un objectif qui entre en résonance avec les ambitions portées par les plus hautes autorités du pays, bien décidées à positionner le Togo comme un hub régional du trafic aérien.

Gouvernance partagée et extension prévue

Un comité de suivi composé des deux entités veillera à la mise en œuvre efficace de ce partenariat, qui pourrait s’étendre à l’Université de Kara. Ce dispositif collaboratif s’inscrit également dans une logique de continuité, assurant l’adéquation formation-emploi et la montée en qualité du capital humain national.

Ce virage vers une ingénierie aéronautique ancrée au plan local illustre la capacité du Togo à anticiper les besoins du futur. En effet, entre volonté politique, synergie académique et engagement sectoriel, le pays prend position dans le ciel africain – non plus seulement comme une plateforme de transit, mais comme un pôle de savoir-faire technique et stratégique.

L’Université de Lomé et l’ANAC : Un levier pour le leadership régional du Togo

Au-delà des formations, cet accord s’insère dans la stratégie nationale de positionnement du Togo comme hub aérien de référence en Afrique de l’Ouest. Avec des infrastructures modernisées comme celles de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema, il devient impératif de miser sur un capital humain qualifié pour accompagner l’essor du trafic aérien régional et international.

En somme, ce partenariat traduit une vision partagée : bâtir une aviation civile togolaise résiliente, compétente et tournée vers l’avenir. Il confirme aussi l’ambition des autorités de faire du pays un acteur incontournable dans les chaînes logistiques et aériennes du continent.

 

BTS 2025 au Togo : Les Ministres en mission spéciale pour l’avenir de 1 576 candidats

Lomé, 1ᵉʳ juillet 2025 – Dans les salles d’examen de Lomé, où la sueur des candidats se mêle à l’espoir d’un meilleur avenir, une effervescence singulière a saisi la capitale togolaise le 30 juin. En effet, les Ministres Kanka-Malik Natchaba, gardien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Isaac Tchiakpé, fer de lance de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, ont sillonné les centres d’écrit du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) 2025, comme des généraux inspectant leurs troupes avant une bataille décisive.

De l’Agoè-Centre au Collège Protestant de Tokoin, en passant par l’ESAG-NDE, leur tournée n’était pas qu’une formalité : c’était un serment tacite au service de 1 576 âmes, dont 814 filles, prêtes à conquérir un diplôme qui pourrait ouvrir les portes d’une carrière ou d’un destin. « Le diplôme n’est qu’un tremplin ; c’est sur le terrain que tout se joue », a martelé Tchiakpé, lançant ainsi  un défi vibrant à une jeunesse togolaise avide de prouver sa valeur.

Les Ministres togolais Kanka-Malik Natchaba et Isaac Tchiakpé ont supervisé les épreuves du BTS 2025 à Lomé, encourageant les 1 576 candidats et soulignant l'importance du diplôme pour l'autonomisation et le développement du pays.BTS 2025 : une épopée académique sous haute surveillance ministérielle

Par ailleurs, le BTS 2025, dont les épreuves écrites ont débuté le 30 juin et se prolongeront jusqu’au 4 juillet, est bien plus qu’un examen : c’est un rite de passage pour 1 576 candidats répartis dans 30 filières, des finances à l’informatique en passant par le génie civil. Cette année, le nombre de participants a chuté d’environ 1 000 par rapport à 2024, où 2 046 candidats, dont 1 774 filles, avaient tenté leur chance. Une baisse qui reflète peut-être une sélection plus rigoureuse ou un virage vers d’autres parcours, mais qui n’entame en rien la détermination des prétendants. Les épreuves orales et pratiques, déjà passées, ont laissé place aux écrits, où chaque copie est un pari sur l’avenir.

En outre , la tournée des Ministres, entamée dès les premières heures du 30 juin, avait un double objectif : s’assurer que les conditions d’examen soient irréprochables et galvaniser les candidats. Au Lycée d’Agoè-Centre, les salles, impeccablement rangées, vibraient du silence studieux des jeunes, stylo en main.  Au Collège Protestant de Tokoin, les surveillants, tels des sentinelles, veillaient au respect des règles, tandis qu’à l’ESAG-NDE, l’organisation huilée témoignait de l’engagement du gouvernement à faire du BTS un étalon de rigueur. « Tout se passe bien », ont constaté Natchaba et Tchiakpé, saluant ainsi l’installation des candidats, la vigilance du personnel administratif et l’absence de perturbations. Cette sérénité, fruit d’une préparation minutieuse, contraste avec les défis d’antan.

Du diplôme à l’autonomie : le BTS, tremplin pour la jeunesse togolaise

Le BTS, comme l’a souligné Isaac Tchiakpé, n’est pas une fin en soi. « Le diplôme est un point de départ, l’essentiel se joue sur le terrain », a-t-il proclamé. Cette philosophie vise à former une main-d’œuvre qualifiée, capable de s’auto-employer ou de contribuer à l’industrialisation du Togo.  D’ailleurs, les 30 filières proposées, allant de la comptabilité à la logistique, reflètent cette ambition de diversification. La présence accrue de filles dans des domaines comme le génie civil est un signe d’espoir, brisant les stéréotypes et ouvrant toutes les carrières aux femmes.

Le gouvernement togolais, sous l’impulsion de la Feuille de Route 2020-2025, mise sur l’enseignement technique pour répondre aux besoins d’un marché en mutation. En ce sens, le ministère de l’Enseignement technique a lancé un recrutement de 175 jeunes en 2024 pour renforcer la formation professionnelle, tandis que 4 386 enseignants fonctionnaires ont été intégrés pour consolider le système éducatif. Ces efforts, combinés à la transformation digitale des examens, comme l’introduction de corrections dématérialisées, témoignent d’une volonté de moderniser l’éducation pour en faire un moteur de développement.

Les 1576 candidats du BTS : héros méconnus d’un avenir en construction

Derrière les chiffres – 753 garçons, 814 filles, 52 centres d’examen à travers le pays – se cachent des histoires humaines. Celle d’une étudiante en gestion des ressources humaines, révisant jusqu’à l’aube à Tokoin, ou d’un apprenant en mécanique, rêvant d’ouvrir son propre garage à Lomé. Ces candidats, souvent issus de milieux modestes, portent les espoirs de leurs familles et d’une nation en quête de renouveau. Les Ministres, en arpentant les centres, n’ont pas seulement inspecté des salles : ils ont croisé des regards déterminés, des mains tremblantes sur des copies, des cœurs battant au rythme d’un avenir incertain, mais prometteur.

Kanka-Malik Natchaba a salué l’engagement des surveillants et des directeurs d’établissement, tout en rappelant l’importance d’un système éducatif « juste et équitable ». Isaac Tchiakpé, de son côté, a insisté sur l’autonomisation : « Une formation bien faite n’attend pas l’emploi de l’État. » « Les jeunes doivent prendre des initiatives. »

Le Togo mise tout sur sa jeunesse : le BTS 2025 , un pari gagnant pour demain ?

Alors que les épreuves du BTS 2025 se poursuivent, avec des corrections prévues du 7 au 12 juillet et des résultats attendus mi-juillet, le Togo regarde ses jeunes avec une fierté mêlée d’exigence. Ce diplôme, équivalent professionnel du baccalauréat, est une passerelle vers l’emploi ou des études supérieures. Mais au-delà des salles d’examen, c’est un défi plus grand qui se joue : celui d’une génération appelée à transformer un pays riche de promesses, mais freiné par des défis économiques et sociaux.

Dans les rues de Lomé, où les motos-taxiss slaloment sous un ciel chargé d’espoir, le BTS 2025 est une épopée collective. Les 1 576 candidats ne sont pas seuls : ils portent les ambitions d’un Togo qui, sous le regard vigilant de Natchaba et Tchiakpé, refuse de se contenter de l’ordinaire. En plus, ce diplôme, comme l’a si bien dit Tchiakpé, n’est qu’un début. Sur le terrain de la vie, c’est à ces jeunes d’écrire la suite, avec audace, rigueur et abnégation. Le Togo est-il en train de former la prochaine génération de leaders ?