Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : 222 talents à l’honneur

À Lomé, la Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo a célébré 222 lauréats, incarnant l’avenir et l’unité nationale. Un hommage vibrant à la jeunesse, moteur du progrès éducatif et social.

 

LOMÉ, 11 septembre 2025 – Sous un ciel éclatant de Lomé, le Pôle Universitaire d’Innovation et de Technologie (UniPod) de l’Université de Lomé s’est transformé, le 10 septembre 2025, en une arène de célébration vibrante. La Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo a honoré 222 jeunes talents, des élèves et bacheliers dont le mérite éclaire l’avenir de la nation. En présence des ministres des Enseignements et de l’Action Sociale, d’enseignants passionnés et de parents fiers, cet événement a transcendé la simple remise de prix pour devenir un symbole d’espoir, d’ambition et d’unité nationale.

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : une ode au mérite et à l’avenir

 

En effet, cette cérémonie, véritable vitrine de l’excellence académique, a distingué 222 lauréats issus des examens du CEPD, BEPC, BAC 1 et BAC 2. Ainsi, ces jeunes prodiges ont été récompensés par des kits scolaires, des primes financières et, pour les nouveaux bacheliers, des ordinateurs portables – des outils précieux afin de faciliter leur transition vers l’enseignement supérieur. Par ailleurs, un moment particulièrement émouvant a été la remise d’un prix spécial du Président du Conseil, dédié aux jeunes filles les plus brillantes. Ces dernières ont reçu des ordinateurs de pointe, reconnaissance éclatante de leur talent et encouragement à briser les plafonds de verre.

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : 222 lauréats récompensés pour leur mérite, symbole d’un Togo uni et tourné vers l’avenir.

Un engagement fort pour l’éducation et l’égalité

 

Portée par la vision du Président de la Consiel, Son Excellence M. Faure Essozimna Gnassingbé, cette initiative incarne l’ambition d’un Togo où l’éducation est le moteur du progrès. En valorisant le mérite, le gouvernement ne se contente pas de récompenser des performances individuelles : il inspire une génération entière à viser l’excellence et à s’investir dans le développement national. De surcroît, la mise à l’honneur des jeunes filles souligne un engagement fort en faveur de l’égalité des genres, pilier essentiel d’une société inclusive.

En outre, cet événement s’inscrit dans une dynamique plus large : la campagne nationale de distribution de kits scolaires lancée la veille. Cette continuité témoigne également de la volonté du Togo de garantir un accès équitable à l’éducation, tout en préparant une rentrée scolaire 2025-2026 sous le signe de l’innovation et de l’accompagnement.

 

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : Une portée territoriale et symbolique affirmée

 

Au-delà des récompenses, la cérémonie a renforcé le lien entre l’éducation et l’identité territoriale du Togo. Organisée au cœur de l’UniPod, symbole d’innovation et de modernité, elle a ancré l’excellence académique dans le paysage de Lomé, tout en rayonnant à l’échelle nationale. Ainsi, chaque lauréat, qu’il vienne d’un quartier populaire ou d’une région reculée, incarne le potentiel d’un Togo uni, où le talent transcende les frontières géographiques.

De plus, cette célébration a une portée symbolique profonde. En mettant en lumière ces jeunes, le Togo affirme sa confiance en sa jeunesse comme fer de lance du développement. Les ordinateurs remis aux bacheliers représentent bien plus que de simples outils : ils constituent une passerelle vers le monde numérique, un avenir où l’innovation et la connaissance seront aussi les clés de la réussite.

Une mobilisation collective pour demain

 

La Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo s’adresse à un public large – élèves, parents, éducateurs et décideurs – tous unis par une aspiration commune : bâtir un avenir prospère. En valorisant les réussites académiques, cet événement mobilise les énergies et renforce l’engagement collectif pour une éducation de qualité. Il rappelle également que chaque effort compte et que le Togo investit dans ses jeunes afin qu’ils deviennent les architectes d’un pays moderne et compétitif.

Un élan décisif pour la rentrée scolaire

 

En marge de cette célébration, la campagne nationale de distribution de kits scolaires, lancée le 9 septembre, pave la voie pour une rentrée réussie. Cette initiative, complémentaire à la cérémonie, garantit que chaque élève, quel que soit son milieu, dispose des outils nécessaires pour apprendre et exceller.

En somme, la Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo, tenue le 10 septembre à Lomé, a été bien plus qu’un événement : elle a constitué un vibrant hommage à la jeunesse togolaise, un appel à l’ambition et une promesse d’un avenir où l’éducation est la clé de voûte du progrès. Les 222 lauréats incarnent le visage d’un Togo résolument tourné vers l’excellence.

CFMI : 500 bourses pour révéler les talents industriels du Togo

CFMI, une opportunité décisive pour les jeunes Togolais : une rentrée 2025-2026 placée sous le signe de l’inclusion, de la formation et de la mobilisation territoriale

 

Le Centre de Formation aux Métiers de l’Industrie (CFMI) a dévoilé une initiative hors du commun : l’octroi de 500 bourses partielles aux candidats les plus performants du concours d’entrée pour la session 2025-2026. Dans cette optique, l’objectif de cette démarche est d’abaisser les obstacles financiers et d’offrir des opportunités dans le secteur industriel à une nouvelle vague de jeunes Togolais. Avec ce mécanisme, les étudiants ne seront responsables que d’un tiers des coûts de la formation, le solde étant pris en charge par le CFMI. Par conséquent, jusqu’au 15 septembre 2025, les inscriptions sont étendues, donnant une ultime opportunité aux aspirants déterminés de s’inscrire dans un domaine prometteur.

 

Le CFMI, un levier stratégique pour l’emploi au Togo

 

Au-delà de l’aide financière, cette initiative s’inscrit dans une vision territoriale et inclusive de la formation professionnelle. En effet, le CFMI, acteur clé de la Feuille de route nationale 2025, répond aux besoins croissants du tissu industriel togolais en misant sur des compétences techniques et technologiques adaptées.

Avec plus de 1 150 jeunes formés en dix ans et un taux d’insertion professionnelle supérieur à 70 %, le CFMI incarne une réussite collective au service du développement économique du pays.

 

Une alliance public-privé au service du territoire

 

Soutenu par l’État togolais et des partenaires stratégiques tels que l’AFMI, le CNP, l’AGET, l’ASOZOF et la CCI-Togo, le CFMI illustre la force d’une coopération franco-togolaise tournée vers l’avenir. En plus, cette synergie entre acteurs publics et privés renforce la symbolique territoriale de l’établissement, qui célèbre cette année son 10ᵉ anniversaire.

 

Une formation industrielle accessible et valorisée

 

Souvent perçus comme techniques ou élitistes, les métiers de l’industrie deviennent ici des vecteurs d’insertion, de dignité et de transformation sociale. Par conséquent, les bourses partielles ne sont pas qu’un soutien financier : elles incarnent une volonté politique et pédagogique de rendre la formation industrielle plus inclusive, plus territorialisée et plus mobilisatrice.

 

Le CFMI parviendra-t-il à transformer l’industrie togolaise ?

 

En conclusion, l’initiative du CFMI marque un tournant majeur pour la formation professionnelle au Togo. En démocratisant l’accès aux métiers de l’industrie, le centre ne se contente pas de former des techniciens : il contribue activement à la construction d’une main-d’œuvre qualifiée et à la réduction du chômage. Toutefois, le véritable défi réside dans la capacité de ces jeunes boursiers à trouver des emplois durables et à s’adapter aux évolutions rapides du secteur.

La question qui se pose est la suivante : ce programme ambitieux sera-t-il le catalyseur d’une industrialisation inclusive pour le Togo, ou les entreprises togolaises seront-elles prêtes à absorber cette nouvelle génération de professionnels hautement qualifiés ?

Togo : 100 000 kits scolaires à distribuer dans 64 cantons

Une rentrée scolaire 2025-2026 sous le signe de l’inclusion avec SWEDD+ : le Togo lance une vaste campagne de distribution de kits scolaires

 

Togo, 8 septembre 2025 – À l’aube d’une nouvelle année scolaire, le Togo marque un pas décisif vers une éducation plus inclusive et équitable. Ce mardi, la commune de Haho 2, à Djémégni, a accueilli le lancement officiel de la campagne nationale de distribution de kits scolaires, orchestrée par le projet SWEDD+ Togo.

Sous l’égide du président du Conseil, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, plus de 100 000 jeunes filles issues de 782 localités à travers 64 cantons recevront des fournitures essentielles pour démarrer l’année 2025-2026 dans les meilleures conditions. Cette initiative incarne en effet la vision d’un Togo solidaire et prospère, où l’éducation devient un levier d’émancipation pour toutes.

 

100 000 kits scolaires : une mobilisation pour l’éducation des filles

 

Dès aujourd’hui, les kits scolaires commenceront à être distribués dans les chefs-lieux des cantons, garantissant que chaque bénéficiaire soit équipée avant la rentrée officielle. Cette campagne, soutenue par des partenaires du gouvernement togolais, dépasse la simple remise de matériel. En effet, elle s’accompagne d’un ambitieux programme de sensibilisation destiné à mobiliser familles et communautés autour de la scolarisation des filles.

Cependant, les défis persistent : mariages précoces, précarité économique et pesanteurs sociales continuent d’entraver l’accès continu des jeunes filles à l’éducation. Le projet SWEDD+ s’attaque à ces obstacles avec détermination, en promouvant un environnement favorable à la réussite scolaire.

 

Un engagement de longue date

 

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une dynamique éducative de longue date. Depuis 2017, le Togo a fait de l’accès à l’éducation une priorité nationale, avec la gratuité de l’enseignement préscolaire et primaire, ainsi qu’une réduction significative des frais scolaires pour les filles au secondaire. En plus, le programme School AMU (anciennement School Assur) offre une couverture sanitaire à plus de 2,5 millions d’élèves, renforçant les conditions d’une scolarité sereine.

En dotant chaque élève, et particulièrement les jeunes filles, des outils nécessaires à leur réussite, le gouvernement traduit en actes la vision du président Gnassingbé : faire du capital humain le moteur d’un Togo inclusif et résolument tourné vers l’avenir.

 

À travers SWEDD+ Togo, le pays réaffirme son engagement pour une éducation de qualité, accessible à tous. Il pose ainsi les jalons d’une société où chaque enfant, fille ou garçon, peut rêver grand et bâtir son avenir. Néanmoins, si cette campagne est un signal fort, la vraie question est de savoir si elle suffira à surmonter les obstacles sociaux et culturels profondément enracinés, garantissant ainsi que ces 100 000 jeunes filles restent sur les bancs de l’école et parviennent à l’émancipation ?

CFA 2025 : L’examen de toutes les promesses

L’apprentissage au cœur de la transformation sociale au CFA 2025 : une tournée ministérielle sous le signe de la reconnaissance, de la transmission et de l’insertion professionnelle 

 

Lomé, 3 septembre 2025— La capitale togolaise a vibré ce mercredi au rythme des épreuves du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA), le premier niveau de certification professionnelle du pays. À travers une tournée de supervision menée par les ministres en charge de la formation professionnelle et de l’artisanat, l’État a réaffirmé son engagement envers la jeunesse, les métiers techniques et la valorisation du savoir-faire local.

 

 

CFA 2025 : une mobilisation record, un secteur en pleine effervescence

 

En effet, avec 51 000 candidats inscrits cette année — soit une augmentation de 11 % par rapport aux 45 000 de 2024 — le CFA confirme son rôle stratégique dans la lutte contre le chômage des jeunes. Cette progression illustre l’attrait croissant des filières techniques et artisanales, perçues comme des tremplins vers l’emploi et l’autonomie professionnelle. Par ailleurs, le ministre Isaac Tchiakpe a salué cette mobilisation, soulignant que « le CFA évalue des compétences concrètes, acquises en entreprise, immédiatement valorisables sur le marché du travail ».

Supervision des examens du CFA 2025 à Lomé : les ministres togolais valorisent les métiers techniques, soutiennent l’insertion professionnelle des jeunes et réaffirment l’importance stratégique de la formation artisanale dans le développement territorial.

Quand la technique construit le Togo de demain

 

Aux côtés du ministre délégué Kossivi Hounake, la délégation a visité plusieurs ateliers d’examen : menuiserie aluminium, maçonnerie, électricité, esthétique, coiffure… autant de filières qui incarnent la diversité et la vitalité du tissu artisanal togolais.

« On ne construit pas un pays uniquement avec des diplômés universitaires. Il faut aussi des professionnels compétents dans les métiers techniques », a rappelé le ministre délégué.

Aujourd’hui, ce sont 58 filières qui participent à l’examen du CFA, témoignant ainsi  d’une structuration solide et d’une volonté de reconnaissance institutionnelle des métiers de terrain.

CFA 2025 : une organisation rigoureuse, garante de l’excellence

 

Au centre d’examen d’Agoè Centre, les jurys ont salué les efforts logistiques déployés par l’État : kits complets, matières d’œuvre adaptées, encadrement rigoureux. Bernice Adama, présidente du jury 03, a souligné l’importance de cette organisation pour garantir l’équité et la qualité des épreuves. Pour sa part, Yawa Yabi épouse Pinheiro, directrice adjointe des examens, a précisé que « le CFA atteste de la capacité réelle à exercer un métier, en évaluant la qualité du travail, l’autonomie, la gestion du temps et la solidité des ouvrages ».

L’examen, un tremplin vers l’insertion et le rayonnement

 

Au-delà de l’examen, le CFA incarne une vision inclusive de la formation : il ouvre la voie à une insertion directe sur le marché du travail ou à une carrière artisanale indépendante. Il valorise également  les compétences locales, renforce la cohésion sociale et participe à la construction d’un Togo plus autonome, plus solidaire et plus fier de ses talents.

Au terme de la visite, les ministres ont manifesté leur contentement face au bon déroulement des tests et ont également adressé des encouragements aux participants. Ce geste symbolique vient renforcer la confiance des jeunes dans les filières techniques et rappeler que chaque savoir-faire mérite reconnaissance, valorisation et accompagnement.

 

Le CFA, un investissement dans l’avenir du pays

 

En somme, le CFA est plus qu’un simple examen. Il est la manifestation d’une politique publique qui mise sur la jeunesse et l’économie locale pour assurer un développement durable et inclusif. Il démontre aussi  que le gouvernement place le capital humain au cœur de sa stratégie. Par conséquent, les regards sont désormais tournés vers les résultats, qui détermineront non seulement le destin des candidats, mais également la vitalité et la résilience de l’économie togolaise sur l’échiquier sous-régional et continental.

Togo : 475 futurs enseignants techniques lancés vers l’excellence éducative

Le Togo s’engage dans la formation technique : 475 futurs enseignants, un tournant majeur pour l’avenir

 

Le Togo, 02 septembre 2025— Le Togo a posé une pierre angulaire pour l’avenir de son système éducatif. Le lundi 1ᵉʳ septembre 2025, le ministre Isaac Tchiakpe a inauguré avec éclat une ambitieuse formation destinée à 475 futurs enseignants du secteur technique. En effet , ce programme, véritable levier pour la modernisation de l’éducation, ambitionne de forger des pédagogues compétents, guidés par l’éthique et dévoués à l’excellence. Cette initiative incarne la détermination du gouvernement à sculpter un avenir prometteur pour la jeunesse et l’économie nationale.

Le 1er septembre 2025, le Togo a lancé une formation pour 475 futurs enseignants du secteur technique. Une initiative stratégique pour moderniser l’éducation, renforcer le capital humain et répondre aux besoins du marché.

Vers un corps enseignant d’excellence : professionnalisme et déontologie au cœur du projet

 

Par ailleurs, cette formation, centrée sur la professionnalisation et la qualité pédagogique, vise à doter ces futurs éducateurs des compétences nécessaires pour former une main-d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux exigences d’un marché en pleine évolution. En mettant l’accent sur des valeurs déontologiques fortes, le ministère de l’Enseignement technique entend garantir que ces enseignants deviennent des modèles d’intégrité et d’innovation pour leurs élèves. Ce projet s’inscrit, par conséquent, dans une stratégie nationale visant à aligner l’éducation technique sur les besoins socio-économiques du pays, renforçant ainsi le pont entre apprentissage et emploi.

475 Futurs enseignants : un investissement stratégique dans le capital humain

 

Porté par une vision audacieuse, ce programme reflète l’engagement du gouvernement togolais à investir dans le capital humain, un pilier essentiel pour le développement durable. En plus, ces 475 apprenants, sélectionnés pour leur potentiel, incarneront bientôt l’espoir d’une éducation technique revitalisée, capable de propulser le Togo vers de nouveaux horizons. Leur formation, qui combine rigueur académique et approche pratique, promet de transformer les salles de classe en laboratoires d’innovation.

Le 1er septembre 2025, le Togo a lancé une formation pour 475 futurs enseignants du secteur technique. Une initiative stratégique pour moderniser l’éducation, renforcer le capital humain et répondre aux besoins du marché.

475 Futurs enseignants : une initiative ambitieuse qui soulève des défis d’envergure

 

Si ce lancement marque un pas décisif, il ouvre également la voie à des défis de taille : assurer un suivi rigoureux et pérenniser l’impact de cette initiative. Alors que le Togo s’affirme comme un acteur régional dans la formation professionnelle, ce programme pourrait inspirer d’autres nations. En attendant, ces futurs enseignants portent sur leurs épaules l’espoir d’une génération prête à bâtir un avenir prospère et inclusif.

La question qui se pose maintenant est la suivante : ce programme pilote parviendra-t-il à se généraliser et à révolutionner l’ensemble du système éducatif togolais ?

Devi-preneur : la jeunesse togolaise code son avenir

Togo : Une nouvelle génération d’innovateurs émerge avec Devi-preneur

 

Lomé, 1ᵉʳ septembre 2025— À Lomé, une vague d’innovation portée par la jeunesse a marqué la clôture de la troisième édition du programme Devi-preneur, le 28 août 2025. Pendant quatre semaines, l’UniPod de l’Université de Lomé a vibré au rythme de l’apprentissage, formant plus de 250 jeunes esprits à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat. Ainsi, cette initiative, soutenue par le PNUD Togo, s’impose comme un tremplin pour une génération prête à façonner un avenir numérique et durable.

Devi-preneur : la nouvelle génération d’entrepreneurs prend son envol !

 

Répartis en deux groupes – les juniors (7-10 ans) et les adolescents (11-17 ans) –, les participants, dont 114 filles, ont plongé dans un programme intensif mêlant compétences techniques et esprit d’entreprise. Pendant un mois, ces jeunes ont exploré les rouages de la programmation, de l’électronique et des bases de l’entrepreneuriat, acquérant des outils pour innover et relever les défis du monde moderne. En outre, cette troisième cohorte illustre un engagement fort pour l’inclusion numérique et le développement durable, des valeurs au cœur des Objectifs de Développement Durable (ODD).

À Lomé, plus de 250 jeunes ont été formés à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat grâce au programme Devi-preneur. Une initiative inclusive portée par le PNUD Togo pour bâtir un avenir numérique et durable. À Lomé, plus de 250 jeunes ont été formés à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat grâce au programme Devi-preneur. Une initiative inclusive portée par le PNUD Togo pour bâtir un avenir numérique et durable.

L’inclusion numérique au cœur du programme

 

« Cette initiative incarne notre ambition de promouvoir un numérique accessible et un entrepreneuriat porteur de solutions durables », a déclaré Binta Sanneh, Représentante Résidente du PNUD Togo. Par ailleurs, l’approche inclusive du programme a particulièrement marqué les esprits. Patchani Patabadi, parent d’un enfant à besoins spécifiques, a loué l’accompagnement personnalisé offert par les formateurs : « Mon fils a bénéficié d’un soutien exceptionnel. Cette inclusion est une réussite, et nous espérons voir d’autres éditions. »

Un investissement stratégique dans la jeunesse togolaise

 

Hébergé à l’UniPod de l’Université de Lomé, Devi-preneur s’affirme comme un catalyseur pour la jeunesse togolaise. En équipant les enfants et adolescents de compétences clés, le programme pave aussi  la voie à une nouvelle génération d’innovateurs capables de contribuer à la transformation technologique et économique du Togo. Le PNUD Togo, aux côtés de ses partenaires, réaffirme ainsi son engagement à soutenir des initiatives qui conjuguent éducation, inclusion et innovation.

À Lomé, plus de 250 jeunes ont été formés à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat grâce au programme Devi-preneur. Une initiative inclusive portée par le PNUD Togo pour bâtir un avenir numérique et durable.

Devi-preneur : vers un avenir numérique prometteur

 

En somme, Devi-preneur a permis à une nouvelle cohorte de jeunes Togolais de développer des compétences essentielles pour l’avenir. Le programme a mis en lumière le potentiel de la jeunesse et l’importance de l’inclusion dans le développement technologique du pays.

Alors que les regards se tournent vers l’avenir, les organisateurs et les familles espèrent que ce programme continuera d’inspirer et de former les jeunes talents du Togo, renforçant leur rôle dans la construction d’un pays plus connecté et résilient. La question qui se pose maintenant est de savoir si ce programme parviendra à être étendu à d’autres villes du pays, afin de toucher un plus grand nombre de jeunes et de démocratiser l’accès à ces compétences essentielles.

Rentrée scolaire : le ministère rassure sur les cahiers patriotiques

Rentrée scolaire 2025-2026 : le Togo réaffirme son engagement pour une école inclusive, patriotique et accessible à tous

 

Togo, 1ᵉʳ septembre 2025 – À deux semaines de la rentrée scolaire prévue le 15 septembre, le ministère togolais de l’Enseignement primaire et secondaire a tenu à rassurer les familles : les cahiers ornés de symboles nationaux ne sont pas obligatoires. Donudénu Akpawu, directeur des ressources humaines du ministère, a apporté cette clarification afin de lever toute ambiguïté et d’apaiser les inquiétudes. Par conséquent, la priorité du gouvernement est de garantir à chaque enfant le droit d’accéder à l’éducation, sans distinction.

 

Les cahiers patriotiques : Aucun enfant ne sera renvoyé de l’école

 

Face aux rumeurs persistantes sur une supposée obligation d’utiliser des cahiers arborant les armoiries, la devise ou l’hymne national, le ministère rappelle que la circulaire du 14 août 2023 n’est qu’un appel à la contribution volontaire. Elle invite les éditeurs et les familles à participer à la valorisation de l’identité togolaise à travers les fournitures scolaires, mais sans jamais en faire un critère d’exclusion. « On ne va renvoyer aucun enfant de l’école parce qu’il n’a pas ces cahiers », a martelé Akpawu, soulignant que l’école togolaise reste un espace de cohésion, de transmission et d’égalité.

 

Le gouvernement protège le pouvoir d’achat des familles

 

Cette mise au point intervient à un moment crucial, alors que certains commerçants profitaient de l’incertitude pour écouler des cahiers dits « officiels » à des prix excessifs. C’est la raison pour laquelle le ministère, en concertation avec les importateurs, a pris des mesures concrètes pour encadrer les tarifs. Résultat : les cahiers de 100 pages sont désormais proposés entre 100 et 150 francs CFA. Cette baisse est plus que bienvenue, car elle témoigne de la volonté gouvernementale de préserver l’équilibre économique des foyers à l’approche de la rentrée.

 

Les cahiers patriotiques : une rentrée scolaire sous le signe de l’unité et de la solidarité

 

Au-delà de la question des fournitures, cette rentrée scolaire s’inscrit dans une dynamique plus large, celle d’une mobilisation collective autour des valeurs républicaines et de la transmission culturelle. Ainsi, en encourageant l’usage de symboles nationaux, le ministère ne cherche pas à imposer, mais à inspirer. Il invite chaque acteur – famille, éditeur, enseignant – à faire de l’école un lieu de mémoire, de fierté et d’unité.

 

Le Togo allie patriotisme et accessibilité pour une rentrée apaisée

 

En somme, la régulation des prix des fournitures scolaires vient clore une séquence marquée par la vigilance et la réactivité gouvernementale. Le Togo montre ainsi qu’il est possible de conjuguer patriotisme, accessibilité et rigueur dans la gestion publique, au service d’une rentrée scolaire sereine et inclusive.

Cependant, cette démarche suffira-t-elle à garantir une rentrée sans encombre pour toutes les familles togolaises ?

vers une coopération scientifique renforcée entre le Togo et l’Inde

Togo : une nouvelle ère de coopération avec l’Inde dans l’enseignement scientifique 

 

Lomé, 29 août 2025 Le Togo et l’Inde tracent les contours d’un partenariat renforcé pour l’avenir de l’éducation et de l’innovation. Hier jeudi, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a accueilli en audience le nouvel ambassadeur de l’Inde au Togo, Son Excellence Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Cette rencontre marque une étape clé dans l’approfondissement des relations bilatérales, avec un accent particulier sur la formation académique et la recherche scientifique.

Le Togo et l’Inde explorent de nouvelles pistes de coopération dans la formation universitaire et la recherche scientifique.

Un dialogue pour booster la coopération

 

Au cœur des discussions, les deux parties ont exploré les opportunités de collaboration dans des secteurs stratégiques tels que l’enseignement supérieur et l’innovation scientifique. La visée est explicite : utiliser le savoir comme moteur pour le développement durable du Togo. Cette audience a également permis d’identifier des pistes concrètes pour renforcer les échanges académiques, encourager les projets de recherche conjoints et promouvoir l’accès des étudiants togolais à des formations de pointe en Inde.

 

Un partenariat scientifique en pleine expansion

 

Les relations entre Lomé et New Delhi se sont considérablement renforcées ces dernières années, notamment dans le domaine scientifique. En effet, le nombre de bourses offertes par l’Inde aux étudiants togolais a doublé, ciblant des disciplines prioritaires comme la technologie et l’agriculture. Ce soutien, qui ouvre des perspectives aux jeunes talents, illustre aussi l’engagement de l’Inde à accompagner le Togo dans la formation de ses élites et le développement de solutions innovantes adaptées aux défis locaux.

Une rencontre empreinte de promesses pour un avenir meilleur

 

En somme, l’audience entre le ministre Natchaba et l’ambassadeur Fahmi symbolise la volonté commune des deux nations de bâtir un avenir où l’éducation et la recherche jouent un rôle central. Cette première rencontre officielle du nouvel ambassadeur dans ce cadre témoigne de l’importance accordée par l’Inde au renforcement de ses liens avec le Togo. Comment cette nouvelle coopération entre le Togo et l’Inde pourrait-elle se développer davantage pour que les deux pays en tirent profit ?

Lomé : La Foire Estudiantine, un nouveau tremplin pour la jeunesse

Foire Estudiantine : À Dodomé, la jeunesse togolaise prend la parole pour  bâtir son avenir

 

Pendant quatre jours, l’EPP Dodomé s’est transformée en un véritable carrefour de savoirs, d’échanges et de perspectives. En effet , la première édition de la Foire Estudiantine de Lomé a réuni des centaines de jeunes, venus découvrir, questionner et construire leur avenir. Loin d’un simple salon, l’événement s’est imposé comme un espace de mobilisation citoyenne, où l’éducation devient un levier de transformation sociale et territoriale.

À Lomé, la première Foire Estudiantine s’est tenue du 21 au 24 août à l’EPP Dodomé. Une initiative éducative et territoriale qui a réuni étudiants, institutions et acteurs publics autour de l’orientation, de l’insertion professionnelle et de la valorisation des talents locaux.

Une programmation conçue pour l’avenir des jeunes

 

Au programme : des panels de discussion sur l’orientation académique et l’insertion professionnelle, des formations thématiques, des ateliers pratiques et des rencontres avec des institutions publiques et privées. Ainsi , les participants ont pu explorer les opportunités de bourses, de stages et d’accompagnement disponibles au Togo. L’objectif était de valoriser les parcours locaux tout en offrant un soutien de proximité.

Cette dynamique a permis de renforcer la connaissance des dispositifs d’aide à la formation, de créer des passerelles entre les étudiants et le monde professionnel et d’encourager l’engagement des jeunes dans des projets à impact territorial.

L’État au plus près de la jeunesse

 

Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, s’est rendu sur le site pour visiter les stands, échanger avec les étudiants et saluer l’initiative.

« Cette foire est une réponse concrète aux besoins d’orientation et d’accompagnement de notre jeunesse. Elle incarne notre volonté de rapprocher les institutions de ceux qui feront le Togo de demain », a-t-il déclaré.

Sa présence a renforcé la portée symbolique de l’événement, en affirmant l’engagement de l’État à accompagner les jeunes dans leur quête de sens, de formation et d’insertion.

 

La décentralisation au service de l’éducation

 

La Foire Estudiantine s’inscrit dans une logique de décentralisation des opportunités. En investissant l’EPP Dodomé, elle a permis de reconnecter les institutions aux réalités locales, de valoriser les talents du territoire et de créer un espace d’écoute et de co-construction. Elle devient ainsi un modèle d’événement éducatif ancré, inclusif et mobilisateur, à répliquer dans d’autres communes du pays.

À Lomé, la première Foire Estudiantine s’est tenue du 21 au 24 août à l’EPP Dodomé. Une initiative éducative et territoriale qui a réuni étudiants, institutions et acteurs publics autour de l’orientation, de l’insertion professionnelle et de la valorisation des talents locaux.

Foire Estudiantine : un pari réussi qui inspire la nation

 

En somme, la foire s’est achevée dans une ambiance conviviale et festive le 24 août dernier . Un concert et des animations ont permis aux participants de repartir avec des lots, mais surtout avec des outils, des contacts et de nouvelles perspectives.

À Lomé, cette première Foire Estudiantine n’a pas seulement informé ; elle a inspiré. Elle a montré que l’éducation, lorsqu’on la pense comme un projet collectif, peut aussi  devenir un moteur de cohésion, d’innovation et de rayonnement territorial. Et si, demain, chaque commune togolaise accueillait sa propre foire éducative pour que chaque jeune puisse rêver, choisir et agir là où il vit ?

Lomé : Un nouvel élan pour les universités privées

 Togo : vers une gouvernance académique partagée pour les universités privées

 

Lomé, 27 août 2025 – Hier, mardi, la salle de conférence du CIREL-Village du Bénin s’est transformée en un espace de dialogue institutionnel. Des responsables d’universités privées, des représentants du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, des experts et des partenaires se sont réunis. Ils ont participé à un atelier d’échanges consacré à la gestion académique et au projet d’arrêté relatif aux établissements privés d’enseignement supérieur.

Loin d’un simple exercice réglementaire, cette rencontre incarne une volonté politique forte : celle de structurer le sous-secteur privé, de renforcer sa crédibilité et de l’inscrire dans une dynamique nationale de qualité et de complémentarité.

Un texte de loi pour plus de qualité et de transparence

 

Les participants ont examiné en profondeur le projet d’arrêté. Ils ont analysé les causes récurrentes de rejet d’homologation et ont proposé des solutions concrètes aux dysfonctionnements observés. L’objectif est clair : doter les établissements privés d’un cadre réglementaire lisible, équitable et adapté aux réalités du terrain.

Ce texte, en cours d’amendement, vise à :

  • Clarifier les critères d’homologation ;
  • Renforcer les mécanismes de contrôle et d’accompagnement ;
  • Valoriser les initiatives territoriales en matière de formation supérieure.

 

Le ministre s’engage à renforcer la qualité de l’enseignement

 

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a rappelé l’importance stratégique de ce projet d’arrêté.

« Ce texte est un gage de qualité et de crédibilité. Il permettra au secteur privé de jouer pleinement son rôle dans la construction d’une offre de formation adaptée aux besoins du pays », a-t-il déclaré. Il a également souligné la nécessité de renforcer la complémentarité entre les établissements publics et privés, dans une logique de co-construction et de mutualisation des ressources.

À Lomé, un atelier stratégique réunit les responsables des universités privées autour du projet d’arrêté sur l’homologation. Une initiative portée par le ministère de l’Enseignement Supérieur pour structurer le sous-secteur, renforcer la qualité et territorialiser l’offre de formation.

Universités privées : Vers une répartition équitable de l’éducation supérieure

 

Au-delà des normes, c’est une vision territoriale de l’enseignement supérieur qui se dessine. Chaque université privée devient un acteur de développement local, un levier de transformation sociale et un espace de rayonnement intellectuel. En structurant ce sous-secteur, l’État affirme sa volonté de garantir une équité académique sur l’ensemble du territoire national.

 

Un nouveau chapitre pour l’éducation supérieure au Togo

 

À Lomé, l’enseignement supérieur privé n’a pas seulement été discuté : il a été reconnu, valorisé et structuré. Cette rencontre marque le début d’une nouvelle ère pour l’éducation togolaise. Ce dialogue renforce la collaboration entre les acteurs publics et privés. Maintenant, la question se pose : cet atelier pourrait-il devenir le point de départ d’un pacte académique national, où chaque établissement, public ou privé, contribuerait à une formation plus inclusive, plus territorialisée et résolument tournée vers l’avenir ?

Rentrée scolaire 2025 : le Togo sécurise le marché des fournitures

Rentrée scolaire 2025-2026 : le Togo veille sur le marché des fournitures pour une rentrée apaisée

Lomé, 13 août 2025 – À l’approche de la rentrée scolaire, le gouvernement togolais intensifie sa veille sur le marché des fournitures. En effet, le mardi, Mme Rose Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, a réuni les principaux importateurs du secteur pour une séance de travail stratégique à Lomé.

Une table de négociations pour une rentrée abordable et transparente

 

Face aux enjeux économiques et sociaux que représente la rentrée, cette rencontre s’inscrit dans une logique de dialogue permanent entre l’État et les opérateurs économiques. Ainsi, l’objectif est double : garantir la disponibilité des stocks et la stabilité des prix. De plus, la ministre a insisté sur le respect des directives gouvernementales, notamment l’apposition progressive des symboles de la République sur les cahiers, conformément aux orientations du ministère des Enseignements primaires et secondaires.

Pour éviter toute disparité territoriale, elle a souligné la nécessité d’une harmonisation des prix entre Lomé et les autres régions. Elle a également rassuré les parents d’élèves : l’utilisation de cahiers sans symboles officiels reste autorisée pour le moment, dans une logique de transition progressive.

À l’approche de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministère du Commerce du Togo rassure sur la disponibilité des fournitures et la stabilité des prix. Un dialogue avec les importateurs vise à garantir une rentrée équitable et accessible pour tous les élèves du pays.

Prix en baisse et stocks sécurisés : le pari d’une rentrée sous de bons auspices

 

Les opérateurs économiques ont salué cette démarche proactive, soulignant que ce cadre d’échange permet une meilleure anticipation des défis logistiques et une coordination efficace avec les autorités. Ils ont réaffirmé leur engagement à maintenir les prix accessibles et à respecter les recommandations officielles pour une rentrée inclusive.

Selon les dernières données, l’État juge les stocks suffisants. Mieux encore, on observe une tendance à la baisse des prix sur plusieurs articles essentiels, en cohérence avec la liste officielle des fournitures scolaires publiée par le ministère de l’Éducation.

La concertation, clé de la réussite scolaire ?

 

À l’approche de la rentrée 2025-2026, le Togo mise sur la concertation et la régulation pour garantir à chaque élève un accès équitable aux outils de réussite. Cette approche collaborative entre le gouvernement et les importateurs est un signal fort. Mais ce modèle de dialogue peut-il être durable et garantir une accessibilité des fournitures pour les années à venir, indépendamment des fluctuations économiques ?

Lomé célèbre ses futurs gestionnaires : la jeunesse togolaise à l’honneur

Togo : Le Ministre de l’Enseignement supérieur célèbre l’élan des futurs gestionnaires

 

Lomé, 7 août 2025 Une vague d’enthousiasme et de dynamisme a marqué la clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025, qui s’est tenue du 29 juillet au 2 août. Ce jeudi, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Komi Natchaba, a accueilli avec chaleur les organisateurs et les lauréats des compétitions inter-instituts pour les féliciter de leur engagement et de leur talent. Cet événement vibrant illustre l’ambition de former une jeunesse togolaise prête à relever les défis de demain.

L’excellence académique au service de la professionnalisation

 

Lors de cette audience, le ministre a tenu à saluer la qualité exceptionnelle de la Semaine des Futurs Gestionnaires, un rendez-vous qui a réuni des étudiants de divers établissements autour de thématiques pertinentes pour leur avenir professionnel. Les compétitions inter-instituts, point d’orgue de l’événement, ont permis de mettre en lumière les compétences et la créativité des participants. Ainsi, M. Natchaba a souligné que cette initiative joue un rôle clé dans la professionnalisation des jeunes, tout en renforçant leur sens des responsabilités.

La clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025 à Lomé met en lumière l’engagement des étudiants et le soutien du gouvernement pour former une nouvelle génération de leaders au service du Togo.

Futurs gestionnaires : une génération de leaders, un moteur pour le Togo de demain

 

Le ministre a aussi exprimé son admiration pour l’engagement des étudiants, qu’il a qualifié d’exemplaire. En les encourageant à persévérer dans l’organisation de telles initiatives, il a également rappelé leur importance pour préparer une nouvelle génération de leaders compétents et visionnaires. Ces moments d’échange et de formation, selon lui, sont essentiels pour doter le Togo de gestionnaires capables de répondre aux enjeux économiques et sociaux du pays. D’ailleurs, l’audience a  été l’occasion de rendre hommage à l’équipe organisatrice, dont le travail rigoureux a garanti le succès de l’événement. Les lauréats des compétitions, récompensés pour leurs performances, ont été mis à l’honneur, incarnant l’espoir d’un avenir prometteur pour la jeunesse togolaise.

 

Quand le gouvernement investit dans l’avenir de la jeunesse

 

En recevant les acteurs de la Semaine des Futurs Gestionnaires, M. Natchaba a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives qui valorisent le potentiel des jeunes. Par ailleurs, cet événement, par son rayonnement, pose les jalons d’une formation supérieure ancrée dans l’excellence et l’innovation, au service du développement national. Cette reconnaissance officielle renforce la dynamique de collaboration entre le ministère et les institutions académiques, créant une synergie bénéfique pour l’ensemble du pays.

La jeunesse togolaise, un pari gagnant pour le développement ?

 

En somme, la clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025 marque bien plus qu’une simple cérémonie de récompenses. Elle symbolise une vision partagée entre le gouvernement et la jeunesse pour bâtir un Togo prospère et résilient. L’événement démontre que le talent et la motivation des étudiants sont des atouts précieux pour l’avenir économique du pays. La question est désormais de savoir si ces initiatives parviendront à s’inscrire durablement dans le paysage éducatif, et comment le Togo capitalisera sur ce dynamisme juvénile pour transformer ces talents en projets concrets, capables de générer croissance et emplois à l’échelle nationale ?

L’école contre la corruption : le Togo lance sa révolution citoyenne

Togo : l’école, nouveau rempart contre la corruption avec un projet éducatif ambitieux 

 

Lomé, 31 juillet 2025 – Au Togo, la lutte contre la corruption s’invite désormais directement dans les salles de classe. Le 29 juillet 2025, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), en partenariat avec les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, a donné le coup d’envoi d’un projet novateur à Lomé : intégrer l’éducation à l’éthique et à la citoyenneté dans les programmes scolaires. Doté d’un budget significatif de 650 millions de FCFA, ce programme, qui s’étendra jusqu’en 2028, ambitionne de forger une génération de citoyens intègres, dès le plus jeune âge.

Le Togo intègre l’éducation à l’éthique et au civisme dans ses écoles pour former une nouvelle génération de citoyens intègres et bâtir un avenir durable sans corruption.

Une révolution éducative pour un Togo plus éthique et prospère

 

Face à un fléau qui freine considérablement le développement économique et social, le Togo fait un pari audacieux : prévenir la corruption en cultivant les valeurs fondamentales d’intégrité, de responsabilité et de civisme chez les jeunes.

« L’école est le creuset où se forment les consciences. C’est là que nous devons semer les graines de la probité pour bâtir une société juste et résiliente », a déclaré Kimelabalou Aba, président de la HAPLUCIA, lors de la présentation du projet le 29 juillet à Lomé.

Ce programme, activement soutenu par le ministre de l’Enseignement Technique, Isaac Tchiakpé, vise à transformer les mentalités en intégrant des notions d’éthique de manière transversale dans les cursus scolaires, du primaire à l’université.

Dès la rentrée scolaire 2025-2026, une phase pilote sera lancée dans plusieurs établissements stratégiques des régions de Lomé et Kara. Au niveau secondaire, les lycées de Légbassito et d’Adidogomé (enseignement technique) dans le Grand Lomé, ainsi que le Lycée Kara Sud et le Centre Régional d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle (CRETF) de Kara, serviront de véritables laboratoires pour ce projet ambitieux. À l’échelle supérieure, l’Université de Lomé, l’École Nationale d’Administration (ENA) et la Faculté de Droit de l’Université de Kara expérimenteront des modules spécifiques.

« Nous voulons des citoyens qui comprennent l’importance du bien commun et rejettent la corruption sous toutes ses formes », a souligné le ministre Tchiakpé, mettant l’accent sur une citoyenneté active et responsable.

Un plan stratégique sur quatre ans pour un impact durable

 

Doté d’un financement précis de 650 426 606 FCFA, ce projet s’étalera de janvier 2025 à juillet 2028 et suivra cinq étapes clés pour garantir son succès et sa généralisation. Premièrement, la mise en place d’un comité de pilotage robuste, suivie de l’élaboration de contenus pédagogiques innovants. Ensuite, une phase de test rigoureuse, puis une extension progressive avant une généralisation nationale à partir de 2027-2028. Deux approches complémentaires sont prévues : une intégration des notions d’éthique dans les matières existantes pour les écoles primaires et secondaires, et des modules spécifiques conçus pour les niveaux technique, professionnel et universitaire. En outre , des formations approfondies pour les enseignants, des campagnes de sensibilisation à grande échelle et un suivi rigoureux garantiront la réussite de cette initiative nationale.

S’inspirant de modèles scandinaves, où l’intégrité est une norme sociale profondément ancrée, le Togo mise sur une transformation culturelle profonde plutôt que sur une approche uniquement répressive.

« Il ne s’agit pas seulement de punir, mais de prévenir en éduquant. Un enfant qui grandit avec des valeurs d’honnêteté devient un adulte qui agit naturellement pour le bien commun », a expliqué Kimelabalou Aba, citant des exemples internationaux réussis comme preuve de l’efficacité de cette stratégie proactive.

 

Une mobilisation nationale essentielle : média et société civile en première ligne

 

La HAPLUCIA a insisté sur le rôle central des médias et de la société civile pour faire de ce projet une véritable cause nationale. Lors d’une conférence de presse organisée le 29 juillet à l’hôtel Concorde de Lomé, les autorités ont convié une cinquantaine de journalistes  pour relayer cette initiative majeure. « Vos plumes, vos micros et vos caméras sont des outils puissants pour éveiller les consciences et mobiliser la population », a lancé le président de la HAPLUCIA, appelant à une appropriation collective du programme. Parents, enseignants et communautés locales sont également invités à s’impliquer activement pour garantir le succès durable de cette réforme sociétale.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large du gouvernement togolais qui, sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, a fait de la bonne gouvernance un pilier fondamental de la Feuille de route 2020-2025. En complément, des actions concrètes comme la formation continue du personnel judiciaire ou la digitalisation progressive des services publics renforcent significativement la lutte contre la corruption. Le Togo, en tant que signataire des conventions de l’ONU et de l’Union africaine contre ce fléau, entend ainsi se positionner comme un modèle régional en matière de probité et de transparence.

Le Togo intègre l’éducation à l’éthique et au civisme dans ses écoles pour former une nouvelle génération de citoyens intègres et bâtir un avenir durable sans corruption.

L’Éducation : le pari gagnant du Togo pour un avenir sans corruption

 

En ciblant l’école comme terrain privilégié de cette transformation, le Togo fait le choix d’une stratégie à long terme, la plus efficace pour un changement profond.

« La corruption se combat dès l’enfance, car c’est à cet âge crucial que se forgent les réflexes éthiques et les valeurs morales », a résumé Isaac Tchiakpé, soulignant l’importance stratégique de cette approche préventive.

En formant des citoyens responsables, conscients de leurs droits et de leurs devoirs, le pays aspire à construire une société plus équitable, plus juste et, in fine, plus prospère.

À la veille du lancement de la phase pilote dans les établissements de Lomé et Kara, l’attention se cristallise autour de ces deux villes, appelées à incarner les prémices d’une transformation éducative porteuse d’un Togo renouvelé, fondé sur l’intégrité et le civisme. Ce programme scolaire incarne bien plus qu’un simple projet d’apprentissage : il symbolise l’espérance d’un peuple, gravée dans les cahiers des élèves, et promet un avenir où la probité s’imposera comme norme.

Le Togo forme ses enseignants à la bienveillance : cap sur une école sans violence

Révolution pédagogique au Togo :216 enseignants formés à la Discipline Positive pour un climat scolaire apaisé et sans violence

 

Lomé, 31 juillet 2025 – Dans une démarche audacieuse pour transformer l’éducation au Togo, le ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA), en partenariat avec Plan International Togo et GIZ Togo à travers le programme ProEmploi+, a formé 216 enseignants à la Discipline Positive. Cette initiative, déployée dans les centres de formation professionnelle à travers le pays, vise à instaurer un environnement scolaire respectueux, inclusif et débarrassé de toute forme de violence.

 Des enseignants bien formés ouvrent une nouvelle ère pour le bien-être des apprenants.

 

Lancée dans le cadre du programme ProEmploi+, financé par la coopération allemande via GIZ Togo, cette formation s’inscrit dans une vision plus large : révolutionner les pratiques pédagogiques pour favoriser le bien-être des apprenants. Ainsi, du 20 au 25 juillet 2025, à Lomé, des enseignants issus de divers centres de formation professionnelle ont été immergés dans les principes de la Discipline Positive. Cette approche, développée par la psychologue Jane Nelsen, prône une éducation basée sur la fermeté et la bienveillance, loin des punitions corporelles ou des méthodes autoritaires.

« Nous voulons des salles de classe où règnent le respect mutuel et l’épanouissement », a déclaré un représentant du METFPA lors de la cérémonie de clôture.

En plus, les 216 participants, sélectionnés dans des établissements de Lomé, Tsévié, Atakpamé et Sokodé, ont exploré des outils concrets pour gérer les conflits, encourager la motivation et renforcer la confiance des élèves. Ateliers interactifs, études de cas et mises en situation ont rythmé cette formation, conçue pour équiper les éducateurs de compétences adaptées aux défis spécifiques du système éducatif togolais.

« J’ai appris à écouter mes élèves et à résoudre les tensions sans crier ni punir. Ça change tout », confie Afi, enseignante en couture à Lomé, témoignant de l’impact immédiat de cette nouvelle approche.

À Lomé, 216 enseignants ont été formés à la Discipline Positive pour instaurer un climat scolaire respectueux et inclusif, dans le cadre du programme ProEmploi+ soutenu par Plan International et GIZ Togo.

Le Togo s’engage contre la violence scolaire : un modèle africain en construction

 

Cette initiative s’aligne parfaitement sur les objectifs du Plan Sectoriel de l’Éducation 2020-2030 du Togo, qui met l’accent sur l’accès à une éducation de qualité et la lutte acharnée contre les violences en milieu scolaire. En effet, selon une étude de l’UNESCO, près de 60 % des élèves en Afrique subsaharienne ont été confrontés à des formes de violence à l’école, un frein majeur à leur apprentissage et leur développement. En adoptant la Discipline Positive, le Togo cherche à briser ce cycle, en promouvant des pratiques éducatives qui valorisent le dialogue, l’empathie et la résolution constructive des problèmes.

Plan International Togo, partenaire clé du projet, a joué un rôle central dans la mobilisation des formateurs et la sensibilisation des communautés éducatives.

« La Discipline Positive n’est pas seulement une méthode, c’est une philosophie qui place l’enfant au cœur du processus d’apprentissage », explique Kossiwa Mensah, coordinatrice de Plan Togo.

Parallèlement, GIZ Togo, à travers ProEmploi+, a fourni un appui logistique et financier essentiel, renforçant ainsi l’impact concret de cette formation sur le terrain.

À Lomé, 216 enseignants ont été formés à la Discipline Positive pour instaurer un climat scolaire respectueux et inclusif, dans le cadre du programme ProEmploi+ soutenu par Plan International et GIZ Togo.

Un tremplin pour la formation professionnelle : Vers l’excellence et la rétention grâce à des enseignants de qualité

 

Les centres de formation professionnelle, où se concentrent des apprenants en quête de compétences techniques cruciales pour le développement du pays, sont particulièrement ciblés par cette initiative. Ces établissements, souvent confrontés à des défis comme le manque de ressources ou des comportements conflictuels, bénéficient directement de ce programme. Ainsi, en équipant les enseignants d’outils pour créer un climat scolaire apaisé et stimulant, le METFPA ambitionne non seulement d’améliorer drastiquement la qualité de l’enseignement, mais aussi de réduire le taux d’abandon scolaire, un défi persistant particulièrement élevé dans ce secteur vital.

Cette formation s’ajoute aux efforts continus du gouvernement togolais pour moderniser l’éducation. De fait, depuis 2015, ProEmploi+ soutient la formation professionnelle à travers des projets structurants comme la rénovation des centres de formation et l’intégration des jeunes sur le marché du travail. Avec cette nouvelle étape, le Togo renforce son engagement à former une main-d’œuvre hautement qualifiée, capable de répondre aux besoins économiques dynamiques du pays et de stimuler sa croissance.

 

Le Togo trace les chemins d’une éducation épanouissante : l’espoir se lève dans les salles de classe

 

En clôture de la formation, les enseignants ont reçu des certificats, symboles tangibles de leur engagement à appliquer la Discipline Positive dans leurs classes respectives. « C’est une révolution douce qui commence », a souligné un formateur de GIZ Togo, optimiste quant à l’impact à long terme de cette initiative. Les participants ont également appelé à un élargissement rapide du programme à d’autres régions et à des formations continues régulières pour pérenniser les acquis et amplifier la transformation.

En misant audacieusement sur une éducation respectueuse, sans violence et axée sur le bien-être de chaque apprenant, le Togo pose les jalons d’un système scolaire plus humain, plus performant et résolument tourné vers l’avenir. Alors que les 216 enseignants regagnent leurs établissements, ils portent avec eux non seulement de nouvelles compétences, mais surtout l’espoir immense d’un avenir où chaque élève pourra apprendre, s’épanouir et se réaliser pleinement dans un climat de confiance et de respect mutuel. C’est une promesse lumineuse pour la jeunesse togolaise, et un pas de géant vers un pays en pleine mutation, où l’éducation devient le véritable moteur du changement.

INFA-Tové 2025 : L’agriculture togolaise recrute ses futurs leaders

Togo : l’INFA de Tové ouvre ses portes aux futurs leaders de l’agriculture moderne

 

Lomé, 30 juillet 2025 – Dans un élan pour façonner l’avenir de l’agriculture togolaise, le gouvernement a donné le coup d’envoi, la semaine dernière, d’un concours national d’entrée à l’Institut National de Formation Agricole (INFA) de Tové. Prévu pour les 16 et 17 septembre 2025, cet événement marque une étape décisive dans la formation des techniciens et ingénieurs qui porteront la vision d’une agriculture durable et compétitive au Togo.

 

Concours national : Votre passeport pour l’agriculture de demain 

 

Ce concours, organisé conjointement par les ministères de l’Agriculture, de l’Enseignement Supérieur et de l’Enseignement Technique, s’adresse aux Togolais âgés de 18 à 28 ans au 1ᵉʳ janvier 2026. Les épreuves se tiendront par ailleurs dans cinq centres à travers le pays : Lomé (Lycée d’Enseignement Technique et Professionnel d’Adidogomé), Kpalimé (INFA de Tové), Sokodé (Lycée Technique), Kara et Dapaong (Centres Régionaux d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle). Cette répartition géographique garantit une accessibilité nationale, permettant aux jeunes de toutes les régions de tenter leur chance.

L’INFA de Tové, véritable pépinière de talents agricoles, propose deux cycles de formation : le Baccalauréat Professionnel Agricole (CBPA), avec 30 places, et la Licence Professionnelle Agricole (CLPA), avec 35 places. Ces programmes, d’une durée de trois ans, couvrent une dizaine de filières stratégiques. Pour le premier cycle, on retrouve l’agropastoralisme, la santé animale, la foresterie et la gestion durable des terres, ainsi que l’agroéquipement. Le second cycle propose des spécialités en agriculture, agroalimentaire, production halieutique, gestion environnementale, machinisme agricole et aménagements hydro-agricoles. Ces spécialités répondent aux besoins croissants d’une agriculture moderne, en phase avec les défis du développement durable et de la sécurité alimentaire.

 

Modalités d’accès : Tout savoir pour saisir cette chance 

 

Pour postuler, les candidats au cycle CBPA doivent être titulaires du BEPC, tandis que ceux visant le CLPA doivent détenir un baccalauréat de deuxième partie (séries C, D, E, F, Ti) ou un BT en agropastoralisme, santé animale, mécanique ou électricité. Les épreuves, qui incluent le français, les sciences physiques, les sciences de la vie et de la terre, ainsi que la construction mécanique pour certaines spécialités, exigent une préparation rigoureuse. À titre d’exemple, en 2024, 699 candidats, dont 23,89 % de filles, avaient participé au concours, signe d’un engouement croissant pour ces formations.

De plus, les dossiers de candidature doivent être déposés avant le vendredi 22 août 2025, à 17h. Ils peuvent être remis dans les Directions régionales de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural (DRAEDR) de Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé et Tsévié, à l’INFA de Tové à Kpalimé, ou encore à la Direction de l’Entrepreneuriat et du Financement Agricole (DEFA/MAEDR) à Lomé. Les pièces requises incluent un extrait d’acte de naissance légalisé, un certificat de nationalité togolaise, un certificat médical récent, un extrait de casier judiciaire, une photocopie légalisée du diplôme requis, une fiche d’inscription et une quittance de 10 000 FCFA pour les frais d’inscription.

 

L’INFA de Tové : Le creuset de l’excellence agricole togolaise

 

Fondé en 1956 sous le nom de Centre d’Apprentissage Agricole, l’INFA de Tové s’est transformé au fil des décennies pour devenir un pilier de la formation agricole au Togo. Réorganisé par le décret nᵒ 2019-102/PR du 24 juillet 2019, l’institut s’aligne sur la nouvelle politique agricole du pays, portée par le Plan National de Développement (PND 2018-2022) et prolongée dans les stratégies actuelles. Cette réorientation vise à former des techniciens et ingénieurs capables de répondre aux exigences d’une agriculture innovante, durable et génératrice d’emplois.

Dans cette dynamique, l’INFA envisage également d’introduire des cours en ligne pour élargir l’accès à ses formations. Cette initiative, amorcée dès 2020 avec des classes virtuelles pour faire face à la pandémie de Covid-19, permettra aux apprenants, même dans les zones reculées, de bénéficier d’un enseignement de qualité. « L’objectif est clair : démocratiser l’accès à la formation agricole pour bâtir une économie rurale forte et inclusive », explique Dr Constant Kokouvi Soedji, directeur général de l’INFA.

 

Les diplômés de l’INFA : Des acteurs clés pour l’essor rural

 

Avec environ 60 % des emplois togolais liés au secteur agricole, selon le ministère de l’Enseignement Technique, l’INFA de Tové joue un rôle stratégique dans la transformation de l’économie nationale. Les formations préparent les diplômés – qu’ils deviennent techniciens polyvalents, ingénieurs en machinisme agricole ou experts en gestion environnementale – à intégrer une grande diversité d’institutions : ONG, organismes de développement, chambres d’agriculture ou centres de recherche. Certains choisissent même l’entrepreneuriat, lançant leurs propres exploitations ou ateliers, contribuant ainsi à la création de richesses et d’emplois.

En 2025, l’institut a d’ailleurs été distingué lors des AGRI AWARDS pour son excellence dans la formation agricole, une reconnaissance qui souligne son impact croissant. Alors que le Togo ambitionne de devenir un hub agricole régional, l’INFA de Tové se positionne comme un moteur de cette transformation, formant une nouvelle génération de leaders prêts à relever les défis de l’agriculture moderne.

 

Un appel à la jeunesse togolaise : Engagez-vous pour l’avenir 

En somme, ce rendez-vous des 16 et 17 septembre 2025 offre une chance unique aux jeunes Togolais de contribuer à la modernisation du secteur agricole, un pilier de l’économie nationale. Dans un pays où la jeunesse représente une force vive, l’INFA de Tové s’impose comme un tremplin incontournable. C’est une opportunité unique pour façonner non seulement leur propre avenir, mais aussi celui d’un Togo prospère, durable et autosuffisant.

Togo : des écoles qui se transforment pour construire l’avenir

Le Togo en chantier : Des infrastructures scolaires flambant neuves pour l’avenir de la jeunesse 

 

Lomé, 23 juillet 2025 Au Togo, l’éducation ne se limite plus aux salles de classe. Elle passe désormais par des chantiers visibles et ambitieux dans les écoles primaires et secondaires, du Nord au Sud du pays. Depuis plusieurs semaines, des travaux d’envergure sont en cours dans de nombreux infrastructures scolaires, illustrant un engagement concret du gouvernement pour offrir à la jeunesse un cadre propice à l’apprentissage et à l’épanouissement.

 

Infrastructures scolaires : Une métamorphose à l’échelle nationale

 

Dans le cadre des projets P9 et P10 de la feuille de route gouvernementale, qui ciblent respectivement l’amélioration de la qualité de l’enseignement et l’augmentation des capacités d’accueil, des sites ont été confiés aux entreprises adjudicataires dans les sept régions éducatives du pays.

À titre d’exemple, à Lomé, le Lycée de 2 Février verra sortir de terre douze nouvelles salles de classe en R+2, ainsi qu’un bloc administratif et des latrines modernes. Par ailleurs, à Sanguéra, des bâtiments scolaires et administratifs sont actuellement en rénovation. De même, à Atakpamé, un mur de clôture de près de 1 200 mètres est en cours de construction pour renforcer la sécurité des élèves.

En outre, d’autres établissements, parmi lesquels le Lycée Abobo, le CEG Kalabé à Notsé ou encore l’EPP Kounboul, bénéficient également de travaux de réhabilitation pour améliorer significativement leur environnement scolaire.

 

Au-delà du béton : Un cadre propice à la réussite éducative

 

Au-delà de la brique et du ciment, ces initiatives visent une transformation qualitative du système éducatif togolais. En effet, en dotant les établissements de structures modernes, sécurisées et adaptées, le gouvernement répond à un double besoin : offrir un meilleur confort d’apprentissage aux élèves et garantir des conditions de travail dignes aux enseignants. Cette vision repose sur une conviction forte : l’éducation est une clé essentielle du développement durable et de l’inclusion sociale.

 

Éducation : Une priorité budgétaire affichée et assumée

 

Depuis 2020, l’État togolais a augmenté de plus de 50 % le budget consacré à l’éducation. Cette dynamique traduit une volonté claire de placer l’école au cœur de l’action publique, en cohérence avec le Plan Sectoriel de l’Éducation (PSE), véritable feuille de route stratégique pour améliorer l’accès, la qualité et la gouvernance du secteur.

 

Dans un pays où l’instruction est perçue comme un levier fondamental de transformation, les efforts en cours s’inscrivent dans une logique de continuité. Ils traduisent une ambition partagée : faire de chaque école un lieu d’émancipation et de réussite, quel que soit le milieu social ou la localisation géographique.

Ainsi, en bâtissant des infrastructures modernes et en augmentant ses investissements, le Togo ne construit pas seulement des écoles, il érige les fondations d’une nation plus éduquée, plus égalitaire et résolument tournée vers un avenir où chaque enfant aura sa chance de s’épanouir.

Togo – Baccalauréat : Fini la légalisation des diplômes

Togo : une réforme majeure simplifie l’accès aux documents du Baccalauréat 2025

Lomé, 21 juillet 2025 C’est une véritable bouffée d’oxygène pour les jeunes Togolais ! Dans un effort notable pour alléger les démarches administratives, l’Office du Baccalauréat du Togo a introduit une réforme significative pour les diplômés de la session 2025. Désormais, les relevés de notes et attestations officielles n’auront plus besoin d’être légalisés. Cette mesure est unanimement saluée comme un pas majeur vers plus de simplicité et d’efficacité pour les étudiants du pays.

Baccalauréat : Un coup de balai bienvenu sur la bureaucratie

 

Fini les longues files d’attente et les formalités complexes pour faire authentifier ses documents ! À compter de cette année, les originaux des diplômes et relevés de notes du Baccalauréat 2025 seront totalement exemptés de l’obligation de légalisation. Cette décision audacieuse, annoncée par l’Office du Baccalauréat, vise à lever les freins bureaucratiques qui compliquent fréquemment l’accès à l’enseignement supérieur ou au marché du travail pour les jeunes diplômés.

« Cette réforme est une réponse directe aux attentes des étudiants. » « Elle leur permet de gagner un temps précieux tout en garantissant l’authenticité des documents », a expliqué un responsable de l’Office. En effet, cette mesure devrait simplifier considérablement les démarches pour les candidats souhaitant poursuivre leurs études ou postuler pour un emploi, en éliminant une étape souvent jugée redondante et coûteuse.

 

Baccalauréat : Perte de diplôme ? La procédure de duplicata devient un jeu d’enfant !

 

Parallèlement à cette simplification majeure, l’Office du Baccalauréat a également mis en place une procédure simplifiée pour obtenir des duplicatas en cas de perte ou de détérioration d’un diplôme ou d’un relevé de notes. Les candidats devront simplement fournir :

  • Une copie de leur acte de naissance ;
  • Une copie du relevé de notes ou du certificat original ;
  • Un reçu de paiement de 1 000 francs CFA par document, à régler directement à la caisse de l’Office.

Cette démarche, conçue pour être rapide et accessible, reflète aussi l’engagement de l’Office à moderniser ses services tout en maintenant la fiabilité et la sécurité des dossiers scolaires.

 

« Un vrai soulagement : les bacheliers accueillent la nouvelle avec joie. »

 

Cette réforme est une véritable aubaine non seulement pour les nouveaux bacheliers, mais aussi pour les anciens candidats ayant besoin de remplacer leurs documents. En supprimant l’obligation de légalisation, l’Office du Baccalauréat répond aussi à une demande de longue date des étudiants et de leurs familles, souvent confrontés à des démarches administratives chronophages et frustrantes.

« C’est un vrai soulagement », témoigne Kossi, un bachelier qui prépare son inscription à l’université. « Avant, il fallait courir partout pour faire légaliser les documents. » «Maintenant, on peut se concentrer sur la suite de notre parcours. »

 

Transparence et efficacité : un engagement renforcé de l’office

 

L’Office du Baccalauréat a tenu à rassurer les diplômés sur la fiabilité des nouveaux processus. Les documents délivrés conserveront leur caractère officiel et sécurisé, tout en étant plus accessibles que jamais. Pour toute question ou clarification, l’Office invite les candidats à se rapprocher de ses services, qui restent disponibles pour accompagner les étudiants dans cette transition cruciale.

Cette réforme, entrée en vigueur pour la session 2025, marque une étape importante dans la modernisation de la gestion des diplômes au Togo. En facilitant ainsi l’accès aux documents officiels, l’Office du Baccalauréat envoie un signal fort : celui de simplifier la vie des jeunes tout en consolidant la confiance dans le système éducatif.

Cependant , cette avancée prometteuse soulève une question essentielle : cette initiative inspirera-t-elle d’autres réformes administratives dans le pays pour désengorger la bureaucratie togolaise ? Seul l’avenir le confirmera, mais nous pouvons désormais espérer.

Bac 2025 : le Togo signe un record historique

Lomé, 15 juillet 2025 – Un vent d’optimisme souffle sur le système éducatif togolais. Avec un taux de réussite de 72,63 % pour la session de juin 2025 du baccalauréat deuxième partie (BAC II), le Togo enregistre un bond spectaculaire par rapport aux 46,71 % de l’année précédente. Ce succès, dévoilé le 14 juillet 2025, reflète l’engagement collectif des élèves, enseignants, parents et autorités pour hisser l’éducation nationale vers de nouveaux sommets.

 

Bac 2025 : Une participation record et une diversité inspirante

 

Cette année, 100 303 candidats ont franchi les portes des centres d’examen, soit une hausse de près de 30 % par rapport aux 70 661 inscrits en 2024. Ce record d’affluence témoigne de l’attrait croissant pour cet examen, véritable sésame vers l’enseignement supérieur. Parmi eux, les filles, représentant 43,30 % des candidats (43 435), continuent de marquer leur présence, bien que les garçons dominent encore avec 56,69 % (56 868).

 

Un détail frappe l’imagination : parmi les candidats, une élève de 15 ans et une autre de 61 ans ont passé les épreuves, incarnant la diversité des parcours éducatifs au Togo. Ce contraste générationnel illustre une vérité universelle : l’apprentissage n’a pas d’âge, et la quête de savoir unit toutes les générations.

 

Des filières littéraires en tête, un défi pour les sciences

 

Comme les années précédentes, la série A4 (littéraire) domine avec 45 377 candidats, suivie de près par la série D (41 059). Cette prépondérance des filières littéraires met en lumière un défi majeur pour le système éducatif togolais : orienter davantage les jeunes vers les filières scientifiques, cruciales pour répondre aux besoins de développement économique et technologique du pays. Les autorités éducatives, conscientes de cet enjeu, appellent à une réforme de l’orientation scolaire pour mieux équilibrer les choix des élèves.

 

Bac 2025 : Les clés d’un succès retentissant

 

Trois facteurs expliquent cette performance remarquable. D’abord, l’introduction d’un baccalauréat blanc a permis aux candidats de se familiariser avec le format des épreuves et aux enseignants d’affiner leurs stratégies pédagogiques. Cette simulation grandeur nature a boosté la confiance et la préparation des élèves. Ensuite, la présence de nombreux redoublants, représentant plus de 53 % des candidats, a joué un rôle déterminant. Forts de leur expérience de l’année précédente, marquée par un taux d’échec élevé, ces élèves ont abordé les épreuves avec une rigueur renouvelée.

 

Enfin, l’année scolaire 2024-2025 s’est déroulée dans une sérénité exemplaire, grâce aux efforts du gouvernement togolais pour garantir un climat propice à l’apprentissage. Cette stabilité, combinée à une organisation efficace des enseignements et des évaluations, a créé un environnement favorable à la réussite.

 

Vers une éducation toujours plus performante

 

Ce succès n’est pas une fin en soi, mais un tremplin. Le gouvernement togolais, fort de ces résultats encourageants, s’engage à poursuivre ses réformes pour consolider les acquis et relever les défis persistants, notamment l’accès équitable à l’éducation et le renforcement des filières scientifiques. En somme, le Togo célèbre non seulement ses bacheliers, mais aussi une vision ambitieuse pour l’avenir de son système éducatif.

 

DeviPreneur : à Lomé, les enfants codent leur avenir

Togo : Une nouvelle génération d’innovateurs s’éveille avec DeviPreneur

 

Lomé, 15 juillet 2025 – Dans un élan visionnaire, le programme DeviPreneur bat son plein depuis le 2 juillet 2025 au sein d’UniPod_Togo, insufflant aux enfants de 5 à 15 ans une passion pour la programmation, l’électronique et l’entrepreneuriat. Cette initiative audacieuse, portée par sa deuxième cohorte, s’impose comme un catalyseur essentiel d’innovation et d’inclusion, façonnant les esprits curieux de demain à travers une pédagogie aussi ludique qu’enrichissante.

À travers le programme DeviPreneur, UniPod_Togo initie des enfants de 5 à 15 ans à la programmation, à l’électronique et à l’entrepreneuriat, nourrissant une nouvelle génération d’innovateurs engagés au cœur du Togo.

DeviPreneur : l’éveil des jeunes talents face aux défis du futur

Par ailleurs, vendredi dernier, Nabou Diaw, Représentant résident adjoint PNUD Togo, figure emblématique de l’éducation inclusive, s’est rendue sur place pour découvrir ce vivier prometteur de jeunes talents. Loin des salles de classe traditionnelles, DeviPreneur propose une immersion pratique où les enfants explorent des circuits électroniques, codent leurs premières lignes et esquissent des projets entrepreneuriaux novateurs. En outre , cette approche, qui marie créativité et rigueur, ne se contente pas de divertir : elle aiguise activement l’esprit critique et la capacité à résoudre des problèmes complexes, des compétences absolument cruciales pour le monde de demain.

Au-delà du Code : Inclusion et Collaboration au Cœur du Programme

 

Au-delà des apprentissages techniques, le programme brille par son ambition sociale profonde. En encourageant le travail d’équipe, il tisse des liens solides entre les participants, favorisant une inclusion qui transcende les différences. Ainsi, chaque atelier devient un espace où la collaboration et l’échange d’idées préparent les jeunes à devenir des acteurs engagés et responsables de leur communauté.

À travers le programme DeviPreneur, UniPod_Togo initie des enfants de 5 à 15 ans à la programmation, à l’électronique et à l’entrepreneuriat, nourrissant une nouvelle génération d’innovateurs engagés au cœur du Togo.

UniPod_Togo : catalyseur d’une révolution éducative durable

 

La deuxième cohorte de DeviPreneur, qui se prolonge jusqu’au 30 juillet 2025, s’affirme comme une réponse concrète aux défis de l’éducation moderne. En effet, en éveillant la curiosité et en cultivant l’audace, UniPod_Togo pose les jalons fondamentaux d’une révolution éducative, où les enfants ne sont pas seulement des apprenants, mais des créateurs d’un avenir innovant et solidaire pour le Togo.

 

Bourses marocaines : le Togo investit dans une élite scientifique

Togo-Maroc : Une alliance éducative scellée à Lomé pour les bourses 2025-2026

Lomé, 10 juillet 2025 Dans une salle vibrante d’ambition et de coopération, Lomé a été le théâtre d’un moment clé pour l’avenir de la jeunesse togolaise. Du 7 au 9 juillet 2025, le Comité Inter-États Togo-Maroc s’est réuni au siège de la Direction des Bourses et Stages pour examiner les candidatures aux prestigieuses bourses marocaines pour l’année académique 2025-2026. En effet, ce jeudi 10 juillet, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a clos les travaux en recevant la délégation marocaine, saluant une collaboration exemplaire qui propulse les talents togolais vers des horizons prometteurs. Dans un Togo résolument tourné vers l’innovation, cette initiative marque un pas décisif pour former une génération capable de relever les défis du développement national.

Bourses Marocaines : L’excellence au service de la jeunesse togolaise

 

Pendant trois jours, les experts togolais et marocains ont scruté avec rigueur les dossiers des candidats, dans un processus alliant transparence et exigence. Hébergée dans les locaux de la Direction des Bourses et Stages, cette réunion a incarné la force de la coopération bilatérale entre Lomé et Rabat, deux nations unies par une vision commune : investir dans l’éducation pour bâtir un avenir prospère. En outre, la présence de M. Rachid Rguibi, chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Togo, lors de la cérémonie de clôture, a souligné l’importance accordée par le Royaume à cette alliance éducative.

Le ministre Natchaba, figure centrale de cette initiative, a chaleureusement félicité la délégation marocaine pour son engagement. « Cette coopération est un pilier de notre ambition pour la jeunesse togolaise. Ensemble, nous formons les leaders de demain dans des secteurs clés pour notre économie », a-t-il déclaré. Ces mots, prononcés dans une atmosphère d’optimisme, reflètent aussi la volonté du Togo de tirer parti de l’expertise marocaine pour renforcer ses capacités nationales.

 

Filières stratégiques : Le Togo Ouvre les portes de l’avenir par l’éducation

 

Par ailleurs, l’offre de bourses marocaines, prisée pour son excellence académique, cible des domaines stratégiques soigneusement sélectionnés par les autorités togolaises. En réorientant ces opportunités vers des filières comme la technologie, les sciences et d’autres secteurs à fort impact économique, le Togo affiche une ambition claire : doter le pays de compétences pointues pour répondre aux défis de la modernisation et de la compétitivité. Que ce soit dans l’ingénierie, les énergies renouvelables ou les sciences médicales, ces bourses offrent également aux étudiants togolais une chance unique d’accéder à des formations de haut niveau dans les universités marocaines, reconnues pour leur rigueur et leur innovation.

Cette réorientation stratégique s’inscrit dans une vision plus large du gouvernement togolais, qui cherche à aligner l’éducation sur les besoins du marché du travail. En effet, dans un monde en rapide mutation, où la technologie et l’innovation redessinent les économies, ces bourses sont bien plus qu’une aide financière : elles sont un investissement stratégique dans l’avenir du Togo.

À Lomé, le Comité Inter-États Togo-Maroc clôture l’examen des candidatures aux bourses d’études 2025-2026, consolidant une coopération

Togo-Maroc : Un partenariat éducatif exemplaire pour l’avenir du continent

 

La rencontre de Lomé n’est pas un événement isolé, mais le fruit d’une relation de longue date entre le Togo et le Maroc. Depuis des années, le Royaume chérifien soutient la formation des étudiants togolais, offrant des opportunités d’études supérieures qui ont permis à de nombreux diplômés de contribuer au développement de leur pays. Cette collaboration, renforcée par des échanges réguliers au plus haut niveau, illustre aussi un modèle de partenariat Sud-Sud basé sur la solidarité et l’ambition partagée.

Lors de la clôture, M. Rguibi a réaffirmé l’engagement du Maroc à accompagner le Togo dans ses efforts pour former une élite qualifiée. Les discussions ont également ouvert la voie à de nouvelles perspectives, comme l’élargissement des programmes de bourses ou la création de partenariats entre universités des deux pays.

 

L’Éducation, moteur du Progrès : Un Avenir prometteur pour la Jeunesse Togolaise

 

En somme, la réunion du Comité Inter-États Togo-Maroc marque un jalon significatif dans la quête d’excellence éducative du Togo. Pour les candidats sélectionnés, dont les noms seront bientôt annoncés, ces bourses représentent une porte ouverte vers des carrières prometteuses et une chance de contribuer activement à la transformation de leur pays. Pour le Togo, elles incarnent une promesse : celle d’une jeunesse formée, compétente et prête à relever les défis du 21e siècle.

Alors que Lomé et Rabat continuent de tisser des liens indéfectibles, cette initiative rappelle que l’éducation est le moteur incontestable du progrès. Dans les amphithéâtres marocains, une nouvelle génération de Togolais s’apprête à écrire l’histoire, portée par une coopération qui transcende les frontières et illumine l’avenir.

Comment cette orientation des bourses vers des filières technologiques et scientifiques pourrait-elle spécifiquement stimuler l’innovation et le développement économique au Togo à long terme ?

Aéronautique au Togo : un nouveau cap pour l’excellence

Formation aéronautique : L’Université de Lomé et l’ANAC S’unissent pour propulser l’aviation togolaise

Lomé, 4 juillet 2025 – Le ciel togolais pourrait bientôt compter plus de compétences locales à ses commandes. En effet, en signant un accord-cadre ambitieux, l’Université de Lomé et l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) déclenchent une nouvelle phase de professionnalisation du secteur aérien. Cet engagement marque bien plus qu’une alliance institutionnelle : c’est le lancement d’une dynamique nationale pour outiller les talents togolais à répondre aux standards internationaux de l’aviation. Ainsi, ce partenariat constitue une étape décisive dans la volonté du Togo de faire de la formation technique un levier de souveraineté et de compétitivité dans un secteur hautement stratégique.

Une synergie académique et institutionnelle au service du ciel togolais

Au cœur de ce partenariat réside la volonté commune de combler le déficit de compétences dans un secteur hautement technique. À cette fin, des modules de certification courts – de trois à six mois – ont été conçus pour répondre aux besoins opérationnels de l’aviation civile. L’initiative cible des profils clés tels que pilotes, ingénieurs, techniciens et agents d’exploitation. L’École polytechnique de Lomé, fer de lance de cette première phase, bénéficiera d’un appui technique constant de l’ANAC pour garantir la conformité des formations aux exigences de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale).

« C’est un signal fort : nous créons une offre de formation ancrée dans la réalité du marché, avec des débouchés concrets », a indiqué Adama Kpodar, président de l’Université de Lomé.

Par ailleurs, le protocole d’accord signé par les deux institutions ne se contente pas de bonnes intentions. Il trace aussi une feuille de route claire : la mise en place de formations spécialisées courtes, l’ouverture de stages pratiques au sein de l’ANAC et l’insertion professionnelle ciblée, en fonction des besoins réels du marché.

Former localement, rayonner régionalement

Pilotes, ingénieurs, techniciens de maintenance, agents d’exploitation… tous ces profils stratégiques seront formés dans un cadre pensé pour coller au plus près des exigences contemporaines du transport aérien. Cette coopération s’inscrit dans une démarche de souveraineté des compétences. De plus, cette orientation vise à réduire la dépendance aux talents importés et à renforcer la résilience du secteur face aux défis croissants de la mobilité régionale et internationale. En parallèle, les perspectives d’insertion professionnelle se multiplient pour les jeunes diplômés togolais, avec des possibilités de stages et d’emplois au sein même de l’ANAC, selon les besoins identifiés.

Un comité de pilotage interinstitutionnel assurera le suivi rigoureux du programme, avec une projection d’extension à l’Université de Kara. Pour Abdou Ahabou Idrissou, directeur général de l’ANAC, l’enjeu est clair : « Créer un environnement favorable à une aviation civile compétitive, durable et conforme aux standards internationaux. » Un objectif qui entre en résonance avec les ambitions portées par les plus hautes autorités du pays, bien décidées à positionner le Togo comme un hub régional du trafic aérien.

Gouvernance partagée et extension prévue

Un comité de suivi composé des deux entités veillera à la mise en œuvre efficace de ce partenariat, qui pourrait s’étendre à l’Université de Kara. Ce dispositif collaboratif s’inscrit également dans une logique de continuité, assurant l’adéquation formation-emploi et la montée en qualité du capital humain national.

Ce virage vers une ingénierie aéronautique ancrée au plan local illustre la capacité du Togo à anticiper les besoins du futur. En effet, entre volonté politique, synergie académique et engagement sectoriel, le pays prend position dans le ciel africain – non plus seulement comme une plateforme de transit, mais comme un pôle de savoir-faire technique et stratégique.

L’Université de Lomé et l’ANAC : Un levier pour le leadership régional du Togo

Au-delà des formations, cet accord s’insère dans la stratégie nationale de positionnement du Togo comme hub aérien de référence en Afrique de l’Ouest. Avec des infrastructures modernisées comme celles de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema, il devient impératif de miser sur un capital humain qualifié pour accompagner l’essor du trafic aérien régional et international.

En somme, ce partenariat traduit une vision partagée : bâtir une aviation civile togolaise résiliente, compétente et tournée vers l’avenir. Il confirme aussi l’ambition des autorités de faire du pays un acteur incontournable dans les chaînes logistiques et aériennes du continent.

 

BTS 2025 au Togo : Les Ministres en mission spéciale pour l’avenir de 1 576 candidats

Lomé, 1ᵉʳ juillet 2025 – Dans les salles d’examen de Lomé, où la sueur des candidats se mêle à l’espoir d’un meilleur avenir, une effervescence singulière a saisi la capitale togolaise le 30 juin. En effet, les Ministres Kanka-Malik Natchaba, gardien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Isaac Tchiakpé, fer de lance de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, ont sillonné les centres d’écrit du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) 2025, comme des généraux inspectant leurs troupes avant une bataille décisive.

De l’Agoè-Centre au Collège Protestant de Tokoin, en passant par l’ESAG-NDE, leur tournée n’était pas qu’une formalité : c’était un serment tacite au service de 1 576 âmes, dont 814 filles, prêtes à conquérir un diplôme qui pourrait ouvrir les portes d’une carrière ou d’un destin. « Le diplôme n’est qu’un tremplin ; c’est sur le terrain que tout se joue », a martelé Tchiakpé, lançant ainsi  un défi vibrant à une jeunesse togolaise avide de prouver sa valeur.

Les Ministres togolais Kanka-Malik Natchaba et Isaac Tchiakpé ont supervisé les épreuves du BTS 2025 à Lomé, encourageant les 1 576 candidats et soulignant l'importance du diplôme pour l'autonomisation et le développement du pays.BTS 2025 : une épopée académique sous haute surveillance ministérielle

Par ailleurs, le BTS 2025, dont les épreuves écrites ont débuté le 30 juin et se prolongeront jusqu’au 4 juillet, est bien plus qu’un examen : c’est un rite de passage pour 1 576 candidats répartis dans 30 filières, des finances à l’informatique en passant par le génie civil. Cette année, le nombre de participants a chuté d’environ 1 000 par rapport à 2024, où 2 046 candidats, dont 1 774 filles, avaient tenté leur chance. Une baisse qui reflète peut-être une sélection plus rigoureuse ou un virage vers d’autres parcours, mais qui n’entame en rien la détermination des prétendants. Les épreuves orales et pratiques, déjà passées, ont laissé place aux écrits, où chaque copie est un pari sur l’avenir.

En outre , la tournée des Ministres, entamée dès les premières heures du 30 juin, avait un double objectif : s’assurer que les conditions d’examen soient irréprochables et galvaniser les candidats. Au Lycée d’Agoè-Centre, les salles, impeccablement rangées, vibraient du silence studieux des jeunes, stylo en main.  Au Collège Protestant de Tokoin, les surveillants, tels des sentinelles, veillaient au respect des règles, tandis qu’à l’ESAG-NDE, l’organisation huilée témoignait de l’engagement du gouvernement à faire du BTS un étalon de rigueur. « Tout se passe bien », ont constaté Natchaba et Tchiakpé, saluant ainsi l’installation des candidats, la vigilance du personnel administratif et l’absence de perturbations. Cette sérénité, fruit d’une préparation minutieuse, contraste avec les défis d’antan.

Du diplôme à l’autonomie : le BTS, tremplin pour la jeunesse togolaise

Le BTS, comme l’a souligné Isaac Tchiakpé, n’est pas une fin en soi. « Le diplôme est un point de départ, l’essentiel se joue sur le terrain », a-t-il proclamé. Cette philosophie vise à former une main-d’œuvre qualifiée, capable de s’auto-employer ou de contribuer à l’industrialisation du Togo.  D’ailleurs, les 30 filières proposées, allant de la comptabilité à la logistique, reflètent cette ambition de diversification. La présence accrue de filles dans des domaines comme le génie civil est un signe d’espoir, brisant les stéréotypes et ouvrant toutes les carrières aux femmes.

Le gouvernement togolais, sous l’impulsion de la Feuille de Route 2020-2025, mise sur l’enseignement technique pour répondre aux besoins d’un marché en mutation. En ce sens, le ministère de l’Enseignement technique a lancé un recrutement de 175 jeunes en 2024 pour renforcer la formation professionnelle, tandis que 4 386 enseignants fonctionnaires ont été intégrés pour consolider le système éducatif. Ces efforts, combinés à la transformation digitale des examens, comme l’introduction de corrections dématérialisées, témoignent d’une volonté de moderniser l’éducation pour en faire un moteur de développement.

Les 1576 candidats du BTS : héros méconnus d’un avenir en construction

Derrière les chiffres – 753 garçons, 814 filles, 52 centres d’examen à travers le pays – se cachent des histoires humaines. Celle d’une étudiante en gestion des ressources humaines, révisant jusqu’à l’aube à Tokoin, ou d’un apprenant en mécanique, rêvant d’ouvrir son propre garage à Lomé. Ces candidats, souvent issus de milieux modestes, portent les espoirs de leurs familles et d’une nation en quête de renouveau. Les Ministres, en arpentant les centres, n’ont pas seulement inspecté des salles : ils ont croisé des regards déterminés, des mains tremblantes sur des copies, des cœurs battant au rythme d’un avenir incertain, mais prometteur.

Kanka-Malik Natchaba a salué l’engagement des surveillants et des directeurs d’établissement, tout en rappelant l’importance d’un système éducatif « juste et équitable ». Isaac Tchiakpé, de son côté, a insisté sur l’autonomisation : « Une formation bien faite n’attend pas l’emploi de l’État. » « Les jeunes doivent prendre des initiatives. »

Le Togo mise tout sur sa jeunesse : le BTS 2025 , un pari gagnant pour demain ?

Alors que les épreuves du BTS 2025 se poursuivent, avec des corrections prévues du 7 au 12 juillet et des résultats attendus mi-juillet, le Togo regarde ses jeunes avec une fierté mêlée d’exigence. Ce diplôme, équivalent professionnel du baccalauréat, est une passerelle vers l’emploi ou des études supérieures. Mais au-delà des salles d’examen, c’est un défi plus grand qui se joue : celui d’une génération appelée à transformer un pays riche de promesses, mais freiné par des défis économiques et sociaux.

Dans les rues de Lomé, où les motos-taxiss slaloment sous un ciel chargé d’espoir, le BTS 2025 est une épopée collective. Les 1 576 candidats ne sont pas seuls : ils portent les ambitions d’un Togo qui, sous le regard vigilant de Natchaba et Tchiakpé, refuse de se contenter de l’ordinaire. En plus, ce diplôme, comme l’a si bien dit Tchiakpé, n’est qu’un début. Sur le terrain de la vie, c’est à ces jeunes d’écrire la suite, avec audace, rigueur et abnégation. Le Togo est-il en train de former la prochaine génération de leaders ?

Lomé : L’Université hissée au rang mondial avec la Chaire OMC

Diplomatie académique et souveraineté commerciale : l’Université de Lomé intronisée au sein de la  chaire de l’OMC

Lomé, 26 juin 2025 — Sous le prestigieux dôme de la Présidence de l’Université de Lomé, le savoir a reçu une reconnaissance internationale de premier plan. En effet, le mercredi, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Kanka-Malik Natchaba, a officiellement lancé les activités de la Chaire de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), consacrant l’Université de Lomé comme l’un des cinq nouveaux pôles intellectuels admis au quatrième cycle de ce programme d’excellence.

L'Université de Lomé lance sa prestigieuse Chaire OMC, devenant un pôle majeur pour la recherche, la formation et la sensibilisation au commerce international en Afrique de l'Ouest.Un carrefour stratégique pour le commerce international au Togo

En présence d’une assemblée d’éminents universitaires et de hauts fonctionnaires des ministères du Commerce, de l’Agriculture, de l’Économie et des Finances, ce lancement marque l’intégration du commerce international dans le paysage académique togolais comme un levier stratégique d’influence et de développement. Par ailleurs,  le ministre a salué cette désignation, la qualifiant de « fruit d’un engagement sans faille de toute la communauté universitaire et d’un engagement politique de haut niveau », soulignant la portée transversale de cette intégration à une plateforme dédiée à l’analyse des règles et mutations du commerce multilatéral.

Former les acteurs économiques et renforcer la compétitivité

Le Professeur Akoété Ega Agbodji, désormais titulaire de la Chaire OMC à l’Université de Lomé, a précisé que ce programme visera à outiller aussi bien les formateurs que les opérateurs économiques aux complexités du système commercial international : production, compétitivité, conquête de marchés, tout en renforçant la résilience économique par la montée en compétence.

La Chaire OMC de Lomé : Trois piliers pour une stratégie d’influence

Le plan de travail validé conjointement par l’Université de Lomé et l’OMC repose sur un triptyque méthodologique ambitieux :

La Recherche, à travers deux axes cardinaux : une étude d’impact de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) sur les chaînes de valeur agricoles et aussi  une analyse ciblée de la filière coton au sein de la CEDEAO ;

Le Développement de Curricula, avec l’introduction d’un cours de commerce international au sein des masters spécialisés ;

La Sensibilisation, par le biais de colloques, ateliers et conférences à destination des décideurs publics, du secteur privé et de la société civile.

Le Président de l’Université de Lomé, Professeur Adama Kpodar, s’est réjoui de cette montée en puissance du partenariat universitaire avec l’OMC. Il a rappelé que le commerce, selon les données de la Banque Mondiale, a contribué à faire progresser les revenus mondiaux de 24 % et de 50 % pour les populations les plus vulnérables depuis 1990 — un levier majeur de sortie de la pauvreté à l’échelle planétaire.

Penser le commerce, façonner l’avenir : L’Université de Lomé, nouveau phare régional

En marge de cette cérémonie inaugurale, deux tables rondes de haute tenue intellectuelle ont été animées sur des thèmes cruciaux : « Commerce, chaînes de valeur agricoles, emploi et transformation structurelle » et « Commerce et intégration régionale inclusive », avec comme modérateur le Professeur Koffi Sodokin, titulaire adjoint de la Chaire.

Depuis 2010, le programme des Chaires de l’OMC s’efforce d’institutionnaliser une pensée critique et contextualisée du commerce mondial dans les pays en développement, en combinant formation, recherche et dialogue entre le monde universitaire et les pouvoirs publics.

Désormais labellisée par l’OMC, l’Université de Lomé s’érige en vigie intellectuelle du commerce équitable et compétitif, au service de l’autonomisation économique et du rayonnement stratégique du Togo sur la scène internationale.

Togo : plus de 232 000 élèves à l’assaut du CEPD

Le Togo à l’heure du CEPD 2025 : une jeunesse en quête de son premier sésame ! L’avenir du pays se joue dans les salles d’Examen

Ce mardi 17 juin 2025, un vent d’aspiration studieuse a balayé le Togo, alors que 232 530 élèves de CM2, dont 115 234 filles, ont investi les salles d’examen à travers le pays pour conquérir leur Certificat d’Études du Premier Degré (CEPD). En effet, ce rituel académique, véritable seuil vers l’enseignement secondaire, a transformé écoles et lycées en bastions de l’espérance, où la jeunesse togolaise, armée de crayons et de détermination, s’élance vers son avenir. Sur deux jours, jusqu’au 18 juin, ces jeunes esprits affrontent des épreuves qui scelleront leur passage vers de nouveaux horizons éducatifs. Le Togo mise sur sa jeunesse : découvrez les enjeux de cet examen crucial !

Une mobilisation nationale sans faille : des chiffres record !

Dès les premières lueurs de l’aube, Lomé, Kara, Dapaong et les contrées reculées du pays ont vibré au rythme des préparatifs. Plus de 1 200 centres d’examen, minutieusement organisés, accueillent cette cohorte record de candidats, un effectif en hausse de près de 20 000 par rapport à l’édition 2024, témoignant ainsi de l’élan démographique et éducatif du Togo. Les autorités, fidèles à une tradition bien ancrée, ont sillonné ces lieux d’épreuve, des préfets aux responsables éducatifs, pour insuffler courage et sérénité aux élèves.

Équité et rigueur : les défis du CEPD sous la loupe

Le CEPD, épreuve cardinale du système éducatif togolais, met à l’épreuve les compétences des élèves dans dix disciplines, de l’étude de texte à l’éducation civique et morale, en passant par les mathématiques et le dessin. D’ailleurs, cette année, les autorités ont redoublé d’efforts pour garantir l’intégrité du processus, avec des mesures anti-fraude renforcées, inspirées des standards régionaux de l’UEMOA. L’accent mis sur la parité – avec près de 50 % de filles parmi les candidats – reflète les avancées du Togo dans la promotion de l’égalité des genres, un pilier de la feuille de route gouvernementale 2025.

Une nation en suspens : tout le Togo retient son souffle

Pendant ces deux jours d’épreuves, le Togo tout entier retient son souffle. Les familles, rassemblées autour de leurs jeunes champions, multiplient les gestes de soutien : prières, repas réconfortants, et même distributions d’eau dans certains centres, comme à Sokodé. Par ailleurs, sur X, l’UNICEF Togo a exprimé son soutien vibrant : « À tous les élèves du CEPD, que votre courage ouvre les portes de vos rêves ! » Les résultats, attendus début juillet sur la plateforme resultats.gouv.tg, détermineront l’avenir immédiat de ces 232 530 âmes, dont la réussite – 93 % en 2023 – est un baromètre de la vitalité éducative du pays.

Un Jalon pour l’avenir : le CEPD, promesse d’un Togo plus fort

En somme, le CEPD 2025 n’est pas qu’un simple examen ; c’est une promesse, celle d’un Togo qui investit dans ses enfants pour forger une société plus équitable et prospère. Alors que les candidats planchent sous le regard bienveillant de leurs aînés, ils tracent, ligne après ligne, les contours d’un avenir où l’éducation demeure le socle d’une nation en marche. Ce 17 juin, dans la ferveur des salles d’examen, c’est toute une génération qui écrit son histoire, avec l’espoir de franchir, triomphante, les portes du collège. Ces résultats records vont-ils propulser le Togo vers de nouveaux sommets éducatifs ?

Baccalauréat 2025 au Togo : une quête d’excellence sous les feux de l’espoir

Togo : top départ pour le BAC II ! Plus de 100 000 lycéens se lancent à l’assaut de leur avenir !

Ce mardi 17 juin 2025, une effervescence studieuse a envahi le Togo, alors que des milliers de lycéens ont franchi les portes des centres d’examen pour entamer les épreuves du Baccalauréat Deuxième Partie (BAC II). Cet événement, véritable rite de passage pour la jeunesse togolaise, marque le couronnement d’années d’efforts et l’amorce de nouvelles ambitions. Dans un pays où l’éducation se dresse comme un rempart contre les aléas du destin, cette session 2025, placée sous le signe de la rigueur et de l’espérance, s’annonce aussi comme un jalon décisif pour les aspirations d’une nation en devenir.

Une mobilisation nationale massive : la jeunesse togolaise à l’épreuve

Dès l’aube, les rues de Lomé, Sokodé, Kara et d’autres villes du pays se sont parées d’une solennité particulière. En effet, près de 100 303 candidats en lice, selon les estimations du ministère des Enseignements Primaire, Secondaire et Technique, se sont présentés dans 200 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire. Filles et garçons, issus des filières littéraires, scientifiques et techniques, ont abordé cette première journée avec une détermination palpable, armés de stylos et de rêves d’avenir. Par ailleurs, l’UNICEF Togo, dans un message vibrant, a salué leur courage, souhaitant « bonne chance à tous les élèves » engagés dans cette épreuve cruciale.

Équité et modernisation : les enjeux cruciaux du Baccalauréat II 2025

Cette édition du BAC II s’inscrit dans un contexte de réformes éducatives ambitieuses. Le Togo, fidèle à sa feuille de route gouvernementale 2025, intensifie ses efforts pour garantir un accès équitable à une éducation de qualité. Avec un budget alloué à l’éducation atteignant 16,29 % des dépenses publiques, le pays se conforme aux standards internationaux, mais les défis demeurent. La modernisation des infrastructures, la formation des enseignants et la lutte contre les disparités régionales figurent parmi les priorités. En plus, cette année, le Ministère a introduit des mesures pour renforcer l’intégrité des examens, avec une surveillance accrue pour contrer toute tentative de fraude, inspirée par les mises en garde sévères observées dans des contextes voisins, comme au Ghana.

Une jeunesse en quête de reconnaissance : le BAC II, passeport pour l’avenir

Les candidats, âgés pour la plupart de 17 à 20 ans, incarnent une génération avide de s’affirmer. On retrouve parmi eux des parcours singuliers, comme celui d’A. Kossi Marcel, ce prodige de 13 ans qui, une semaine plus tôt, avait défié les statistiques en se présentant au BEPC. D’ailleurs, leur ambition est d’accéder aux universités togolaises ou internationales, ou encore d’intégrer des filières techniques porteuses, dans un pays où le chômage des jeunes reste un écueil majeur. Les épreuves, qui s’étendent jusqu’au 21 juin, couvrent un spectre large : mathématiques, philosophie, sciences physiques et langues, autant de disciplines qui mettront à l’épreuve leur résilience et leur érudition.

Un élan collectif : tout le Togo derrière ses bacheliers

Au-delà des salles d’examen, c’est tout un pays qui retient son souffle. Parents, enseignants et autorités locales se mobilisent, offrant ainsi  un soutien moral et logistique. Sur les réseaux sociaux, les messages d’encouragement affluent, reflétant l’élan collectif autour de cette jeunesse qui porte les espoirs d’un Togo en mouvement. « Que chaque réponse soit une marche vers votre avenir », écrit un internaute, capturant l’enjeu de cet examen.

Un horizon prometteur : le Baccalauréat II, clé de la souveraineté togolaise

Alors que les stylos s’agitent et que les esprits s’échauffent, le Baccalauréat II 2025 n’est pas qu’un simple examen : il est le symbole d’une nation qui mise sur sa jeunesse pour écrire son futur. Les résultats, attendus d’ici fin juillet, révéleront les noms des nouveaux bacheliers, prêts à façonner le Togo de demain. En ce jour inaugural, sous un ciel chargé de promesses, ces jeunes ne passent pas seulement un examen ; ils tracent aussi les contours d’un avenir où l’éducation devient la clé d’une souveraineté conquise. Le Togo peut-il compter sur cette nouvelle génération pour relever les défis de demain ?

« Ma Thèse en 180 secondes » : le Togo célèbre ses chercheurs émérites

Lomé en lumière : le Togo révèle sa pépite scientifique ! Sa thèse en 180 secondes : cap sur Bucarest !

Dans l’amphithéâtre vibrant de l’Université de Lomé, le 13 juin dernier, une effervescence intellectuelle a illuminé la capitale togolaise. La cinquième édition nationale du concours « Ma Thèse en 180 secondes » a offert une tribune d’exception à dix doctorants. Par ailleurs, leur éloquence a transformé des recherches ardues en récits captivants. Sous les auspices de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et des universités publiques du Togo, ces jeunes savants ont relevé également un défi singulier : condenser des années de labeur scientifique en un exposé de trois minutes, accessible à un auditoire profane, avec pour seule béquille une diapositive.

Le doctorant togolais Hessouwè Kévin Pari remporte la 5ᵉ édition de "Ma Thèse en 180 secondes" à Lomé et représentera le Togo à la finale internationale à Bucarest.

Kevin Pari, le lauréat de l’éloquence : La finance digitale dévoilée en 180 secondes

À cet effet, le lauréat, Hessouwè Kévin Pari, a conquis le jury par une prestation d’une limpidité rare. Son sujet, aussi épineux que crucial, explorait les méandres de la finance digitale et ses répercussions sur le bien-être des ménages au sein de l’UEMOA« Les coûts du crédit et l’accès aux services financiers ne sont pas de simples chiffres ; ils façonnent des destins », a-t-il déclaré, captivant l’assemblée par sa verve et sa clarté. Sacré premier prix, il portera désormais les couleurs du Togo à la finale internationale à Bucarest, où il affrontera les meilleurs doctorants francophones dans une joute oratoire célébrant la science et la langue française.

Un tremplin pour la recherche : quand la science devient accessible

Ce concours, inspiré du « Three Minute Thesis » australien et porté en francophonie par l’Acfas depuis 2012, n’est pas qu’un simple exercice d’éloquence. Au contraire, il incarne une ambition plus vaste : tisser un pont entre les arcanes de la recherche et la société, démystifiant des travaux souvent perçus comme inaccessibles. À Lomé, les candidats ont brillé par leur aptitude à rendre limpides des sujets aussi variés que pointus, des sciences humaines aux disciplines techniques. Le Ministre de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, a salué cette prouesse : « Ces jeunes esprits, par leur clarté et leur passion, honorent la vitalité de notre enseignement supérieur. » Ses mots, empreints d’admiration, ont résonné comme un écho à la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé, dont les réformes ont dynamisé l’université togolaise.

Le Togo, pôle d’excellence scientifique : un rayonnement croissant

L’Université de Lomé, épicentre de cette célébration, s’affirme comme un creuset de talents. Déjà, en 2024, une doctorante togolaise, Akoua Okpeh Kotoutou, avait décroché le deuxième prix lors de la finale internationale à Abidjan, prouvant la montée en puissance du Togo dans la francophonie scientifique. En outre , cette année, Hessouwè Kévin Pari, fort de son triomphe national, s’apprête à défendre un sujet d’une actualité brûlante, touchant aux dynamiques économiques régionales. Son succès récent à Conakry, où l’Université de Lomé a récemment brillé, augure d’une performance mémorable.

Le doctorant togolais Hessouwè Kévin Pari remporte la 5ᵉ édition de "Ma Thèse en 180 secondes" à Lomé et représentera le Togo à la finale internationale à Bucarest. Le doctorant togolais Hessouwè Kévin Pari remporte la 5ᵉ édition de "Ma Thèse en 180 secondes" à Lomé et représentera le Togo à la finale internationale à Bucarest.

L’audace intellectuelle : la science en 180 secondes, un pari gagnant

Au-delà de la compétition, « Ma Thèse en 180 secondes » est une ode à l’audace intellectuelle. En trois minutes chrono, ces doctorants ont démontré que la science n’est pas une tour d’ivoire, mais un flambeau partagé avec le grand public. L’AUF, cheville ouvrière de l’événement, continue d’élargir son rayonnement, avec 28 finales nationales prévues en 2025, incluant pour la première fois des pays comme le Brésil et la Turquie. Au Togo, cette dynamique s’inscrit dans une volonté plus large de valoriser la recherche, comme en témoigne le récent colloque sur la Vision 2050 de la CEDEAO, organisé par l’université.

Dans l’auditorium de Lomé, les applaudissements ont retenti comme un serment : celui d’une jeunesse savante, résolue à éclairer le monde. Hessouwè Kévin Pari, porte-étendard de cette ambition, incarne désormais l’espoir d’un Togo qui, en 180 secondes, peut changer la donne et inspirer toute une génération. Le Togo, pays de la recherche et de l’éloquence, est-il prêt à conquérir le monde scientifique ?

 Togo : La GIZ et le METFPA scellent un pacte numérique

 Togo : un tremplin numérique pour la jeunesse, Don Allemand propulse la formation professionnelle vers l’avenir

Dans les couloirs feutrés du ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA) à Lomé, le 12 juin 2025 a marqué l’arrivée d’une vague d’optimisme. Un généreux don d’équipements informatiques, offert par la coopération allemande à travers la GIZ, a sonné comme le coup d’envoi prometteur de la deuxième phase des formations de courte durée (FCD). Cet ambitieux programme, véritable clé pour l’avenir, est spécialement conçu pour doter la jeunesse togolaise de compétences pointues, indispensables pour s’épanouir dans un monde en constante évolution. Ce geste, loin d’être une simple donation matérielle, s’inscrit dans une vision audacieuse et profondément transformatrice : faire de l’éducation professionnelle un puissant levier d’émancipation et d’innovation pour tout un pays.

Le Togo reçoit un important don d'équipements informatiques de l'Allemagne (GIZ) pour propulser la deuxième phase de ses formations professionnelles, offrant ainsi de nouvelles opportunités à la jeunesse togolaise.Pont vers la modernité : L’Allemagne offre des outils numériques à la formation togolaise

Composé d’ordinateurs portables et de bureau performants, d’onduleurs essentiels, de rallonges électriques pratiques et de livrets pédagogiques bien conçus, ce lot de matériel incarne un véritable pont jeté vers la modernité. Il vise à doter les centres de formation togolais d’outils numériques performants, qui sont essentiels pour répondre aux exigences d’un marché du travail en pleine mutation. « Ce don est une manne providentielle », a déclaré avec enthousiasme Assedi Kossi Ikélé, directeur de cabinet du METFPA, dans une allocution empreinte de ferveur et d’espoir. « Il catalyse notre ambition profonde de tisser un écosystème éducatif dynamique où le savoir, la technologie de pointe et l’inclusion se rencontrent et convergent harmonieusement pour sculpter un avenir radieux pour notre jeunesse. »

 Partenariat durable : L’Allemagne et le Togo unis pour l’employabilité des jeunes

Ce partenariat fructueux, fruit d’une collaboration de longue date et profondément ancrée entre le Togo et la GIZ, s’aligne parfaitement sur la feuille de route gouvernementale 2020-2025. En effet, cette dernière place l’employabilité des jeunes, et en particulier celle des femmes et des groupes les plus vulnérables, au cœur des priorités nationales. Depuis 2013, la GIZ accompagne le Togo dans la mise en œuvre de projets structurants et à fort impact, à l’image du Programme de Développement Économique Durable (ProDED), qui a déjà permis de former des milliers de jeunes à des métiers porteurs et essentiels tels que la mécanique automobile, la couture de qualité ou encore l’agroalimentaire innovant.

De plus, la première phase des FCD, lancée avec succès en 2021 à Kara, avait déjà permis à 100 apprenants d’acquérir des compétences précieuses dans des secteurs aussi diversifiés que le maraîchage moderne, la coiffure créative ou les technologies numériques en plein essor.

Horizon élargi : le numérique au service de nouvelles filières professionnelles

Cette deuxième phase ambitieuse ambitionne d’élargir considérablement l’horizon des opportunités pour les jeunes Togolais. Ainsi, en équipant les centres de formation avec des ressources technologiques de pointe, le METFPA entend non seulement renforcer significativement les capacités pédagogiques des formateurs, mais aussi ancrer l’apprentissage au cœur de l’ère numérique. Par conséquent, des métiers émergents et porteurs d’avenir, tels que le développement d’applications mobiles innovantes ou la maintenance informatique spécialisée, s’ajoutent désormais aux filières traditionnelles bien établies, répondant ainsi de manière pertinente aux besoins croissants et spécifiques du secteur privé togolais en pleine croissance.

En outre, cette dynamique positive s’inscrit dans la continuité d’initiatives importantes telles que la réforme de la formation duale, également soutenue activement par la GIZ, qui a déjà introduit des cursus en alternance dans six villes clés du pays, formant efficacement des jeunes à des métiers essentiels comme l’électricité du bâtiment performante ou la menuiserie moderne.

Le Togo reçoit un important don d'équipements informatiques de l'Allemagne (GIZ) pour propulser la deuxième phase de ses formations professionnelles, offrant ainsi de nouvelles opportunités à la jeunesse togolaise.Togo-Allemagne : l’éducation, fer de lance d’un avenir prometteur pour la jeunesse

Au-delà des machines et des manuels, ce don précieux de l’Allemagne symbolise avant tout une alliance de valeurs fortes et partagées : celle d’une coopération germano-togolaise exemplaire qui mise résolument sur l’éducation de qualité comme vecteur essentiel de cohésion sociale durable et de développement économique pérenne. En dotant ainsi les apprenants d’outils modernes et adaptés aux défis de demain, le METFPA et la GIZ tracent ensemble une voie lumineuse où chaque jeune Togolais, qu’il soit issu des quartiers populaires de Lomé ou des contrées rurales les plus reculées, peut légitimement prétendre à un avenir où ses talents uniques pourront s’épanouir pleinement.

Alors que le Togo s’engage avec détermination sur la voie de la modernisation de son système éducatif, le 12 juin 2025 restera à jamais gravé dans les mémoires comme une étape décisive et significative dans la quête d’une nation où la jeunesse, armée d’un savoir solide et d’une audace créative, façonne activement son propre destin et contribue au rayonnement de tout un pays.

Togo : Une jeunesse à l’épreuve du BEPC, un pas vers l’avenir

Top départ pour le BEPC au Togo : des milliers de collégiens à l’assaut de leur avenir !

Ce 10 juin 2025, une effervescence studieuse a saisi le Togo tout entier. Dès l’aube, des milliers de collégiens, cartable au dos et cœur battant, ont convergé vers les centres d’examen pour affronter les épreuves du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Cet examen, jalon crucial du parcours scolaire, ouvre les portes du lycée et incarne, pour une jeunesse togolaise vibrante d’ambition, un tremplin essentiel vers des horizons plus vastes. C’est un moment clé pour l’avenir de toute une génération.

Un défi national sous haute surveillance : l’égalité des chances au cœur de l’examen

En effet, du 10 au 12 juin, près de 140 000 candidats, selon les estimations des autorités éducatives, se mesurent à des épreuves écrites couvrant sept matières obligatoires et deux facultatives. Ce ballet rigoureusement orchestré se déroule à travers tout le pays. De Lomé à Dapaong, les salles d’examen bourdonnent d’une tension palpable, mêlée d’espoir. Par ailleurs, les directeurs régionaux de l’éducation, accompagnés de préfets, sillonnent les centres pour veiller à la régularité des épreuves, garantissant un cadre équitable pour tous. En outre, cette année, la part des filles, frôlant les 48 % des inscrits, témoigne d’une dynamique d’inclusion qui redessine positivement le paysage éducatif togolais.

Révolution numérique : le BEPC s’adapte à l’ère connectée !

Dans une volonté de s’ancrer dans l’ère numérique, le Togo a poursuivi la dématérialisation des inscriptions au BEPC, initiée il y a deux ans. Les candidats ont pu s’enregistrer via une plateforme en ligne, simplifiant ainsi un processus jadis laborieux. Cette modernisation, portée par le ministère de l’Éducation, s’accompagne d’une ambition plus large : rendre les résultats accessibles en ligne sur resultats.gouv.tg, par SMS ou même via WhatsApp. Cette dernière innovation représente une première saluée par une génération connectée. Bien que perfectibles, ces avancées traduisent l’élan du pays vers une éducation plus fluide et accessible.

La jeunesse togolaise, symbole de l’espoir national

Dans les ruelles animées de Lomé ou les villages paisibles des Savanes, les candidats, souvent accompagnés de leurs familles, portent en eux les rêves d’une nation en devenir. D’ailleurs, le BEPC, plus qu’un diplôme, est un véritable rite de passage, un sésame pour accéder à l’enseignement secondaire supérieur et, pour beaucoup, un premier pas vers l’université ou une carrière professionnelle. Les enseignants, mobilisés pour préparer leurs élèves, insistent sur l’importance de cette étape cruciale. « C’est un moment où se forgent les destins, où l’effort d’aujourd’hui dessine aussi le Togo de demain », confie une professeure de mathématiques à Tsévié.

Une organisation sous haute pression : fiabilité et rapidité, les maîtres mots !

Si l’enthousiasme est de mise, l’organisation du BEPC n’échappe pas aux défis. La logistique, dans un pays où les infrastructures éducatives restent inégales, exige une mobilisation sans faille. En plus, les correcteurs, triés sur des critères stricts – licence minimum et trois ans d’expérience pour le BEPC – sont déjà prêts à entamer la phase de correction dès le 17 juin, avec un objectif clair : des résultats fiables et rapides, attendus d’ici fin juin. Cette rigueur, martelée par le ministre de l’Enseignement , vise à garantir l’intégrité d’un examen dont dépend l’avenir de milliers d’adolescents.

Un élan collectif : le Togo soutient sa jeunesse pour un avenir prometteur !

Au-delà des salles d’examen, c’est tout un pays qui se mobilise. Les familles, conscientes des enjeux, veillent dans l’attente, tandis que les candidats, entre stress et détermination, écrivent les premières lignes de leur avenir. En définitive, dans ce Togo en mouvement, le BEPC 2025 n’est pas seulement un examen : il est le reflet d’une jeunesse qui, page après page, trace le destin d’une nation pleine d’espoir et de promesses.« Bonne chance à nos jeunes frères et sœurs qui affrontent le BEPC 2025 ! »

Éducation : Lomé, capitale de l’avenir scolaire togolais

Togo : une ambition éducative à l’épreuve de la 10e revue sectorielle conjointe

À Lomé, le mercredi 4 juin 2025, un vent d’engagement collectif a soufflé sur l’ouverture de la 10ᵉ revue sectorielle conjointe du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) 2020-2030. Orchestrée par le ministère des Enseignements primaire et secondaire, en synergie avec le Secrétariat technique permanent du PSE, cette rencontre, qui s’étend jusqu’au 6 juin, incarne un moment charnière pour le système éducatif togolais. En effet, réunissant les artisans de l’éducation – ministères, partenaires techniques et financiers tels que l’Unicef et acteurs de la société civile –, elle ambitionne de scruter les avancées, d’ausculter les failles et de tracer les sillons d’un avenir éducatif plus robuste et inclusif.

Le PSE 2020-2030 : une feuille de route pour l’excellence éducative

Sous les lustres de la capitale togolaise, les discussions s’annoncent denses et fécondes. Pendant trois jours, les participants dissèquent l’exécution des actions entreprises en 2023 et 2024, évaluant avec minutie les performances financières et opérationnelles. De l’éducation de base à l’enseignement supérieur, en passant par la formation professionnelle et l’alphabétisation, chaque sous-secteur est passé au crible. Par ailleurs, l’objectif est de  mesurer les progrès, identifier les écueils et affiner les stratégies pour aligner le système éducatif sur les ambitions du PSE, un document phare qui, depuis 2010, guide le Togo vers une éducation équitable et de qualité.

« Le PSE transcende le simple cadre d’un plan ; il est le socle d’un pacte collectif pour faire de l’éducation le levier de notre essor national », a proclamé le professeur Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire et secondaire, dans une allocution vibrante. Ainsi, ses mots, empreints d’une ferveur résolue, ont donné le ton : cette revue n’est pas une simple formalité, mais une agora dans laquelle convergent les volontés pour redessiner l’avenir éducatif du pays.

Éducation : Une évaluation cruciale pour un sursaut pédagogique national

Les travaux de cette 10ᵉ édition s’articulent autour de plusieurs axes cruciaux. Les participants scrutent les indicateurs de performance : taux de scolarisation, équité d’accès, qualité des apprentissages et gouvernance du système. En outre, ils examinent la mobilisation des ressources financières, un enjeu vital dans un contexte où les besoins éducatifs croissent plus vite que les budgets. L’enseignement technique et la formation professionnelle, piliers de l’employabilité des jeunes, occupent aussi une place de choix dans les débats, reflétant la volonté du Togo de conjuguer éducation et développement économique.

À l’issue de ces échanges, un aide-mémoire verra le jour, fruit d’une concertation entre le gouvernement et ses partenaires. Ce document, véritable feuille de route, cristallisera les engagements pour amplifier l’impact du PSE. Par ailleurs, il précisera les ajustements nécessaires pour surmonter les défis persistants, comme les disparités régionales ou le manque d’infrastructures, tout en consolidant les acquis, tels que l’augmentation des taux de scolarisation primaire, qui avoisinent désormais les 94 % dans certaines régions.

Le PSE : un pilier stratégique du développement national togolais

Adopté en 2020, le PSE 2020-2030 se veut un compas stratégique, structuré en cinq chapitres fondamentaux : une vision sectorielle ambitieuse, un cadre de financement innovant, une estimation rigoureuse des coûts, des prévisions de contributions des partenaires et un plan d’action opérationnel. Ce cadre, salué par des partenaires comme le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), vise à répondre aux défis structurels du système éducatif togolais, marqués par une forte croissance démographique et des ressources limitées.

Le Togo, à l’instar d’autres nations africaines, s’inspire des bonnes pratiques régionales. Des revues similaires, comme celle menée en Éthiopie en 2019, ont démontré l’importance d’un dialogue inclusif pour prioriser les réformes. En outre, au Togo, l’accent mis sur l’enseignement technique et l’alphabétisation s’aligne sur les priorités du GPE, notamment l’inclusion des filles et des enfants vulnérables, un enjeu crucial dans un pays où plus de la moitié de la population est confrontée à l’illettrisme.

Vers une éducation résiliente : le Togo bâtit son avenir

Cette 10ᵉ revue sectorielle conjointe n’est pas qu’un exercice d’évaluation ; elle est un acte de foi en un système éducatif capable de transformer le Togo. En conjuguant rigueur analytique et ambition collective, elle pose les jalons d’une éducation qui ne se contente pas d’instruire, mais qui émancipe et propulse. Alors que les travaux se poursuivent, Lomé devient, pour trois jours, le creuset d’une réflexion qui pourrait redéfinir le destin éducatif d’une nation.

Togo : le Bac 1 (2025), un jalon décisif sous le signe de l’exigence

Bac 1 au Togo : des milliers de candidats face à leur destin académique

Ce 26 mai 2025, les salles d’examen du Togo se sont emplies d’une tension palpable, alors que des milliers de jeunes candidats ont entamé les épreuves du Baccalauréat première partie (Bac 1), marquant le coup d’envoi d’une semaine cruciale pour leur avenir académique. Dans un silence studieux, ponctué par le froissement des copies et le crissement des stylos, l’épreuve de français a ouvert cette session 2025, première étape d’un parcours exigeant vers l’enseignement supérieur. À travers le pays, ce rituel annuel incarne à la fois l’espoir d’une jeunesse ambitieuse et les défis d’un système éducatif en quête de renouveau.

Le Bac 1 2025 a débuté au Togo pour des milliers de lycéens, marquant une étape clé de leur parcours scolaire et reflétant les enjeux Une mobilisation nationale pour un examen clé

Dès l’aube, les centres d’examen, tels que le LETP-Lomé, René Martine, LETP-Attiégou et VIC Intelligentsia, ont vu converger élèves, surveillants et officiels dans une chorégraphie bien rodée. Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac Tchiakpe, a sillonné quatre établissements de la capitale pour s’assurer de la fluidité des opérations. « Notre devoir est de garantir des épreuves irréprochables, où chaque candidat peut donner le meilleur de lui-même », a-t-il déclaré, insistant sur l’équité et la transparence, piliers d’un système éducatif en quête de crédibilité.

Cette année, le Bac 1 mobilise 76 549 candidats dans l’enseignement général, un chiffre en nette baisse par rapport aux 106 704 inscrits de 2024, qui incluaient les filières techniques. La série A4, axée sur les lettres, domine avec 45 176 candidats (52,14 %), suivie de la série D (sciences) avec 30 362 (44,27 %) et de la série C4 (mathématiques) avec 1 011 (30,56 %). La parité de genre est presque atteinte, avec 51 % d’hommes (39 242) et 49 % de femmes (37 307), un équilibre salué comme un signe de progrès dans l’accès à l’éducation. Cette diminution du nombre de candidats, attribuable à des facteurs comme la réduction des redoublements et une meilleure orientation scolaire, reflète une volonté de rationaliser le système éducatif togolais, selon des sources ministérielles.

Bac 1: Un marathon intellectuel sous haute surveillance

Le calendrier de cette semaine, minutieusement orchestré, place les candidats face à un éventail d’épreuves exigeantes. Après le français, l’éducation civique et morale (ECM) a occupé l’après-midi du 26 mai, tandis que le vendredi 30 mai verra se déployer des matières optionnelles telles que les langues vivantes, l’économie domestique et le dessin. Ces disciplines, souvent perçues comme secondaires, jouent un rôle crucial pour départager les candidats dans un système où chaque point compte. Le Bac 1, en filtrant les élèves aptes à accéder à la classe de terminale et au Bac 2, reste une épreuve redoutable, dont l’issue conditionne l’entrée dans l’enseignement supérieur.

Cette session 2025 s’inscrit dans un contexte de réformes ambitieuses, notamment l’harmonisation progressive du baccalauréat togolais avec les standards de l’UEMOA, prévue pour 2026. L’introduction, l’an dernier, d’un plafonnement des points des matières facultatives illustre cette transition vers une évaluation plus rigoureuse, visant à aligner le Togo sur les normes régionales. Cependant, la baisse du taux de réussite en 2024 (71,73 % contre 78,5 % en 2023) suscite des interrogations sur les défis persistants : qualité de l’enseignement, accès aux ressources pédagogiques et pression accrue sur les candidats.

Le Bac 1 2025 a débuté au Togo pour des milliers de lycéens, marquant une étape clé de leur parcours scolaire et reflétant les enjeux

Bac 1 : Une jeunesse à l’épreuve de l’avenir

Au-delà des chiffres, le Bac 1 2025 est un miroir des aspirations d’une jeunesse togolaise confrontée à un double défi : exceller dans un système scolaire compétitif tout en naviguant dans un contexte socio-économique complexe. Les candidates, qui représentent près de la moitié des inscrits, incarnent un espoir tangible de parité dans l’éducation, mais aussi une responsabilité accrue pour les autorités de garantir des conditions d’examen équitables. Les témoignages recueillis dans les centres de Lomé évoquent une tension palpable, mêlée de détermination : « C’est notre avenir qui se joue ici », confie une lycéenne de la série A4, son cahier de révision encore à la main.

Alors que les épreuves se poursuivent, les regards se tournent déjà vers les résultats, attendus mi-juin, avec une session orale pour les candidats admissibles prévue le 24 juin. Ce rituel, qui verra plus de 76 000 destins se dessiner, rappelle l’importance cruciale de l’éducation comme levier de transformation. À Lomé, Sokodé ou Dapaong, le Bac 1 n’est pas qu’un examen : c’est une promesse d’avenir, un défi collectif où la persévérance des élèves rencontre l’ambition d’une nation.