MAOC : le Togo dynamise son espace commercial

Le Togo accélère la fluidité commerciale : réunion clé à Lomé pour le mécanisme d’alerte

Lomé, le 16 juillet 2025 – Dans une capitale togolaise en pleine effervescence, une réunion d’envergure s’est tenue le mardi 15 juillet 2025. Sous l’égide de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) et du Comité Technique de la Facilitation des Échanges (CTFE), cette rencontre stratégique avait une ambition claire : consolider les bases du Mécanisme d’Alerte aux Obstacles au Commerce (MAOC), un dispositif novateur qui redessine les contours de la fluidité commerciale dans le pays.

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo et le CTFE dressent un bilan performant du MAOC, avec 30 obstacles levés, affirmant la volonté politique du Togo de fluidifier durablement ses échanges commerciaux.

Le MAOC dépasse les attentes et démantèle 30 obstacles au commerce

 

Relancé avec une détermination exemplaire le 19 février 2025, le MAOC s’est imposé comme une réponse concrète et efficace aux entraves qui freinent les échanges économiques. En seulement quelques mois, ce système a permis de démanteler 30 obstacles au commerce, pulvérisant ainsi l’objectif initial de 20 cas que le Togo avait fixé en partenariat avec le Centre du Commerce International (ITC).

Ce succès remarquable, loin d’être un hasard, repose sur une synergie exemplaire entre les autorités publiques et les acteurs privés. Il découle également d’initiatives percutantes : des campagnes d’information ciblées auprès des entreprises, des formations pointues pour les responsables désignés, et une mobilisation sans faille sur le terrain. En conséquence, la réunion de ce jour poursuivait un triple objectif : dresser un bilan exhaustif des avancées réalisées, scruter les difficultés encore en suspens, et esquisser des solutions innovantes pour rendre le mécanisme encore plus réactif. Car, si le MAOC a déjà prouvé sa valeur, les opérateurs économiques continuent de faire face à des défis qui nécessitent une coordination affûtée et des réponses immédiates.

Volonté politique inébranlable : le gouvernement togolais place la facilitation des échanges au cœur de sa stratégie

 

Par ailleurs, cette rencontre a été marqué par l’intervention décisive de M. Katchali Batchassi, Président du CTFE. Ce dernier a réaffirmé avec force la détermination inébranlable des pouvoirs publics. Il a déclaré avec conviction : « Le gouvernement togolais, par l’intermédiaire du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, place la facilitation des échanges au cœur de sa stratégie de transformation économique. C’est un levier essentiel pour booster la compétitivité des entreprises privées, et le MAOC en est une pièce maîtresse. » Ces mots traduisent aussi un engagement clair et sans équivoque : faire du Togo un acteur incontournable et dynamique sur la scène du commerce régional.

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo et le CTFE dressent un bilan performant du MAOC, avec 30 obstacles levés, affirmant la volonté politique du Togo de fluidifier durablement ses échanges commerciaux.

La CCI-Togo en première ligne : un engagement financier pour un MAOC durable

 

De son côté, la CCI-Togo ne ménage aucun effort pour ancrer durablement le MAOC dans le paysage économique national. L’institution a annoncé sa décision ferme de prendre en charge le financement de ce dispositif sur ses propres ressources, tout en l’inscrivant comme une priorité stratégique au sein de sa Direction de la Facilitation du Commerce et des Transports. L’objectif clairement affiché est de transformer le MAOC en un outil durable et indispensable, au service des entrepreneurs togolais, afin de leur ouvrir les portes des marchés régionaux et internationaux.

 

Le Togo trace la voie : Vers un avenir commercial plus fluide et prospère

 

En somme, cette journée restera comme une date clé dans l’histoire économique du Togo. Entre résultats tangibles et ambitions fermement affirmées, la réunion de Lomé a posé les jalons essentiels d’une facilitation commerciale renforcée. Le MAOC, en s’attaquant de front aux blocages qui freinent les affaires, s’impose comme un atout maître pour les entreprises togolaises, désormais prêtes à relever les défis d’un monde économique en perpétuelle mutation. Une chose est sûre : le Togo avance avec détermination, et il entend bien faire entendre sa voix sur la scène commerciale africaine.

 

BB Lomé fait vibrer Kara : les bars à l’honneur des Évalas 2025

Kara : La Brasserie BB Lomé célèbre les bars légendaires au cœur des Évalas 2025

Kara, 11 juillet 2025 – Dans l’effervescence des festivités des Évalas 2025, la région de Kara vibre d’une énergie culturelle où tradition et convivialité se rencontrent. Hier, jeudi 10 juillet, la Brasserie BB Lomé a lancé une tournée vibrante d’hommage aux bars emblématiques de la région, ces lieux de vie qui tissent le lien social et portent haut les couleurs de la marque. En honorant des établissements historiques comme Gaîté 1 ou Bakpessi, cette initiative célèbre non seulement la fidélité des tenanciers, mais aussi leur rôle essentiel dans l’âme communautaire du Togo. À travers médailles, certificats et cadeaux, BB Lomé transforme la fête en un moment de reconnaissance et d’unité chaleureuse.

BB Lomé : Quand les bars de Kara deviennent les héros des Évalas 2025 !

 

Dans les ruelles animées de Kara, où les rires et les verres qui s’entrechoquent rythment les soirées, la Brasserie BB Lomé a choisi de rendre hommage à ceux qui font vivre sa marque au quotidien. Sept bars, véritables institutions locales, ont été distingués pour leur longévité et leur engagement : Merveille (Carrefour Lama), Pharaon (Dongoyo), Mamba (Adabawere), et Pression (Tchintchinda), tous âgés de 33 ans, ainsi que Kamou (35 ans), Gaîté 1 (45 ans) et le vénérable Bakpessi (46 ans). Ces établissements, ancrés dans le tissu social de la région, sont bien plus que des lieux de consommation : ils sont des espaces de partage, de mémoire et de convivialité authentique.

Chaque tenancier a reçu un certificat de reconnaissance, une médaille honorifique et un kit de récompense comprenant des articles de service et des casiers de boissons. Ce geste, empreint de symbole, a touché les cœurs, à l’image de Rose Amouzou Alou, gérante du Bar Gaîté N°1. « Les débuts étaient difficiles, mais BB Lomé nous a toujours soutenus, motivés, et aujourd’hui, nous sommes fiers de ce chemin parcouru ensemble », a-t-elle partagé avec émotion, reflétant l’esprit de partenariat qui unit la marque à ses relais locaux.

À Kara, BB Lomé célèbre les bars emblématiques lors des Évalas 2025, affirmant son rôle de partenaire culturel et communautaire au cœur

Au-delà du verre : les bars, piliers de la culture et de l’économie togolaise

 

Pour Fabien Kpognon, responsable des ventes pour Kara et Dapaong à la Brasserie BB Lomé, cette tournée est bien plus qu’un hommage : c’est une reconnaissance du rôle central des bars dans la stratégie de l’entreprise. « Ces établissements sont les ambassadeurs de nos produits. Ils travaillent souvent jusqu’à l’aube, tissant ainsi  un lien unique avec nos consommateurs », a-t-il expliqué. En effet, dans une région où les Évalas, ces luttes traditionnelles qui célèbrent la bravoure et l’identité culturelle, attirent des milliers de visiteurs, les bars deviennent des carrefours de la fête, amplifiant la visibilité des marques comme BB Lomé.

Cette initiative s’inscrit dans un calendrier foisonnant d’activités autour des Évalas 2025. La Brasserie a prévu un Marathon des Évalas, des formations pour les serveuses et DJs, une course des serveuses, et des rencontres avec le Syndicat National des Tenanciers de Bars et Restaurants, présidé par Mme Yaoudè Balouki. Présente lors de la cérémonie, cette dernière a salué l’engagement de BB Lomé, voyant dans cette tournée un modèle de collaboration entre une entreprise et ses partenaires locaux.

À Kara, BB Lomé célèbre les bars emblématiques lors des Évalas 2025, affirmant son rôle de partenaire culturel et communautaire au cœur

Évalas 2025 : une célébration ancrée dans le riche patrimoine togolais

 

Les Évalas, véritable institution culturelle au Togo, transcendent le sport pour incarner l’unité et la fierté de la région de Kara. En s’associant à cet événement, BB Lomé ne se contente pas de promouvoir ses produits : elle s’inscrit aussi dans une démarche de valorisation du patrimoine. Les bars honorés, souvent fréquentés par des générations de clients, sont des lieux où se croisent les récits des luttes, les chansons populaires et les aspirations d’une communauté. Par conséquent, en les célébrant, la Brasserie renforce son ancrage culturel, faisant de chaque verre servi un symbole de connexion humaine.

La tournée, qui se poursuivra dans d’autres établissements de la région, illustre la vision de BB Lomé : bâtir des relations durables avec ses partenaires de terrain. En soutenant les tenanciers, en formant les serveuses et en mobilisant les acteurs locaux, l’entreprise se positionne en fait comme un acteur clé de la dynamique culturelle et économique de Kara.

Un toast à l’avenir : BB Lomé célèbre la convivialité et la résilience togolaise !

 

En somme, la tournée de BB Lomé à Kara résonne comme une ode à la convivialité et à la résilience. Dans les bars où les lumières scintillent jusqu’au petit matin, où les rires se mêlent aux chants des Évalas, une histoire se tisse : celle d’une marque qui célèbre ses partenaires comme les héros du quotidien. Les festivités battent leur plein, et cette initiative met en lumière une culture togolaise vibrante, portée par ses traditions et ses lieux de vie, véritable lien entre le passé, le présent et l’avenir.

Pour Rose Amouzou Alou et ses homologues, les médailles reçues incarnent bien plus qu’une distinction : elles scellent une alliance durable, où BB Lomé et les bars de Kara continueront de faire vibrer les cœurs, un verre à la fois.

Comment cette approche de BB Lomé, centrée sur la valorisation culturelle et le soutien aux commerces locaux, pourrait-elle inspirer d’autres entreprises au Togo et dans la sous-région pour renforcer leur ancrage communautaire ?

CEDEAO 2025 : les commerçantes transfrontalières à l’honneur

Lomé : Le coup d’envoi de la Caravane CEDEAO 2025 pour les femmes commerçantes transfrontalières

 

Lomé, 9 juillet 2025 Sous les lustres imposants de l’Hôtel 2 Février à Lomé, du 4 au 6 juillet 2025, une étincelle d’espoir s’est allumée pour les femmes commerçantes transfrontalières du Togo et d’au-delà. La ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a lancé la Caravane CEDEAO 2025, une initiative ambitieuse visant à doter les petites commerçantes du corridor Abidjan-Lagos de connaissances et de droits pour prospérer dans le commerce régional. Dans une Afrique de l’Ouest où les frontières sont autant des ponts que des barrières, ce projet porte la promesse d’une autonomie économique pour des milliers de femmes. Mais face aux obstacles culturels, logistiques et financiers qui jalonnent leur chemin, cette caravane pourra-t-elle transformer leurs rêves en réalité, ou restera-t-elle un écho dans le désert des promesses non tenues ?

 

La Caravane CEDEAO 2025 est lancée pour autonomiser les femmes commerçantes du corridor Abidjan-Lagos, en les formant aux droits et au commerce régional dans une Afrique de l’Ouest encore semée d’obstacles.L’autonomisation des commerçantes : Un élan régional pour l’égalité des chances

 

Dans la chaleur vibrante de Lomé, la cérémonie du 4 juillet a réuni un parterre d’acteurs clés : des représentants des ministères des Affaires étrangères et du Commerce, de l’Intégration régionale, de la Chambre de Commerce togolaise, et, surtout, des associations de femmes commerçantes transfrontalières, ces héroïnes discrètes qui animent les marchés d’Abidjan à Lagos. Organisée par le Département des affaires humaines et sociales et le Département des affaires économiques et de l’agriculture de la CEDEAO, la Caravane CEDEAO 2025 s’inscrit dans la continuité des éditions 2023 et 2024, menées sur les corridors Tema-Paga et Dakar-Banjul-Bissau. Son ambition est de démystifier les textes réglementaires de la CEDEAO, comme le Protocole sur la libre circulation, pour permettre à ces femmes d’opérer avec plus d’efficacité et de sécurité.

« Ces commerçantes sont le pouls de nos économies, mais trop souvent, elles naviguent dans l’ombre, sans connaître leurs droits », a déclaré Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, dont la voix portait l’urgence d’un changement. La caravane, qui sillonnera les cinq pays du corridor (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigeria), proposera des ateliers sur les procédures douanières, les droits commerciaux et les mécanismes de protection contre le harcèlement aux frontières, un fléau qui touche particulièrement les femmes.

 

Le corridor Abidjan-Lagos : Une route semée d’embûches pour les femmes

 

Le corridor Abidjan-Lagos, long de 1 000 km, est une artère vitale pour le commerce ouest-africain, représentant 30 % du PIB de la CEDEAO. Pourtant, pour les petites commerçantes – vendant arachides, tissus ou produits artisanaux –, chaque frontière est un calvaire. Selon un rapport de la CEDEAO, 70 % des commerçants transfrontaliers à petite échelle sont des femmes, mais elles font face à des obstacles majeurs : tracasseries douanières, corruption, manque d’accès au financement et violences sexistes. « On nous demande des pots-de-vin, on nous retarde, parfois on nous menace », confie Afi, une commerçante de Lomé qui transporte du poisson séché vers Accra, reflétant un vécu partagé par des milliers de femmes.

La Caravane CEDEAO 2025 ambitionne de changer cette réalité. À cet égard, en s’appuyant sur des partenariats avec des organisations comme le ECOWAS Gender Development Centre, elle vise à former 2 000 commerçantes d’ici 2026, leur offrant des outils numériques comme la plateforme 50 Million African Women Speak pour accéder à des opportunités économiques. Néanmoins, les défis sont colossaux. Le manque d’infrastructures, comme des entrepôts sécurisés ou des points d’information aux frontières, limite l’impact des formations. De plus, l’analphabétisme, qui touche 60 % des femmes dans certaines zones rurales du Togo, complique l’accès aux textes réglementaires.

 

La Caravane CEDEAO 2025 est lancée pour autonomiser les femmes commerçantes du corridor Abidjan-Lagos, en les formant aux droits et au commerce régional dans une Afrique de l’Ouest encore semée d’obstacles.Un combat pour l’inclusion régionale : Le rôle clé du Togo et de la CEDEAO

 

La présence de Prof. Zinsou-Klassou a donné à la cérémonie une portée symbolique. Depuis sa prise de fonction, elle multiplie les initiatives pour les populations vulnérables, des kits scolaires pour orphelins à la lutte contre la fistule obstétricale. « Cette caravane n’est pas qu’une formation, c’est un cri pour la dignité », a-t-elle martelé, saluant l’engagement de la CEDEAO et du gouvernement togolais sous la direction du président du conseil Faure Gnassingbé.

Le Togo, qui abrite le siège de l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation de la CEDEAO, se positionne comme un leader dans cette dynamique. La caravane s’inscrit dans une vision plus large, celle d’une « CEDEAO des peuples », où l’intégration régionale profite aux plus vulnérables. Cependant, pour ces commerçantes, souvent mères et piliers de leurs communautés, chaque jour est une lutte pour survivre dans un marché régional fracturé par des barrières invisibles.

 

La Caravane CEDEAO 2025 : Une promesse d’avenir à concrétiser

 

En somme, en attendant que la Caravane CEDEAO 2025 s’élance sur le corridor Abidjan-Lagos, Lomé reste le point de départ d’un rêve audacieux : celui d’un commerce régional où les femmes ne sont plus des ombres, mais des actrices de premier plan. Du 4 au 6 juillet 2025, l’Hôtel 2 Février a vibré d’espoir, mais aussi de la conscience des défis à venir. Dans les marchés poussiéreux de Lomé à Lagos, ces commerçantes attendent plus que des promesses : elles veulent des routes ouvertes, des frontières justes et un avenir où leur courage est enfin reconnu. Prof. Zinsou-Klassou a allumé une flamme, mais c’est dans les mois à venir que le Togo et la CEDEAO devront prouver que cette caravane n’est pas qu’un mirage.

Togo : l’inauguration de l’usine textile Star Garments

Révolution textile au Togo : l’ usine colossale Star Garments lance le « Made in Togo » et crée des milliers d’emplois 

Lomé, 19 juin 2025 – Hier, sous un ciel éclatant, le Togo a franchi une étape mémorable avec l’inauguration en grande pompe de l’usine textile Star Garments, située au cœur de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA). Orchestrée par le président Faure Gnassingbé, cette cérémonie a en effet résonné comme un hymne à l’ambition, un prélude à une ère de prospérité et d’autonomie pour une nation résolue à tisser son avenir avec audace. Préparez-vous à découvrir comment ce géant industriel va transformer l’économie togolaise !

Star Garments : un investissement de 13 milliards pour un coton transformé 

Fruit d’un investissement colossal de 13 milliards de FCFA – soit près de 20 millions d’euros –, cette usine marque l’incursion inaugurale de Star Garments, émanation sri-lankaise du groupe américain Charles Komar & Sons, hors de ses terres natales. Sur 3,7 hectares, cette enceinte flambant neuve métamorphosera le coton togolais, fierté agricole de l’Afrique de l’Ouest, en vêtements estampillés « Made in Togo ». De la découpe méticuleuse à l’assemblage raffiné, en passant par une finition irréprochable, chaque étape exalte la richesse locale, promettant ainsi  une manne économique autant qu’un sursaut d’orgueil national.

Emploi record : 4 500 postes, surtout pour les femmes togolaises 

L’impact de cette entreprise transcende les murs de l’usine. D’ici à la fin de l’année, 2 000 personnes, majoritairement des femmes et des jeunes, y trouveront un emploi stable.Par ailleurs, ce chiffre est destiné à s’épanouir jusqu’à 4 520 d’ici à 2030, en comptant les retombées indirectes. En plus, avec plus de 60 % des postes réservés aux femmes, Star Garments s’érige en étendard d’une émancipation tangible, un rempart contre la précarité et un tremplin pour une jeunesse avide de nouveaux horizons.

Le Togo inaugure l'usine Star Garments à la PIA, un investissement de 13 milliards de FCFA créant des milliers d'emplois Textile vert : le Togo, pionnier mondial du vêtement neutre en carbone 

Pionnier mondial des vêtements neutres en carbone, Star Garments insuffle au Togo une philosophie résolument verte. Certifiée LEED, l’usine conjugue modernité et respect de l’environnement, minimisant ainsi son empreinte écologique tout en hissant le pays au rang des nations industrielles responsables. Ce mariage entre progrès et préservation illustre une volonté farouche de conjuguer croissance et héritage pour les générations futures.

Le Togo inaugure l'usine Star Garments à la PIA, un investissement de 13 milliards de FCFA créant des milliers d'emplois PIA : le cœur battant de la renaissance industrielle togolaise 

Depuis son lancement en 2021, la Plateforme Industrielle d’Adétikopé s’impose comme un phare d’attractivité, un creuset où convergent les aspirations togolaises et les capitaux étrangers. D’ailleurs, l’arrivée de Star Garments y ravive la flamme d’une filière textile jadis florissante, aujourd’hui appelée à renaître de ses cendres. Soutenu par un prêt de 15 millions de dollars de la Société Financière Internationale (SFI), ce projet consacre le Togo comme un acteur incontournable dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Autonomie économique : le Togo tisse son avenir avec son propre coton 

Plus qu’une usine, Star Garments incarne un rêve éveillé : celui d’un Togo maître de ses ressources, transformant son coton brut en trésors cousus main, loin des chaînes d’exportation passives. Hier, la nation a posé une pierre angulaire dans son édifice économique, un acte de foi en un avenir où la valeur ajoutée s’écrit en lettres togolaises. Entre durabilité, inclusion et innovation, ce jalon éclaire la voie d’une renaissance industrielle portée par une ambition sans faille.

Le Togo, artisan de son destin : un avenir industriel prometteur 

Ainsi s’ouvre un chapitre exaltant, où le fil du coton devient celui d’une histoire collective, tissée avec soin et audace, pour un Togo tourné résolument vers demain. Cette inauguration de Star Garments n’est pas seulement un événement industriel ; c’est un symbole fort de l’autonomie et du potentiel économique du Togo qui s’affirme de plus en plus sur la scène internationale. Le pays est-il en train de redéfinir son rôle en Afrique de l’Ouest ? L’avenir nous le dira, mais les bases d’une transformation profonde sont déjà posées !

1ᵉʳ Mai 2025 : le Togo mêle le « Made in Togo » à la fête

Togo  : le 1ᵉʳ mai sous le signe du «  consommer local  », un élan patriotique pour l’économie

À l’approche du 1ᵉʳ mai 2025, jour de célébration des travailleurs, le Togo s’apprête à revêtir ses habits de fête, mais avec une ambition singulière : faire rayonner le « Made in Togo ». Dans une déclaration vibrante, la ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, Rose Kayi Mivedor-Sambiani, a enjoint toutes les structures publiques – ministères, sociétés d’État, comités techniques et administratifs – à privilégier les biens et services locaux pour les événements entourant cette fête. En effet, pause-café savoureuses, déjeuners aux saveurs togolaises, dîners de gala ou ateliers, chaque moment doit devenir une vitrine du savoir-faire national. Bien plus qu’un simple mot d’ordre, cette initiative s’inscrit dans une vision audacieuse : ancrer la consommation locale au cœur du développement socio-économique du pays.

Des racines solides pour une consommation locale

Depuis L’appel en 2020 de la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé, qui exhortait déjà les institutions à valoriser les produits togolais, le Togo a fait de la promotion du « consommer local » un pilier stratégique, symbolisé par le « mois de consommer local », célébré chaque octobre. Cette initiative, portée par le ministère du Commerce et des acteurs comme l’Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local (OADEL), vise à stimuler la production, la transformation et la consommation de biens issus du terroir. Ainsi, en 2021, la deuxième édition de cet événement a marqué les esprits, avec des campagnes incitant les administrations à intégrer des produits locaux dans leurs achats publics, une démarche saluée comme un « engagement pour un développement durable » par l’OADEL.

Les institutions montrent l’exemple : le « Made in Togo » à l’honneur.

Dans cette optique, pour le 1ᵉʳ mai, cet élan prend une dimension particulière. Les institutions publiques, souvent perçues comme des locomotives économiques, sont appelées à montrer l’exemple. En optant pour des jus de fruits issus des vergers togolais, des plats cuisinés avec des céréales locales ou des textiles tissés par des artisans du pays, elles envoient un message clair : la richesse du Togo réside dans ses talents et ses ressources. « Le respect de ces dispositions est la clé de réussite de notre politique de promotion de la consommation locale, indispensable au développement socio-économique », a martelé Kayi Mivedor-Sambiani, dont la détermination reflète l’ambition du gouvernement de faire du « Made in Togo » un label de fierté nationale.

Une stratégie au service de l’économie nationale

Plus largement, cette démarche s’inscrit dans le cadre du Plan National de Développement (PND) 2018-2022, prolongé par la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui vise une croissance économique de 7,5 % d’ici à 2025. Par conséquent, en favorisant les circuits locaux, le Togo cherche à réduire sa dépendance aux importations, à dynamiser les petites et moyennes entreprises (PME) et à créer des emplois, notamment pour les jeunes et les femmes. Le secteur agricole, qui emploie une large part de la population, bénéficie directement de cette politique. Mais l’enjeu dépasse l’économie ; il s’agit aussi de valoriser les produits togolais, car le gouvernement entend ainsi insuffler un sentiment de fierté collective.

Citoyens : acteurs clés d’un pari social ambitieux

Quant aux citoyens, cette mobilisation autour du 1ᵉʳ mai est une invitation à repenser leurs choix de consommation. Dans un pays où la pauvreté rurale reste élevée (59 % contre 27 % en zone urbaine), consommer local, c’est donc aussi redistribuer les richesses et soutenir les communautés vulnérables. Les Togolais, attachés à leur identité, pourraient ainsi transformer cette fête des travailleurs en un véritable festival du « made in Togo ».

Un 1ᵉʳ mai porteur d’espoirs : vers un avenir plus autonome

En définitive, en plaçant le « consommer local » au cœur des célébrations du 1ᵉʳ mai, le Togo ne se contente pas de rendre hommage à ses travailleurs ; il pose les jalons d’une économie plus autonome et inclusive. Sous l’impulsion de Kayi Mivedor-Sambiani, cette initiative conjugue pragmatisme et idéalisme, faisant de chaque achat public un acte de patriotisme économique. À l’heure où Lomé ambitionne de devenir un hub régional, en effet, ce 1ᵉʳ mai pourrait marquer un tournant : celui d’un Togo qui, en célébrant ses travailleurs, célèbre aussi son avenir.

Togo : Datcha, le site de l’ancien TOGOTEX revient à la vie !

Renaissance de Benart Afrique à Datcha  : une leçon de résurrection industrielle

Sous le ciel éclatant de Datcha, le 25 avril dernier, à 160 kilomètres au nord de Lomé, le Togo a célébré un acte de renouveau industriel d’une portée rare et symbolique : l’inauguration de l’usine Benart Afrique par la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé. Jadis berceau de TOGOTEX, géant textile des années fastes, ce site, naguère assoupi par des décennies de silence, s’éveille désormais avec une nouvelle énergie sous l’égide de la société canadienne Logistik Unicorp. Transformée en une fabrique moderne d’uniformes militaires, de tenues professionnelles et civiles, cette entreprise incarne une ambition audacieuse et stratégique : faire du Togo un phare régional incontournable de l’industrie textile.

À Datcha, la nouvelle usine textile Benart Afrique, inaugurée par la Première Ministre, incarne la renaissance industrielle du Togo,Le Phénix de Datcha : L’Ex-TOGOTEX renait de ses cendres avec Benart Afrique

L’histoire de Datcha est, en effet, celle d’une gloire passée, mais surtout d’une renaissance aujourd’hui espérée et concrète. Dans les années 1970, TOGOTEX, véritable fleuron de l’industrialisation togolaise naissante, faisait vibrer cette localité rurale, exportant ses étoffes jusqu’en Europe. Cependant, les affres de la crise économique mondiale et des privatisations maladroites des années 1990 ont réduit l’usine à un spectre silencieux, laissant derrière elle des bâtiments vides et une population en attente.

En 2023, un vent nouveau et prometteur souffle : Logistik Unicorp, via sa filiale locale Benart Afrique, investit massivement 6 milliards de FCFA pour ressusciter le site, le dotant d’équipements ultramodernes capables de produire un volume impressionnant de 100 000 articles par an. Depuis octobre 2023, l’usine, sise sur un vaste domaine de 10 hectares, tisse à nouveau le fil de l’espoir pour la communauté locale, confectionnant déjà 30 000 uniformes militaires et 60 000 pièces diverses, allant des tenues de police aux vêtements corporatifs pour diverses entreprises.

Lors de l’inauguration, Victoire Tomégah-Dogbé, avec une éloquence empreinte de fierté, a salué cette « résurrection prodigieuse qui témoigne de la vitalité retrouvée de notre industrie ». « Benart Afrique n’est pas qu’une simple usine ; c’est un symbole fort de notre volonté inébranlable de raviver l’industrie togolaise et de créer des emplois décents pour notre jeunesse », a-t-elle proclamé avec force, devant un parterre attentif de dignitaires nationaux et locaux, d’ouvriers et de chefs traditionnels.

Ce constat initial est, donc, limpide : l’industrialisation, lorsqu’elle s’appuie sur des partenariats stratégiques solides et une vision étatique claire et soutenue, peut véritablement transformer les vestiges du passé en puissants leviers d’avenir économique et social.

Benart Afrique tisse l’avenir régional : des uniformes made in Togo et 85% d’emplois pour les femmes

Sous la férule dynamique de Dominique Kokou Zotoglo, directeur général de Benart Afrique, l’usine aspire, désormais, à transcender les frontières nationales. « Notre visée claire est d’ériger Datcha en un cénacle d’excellence textile pour l’Afrique de l’Ouest », a-t-il déclaré avec détermination, évoquant des contrats potentiels importants avec des pays voisins comme le Ghana, le Burkina Faso et le Mali.

Cette ambition régionale s’ancre dans une réalité concrète et rassurante : l’usine répond aux normes internationales les plus strictes (ISO 9001), garantissant une qualité irréprochable de ses produits, et s’aligne parfaitement sur la demande croissante d’uniformes dans une région où les forces de sécurité s’équipent massivement face aux défis sécuritaires grandissants.

Mais l’impact de Benart Afrique dépasse largement la simple production de textile. Avec la création de 300 emplois directs stables, dont un chiffre remarquable de 85 % occupés par des femmes, et la génération d’environ 600 emplois indirects (impliquant tisserands, transporteurs, fournisseurs de matières premières), l’usine insuffle une vitalité économique nouvelle et indispensable à Datcha et à ses environs.

Les femmes, en particulier, formées aux métiers de la coupe et de la confection, deviennent des artisanes qualifiées de ce renouveau industriel, brisant les stéréotypes dans un secteur traditionnellement perçu comme masculin. Cette inclusion forte, comme l’a souligné avec fierté Manuella Santos Modukpè, ministre de l’Industrie, illustre l’émergence d’une « industrie togolaise qui marie avec succès progrès technologique, performance économique et équité sociale ».

Derrière la Renaissance : la Zone Franche Textile, moteur stratégique du « Made in Togo »

La renaissance spectaculaire de Benart Afrique n’est, en aucun cas, le fruit du hasard, mais le résultat concret d’une politique industrielle mûrement réfléchie et portée avec détermination sous l’égide éclairée du président Faure Essozimna Gnassingbé. En décembre 2022, le Togo a, en effet, lancé une zone franche spécifiquement dédiée au textile et à l’habillement, offrant des incitations majeures telles que des exonérations fiscales attractives et la mise à disposition d’infrastructures modernes adaptées aux besoins des industriels.

Benart Afrique, en tant que pionnière de ce dispositif stratégique, bénéficie pleinement d’allègements douaniers significatifs et d’un accès privilégié à la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), un hub logistique régional de premier plan. Cette stratégie proactive et intégrée, clairement inscrite dans la Feuille de route Togo 2025, vise à faire du secteur textile un pilier majeur de la diversification économique du pays, dans un contexte dans lequel l’agriculture (production de coton, karité, etc.) reste, pour l’instant, prédominante.

À Datcha, cette alchimie se concrétise magnifiquement : l’usine, idéalement connectée au port de Lomé via une logistique optimisée, exporte déjà près de 10 % de sa production vers le Sénégal, démontrant sa capacité à s’insérer dans les chaînes de valeur régionales.

Ce principe est, par conséquent, crucial pour les décideurs économiques africains : une politique industrielle volontariste, lorsqu’elle conjugue judicieusement incitations à l’investissement et développement d’infrastructures de soutien, peut véritablement ressusciter des secteurs économiques autrefois moribonds et créer une nouvelle dynamique.

Datcha, symbole de souveraineté : quand le travail et l’industrie redonnent dignité et ambition au Togo.

L’inauguration de Benart Afrique n’est, ainsi, pas qu’un simple jalon économique dans l’histoire récente du Togo ; elle est, plus profondément, une exhortation inspirante à repenser le travail non pas comme une simple nécessité, mais comme un vecteur puissant de dignité et d’épanouissement humain. L’usine représente bien plus qu’un simple lieu de production pour ses 300 employés directs, parmi lesquels figurent de nombreuses mères célibataires et jeunes diplômés en quête d’un avenir professionnel. Elle leur garantit un revenu stable, des conditions de travail dignes et une formation continue, contribuant ainsi à briser le cycle de la précarité.

À Datcha, elle ravive une fierté collective et renforce le sentiment d’appartenance, comme en témoignent les danses traditionnelles enthousiastes qui ont animé la cérémonie officielle. Pour le Togo, elle symbolise une ambition nationale forte et affirmée : faire du pays un pôle textile régional d’ici 2030, à l’instar de nations comme l’Éthiopie qui ont déjà amorcé cette transformation.

Cette renaissance industrielle et humaine enseigne, en définitive, une vérité intemporelle et essentielle : l’industrie, lorsqu’elle est bien pensée et qu’elle s’enracine dans les aspirations profondes d’un peuple, devient un acte de souveraineté nationale fort et un moteur de progrès social.

Lomé : MIATO 2025, la vague artisanale submerge le CETEF !

Le MIATO 2025 s’épanouit à Lomé : une célébration éclatante de l’artisanat africain

Hier, 24 avril, à 14 h 00 (heure locale, soit 14 h 00 GMT), le Centre togolais des expositions et foires (CETEF) de Lomé a vibré d’une énergie créatrice lors de la visite officielle du professeur Kossivi Hounaké, Ministre délégué auprès du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale. En effet, cette incursion dans la quatrième édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO), ouverte la veille sous le thème «  Protection des œuvres artistiques  : enjeux et défis  », a révélé une organisation d’une rigueur exemplaire, saluée par le ministre comme un gage de succès retentissant. Ainsi, ce rendez-vous, vitrine de l’artisanat togolais et continental, s’impose comme un creuset d’opportunités et de coopération régionale.

Hounaké au front des stands  : rencontre explosive avec les maîtres artisans  !

Dès son arrivée, le professeur Hounaké, figure académique et politique respectée, a parcouru les 310 stands du CETEF, où se mêlent la finesse des tissages burkinabè, la délicatesse des bijoux maliens et l’inventivité des sculptures togolaises. Accompagné d’une délégation de son Ministère, il a échangé avec des artisans. « J’ai été très séduit par l’organisation », a-t-il déclaré dans un message publié sur la plateforme X, louant la fluidité des préparatifs et l’ambiance propice aux échanges commerciaux et culturels.

Contrefaçon K.O. ? Lomé dégaine la protection des chefs-d’œuvre !

Cette édition, qui se prolonge jusqu’au 4 mai, met l’accent sur la protection des œuvres artisanales, un enjeu crucial face à la contrefaçon. À cet effet, des panels d’experts, des ateliers de formation et des démonstrations de savoir-faire – tissage, poterie, vannerie – animent le marché, tandis que des spectacles de danses traditionnelles et des concerts exaltent la richesse culturelle africaine. De plus, une attention particulière est portée à la région des Plateaux, dont les techniques artisanales uniques, comme le tissage kente, sont mises à l’honneur à travers des expositions dédiées.

MIATO XXL  : Lomé voit grand pour l’artisanat africain  !

L’événement, orchestré par le ministère du Commerce en partenariat avec l’Union des Chambres régionales de métiers, s’appuie sur une logistique modernisée. Par ailleurs, le choix du CETEF, plus spacieux que l’esplanade du Palais des Congrès des éditions précédentes, répond à l’affluence croissante – plus de 800 exposants en 2023 et des milliers de visiteurs attendus cette année. Les stands climatisés et les espaces d’exposition repensés offrent un cadre optimal, comme l’a noté le professeur Hounaké, dont l’optimisme reflète les attentes élevées pour cette édition.

MIATO : l’artisanat togolais, moteur économique en pleine accélération !

Le MIATO, contributeur clé aux 18 % du PIB togolais issus de l’artisanat, s’affirme comme un levier économique et un vecteur d’intégration régionale. Les partenariats noués, notamment avec le Burkina Faso, et les discussions sur la propriété intellectuelle esquissent des perspectives prometteuses. Cependant, une question persiste  : comment transformer cette effervescence en un élan pérenne pour les artisans, souvent confrontés à des défis structurels  ? Alors que le MIATO déploie ses fastes jusqu’au 4 mai, il invite à rêver d’un artisanat africain non seulement célébré, mais solidement ancré dans une économie inclusive et dynamique, un horizon à construire collectivement.

Artisanat africain : Lomé vibre au rythme du MIATO 2025

Le MIATO 2025 s’embrase à Lomé : une ode à l’artisanat africain et à la coopération régionale

Hier, 23 avril, à 10 h 00, heure locale, le Centre togolais des expositions et foires (CETEF) de Lomé s’est métamorphosé en un écrin vibrant d’effervescence créative avec l’inauguration de la quatrième édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO). Placée sous le thème « Protection des œuvres artistiques : enjeux et défis », cette grande célébration met à l’honneur le talent artisanal du Togo et de l’Afrique, tout en créant des ponts pour des opportunités commerciales et culturelles.

Sous l’égide de la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Rose Kayi Mivédor-Sambiani, l’événement s’est ouvert dans une ambiance d’unité, avec le Burkina Faso à l’honneur, incarnant les liens indéfectibles entre Lomé et Ouagadougou.

Une mosaïque de savoir-faire et d’ambitions

Avant l’ouverture officielle qui sera marquée par une cérémonie solennelle le 25 avril à partir de 15 h, le MIATO a dévoilé ses ambitions  : offrir une tribune aux artisans pour magnifier leurs créations et tisser des partenariats durables. Ainsi,  avec 310 stands déployés dans l’enceinte modernisée du CETEF, cette édition accueille des délégations de 14 nations, parmi lesquelles la Belgique, la Tunisie, le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Mali et le Niger, dont une cinquantaine de représentants, conduits par la ministre de l’Artisanat et du Tourisme Soufiane Agaichata Guichene, exposent le raffinement de leur artisanat. De plus,  le Burkina Faso, invité d’honneur, rayonne à travers des délégations ministérielles, illustrant une coopération régionale renforcée, comme l’a souligné la ministre Mivédor-Sambiani lors de sa visite des préparatifs le 18 avril.

En outre, le MIATO transcende les simples transactions commerciales. Des panels savamment orchestrés explorent la protection des œuvres artisanales, les droits d’auteur et les stratégies de conquête des marchés. Parallèlement, des ateliers interactifs permettent aux visiteurs de s’immerger dans des techniques ancestrales, tandis que des démonstrations de métiers – tissage, sculpture, bijouterie – captivent les foules. Un accent particulier est mis sur la région des Plateaux, dont le patrimoine artisanal, riche de techniques uniques, est célébré à travers des expositions dédiées et des animations culturelles, mêlant danses traditionnelles et concerts.

Le MIATO a ouvert ses portes à Lomé, célébrant l’artisanat africain avec 14 nations, le Burkina Faso comme invité d’honneur, Le MIATO : une plateforme d’inclusion et d’intégration

Par ailleurs, l’événement se distingue par son engagement social. Des audiences foraines, organisées pour délivrer des jugements supplétifs aux artisans démunis d’actes de naissance, favorisent leur inclusion administrative, un geste salué par les participants. Cette initiative, couplée à la présence de ministres du Congo-Brazzaville et du Gabon, reflète l’aspiration du MIATO à devenir un carrefour d’intégration régionale, où les savoir-faire s’entrelacent et les frontières s’effacent. Comme l’a exprimé un artisan nigérien sur les réseaux sociaux, «  le MIATO est une chance de mutualiser nos talents et de rayonner au-delà de nos terres  ».

Les chiffres témoignent de l’ampleur de l’événement  : plus de 800 exposants avaient marqué l’édition 2023, et les organisateurs tablent sur une affluence accrue en 2025, avec des milliers de visiteurs attendus jusqu’au 4 mai. En conséquence, le déménagement au CETEF, un espace plus vaste que l’esplanade du Palais des Congrès des éditions précédentes, répond à cette montée en puissance, offrant un cadre propice aux échanges et à la convivialité.

Un avenir à tisser ensemble

En conclusion,  Organisé par le ministère du Commerce en synergie avec l’Union des Chambres régionales de métiers, le MIATO s’affirme comme un levier économique et culturel pour le Togo, où l’artisanat contribue à 18 % du PIB. En sensibilisant à la protection des œuvres, cette édition pose une pierre angulaire pour la reconnaissance des artisans, souvent confrontés à la contrefaçon et à la précarité. Les innovations introduites – stands climatisés, programme culturel étoffé – traduisent une volonté de hisser l’événement au rang des grandes foires continentales, à l’image du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Alors que les échos des premiers jours résonnent, une question demeure  : le MIATO saura-t-il transformer cette effervescence en un élan durable pour les artisans et la coopération africaine  ? En effet,  ce rendez-vous, par sa capacité à fédérer talents et ambitions, esquisse un avenir où l’artisanat pourrait devenir le socle d’une prospérité partagée, un fil à tisser patiemment pour les générations à venir.

Togo Trade Portal : une plateforme numérique pour éclaircir les arcanes du commerce

Le jeudi 27 mars, Lomé a été le théâtre d’un événement d’envergure : l’inauguration par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale de la plateforme « Togo Trade Portal », désormais accessible à l’adresse https://togotrade.gouv.tg.  En effet, ce portail numérique, loin d’être une simple vitrine virtuelle, se dresse comme un rempart contre l’opacité des démarches administratives commerciales. Son ambition est d’ouvrir grand les portes des marchés régionaux et internationaux aux petites et moyennes entreprises (PME) togolaises, tout en insufflant une clarté inédite dans les rouages du commerce transfrontalier.

Le Togo lance 'Togo Trade Portal', une plateforme numérique innovante pour simplifier les démarches commerciales et propulser les PMETogo Trade Portal : Un outil au service de la limpidité procédurale

Fruit d’une collaboration méticuleuse avec le Centre du Commerce International (ITC), « Togo Trade Portal » se veut une véritable encyclopédie numérique des réglementations commerciales. Il recense avec une précision didactique les démarches administratives liées aux échanges de produits et de services au-delà des frontières togolaises. Chaque étape des processus d’importation ou d’exportation y est dépeinte avec soin, accompagnée des formulaires nécessaires, des documents requis et d’une nomenclature exhaustive des frais et charges à acquitter. Cet instrument numérique transcende le statut de simple site pour devenir un guide incontournable destiné à désenchevêtrer les subtilités administratives qui freinent trop souvent les opérateurs économiques.

Une synergie internationale au cœur du projet

L’origine de ce portail illustre une convergence exemplaire d’expertises mondiales. Outre l’appui technique de l’ITC, le projet a bénéficié de la contribution de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Il s’inscrit par ailleurs dans le cadre du programme ProComp, porté par un financement conjoint de l’Allemagne et de l’Union européenne et mis en œuvre par la GIZ (Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit). Cette alliance plurielle témoigne d’une volonté partagée de doter le Togo d’un levier numérique à la mesure de ses aspirations économiques.

Une révolution pour les PME et le climat des affaires

En dissipant les zones d’ombre des formalités commerciales, « Togo Trade Portal » promet de métamorphoser l’horizon des PME togolaises. Ces entreprises, souvent désarmées face à la lourdeur administrative, trouvent désormais un allié de poids pour s’élancer vers les marchés extérieurs. Le portail s’arrime pleinement aux ambitions de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) et de l’accord sur la facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce (AFE-OMC). Il érige ainsi le Togo en un acteur plus compétitif, tant sur le plan du climat des affaires que sur celui des investissements dans la sous-région.

Une vision audacieuse portée par des voix officielles

Lors de la cérémonie de lancement, Aissatou Diallo, cheffe du bureau de la section Afrique de l’ITC, a qualifié la plateforme de « reflet d’une vision à la fois audacieuse et pragmatique », visant à ancrer le Togo dans les chaînes de valeur régionales et mondiales grâce à des échanges fluidifiés. Le ministre Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, quant à lui, a tenu à saluer l’élan visionnaire du Chef de l’État, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, dont les réformes ont pavé la voie à une modernisation accélérée de l’économie nationale. Selon le ministre, ce portail représente un jalon décisif dans la quête d’une intégration régionale renforcée et d’une attractivité économique accrue.

Un horizon prometteur pour le commerce togolais

L’avènement de « Togo Trade Portal » coïncide avec l’achèvement du troisième objectif du « projet ITC-Togo/Accès aux Marchés Internationaux (AMI) », entamé en janvier 2024. Ce succès marque une étape clé dans la stratégie togolaise de promotion de la compétitivité et de facilitation des échanges. En s’appuyant sur cet outil, le pays se positionne comme un pionnier dans l’exploitation du numérique au service du développement économique. L’avenir s’annonce riche de perspectives : le Togo, fort de cette initiative, pourrait bien redessiner les contours de son rôle dans le commerce africain et au-delà, en s’ouvrant davantage aux opportunités mondiales.

Togo : le Livre Blanc pour redonner des ailes aux TPME

Lomé, 28 février 2025 – La capitale togolaise s’est faite l’écrin d’un moment charnière pour l’avenir des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) hier, jeudi. Dans une salle où planaient autant d’espoirs que d’attentes, le Groupement Togolais des Petites et Moyennes Entreprises (GTPME) et le Réseau Togolais pour la Promotion de l’Entrepreneuriat (RTPE), épaulés par la coopération allemande GIZ, ont dévoilé aux autorités un document aussi précieux qu’un phare dans la brume : le Livre Blanc des TPME. Ce recueil, fruit d’une réflexion collective, ambitionne de désentraver les chaînes qui freinent ces entités représentant 80 % du tissu entrepreneurial togolais pour leur insuffler une vigueur nouvelle et une compétitivité à la hauteur de leur rôle vital.

À Lomé, le GTPME et le RTPE, en collaboration avec la GIZ, ont dévoilé le Livre Blanc des TPME, un document stratégique conçu pour libérerUn miroir tendu aux réalités

Sous les lustres de l’hôtel Sarakawa, où s’est tenu l’événement, les représentants du GTPME et du RTPE n’ont pas mâché leurs mots. Les TPME, ces artisans de l’économie nationale, ploient sous des fardeaux aussi divers qu’écrasants : accès famélique au financement, infrastructures chancelantes, formation en berne et une digitalisation qui tarde à prendre racine. « Elles sont le cœur battant de notre pays, mais ce cœur s’essouffle », a lancé Vignon Aboki, président du GTPME, d’une voix où perçait une urgence teintée de foi. Ce Livre Blanc, loin d’être une simple litanie de doléances, se veut un levier pour transcender ces écueils, un appel à une synergie entre l’État et le secteur privé.

Le constat est limpide : avec 80 % des entreprises togolaises classées comme TPME, selon le recensement de l’INSEED en 2019, elles génèrent plus de 60 % des emplois et contribuent à hauteur de 40 % au PIB. Pourtant, leur potentiel reste bridé. La GIZ, partenaire de longue date via des initiatives comme ProDigiT, a apporté son expertise pour ciseler ce document, qui ne se contente pas de diagnostiquer, mais propose des remèdes concrets : allégements fiscaux ciblés, guichets de financement simplifiés et une poussée vers le numérique pour rivaliser sur les marchés régionaux, notamment dans le cadre de la ZLECAf.

Le Livre Blanc : une boussole pour l’avenir

La présentation de ce Livre Blanc n’avait rien d’un rituel formel. Elle a résonné comme un cri de ralliement, un pacte implicite entre les acteurs présents, ministres, entrepreneurs, bailleurs internationaux, pour redessiner l’horizon des TPME. « Nous ne demandons pas la charité, mais des outils pour voler de nos propres ailes », a martelé une entrepreneuse de Kara, venue témoigner des embûches qui jalonnent son quotidien. Le document, structuré autour de cinq axes : financement, formation, accès aux marchés, infrastructures et digitalisation, trace une voie claire pour que ces entreprises ne soient plus des survivantes, mais des conquérantes.

Les chiffres récents parlent d’eux-mêmes : sur les 119 000 unités économiques recensées en 2019, une majorité végète dans l’informel, freinée par des lourdeurs administratives et un manque criant de visibilité. Le Livre Blanc propose ainsi une refonte des mécanismes d’appui, s’inspirant de succès régionaux comme le modèle rwandais de guichets uniques. La GIZ, par la voix de sa cheffe de projet Bettina Maier Neme, a salué cette démarche comme « une pierre angulaire pour une économie togolaise plus résiliente ».

À Lomé, le GTPME et le RTPE, en collaboration avec la GIZ, ont dévoilé le Livre Blanc des TPME, un document stratégique conçu pour libérerUn écho dans les coulisses du pouvoir

Face à cette feuille de route, les autorités n’ont pas joué les spectateurs impassibles. Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Kayi Mivedor-Sambiani, a pris la parole pour réaffirmer l’engagement du gouvernement, en écho à la Feuille de Route 2020-2025 impulsée par le président Faure Gnassingbé. « Ce Livre Blanc n’est pas un vœu pieux, mais un miroir que nous acceptons de regarder pour agir », a-t-elle assuré, promettant une étude minutieuse des recommandations. Des murmures dans l’assistance laissaient toutefois poindre un prudent scepticisme : les promesses tiendront-elles face aux vents contraires des priorités budgétaires ?

L’événement s’est achevé sur une note d’optimisme teintée de réalisme. Les experts  partagent une vision commune : les TPME sont une force motrice pour le Togo. Le défi consiste désormais à transformer les recommandations de ce Livre Blanc en actions concrètes. Alors que le Togo ambitionne de se positionner comme un acteur économique majeur en Afrique de l’Ouest, ces petites entreprises qui tissent son quotidien pourraient bien être les clés de son essor.

 

Une concertation inédite pour dompter les aléas économiques

Le cabinet de la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Madame Kayi Mivedor-Sambiani, s’est mué en un creuset d’échanges vitaux avec les opérateurs économiques togolais le mardi. Dans une atmosphère empreinte de pragmatisme, cette réunion technique a réuni les artisans du commerce national pour débroussailler les enjeux qui pèsent sur les marchés : surveillance des flux, disponibilité des denrées essentielles, maîtrise des prix, lutte contre l’inflation galopante et contrôle strict de la qualité des produits.

En effet, ce n’est pas une simple causerie : cette assise s’inscrit dans un cadre d’échanges réguliers, instauré pour tisser un filet solide entre l’État et les acteurs économiques, afin de juguler les soubresauts du marché.

Une boussole pour naviguer dans les tempêtes économiques

Pour commencer, Mme Mivedor-Sambiani a insufflé une énergie résolue dans la salle. Dans un premier temps, elle a salué la synergie palpable qui unit son ministère aux opérateurs, avant de planter le décor d’un défi majeur : anticiper les vagues de tensions qui secouent la demande, tant au Togo que dans la sous-région.

« Les cycles de pression, comme le ramadan, la fin d’année ou la rentrée scolaire, ne nous prennent pas au dépourvu si nous savons les voir venir », a-t-elle lancé, la voix teintée d’une détermination limpide. Ensuite, elle a peint un tableau clair : les prix dans les marchés togolais ne dansent pas seuls, mais au rythme des vents extérieurs, notamment la demande des pays voisins sans littoral, qui puisent dans les réserves locales de sucre, d’huile ou de riz.

« Quand ces pays de l’hinterland cessent de frapper à notre porte, il faut tendre l’oreille et scruter l’horizon », a-t-elle ajouté, insistant sur l’urgence d’une veille économique affûtée. Pour le ministre, ces rendez-vous ne sont pas une formalité : ils sont une lanterne dans la brume, un moyen d’éclairer les mouvements de l’offre et de la demande et d’anticiper les bourrasques exogènes qui pourraient faire chavirer les prix intérieurs. À cet égard, une approche qui, selon elle, exige des échanges sans faux-semblants, où chaque voix compte pour dessiner des solutions robustes.

Des pistes à travailler ensemble

Par la suite, la réunion n’a pas esquivé les dossiers épineux. Fiscalité, permis d’import-export, autorisations de mise sur le marché : ces sujets, souvent perçus comme des nœuds gordiens, ont été posés sur la table. Plutôt que de promettre des miracles, la ministre a tendu une perche aux opérateurs : « Apportez-nous des idées qui respectent la route, nous les ferons néanmoins germer avec les ministères concernés. »  Cette invitation à co-construire a résonné dans l’assemblée, où les acteurs économiques ont hoché la tête, conscients que leur expertise est une pièce maîtresse du puzzle.

De son côté, Thierry Awesso, directeur général de NIOTO, a saisi la balle au bond. « Le gouvernement allume une chandelle pour stabiliser les prix et maintenir l’inflation en respect, et nous sommes prêts à souffler dans la même direction », a-t-il affirmé avec un aplomb mesuré. En outre, il a applaudi ce cadre permanent de concertation, un outil qu’il juge essentiel pour protéger le portefeuille des ménages tout en dopant la production locale. « Une veille stratégique, des mesures bien équilibrées : voilà ce qui peut faire la différence », conclut-il en esquissant un sourire confiant.

Un Togo qui regarde loin

En réalité, cette rencontre n’est pas un feu de paille : elle s’inscrit dans une volonté plus vaste de l’État togolais de poser des jalons durables. En effet, avec une inflation qui a flirté avec les 5 % en 2024 dans la zone UEMOA et des chaînes d’approvisionnement parfois chahutées par les crises régionales, le Togo cherche à reprendre les rêves.

Par conséquent, le ministère de Mme Mivedor-Sambiani ne se contente pas de réagir : il veut devancer, anticiper, bâtir un rempart pour les consommateurs et les producteurs locaux. Quant aux opérateurs, ils ne sont pas de simples spectateurs : ils sont conviés à façonner cet édifice, à y apporter leurs briques.

En conclusion, alors que le soleil déclinait sur Lomé ce mardi, la réunion s’est achevée sur une note d’élan collectif. Aucune grande annonce tonitruante, mais une promesse tacite : celle de continuer à tendre les fils d’un dialogue qui, mois après mois, pourrait redessiner les contours d’un marché plus stable et plus équitable. Pour le Togo, cette concertation est une ancre dans les flots incertains de l’économie mondiale et peut-être le prélude à une moisson plus sereine.

 

Togo : Le Guetteur numérique qui redéfinit les frontières du commerce

Lomé, le 20 février 2025 — Dans un geste audacieux pour sublimer les entraves commerciales en leviers de croissance, le Togo a dévoilé hier le Mécanisme d’Alertes aux Obstacles au Commerce (MAOC), une innovation numérique décrite comme « le guetteur vigilant de l’écosystème économique ». En effet, sous les auspices de M. Comlan Nomadoli Yakpey, Secrétaire Général du ministère du Commerce, une constellation d’acteurs publics, privés et internationaux s’est réunie à Lomé, scellant ainsi une alliance inédite entre pragmatisme technologique et ambition continentale.

Le Togo inaugure le Mécanisme d’Alertes aux Obstacles au Commerce (MAOC), un outil numérique révolutionnaire qui transforme les entravesUne cérémonie sous le signe de la symbiose stratégique

Par ailleurs, l’événement, teinté d’une solennité prospective, a transcendé le simple protocole. En présence de la cheffe de la coopération allemande, du président de la Chambre de commerce et de représentants de l’ITC et de la GIZ, le lancement du MAOC s’est mué en conclave symbolique. Chaque intervenant a incarné un maillon d’une chaîne ambitionnant de réécrire les règles du jeu commercial, non par des discours convenus, mais par des engagements tangibles. « Cet outil n’est pas un simple miroir reflétant les dysfonctionnements ; il en est le correcteur proactif », a souligné M. Yakpey, dépeignant le mécanisme comme une vigie numérique.

Le Togo inaugure le Mécanisme d’Alertes aux Obstacles au Commerce (MAOC), un outil numérique révolutionnaire qui transforme les entravesLe MAOC : architecte d’un dialogue économique régénéré

Conçu comme une agora numérique, le MAOC permet aux opérateurs de signaler, en temps réel, les barrières tarifaires, logistiques ou bureaucratiques entravant leurs activités. Mais au-delà de sa fonction de plateforme d’échanges, il incarne un écosystème de résolution où chaque alerte déclenche une cascade de réponses coordonnées des douanes aux instances fiscales. « Imaginez un phare guidant les navires échoués vers des eaux navigables : c’est le rôle du MAOC pour nos entreprises », a analogisé un représentant de la GIZ.

Intégré au projet AMI Commerce Togo, ce dispositif s’inscrit dans une stratégie plus vaste visant à ériger le pays en carrefour commercial incontournable. Parmi ses piliers : la réduction des barrières non tarifaires, l’optimisation du Portail de Facilitation des Échanges (PFE) et l’assouplissement des formalités pour les TPME. « L’objectif est de transformer chaque obstacle en tremplin, chaque plainte en opportunité de réforme », a précisé un expert de l’ITC.

Le Togo inaugure le Mécanisme d’Alertes aux Obstacles au Commerce (MAOC), un outil numérique révolutionnaire qui transforme les entravesUne vision ancestrale dans un écrin numérique  

Bien que récemment médiatisé, le MAOC puise ses racines dans une politique initiée en 2018, reflet de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 axée sur l’emploi et la résilience économique. Ce mécanisme s’aligne avec l’ambition du Président Faure Gnassingbé de faire du Togo un laboratoire de réformes agiles, capable de concilier rigueur administrative et agilité entrepreneuriale. « Le numérique n’est qu’un outil ; le véritable changement réside dans la culture de coopération qu’il instaure », a rappelé M. Yakpey, insistant sur la dimension humaine derrière les algorithmes.

L’aube d’une renaissance économique numérique 

En inaugurant le MAOC, le Togo ne se contente pas d’adopter un outil, il embrasse une philosophie : celle d’une économie dialogique, où chaque acteur, du petit exportateur au ministre, contribue à sculpter le paysage commercial. Si les défis persistent (connectivité rurale, formation aux outils digitaux), cette initiative pose les jalons d’un modèle où transparence rime avec performance.

À l’heure où l’Afrique cherche à s’affirmer dans l’arène commerciale mondiale, le Togo, à travers ce guetteur numérique, envoie un message clair : les obstacles ne sont pas des murs, mais des portes vers l’innovation. Reste à voir si cette mécanique du dialogue saura inspirer une contagion vertueuse au-delà de ses frontières, faisant du pays non seulement un modèle, mais un narrateur de nouvelles réussites économiques.

En conclusion, le MAOC n’est pas un aboutissement, mais un prélude. À l’image d’un métier à tisser moderne, il entrecroise fils publics et privés pour dessiner une toile commerciale plus résistante et inclusive. Le Togo, en pionnier, démontre que les révolutions silencieuses sont souvent les plus pérennes.

 

Togo : les TPME et les Géants industriels tissent une toile collaborative

Lomé, 31 janvier 2025 — Sous les ors feutrés de l’hôtel Sarakawa, une alchimie singulière s’est opérée le jeudi. Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation, a inauguré le Forum de la Sous-Traitance et des Partenariats, point d’orgue de la deuxième édition des Journées du Secteur Privé. En effet, Placé sous le thème « Partenariat entre les grandes entreprises et les TPME : un levier de développement économique », cet événement hybride, mêlant webinaires et rencontres physiques du 28 au 30 janvier, a servi de creuset à des réflexions stratégiques pour une économie togolaise plus interconnectée.

Le Forum de la Sous-Traitance et des Partenariats, inauguré par Mme Kayi, met en lumière les opportunités entre grandes entreprises et TPME,TPME : une synergie à l’épreuve des turbulences  

Alors que les défis globaux, tensions sur les chaînes d’approvisionnement, inflation des matières premières continuent d’ébranler les économies africaines, le Togo a choisi de répondre par la soudure des maillons faibles. Ainsi, avec près de 90 % du tissu entrepreneurial incarné par les Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME), leur résilience devient un enjeu cardinal. « Les TPME ne sont pas des acteurs de second ordre, mais les artères vitales de notre économie », a martelé M. ABOKI Vignon, président du Groupement togolais des TPME (GTPME), rappelant leur poids dans l’écosystème national.

Pourtant, ces entreprises peinent à transcender les écueils structurels : accès limité aux financements, management parfois archaïque ou difficultés à certifier leurs produits. Paradoxalement, les grandes entreprises, représentées par l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), partagent aussi des maux similaires, comme l’a souligné son président, Jonas DAOU : « La gouvernance et l’accès aux marchés sont des défis transversaux. » « Seul un partenariat gagnant-gagnant, fondé sur un développement mutuel, brisera cette dualité stérile. »

Le Forum de la Sous-Traitance et des Partenariats, inauguré par Mme Kayi, met en lumière les opportunités entre grandes entreprises et TPME,L’État, architecte d’un nouveau modèle

Dans son allocution, Mme MIVEDOR-SAMBIANI a salué une mobilisation aussi rare que féconde, avec près de 1 000 participants aux webinaires et aux assises physiques. Par ailleurs, elle a réaffirmé l’engagement du gouvernement à ériger le secteur privé en pilier de la vision présidentielle, celle d’une transformation structurelle de l’économie, ancrée dans nos forces endogènes. Un plaidoyer appuyé pour une synergie public-privé, où l’État se positionne en facilitateur plutôt qu’en dirigeant.

En plus, parmi les pistes évoquées, la création d’une bourse de sous-traitance a émergé comme un outil phare. Objectif : formaliser les relations inter-entreprises, fluidifier les contrats et instaurer un climat de confiance. « Sans certification des produits et renforcement des capacités managériales des TPME, toute ambition resterait lettre morte », a insisté un participant, évoquant la nécessité de standards de qualité pour percer les marchés régionaux.

Le Forum de la Sous-Traitance et des Partenariats, inauguré par Mme Kayi, met en lumière les opportunités entre grandes entreprises et TPME,Des recommandations à l’aune des réalités

Les travaux ont accouché de propositions concrètes : programmes de mentorat entre géants industriels et TPME, fonds de garantie pour sécuriser les prêts bancaires, ou encore plateformes digitales de mise en réseau. Autant de leviers pour désenclaver le potentiel entrepreneurial, selon les mots d’un expert présent.

En clôture, la ministre a appelé à une contractualisation audacieuse des idées nées durant ces journées, rappelant que l’agilité du secteur privé est le socle sur lequel se bâtira la prospérité de demain. Reste à voir comment ces engagements, une fois transposés en politiques tangibles, irrigueront un paysage économique encore fragmenté.

Vers une renaissance économique ?

En somme, si les mots ont parfois la légèreté des promesses, ce forum aura eu le mérite de poser les jalons d’un dialogue renouvelé. Dans un Togo en quête d’émergence, la collaboration entre David et Goliath économiques pourrait bien incarner ce pont entre l’audace des uns et l’expérience des autres, pour reprendre une formule lancée en séance. Un pari dont l’enjeu dépasse les simples partenariats : il s’agit ni plus ni moins de réinventer les règles du jeu économique.

Fluctuations des prix des produits céréaliers au Togo

Lomé, 20 janvier 2025 – L’alimentation est un enjeu majeur pour toute société. Au Togo, les prix des produits céréaliers, denrées de base de l’alimentation, connaissent des fluctuations régulières, impactant directement le pouvoir d’achat des ménages. Cet article se propose d’analyser les tendances récentes des prix de ces produits sur les marchés de Lomé, Anfoin et Sokodé, en mettant en évidence les facteurs susceptibles d’influencer ces variations.

Le marché togolais : une mosaïque de prix

En premier lieu, les enquêtes de terrain menées dans les marchés de Lomé, Anfoin et Sokodé révèlent une grande diversité de prix, même pour des produits similaires. Cette semaine, par exemple, le prix du bol de maïs a grimpé à 700 FCFA, contre 650 FCFA la semaine précédente. De plus, le soja se vend à 1200 FCFA, tandis que le sorgho, bien que négociable à 900 FCFA, est affiché à 1000 FCFA. En outre, le petit mil reste à 1200 FCFA le bol, alors que le haricot varie entre 1700 F et 2000 FCFA selon la taille des grains.

Impact des unités de mesure sur les coûts 

Ensuite, le marché d’Anfoin, situé à 61 km de Lomé sur la route nationale n°34, est l’un des plus fréquentés. Sur place, les commerçants utilisent deux types de bols pour mesurer les quantités : le Kpogban et le Blidogban. Le choix du bol, une décision laissée à la discrétion des clients, influe sur le prix final. Le bol de gari, mesuré avec le Kpogban, coûte 500 FCFA, tandis que le maïs rouge et blanc est à 450 FCFA.

Le haricot et le sorgho sont respectivement à 1100 FCFA et 1100 FCFA, ce dernier étant négociable à 1000 FCFA. Par ailleurs, le Blidogban, un bol plus grand utilisé à Lomé, offre le maïs rouge à 750 FCFA et le maïs blanc à 650 FCFA. Une mesure et demie du Kpogban équivaut à une mesure du Blidogban, ce dernier contenant environ 2,5 kg de produit.

Comparaison des prix entre marchés régionaux

De surcroît, À 190 km de la capitale, le marché d’Amou-Oblo affiche des prix similaires : 700 FCFA pour le bol de maïs, 1000 FCFA pour le soja et 1700 FCFA pour le haricot. De même, à Sokodé, le bol de maïs est au prix de 650 FCFA, avec une possibilité de négociation à 600 FCFA. Le haricot, quant à lui, est proposé entre 1700 F et 2000 F CFA, une baisse par rapport aux 2000 F à 3000 F CFA d’il y a deux mois. En ce qui concerne le mil, autre denrée essentielle, il est passé de 1200 F à 1300 F CFA, tandis que le soja est disponible à 800 F CFA.

Hausse des prix des huiles végétales et des œufs

En outre, les huiles végétales et les œufs ne sont pas en reste. Le bidon de 25 litres d’huile végétale de marque Aïcha coûte désormais 27 500 FCFA, soit 2000 FCFA le litre, contre 26 000 FCFA pour la marque Aigle, à 1800 FCFA le litre. Le plateau d’œufs oscille entre 1800 F et 2500 F CFA selon la taille.

En somme, cette augmentation des prix, si elle persistait, pourrait avoir des répercussions significatives sur le pouvoir d’achat des ménages togolais, soulignant la nécessité d’une intervention rapide pour stabiliser le marché et garantir l’accès aux denrées de base pour tous.

Cérémonie des vœux 2025 : une mobilisation exemplaire au ministère du Commerce

Lomé, 8 janvier 2025 – Lundi dernier, la grande salle de conférence du Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale a été le théâtre d’une cérémonie empreinte de chaleur humaine et d’optimisme. En effet, dans une ambiance conviviale, À l’occasion de la présentation des vœux du Nouvel An, Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre en charge du commerce, et le Professeur Kossivi HOUNAKE, ministre délégué, ont reçu les hommages et les vœux de toute l’équipe ministérielle.

 cette cérémonie des vœux 2025 au Ministère du Commerce a été un moment fort d'engagement et de gratitude envers les dirigeants, marqué par des discours inspirants et une mobilisation exemplaire du personnel.Une cérémonie empreinte de chaleur humaine et d’optimisme

Par ailleurs, cet événement, riche en émotions, a rassemblé les principaux responsables du ministère, des directeurs généraux, des chefs de structures affiliées et l’ensemble du personnel. Cette cérémonie a aussi été une opportunité précieuse pour chacun de témoigner de son engagement et de sa reconnaissance envers les dirigeants du ministère.

Monsieur Comlan Nomadoli YAKPEY, secrétaire général du ministère, s’est fait le porte-parole de ses collègues. Il a exprimé une gratitude sincère pour le leadership de Mme MIVEDOR-SAMBIANI et du Professeur HOUNAKE, en soulignant la sagesse et l’efficacité de leur gestion. « Nous sommes reconnaissants pour la manière dont vous guidez ce ministère vers l’atteinte de ses objectifs », a-t-il déclaré, reflétant un sentiment largement partagé au sein de l’assistance.

Engagement réitéré par la Ministre

Dans son discours, Mme MIVEDOR-SAMBIANI a réitéré son engagement envers les objectifs stratégiques du ministère, tout en remerciant le personnel pour sa loyauté et son travail acharné. Elle a également souhaité à chacun santé et prospérité pour l’année à venir, tout en les encourageant à maintenir une rigueur et une ardeur accrues dans leurs missions. En outre , son intervention a été ponctuée de témoignages de gratitude et d’encouragements à poursuivre les efforts entrepris sous l’égide du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE.

Ce moment de convivialité a renforcé les liens entre les différents acteurs du ministère et réaffirmé l’importance de l’unité et de la collaboration pour atteindre des résultats significatifs. À travers les échanges et les discours, une vision partagée a émergé : celle d’un ministère résolu à jouer un rôle clé dans le développement économique et artisanal du Togo, en misant sur l’innovation et la cohésion d’équipe.

En somme, la cérémonie s’est achevée sur une note d’optimisme et d’engagement collectif, laissant présager une année 2025 placée sous le signe du succès et de la prospérité pour le Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale.

 

TOME TEXTILE : Un fil d’espoir tissé dans le cœur du Togo

Lomé, 6 janvier 2025 – Dans les tréfonds de l’industrie togolaise, un fil d’espoir se tisse, robuste et lumineux. TOME TEXTILE INDUSTRIE, tel un artisan méticuleux, façonne l’avenir du secteur textile du pays. En effet, sous la houlette éclairée de Mme Manuella M. Santos, Ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, cette entreprise a ouvert ses portes le 3 janvier dernier à une visite qui s’est muée en véritable célébration du savoir-faire togolais.

Plongez au cœur de TOME TEXTILE, une entreprise qui tisse l'avenir du Togo grâce à une production textile responsable et diversifiée.680 mains expertes : TOME TEXTILE, plus qu’une simple usine

Avec 680 mains expertes, TOME T est bien plus qu’une simple usine. C’est un creuset dans lequel se forge l’avenir, où chaque employé est un maillon essentiel d’une chaîne productive et solidaire. L’entreprise, en créant des emplois moyens décents, répond à un enjeu crucial pour le Togo : celui de donner à chacun les moyens de s’épanouir.

Au-delà des frontières nationales, les produits « Made in Togo » tissés par TOME TEXTILE gagnent en notoriété. Bénin, Mali, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger… autant de pays où les étoffes togolaises s’imposent par leur qualité et leur élégance. C’est là une véritable prouesse, qui témoigne de l’ambition de l’entreprise de faire rayonner le savoir-faire togolais à travers l’Afrique.

Plongez au cœur de TOME TEXTILE, une entreprise qui tisse l'avenir du Togo grâce à une production textile responsable et diversifiée.Mais TOME TEXTILE ne se contente pas de tisser des tissus. En s’associant à SOFACO Togo SARL, elle a également lancé une nouvelle aventure : l’assemblage d’appareils électroménagers. Une diversification stratégique qui témoigne d’une entreprise à la pointe de l’innovation et soucieuse de répondre aux besoins d’une population en constante évolution.

Plongez au cœur de TOME TEXTILE, une entreprise qui tisse l'avenir du Togo grâce à une production textile responsable et diversifiée.Et parce que l’avenir se construit dans le respect de l’environnement, TOME TEXTILE a fait du développement durable son credo. En intégrant l’énergie solaire dans son processus de production, l’entreprise prouve qu’il est possible de concilier croissance économique et préservation de la planète.

En somme, au-delà des chiffres et des réalisations, c’est l’histoire humaine qui se dessine chez TOME TEXTILE. Une histoire de passion, de travail, d’innovation et d’espoir. Une histoire qui inspire et qui donne envie de croire en un meilleur avenir pour le Togo.

TOME TEXTILE, un fil d’espoir tissé dans le cœur du Togo, un symbole de la renaissance industrielle d’un pays qui a choisi de regarder vers l’avenir.

Lomé s’illumine des mille feux du commerce : La 39ème Grande Quinzaine Commerciale ouvre ses portes

Lomé, le 17 décembre 2024 – Un vent de fraîcheur commerciale souffle sur la capitale togolaise ! En effet, la Chambre de commerce et d’industrie du Togo vient d’annoncer avec enthousiasme le lancement de la 39ᵉ édition de la Grande Quinzaine Commerciale, un événement incontournable qui se tiendra du 18 décembre 2024 au 5 janvier 2025 sur le site emblématique d’Agbadahonou.

Pendant quinze jours, le cœur économique de Lomé va battre au rythme des échanges, des découvertes et des bonnes affaires. Ce rendez-vous annuel, véritable vitrine du dynamisme économique togolais, est une invitation à célébrer le savoir-faire des artisans et des commerçants locaux, mais aussi à découvrir les produits et services innovants d’entreprises de tous horizons.

La Grande Quinzaine Commerciale : Un écrin de diversité et de créativité 

Le site d’Agbadahonou se transformera en un véritable marché de Noël géant, où les couleurs chatoieront et les senteurs éveilleront les papilles. Les visiteurs pourront flâner parmi les allées, à la découverte d’une multitude de produits : de l’artisanat local aux produits alimentaires, en passant par les vêtements, les objets de décoration et bien d’autres surprises.

Cette année encore, la Grande Quinzaine Commerciale promet d’être un événement riche en animations. Des démonstrations de savoir-faire, des dégustations, des ateliers créatifs et des concerts rythmeront les journées. C’est l’occasion idéale pour les familles de passer un moment convivial et de faire aussi leurs achats de fêtes de fin d’année.

Un levier pour l’économie locale

Au-delà de l’aspect festif, la Grande Quinzaine Commerciale est un véritable moteur pour l’économie locale. Elle permet aux entreprises, notamment aux petites et moyennes entreprises, de se faire connaître, de développer leur clientèle et de stimuler leurs ventes. C’est également l’occasion pour les producteurs agricoles de valoriser leurs produits et de nouer de nouveaux partenariats.

Un rendez-vous incontournable

La cérémonie d’ouverture officielle, prévue ce jeudi 19 décembre 2024, marquera le coup d’envoi de cette quinzaine placée sous le signe de la convivialité et de la réussite économique. Le gouvernement togolais, à travers le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, apportera son soutien à cette manifestation qui contribue à renforcer le tissu économique du pays.

En résumé, la 39ᵉ édition de la Grande Quinzaine Commerciale est un événement à ne pas manquer. C’est l’occasion de faire du shopping, de découvrir de nouveaux produits, de soutenir l’économie locale et de passer un moment agréable en famille ou entre amis.

 

Lomé : Huit nouveaux contrôleurs pour protéger les consommateurs

Lors d’une cérémonie solennelle organisée ce vendredi 13 décembre à Lomé, huit nouveaux agents, dont cinq inspecteurs et trois contrôleurs, ont obligatoirement prêté serment et pris leurs fonctions au sein du ministère chargé du Commerce.

Ces nouveaux contrôleurs auront pour mission cruciale de renforcer la surveillance des activités commerciales sur l’ensemble du territoire national. Ils seront chargés de veiller au strict respect des réglementations en vigueur, notamment en matière de fixation des prix, de qualité des produits et de conformité des pratiques commerciales.

Un engagement fort pour la protection des consommateurs

Lors de la cérémonie, le juge Koudowovo Esse a exhorté les nouveaux agents à agir avec rigueur et intégrité dans l’exercice de leurs fonctions. « La protection des consommateurs repose sur l’efficacité de vos contrôles sur le terrain », a-t-il souligné, rappelant ainsi l’importance de leur mission pour garantir les droits des citoyens.

Une réponse aux enjeux actuels

Cette entrée en fonction intervient dans un contexte marqué par la volonté du gouvernement de renforcer la régulation des pratiques commerciales et de lutter contre la vie chère. La formation spécialisée suivie par ces nouveaux agents, couplée à leur nomination officielle, témoigne de cet engagement.

Les nouveaux agents auront à relever de nombreux défis, notamment celui de lutter contre la fraude, la concurrence déloyale et les pratiques commerciales trompeuses. Ils devront également s’adapter aux évolutions constantes du marché et aux nouvelles formes de commerce, telles que le commerce en ligne.

Cette cérémonie marque une étape importante dans le renforcement des contrôles économiques au Togo. Elle démontre la détermination des autorités à mettre en place un environnement commercial sain et équitable, au bénéfice des consommateurs et des entreprises.

Togo : Le gouvernement et les opérateurs économiques s’unissent pour réguler les prix

Lomé, le 13 décembre 2024 – Face aux enjeux de la fin d’année et soucieux de préserver le pouvoir d’achat des ménages, le gouvernement togolais a organisé une rencontre avec les principaux acteurs du secteur privé, notamment les industriels et les importateurs de produits de grande consommation. Cette rencontre, présidée par Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, a eu lieu le jeudi 12 décembre 2024.

Par ailleurs, les échanges ont porté principalement sur la disponibilité et la qualité des produits de première nécessité ainsi que sur la stabilité des prix. Face à la période des fêtes de fin d’année, traditionnellement marquée par une hausse des prix, le gouvernement souhaite mettre en place des mesures préventives pour éviter toute spéculation et garantir ainsi un accès équitable à ces produits pour tous.

Le gouvernement togolais et les opérateurs économiques s'unissent pour stabiliser les prix des produits de première nécessitéUn engagement fort du gouvernement pour la stabilité des prix 

La ministre Kayi MIVEDOR-SAMBIANI a rappelé l’engagement du Président de la République, Faure Essozimna GNASSINGBÉ, à améliorer le niveau de vie des Togolais. Elle a aussi souligné que les mesures prises récemment, telles que la baisse des prix des produits pétroliers et du transport, témoignent de cette volonté.

Un partenariat public-privé pour une meilleure régulation des marchés

Les opérateurs économiques, de leur côté, ont exprimé leur soutien aux initiatives du gouvernement et se sont engagés à collaborer étroitement pour assurer la disponibilité et la stabilité des prix des produits de grande consommation. Ils ont notamment accepté de mettre en place des stocks suffisants pour éviter les ruptures et les tensions sur les prix.

Un appel à la vigilance et à la responsabilité

La ministre a invité tous les acteurs de la chaîne de valeur à jouer leur rôle pour garantir la régularité des marchés. Les distributeurs et les détaillants sont particulièrement encouragés à ne pas pratiquer de marges excessives et à respecter les prix fixés.

Pour lutter contre les pratiques commerciales déloyales, le gouvernement a mis en place un numéro vert gratuit (8585) permettant aux consommateurs de signaler tout abus.

En résumé, cette rencontre entre le gouvernement et les opérateurs économiques marque une nouvelle étape dans la politique de protection du consommateur au Togo. En renforçant le dialogue public-privé et en mettant en place des mécanismes de régulation efficaces, les autorités espèrent garantir un accès équitable aux produits de qualité à des prix abordables pour tous les Togolais.

Togo: Un succès rémanent pour la 19ème édition de la FIL

Lomé, le 9 décembre 2024 – La Foire Internationale de Lomé vient de clore ses portes sur un bilan plus que positif. Cette 19ᵉ édition de la FIL a attiré un nombre record de visiteurs et d’exposants, confirmant ainsi son statut d’événement incontournable au Togo et dans la sous-région.

Succès phénoménal pour la FIL 2024 ! Plus de 700 000 visiteurs ont participé à cette édition record. Un véritable secrets de cette réussite.Lomé fait le plein à la Foire Internationale(FIL )

La 19ᵉ édition de la Foire Internationale de Lomé (FIL) s’est achevée en apothéose. Avec plus de 704 000 visiteurs, cet événement a largement dépassé les attentes, marquant une nouvelle étape dans son histoire.

Organisée au Centre togolais des Expositions et Foires (CETEF), la FIL 2024 a rassemblé 1 300 exposants venus de 24 pays différents. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une hausse significative par rapport à l’édition précédente. Cette dynamique positive s’explique notamment par la diversité des activités proposées, allant des échanges commerciaux aux rencontres culturelles.

Les professionnels ont également été au cœur de cette édition. Plus de 680 sessions B2B ont été organisées, générant 203 promesses de partenariat. par ailleurs, ces résultats témoignent de la vitalité du tissu économique togolais et de son attractivité pour les investisseurs étrangers.

Un événement populaire et fédérateur

Au-delà de son aspect commercial, la FIL est devenue un véritable rendez-vous populaire. Les visiteurs, en majorité togolais (74,3 %), ont plébiscité l’événement pour son caractère festif et convivial. L’enquête de satisfaction réalisée à l’issue de la foire révèle un taux de satisfaction global très élevé, notamment en ce qui concerne l’organisation, l’accueil et la propreté des lieux.

Pour Dr Alexandre de Souza, Directeur Général du CETEF, « La Foire Internationale de Lomé est bien plus qu’un simple événement commercial. » « C’est un lieu de rencontres, d’échanges et de partage. »

Des perspectives prometteuses pour l’avenir

Fort de ce succès, les organisateurs de la FIL envisagent déjà l’avenir avec ambition. La 20ᵉ édition, qui se tiendra en 2025, promet d’être encore plus riche en nouveautés et en surprises.

En somme, la 19ᵉ édition de la Foire Internationale de Lomé aura marqué les esprits par son dynamisme et son succès. Avec des chiffres records et une participation toujours plus internationale, l’événement s’affirme comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs économiques et culturels de la région. Les prochaines éditions promettent d’être encore plus riches et innovantes, positionnant ainsi Lomé comme un véritable hub commercial en Afrique de l’Ouest.

La députée Abira Bonfoh en immersion au cœur de la 19ème Foire Internationale de Lomé

Lomé, le 5 décembre 2024 – Hier, la députée Abira Bonfoh a marqué de sa présence la 19ᵉ édition de la Foire Internationale de Lomé, qui se tient au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF TOGO 2000) du 22 novembre au 8 décembre 2024.

L’élue a arpenté les allées de la foire, visitant les nombreux stands des exposants nationaux et internationaux. Cette immersion lui a en effet permis de découvrir l’étendue de la production locale et de saluer l’ingéniosité des entrepreneurs togolais. Elle a également tenu à souligner la participation remarquable du Mali, pays invité d’honneur de cette édition.

La députée Abira Bonfoh a effectué une visite des stands de la 19e Foire internationale de Lomé, où elle a prodigué des conseils aux exposantsUn événement fédérateur

Par ailleurs, cette visite a été l’occasion pour la députée de féliciter les organisateurs pour la qualité de l’événement et de remercier tous les acteurs qui contribuent à son succès. « Je suis impressionnée par la diversité des produits et services présentés ici », a déclaré la députée. « Cette foire est une véritable vitrine du dynamisme économique de notre pays et de la sous-région. »

Abira Bonfoh a aussi remercié les organisateurs de l’événement pour leur professionnalisme et leur dévouement. « Je salue le travail remarquable des équipes qui ont œuvré pour la réussite de cette foire », a-t-elle souligné.

En marge de sa visite, la députée a appelé à la vigilance de tous, tant les exposants que les visiteurs. « Je souhaite à tous une foire réussie et invite chacun à respecter les mesures de sécurité mises en place », a-t-elle conclu.

La Foire Internationale de Lomé, un rendez-vous incontournable

Cette 19ᵉ édition de la Foire Internationale de Lomé confirme une nouvelle fois l’importance de cet événement pour le développement économique du Togo. En réunissant des acteurs économiques de divers horizons, la Foire favorise ainsi les échanges, les partenariats et les investissements.

En somme, la présence de l’honorable Abira Bonfoh à la Foire Internationale de Lomé témoigne de l’importance qu’elle accorde au développement économique du pays et à la promotion des entreprises locales. Son engagement en faveur de l’entrepreneuriat et de l’innovation s’inscrit pleinement dans les objectifs de cet événement majeur.

Togo : Le gouvernement renforce la protection des consommateurs à l’approche des fêtes

Lomé, le 3 décembre 2024 – Alors que les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, le gouvernement togolais redouble d’efforts pour garantir la protection des consommateurs. La ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Mme Kayi Mivedor-Sambiani, a rencontré le lundi 2 décembre les responsables de la Ligue Togolaise des Consommateurs (LTC) et de l’Association Togolaise de Protection des Consommateurs (ATC).

À l'approche des fêtes, le gouvernement togolais intensifie les contrôles pour garantir la qualité des produits et protéger les consommateurs.Des contrôles renforcés pour des fêtes sereines

Cette rencontre fait suite à une série d’inspections menées sur les marchés de la Capitale. L’objectif est clair : renforcer les contrôles pour s’assurer de la qualité et de la conformité des produits mis en vente. Les discussions ont notamment porté sur l’augmentation des prix des produits de première nécessité, un phénomène souvent observé à l’approche des fêtes, ainsi que sur la lutte contre la falsification des produits et la vérification des dates de péremption.

« Les contrôles ne se limitent pas au mois de décembre, mais durant cette période, ils sont intensifiés pour rappeler aux commerçants l’importance de proposer des produits conformes et propres à la consommation humaine », a souligné la ministre.

À l'approche des fêtes, le gouvernement togolais intensifie les contrôles pour garantir la qualité des produits et protéger les consommateurs.Une collaboration étroite avec les associations de consommateurs

En outre, les associations de consommateurs, en première ligne pour défendre les droits des citoyens, ont apprécié cette initiative et se sont engagées à collaborer étroitement avec le ministère. Elles jouent un rôle de relais sur le terrain en sensibilisant les consommateurs et en signalant les éventuelles pratiques abusives.

Un numéro vert à votre disposition.

Pour signaler toute pratique commerciale abusive, les consommateurs peuvent appeler le Numéro vert ( 8585) mis en place par le ministère. Ce numéro permet de signaler les augmentations de prix injustifiées, les produits de mauvaise qualité, les tromperies sur les étiquettes ou encore les refus de vente.

En somme, la protection des consommateurs est un enjeu de santé publique. En garantissant la qualité des produits alimentaires, le gouvernement contribue à préserver la santé des citoyens et à renforcer la confiance dans les produits locaux.

Togo : Un Salon d’Affaires pour Booster les Partenariats Entre Grandes et Petites Entreprises

Lomé, le 28 novembre 2024 Le Ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, en collaboration avec la GIZ, organise un événement majeur le 2 décembre 2024 pour le tissu économique togolais. Ce salon d’affaires et de réseautage, qui se tiendra au CETEF, salle Afrique, en marge de la Foire Internationale de Lomé, vise à faciliter les échanges et les collaborations entre les petites et moyennes entreprises (PME) locales et les grandes entreprises bénéficiant de régimes fiscaux spéciaux.

Des opportunités de croissance pour les petites et moyennes entreprises

Cet événement représente une occasion unique pour les PME togolaises de :

Tout d’abord, élargir leur réseau professionnel. En rencontrant des acteurs majeurs de l’économie nationale, les PME pourront nouer de nouveaux partenariats et développer leur visibilité.

De plus, accéder à de nouveaux marchés. En effet, les grandes entreprises pourront offrir de nouvelles opportunités d’affaires aux PME, notamment en matière de sous-traitance ou de co-développement de projets.

Enfin, améliorer leur compétitivité. Les différents panels et ateliers proposés permettront aux PME de se former sur les dernières tendances et les bonnes pratiques en matière de qualité et de compétitivité.

Un programme riche et varié

Le programme de ce salon est conçu pour répondre aux besoins spécifiques des PME. Il comprend notamment deux panels de discussion avec des thèmes variés :

  • Panel 1 : Synergies interentreprises & compétitivité.
  • Panel 2 : Qualité & opportunités pour les PMEs.

Des experts et des représentants du secteur privé débattront de ces sujets pour permettre aux petites et moyennes entreprises d’être mieux outillées sur la question. Il y aura également des sessions de rencontres individuelles où les PME pourront rencontrer des représentants de grandes entreprises afin de discuter de projets de collaboration concrets.

Un soutien fort de l’État et de ses partenaires

En organisant cet événement, le gouvernement togolais et la GIZ témoignent de leur volonté de soutenir le développement des PME, qui jouent un rôle essentiel dans la création d’emplois et la croissance économique du pays.

 

Lomé célèbre l’émergence de ses champions économiques

Lomé, 18 novembre 2024 La capitale togolaise a vibré hier au rythme de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Victoire Dogbé, la Cheffe du gouvernement en visite dans la ville, a salué l’élan entrepreneurial qui anime la jeunesse togolaise.

Parmi les pépites qui ont retenu son attention, l’entreprise Imep dirigée par Namo Johnson s’est distinguée. Spécialisée dans la production d’emballages en carton, cette société basée à Aného est un acteur clé de l’économie locale, employant 128 personnes et rayonnant à l’échelle sous-régionale.

Autre fleuron de l’industrie togolaise : la Société de Production des Équipements Médicaux (SOPROEM). Sous la houlette de Yolande Soukou, cette entreprise fournit des équipements médicaux essentiels à l’Afrique de l’Ouest. Avec ses 80 employés, SOPROEM contribue activement à améliorer la santé des populations de la région.

Le Togo célèbre l'émergence de champions économiques tels qu'Imep et SOPROEM, soutenus par un gouvernement engagé dans la promotionDes modèles d’excellence

Ces entreprises ne sont pas de simples réussites économiques. Elles incarnent les valeurs de discipline, d’innovation et d’excellence qui font la fierté du Togo. Leur succès témoigne de l’importance d’un environnement favorable à l’entrepreneuriat et d’une vision à long terme.

« Le mois du consommons local » : un tremplin pour l’entrepreneuriat

« Le mois du consommons local », célébré actuellement au Togo, est l’occasion de mettre en lumière ces champions nationaux. En privilégiant les produits locaux, les consommateurs soutiennent l’économie nationale et encouragent la création d’emplois.

Le Gouvernement togolais, conscient de l’importance de ces acteurs économiques, multiplie les initiatives pour les soutenir. Des politiques ciblées et un accompagnement personnalisé permettent aux entrepreneurs togolais de s’épanouir et de contribuer au développement du pays.

Le Togo, terre d’opportunités

Les histoires de succès de l’IMEP et de SOPROEM sont celles d’une nation en mouvement. Le Togo, grâce à l’audace et à l’ingéniosité de ses entrepreneurs, se positionne comme un exemple à suivre sur le continent africain.

 

Togo : Le gouvernement durcit le ton contre la contrefaçon

Lomé, 12 novembre 2024 Le gouvernement togolais vient de renforcer les mesures de lutte contre la contrefaçon et le commerce illicite. Dans un communiqué conjoint publié ce mardi, les ministres en charge du commerce et de l’économie ont rappelé l’obligation pour les opérateurs économiques de marquer fiscalement les produits de grande consommation tels que les boissons et les produits du tabac.

Marquage fiscal obligatoire : une mesure renforcée contre la contrefaçon 

Depuis 2017, la réglementation togolaise impose le marquage fiscal sécurisé pour certains produits. Cette mesure vise à garantir l’origine des produits, à lutter contre la fraude fiscale et à protéger les consommateurs. Face aux pratiques frauduleuses persistantes, le gouvernement a décidé de renforcer le contrôle de cette disposition.

Désormais, tous les produits concernés doivent impérativement porter la marque fiscale sécurisée avant d’être mis sur le marché. Les autorités ont précisé que les produits non conformes seront saisis.

Une application pour vérifier l’authenticité des produits

Pour aider les consommateurs à s’assurer de l’authenticité des produits qu’ils achètent, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a mis en place une application mobile. Cette application permet de vérifier la validité d’une marque fiscale en scannant simplement le code-barres du produit.

Des contrôles renforcés et des sanctions prévues

Afin de garantir le respect de cette réglementation, les autorités ont annoncé le renforcement des contrôles aux frontières et sur l’ensemble du territoire national. Les contrevenants s’exposent à des sanctions sévères, notamment la saisie des produits illégaux.

Un enjeu de santé publique et de sécurité

La lutte contre la contrefaçon est un enjeu majeur pour la santé publique. Les produits contrefaits peuvent être dangereux pour la santé et porter atteinte à la sécurité des consommateurs. En renforçant les contrôles et en sensibilisant les populations, le gouvernement togolais montre sa détermination à protéger les consommateurs et à garantir la loyauté de la concurrence.

En conclusion, cette décision du gouvernement est une véritable bouffée d’air frais pour les consommateurs togolais, qui pourront désormais faire leurs achats en toute confiance. Les entreprises locales, quant à elles, verront leurs efforts récompensés et pourront se développer dans un environnement plus équitable. Il reste cependant du chemin à parcourir pour éradiquer complètement le phénomène de la contrefaçon. La vigilance de chacun est donc indispensable pour garantir le succès de cette initiative.

Vous pouvez dénoncer les anomalies via les numéros verts 8585 et 8280.

Togo : Une nouvelle dynamique pour la certification des produits agricoles

Lomé, le 4 novembre 2024 Le secteur agricole togolais s’apprête à franchir une nouvelle étape. Une formation intensive destinée aux acteurs de la certification a débuté ce lundi à Lomé, sous l’égide de la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE) et du Comité togolais d’Agrément (COTAG).

Un enjeu majeur pour la compétitivité

Pendant six jours, les participants vont approfondir leurs connaissances sur les normes internationales en vigueur et les procédures de certification. L’objectif est de renforcer la qualité des produits agricoles togolais et de faciliter leur accès aux marchés internationaux, notamment dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

« La certification est devenue un véritable passeport pour accéder aux marchés exigeants », a souligné Koffivi Lakoussan, directeur général du COTAG. « La formation destinée aux professionnels de la certification contribuera à l’implémentation d’un système efficace pour la sécurité alimentaire ».

Un appui financier crucial

Par ailleurs, cette formation, qui bénéficie du soutien financier du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP Togo), financé par la Banque mondiale, témoigne de l’importance accordée par les autorités togolaises à la modernisation du secteur agricole.

« En investissant dans la certification, nous renforçons la confiance des consommateurs et des partenaires commerciaux envers nos produits », a ajouté M. Lakoussan. « C’est aussi un gage de qualité et de sécurité alimentaire. »

Les TPME au cœur de la démarche de certification

Les petites et moyennes entreprises (TPME) du secteur agricole sont particulièrement visées par cette initiative. En effet, la certification peut leur ouvrir de nouvelles perspectives de développement et leur permettre de mieux résister à la concurrence.

Le directeur général du COTAG a également encouragé les très petites et moyennes entreprises à obtenir la certification, expliquant que, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), respecter les normes est essentiel pour rester compétitif sur le marché.

Cette formation s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du secteur agricole togolais. En renforçant la qualité et la sécurité des produits, le Togo vise à développer une agriculture plus compétitive et durable, répondant ainsi aux enjeux de la sécurité alimentaire et du développement économique.

 

Togo : 150 PME togolaises vont être digitalisées

Lomé, le 29 octobre 2024 – La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour accompagner 150 petites et moyennes entreprises (PME) dans leur transformation numérique. En effet, ce projet ambitieux, soutenu par la Coopération Allemande (GIZ), vise à renforcer la compétitivité des entreprises togolaises sur le marché national et international.

Un coup de pouce pour les PME

par ailleurs, cette initiative, fruit d’un partenariat avec la Coopération Allemande (GIZ), vise à doter les PME togolaises des outils numériques nécessaires pour améliorer leur compétitivité et leur croissance. Les entreprises sélectionnées bénéficieront de formations spécifiques pour les aider à intégrer les technologies numériques dans leur gestion quotidienne, à développer aussi leur commerce en ligne et à optimiser leur présence sur les réseaux sociaux.

Des critères d’éligibilité précis

Les PME togolaises qui souhaitent bénéficier de cet accompagnement doivent également répondre à certains critères. Elles doivent notamment :

  • Proposer des services ou des produits non numériques.
  • Être inscrit dans une base de données d’une structure d’appui.
  • Disposer d’au moins 10 employés et d’un chiffre d’affaires de 30 millions FCFA.
  • Faire preuve d’une utilisation régulière du numérique dans leurs activités.

Cet appel d’intérêt s’adresse principalement aux entreprises proposant des services ou des produits non numériques. Il sera aussi considéré comme un avantage supplémentaire d’utiliser régulièrement des outils numériques.

En outre, les entreprises sélectionnées bénéficieront de formations spécifiques pour les aider à intégrer les outils numériques dans leur gestion quotidienne. Elles bénéficieront pareillement d’un soutien pour développer leur commerce en ligne et améliorer leur visibilité sur les réseaux sociaux.

Un élan continu pour la digitalisation

Cet appel à projets est une extension du projet Lon’Kèlèw, initié par la CCI-Togo en 2023, qui a formé cinquante informaticiens consultants. Ces experts se concentrent sur le soutien aux entreprises dans leur transition vers le numérique.

La digitalisation est cruciale pour le développement économique du Togo, car elle offre aux PME l’opportunité d’augmenter leur productivité, de minimiser leurs coûts, d’explorer de nouveaux marchés et de renforcer leur position concurrentielle. Les PME désireuses de bénéficier de cet accompagnement doivent soumettre leur candidature avant le 7 novembre 2024. Pour plus d’informations, veuillez consulter le lien fourni pour cet appel à projets.

En somme, si cet accompagnement est une avancée significative, de nombreux défis restent à relever pour assurer une digitalisation durable des PME togolaises. L’accès à un Internet haut débit abordable, la formation continue des entrepreneurs et l’adaptation des écosystèmes économiques sont autant d’enjeux à prendre en compte.

Togo : l’étiquetage sécurisé entre en vigueur le 4 novembre

Lomé, le 24 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le commerce au Togo. À compter du 4 novembre prochain, le contrôle de l’étiquetage obligatoire des produits devient la norme. En effet, cette mesure, annoncée lors d’une récente réunion à Lomé, vise à renforcer la sécurité des produits sur le marché et à protéger les consommateurs.

Un dispositif pour une meilleure traçabilité

Mis en place en septembre 2020 dans le cadre de la Solution de Marquage Automatisé (SAM), ce système d’étiquetage sécurisé piloté par le comité interministériel de lutte contre la contrebande et la contrefaçon a pour objectif de sécuriser les recettes fiscales, d’améliorer la traçabilité des produits et de lutter contre la contrefaçon. Les boissons alcoolisées, les bonbons, le tabac et les jus de fruits figurent parmi les premières catégories de produits concernés par cette réglementation.

Afin d’assurer le respect de cette nouvelle mesure, les autorités ont prévu des sanctions sévères à l’encontre des contrevenants. Les produits ne portant pas l’étiquette sécurisée seront illégaux et saisis.

Une période de transition pour une meilleure adaptation

Conscient des enjeux liés à cette transition, le gouvernement a accordé un délai de grâce de 15 jours à compter du 4 novembre pour permettre aux opérateurs économiques de se mettre en conformité. Les autorités prévoient également des campagnes de sensibilisation afin de sensibiliser les acteurs économiques aux bénéfices d’un étiquetage sécurisé et aux risques associés à son non-respect.

Les avantages d’un étiquetage sécurisé

Selon Mme Esso-Wavana Adoyi, présidente du Comité de tutelle de la SAM, ce système d’étiquetage présente de nombreux avantages :

  • Une concurrence loyale : L’étiquetage sécurisé permet de lutter contre la concurrence déloyale en identifiant les produits contrefaits.
  • Une meilleure collecte des impôts : ce dispositif contribue à améliorer la traçabilité des produits et facilite ainsi le recouvrement des taxes.
  • Une protection des consommateurs : les consommateurs sont assurés d’acquérir des produits de qualité et sûrs.

En somme, la mise en œuvre de ce contrôle obligatoire de l’étiquetage s’inscrit dans une démarche plus globale visant à formaliser l’économie togolaise et à renforcer la protection des consommateurs. En améliorant la transparence des transactions commerciales, cette mesure contribue à renforcer la confiance des acteurs économiques et à favoriser le développement du pays.

 

60 ans de fidélité : BB Lomé récompense ses bars emblématiques

Lomé, le 18 octobre 2024 – Dans une ambiance festive et empreinte de reconnaissance, la Brasserie BB Lomé a célébré son 60e anniversaire en mettant à l’honneur les établissements qui ont marqué son histoire. En effet, trois nouveaux bars emblématiques de la capitale, le Bar Bien-être, le Bar Madiba et le Bar Prudencia, ont rejoint la liste des récompensées, après les Îles Galápagos, Escale 3 et Coin Mao.

BB Lomé fête ses 60 ans en rendant hommage aux bars qui ont marqué son histoire et en renforçant ses liens avec ses partenaires.Une reconnaissance méritée

Par ailleurs, lors d’une cérémonie riche en émotions, les gérants de ces établissements ont reçu des distinctions honorifiques, témoignant de la profonde gratitude de BB Lomé pour leur fidélité et leur contribution au succès de la marque.

Thierry Féraud, directeur général de la brasserie, a souligné l’importance de ces partenariats de longue date : « Nous sommes profondément reconnaissants pour leur soutien continu et leur fidélité. Ces récompenses sont aussi le symbole de notre appréciation. Ces bars sont bien plus que de simples points de vente, ils sont des témoins de notre histoire, des lieux de vie et de partage. » Des initiatives spéciales sont prévues pour honorer cet engagement, y compris des présents pour les employés et une promotion renforcée pour les bars concernés.

BB Lomé fête ses 60 ans en rendant hommage aux bars qui ont marqué son histoire et en renforçant ses liens avec ses partenaires.Des histoires inspirantes

Les propriétaires des bars honorés ont partagé leurs parcours, souvent marqués par des défis, mais aussi par une grande résilience. Leurs témoignages ont aussi souligné l’importance de ces partenariats pour le développement de leurs établissements. En plus, les histoires des récompensés ont véritablement ému l’assistance.

M. Kpogno Koffi, propriétaire du Bar Bien-être, a évoqué avec émotion les défis surmontés pour maintenir son établissement ouvert pendant 25 ans. « Ce prix est une reconnaissance de tout le travail accompli », a-t-il déclaré.

De son côté, Mme Migan Alipossi Philomène, gérante du bar Prudencia, a partagé son parcours inspirant, passant d’un petit commerce de salade à un bar incontournable du quartier. « C’est grâce à la confiance de mes clients et au soutien de BB Lomé que j’en suis arrivée là », a-t-elle confié.

BB Lomé: Une tournée nationale

Cette série de célébrations ne s’arrête pas à Lomé. BB Lomé prévoit de poursuivre sa tournée de reconnaissance dans toutes les régions du Togo. « Nous voulons montrer à tous nos partenaires que nous les apprécions », a ajouté Thierry Féraud.

En célébrant ses 60 ans, BB Lomé nous rappelle que le succès d’une entreprise ne se mesure pas seulement en termes de chiffres, mais aussi en termes d’héritage et de relations humaines. En honorant ses partenaires de longue date, BB Lomé écrit une nouvelle page de son histoire, une histoire dans laquelle la fidélité, le respect et la reconnaissance sont les maîtres mots. Cette célébration est une invitation à tous à lever nos verres et à porter un toast à 60 ans de succès et à un avenir prometteur.

50 stands pour 50 entrepreneurs à la Foire Internationale de Lomé

Lomé, 2 octobre 2024  –La 19e édition de la Foire Internationale de Lomé (FIL), prévue du 22 novembre au 8 décembre 2024, se veut plus inclusive que jamais. En effet, dans une démarche visant à promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF Togo 2000) a annoncé la mise à disposition d’espaces spécifiques à des tarifs préférentiels.

Ces espaces, au nombre de 50, sont destinés à accueillir principalement des jeunes entrepreneurs, avec une répartition ciblant 60 % de femmes et 40 % d’hommes. En plus, cette initiative, soutenue par le Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, vise à offrir aux jeunes une opportunité unique de se faire connaître et de développer leurs activités.

« Nous souhaitons faire de cette foire un véritable tremplin pour les jeunes entrepreneurs », a déclaré Alexandre De Souza, Directeur général du CETEF Togo 2000. « En leur offrant des conditions privilégiées, nous leur permettons de participer à cet événement d’envergure et de bénéficier d’une visibilité accrue. »

Les jeunes entrepreneurs intéressés par cette offre exceptionnelle ont jusqu’au 15 octobre 2024 pour réserver leur espace. Pour toute information complémentaire, ils peuvent contacter le CETEF Togo 2000 aux numéros suivants : 91 20 70 70 / 99 20 70 70.

Cette 19e édition de la Foire Internationale de Lomé (FIL) adopte le thème « Normes et qualités des produits et services : outils de compétitivité et d’accès aux marchés connectés ». En outre, le Mali se distingue en tant que pays invité d’honneur pour cet événement.

En somme, cette initiative du CETEF TOGO 2000 s’inscrit dans une dynamique de soutien à la jeunesse entrepreneuriale, un enjeu majeur pour le développement économique du Togo. Il sera intéressant d’évaluer les retombées de cette édition et d’observer comment la Foire évoluera dans les années à venir.