Au Togo, la région des Savanes fait face à une poussée inquiétante des violences armées. L’attaque du 11 novembre à Longou, village burkinabè frontalier, a embrasé des concessions togolaises et provoqué des évacuations en urgence. Ce glissement du conflit vers le nord togolais alerte sur une contagion sécuritaire, alors que les défenses locales sont sous pression et les flux de réfugiés s’intensifient
Longou, 12 novembre 2025 – La région des Savanes au Togo affronte une escalade sécuritaire alarmante. L’attaque survenue hier matin dans le village frontalier de Longou, au Burkina Faso, a embrasé des habitations togolaises voisines, marquant un glissement du conflit vers l’extrême nord togolais. En effet, ce raid, mené par des motos armées, accentue les craintes d’une contagion des violences burkinabè, avec un impact direct sur les communautés locales et un afflux naissant de réfugiés.
Des assauts récurrents qui paralysent les zones frontalières
Depuis plusieurs semaines, l’extrême nord togolais subit une intensification des incursions armées. Le 27 octobre, une embuscade à l’explosif sur l’axe Papri-Kouampante, en Kpendjal-Ouest, a coûté la vie à un militaire et blessé trois autres lors d’une mission de sécurisation. Fin septembre, une famille entière périssait dans une explosion similaire près de l’école de Kouampante, illustrant ainsi la menace omniprésente des engins improvisés qui bloquent routes et champs.
Ces incidents, concentrés initialement autour de Kpendjal, traduisent aussi une stratégie d’expansion des groupes armés, exploitant les porosités frontalières pour étendre leur emprise.
Raid à Longou : flammes et évacuations en pleine journée
Vers 9 heures le 11 novembre, une colonne motorisée a déferlé sur Longou, enclave burkinabè adossée au canton de Poissongui dans la commune de Tône 1. En effet, les assaillants ont mis le feu à des dizaines de bâtisses, y compris des concessions togolaises limitrophes, semant la panique dans un village déjà visé le 30 octobre dernier. À Djakpaga, site frontalier, les écoles ont été fermées sur ordre hiérarchique, forçant enseignants et élèves à se replier en urgence.
Alors que les flammes se dissipent, les lignes de défense togolaises se retrouvent sous pression croissante. Par ailleurs, ce bastion stratégique, dernier rempart avant le sol togolais, symbolise le glissement sud du conflit, où les positions militaires locales peinent à contenir l’offensive.
Tranchées et déplacements : une défense sous pression
Les observateurs notent que les fortifications érigées par les forces togolaises en Kpendjal – un réseau de fossés anti-véhicules – ont peut-être repoussé les combats vers Tône, exposant de nouveaux villages à la ligne de mire. Résultat : une tension accrue sur les localités comme Poissongui, où des familles burkinabè commencent à franchir la frontière, gonflant ainsi les camps informels et surchargeant les ressources communautaires.
L’opacité officielle de Lomé sur les contre-offensives laisse planer un vide informationnel, plongeant les riverains dans une incertitude entre veille et fuite.
Enjeux sécuritaires à Longou : vers une riposte régionale renforcée ?
Cette dérive du front djihadiste interroge la coordination ouest-africaine face à un Sahel en déliquescence. Le Togo, pilier de stabilité relative, pourrait intensifier ses patrouilles conjointes avec le Burkina, tout en appelant à une aide humanitaire accrue pour les sinistrés.
Face à cette pression croissante, les Savanes réclament une réponse coordonnée, à la hauteur des menaces qui s’enracinent.

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