Côte d’Ivoire: les institutions de la République sensibilisées sur les marchés publics

Les acteurs des institutions de la République de Côte d’Ivoire ont été sensibilisés mardi sur le nouveau dispositif des marchés publics afin qu’ils en soient imprégnés pour une célérité et une performance dans son opérationnalisation.

Cette session a été ouverte par le professeur N’Galadjo Bamba, conseiller technique du ministre de l’Économie et des finances, également coordonnateur national du Projet d’appui à la gestion économique et financière (Pagef). 

Elle vise à « assurer la transparence, la viabilité, la sincérité des comptes publics et le pilotage des politiques publics  dans un souci d’efficacité », a fait savoir le professeur N’Galadjo Bamba,  dans un discours. 

Cet exercice a été soumis à des opérateurs économiques, des acteurs des collectivités du District d’Abidjan. Les acteurs des institutions de la République constituent la troisième vague des entités formées. 

Le projet a pour but de former 220 acteurs sur le nouveau dispositif des marchés publics. Les formations sont administrées autour du thème « Gestion des marchés publics dans le cadre du nouveau dispositif: rôles et responsabilité des acteurs ». 

« Il était prévu la formation de 220 acteurs, mais je suis en train de travailler avec mes collaborateurs pour que nous puissions au moins faire une session à l’attention des collectivités de l’intérieur », a-t-il poursuivi. 

M. N’Galadjo a soutenu que la passation des marchés est fondamentale dans la réduction des dépenses publiques. Les investissements se réalisant par les marchés publics, l’Etat veut effectuer des dépenses efficaces afin d’atteindre ses projections de croissance.  

 « C’est en fonction des prévisions de croissance qu’on prévoit les recettes qu’on pense pouvoir collecter », a fait observer M. N’Galadjo, qui a annoncé un appui en matériels informatiques à la direction générale des marchés publics. 

Le Pagef est un projet d’appui institutionnel au gouvernement ivoirien d’un montant total de 15,96 milliards Fcfa dont 13,455 milliards Fcfa financés par la Banque africaine de développement  (Bad) et 2,512 milliards Fcfa de l’Etat.

Ce projet soutient essentiellement la mise en oeuvre du schéma directeur de réformes des finances publiques et le suivi-évaluation du Plan national de développement (Pnd). 

Education: les résolutions des états généraux ne resteront pas dans les tiroirs (Ministre)

Les résolutions des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui se déroulent actuellement en Côte d’Ivoire « ne resteront pas dans les tiroirs», a promis, mardi à Abidjan, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof. Mariatou Koné.

La ministre Mariatou Koné s’exprimait lors du lancement d’un site internet dédié aux états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation (EGENA).

« Les résolutions des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ne resteront pas dans les tiroirs comme le souhaitent certains oiseaux de mauvais augure », a déclaré Prof. Mariatou Koné, ajoutant que ces résolutions seront appliquées pour le bonheur des enfants de Côte d’Ivoire. 

Poursuivant, elle a égrainé des projets et réformes initiés pour «améliorer l’école», soulignant qu’il s’agit à travers ces projets, réformes et actions de tendre vers l’objectif d’une école inclusive, d’équité, de qualité et de mérite marquée par la transparence.

Dénommé «plate-forme numérique des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA)», ce site internet permettra de recueillir les avis, les suggestions et les contributions de toutes les couches sociales, y compris celles de la diaspora.

A ce propos, Mariatou Koné a indiqué que cette plateforme numérique est une opportunité pour les uns et les autres pour faire des contributions.  « L’école est l’affaire de tous. Au-delà, du système éducatif, c’est une contribution que chacun peut apporter à la construction de l’avenir de notre pays », a expliqué la ministre.

« A travers ces assises nationales, avec la participation de tous les partenaires directs et indirects du système éducatif ivoirien, nous voulons construire un pacte social durable en faveur d’une école centrée sur la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République. Il s’agit de savoir où nous sommes, d’où nous venons et où nous allons », a-t-elle ajouté. 

La Représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre a salué la mise en place de cette plateforme numérique pour les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, un «exercice démocratique», selon elle.  Par ailleurs, Mme Lemaistre a réitéré le «soutien plein et entier » du groupe local des partenaires à ces états généraux.

Auparavant, le Commissaire général des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation, Jonh Francis Biney  s’est félicité que les missions de sensibilisation des populations  et de la communauté éducative dans le cadre de ces états généraux ont été «sanctionnées par un franc succès».

Lancés le 19 juillet dernier par le Premier ministre Patrick Achi, les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation dureront six mois, à travers des consultations dans les 31 régions et 14 districts du pays.

Ils doivent contribuer à construire un pacte social durable en faveur d’une école ivoirienne centrée sur l’excellence, la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République.

La Côte d’Ivoire est à son 5e « états généraux de l’éducation», après ceux de 1977, 1985, 1993 et 1994, rappelle-t-on.

Le partenariat UA-UE doit faire l’objet d’une mise à jour stratégique (Bourita)

Il est temps que le partenariat Union africaine (UA)-Union européenne (UE) fasse l’objet d’une mise à jour stratégique, a affirmé, ce mardi 26 octobre 2021 à Kigali, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Notre partenariat ne devrait pas être réduit à adopter des documents et à applaudir des consensus âprement négociés. Mais au contraire, il devrait mesurer le progrès et se féliciter des projets réalisés », a souligné M. Bourita qui intervenait lors de la seconde réunion ministérielle préparatoire du 6ème Sommet UA-UE qui se tient dans la capitale rwandaise, Kigali.

Evoquant le caractère stratégique du partenariat Afrique-Europe, le ministre a relevé que ce partenariat est né d’une volonté commune de bâtir un espace de dialogue et de coopération pour la sécurité, le développement et la prospérité partagée.

Ce partenariat, a dit M. Bourita, a « démontré sa pertinence, puisque nous y restons attachés depuis deux décennies », ajoutant que le partenariat UA-UE a gagné en structuration, avec des ministérielles régulières et des groupes de travail permanents entre l’UA et l’UE.

Cette structuration est nécessaire, mais n’est pas une fin en soi, a fait observer le ministre, notant dans ce sens que « le but ultime reste la réalisation des objectifs-cadres formulés dans les Déclarations du Sommet du Caire d’Avril 2000 et du Sommet d’Abidjan de Novembre 2017 ».

Par ailleurs, M. Bourita a fait remarquer que si les objectifs demeurent pertinents, la démarche collective, elle, gagne à se renouveler.

« Depuis 2000, nous avons adopté 3 Feuilles de route, mais combien en avons-nous réalisées ? », s’est-il interrogé, estimant que l’action collective tarde encore à se traduire en réalisations tangibles.

Evoquant le 6ème Sommet UA-UE prévu l’année prochaine à Bruxelles, le ministre a indiqué que ce sommet sera l’occasion de donner un nouveau souffle au partenariat Afrique-Europe.

Il a, d’autre part, salué une proposition du ministre rwandais des Affaires Etrangères, Vincent Biruta, visant la création d’un Comité ministériel restreint de suivi et de mise en oeuvre pour assurer des résultats tangibles, une mise en oeuvre effective des objectifs.

Selon le ministre, ce comité pourrait contribuer à rendre le partenariat UA-UE plus visible pour les populations des deux continents, notamment les plus jeunes, à travers notamment l’identification et le développement des activités ayant un impact sur la vie quotidienne.

« Le Maroc est disposé à faire partie de ce comité et à abriter sa première réunion », a-t-il annoncé.

En marge de sa participation à la 2ème Réunion ministérielle UA-UE, M. Bourita a tenu une série de rencontres bilatérales avec plusieurs ministres des Affaires Etrangères africains et européens.

Cette 2ème réunion est présidée conjointement par le Ministre des Affaires Étrangères de la RDC, M. Christophe Lutundula, dont le pays préside actuellement l’UA, et le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité et Vice-Président de la Commission Européenne, M. Josep Borrell.

Lors de cette réunion, les ministres des Affaires étrangères de l’UE et de l’UA ont fait le point sur les progrès accomplis depuis le cinquième sommet UE-UA (Abidjan, 29-30 novembre 2017), en procédant à un échange de vues sur le partenariat UE-UA ainsi que sur les moyens de renforcer la coopération.

Coup d’État au Soudan : l’UE hausse le ton

L’Union européenne (UE) menace de suspendre son soutien financier au Soudan si les militaires ne renoncent pas à leur coup de force.L’Union européenne somme les militaires soudanais à rendre le pouvoir. L’exécutif européen a condamné mardi le coup d’État au Soudan et menacé de suspendre son soutien financier si les militaires persistent dans leur forfaiture.

« Cette tentative de saper la transition du Soudan vers la démocratie est inacceptable. Si la situation n’est pas inversée immédiatement, il y aura de graves conséquences pour l’engagement de l’UE, y compris son soutien financier », a averti le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, dans une déclaration au nom des 27.

La veille, il avait déjà invité les forces de sécurité à libérer immédiatement les personnes qu’elles ont détenues illégalement.

« Les actions des militaires représentent une trahison de la révolution, de la transition et des demandes légitimes du peuple soudanais pour la paix, la justice et le développement économique », avait-il dit.

Les membres civils du gouvernement et le Premier ministre, Abdallah Hamdok, sont toujours détenus dans un lieu tenu secret par les hommes du général Abdel Fattah al-Burhan, qui chapeaute la transition et désormais seul aux manettes du pouvoir.

L’armée ivoirienne dotée d’une centaine de matériels roulants

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Tené Birahima Ouattara, a procédé mardi à la remise d’une centaine de véhicules aux forces de défense et de sécurité, lors d’une cérémonie dans l’enceinte du ministère.

« Aujourd’hui, ce sont une centaine de véhicules neufs qui viennent renforcer le parc automobile de nos armées. D’autres moyens de mobilité suivront les semaines à venir pour tenir compte des défis sécuritaires actuels », a dit M. Birahima Ouattara, dans un discours. 

La remise du matériel roulant aux forces armées de Côte d’Ivoire a eu lieu à la Place d’armes du Groupement ministériel des moyens généraux, en présence du chef d’Etat-major général des armées, Lassina Doumbia. 

Selon le ministre d’Etat, ministre de la Défense, cet acte montre « les efforts constants que le président Alassane Ouattara, chef suprême des armées, ne cesse de consentir » pour doter l’armée d’outils de défense et de moyens indispensables à la réussite de ses missions.

Il a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour cette marque d’attention consentie envers ses hommes. Le président ivoirien, lancera-t-il, est « motivé par votre engagement et votre résilience face aux ennemis et aux bandes armées de plus en plus perfides et de plus en plus complexes à identifier ». 

M. Birahima Ouattara a annoncé des distinctions de certains, lors de la cérémonie de célébration de la traditionnelle fête du Groupement ministériel des moyens généraux qui aura lieu en décembre prochain.

« M. les généraux, les véhicules que vous venez de recevoir sont nos biens à tous, notre outil de travail qui doit renforcer notre capacité de défense, prenez en soin car la performance d’un véhicule dépend avant tout de son utilisation et de son entretien », a-t-il ajouté.

Le chef d’Etat-major général des armées, Lassina Doumbia, a déclaré que ces « véhicules tactiques de haute mobilité viendront renforcer le parc automobile des armées en leur apportant une capacité supplémentaire d’environ 700 personnels, soit la valeur d’un bataillon organique ». 

Ces véhicules sont destinés à l’Etat-major des armées, au commandement supérieur de la gendarmerie nationale et à l’administration centrale. Ces engins arrivent dans un contexte où la Côte d’Ivoire est menacée par des attaques terroristes. 

Togo: Robert Dussey assiste à la réunion Afrique-Commission de l’UE à Kigali

Le ministre des affaires étrangères du Togo est à Kigali au Rwanda,  où il assiste à la  deuxième réunion préparatoire de la commission de l’union et africaine, qui a débuté ce mardi 26 octobre 2021.

 

Les travaux préparatoires de la deuxième  réunion Afrique-Commission de l’Union européenne  a réuni  plusieurs ministres des affaires étrangères des  différents pays du continent Africain.

Cette rencontre préparatoire vise à faciliter les délibérations des ministres des Affaires étrangères, à faire le point sur les avancées réalisées dans le cadre du partenariat conjoint et à préparer les grandes lignes d’un communiqué conjoint qui sera adopté à l’issue de la réunion ministérielle. Et de préparer les travaux du prochain sommet Europe-Afrique, prévu pour février 2022.

 

Au cours de cette rencontre, le  ministre Togolais Robert Dussey s’est entretenu avec son homologue de la Guinée équatoriale,  Oyono Esono Angue sur le renforcement des relations bilatérales entre leur pays. Notamment sur le renforcement de la coopération Sud-Sud. Les deux ministres ont également partagé des connaissances d’expertises et des ressources pour atteindre les objectifs de développement.

 

Election FIF: pas de rallonge encore prévue mais « nul n’est prophète » (Dao Gabala)

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Mariam Dao Gabala, a dit mardi qu’il n’y a pas encore de rallonge prévue pour l’élection du président de la FIF, mais « nul n’est prophète ».

Mme Dao Gabala s’exprimait, face à la presse, à l’issue d’une rencontre avec le président de la République, Alassane Ouattara, à la présidence au Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan. 

Répondant à une question de savoir si l’élection du président de la FIF était tenable en décembre 2021, elle a déclaré que « ce n’est pas encore prévue la rallonge, (mais) nul n’est prophète ».

Mme Dao Gabala a annoncé en septembre à Abidjan l’organisation de l’élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre » 2021, à l’issue de la 59e Assemblée générale ordinaire de la FIF.  

A l’issue de 8 heures de travaux avec les délégués des clubs, les acteurs du secteur ont revu les textes statutaires de la FIF qui devraient être adoptés « fin octobre » avant et l’élection du nouveau président « au plus tard le 20 décembre 2021 ».  

Selon Mme Dao Gabala « les textes sont maintenant au niveau de la CAF et de la FIFA. Ce sont des textes qui ont été revus en fonction de leurs exigences » , mais aussi de la loi ivoirienne sur le sport, voté en 2014.

« Quand ils reviendront, le pense que d’ici une semaine, les textes vont repartir au niveau des clubs et nous pensons qu’au mois de novembre, nous aurons la tenue de l’Assemblée générale extraordinaire pour voter le texte, et s’en suivra également en décembre les élections », a -t-elle indiqué. 

Le mandat du Comité de normalisation s’achève le 31 décembre 2021 et Mme Mariam Dao Gabala compte tenir ce délai. Elle a fait un compte-rendu de sa mission au président Alassane Ouattara.

« Il était important que nous venions lui faire le point de notre mission et lui dire un peu les défis qui nous attendent », a-t-elle ajouté, confiant avoir sollicité « une petite subvention » pour la prise en charge de l’équipe technique des Éléphants seniors,  en bon pôle dans les éliminatoires du mondial Qatar 2022.  

Burundi : des exilés regagnent le pays

Plus de 60.000 réfugiés burundais ont volontairement regagné leur pays cette année, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).Ils viennent de de la Tanzanie, du Rwanda, de la République démocratique du Congo (RDC), du Kenya et, depuis début octobre, d’Ouganda. A la faveur du retour de la paix dans leur pays, ils ont décidé « volontairement » de regagner leur terre natale.

Selon le HCR, un convoi transportant 343 réfugiés burundais en provenance d’Ouganda est entré au Burundi lundi dernier. Cela porte à plus de 60.000 le nombre de réfugiés qui ont mis fin à leur exil forcé. Environ la moitié de ce total est revenu de Tanzanie, souligne l’organisme onusien.

Le HCR affirme accompagner ces retours et mène des évaluations pour s’assurer que la décision de rentrer est volontaire, libre et informée et que les rapatriements se déroulent dans la sécurité et la dignité. Ainsi, soutient-il, chaque semaine, des convois débarquent au Burundi avec environ 1 500 personnes.

À leur arrivée dans l’un des cinq centres d’accueil, les familles de retour reçoivent des articles ménagers et une aide en espèces pour les aider à entamer une nouvelle vie.

Cependant, note le HCR, un soutien plus important est nécessaire pour parvenir à une réintégration durable, tant pour les personnes qui rentrent que pour les communautés d’accueil au Burundi. Car les infrastructures sociales et économiques nécessaires font souvent défaut.

Le Burundi est un rare exemple dans lequel un nombre important de réfugiés rentrent chez eux, se félicite le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Toutefois, prévient-il, sans investissement significatif dans les zones de retour pour soutenir la réintégration, le cycle de déplacement pourrait se répéter.

Le HCR appelle donc à davantage de financement pour le Plan conjoint de retour et de réintégration des réfugiés 2021 lancé au début de cette année. Celui-ci décrit les besoins de 19 organisations humanitaires et de développement pour soutenir les retours, la réintégration durable et la résilience des communautés.

Sur les 104,3 millions de dollars nécessaires, seuls quelque 10% des fonds pour soutenir le retour et la réintégration au Burundi ont été engagés, malgré l’augmentation du nombre de personnes qui regagnent le pays, soutient le HCR.

A en croire ce dernier, depuis 2017, date à laquelle le programme de retour volontaire assisté a débuté, plus de 180 000 réfugiés burundais sont rentrés chez eux, avec une augmentation notable des retours depuis juillet 2020, après les élections générales dans le pays.

Près de 270.000 réfugiés burundais restent en exil au Tanzanie, en Ouganda, au Rwanda, en RDC, au Kenya, au Mozambique, au Malawi, en Afrique du Sud et en Zambie.

La France veut accroître ses échanges avec le Rwanda

Le Rwanda et la France ont décidé de normaliser leurs relations bilatérales.Le ministre français du Commerce extérieur et de l’Attractivité économique, Franck Riester, est à Kigali pour stimuler les liens commerciaux entre les deux pays.

Une délégation d’entreprises et d’opérateurs économiques français accompagne le ministre pour interagir avec les dirigeants rwandais, ainsi qu’avec les membres du secteur privé.

La délégation doit avoir plusieurs échanges bilatéraux avec différents ministres, dont son homologue du Rwanda, Beata Habyarimana.

Parmi ces autres responsables du gouvernement rwandais figurent le ministre des Finances et de la Planification économique, Uzziel Ndagijimana, Claver Gatete, ministre des Infrastructures, et Paula Ingabire, ministre des TIC et de l’Innovation.

Dans le même ordre d’idées, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est également au Rwanda pour participer à la deuxième réunion ministérielle de l’Union africaine et de l’Union européenne qui se tient actuellement à Kigali.

Le Rwanda et la France ont pris un certain nombre de mesures pour normaliser leurs relations bilatérales. Ces efforts comprennent la visite du président français Emmanuel Macron au Rwanda, où il a reconnu l’ampleur des responsabilités de la France dans le génocide de 1994 et exprimé sa solidarité avec les survivants.

Afrique du Sud : Jacob Zuma débouté par la Haute Cour du KwaZulu-Natal

La juridiction, siégeant à Pietermaritzburg, la capitale de la province du KwaZulu-Natal, a rejeté mardi la récusation de l’ancien président contre le procureur Billy Downer qu’il accuse de partialité.Piet Koen, juge de la Haute Cour de KwaZulu-Natal, a déclaré que « les plaintes de Jacob Zuma, même si elles sont prises au pied de la lettre, n’affectent pas le titre de Billy Downer à engager des poursuites ».

Sauf retournement de situation, le procès de l’ex-chef de l’Etat se poursuivra donc le 11 avril 2022. Jacob Zuma est accusé de corruption, de fraude et de blanchiment d’argent dans le cadre de l’achat controversé d’armes par l’Afrique du Sud en 1999.

L’ancien président de la nation arc-en-ciel est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin de la société d’armement française Thales. gé de 79 ans, M. Zuma a récemment passé près de deux mois en prison suite à sa condamnation à 15 mois ferme pour outrage à la justice. Le successeur de Thabo Mbeki a bénéficié d’une libération conditionnelle pour raisons médicales.