Sénégal : un accident routier fait 40 morts

Un accident d’une rare violence sur la route de Kaffrine à environ 250 km au centre-ouest de la capitale Dakar, a fait un bilan provisoire de 40 morts.Un bus qui avait quitté Dakar est entré en collision avec un autre qui venait de Kédougou. L’accident s’est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche vers 2 heures du matin dans la région de Kaffrine, précisément dans la localité de Sikilo. 87 blessés sont aussi dénombrés dans ce drame selon la Brigade national des sapeurs-pompiers.

Le président Macky Sall a réagi en décrétant un deuil national de trois jours. « Suite au grave accident de ce jour à Gniby ayant causé 40 morts, j’ai décidé d’un deuil national de 3 jours à compter du 9 janvier. Un conseil interministériel se tiendra à la même date pour la prise de mesures fermes sur la sécurité routière et le transport public des voyageurs », a tweeté le Président Macky Sall.

Il s’agit de l’accident le plus meurtrier du Sénégal ces dernières années. Une délégation du gouvernement se trouve présentement dans les lieux du drame.

Arrivée à Abidjan des 46 soldats ivoiriens condamnés au Mali

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a accueilli ce samedi 7 janvier 2023 ces militaires à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en présence du vice-président, des membres du gouvernement et des familles des soldats.L’avion transportant ces 46 militaires, un appareil de l’armée de l’air, a atterri sur le tarmac à 23h43 (GMT, heure locale). Le président Ouattara, le drapeau ivoirien en main, a salué chacun de ces soldats qui foulaient le sol de leur patrie, après près de six mois dans les geôles à Bamako.

Ce retour a été retransmis en direct sur la RTI 1, la première chaîne de la télévision nationale. « Nous sommes en direct, il est minuit et demi, mais nous sommes en direct parce que nous voulons que la Nation entière, tous les Ivoiriens soient témoins du retour de nos soldats », a déclaré M. Ouattara.

« Mes chers soldats, je voudrais que vous soyez rassurés que vous n’avez absolument rien à vous reprocher (…) vous étiez allez en mission, c’était d’ailleurs la 8e rotation pour six mois, la mission n’a pas été facile, mais vous voilà de retour six mois après. Je dirais mission accomplie », a-t-il lancé.

A l’endroit des familles des soldats, le président ivoirien Alassane Ouattara a souligné que ce fut « des moments douloureux » pour eux, mais également pour lui en tant que chef de l’Etat, et chef suprême de l’armée parce que c’était sur ses instructions que ces soldats sont allés au Mali.

Et ce, « pour apporter la paix à ce pays frère et ami, et voilà que malheureusement pour des problèmes administratifs, une terrible incompréhension s’est installée entre nos frères Maliens et nous. Mais, je voudrais vous remercier de votre patience et de votre compréhension », a-t-il expliqué.

« Aujourd’hui, ils sont de retour (nos soldats) et je dois dire qu’ils sont des héros, bravo », a affirmé M. Ouattara, ajoutant que « nous n’avons ménagé aucun effort pour leur retour » et a rendu un hommage au président togolais Faure Gnassingbé, le médiateur dans la crise entre Abidjan et Bamako.

Il a salué également son « jeune frère et fils Umaro Embalo », président en exercice de la Cedeao, les chefs d’Etat de la sous-région, du continent et même au-delà, tous ceux qui s’y sont impliqués pour que « cette incompréhension soit levée », ainsi que le secrétaire général de l’ONU.

« Quelles que soient les incompréhensions, les frères arrivent toujours à se comprendre et à se retrouver et c’est ce qui s’est passé avec nos frères Maliens. Nos soldats et nos enfants sont aujourd’hui de retour, bravo à vous ; bravo, la diplomatie a payé », a-t-il relevé.

« Nous estimons qu’avec un pays frère et ami, il n’était pas nécessaire d’avoir une voie autre que celle de la diplomatie. Et, je me réjouis de vous voir aujourd’hui de retour sur la terre ivoirienne, nous sommes heureux pour vous, heureux pour nous, pour vos familles et pour la Nation », a-t-il poursuivi.

M. Ouattara a par ailleurs souhaité que le Mali « retrouve la paix et arrive à combattre le terrorisme, l’insécurité pour faire des élections démocratiques et constitutionnelles dès l’année prochaine comme arrêté d’un commun accord entre les autorités maliennes et la Cedeao ».

Plus de 1,2 million de Maliens vivent en Côte d’Ivoire. Pour M. Ouattara, « il fallait tout faire pour maintenir ces liens séculaires, d’amitié et fraternels entre la Côte d’Ivoire et le Mali », se disant « heureux qu’on règle ce problème sans autre difficulté ».

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima a laissé entendre être « un homme heureux ce jour, heureux parce que cela fait bientôt six mois que les Ivoiriens sont dans l’angoisse » et ces soldats, partis dans le cadre de la recherche de la paix, ont été détenus.

M. le président « vous avez évité de croiser le fer avec le pays frère du Mali et nous avons aujourd’hui, ce que nous attendions, la libération de nos soldats. Nous venons de Lomé, où nous avons à votre demande transmis au président Faure Gnassingbé, vos remerciements, pour sa médiation et sa détermination pour une sortie heureuse de cette situation », a-t-il fait savoir.

Dans un discours, le lieutenant Adam Kouassi Sanni, le chef de détachement de ces soldats, a au nom de l’ensemble des militaires libérés, traduit « la joie » qui les anime et la quiétude, indiquant qu’ils sont « très heureux et soulagés de retrouver la mère patrie ».

Le président de la Transition, chef de l’Etat du Mali, le colonel Assimi Goïta, a accordé le vendredi 6 janvier 2023 la grâce avec remise totale de peines aux 49 soldats ivoiriens condamnés par la justice malienne pour « crimes d’attentat et de complot contre le gouvernement ».

Arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022, et soupçonnés d’être des « mercenaires », ils étaient accusés également d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective.

Après deux jours de procès devant la Cour d’assises de Bamako, en audience spéciale, 46 soldats ivoiriens ont été condamnés le vendredi 30 décembre à 20 ans de réclusion criminelle. Trois soldates, libérées en septembre ont, elles, écopé la peine de mort par contumace.

Tunisie : La ministre du Commerce limogée

La ministre tunisienne du commerce et du développement des exportations, Fadhila Rabhi Ben Hamza, a été démise de ses fonctions, a annoncé la présidence tunisienne. »Le président Kais Saied a décidé de mettre fin aux fonctions de la ministre du commerce et du développement des exportations, Fadhila Rabhi Ben Hamza et du gouverneur de Sfax, Fakher Fakhfakh », indique un communiqué de la présidence de la république.

La révocation de la ministre du commerce est la première du genre depuis la formation du gouvernement de Najla Bouden en octobre 2021.

Coeur battant de l’économie tunisienne, la région de Sfax, dont le gouverneur a été limogé, est fait face à une véritable crise environnementale et des problématiques de gestion des déchets, qui ont provoqué plusieurs manifestations et des tensions sociales.

Législatives au Bénin : test grandeur nature pour l’opposition

Au Bénin, plus de six millions d’électeurs sont appelés dimanche 8 janvier aux urnes pour choisir les 109 députés de la neuvième législature après que l’opposition a été « exclue » de la huitième.La campagne législative au Bénin, rythmée pendant deux semaines par les promesses des candidats de l’opposition et du pouvoir, a pris fin vendredi 6 janvier. Contrairement aux élections législatives de 2019, organisées trois ans après l’arrivée de Patrice Talon au pouvoir, l’opposition va y prendre part cette fois, espérant récolter le maximum de sièges à l’Assemblée nationale dimanche soir. Au total, 763 candidats titulaires convoitent les 109 sièges du parlement.

Les démocrates (LD) de l’ancien président Boni Yayi, les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) et le Mouvement Populaire de Libération (MPL) sont les trois partis d’opposition qui ont rempli les conditions pour participer au scrutin. Ils seront opposés au Bloc Républicain (BR), à l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), à l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) et au Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE Bénin), quatre formations proches du pouvoir qui veulent donner une majorité parlementaire à Patrice Talon.

Pour Marcel Zoumenou, directeur de publication du journal La Nouvelle Tribune, les populations ont repris goût aux campagnes électorales festives pour célébrer la présence de l’opposition. La principale attraction de la campagne est la descente de Boni Yayi sur le terrain. L’ancien dirigeant béninois, président d’honneur du parti Les Démocrates, a battu campagne aux côtés des candidats de sa formation.

Ces élections ne sont pas jouées d’avance pour les partis en compétition. Le nouveau code électoral, adopté en 2019, leur impose d’avoir au moins 10% des suffrages exprimés au niveau national pour espérer gagner des sièges de députés.

Enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ENSTIC) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), le docteur Eugène Alossoukpo affirme que cette condition risque d’éliminer de la course plusieurs listes de l’opposition. « Ce sera très compliqué pour les trois partis d’opposition. Mais j’ose croire que Les Démocrates vont franchir cette barre », note l’analyste politique.

L’équation des 10%

Marcel Zounmènou estime pour sa part que Les Démocrates et les Forces Cauris pour un Bénin Emergent ont la capacité de résoudre l’équation des 10% pour espérer avoir des représentants à l’Assemblée nationale. « Je fais cette lecture au regard de ce qu’ils ont présenté sur le terrain, comme force de persuasion, comme arguments et comme personnalités qu’on peut mettre dans la campagne pour influencer », explique M. Zounmenou. Il ajoute que, du côté au pouvoir, les partis Union Progressiste le Renouveau et Bloc Républicain sont aussi bien placés pour dépasser la barre des 10%.

Dimanche, jour de l’élection, 17.749 bureaux de vote répartis dans 7986 centres de vote seront ouverts sur tout le territoire béninois. Le code électoral adopté en novembre 2019 porte désormais le nombre de députés de 83 à 109. La prochaine législature devra compter au moins 24 députées en vue de donner plus de places aux femmes dans l’Hémicycle béninois.

La neuvième législature sera aussi plus courte que toutes les autres. Elle ne va durer que deux ans et neuf mois au lieu de cinq ans. A partir de 2026, le Bénin expérimentera des élections générales, à savoir le couplage de la présidentielle, des législatives et des municipales. C’est pour cette raison que le mandat de la neuvième législature a été réduit même si certains opposants ne sont pas convaincus.

En 2019, quatre personnes ont trouvé la mort lors des élections législatives. L’opposition, exclue du scrutin à l’époque pour n’avoir pas rempli les conditions fixées selon les autorités béninoises, avait dénoncé des manœuvres du gouvernement dans le but de l’écarter.

Guinée : le CNRD réaffirme son soutien total à Mamadi Doumbouya

Malgré certaines critiques émanent d’une partie de la classe politique et la société civile, le président de la transition guinéenne Mamadi Doumbouya, compte encore des soutiens de poids.A l’occasion de la présentation des vœux du nouvel an, les membres du Comité national du Rassemblement pour le Développement (CNRD) ont réitéré leur soutien au colonel Mamadi Doumbouya dans son projet de refondation et rectification institutionnelle de la Guinée.

« En ce début d’année 2023, nous voudrions vous réitérer une fois de plus, notre soutien et notre détermination totale de continuer à travailler à vos côtés pour la poursuite des différentes initiatives, dans le cadre de votre vision de rassemblement, de refondation de l’Etat, de rectification institutionnelle, de redressement et de repositionnement de notre pays la Guinée » a déclaré la a porte-parole du CNRD, Colonel Aminata Diallo.

De son côté, le Président du Conseil national de la transition, l’organe législatif, a réitéré les mêmes vœux. « Cette cérémonie est l’occasion pour les institutions, les organes de la Transition et les forces vives de la Nation de formuler des vœux d’unité nationale, mais surtout d’audace et de persévérance pour concevoir et mener à terme les vastes projets de la transition » a indiqué Dansa Kourouma.

Arrivé au pouvoir le 05 septembre 2021 à la suite d’un coup d’Etat militaire contre l’ancien président de la République Alpha Condé, Mamadi Doumbouya a entrepris plusieurs chantiers dont la refondation de l’Etat, la rectification institutionnelle, la moralisation de l’administration publique guinéenne pour ne citer que ceux-là.

Des initiatives, par endroit, qui valent au président de la junte guinéenne des critiques chez certains acteurs politiques et mêmes de la société civile. L’interdiction des manifestations jusqu’à nouvel ordre, la récupération des domaines de l’Etat, les restrictions des libertés de certaines voix discordantes, sont autant d’actions qui ne se passent sans réaction chez certains observateurs. Ces derniers soupçonnent l’homme de fort de Conakry de vouloir manipuler la justice afin de s’éterniser au pouvoir.

Sénégal : les prix du carburant et de l’électricité en hausse

Le gouvernement sénégalais explique cette nouvelle hausse par « la persistance de la crise internationale qui renchérit de plus en plus les cours des matières premières et affecte l’économie mondiale ».Les Sénégalais doivent-ils serrer davantage la ceinture ? L’éprouvante pandémie de Covid-19 s’éloigne certes considérablement de leur pays et du continent africain plus généralement. Toutefois, les contrecoups économiques de la guerre en Ukraine grèvent au plus haut point les budgets des ménages, obligés parfois de manifester contre la vie chère.

Dans ces circonstances, le régime du président Macky Sall affirme avoir accepté de supporter une partie de la facture depuis plusieurs mois. Mais face à la persistance de la conjoncture, il a décidé de prendre l’option de « réduire la subvention » sur les prix de l’électricité, du gasoil et de l’essence. Cette mesure occasionne une augmentation de 100 FCFA sur le litre du gasoil et du supercarburant qui coûte désormais 755 et 990 FCFA respectivement.

« Le gouvernement a décidé de procéder à une réduction de cette subvention pour l’orienter vers les couches les plus vulnérables, donner de l’électricité aux localités qui n’en ont pas et investir dans d’autres secteurs ; car les consommateurs les plus nantis vont les soutenir. Cette réduction de la subvention nécessitera inéluctablement un réajustement sur certaines catégories d’usagers d’électricité, de gasoil et de supercarburant », explique le ministère du Pétrole et des Énergies dans un document reçu samedi à APA.

« Pour l’électricité, il faut noter qu’il y a des clients domestiques et professionnels, les factures sont faites en fonction de trois tensions : la Basse, la Moyenne et la Haute Tension. La grande majorité des clients sont dans la Basse tension, un ciblage a été fait en sortant la clientèle la plus vulnérable dont la consommation ne dépasse pas 150 KWh, c’est-à-dire la première tranche de consommation des clients domestiques petite puissance, soit 1.159.146 clients », représentant 48% de l’effectif total des clients de la Société nationale d’électricité (Senelec), détaille le gouvernement, précisant que la mesure prend effet entre le 1er et le 8 janvier 2023 suivant les profils des clients.

Alors que le Sénégal « dépense en équivalent plus de 4% de son Produit intérieur brut (PIB) » dans les subventions de l’électricité et des produits pétro-gaziers, l’Etat a « exempté » en revanche de cette augmentation « l’essence pirogue (subventionnée à hauteur de 34%) et le gaz butane (subventionné à hauteur de 55%) ». Cette mesure s’impose parce que « l’essence est un produit très utilisé dans le secteur de la pêche, vital pour l’économie sénégalaise et principale source de revenus d’une large frange de la population », argumentent les responsables du ministère.

C’est dans ce cadre que le gouvernement sénégalais tente de faire comprendre également qu’« une hausse du prix du gaz butane risquerait de pousser de nombreux ménages, notamment en milieu rural, à le délaisser pour se tourner vers le charbon de bois, avec des conséquences très négatives en termes de développement durable ». Néanmoins, il promet « de mieux ajuster la subvention vers les foyers vulnérables et de financer des projets à fort impact social ».

Guinée : « Nous ne céderons pas à un chantage juridique » (FNDC)

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) est monté au créneau suite à la convocation de son ex coordinateur par la gendarmerie.Après trois jours d’audition, l’ex coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Abdourahmane Sano a été inculpé et sera jugé lundi 09 janvier devant un tribunal de première instance de Conakry. 

La justice reproche à l’actuel coordinateur de la PCUD ( Plate-forme pour le Développement) d’avoir participé à une réunion non déclarée. Sa traduction en justice agace ses anciens collaborateurs du FNDC, une entité dissoute par le CNRD 

Dans un communiqué diffusé ce samedi 07 janvier, le FNDC a déclaré observer attentivement les intentions « ubuesques » de la junte guinéenne à faire taire M. Abdourahamane Sano, son ex coordinateur.

 » Nous rappelons à la junte et à toutes affidées toxiques que M. Sano est toujours resté intransigeant dans la promotion et la défense de l’état de droit » Indique le mouvement citoyen. 

Réitérant son fort attachement aux respects des droits humains et aux libertés de réunion, le FNDC ajoute qu’il ne sera pas ébranlé par le harcèlement judiciaire ourdi par « une junte militaire aux abois ».

« Les manœuvres dilatoires d’une justice cannibale et aux ordres ne feront que renforcer notre engagement et notre détermination » assure le FNDC.

En clair, précise-t-il,  » nous ne céderons pas à un chantage juridique ». « Alors que nos camarades Ibrahim Diallo et FONIKÉ Menguè arbitrairement détenus depuis plus de 5 mois demandent à être jugés, la célérité procédurale de cette instruction commanditée depuis le palais Mohamed V démontre à suffisance que la Guinée a encore besoin d’une justice détachée de la Présidence », dénonce le mouvement citoyen guinéen.

Retirant également son soutien à l’ensemble des personnes persécutées par ce qu’il qualifie de « la nébuleuse CNRD » ou « injustement emprisonnées par Mamadi Doumbouya », le FNDC promet une « réponse à la hauteur des provocations à travers des actions fortes pour la rectification de la transition guinéenne » a ajouté la coordination du FNDC. Il demande au peuple de Guinée de reprendre la gestion des choses publiques à travers les prochaines actions citoyennes qu’il annoncera dans les prochains jours.

En Guinée, plusieurs acteurs politiques et de la société civile font face à des procédures judiciaires. Une situation qui inquiète les défenseurs des Droits de l’homme.

Sport, économie et social au menu des hebdomadaires marocains

La participation de l’équipe nationale au Championnat africain des Nations des joueurs locaux (CHAN), prévu en Algérie, les perspectives de 2023 et le projet vde loi sur la grève, sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.+Maroc hebdo+, qui s’attarde sur la participation de l’équipe nationale des locaux au Championnat africain des Nations des joueurs locaux (CHAN), prévu du 13 janvier au 4 février en Algérie, écrit qu’en refusant de répondre favorablement à la requête de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), l’Algérie en fait une affaire d’Etat.

A ses risques et périls, Alger ne veut pas céder à la demande, toute légitime, de Fouzi Lekjaâ, président de la FRMF, qui a exigé que l’équipe nationale se rende à Constantine, ville hôte de l’édition 2023 du Championnat, via un vol direct de Rabat à bord d’un avion de Royal Air Maroc (RAM), relève l’hebdomadaire.

« Que faut-il en déduire ? Que nous ne sommes pas face à une question d’ordre juridique ou organisationnelle. On ne joue pas sur un terrain de football mais plutôt sur le terrain de la politique », relève-t-il.

Certes, Alger avait décidé, en août 2021, de fermer son espace aérien aux avions civils et militaires marocains, mais aujourd’hui, il s’agit d’un événement sportif continental d’envergure, fait-il remarquer, se demandant ce qui empêcherait de faire une exception et permettre à un avion de la RAM transportant l’équipe marocaine de voler directement vers Constantine.

En vérité, le régime algérien a peur de revenir sur sa décision de fermer le ciel algérien aux avions marocains pendant le CHAN 2023. “Son autorité et son pouvoir sont en jeu. Ce serait une volte-face à hauts risques”, qui “entraînera une euphorie populaire quasi-impossible à gérer” grâce à l’exploit historique de la sélection marocaine au Mondial Qatar 2022, estime-t-il.

Aujourd’hui, c’est à la CAF de prendre les décisions qui s’imposent. “Eviter un vol direct de trois heures et perdre presque une journée à parcourir des milliers de kilomètres en faisant escale en Tunisie avant de prendre la Tunisair pour aller à Constantine, c’est inacceptable », estime-t-il.

Abordant les perspectives de 2023, +La Nouvelle Tribune+ indique qu’après un léger répit suite aux performances historiques des Lions de l’Atlas au Mondial de football au Qatar, la nouvelle année se présente dans un contexte économique, politique et géopolitique peu réjouissant, pour ne pas dire inquiétant.

En 2023, le lexique ne changera visiblement pas, les mots clés resteront inflation, guerre en Ukraine, crise économique, récession, stress hydrique et pression sociale, écrit le journal.

Et, au niveau géopolitique, dans notre voisinage proche, les causes d’inquiétudes se sont multipliées ces derniers mois, au point d’obscurcir ce début d’année, ajoute-t-il.

Le Maroc déploie depuis de nombreuses années maintenant une stratégie double de soft power, basée sur une notoriété mondiale grandissante et une diplomatie résolument active, pour faire reconnaître sa cause légitime sur le Sahara marocain, relève-t-il, soulignant que cette stratégie a connu un paroxysme ces dernières semaines grâce au football, le Maroc n’a jamais été aussi visible à l’international,.

Dans un contexte où les victoires diplomatiques marocaines à Washington, Tel Aviv, Madrid, Berlin etc., s’accumulent, l’épopée des Lions a certainement été perçue par le régime algérien comme la goutte d’eau de trop, constate-t-il.

+La Vie Eco+, qui s’intéresse au le projet de loi sur la grève, écrit que la CGEM s’empresse de voir adopter le projet de loi organique relatif à la grève conformément au calendrier fixé dans l’accord du 30 avril. Les syndicats, eux, traînent le pied. Pour deux des trois centrales les plus représentatives, il y a plus urgent. En fin de compte, le texte ne sera pas prêt dans les délais. A savoir au plus tard le 31 janvier, date à laquelle le projet de loi devrait être déposé au Parlement.

«Ces délais ne seront assurément pas tenus», regrette un dirigeant de la CGEM cité par l’hebdomadaire. Selon le magazine, il faut au moins trois mois de négociation pour faire le tour de la question et parvenir, éventuellement, à un accord sur la mouture qui sera déposée au Parlement. Et encore. Les partenaires sociaux n’ont toujours pas entamé les discussions.D’après, les responsables de la CGEM, une réunion devait avoir lieu avant la fin de la semaine.

Pour le patronat, il faut plus qu’un rendez-vous. Et certainement beaucoup de persuasion de la part du gouvernement. Car pour la CDT, le sujet n’est pas prioritaire. Ce qui l’est par contre, c’est de préserver l’emploi dans un contexte difficile et surtout revaloriser les salaires. L’UMT, de son côté, reproche au gouvernement de ne pas avoir fait assez d’efforts en termes de préservation du pouvoir d’achat des travailleurs et des citoyens en général, écrit l’hebdomadaire.

Face à cette réticence syndicale, la CGEM détient, elle aussi, son moyen de persuasion. Sans vraiment y aller franchement, le patronat conditionne l’application de la deuxième tranche de l’augmentation du SMIG, les 5% prévus au mois de juillet, à l’adoption de cette loi organique. «Il s’agit d’un package, un tout indissociable», note le responsable de la CGEM, tout en précisant que le chef du gouvernement n’a pas encore signé le décret d’application de la deuxième tranche de cette augmentation.

En Afrique, six présidentielles pour plusieurs enjeux en 2023

Au moins six élections présidentielles sont prévues en 2023 sur le continent africain et trois d’entre elles concerneront des pays de sa partie ouest.L’importance de ces scrutins en 2023 est telle que le président américain Joe Biden a réuni mi-décembre, en marge du sommet Afrique – Etats-Unis, les dirigeants des six pays africains concernés. Lors de cette réunion avec le Gabonais Ali Bongo, le Nigerian Muhammadu Buhari, le Liberian George Weah, le Sierra Leonais Julius Maada Bio, le Malgache Andry Rajoelina et le Congolais Félix Antoine Tshisekedi, M. Biden les a appelés à faire de tout leur possible pour que les élections qui se dérouleront dans leurs pays cette année soient « libres, justes et crédibles ».

Au Nigeria d’abord, le président Buhari va passer le flambeau après le scrutin présidentiel du 25 février. Élu pour la première fois en 2015, le dirigeant octogénaire va boucler son second mandat consécutif dans deux mois et ne peut plus se présenter selon la Constitution nigériane. Il laissera cependant ce géant du continent, fort de plus de 200 millions d’habitants, dans une crise économique que son successeur devra s’atteler à résoudre en plus des questions sécuritaires dont le terrorisme islamiste.

Alors que Buhari a été la cible fin décembre d’une tentative d’assassinat revendiquée par le groupe terroriste Etat islamique (EI) lors d’une visite au sud-ouest d’Abuja, le parti au pouvoir a désigné Bola Ahmed Tinubu comme probable futur successeur du chef de l’Etat nigérian. Le candidat du parti au pouvoir sera aux prises avec trois principaux adversaires : Atiku Abubakar, leader du Parti démocratique populaire (PDP), la principale formation de l’opposition, Peter Obi, leader du Parti travailliste et Rabiu Kwankwaso du New Nigerian Peoples Party. Selon plusieurs observateurs, le successeur de Muhammadu Buhari ne devrait pas sortir de cette liste.

À la croisée des chemins

La deuxième élection présidentielle ouest-africaine de cette année, prévue le 24 juin, concerne la Sierra Leone, ce petit pays anglophone de huit millions d’habitants dirigé depuis avril 2018 par Julius Maada Bio. Alors qu’il brigue un second mandat, il a suscité cinq mois en arrière la colère d’une partie de la population qui était sortie manifester contre la vie chère. Les émeutes qui s’en sont suivies ont provoqué la mort de plusieurs civils et policiers, obligeant le président Bio à décréter un couvre-feu au niveau national.

Voulant coûte que coûte le départ de Julius Maada Bio, les leaders de quinze partis de l’opposition ont entamé des discussions pour investir un candidat unique. Quelques semaines avant l’annonce officielle de la date des élections générales par la Commission électorale, ils accusaient le parti au pouvoir de vouloir les déplacer en 2024. Cependant, les rivalités entre les responsables politiques de l’opposition autour du projet de coalition unique pourraient constituer un avantage pour le président sortant en vue des prochaines échéances.

Au Liberia voisin, la présidentielle doit s’y tenir en octobre 2023 sur fond de tensions entre le duo gagnant de 2016. Les dirigeants de la coalition au pouvoir veulent reconduire le président sortant George Weah et sa vice-présidente, Jewel Howard Taylor, l’ex-épouse de Charles Taylor, ancien président du pays. Cependant, certains journaux affirment que les deux collaborateurs ne s’entendent plus tandis que le président Weah doit faire face à une opposition désormais réunie autour d’une coalition dirigée par Alexander Cummings, leader de l’Alternative National Congress (ANC), qui veut battre l’ancien footballeur au premier tour.

Bilan mitigé, bilan éprouvé

Les adversaires de George Weah lui reprochent surtout son bilan mitigé dans la lutte contre la pauvreté et ses fréquents déplacements à l’étranger, abandonnant la population à son sort. Lors de la dernière Coupe du monde de football, le seul Africain qui a remporté le Ballon d’or européen (France Football) est resté plusieurs jours au Qatar pour regarder particulièrement l’un de ses enfants, Timothy Weah, pensionnaire de l’équipe nationale des Etats-Unis.

A Madagascar, le président Andry Rajoelina n’a toujours pas déclaré sa candidature pour l’élection présidentielle de novembre. En revanche, il continue des tournées à l’intérieur du pays qualifiées de pré-campagne électorale par certains observateurs. Face à une délicate épreuve du bilan, il doit trouver les bons mots pour convaincre les citoyens malgaches. Avant son élection en 2018, Andry Rajoelina avait notamment promis de rattraper en cinq ans le retard économique dans lequel est plongé son pays depuis son indépendance, en 1960.

La tâche ne sera pas facile pour lui face à une opposition qui a décidé d’unir ses forces. En novembre 2021, dix-sept de ses formations ont réussi à mettre sur pied la plateforme Panorama. Elle compte parmi ses principaux leaders l’ancien président Hery Rajaonarimampianina et son prédécesseur Marc Ravalomanana, qui occupe le statut d’invité pour l’instant. Le lancement de ce groupe d’opposition a été surtout marqué par la poignée de main, en guise de réconciliation, entre le député Roland Ratsiraka et Marc Ravalomanana. Un mauvais signe pour le président sortant ?

A l’inverse, en République démocratique du Congo (RDC), l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir) a organisé un premier congrès le 15 décembre dernier pour désigner Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023. A la tête de ce pays de 90 millions d’habitants depuis janvier 2019, le président sortant n’a pas caché sa volonté de briguer un nouveau mandat.

De l’argument des armes au pouvoir du dialogue

Toutefois, des problèmes subsistent sur l’enrôlement des électeurs, une opération perturbée par les violences qui se poursuivent à l’est du pays entre les forces armées républicaines et les rebelles du M23 soutenus, selon Kinshasa, par le Rwanda voisin. Cette situation est d’autant plus inquiétante parce que des Congolais de certaines villes du Nord-Kivu, une province qui concentre un nombre important d’électeurs, n’avaient pas pu voter lors des élections précédentes.

Dans cette situation de crise sécuritaire et face à l’éventualité d’un report du scrutin en 2024, l’opposant Martin Fayulu, qui revendique toujours la victoire lors de la présidentielle de 2018, a déjà invité le président Tshisekedi à quitter le pouvoir dans les délais constitutionnels. Cependant, à onze mois du scrutin présidentiel, les déclarations de candidature se multiplient. Après Martin Fayulu, considéré comme un sérieux prétendant au fauteuil présidentiel, l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a également dit son intention de succéder à Félix Tshisekedi qui n’a par contre pas dit son dernier mot.

Au Gabon, où la Constitution ne limite pas les mandats présidentiels, le président Ali Bongo, à la tête du pays depuis 2009, devrait sans doute briguer un troisième septennat lors des élections générales (présidentielle, législatives, locales et sénatoriales) prévues au second semestre de 2023. Alors qu’il souffre encore des séquelles de l’AVC qui l’a terrassé en 2018, Ali Bongo a récolté ces dernières semaines des motions de soutien à sa probable candidature à la présidentielle lors des conseils provinciaux du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Pour l’heure, les responsables du pouvoir et de l’opposition ne sont pas d’accord sur des questions liées à la révision des listes électorales. Ces querelles rappellent les violentes contestations qui avaient écorné la victoire d’Ali Bongo en 2016 après que Jean Ping, principal opposant à l’époque, a rejeté les résultats du scrutin présidentiel.

Pour ne pas réveiller le spectre, le chef de l’Etat gabonais s’est adressé particulièrement, à l’occasion de son discours du nouvel an, à l’opposition. Dans son message, il dit accepter de s’asseoir avec ses adversaires dans les meilleurs délais en vue de discuter de la transparence électorale lors des élections générales de 2023.

Zimbabwe, Sud Soudan, Libye ou l’incertitude

Au Zimbabwe, la date des élections générales attendues en 2023 n’est pas encore précisée par la Commission électorale. Elle indique juste qu’elles vont se tenir entre juillet et août 2023. Arrivé au pouvoir en 2018 avec 50,8 % des suffrages, le président Emmerson Mnangagwa aura comme principal adversaire, s’il décide de se représenter, Nelson Chamisa, le leader de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC) qui avait obtenu 44,3 % lors de la dernière présidentielle.

Pour leur part, les dirigeants Sud-Soudanais ont reporté les élections générales qui devaient se tenir dans le pays en février 2023 sans fixer officiellement une nouvelle date. Mais d’après l’AFP, le Mouvement populaire de libération du Soudan a approuvé en décembre la candidature du président Salva Kiir pour un nouveau mandat lors des élections prévues pour la fin de l’année 2024. Celles-ci devaient mettre fin à la transition qui, dès 2020, a succédé à la guerre civile (2013-2020) dans ce pays qui a pris son indépendance du Soudan en 2011.

Ailleurs en Afrique, en Libye plus exactement, l’incertitude plane encore sur la tenue en 2023 des élections initialement prévues en décembre en raison de l’impasse politico-militaire. Le Premier ministre sortant, Abdelhamid Dbeibah, s’est montré toutefois optimiste quant à leur organisation cette année. Il multiplie les initiatives pour tenter de rapprocher les parties opposées dans ce pays devenu presque un Etat failli depuis la révolution qui a renversé Mouammar Kadhafi, en 2011.

La communauté internationale suit de près cette crise à laquelle elle tente de remédier inlassablement. En septembre dernier, l’ancien ministre sénégalais Abdoulaye Bathily a été nommé nouveau représentant des Nations Unies à Tripoli. Si certains acteurs croient que les élections doivent passer par une réconciliation préalable, M. Bathily conduit pour sa part une feuille de route qui prévoit en priorité « d’organiser un dialogue entre les gouvernements libyens rivaux avec, comme objectif ultime, d’organiser des élections consensuelles », affirmait une source onusienne interrogée par RFI.

Football ivoirien : la FIF accroît l’appui aux clubs

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Idriss Yacine Diallo, a égrainé sa vision pour l’année 2023, à l’occasion d’un échange de vœux du nouvel an avec les acteurs du monde du football, au siège de l’organisation.La rencontre qui a eu lieu ce vendredi 6 janvier 2023, a enregistré la présence de M. Jacques Anouma, président d’honneur de la FIF, l’ex-ministre des Sports René Diby, les vices présidents, les membres du Comité exécutif, les présidents de clubs de Ligue 1, Ligue 2 et D3, les présidents des groupements d’intérêts et des ligues régionales.

Dans une déclaration, M. Malick Tohé, 1er vice-président de la FIF, a révélé un appui aux clubs qui est « passé de 70 à 100 millions Fcfa pour les clubs de Ligue 1 soit une augmentation de 42,8% ; de 20 à 50 millions Fcfa pour les clubs de Ligue 2 (+150%) et de 15 à 30 millions pour la Division 3 (D3, +100%) ».

Cet appui est également passé de 2,5 millions de FCFA à 10 millions de FCFA pour les clubs de football féminin, soit une augmentation de 300%, a-t-il indiqué, faisant observer en outre une « promotion au sein du personnel de la FIF et l’augmentation du traitement salarial des employés ».

Depuis la prise de fonction de M. Yacine Idriss Diallo, il y a un peu plus de huit mois, l’on observe une mutation avec l’augmentation du nombre de clubs de championnat de Ligue 1 et de Ligue 2 qui passe respectivement de 14 à 16 et de 24 à 26, a mentionné M. Malick Tohé, en allusion aux promesses de campagne. 

Pour le président de la FIF, les faits majeurs pour l’année précédente, « c’est le fait qu’avec les clubs, dans un dialogue franc et constructif, après avoir augmenté leurs subventions, les clubs ont accepté la mise en place d’un SMIG », ce qui a permis aux athlètes d’avoir « des revenus garantis chaque mois ».

« Nous avons conçu un projet qui doit permettre au football ivoirien de gravir des échelons, étape par étape; et la première partie a consisté à relancer toutes les compétitions, elle se déroule bien, de la Ligue 1 à la D3 en passant par le football féminin », a-t-il poursuivi.

Il a souligné la relance des compétitions des divisions régionales et des Districts, interrompues depuis 2018. L’objectif étant que le ballon roule partout en Côte d’Ivoire, mais surtout « ramener dans la mesure du possible tous les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 qui jouent à Abidjan, sans y être basés, à les ramener dans leurs régions » pour créer un ancrage avec les populations. 

M. Serge Koutouan, directeur de Cabinet, représentant le ministre des Sports et de l’économie sportive, a déclaré que la Côte d’Ivoire organise la CAN 2023 qui se tiendra en 2024, tout en rappelant que le président de la République souhaite qu’elle soit « la plus belle de l’histoire de cette compétition » africaine. 

« Nous devons tous nous engager pour l’organisation de cette belle compétition, non seulement pour l’organisation, mais nous souhaitons la remporter », a ajouté M. Serge Koutouan, après avoir présenté les vœux du ministre aux acteurs du monde du football ivoirien pour le nouvel an.

L’année 2022 a vu l’élection le 23 avril, à Yamoussoukro, du nouveau président de la FIF, des joutes électorales auxquelles a pris part l’ex-international Didier Drogba. Porté à la tête de l’organisation, M. Yacine Idriss Diallo a pris fonction le 4 mai 2022.

Fidèle à son mot d’ordre de campagne, « Rassembler pour développer », la nouvelle équipe dirigeante conduite par l’homme d’affaires Yacine Diallo, s’est attelée à la redynamisation du football ivoirien et à son rayonnement au plan local et international.