Social, politique et santé au menu des quotidiens marocains

La révision de la tarification nationale de référence de l’AMO, la réputation du Maroc dans le monde et le secteur de la santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde la tarification nationale de référence pour le remboursement des honoraires et des frais des prestations assurées par les médecins, écrit que maintenant que le chantier de la couverture sociale universelle avance à grands pas, la résolution du problème de cette tarification devient une priorité afin d’assurer la durabilité des régimes sociaux, déjà à bout de souffle.

Les annonces faites par le ministre de tutelle à la deuxième Chambre sur la réunion imminente avec le secteur privé sont de bon augure pour ce chantier qui réduira incontestablement la charge des dépenses de santé supportées par les ménages, explique l’éditorialiste.

Mais encore faut-il réussir à fédérer les esprits sur les grilles proposées en 2020, qui ne font l’unanimité, ni auprès des organismes de prévoyance, ni auprès des professionnels, ni même auprès du ministère des Finances qui assure 50% des contributions des fonctionnaires et l’intégralité des contributions des ramedistes, relève-t-il.

C’est dire qu’il faut un peu plus qu’une réunion avec les opérateurs du privé pour mettre fin à la polémique, recommande-t-il, estimant opportun d’engager un nouveau round de dialogue national, impliquant toutes les parties concernées, de sorte à trouver une formule assurant à la fois les équilibres financiers et la bonne prise en charge des ménages.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’image du Maroc dans le monde, rapporte que le Royaume figure parmi les meilleures destinations touristiques mondiales en 2023, notant que jamais le pays n’a démarré une nouvelle année sur autant d’ondes positives en termes de réputation pays.

Le Royaume a en effet démontré qu’il sait « vendre son image », arguments crédibles à l’appui, estime la publication.

Cette consécration immatérielle n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un travail de longue haleine entrepris dans plusieurs domaines, notamment la diplomatie, le sport, l’économie, l’industrie, la culture et la communication, explique-t-il.

Ce nouveau positionnement plaçant la barre très haut, le défi est que la promesse de cette perception sympathique soit identique à l’original, soutient-il, appelant à “travailler sur le comportement, le civisme, l’éducation, les valeurs, la citoyenneté, le respect de l’autre”, afin de “faire perdurer le plus longtemps cette aura”.

+Al Massae+ rapporte que le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb, a souligné que l’étape actuelle nécessite de se débarrasser des anciennes pratiques et habitudes répandues dans le paiement des factures des soins médicaux, à l’instar du « chèque de garantie » et du « noir », soulignant que les équilibres financiers disponibles pour maintenir la continuité de la couverture médicale exigent de déterminer le coût réel des soins pour chaque citoyen. 

Le ministre Taleb a rassuré les citoyens sur l’amélioration des services de santé fournis, affirmant que la politique du gouvernement à cet égard permettra aux citoyens d’avoir le droit d’accéder aux services de santé et de recevoir les soins nécessaires sans aucun problème.

« Nous avons décidé d’être souverains » (capitaine Traoré)

Le président de la Transition s’est exprimé pour la première fois sur la brouille diplomatique avec la France, sans la nommer.Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2022, il avait laissé le soin au Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambéla et à la ministre des Affaires étrangères, Olivia Rouamba de parler de diplomatie.  

Pour sa première visite officielle à Bobo-Dioulasso,  le capitaine Ibrahim Traoré s’est voulu clair sur sa vision de la coopération internationale.

« Nous ne sommes pas contre quelqu’un, mais nous voulons juste vivre et vivre dignement au Burkina (…).Nous avons décidé d’être souverains. C’est une lutte qui sera âpre et dure, mais nous l’avons entamée et comptons aller jusqu’au bout », a déclaré Ibrahim Traoré.

Il a estimé qu’il est question de l’indépendance et de la souveraineté du Burkina. « Cela stipule que certains pays auront du mal avec cela. (…) Mais nous ne devons pas nous laisser manipuler », a souligné le président de la Transition.

Cette sortie du capitaine fait référence à la brouille diplomatique entre Ouagadougou et Paris qu’il a qualifiée de divergences de points de vue, sans nommer la France.

Fin décembre 2022, le Burkina a demandé le départ de l’ambassadeur de France accrédité à Ouagadougou, Luc Hallade, après « une perte de confiance ». Le diplomate avait exhorté ses compatriotes à quitter la 3e ville du pays, Koudougou, à cause de l’insécurité. En mi-décembre, les autorités avaient expulsé deux citoyens français soupconnés d’espionner l’armée.

Toujours en décembre, le gouvernement a mis à la porte, la coordonnatrice du système des Nations-Unies, Barbara Manzi. Il lui est reproché d’avoir voulu retirer le personnel non essentiel de l’ONU à Ouagadougou.

Le capitaine Ibrahim Traoré s’est aussi prononcé sur les relations entre le Burkina et ses voisins. « Avec nos voisins de la sous-région, je dirai que ça se passe bien, meilleur avec les uns et moyen avec d’autres », a-t-il dit.

Le pays s’est beaucoup rapproché du Mali, sur fond de rapprochement avec la Russie où le Chef du gouvernement s’est rendu début décembre. 

Le nouveau président du Patronat ivoirien reçu par le Premier ministre

Le président du Patronat ivoirien, M. Ahmed Cissé, s’est réjoui de la qualité du dialogue entre l’Etat et le secteur privé, une plateforme visant à apporter des réponses aux besoins des acteurs économiques.Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Ahmed Cissé, a été reçu en audience par le Premier ministre Patrick Achi, ce mercredi 04 janvier 2013, à la Primature.

Les échanges entre les deux personnalités ont également tourné autour des actions du gouvernement visant à améliorer le cadre des affaires et l’accompagnement des entreprises, notamment des PME ivoiriennes.

Le président du Patronat ivoirien a félicité le Premier ministre pour la réforme du Guichet unique des PME et le programme PEPITE-Côte d’Ivoire. Il n’a pas éludé toutefois certains sujets en suspens, tels que la réforme de l’annexe fiscale, la politique d’industrialisation et la promotion de champions nationaux.

Par ailleurs, le nouveau président de la CGECI a donné l’assurance de l’engagement du secteur privé national aux côtés du gouvernement ivoirien dans la réalisation du Programme économique et social du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

M. Cissé, élu le 30 novembre 2022 à la présidence du Patronat ivoirien, a exprimé sa gratitude au Premier ministre pour avoir invité, deux années de suite, le secteur privé au séminaire gouvernemental, et a saisi l’occasion pour lui souhaiter ses vœux de nouvel an et de réussite dans ses responsabilités de chef du gouvernement.

Il a également remercié le Premier ministre pour avoir dépêché à l’Assemblée générale ordinaire de la CGECI, MM. Adama Coulibaly et Souleymane Diarrassouba, respectivement ministre de l’Economie et des finances et ministre du Commerce et de la Promotion des PME, ainsi que son directeur de Cabinet adjoint.

En retour, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est dit disponible à accompagner le secteur privé, moteur de la croissance, dans son développement, tout en rassurant son hôte sur la prise en compte des préoccupations soulevées.

Côte d’Ivoire : le PAM effectuera une étude sur l’alimentation scolaire

L’Etat de Côte d’Ivoire est le premier des 11 pays africains retenus par cette agence des Nations Unies pour une étude sur l’alimentation scolaire.La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a dans ce cadre, eu une séance de travail ce mercredi 4 janvier 2023, à son cabinet, avec la directrice pays du Programme alimentaire mondial (PAM), Mme Olivia Hantz.

Selon Mme Olivia Hantz, il s’agira de mesurer l’impact de l’alimentation scolaire non seulement sur l’état nutritionnel des enfants qui reçoivent des repas à l’école, mais aussi sur des aspects comme la productivité des groupements d’agriculteurs qui produisent pour approvisionner les cantines scolaires.

L’étude sur l’alimentation scolaire s’intéressera par ailleurs à la protection sociale des parents qui dépensent moins d’argent, mais aussi à la santé des enfants. Le secteur des cantines scolaires bénéficie d’une attention particulière du gouvernement ivoirien.  

Se félicitant de cette initiative, la ministre Mariatou Koné a rappelé que le président de la République Alassane Ouattara a inscrit les questions d’éducation et de bien-être des élèves au cœur de l’action gouvernementale.

Poursuivant, Mme Mariatou Koné a indiqué que « cette étude du Programme alimentaire mondial est tout en l’honneur de notre pays et dans l’intérêt de nos enfants ». Elle a conclu en remerciant le PAM pour son appui à l’Etat de Côte d’Ivoire.

Burkina : Le capitaine Traoré à Bobo-Dioulasso

C’est sa première visite officielle dans la capitale économique depuis sa prise du pouvoir le 30 septembre 2022.Au pouvoir depuis le 30 septembre 2022 après un coup d’Etat contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le capitaine Ibrahim Traoré s’est rendu pour la première fois à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso. 

Le jeune officier a informé les forces vives de la localité, des initiatives prises pour lutter contre les groupes jihadistes notamment, la réorganisation et l’équipement de l’armée, la mobilisation populaire à travers le recrutement massif de supplétifs civils.

Il a appelé les Bobolais à s’organiser, à être des agents de renseignement et à veiller au grain afin de « ne pas donner l’occasion aux cellules (jihadistes) dormantes d’agir ».

Il a également exprimé sa volonté d’instaurer une gouvernance vertueuse au Burkina, en passant par « une lutte acharnée » contre la corruption.

Le capitaine Traoré a promis des mesures pour que la 2e ville du pays retrouve son statut de capitale économique, à travers des investissements structurants.

« Bobo-Dioulasso a longtemps été la capitale économique, mais on ne sent pas vraiment. Nous avons une occasion pour donner à la capitale économique le vrai sens de ce nom. Nous comptons sur la bonne foi de tous pour nous permettre de créer plus d’emplois, d’usines, de nouvelles choses qui pourront occuper la jeunesse », a-t-il dit.

Depuis septembre dernier, la ville de Bobo-Dioulasso a été le théâtre de plusieurs manifestations de soutien à Ibrahim Traoré, tombeur de lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.

Le Maroc enregistre une hausse du nombre d’affaires de violences faites aux femmes en 2021

Le nombre d’affaires de violences faites aux femmes au Maroc a connu une hausse en 2021, selon le dernier rapport annuel de la présidence du Ministère public.Le Ministère public a ainsi enregistré 23.879 affaires de violences faites aux femmes contre 18.275 en 2020, soit une augmentation de 31 %, “ce qui nécessite de conjuguer et d’intensifier les efforts pour lutter contre ce fléau”, note-t-il dans son rapport annuel. 

Le nombre d’affaires de crimes contre les enfants a lui aussi connu un bond, passant de 4.828 affaires et 5424 individus poursuivis en 2020 à 6314 affaires et 6855 poursuites en 2021. Quant au nombre d’enfants victimes de violences, il a aussi augmenté, passant de 5306 en 2020 à 6767 en 2021, soit 1461 cas supplémentaires. D’autre part, le nombre des mesures modifiées par les juges et conseillers chargés des mineurs au titre de 2021 a atteint 1672,

De même, le document rapporte une légère hausse dans le nombre des affaires liées à la traite des êtres humains en 2021, notant que les différents tribunaux du royaume ont enregistré 85 affaires, soit une hausse de 8 % comparé à 2020 (79 affaires).

Côte d’Ivoire : innovation dans le paiement des bourses d’études

Un décret adopté ce mercredi 4 janvier 2023 en Conseil des ministres introduit le paiement des bourses en Côte d’Ivoire par le mobile money, le transfert bancaire et le virement bancaire.Ce décret portant procédure de paiement des bourses d’études et secours financiers en Côte d’Ivoire et à l’étranger, réorganise le circuit de paiement des bourses scolaires et universitaires afin de garantir leur paiement dans les meilleurs délais.

Il précise les différentes dates de transmission des décisions de bourse et les délais impartis pour leur paiement. Cette mesure devrait permettre la traçabilité des bourses d’études et offre l’opportunité aux bénéficiaires d’avoir un compte bancaire, toute chose qui accroîtra l’inclusion financière. 

Le texte stipule que le paiement des bourses des étudiants inscrits dans les établissements de l’enseignement supérieur sur le territoire national et des boursiers hors Côte d’Ivoire ; et tous les autres ordres d’enseignement s’effectue désormais par trimestre.

Quant au paiement des bourses des élèves inscrits dans les établissements de l’éducation nationale et de l’enseignement technique et de la formation professionnelle sur le territoire national, il s’effectuera désormais en un versement unique à la rentrée.

Guinée équatoriale : trois proches du président visés par la justice espagnole

Carmelo Ovono Obiang, Nicolas Obama Nichama et Isaac Nguema Endo ont été mis en examen ce mercredi par l’Audience nationale espagnole, l’une des plus hautes juridictions du pays, pour « terrorisme » et « torture ».En Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo règne sans partage depuis 1979. Dans ce petit pays hispanophone, situé en Afrique centrale, les voix discordantes se font discrètes par peur de subir les affres d’un régime autoritaire.

Feliciano Efa Mangue et Julio Obama Mefuman, deux Espagnols d’origine équato-guinéenne, âgés respectivement de 44 et 51 ans, ont affirmé en avoir été victimes en 2020. Après un transit au Soudan du Sud, ils ont été amenés de force en Guinée équatoriale pour y croupir en prison. Dans leur lieu de privation de liberté, les deux plaignants soutiennent avoir été soumis à des tortures terribles, au même titre que deux autres opposants politiques.

À la faveur de la double nationalité de MM. Mangue et Mefuman, la justice espagnole a diligenté une enquête ayant débouché sur la mise en examen de Carmelo Ovono Obiang, l’un des fils du dirigeant Teodoro Obiang, de Nicolas Obama Nichama, responsable de la sécurité intérieure et d’Isaac Nguema Endo, Directeur Général de la sécurité présidentielle.

Deux des trois accusés, à savoir M. Obiang et M. Nchama, possèdent des biens immobiliers en Espagne, tandis que M. Endo s’y rend régulièrement. Pour sa part, Teodorin Obiang, vice-président de la Guinée équatoriale, a accusé l’Espagne d’« ingérence », non sans dire que « ces terroristes ont été arrêtés par les autorités soudanaises et extradés vers la Guinée équatoriale » sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par Malabo.

RDC : des policiers formés à la gestion des engins explosifs improvisés

Les groupes armés font de plus en plus recours à ces armes non conventionnelles dans leurs combats contre les armées régulières.« La menace est réelle ». Les responsables de la police à Beni, ville située au Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC), le reconnaissent. En 2021, au soir de la célébration de Noël, un engin a explosé dans un bistrot de la ville, faisant six morts et une dizaine de blessés.

Une année après, en cette période de festivité, la ville reste toujours sous la menace des Engins Explosifs Improvisés (EEI). Pour y faire face, la police de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République Démocratique du Congo (UNPOL) a organisé, jeudi 29 décembre, une formation à l’intention des officiers de police de Beni. L’objectif est de renforcer leurs capacités contre ce danger.

Les officiers du Service de la lutte antimines des Nations unies (UNMAS, sigle anglais) les ont appris comment détecter les EEI, quels sont les bons gestes à faire quand on est en face d’un engin explosif et quels gestes éviter. Les notions sur la sécurisation d’un lieu où un objet suspect a été détecté ont aussi été dispensées, souligne un communiqué parvenu mercredi à APA.

Pour le maire de la ville, le commissaire supérieur principal Narcisse Muteba Kashale, cité par la note, cette formation est d’une importance capitale. « L’année passée pendant la même période, nous avons été attaqués par des terroristes qui ont posé des bombes. Nous cherchons comment sécuriser la population de la ville de Beni », explique-t-il.

Présent à la formation, le commissaire supérieur principal Jean-Pierre Wumbi, commandant de la police dans le territoire de Beni, se dit aussi conscient de la menace que font peser les engins explosifs sur la population civile.

« Il y a de cela pratiquement deux ans que nous avons subi les atrocités des ADF, avec des explosions de bombes en ville de Beni, à Oicha [chef-lieu du territoire], dans des écoles et marchés. Nous avons des détecteurs de métaux. Et avec la formation que nous avons suivie, je pense que nous allons essayer de répondre à ce besoin », indique l’officier.

C’est le mandat de la Monusco

Depuis l’année passée, UNMAS organise régulièrement à Beni des formations à la gestion des risques liés aux engins explosifs improvisés. En avril dernier, ce sont des militaires congolais engagés dans les opérations de traque des groupes armés dans la région de Beni qui avaient été formés à la détection d’engins explosifs improvisés et à leur danger.

En juillet 2021, UNMAS avait également sensibilisé des chefs de quartier, des membres de la société civile et de la protection civile à la même question.

Pour le chef de bureau de la Monusco à Beni, ces formations entrent dans le cadre du mandat de la mission onusienne. « Le but est de former la police et la population à la gestion des engins explosifs. On est dans une période de festivité. On a eu une réunion avec le maire de la ville et les autres responsables de la sécurité pour discuter comment on peut sécuriser ensemble la ville pour épargner la population. Cette formation est très importante. Elle rentre dans le cadre de notre nouveau mandat qui demande à la Monusco d’aider l’Etat dans la réforme du secteur de la sécurité », explique Josiah Obat.

Dans la guerre non conventionnelle que mènent les mouvements jihadistes au Sahel, ces bombes artisanales hantent au quotidien les forces armées et de sécurité qui les combattent. Depuis le début de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) en 2013, les engins explosifs improvisés ont tué au moins 93 Casques bleus (bilan de juin 2022).

Un rapport de la Minusma, arrêté au 31 août dernier, a recensé 245 attaques aux EEI en 2021 et 134 en 2022 pour 103 morts en 2021 contre 72 en 2022. « Presque les trois quarts des victimes se trouvent dans les rangs de l’armée malienne et des forces internationales, plus du quart parmi les civils », souligne le document.

La Somalie dit avoir acculé les islamistes d’Al-Shabaab

Plus de 2000 combattants terroristes ont été neutralisés ces derniers quatre mois par l’armée somalienne.Le gouvernement de Mogadiscio a affirmé que les militants d’Al-Shabaab ont été acculés et dépassés grâce à une campagne militaire vigoureuse contre leur insurrection dans les poches décroissantes de territoire sous leur contrôle.

Dans cette optique, le Premier ministre Hamza Abdi Barre, a présidé ce mercredi 4 janvier 2023 une réunion sur la situation sécuritaire du pays et de l’embargo sur les armes qui frappe la Somalie depuis des décennies.

Depuis 2006, les Al-Shabaab mènent une insurrection sanglante pour renverser le gouvernement fédéral somalien. En 2011, une campagne militaire dirigée par l’Union africaine a aidé l’armée somalienne à repousser les insurgés de pans entiers de Mogadiscio et des régions environnantes.

Des responsables des ministères de la Défense et de la Sécurité intérieure ont fait état d’opérations visant à libérer davantage de territoires du contrôle d’Al-Shabaab, une campagne qui a connu des succès spectaculaires, notamment dans les régions de Galgaduud, Hiraan et du Moyen-Shabelle.

Les opérations visant à éradiquer l’insurrection ont permis de tuer plus de 2000 insurgés au cours des quatre derniers mois, selon une déclaration du gouvernement.

Le Premier ministre Barre a déclaré que le temps des militants était compté.

La réunion a proposé la création d’un comité exécutif et d’un comité technique qui travailleront à la mise en œuvre des objectifs prévus par le gouvernement pour assurer la levée complète de l’embargo sur les armes dans le pays. Cet objectif sera atteint dans un délai d’un an, selon le calendrier du gouvernement.

En novembre dernier, malgré les fortes objections de Mogadiscio, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté en faveur du maintien de l’embargo sur les armes, arguant que les militants représentent toujours une menace sérieuse pour la paix et la stabilité et que ces mesures sont nécessaires pour réduire leur capacité de nuisance.