Togo : 719 nouveaux gardiens de la loi prêtent serment, la gendarmerie se renforce

Une Aurore Solennelle pour les Sentinelles du Togo : 719 Gendarmes Scellent Leur Destin

Hier, 12 juin 2025, Lomé, capitale vibrante du Togo, a été le théâtre d’un événement d’une solennité rare. En effet, dans l’enceinte majestueuse du Tribunal de grande instance, 719 âmes vaillantes, issues de la prestigieuse classe 2023 des Forces Armées Togolaises (FAT), ont gravé à jamais leur nom dans l’histoire de la Gendarmerie nationale. Sous un ciel chargé de promesses, ces jeunes recrues, l’émotion palpable, ont prêté serment. Un acte d’une gravité quasi sacrée, marquant leur métamorphose en gardiens inébranlables de l’ordre et de la loi.

719 nouvelles recrues de la Gendarmerie nationale togolaise ont prêté serment à Lomé le 12 juin 2025, marquant un renforcement significatif Un serment solennel : la gendarmerie togolaise accueille ses nouveaux soldats de la loi

C’est sous la férule du magistrat ESSE Koudouvo, figure d’autorité drapée de dignité, que s’est déroulée cette audience publique, empreinte d’une solennité qui semblait suspendre le temps. À ses côtés, le Lieutenant-Colonel KOURA Iniwé, commandant du groupement de gendarmerie de Lomé, portait haut la voix du Directeur général de la Gendarmerie nationale, entouré d’un aréopage impressionnant d’officiers supérieurs. Ensemble, ils ont présidé à ce rite de passage, où chaque mot prononcé résonnait comme un écho puissant de l’engagement républicain.

 Triple engagement : un pacte indéfectible avec la République

La cérémonie, tel un tableau en trois actes, s’est déployée avec une précision quasi chorégraphique. Tout d’abord, la lecture des textes d’affectation, une litanie administrative transmuée en prélude solennel, assignant ces impétrants à leur vocation. Ensuite, le cœur battant de l’événement : la prestation de serment à la barre. Dans un silence recueilli, chaque gendarme, l’un après l’autre, a élevé sa voix pour déclamer :

« Je jure d’obéir à mes chefs, en tout ce qui concerne le service auquel je suis appelé et, dans l’exercice de mes fonctions, de ne faire usage de la force qui m’est confiée que pour le maintien de l’ordre et l’exécution des lois. »

Ces paroles, ciselées dans le marbre de la tradition, ne sont pas de simples formules ; elles sont un pacte, une offrande de loyauté et de discipline, un serment qui les lie indéfectiblement à la République. Enfin, le dernier acte : le renvoi à leurs fonctions, un envoi en mission qui sonne comme une véritable consécration.

Du centre d’instruction à la barre : une Genèse forgée dans l’effort

Avant de fouler ce parquet chargé de symboles, ces 719 recrues ont traversé un périple exigeant. Leur parcours a débuté au Centre National d’Instruction de Kara, un creuset niché au nord du pays où les rudiments de la vie militaire leur ont été inculqués avec rigueur. Puis, à l’École Nationale de Gendarmerie de Lomé, ils ont affiné leur art, couronnant leur formation par l’obtention du précieux Certificat d’Aptitude à la Gendarmerie (CAG). Ce cheminement, jalonné d’épreuves physiques et morales intenses, a façonné des serviteurs de l’État prêts à endosser leur manteau d’autorité avec humilité et fermeté.

 Deux vagues, une ambition : la gendarmerie togolaise se régénère

Cette journée n’était pas une première. Neuf jours plus tôt, le 3 juin 2025, treize officiers, fruits mûris dans diverses écoles de formation, avaient prêté un serment semblable devant Ibrahim AWAL, Vice-Président de la Cour d’appel de Lomé. Ces deux événements, tels des fils d’une même trame, tissent une toile d’ambition claire pour la Gendarmerie nationale : celle d’une institution qui se régénère, se fortifie, et s’élève par la qualité de ses hommes et femmes, assurant ainsi la pérennité de son engagement.

Au-delà du faste des cérémonies et des uniformes impeccables, cette vague de nouvelles recrues incarne une espérance tangible et renouvelée pour le Togo. Dans un monde où l’ordre vacille parfois sous les assauts du chaos, ces gendarmes se dressent comme des remparts vivants, dépositaires d’une mission qui transcende également  leur seule personne : protéger les citoyens, sauvegarder les biens, et veiller inlassablement sur les institutions.

En somme, leur serment n’est qu’un commencement – celui d’une ère où la Gendarmerie, enrichie de ces 719 âmes dévouées, s’affirme comme un pilier inébranlable de la nation. En ce jour mémorable, Lomé n’a pas seulement vu naître des gendarmes ; elle a aussi accueilli des vigies prêtes à éclairer les ténèbres et à porter haut les flambeaux de la justice et de la paix pour un Togo plus sûr et plus stable. L’avenir de la sécurité togolaise s’annonce prometteur.

FESMA 2025 : Une odyssée savoureuse au cœur de l’âme Togolaise

 Togo : FESMA 2025, le festival qui va révolutionner votre assiette et amplifier la voix des femmes et des jeunes !

Le Togo s’apprête à vibrer comme jamais ! Du 3 au 10 août 2025, le Canal Olympia Godopé à Lomé deviendra le théâtre de la quatrième édition du Festival La Marmite (FESMA), un événement qui dépasse de loin la simple célébration. Il s’érige en un véritable manifeste culturel et social, conçu pour exalter l’apport inestimable des femmes dans l’univers agroalimentaire, galvaniser l’énergie créatrice de la jeunesse et magnifier les trésors gustatifs insoupçonnés du terroir africain. Préparez-vous à une immersion totale dans l’âme du Togo, où saveurs, entrepreneuriat et engagement sociétal se mêleront pour créer une expérience inoubliable !

FESMA 2025 au Togo, un festival unique célébrant les femmes de l'agroalimentaire, la jeunesse et la souveraineté culinaire africaine du 3 au 10 août à Lomé. FESMA 2025 : un hommage vibrant aux gardiennes de notre alimentation

Porté par une thématique éloquente, « Femme, agriculture et alimentation », FESMA 2025 se veut une tribune puissante pour celles qui, de l’aube des sillons aux crépuscules des fourneaux, tissent la trame essentielle de la subsistance continentale. Lors du lancement officiel, le 12 juin 2025, dans l’enceinte feutrée de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), Jean-Paul Agboh Ahouelete, maître d’orchestre de cette symphonie culinaire, a salué ces héroïnes méconnues : « Elles sont les sentinelles de notre résilience alimentaire, les artisanes d’un héritage vivant. » En effet, leurs mots résonnent comme un écho poignant à leur rôle cardinal, qui est trop souvent relégué dans l’ombre.

 FESMA 2025 au Togo, un festival unique célébrant les femmes de l'agroalimentaire, la jeunesse et la souveraineté culinaire africaine du 3 au 10 août à Lomé.Souveraineté alimentaire : une vision audacieuse portée par les jeunes 

La cérémonie inaugurale a également résonné des accents militants de Tata AMETOENYENOU, figure tutélaire de l’Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local (OADEL). Par ailleurs, dans une allocution empreinte de ferveur, il a conjuré les décideurs à briser les chaînes d’une inertie délétère : « L’heure n’est plus aux vœux pieux, mais à l’élan concret vers une souveraineté nourricière. » D’ailleurs, cet appel trouve un écho tangible dans une innovation phare de cette édition : le Forum international des jeunes sur la souveraineté alimentaire. Ce cénacle réunira une pléiade de jeunes esprits ouest-africains, prêts à réinventer les paradigmes de l’agriculture locale et à défier les héritages coloniaux qui pèsent encore sur nos assiettes.

De la terre à l’assiette : la cuisine togolaise en apothéose 

Point d’orgue de cette fête des sens, le concours « La cuisine togolaise dans tous ses états » promet d’enflammer les papilles et les imaginaires. Sous les feux de la rampe, deux joyaux du patrimoine local seront mis à l’honneur : le riz togolais, perle méconnue aux grains gorgés de promesses, et le Sodabi, élixir ancestral qui, après des décennies d’ostracisme, reconquiert ses lettres de noblesse dans les cercles gastronomiques. Ainsi, ces ambassadeurs du goût incarneront la quête d’une identité culinaire fière et décomplexée.

 Immersion totale : une fresque d’activités éblouissantes vous attend 

Le programme, tel un kaléidoscope d’expériences, offrira aussi une immersion dans les champs lors d’une journée à la ferme, des ateliers où germeront les ambitions entrepreneuriales et des joutes culinaires où s’affronteront les virtuoses des saveurs. Chaque matin, l’équipe Dedjembel insufflera une énergie vivifiante à travers des animations sportives, prélude à une apothéose festive : une soirée où les rythmes ensorcelants de l’Amapiano accompagneront un banquet ponctué de distinctions et de surprises insoupçonnées.

En somme, FESMA 2025 ne se contente pas de divertir ; il aspire à réenchanter le rapport à la terre et à la table, tout en posant les jalons d’un futur où femmes et jeunes deviendront les architectes audacieux d’une Afrique nourricière. À l’approche de cette grand-messe, Lomé bruisse déjà d’une attente fébrile, prête à accueillir un événement qui, bien plus qu’une simple célébration, s’annonce aussi comme une véritable renaissance culturelle et sociale. Réservez vos dates : du 3 au 10 août 2025, le Togo dévoilera son cœur battant, entre tradition vibrante et audace visionnaire.

Lomé, capitale de l’avenir : La BOAD lance sa révolution verte et durable pour l’Afrique de l’Ouest

Lomé, épicentre d’une ambition verte : les BOAD Development Days esquissent l’avenir durable de l’UEMOA

Ce 12 juin 2025, l’Hôtel 2 Février à Lomé s’est transformé en une véritable agora vibrante, accueillant les esprits les plus éclairés de l’Afrique de l’Ouest pour l’inauguration des BOAD Development Days. Sous l’égide de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), cet événement inaugural, brillamment placé sous le thème crucial du financement de la transition énergétique et de l’agriculture durable, a transcendé le cadre d’une simple rencontre. Il est devenu un creuset d’idées audacieuses et de solutions visionnaires.

En présence du ministre togolais de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, et du président de la BOAD, Serge Ekué, ces journées marquent un jalon essentiel dans la quête d’un développement harmonieux et résilient pour les huit nations de l’UEMOA. Dans un monde où les impératifs climatiques et les aspirations économiques s’entrelacent plus que jamais, Lomé s’est affirmée comme le théâtre privilégié d’une ambition collective : façonner un avenir où l’énergie propre et une agriculture prospère deviennent les piliers d’une prospérité partagée pour toute la sous-région.

Réinventer le développement : L’UEMOA face à ses défis climatiques et économiques 

Dans l’enceinte feutrée de l’Hôtel 2 Février, près de deux cents participants, venus de vingt-cinq pays, ont convergé pour un dialogue d’une richesse exceptionnelle. Experts en énergie renouvelable, décideurs politiques, entrepreneurs du secteur privé et représentants d’organisations internationales – parmi lesquels des émissaires de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement – ont uni leurs voix pour répondre à une question d’une importance capitale : comment financer une transformation économique qui conjugue harmonieusement croissance, durabilité et inclusion ?

Le ministre Barcola, dans une allocution empreinte de gravité, a salué ce rendez-vous comme un « carrefour d’idées », un lieu où la pensée se mue concrètement en action pour répondre aux défis climatiques, alimentaires et énergétiques qui étreignent la région. « L’UEMOA, riche de son potentiel humain et naturel, doit s’armer d’audace et de solidarité pour surmonter ses écueils », a-t-il déclaré, posant ainsi les jalons d’un forum destiné à redéfinir les paradigmes du développement.

Serge Ekué : La BOAD, architecte d’une Afrique de l’Ouest résiliente !

Serge Ekué, à la tête de la BOAD, a quant à lui esquissé une vision à la fois pragmatique et ambitieuse pour la sous-région. « L’Afrique de l’Ouest se tient à la croisée des chemins », a-t-il affirmé avec conviction, soulignant l’urgence d’un sursaut collectif face à la crise climatique et à l’accès insuffisant à l’électricité pour des millions de citoyens. En effet, avec une population régionale frôlant les 130 millions d’âmes et un PIB par habitant inférieur à 1 000 dollars, l’UEMOA fait face à une double injonction : accélérer son essor économique tout en s’ancrant résolument dans une résilience écologique. Par conséquent, les BOAD Development Days, conçus pour devenir un rendez-vous annuel incontournable, ambitionnent d’être le catalyseur de cette métamorphose profonde, en mobilisant des financements innovants et en forgeant des alliances stratégiques essentielles.

Énergie propre et agriculture : les deux poumons de la transformation ouest-africaine 

Le choix des thématiques – transition énergétique et agriculture durable – n’est absolument pas fortuit. Dans une région où le soleil, le vent et les cours d’eau offrent un potentiel énergétique colossal, encore malheureusement sous-exploité, l’accès universel à l’électricité demeure un mirage pour des millions de foyers. En effet, selon les estimations, près de 40 % de la population de l’UEMOA vit sans accès fiable à l’énergie, ce qui représente un frein rédhibitoire à l’industrialisation et à l’amélioration des conditions de vie. Face à ce défi, la BOAD, à travers son plan stratégique Djoliba 2021-2025, doté d’une enveloppe de 3 300 milliards de FCFA, entend inverser cette tendance.

Lors d’une conférence de presse tenue la veille, Serge Ekué, entouré de ses directeurs, a martelé que l’énergie ne saurait être reléguée à un simple secteur isolé : « Elle est le socle transversal de toute transformation économique », a-t-il insisté. Des projets d’envergure, tels que l’extension des réseaux solaires et éoliens, ou encore le soutien à des micro-réseaux ruraux, figurent ainsi au cœur de cette stratégie ambitieuse.

https://www.journaldutogo.com/belgrade-2027-le-togo-entre-en-jeu-pour-lhumanite/

L’agriculture ouest-africaine : Vers une révolution verte et résiliente 

Parallèlement, l’agriculture, véritable poumon vital de l’UEMOA où plus de 60 % de la population dépend directement de ce secteur, appelle une révolution profonde. Les terres arables, bien que vastes et prometteuses, ploient sous les assauts répétés des sécheresses, des inondations et de pratiques culturales malheureusement dépassées. Serge Ekué a plaidé avec force pour une agriculture « transfigurée », nourrie par des innovations technologiques de pointe et des pratiques résilientes face aux changements climatiques.

« Nous ne devons pas renier nos champs, mais les réinventer », a-t-il lancé avec conviction, insistant sur le rôle crucial de l’agro-industrie pour assurer la souveraineté alimentaire de la région, créer des emplois stables et dignes pour les jeunes et les femmes, et préserver durablement les précieux écosystèmes. À cet effet, la BOAD a lancé, dès avril 2025, un appel à projets ciblé, visant à identifier et à soutenir des initiatives privées à fort impact, avec une date limite de soumission fixée au 30 avril, témoignant ainsi de son engagement ferme à mobiliser le secteur privé dans cette cruciale croisade verte.

Financement durable : la BOAD dévoile les clés d’une transition juste !

Au cœur de tous les débats, la question cruciale du financement a occupé une place prépondérante. Les BOAD Development Days ont clairement mis en lumière l’urgence impérieuse de repenser les modèles économiques traditionnels. À ce titre, les mécanismes de financement vert, les obligations climatiques et les partenariats public-privé ont été érigés en leviers incontournables pour une transition réussie. Julien Marcilly, chef économiste de Global Sovereign Advisory, a d’ailleurs inauguré les travaux par une analyse incisive de la consommation énergétique dans l’UEMOA, soulignant avec force la nécessité d’investissements massifs – estimés à 29 milliards d’euros par an d’ici à 2030 – pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. Forte de son expérience et de son plan Djoliba, la BOAD ambitionne de mobiliser une part croissante de ses ressources pour cette transition, avec 23 % de son portefeuille déjà dédié à la résilience climatique, soit l’équivalent de 700 milliards de FCFA.

Projets concrets : la BOAD, moteur du développement vert en Afrique de l’Ouest 

L’événement a également servi de vitrine pour présenter les projets phares déjà soutenus par la BOAD, à l’instar de l’électrification rurale au Burkina Faso ou des initiatives agro-industrielles pionnières en Côte d’Ivoire. Ces exemples illustrent la capacité avérée de l’institution à conjuguer efficacement impact social positif et viabilité économique à long terme. Par ailleurs, les discussions, structurées autour de panels pléniers riches et d’ateliers thématiques spécialisés, ont permis d’explorer un éventail de solutions concrètes : des fintechs pour démocratiser l’accès au crédit agricole, des obligations vertes pour financer les infrastructures d’énergies renouvelables, et des synergies régionales pour mutualiser judicieusement les risques et les ressources disponibles.

Un appel à l’unité pour un avenir durable

Lomé, par sa position stratégique de hub régional et son volontarisme économique affirmé, s’est imposée naturellement comme le lieu idéal pour ce forum d’envergure. Le Togo, salué par le ministre Barcola comme un « pilier stratégique » de l’UEMOA, aspire à devenir un centre névralgique de la finance durable en Afrique de l’Ouest. Les BOAD Development Days, en réussissant à rassembler des acteurs aussi divers que complémentaires, ont jeté les bases solides d’une collaboration pérenne, où les États, le secteur privé et la société civile convergent résolument vers un même horizon de développement.

Alors que les travaux se prolongent jusqu’au 13 juin, l’élan insufflé par cette première édition résonne déjà comme une promesse audacieuse. Dans un continent où la jeunesse représente à la fois un défi démographique majeur et une opportunité inouïe, où les ressources naturelles attendent d’être valorisées avec sagesse et équité, la BOAD se positionne résolument comme un architecte visionnaire de la transformation. Ces journées ne sont pas qu’un simple forum de discussion ; elles constituent un véritable manifeste pour une Afrique de l’Ouest résiliente, prospère et profondément unie, où l’énergie propre illumine chaque foyer et où les champs nourriciers nourrissent généreusement chaque table. L’avenir de l’UEMOA s’écrit ici, à Lomé, en lettres vertes et durables

Belgrade 2027 : Le Togo entre en jeu pour l’Humanité

Belgrade : le Togo s’élance avec ferveur vers l’Expo 2027, porté par l’élan de « Jouons pour l’Humanité »

Dans le tumulte inspirant de Belgrade, où les eaux de la Save et du Danube se rencontrent, une délégation togolaise, menée par Alexandre de Souza, a franchi une étape significative : l’officialisation de la participation du Togo à l’Exposition Spécialisée de 2027. En effet, sous le thème évocateur « Jouons pour l’Humanité – Sport et Musique pour Tous », cette exposition internationale, qui se déroulera du 15 mai au 15 août 2027, promet de transformer la capitale serbe en un véritable carrefour mondial.

Pas moins de 120 nations et 4 millions de visiteurs sont attendus pour célébrer ensemble la résilience de l’esprit humain à travers le prisme universel du jeu.Par ailleurs,  à l’issue d’une réunion de planification stratégique, Lomé a clairement affirmé sa volonté d’être un acteur dynamique sur cette scène mondiale orchestrée par le Bureau International des Expositions (BIE), désireux de partager la richesse de sa culture et son message de cohésion.

Le Togo à l’Expo 2027 : une vitrine éclatante pour son âme 

Au cœur de cet événement planétaire, le Togo ne se contente pas d’une présence symbolique : il nourrit l’ambition de captiver les regards et les esprits. Sous la direction d’Alexandre de Souza, commissaire général dont la réputation d’efficacité diplomatique n’est plus à faire au Togo, la délégation a dévoilé les premières esquisses d’un pavillon qui s’annonce comme une véritable ode à l’identité togolaise. Ainsi, les impressionnantes luttes Evala, rituel ancestral des Kabyès où la force se dispute à l’honneur, occuperont une place de choix. D’ailleurs,  Elles seront mises en parallèle avec les gracieuses danses Adossa et les mélodies envoûtantes du kamou, cet instrument traditionnel dont les cordes vibrantes racontent l’histoire du pays. Bien plus que de simples spectacles, ces expressions culturelles authentiques incarneront la vision togolaise d’un monde dans lequel le sport et la musique, tels des ambassadeurs universels, ont le pouvoir unique de construire des ponts solides entre les peuples.

De l’électrification rurale au football communautaire : le Togo, entre tradition et modernité, répond à l’appel de Belgrade !

Cette participation togolaise s’inscrit dans une dynamique de rayonnement culturel initiée avec succès lors de l’Expo 2025 à Osaka. Là-bas, le pavillon togolais, axé sur le thème de l’inclusion sociale, avait su séduire plus de 1,2 million de visiteurs. À Belgrade, le Togo entend bien amplifier cet élan positif, en mettant en lumière des initiatives nationales marquantes. On peut citer notamment le programme Cizo, qui a permis d’électrifier 300 000 foyers ruraux depuis 2017, ou encore les inspirantes écoles de football communautaires de Kara, où le ballon rond devient un puissant outil d’éducation et d’émancipation. Ces projets concrets, qui allient une modernité assumée à un profond respect des traditions, apporteront une réponse pertinente à la question centrale de l’Expo : comment le jeu peut-il renforcer l’esprit et le corps face aux défis d’un monde de plus en plus dominé par la technologie ?

Belgrade 2027 : les secrets d’une participation togolaise réussie se dévoilent 

La réunion de Belgrade a marqué la première étape d’une série de concertations minutieuses. Elle a permis à la délégation togolaise de s’immerger dans les détails logistiques de cet événement d’envergure. Sur le site prévu, un vaste espace de 25 hectares idéalement situé entre la Save et la Nouvelle Belgrade, les représentants ont pu aussi découvrir une maquette grandeur nature. Celle-ci révélait un complexe harmonieux où se côtoieront des pavillons internationaux, des scènes thématiques variées et des espaces verts pensés dans un souci de durabilité écologique. Les échanges constructifs, menés sous l’égide du Secrétaire Général du BIE, Dimitri S. Kerkentzes, ont porté sur des aspects essentiels tels que la répartition des espaces d’exposition, les calendriers de construction et les opportunités de synergies culturelles. Une attention particulière a été accordée à la programmation riche et diversifiée, avec près de 10 000 événements prévus tout au long des 92 jours de l’Expo.

Le Togo mise sur la culture et le dialogue pour laisser sa marque à Belgrade 

Soucieux de maximiser son impact, le Togo a plaidé en faveur d’une programmation inclusive qui mettra en avant la richesse de son patrimoine artistique. Des figures emblématiques de la scène musicale togolaise, comme King Mensah, ainsi que des athlètes de renom issus des fédérations de boxe et d’athlétisme, devraient ainsi participer activement à l’événement. « Notre ambition est de faire résonner l’âme togolaise avec force et authenticité, tout en favorisant un dialogue enrichissant avec les autres nations », a déclaré avec éloquence Alexandre de Souza, dont les propos ont captivé l’ensemble des participants. En plus, cette stratégie ambitieuse s’inscrit parfaitement dans le sous-thème de l’Expo, qui interroge la capacité de l’humain à faire preuve de résilience face aux incertitudes technologiques. Le Togo, avec sa capacité unique à allier tradition et innovation, apportera sans aucun doute une contribution précieuse à cette réflexion globale.

Belgrade 2027 : Le Togo, un acteur diplomatique et économique majeur

La participation du Togo à l’Expo 2027 de Belgrade transcende la simple exposition culturelle ; elle incarne une stratégie diplomatique audacieuse. En effet, Lomé vise à s’affirmer comme un acteur incontournable en Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, le Togo compte capitaliser sur les atouts de son port autonome, un atout logistique majeur, pour attirer les investisseurs serbes et balkaniques.

En outre, Cette initiative ambitieuse s’inscrit pleinement dans la Feuille de Route Togo 2025, portée par le Président Faure Gnassingbé, qui érige la diplomatie culturelle en levier essentiel du développement national. À Belgrade, le Togo aspire à renouveler le succès retentissant de son pavillon à l’Expo 2025 Osaka. L’objectif est de transformer son espace d’exposition en un véritable carrefour d’échanges et de découvertes. Les 4 millions de visiteurs attendus auront ainsi l’opportunité unique de découvrir un Togo à la fois audacieux et créatif, profondément enraciné dans son riche patrimoine culturel, mais résolument tourné vers l’avenir et les opportunités qu’il propose.

Belgrade 2027 : Une célébration de l’humanité

En définitive, l’Expo 2027 de Belgrade, première du genre dans les Balkans occidentaux, se veut avant tout une célébration vibrante de l’unité dans la diversité. Le thème central, « Jouons pour l’Humanité », invite les nations participantes à explorer le jeu sous toutes ses formes comme un puissant vecteur de progrès et de cohésion sociale. C’est une mission que le Togo embrasse avec une ferveur communicative. En mettant en lumière la richesse et la diversité de ses traditions sportives et musicales, le pays ne se contente pas de rayonner sur la scène internationale ; il propose également une perspective africaine unique sur la notion de résilience. Une perspective où la communauté prime sur l’individualisme et où la culture se révèle être un rempart essentiel contre les divisions et les fractures du monde contemporain.

Forte de cet engagement et de cette vision, la délégation togolaise quitte Belgrade avec la certitude d’un rendez-vous historique en 2027. Dans deux ans, sur les rives de la Save, le Togo déploiera fièrement ses couleurs, ses rythmes entraînants et ses espoirs les plus vifs, invitant ainsi le monde entier à célébrer une humanité réconciliée à travers le langage universel du jeu et de la musique. En 2027, Lomé ne sera pas qu’un simple point sur une carte du monde : elle vibrera comme une mélodie entraînante, insufflera un vent d’inspiration et brillera de mille feux dans la grande symphonie mondiale de l’Expo.

Le Togo entre dans la lumière : une révolution énergétique

Lomé : Mission 300, une épopée électrifiante embrase l’Afrique avec l’adhésion du Togo

Togo, 12 juin 2025 — Dans le cœur vibrant de Lomé, capitale d’un Togo en pleine effervescence, un vent de changement souffle, porteur d’une promesse audacieuse pour l’Afrique. Tel un coup de tonnerre annonçant une éclaircie salvatrice, l’initiative « Mission 300 » vient d’accueillir cinq nouveaux pays, parmi lesquels le Togo se positionne comme un acteur clé. Ce programme titanesque, piloté par la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Mondiale, vise à offrir un accès universel à l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici à 2030. Annoncée avec faste lors d’une réunion décisive à Londres le 4 juin dernier, cette adhésion togolaise marque un tournant historique dans la quête d’un avenir électrifié, où l’énergie se mue en moteur de dignité, de progrès et de résilience sur tout le continent.

Mission 300 : L’Afrique s’unit pour vaincre l’obscurité 

Dans une Afrique subsaharienne où près de 600 millions d’âmes subsistent sans le moindre accès à l’électricité, « Mission 300 » se dresse tel un phare d’espérance, défiant l’obscurité qui entrave le développement. Lancée avec ambition en avril 2024, lors des réunions de printemps de la Banque Mondiale, cette initiative colossale vise à connecter 250 millions de personnes grâce à la Banque Mondiale et 50 millions via la BAD d’ici à la fin de la décennie. Le Togo, avec ses 8,8 millions d’habitants et un taux d’électrification de 58 % en 2024, s’inscrit dans cette vision avec une détermination sans faille.

À cet égard, lors du sommet de Londres, le ministre togolais de l’Énergie et des Mines, Robert Missinhoun, a fièrement dévoilé un Pacte Énergétique National. Il s’agit d’une feuille de route audacieuse, méticuleusement alignée sur les cinq piliers fondamentaux de « Mission 300 » : l’expansion des infrastructures, l’intégration régionale, le développement des énergies renouvelables, une participation accrue du secteur privé et, enfin, le renforcement des capacités des compagnies électriques nationales.

Le Pacte Énergétique National : le Togo allume ses lumières 

Ce pacte ambitieux, fruit d’une concertation approfondie avec la société civile et les partenaires privés, a pour objectif concret d’électrifier 1,5 million de Togolais supplémentaires d’ici à 2030. Il cible en priorité les zones rurales, où malheureusement 70 % de la population demeure encore plongée dans l’ombre. De plus, le Togo, déjà un pionnier grâce à l’exemplaire centrale solaire de Blitta (50 MW), mise désormais sur des solutions innovantes telles que les mini-réseaux solaires et les systèmes domestiques autonomes.

Ces dispositifs permettront d’atteindre les villages les plus reculés, là où le réseau national, souvent entravé par des coûts prohibitifs, peine à s’étendre. En conséquence, Akinwumi Adesina, le président de la BAD, a chaleureusement salué cette stratégie avant-gardiste, y voyant l’incarnation même d’« une Afrique qui refuse de prospérer dans l’obscurité ».

 Synergie africaine : quand l’énergie forge un avenir commun 

L’adhésion du Togo à « Mission 300 », aux côtés du Burundi, du Ghana, du Mozambique et du Zimbabwe, porte à 17 le nombre de pays ayant déjà soumis leurs pactes énergétiques. Cette nouvelle cohorte vient s’ajouter aux 12 nations pionnières qui avaient présenté leurs engagements lors du Sommet Africain de l’Énergie à Dar es Salaam en janvier 2025. Ce sommet historique, brillamment orchestré par le gouvernement tanzanien, a vu pas moins de 30 chefs d’État parapher la Déclaration de Dar es Salaam, un engagement solennel en faveur de réformes énergétiques audacieuses.

Par ailleurs, le Togo, fort de son intégration au Pool Énergétique de l’Afrique de l’Ouest (WAPP), envisage d’importer 100 MW supplémentaires du Ghana d’ici à 2027. Simultanément, il prévoit d’exporter ses surplus d’énergie solaire vers le Bénin, consolidant ainsi sa position stratégique au sein d’un marché électrique régional en pleine effervescence.

Des milliards pour illuminer l’Afrique : un partenariat gagnant-gagnant 

Cette initiative d’envergure est soutenue par un investissement public colossal de 30 milliards de dollars, dont 20 milliards transitent via l’Association Internationale de Développement (IDA). En outre, elle s’appuie sur la mobilisation de 10 milliards de fonds privés, astucieusement catalysés par des partenaires de renom tels que la Fondation Rockefeller et l’Alliance Mondiale pour l’Énergie (GEAPP).

Au Togo, la Plateforme Industrielle d’Adétikopé, véritable modèle d’attraction d’investissements étrangers, servira de laboratoire pour des projets pilotes novateurs, notamment des micro-réseaux destinés à alimenter des agro-industries. Par conséquent, ces efforts, judicieusement complétés par des incitations fiscales attractives, visent à séduire un éventail plus large d’investisseurs privés, dont le rôle est jugé « incontournable » par Ajay Banga, le président de la Banque Mondiale.

 Au-delà des watts : L’électricité, moteur de dignité et d’opportunités 

Bien au-delà des simples mégawatts, « Mission 300 » incarne une véritable ode à la dignité humaine. Au Togo, où 1,2 million de foyers dépendent encore de lampes à pétrole ou de générateurs polluants, l’électrification promet de métamorphoser le quotidien de millions d’individus. C’est ainsi qu’à Kpalimé, les centres de santé pourront bientôt fonctionner sans craindre les coupures intempestives, assurant ainsi des soins de meilleure qualité. De même, à Sokodé, des écoles rurales s’équiperont de salles informatiques, ouvrant de nouvelles perspectives éducatives. De surcroît, les femmes, trop souvent cantonnées à des tâches domestiques lourdes faute d’énergie, bénéficieront de programmes de formation à l’entrepreneuriat énergétique. Ces initiatives sont généreusement financées par un fonds de 10 millions de dollars du GEAPP, destiné à 11 pays, dont le Togo.

Cette dynamique s’inscrit pleinement dans la Feuille de Route Togo 2025, qui érige l’accès universel à l’électricité en priorité nationale absolue. En 2024, le pays a franchi une étape majeure en connectant 200 000 ménages via le programme Cizo, solidement soutenu par la BAD. En définitive, « Mission 300 », avec ses mécanismes de suivi rigoureux, comme l’Indice Africain de Régulation Énergétique, garantit que ces avancées ne resteront pas lettre morte, mais se traduiront en progrès tangibles et durables. Comme l’a si bien affirmé Robert Missinhoun, dont l’allocution à Londres a galvanisé l’ensemble des partenaires : « Le Togo ne se contente pas de suivre ; il aspire à éclairer la voie ».

Mission 300 : Une lumière pour transformer des vies

En définitive, c’est un chapitre nouveau et lumineux qui s’ouvre pour le Togo. Grâce à cette intégration stratégique au sein de « Mission 300 », Lomé se pare des couleurs éclatantes d’un rêve continental : celui d’une Afrique où l’électricité, loin d’être un luxe réservé à quelques-uns, devient un droit fondamental et universel. Aux côtés de ses pairs africains, le Togo s’élance désormais dans une quête exaltante où chaque connexion électrique, chaque ampoule allumée, tisse inlassablement une fresque d’espoir pour des millions de vies. Des hameaux reculés de Dapaong aux marchés animés d’Aného, une nouvelle lumière se profile à l’horizon, promesse d’un Sahel illuminé et d’un continent africain résolument debout, prêt à écrire son propre destin sous les feux d’une énergie enfin retrouvée.

Togo : L’OTR lance le laissez-passer électronique

Lomé : L’OTR propulse le Togo dans l’ère du transit numérique avec une plateforme révolutionnaire

Togo, 12 juin 2025 — Dans le tumulte vibrant des frontières togolaises, où les camions chargés de marchandises dansent une chorégraphie incessante avec les formalités douanières, une brise d’innovation a soufflé hier, 11 juin 2025. En effet, l’Office Togolais des Recettes (OTR), avec l’audace d’un pionnier, a dévoilé une plateforme en ligne pour délivrer des laissez-passer électroniques aux véhicules immatriculés à l’étranger. Ce bijou numérique, accessible via www.otr.tg, métamorphose les démarches frontalières, faisant du Togo un phare de modernité dans le concert des nations ouest-africaines. Par ailleurs, loin des files d’attente poussiéreuses et des paperasses labyrinthiques, cette réforme, orchestrée par la Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude, consacre Lomé comme le carrefour incontournable du commerce régional, au grand dam des lourdeurs administratives d’antan.

Fluidifier le commerce sahélien : le laissez passer électronique, une réponse stratégique

Sous l’égide du Lieutenant-Colonel Donko Bileyô, cette initiative s’érige en réponse aux aspirations des transporteurs, commerçants et importateurs qui sillonnent les routes du Sahel. La plateforme, d’une ergonomie irréprochable, permet aux usagers de soumettre leurs demandes de laissez-passer depuis n’importe quel terminal connecté, qu’il s’agisse d’un bureau à Niamey ou d’un entrepôt à Ouagadougou. Ainsi, fini les interminables attentes aux postes-frontières de Cinkassé ou d’Aflao ; désormais, les données, sécurisées et traçables, sont traitées avec une célérité qui confine à l’exploit. En 2024, le Togo a accueilli 1,2 million de véhicules en transit, dont 65 % en provenance des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali, Niger. Par conséquent, cette réforme, en fluidifiant ces flux, renforce le rôle du port autonome de Lomé, poumon maritime de la sous-région, qui a traité 28 millions de tonnes de fret l’an dernier.

L'Office Togolais des Recettes (OTR) révolutionne les formalités douanières avec le lancement d'une plateforme en ligne pour les laissez-passer électroniques, positionnant le Togo comme un hub commercial et logistique majeur en Afrique de l'Ouest.

Le laissez-passer, valable 30 jours et renouvelable jusqu’à 90 jours, s’adresse exclusivement aux véhicules immatriculés hors du Togo, une précision qui témoigne de la volonté de l’OTR de cibler les besoins des opérateurs transfrontaliers. « C’est une délivrance », s’enthousiasme Zakari Hamani, président du Groupe des importateurs, chauffeurs et acheteurs de véhicules sahéliens, dont les membres, souvent aux prises avec des retards coûteux, saluent un outil qui « donne des ailes au commerce ». Cette avancée, fruit d’une collaboration avec des experts en cybersécurité et des partenaires comme la Banque mondiale, garantit une fiabilité à toute épreuve, réduisant les risques de fraude qui gangrénaient jadis les corridors douaniers.

Le Togo, fer de lance de la modernisation douanière en Afrique de l’Ouest

Cette prouesse numérique s’inscrit dans une fresque plus vaste : celle d’un Togo résolu à moderniser son administration fiscale et douanière. Depuis la création de l’OTR en 2012, née de la fusion des services des impôts et des douanes, le pays a multiplié les réformes audacieuses. La dématérialisation des timbres fiscaux en novembre 2024, l’interconnexion des systèmes douaniers avec le Mali en mars 2025, et maintenant cette plateforme, témoignent d’une ambition sans faille. Selon un rapport de la CEDEAO, le Togo a réduit de 40 % les délais de dédouanement depuis 2020, un exploit qui hisse Lomé au rang de modèle pour ses voisins.

L’impact de cette initiative dépasse les frontières togolaises. En facilitant le transit des véhicules sahéliens, le Togo consolide sa position de hub logistique, attirant des investissements dans son corridor routier Lomé-Ouagadougou-Niamey. Les transporteurs, libérés des entraves bureaucratiques, peuvent désormais se concentrer sur l’essentiel : acheminer céréales, minerais et produits manufacturés vers des marchés assoiffés. « Le Togo montre la voie », confie Aïssata Diallo, une commerçante malienne opérant à Dapaong, qui voit dans ce système « une réponse aux prières des routiers ».

L'Office Togolais des Recettes (OTR) révolutionne les formalités douanières avec le lancement d'une plateforme en ligne pour les laissez-passer électroniques, positionnant le Togo comme un hub commercial et logistique majeur en Afrique de l'Ouest.Défis et perspectives : L’OTR accompagne la transformation numérique

Pourtant, cette révolution n’est pas exempte de défis. La connectivité internet, parfois capricieuse dans les zones rurales, pourrait freiner l’accès à la plateforme pour certains usagers. L’OTR, anticipant ces écueils, a déployé des guichets physiques à Kodjoviakopé et Tsévié, où des agents formés assistent les moins aguerris. Par ailleurs, un programme de sensibilisation, lancé le 12 juin à Kara, vise à familiariser les transporteurs avec cet outil, preuve d’une approche inclusive qui ne laisse personne au bord de la route.

Togo : un avenir sans frontières pour le commerce en Afrique de l’Ouest 

En somme, dans la magnifique journée d’hier, Lomé a écrit une nouvelle page dans l’épopée de l’intégration ouest-africaine. Avec ce laissez-passer électronique, l’OTR ne se contente pas de simplifier des formalités ; il redessine les contours d’un Togo audacieux, où la technologie devient le levier d’une prospérité partagée. Dans le grondement des moteurs et le ballet des conteneurs, une certitude s’impose : le Togo, port altier du Sahel, s’élève, tel un phare, guidant ses voisins vers un horizon dans lequel les frontières s’effacent et où les routes, enfin, mènent à l’avenir.

Togo : l’opposition sort de son sommeil, mais est-ce trop tard ?

Lomé : L’opposition togolaise, ou la complainte tardive d’une muse aphone

Togo, 12 juin 2025 — Dans les ruelles poussiéreuses de Lomé, où les klaxons des motos-taxis rivalisent avec les murmures d’un peuple las, l’opposition togolaise s’est réveillée d’un sommeil olympien. Elle brandit des pancartes et des slogans éculés pour exiger la démission de Faure Gnassingbé. Oh, quelle audace soudaine ! Quelle bravoure inopinée ! Ces preux chevaliers de la contestation, naguère tapis dans l’ombre d’un mutisme complice, osent aujourd’hui clamer leur indignation face à un régime parlementaire qu’ils ont laissé s’ériger sans broncher. Ironie du sort, c’est maintenant, alors que le rideau de la démocratie directe s’est refermé, qu’ils jouent les vierges effarouchées, pleurant un pouvoir populaire qu’ils n’ont jamais su défendre. Faure, impassible dans son palais, doit bien ricaner : l’opposition togolaise, tel un acteur médiocre, rate son entrée en scène et improvise une tirade bien trop tardive.

Le piège du régime parlementaire : comment Faure Gnassingbé a consolidé son pouvoir ?

Mais, chers lecteurs, éclaircissons d’abord ce mystère qui semble avoir échappé à nos valeureux opposants : qu’est-ce donc qu’un régime parlementaire ? Dans cette mécanique institutionnelle, le pouvoir exécutif s’efface partiellement au profit d’un Parlement omnipotent, chargé d’élire le chef du gouvernement – ici, un président du Conseil des ministres, rôle taillé sur mesure pour Faure Gnassingbé. Par conséquent, exit les élections présidentielles où le peuple, dans un élan candide, croit peser sur son destin. Le Parlement, bastion de la majorité fidèle à l’Union pour la République (UNIR), devient l’arbitre suprême, reconduisant ad vitam aeternam celui qui, par un heureux hasard, incarne la dynastie Gnassingbé depuis 2005. Ce système, adopté en mai 2024 sous les applaudissements d’une Assemblée nationale monocolore, a relégué la présidence à une fonction ornementale, confiée à l’octogénaire Jean-Lucien Savi de Tové, figure aussi symbolique qu’un bibelot sur une cheminée.

L’opposition, hélas, n’a vu venir ni le vent ni la tempête. Lorsque les débats constitutionnels s’échauffaient, où étaient-ils, ces hérauts de la démocratie ? Pelotonnés dans leur confort, tétanisés par la crainte des représailles, ils ont laissé le régime parlementaire s’installer, tel un décor de théâtre monté sous leurs yeux distraits. Aujourd’hui, ils crient au « coup d’État constitutionnel », oubliant que leur silence d’antan fut un complice zélé de cette métamorphose politique.

L’Opposition Togolaise : Une Révolte Tardive et un Manque de Clairvoyance

Qu’on se le dise : l’opposition togolaise excelle dans l’art de la lamentation rétrospective. Les leaders des Forces Démocratiques pour la République (FDR) et de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), tels des oracles frappés d’amnésie, dénoncent désormais un Faure Gnassingbé qui, en endossant le costume de président du Conseil des ministres, s’est offert un bail indéfini sur le pouvoir. Mais où étaient leurs barricades lorsque la Constitution fut réécrite, en avril 2024, dans une Assemblée où l’UNIR, avec 108 des 113 sièges, jouait une partition sans fausse note ? Où étaient leurs voix lorsque les manifestations furent interdites, les journalistes muselés, et les observateurs de l’Église catholique écartés des urnes ?

Non, mesdames et messieurs, l’opposition togolaise n’a pas manqué de courage ; elle a manqué de clairvoyance. Elle a préféré le confort de la prudence à l’audace de la résistance, se contentant de murmures dans les salons plutôt que de clameurs dans les rues. Et maintenant, alors que 80 manifestants croupissent dans les geôles après des échauffourées à Lomé, elle s’indigne, elle tempête, elle appelle à la rescousse des organisations internationales comme on implore un deus ex machina. Pathétique ! Le slogan « Faure doit partir » résonne comme une rengaine usée, entonné par une chorale qui a oublié d’apprendre sa partition.

Le silence international : pourquoi les grandes instances tournent-elles le dos au Togo ?

Mais pourquoi, demanderez-vous, les Nations Unies, l’Union Africaine (UA) ou la CEDEAO restent-elles si étrangement aphones face à ce mélodrame togolais ? La réponse est d’une cruelle simplicité : la realpolitik. Ces institutions, malgré leurs grands discours sur la démocratie, sont paralysées par des impératifs géopolitiques et des contraintes juridiques. Le Togo, sous Faure, maintient une façade de stabilité dans une région secouée par les coups d’État et l’insécurité. Lomé, carrefour diplomatique, accueille des sommets et des conférences, offrant à Gnassingbé une respectabilité que peu osent contester.

De surcroît, les organisations internationales ne peuvent intervenir sans une violation flagrante des traités, comme un génocide ou une guerre civile, scénarios absents au Togo. La CEDEAO, présidée par le Nigeria, préfère ménager un allié fiable plutôt que de s’embourber dans une crise interne où l’opposition, désunie et boycottant les élections depuis 2018, peine à offrir une alternative crédible. L’UA, quant à elle, est un club de chefs d’État où la solidarité entre dirigeants prime sur les idéaux démocratiques. Quant à l’ONU, ses résolutions, souvent bloquées par des veto au Conseil de Sécurité, s’enlisent dans des débats byzantins. Ainsi, l’opposition togolaise, orpheline de soutiens internationaux, gesticule dans un vide sidéral, abandonnée à son sort par ceux qu’elle implore.

Togo : l’échec de l’opposition face au pouvoir inébranlable de Faure Gnassingbé

Oh, opposition togolaise, votre réveil tardif est presque touchant, mais il frise le ridicule. Vous reprochez à Faure son génie machiavélique, mais n’est-ce pas votre apathie qui lui a pavé la voie ? Vous pleurez la perte d’un suffrage universel que vous n’avez jamais su conquérir, boycottant les urnes pour mieux crier à la fraude. Et maintenant, vous rêvez d’une intervention divine des Nations Unies, comme si le monde entier n’avait que Lomé à l’esprit. Quelle candeur ! Le régime parlementaire, ce corset constitutionnel, vous enferme dans une danse dont Faure tire les ficelles, et vous, au lieu de trancher les cordes, vous vous contentez de valser en gémissant.

En somme, Lomé résonne des échos d’une opposition qui, faute d’avoir agi à temps, se complaît dans une indignation stérile. Faure Gnassingbé, maître incontesté de ce théâtre politique, savoure sa victoire, tandis que ses adversaires, tels des comédiens mal préparés, improvisent une révolte sans lendemain. Dans ce Togo où le Parlement dicte le destin, l’opposition n’est qu’une ombre, condamnée à hanter les marges d’une scène qu’elle a elle-même désertée.

Lomé : le Togo face à l’océan, une alliance cruciale contre l’érosion côtière

Lomé : Un rempart contre l’érosion, l’engagement indéfectible du Togo dans le projet WacaTogo

Togo, 12 juin 2025 —  Sous le ciel azuré de Lomé, où les vagues de l’Atlantique résonnent d’avertissements séculaires, une rencontre d’une portée capitale s’est tenue le 11 juin 2025, scellant un nouvel élan dans la croisade togolaise contre l’érosion côtière.  Katari Foli Bazi, Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, a convié Zolika Bouabdallah, directrice de l’Agence Française de Développement (AFD) au Togo, pour un dialogue vibrant d’ambition autour du projet WacaTogo. En effet,  ce programme, fer de lance de la résilience côtière, vise à protéger le littoral entre Gbodjomé et Goumoucopé, dans un combat acharné contre les assauts conjugués du changement climatique et de l’océan déchaîné. Loin d’un simple échange protocolaire, cette entrevue a esquissé les contours d’une alliance renforcée, où la détermination togolaise et l’appui international s’entrelacent pour sauvegarder un patrimoine vital.

WacaTogo : le rempart contre la mer qui Grignote le littoral togolais

Le littoral togolais, ruban d’écume s’étirant sur 56 km, est une artère essentielle de l’économie nationale, abritant 40 % de la population et des joyaux comme le port de Lomé. Pourtant, cette frange côtière s’effrite sous l’assaut d’une érosion galopante, amputant chaque année jusqu’à 10 mètres de terres, menaçant habitations, terres agricoles et infrastructures. Ainsi , le projet WacaTogo, intégré au Programme d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP), s’érige en rempart contre ce fléau. Lancé en 2018 avec le soutien de la Banque mondiale et de partenaires comme l’AFD, il conjugue génie civil et solutions écologiques pour fortifier le littoral, tout en insufflant un souffle de prospérité aux communautés riveraines.

Lors de cette rencontre, Katari Foli Bazi, dont le leadership en matière environnementale rayonne depuis sa nomination , a plaidé avec ferveur pour la mobilisation de ressources supplémentaires. En effet, l’objectif est d’ étendre les travaux de protection au tronçon stratégique de Gbodjomé à Goumoucopé, où l’océan grignote inexorablement les terres. Zolika Bouabdallah, figure de proue de l’AFD au Togo , a réaffirmé l’engagement de son institution, qui a déjà injecté 35 millions d’euros en 2023 pour ériger 18 épis sur 7 km entre Gbodjomé et Agbodrafo. Ces ouvrages, complétés par des rechargements de sable, ont freiné l’érosion, préservant 940 ménages et renforçant la résilience face aux inondations.

Une vision ambitieuse : prolonger la protection du littoral contre l’érosion et impliquer les communautés

L’entretien, empreint d’une synergie palpable, a permis d’explorer des pistes novatrices. Foli Bazi, dont la clairvoyance a porté le Togo à la tribune de la COP27 en 2022, a insisté sur l’urgence d’un financement pérenne, évoquant aussi un besoin de 5,5 milliards de dollars sur dix ans pour honorer les engagements climatiques nationaux. L’AFD, en tandem avec des partenaires comme Invest International, qui a octroyé 23 millions d’euros en 2023, envisage également de soutenir la construction de quatre épis supplémentaires, portant leur total à 22 pour boucler la protection du littoral. Un système d’alerte précoce et un observatoire national côtier, financés par ces fonds, viendront parachever cet arsenal, offrant aux communautés une armure contre les caprices de l’océan.

Au-delà des infrastructures, WacaTogo s’enracine dans une approche holistique. À Goumoucopé, où les pêcheurs luttent pour préserver leurs moyens de subsistance, des activités génératrices de revenus – cultures maraîchères, apiculture – ont vu le jour, profitant à 1 500 femmes et jeunes depuis 2022. Ces initiatives, saluées par Bouabdallah, incarnent l’engagement de l’AFD pour un développement inclusif, aligné sur la Feuille de route Togo 2025, qui érige la lutte contre l’érosion en priorité nationale.

Le Togo renforce sa lutte contre l'érosion côtière avec le projet WacaTogo, grâce à une rencontre décisive entre le ministre de l'Environnement et l'AFD, scellant un partenariat vital pour protéger son littoral.Togo : un modèle de résilience climatique grâce à l’Alliance internationale

Cette rencontre n’est pas un simple jalon ; elle est un manifeste de la résilience togolaise. Foli Bazi, natif de Sokodé et architecte d’une politique environnementale audacieuse, a rappelé l’héritage dû au président Faure Gnassingbé, dont la vision a ancré le climat au cœur du développement national. Bouabdallah, quant à elle, a loué le dynamisme du Togo, hôte en décembre 2024 d’un Forum panafricain sur le financement climatique, signe de son rayonnement continental.

Hier, mercredi, Lomé a vibré d’un serment implicite : celui d’un littoral préservé, d’une nation debout face aux assauts de la mer. Dans les vagues qui caressent Gbodjomé et Goumoucopé, le projet WacaTogo n’est pas qu’un rempart de béton ; c’est une ode à la ténacité, un pacte entre un peuple et son avenir. Alors que les épis s’élèvent et que les communautés s’unissent, le Togo, porté par l’alliance de Katari Foli Bazi et de ses partenaires, écrit une épopée dans laquelle l’océan, jadis bourreau, devient un allié apprivoisé.

Lomé : Une nuit de clameurs et de barricades secoue la capitale togolaise

Nuit de tensions à Lomé : des manifestations sauvages ont ébranlé la capitale togolaise !

Dans la nuit du 5 au 6 juin 2025, Lomé, capitale vibrante du Togo, s’est embrasée d’une agitation inattendue. En effet, sous le couvert de l’obscurité, des groupuscules ont investi les artères de plusieurs quartiers, orchestrant un tumulte sonore fait de casseroles, de sifflets et de klaxons, tout en dressant des barricades de fortune. Par ailleurs, cette effervescence, qualifiée d’« illégale » par les autorités, a révélé une fracture profonde, mêlant aspirations populaires et tensions latentes. Sans déclaration préalable auprès des instances compétentes, ces manifestations spontanées ont mis à rude épreuve l’ordre public, suscitant une réponse immédiate des forces de sécurité et une prise de position ferme du parquet.

Une révolte née des réseaux sociaux : la colère gronde en ligne et dans la rue

L’origine de ce soulèvement nocturne trouve ses racines dans l’éther numérique. Des messages audiovisuels, relayés à profusion sur les plateformes sociales, ont appelé la jeunesse togolaise à faire entendre sa voix. Ces appels, attribués à des activistes résidant à l’étranger, auraient galvanisé une partie de la population, déterminée à exprimer son mécontentement face à des enjeux brûlants, bien que non explicitement définis dans le discours officiel. En conséquence, les quartiers de Bè, Akassimé et Tokoin, entre autres, se sont transformés en théâtres d’une colère contenue, où les manifestants, armés d’objets du quotidien, ont défié le silence de la nuit.

Le Procureur de la République, Talaka Maawana, dans une déclaration solennelle datée du 9 juin 2025, a dénoncé une entreprise concertée visant à déstabiliser les institutions nationales. Selon lui, ces agissements, en violation de la loi n° 2019-010 du 12 août 2019 régissant les manifestations publiques, s’apparentent à une révolte ouverte contre l’ordre établi. Les barricades érigées, entravant la libre circulation, et les actes de violence rapportés ont amplifié la gravité de la situation, justifiant l’intervention des forces de l’ordre.

Réponse sécuritaire et judiciaire : fermeté et apaisement dans la tourmente

Face à ce tumulte, les agents de la force publique sont intervenus avec diligence pour rétablir la quiétude et protéger les usagers des voies publiques. Plusieurs manifestants, parmi lesquels des Togolais et quelques étrangers, dont un ressortissant français récemment établi au Togo, ont été interpellés. Ces arrestations, menées dans la foulée des échauffourées, ont conduit à l’ouverture d’une enquête confiée aux unités de police judiciaire. Les investigations ont permis d’identifier les protagonistes et de qualifier leurs actes, relevant, selon le Procureur, des « troubles aggravés à l’ordre public » au sens des articles 495 et 496 du nouveau code pénal.

Dans une démarche empreinte de clémence, le parquet de grande instance de Lomé a prononcé, le 9 juin, la libération de 56 individus, jugés coupables de faits mineurs. Après un rappel à la loi, ces derniers ont retrouvé la liberté, signe d’une volonté d’apaisement de la part des autorités. Toutefois, une poignée de suspects, dont la garde à vue a été prolongée, demeure sous le coup d’investigations approfondies, dans l’attente d’une présentation imminente au parquet. Cette approche, oscillant entre fermeté et modération, illustre la complexité de la gestion de tels mouvements dans un contexte social tendu.

Une jeunesse en quête de voix dans la nuit : le malaise social en toile de fond 

Au-delà des aspects judiciaires, les événements de Lomé révèlent un malaise plus profond. La jeunesse, fer de lance de ces manifestations, semble porter un message de frustration face à des défis socio-économiques pressants, amplifiés par le coût croissant de la vie. Les réseaux sociaux, catalyseurs de cette mobilisation, ont offert une tribune à une génération en quête de reconnaissance et de changement. Si les autorités dénoncent l’illégalité de ces actions, elles ne peuvent ignorer l’élan vital qui les sous-tend, ni la capacité des nouvelles technologies à fédérer les aspirations populaires.

Ces manifestations, bien que réprimées, ont également coïncidé avec la célébration de la Tabaski, marquée par une ferveur religieuse apaisée dans d’autres localités du pays. Ce contraste entre la sérénité des rites traditionnels et l’effervescence des rues de Lomé souligne la pluralité des dynamiques à l’œuvre au Togo. Les organisations de la société civile, telles qu’Internet Society Togo, ont saisi l’occasion pour plaider en faveur d’un accès ininterrompu à Internet, soulignant le rôle crucial des libertés numériques dans l’expression citoyenne.

Lomé entre silence et clameurs, vers un dialogue inclusif ?

Les événements du 5 au 6 juin 2025, loin d’être un simple soubresaut, interrogent la capacité du Togo à canaliser les aspirations de sa jeunesse tout en préservant la stabilité. Les barricades, les concerts de casseroles et les interpellations ne sont que les symptômes d’un questionnement plus large sur la gouvernance et l’avenir. Si le parquet a opté pour une réponse mesurée, libérant la majorité des interpellés, il reste que l’onde de choc de ces manifestations pourrait résonner durablement.

Lomé, dans cette nuit agitée, a révélé à la fois sa vulnérabilité et sa vitalité. Les clameurs des manifestants, portées par le vent de la contestation, appellent à une réflexion collective sur les moyens de bâtir un dialogue inclusif. Car, au-delà des barricades et des gaz lacrymogènes, c’est bien l’âme d’une nation qui cherche à s’exprimer, dans un cri aussi désordonné que poignant, exigeant d’être entendue.

Nayéga : Le réveil d’un géant minier au cœur des Savanes togolaises

Togo :  la mine de manganèse de Nayéga démarre sa production, une révolution économique en marche !

Dans la région des Savanes, là où le sol noirâtre murmure la promesse de richesses enfouies, le Togo s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire économique. Après une décennie d’attente, la mine de manganèse de Nayéga, nichée dans la préfecture de Kpendjal Ouest, s’éveille enfin. Dès la fin juin 2025, les premières tonnes de ce métal stratégique, prisé pour ses applications dans l’acier, les alliages et les batteries de la mobilité électrique, seront extraites, marquant ainsi  l’avènement d’un pôle minier d’envergure. Par ailleurs, Ce projet, porté par la Société Togolaise de Manganèse (STM), incarne une ambition audacieuse : faire du Togo un acteur incontournable dans la chaîne mondiale des métaux critiques.

Une Genèse patiente, une ambition affirmée : Nayéga, l’essor d’une nouvelle ère minière

L’histoire de Nayéga est celle d’une gestation longue, mais résolue. Découvert il y a plus de dix ans, ce gisement de manganèse, dont les réserves sont estimées à 8,5 millions de tonnes, promet une exploitation sur plus d’une décennie. En effet, Longtemps freiné par des contraintes logistiques et des négociations complexes, le projet a pris un tournant décisif avec l’accord de coopération signé en 2023 entre l’État togolais et Keras Resources, une société britannique spécialisée dans l’exploration minière. Cet accord, loin d’être un simple contrat, scelle une vision claire : celle d’une souveraineté renforcée sur les ressources nationales, conjuguée à une expertise internationale.

Dès son lancement, Nayéga ambitionne de produire 4 000 tonnes de manganèse par mois, avec une montée en puissance prévue à 8 000 tonnes à moyen terme. D’ailleurs, cette cadence progressive reflète une stratégie pragmatique, visant à optimiser les infrastructures tout en répondant à une demande mondiale croissante. En effet, le manganèse, souvent méconnu, est un pilier discret, mais essentiel de l’industrie moderne. Des aciéries aux batteries des véhicules électriques, ce métal de transition s’impose comme un rouage clé de la transition énergétique mondiale.

Une manne économique pour le Togo : diversification et indépendance minière

Nayéga n’est pas qu’une mine ; c’est un levier de transformation majeur. Dans un pays où le secteur minier, dominé par les phosphates, contribue déjà à plus de 40 % du budget national, l’exploitation du manganèse ouvre des perspectives inédites. Ainsi, en diversifiant son portefeuille extractif, le Togo cherche à s’affranchir de sa dépendance historique aux phosphates tout en s’inscrivant dans les dynamiques globales de la transition énergétique. Les batteries lithium-ion, qui alimentent les véhicules électriques et les systèmes de stockage d’énergie, placent le manganèse au cœur des enjeux de demain.

La STM, entité étatique à 100 %, incarne cette volonté de maîtrise nationale. En s’appuyant sur l’expertise technique de Keras Resources, qui recevra des honoraires de conseil et de courtage (1,5 % et 6 % des revenus bruts respectivement, sur des périodes définies), le Togo conjugue autonomie et partenariat stratégique. Ce modèle, qui associe valorisation locale et transfert de compétences, vise à maximiser les retombées économiques tout en renforçant les capacités nationales.

Un élan pour les savanes et au-delà : Nayéga, moteur de développement local

Au-delà des chiffres, Nayéga porte une ambition plus large : celle d’un développement inclusif pour la région des Savanes, l’une des plus rurales du Togo. Les routes d’accès rénovées, les pipelines d’eau installés et les infrastructures logistiques mobilisées pour le projet témoignent d’un effort concret pour ancrer le développement dans le tissu local. Si les populations de Kpendjal Ouest, marquées par des années d’attente et d’incertitude, nourrissent encore des interrogations sur les bénéfices concrets pour leur quotidien, l’espoir d’emplois, de formations et d’améliorations infrastructurelles commence à poindre.

Le manganèse de Nayéga, par sa couleur sombre et ses promesses lumineuses, pourrait redessiner le visage économique de la région. Les retombées attendues – création d’emplois directs et indirects, dynamisation du commerce local, investissements dans les infrastructures – s’inscrivent dans une vision plus large de montée en gamme des chaînes de valeur. À terme, le Togo aspire non seulement à extraire, mais aussi à transformer et à valoriser ses ressources, réduisant ainsi sa dépendance aux exportations brutes.

Un positionnement stratégique dans un monde en transition : le Togo, nouvel acteur minier

Dans un contexte mondial où la course aux métaux critiques s’intensifie, Nayéga positionne le Togo comme un acteur émergent. Alors que des géants comme l’Afrique du Sud et le Gabon dominent la production mondiale de manganèse, le Togo, avec ses réserves modestes, mais stratégiques, mise sur l’agilité et la durabilité. La demande mondiale, portée par l’essor des énergies renouvelables et des technologies vertes, offre à Nayéga une fenêtre d’opportunité unique. Les analystes, qui notent une reprise des prix du manganèse après une période de stagnation, soulignent le timing favorable de ce lancement.

Nayéga, le pari audacieux d’un Togo qui regarde vers l’avenir !

Nayéga, c’est aussi un symbole puissant : celui d’un Togo qui, loin de se contenter de ses acquis, ose se projeter dans l’avenir avec audace. En conjuguant souveraineté, innovation et ambition, le pays trace une nouvelle voie, où les richesses du sous-sol deviennent les fondations d’un développement durable et inclusif. À l’aube de cette nouvelle ère, Nayéga n’est pas seulement une mine ; c’est également un pari sur l’avenir, un défi relevé avec détermination par une nation décidée à faire entendre sa voix sur la scène mondiale des métaux critiques.