Guinée-Bissau : l’odyssée brisée des âmes en quête d’Europe

Guinée-Bissau : 56 migrants interceptés, le rêve d’Europe brisé au large de Cacheu

Sous l’étreinte saline de l’Atlantique, au large de Cacheu – ville côtière de Guinée-Bissau où les mangroves murmurent des récits séculaires – une pirogue frêle a été stoppée net dans son élan, le 3 juin 2025. À son bord, 56 âmes, mues par l’espoir d’un ailleurs, ont vu leur rêve d’Europe s’échouer face à la vigilance de la Garde nationale bissau-guinéenne. Ce vaisseau de fortune, chargé de 41 hommes, 14 femmes et un enfant, portait les espoirs mêlés de Bissau-Guinéens, de Sénégalais et de Guinéens, tous unis dans une quête périlleuse vers les côtes des Canaries, porte d’entrée de l’eldorado européen.

Arraisonnement en mer : la Garde nationale met fin au voyage clandestin

Sous le commandement du lieutenant José Becuque, la Garde nationale, patrouillant les eaux tumultueuses de cette région proche de la frontière sénégalaise, a mis fin à cette entreprise clandestine. Les passagers, désormais sous les verrous à Cacheu, attendent leur transfert vers Bissau, où leur sort sera scellé. Il est important de noter que cette interception, loin d’être un fait isolé, s’inscrit dans une litanie de drames migratoires. En mars 2025, les autorités ont arraisonné une embarcation transportant 76 personnes près de l’île de Caravela, révélant ainsi l’ampleur d’un exode qui brave les dangers de l’océan.

Cacheu, carrefour des désespoirs : la route Atlantique, cimetière d’illusions

Cacheu, avec ses estuaires et ses îles éparses des Bijagos, est devenue un carrefour de ces périples désespérés. La région, où les pirogues glissent entre mangroves et courants traîtres, est une rampe de lancement pour ceux qui, fuyant la précarité ou les promesses non tenues, s’en remettent à des passeurs sans scrupules. Tragiquement, en 2024, selon l’ONG Caminando Fronteras, près de 10 500 migrants ont péri ou disparu sur cette route atlantique, victimes d’embarcations surchargées ou de tempêtes impitoyables. Pourtant, l’appel de l’Europe persiste, porté par des récits de prospérité, souvent illusoires.

Traque des passeurs et défis économiques : le dilemme de la Guinée-Bissau

Les autorités bissau-guinéennes, déterminées à démanteler les réseaux de passeurs, promettent de traquer les cerveaux de ces traversées. « Ces criminels ne resteront pas impunis », a martelé Becuque, dont la voix trahit une colère contenue face à l’exploitation des personnes vulnérables. Mais au-delà de la répression, l’enjeu est abyssal : la Guinée-Bissau, où le revenu moyen oscille autour de 1,30 dollar par jour, peine à offrir des horizons à sa jeunesse. Les cultures de cajou et de riz, piliers économiques, subissent les aléas des prix et des pluies, tandis que la région de Cacheu, riche en biodiversité, voit ses ressources s’étioler sous la pression humaine.

Un cri d’urgence : endiguer l’exode pour bâtir un avenir en Guinée-Bissau

Ce drame, dans sa crudité, interroge. Ces 56 destins, suspendus entre l’espoir et l’incertitude, incarnent la tragédie d’un continent dans lequel la quête d’un meilleur avenir se heurte aux écueils d’un monde cloisonné. Les vagues de Cacheu continuent de bercer les pirogues. C’est pourquoi la Guinée-Bissau, à l’image de ses voisins, doit conjuguer répression et prévention pour endiguer un exode qui, bien plus qu’une traversée, est un cri d’urgence.

CAF et TECNO : une alliance audacieuse pour sublimer le football africain

Foot africain : La CAF et TECNO ont scellé un partenariat historique !

Sous l’éclat d’un ciel nairobien, une nouvelle ère s’est ouverte ce 4 juin 2025 pour le football africain. Dans une cérémonie empreinte de ferveur, la Confédération Africaine de Football (CAF) et TECNO, titan de la technologie mobile, ont gravé dans le marbre une entente majestueuse. En effet, TECNO a été désigné partenaire mondial officiel des Coupes d’Afrique des Nations TotalEnergies de 2025 au Maroc et de 2027 en Afrique de l’Est. Annoncée par Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, et Shiming Jiang, vice-président de TECNO, cette union scelle une ambition commune : porter le sport-roi du continent vers des sommets inexplorés.

TECNO : du sponsor exclusif au partenaire mondial, un pari gagnant !

Par ailleurs, ce pacte n’est pas un simple écho du passé, mais une consécration. En effet, après avoir illuminé la CAN 2023 en Côte d’Ivoire en tant que sponsor exclusif des smartphones, TECNO avait déjà contribué à un essor prodigieux, captant les regards de millions d’âmes vibrantes d’enthousiasme. Aujourd’hui, cette alliance s’élève en un serment solennel, promettant ainsi d’écrire deux nouveaux chapitres épiques : l’un dans les terres envoûtantes du Maroc, l’autre dans l’écrin émergent de l’Afrique de l’Est, porté par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.

Une synergie pour l’excellence : La CAF et TECNO révèlent le potentiel africain

D’ailleurs, pour la CAF, cette collaboration avec TECNO s’inscrit comme une pierre angulaire dans sa quête d’un football africain rayonnant et audacieux. « Nous saluons la vision de la CAF et de son président, le Dr Motsepe, pour faire éclore le potentiel du football en Afrique. » « Ensemble, nous tisserons des exploits mémorables », a proclamé Shiming Jiang, dont les mots résonnent comme un hymne à l’avenir. Ainsi, cette synergie ne se limite pas à un éclat éphémère : elle promet d’irriguer les terres fertiles du continent d’innovations et d’opportunités, offrant aux étoiles montantes une scène digne de leur éclat.

CAN 2025 au Maroc, CAN 2027 en Afrique de l’Est : le continent en fête !

Le Maroc, hôte de la 35ᵉ édition du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, s’apprête à déployer un théâtre grandiose. De Rabat à Marrakech, en passant par les rivages d’Agadir et les murailles de Fès, le royaume chérifien polira ses joyaux pour accueillir les 24 nations en lice. Ensuite, en 2027, l’Afrique de l’Est vibrera au rythme d’une première historique, unissant trois nations dans une célébration fraternelle du ballon rond.

La CAF et TECNO signent un partenariat majeur, faisant de TECNO le partenaire mondial des CAN 2025 (Maroc) et 2027 (Afrique de l'Est), Au-delà du jeu : TECNO s’engage pour les communautés africaines

TECNO, dont l’élan créatif défie les frontières, ne se contente pas d’apposer son sceau sur l’événement. La marque ambitionne de tisser un lien charnel avec les peuples africains, en sublimant l’expérience des aficionados par des prouesses technologiques et des initiatives ancrées dans le réel. Des murmures sur les réseaux évoquent un dessein noble : la réhabilitation de terrains communautaires à travers le continent, une offrande aux générations futures pour que leurs rêves s’élèvent sur des fondations solides.

Nairobi, témoin d’un serment : L’Afrique unie vers de nouveaux sommets !

En somme, le monde posera bientôt ses yeux sur le tirage au sort de 2025 à Rabat. Cette alliance CAF-TECNO se dresse tel un phare, illuminant un chemin d’audace et de grandeur. Dans chaque dribble, chaque clameur, chaque instant de gloire, elle portera l’empreinte d’une Afrique unie, prête à conquérir les sommets. Nairobi a été le témoin d’un serment ; le monde en verra bientôt les fruits.

Lomé : Selma salue le Togo avant un nouveau chapitre !

Lomé et Windhoek, un adieu diplomatique sous le signe de l’unité africaine

Le 3 juin 2025, dans l’enceinte feutrée du palais présidentiel de Lomé, une page importante de la diplomatie africaine s’est tournée. Faure Essozimna Gnassingbé, président du Conseil des ministres du Togo, a reçu Selma Ashipala-Musavyi, Haut-Commissaire de la Namibie, pour une audience empreinte de chaleur et de solennité. Par ailleurs, cette rencontre, marquant la fin de la mission diplomatique de Mme Ashipala-Musavyi au Togo avant son entrée en fonction comme ministre namibienne des Relations internationales et du Commerce, a scellé un chapitre fructueux des relations entre Lomé et Windhoek, tout en ouvrant la voie à de nouvelles ambitions communes.

Namibie-Togo : une amitié atlantique forgée par la coopération 

Porteuse d’un message de salutations de la présidente namibienne Netumbo Nandi-Ndaitwah, la diplomate a loué l’hospitalité togolaise et la solidité des liens tissés entre les deux nations. En effet, depuis la signature d’un mémorandum d’entente en 2018, le Togo et la Namibie ont bâti un partenariat robuste, ancré dans des consultations politiques régulières et une coopération florissante dans des secteurs clés comme le commerce maritime, l’agriculture et le tourisme durable. « Nos deux pays, unis par leurs rivages atlantiques, partagent une vision commune pour une Afrique intégrée », a déclaré Mme Ashipala-Musavyi, soulignant  ainsi  le rôle pivot de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) dans cette dynamique.

La ZLECAF : moteur de prospérité entre Lomé et Windhoek

Sous l’égide de la ZLECAF, les deux nations ont multiplié les initiatives pour fluidifier les échanges commerciaux et valoriser leurs atouts complémentaires. Le Togo, avec son port de Lomé, hub logistique ouest-africain, et la Namibie, avec ses ambitions dans l’exportation de produits agricoles et halieutiques, ont su tirer parti de cette plateforme panafricaine pour renforcer leur interconnexion économique. À titre d’exemple, en 2024, les exportations namibiennes de viande bovine vers le Togo ont marqué un jalon significatif, fruit des efforts de Mme Ashipala-Musavyi pour promouvoir les produits africains dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Valeurs communes : le Togo et la Namibie, modèles d’intégration africaine

Membre du Commonwealth, tout comme le Togo depuis 2022, la Namibie partage avec son partenaire ouest-africain un engagement pour la gouvernance inclusive et le développement durable. D’ailleurs, cette convergence de valeurs, alliée à l’activisme diplomatique de Lomé – illustré par la médiation de Faure Gnassingbé dans la crise congolaise – confère à cette relation une portée qui dépasse le simple cadre bilatéral. « Le Togo est un modèle d’hospitalité et de dialogue », a affirmé la diplomate, rendant hommage à l’engagement de Gnassingbé pour une Afrique unie.

Vers un avenir panafricain audacieux : Lomé, carrefour de la coopération

En somme, Mme Ashipala-Musavyi s’apprête à rejoindre Windhoek pour assumer ses nouvelles fonctions. Cette audience a résonné comme un vibrant plaidoyer pour la continuité. Dans un continent où l’intégration économique reste un défi, le Togo et la Namibie, par leur collaboration, incarnent une promesse : celle d’une Afrique où les frontières s’effacent au profit d’une prospérité partagée. Ainsi , Lomé, fidèle à sa vocation de carrefour diplomatique, continue d’écrire, avec ses partenaires, les pages d’un futur panafricain audacieux.

Lomé, capitale de la paix : le Togo au cœur de la crise congolaise

Lomé, carrefour de la paix : Faure Gnassingbé et Bintou Keita en quête d’apaisement pour la RDC

Sous le ciel éclatant de Lomé, le 3 juin 2025, le palais présidentiel togolais s’est transformé en un haut lieu de la diplomatie africaine. Faure Essozimna Gnassingbé, Président du  Conseil du Togo et médiateur désigné par l’Union africaine (UA) dans la crise congolaise, a accueilli Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Par ailleurs, cette rencontre, loin d’être un simple échange protocolaire, s’inscrit dans une dynamique résolue pour désamorcer la poudrière de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), où la violence et l’instabilité continuent de défier les espoirs de paix.

 Le président togolais Faure Gnassingbé et la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, ont eu une rencontre  à Lomé pour intensifier les efforts de médiation et trouver une solution durable à la crise en RDC, face aux défis persistants de l'instabilité et des groupes armés.Grands Lacs : La Médiation de Gnassingbé, Phare dans la Tempête

Dans la région des Grands Lacs, où les tensions entre la RDC et le Rwanda alimentent un cycle de conflits attisé par les avancées du Mouvement du 23 Mars (M23), la médiation de Gnassingbé apparaît comme un phare dans la tempête. Depuis sa nomination par l’UA en avril 2025, le président togolais multiplie les initiatives, tissant ainsi un réseau de dialogues entre Kinshasa, Kigali et les acteurs régionaux. En plus, sa rencontre avec Bintou Keita, figure clé de l’engagement onusien en RDC, a permis de confronter les perspectives sur la situation sécuritaire, marquée par la prise de villes stratégiques comme Goma et Bukavu par le M23, et de réaffirmer la nécessité d’une approche concertée.

MONUSCO face aux défis : un dialogue inclusif pour la souveraineté Congolaise

Keita, dont la mission à la tête de la MONUSCO est confrontée à des défis herculéens – restrictions de mouvement, attaques contre les Casques bleus et une crise humanitaire galopante avec plus de 400 000 déplacés depuis janvier 2025 – a salué l’engagement de Gnassingbé. En outre, ce dernier, fort de ses consultations à Luanda, Kinshasa et Kigali, prône un dialogue inclusif, intégrant les efforts des Communautés économiques régionales (EAC et SADC) et les partenaires internationaux comme le Qatar et les États-Unis. L’objectif est clair : forger un cessez-le-feu durable et désarmer les velléités expansionnistes des groupes armés, tout en préservant la souveraineté congolaise.

Le Togo, artisan de la Concorde : un rôle pivot pour la paix régionale

Cette rencontre à Lomé, où les murs du palais résonnent encore des échos des luttes pour la paix régionale, illustre la volonté du Togo de s’ériger en artisan de la concorde. Gnassingbé, malgré les critiques internes sur sa longévité au pouvoir, s’impose comme une figure pivot dans cette médiation, soutenu par l’ONU et l’UA. Keita, de son côté, a réitéré l’engagement de la MONUSCO à protéger les civils et à appuyer les processus de paix, même si la mission entame son retrait progressif de certaines provinces, comme le Sud-Kivu, conformément à la résolution 2765 du Conseil de sécurité.

Espoir fragile en RDC : Lomé, creuset d’un avenir apaisé ?

Dans un contexte dans lequel chaque avancée militaire du M23 menace de faire basculer la région dans un conflit plus vaste, l’entretien entre Gnassingbé et Keita incarne une lueur d’espérance. Lomé, par cette diplomatie patiente et déterminée, s’affirme comme un creuset où se forgent les solutions d’un avenir apaisé pour la RDC. Cependant, reste à savoir si ces efforts, portés par une volonté de dialogue, sauront dompter les tumultes d’une région où la paix demeure un horizon aussi précieux que fragile.

Lomé, cœur battant de l’Afrique : Une alliance pour un continent réinventé !

Lomé, épicentre de l’unité africaine : la 3ᵉ conférence de l’APA trace la voie d’un continent audacieux

Lomé, 3 juin 2025 – Dans l’enceinte vibrante de Lomé, capitale togolaise, la troisième Conférence ministérielle de l’Alliance politique africaine (APA) s’est achevée le 2 juin 2024, sous le signe d’une ambition renouvelée pour l’Afrique. En effet, réunis dans un climat d’effervescence diplomatique, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger, de la République démocratique du Congo, du Libéria, du Tchad et du Burkina Faso ont porté un message d’unité et de résilience face aux bouleversements géopolitiques qui secouent le globe. Leur rencontre avec le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a scellé des engagements décisifs pour repositionner le continent comme un acteur incontournable sur l’échiquier international.

À Lomé, la 3ᵉ Conférence ministérielle de l'APA a réuni des leaders africains pour forger une feuille de route commune, visant à renforcer la souveraineté et l'influence du continent face aux défis géopolitiques et à promouvoir une Afrique proactive.La déclaration de Lomé : Une Feuille de Route pour l’avenir Africain

Sous la voûte du palais présidentiel, la délégation, conduite par le ministre malien Abdoulaye Diop, a présenté au chef d’État togolais les fruits de leurs délibérations : une Déclaration de Lomé, véritable feuille de route pour une Afrique souveraine et concertée. Par ailleurs, ce texte, forgé dans l’urgence d’un monde en mutation, esquisse des pistes audacieuses pour répondre aux défis sécuritaires, économiques et climatiques. « Cette conférence, sous l’égide du Togo, nous a permis de poser les jalons d’une action collective, capable de faire entendre la voix de l’Afrique avec force et clarté », a déclaré le ministre Diop, saluant ainsi l’élan visionnaire insufflé par le président Gnassingbé.

Le leadership togolais salué : Faure Gnassingbé, Boussou pour l’Afrique

Le président Gnassingbé, récemment nommé à la tête du Conseil de la République togolaise, a brillé par son rôle de fédérateur. Il a activement conduit, sous le mandat de l’Union africaine, la médiation dans le conflit en République démocratique du Congo, un engagement salué comme une preuve éclatante de sa quête de paix. « Le leadership du Togo, incarné par son Excellence, est une boussole pour l’Afrique », a affirmé un ministre délégué, tandis que la délégation a applaudi les orientations données pour traduire les recommandations de l’APA en actions concrètes.

À Lomé, la 3ᵉ Conférence ministérielle de l'APA a réuni des leaders africains pour forger une feuille de route commune, visant à renforcer la souveraineté et l'influence du continent face aux défis géopolitiques et à promouvoir une Afrique proactive.Lomé, capitale de la volonté Africaine : transformer les défis en progrès

Lomé, par cette conférence, s’affirme comme un creuset d’idées et de volontés. Alors que les vents de l’instabilité soufflent, des crises sahéliennes aux tensions globales, l’Afrique refusent de se cantonner au rôle de spectatrice. Combien de défis faudra-t-il encore relever pour que les dirigeants africains imposent durablement leur vision ? À Lomé, la réponse se dessine dans une solidarité agissante, portée par des leaders déterminés à faire du continent un phare de stabilité et de progrès.

Cotonou : L’Afrique francophone se mobilise pour son avenir !

Cotonou, carrefour de la Francophonie africaine : une assemblée pour l’avenir du continent

Cotonou, 3 juin 2025  Sous le ciel vibrant de Cotonou, la capitale économique du Bénin, la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) s’est ouverte le 2 juin 2024, réunissant les hérauts des parlements francophones du continent. Ce cénacle, qui s’étend jusqu’au 4 juin, voit converger des figures éminentes, dont Son Excellence Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale du Togo, pour un dialogue audacieux sur les défis qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain. Ainsi, dans l’écrin du Sofitel Marina Hôtel, les débats s’annoncent ardents, portés par une ambition : forger des solutions pérennes face aux tumultes géopolitiques, aux dynamiques démographiques et aux impératifs énergétiques.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique del’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Cotonou rassemble des parlementaires Au cœur des discussions : géopolitique, jeunesse et énergie

L’assemblée, véritable agora francophone, s’articule autour de trois axes cardinaux. Premièrement, la géopolitique, où les soubresauts récents dans des nations comme le Mali, le Burkina Faso ou le Niger appellent une refonte des cadres de coopération. Deuxièmement, le dividende démographique, cette jeunesse foisonnante qui, si elle est bien canalisée, pourrait propulser le développement socioéconomique du continent. Enfin, l’accès équitable à l’énergie, un enjeu vital pour éclairer les territoires et accélérer la couverture des zones reculées. Ces thématiques, loin d’être abstraites, résonnent comme un appel à l’action pour des parlementaires décidés à transcender les vœux pieux.

Un appel vibrant à l’action : la Francophonie, levier de stabilité

Dans son allocution inaugurale, Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, a insufflé une ferveur communicative : « Ici, à Cotonou, nous ne nous contentons pas de discourir ; nous tissons les fils d’un avenir où la Francophonie devient un levier de stabilité et d’équité. » Son propos, empreint de gravité et d’espoir, a trouvé écho chez Hilarion Etong, président de l’APF, qui a exhorté les délégués à faire de cette rencontre un creuset de propositions concrètes. Il a martelé : « Nos peuples attendent de nous des actes, non des paroles », soulignant l’urgence d’un engagement collectif face aux crises climatiques et politiques.

Le « village francophone » : solidarité et courage au programme

Amélia Lakrafi, déléguée générale de l’APF, a quant à elle invoqué l’image d’un « village francophone », un espace de confiance et de courage où la solidarité prime. Son appel à une démocratie mûrissante a résonné auprès des délégations, notamment celle du Togo, conduite par Sevon-Tépé Kodjo Adédzé. Accompagné de parlementaires aguerris tels que Myriam Dossou D’Almeida et Germaine Kouméalo Anaté, le Togo incarne une voix active dans ce concert des nations francophones, déterminé à porter haut les idéaux de paix et de développement durable.

Au-delà du forum : transformer les aspirations en réalités

Cette assemblée, forte des représentants de 88 sections parlementaires, n’est pas un simple forum. En effet, elle s’inscrit dans une dynamique de transformation, où l’Afrique francophone, riche de sa diversité, cherche à harmoniser ses aspirations. Des pays comme le Gabon, récemment sorti d’une transition post-coup d’État, témoignent de la résilience de la Francophonie, qui a su accompagner sans juger. Les discussions, enrichies par la présence des présidents des parlements du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Gabon, promettent de déboucher sur des recommandations audacieuses, notamment en matière de lois climatiques et de gestion des transitions politiques.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique del’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Cotonou rassemble des parlementaires L’union fait la force : Cotonou, laboratoire d’un avenir africain audacieux

Alors que Cotonou vibre au rythme de ces échanges, une certitude émerge : l’Afrique francophone, à la croisée des chemins, ne peut se contenter de contempler ses défis. Elle doit les affronter avec lucidité et audace. Par conséquent, la question persiste : combien de crises faudra-t-il encore pour que les dirigeants adoptent des mesures pérennes ? À Cotonou, la réponse se dessine dans l’union des volontés, portée par une Francophonie résolue à faire de ses mots une réalité tangible.

L’Afrique redéfinit son destin : L’APA trace la voie d’un repositionnement stratégique mondial

Lomé 2025 : L’Alliance Politique Africaine forge l’élan d’un continent souverain

Lomé, 2 juin 2025 – Dans la chaleur vibrante de la capitale togolaise, la troisième conférence ministérielle de l’Alliance Politique Africaine (APA) s’est ouverte ce lundi, portée par une ambition audacieuse : redessiner la place de l’Afrique dans un monde en pleine métamorphose. Sous le thème évocateur « Place de l’Afrique dans un monde en mutation : enjeu d’un repositionnement stratégique et diplomatique », cette rencontre réunit des délégués de dix nations africaines, décidés à faire du continent un acteur central des équilibres mondiaux. Orchestrée par le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, cette assemblée s’inscrit dans une quête de souveraineté et d’unité, où l’Afrique aspire à écrire sa propre partition dans le concert des nations.

Un vibrant appel à l’émancipation continentale

Dès l’ouverture des travaux, dans l’écrin du Palais des Congrès de Lomé, Robert Dussey a posé les jalons d’une vision résolument offensive. « L’Afrique doit cesser d’être le témoin passif de l’histoire pour en devenir l’architecte », a-t-il déclaré, sa voix empreinte d’une ferveur panafricaine. Face à un auditoire composé de ministres et de diplomates issus de pays comme l’Angola, le Burkina Faso, la Guinée ou encore la République Démocratique du Congo, récemment intégrée à l’Alliance, il a plaidé pour une rupture avec les postures héritées d’un passé colonial. Par conséquent, cette troisième conférence, après celles de Lomé en 2023 et de Bamako en 2024, marque une étape décisive dans la formalisation de l’APA, avec l’adoption imminente d’une charte, prévue pour fin 2025, qui structurera ses ambitions.

Le contexte mondial, marqué par des reconfigurations géopolitiques – du retour du protectionnisme à l’émergence de nouveaux blocs comme les BRICS – offre à l’Afrique une opportunité inédite. Pourtant, comme l’a souligné Dussey, le continent reste sous-représenté dans les arènes multilatérales, notamment au Conseil de Sécurité de l’ONU, où il réclame deux sièges permanents. Ainsi, cette exigence, relayée lors du sommet du G20 de 2024 à Rio, trouve un écho dans les discussions de Lomé, où les délégués explorent des stratégies pour amplifier la voix africaine sur des dossiers cruciaux : commerce, sécurité, transitions énergétiques et gouvernance numérique.

L’APA : une diplomatie unie face aux défis globaux

L’APA, née en 2023 à l’initiative du Togo, se veut un antidote aux fragmentations qui freinent l’unité africaine. Contrairement à l’Union Africaine, parfois perçue comme engluée dans des dynamiques bureaucratiques, ou à la CEDEAO, critiquée pour son alignement sur des intérêts extérieurs, l’Alliance mise sur une coopération agile entre nations partageant une vision panafricaniste. Les dix membres actuels – Angola, Burkina Faso, Centrafrique, Gabon, Guinée, Libye, Mali, Namibie, Tanzanie et Togo – auxquels s’ajoute la RDC, incarnent cette aspiration à une Afrique non alignée, capable de négocier d’égal à égal avec les grandes puissances.

Les débats, qui se prolongent jusqu’au 4 juin, abordent des enjeux pressants. La sécurité, d’abord, domine les échanges, alors que le Sahel est secoué par plus de 3200 attaques terroristes en 2024, selon les chiffres de l’Union Africaine. L’APA prône une réponse endogène, s’appuyant sur la mutualisation des ressources, comme l’illustre l’Alliance des États du Sahel (AES). De même, sur le plan économique, la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), opérationnelle depuis 2021, est vue comme un levier pour réduire la dépendance aux exportations de matières premières. En 2024, le commerce intra-africain a progressé de 3,2 %, un signal encourageant que l’APA souhaite amplifier en harmonisant les politiques commerciales.

L’innovation au service de la souveraineté africaine

L’innovation, technologique et diplomatique, est un autre pilier des discussions. À l’heure où l’intelligence artificielle et les infrastructures numériques redéfinissent les rapports de force, l’APA explore des partenariats pour doter l’Afrique de capacités autonomes. Le récent sommet 3i Africa 2025, tenu à Accra, a mis en lumière l’urgence d’une gouvernance africaine des actifs numériques, un thème repris à Lomé. Par ailleurs, le continent, riche en minerais stratégiques comme le cobalt et le lithium, cherche à transformer ces ressources localement, à l’image de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé au Bénin, un modèle que le Togo promeut comme exemple d’industrialisation endogène.

L’écologie, enfin, occupe une place centrale. Alors que la 20ᵉ session de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (AMCEN) se tiendra en juillet 2025 à Nairobi, l’APA anticipe les négociations climatiques en prônant une justice environnementale. Les délégués insistent sur la nécessité de financements accrus pour l’adaptation au changement climatique, alors que l’Afrique, responsable de moins de 4 % des émissions mondiales, subit de plein fouet les sécheresses et les inondations.

Un panafricanisme pragmatique pour une Afrique audacieuse

L’APA s’inscrit dans une lignée historique, celle des pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine, comme Kwame Nkrumah ou Modibo Keïta. Pourtant, elle se distingue par son pragmatisme, refusant les envolées lyriques au profit d’une feuille de route concrète. La conférence de Lomé, prolongée par le 9ᵉ Congrès Panafricain prévu en 2024 dans la même ville, vise à institutionnaliser cet élan. Un comité de haut niveau, dirigé par le Togo, planche sur des mécanismes de coordination, incluant un secrétariat permanent et des groupes de travail thématiques, pour traduire les discours en actions.

La présence de figures comme le ministre malien Abdoulaye Diop ou la vice-ministre congolaise Gracia Yamba Kazadi, arrivée le 1ᵉʳ juin, témoigne de l’attrait croissant de l’APA.

3e conférence ministérielle de l’APA : L’Afrique en marche vers son destin mondial

En ce 2 juin 2025, Lomé se fait l’épicentre d’un renouveau africain. La troisième conférence de l’APA, portée par une diplomatie togolaise audacieuse, n’est pas un simple conclave ; elle est le creuset dans lequel s’esquisse une Afrique décomplexée, prête à revendiquer sa place dans un monde multipolaire. Entre défis sécuritaires, impératifs économiques et aspirations écologiques, les délégués réunis dans la « capitale de la paix » tracent un chemin sur lequel l’unité et la souveraineté deviennent les piliers d’un continent en pleine ascension. Alors que les travaux se poursuivent, une certitude émerge : l’Afrique, galvanisée par l’APA, ne se contentera plus d’être spectatrice de l’histoire ; elle en sera l’actrice, résolue et souveraine.

 

Tragédie routière au Togo : un bus Nagodé s’écrase, la série noire continue !

Tragédie sur la Nationale N°1 : l’accident de Kpélé ravive les doutes sur la sécurité routière au Togo

Notsè, 2 juin 2025 – Dans l’obscurité des premières heures de ce lundi 2 juin, un drame a frappé la route nationale N°1, à seulement cinq kilomètres de Notsè, sur le tronçon reliant Kpélé à la ville. Un bus de la compagnie Nagodé, effectuant la liaison entre Dapaong et Lomé, s’est écrasé dans un vacarme assourdissant, semant la désolation et paralysant la circulation sur cet axe vital du Togo. Ce sinistre, survenu vers deux heures du matin, marque le troisième accident majeur impliquant la compagnie en l’espace de trois mois, jetant une lumière crue sur les failles d’un système de transport routier aux abois. Alors que les secours s’activent pour porter assistance aux victimes, les interrogations fusent : comment enrayer cette spirale funeste qui endeuille les routes togolaises ?

Chaos nocturne : L’épave du bus Nagodé paralyse la RN1

Sous un ciel d’encre, le bus, chargé de passagers en route vers la capitale, a dévié de sa trajectoire dans des circonstances encore opaques. Selon les premiers témoignages, recueillis auprès de riverains et d’usagers de la route, l’accident aurait été précédé d’un crissement strident, suivi d’un choc d’une violence inouïe. L’épave, disloquée, gît au bord de la chaussée, entravant la circulation pendant plusieurs heures. Les équipes de secours, composées de sapeurs-pompiers et de volontaires, ont œuvré sans relâche, bravant l’obscurité et la confusion pour extraire les victimes des tôles froissées. En effet, des ambulances, sirènes hurlantes, ont sillonné la route pour évacuer les blessés vers les centres hospitaliers de Notsè et d’Atakpamé, tandis que les autorités locales coordonnaient l’opération avec une gravité empreinte d’urgence.

Si le bilan exact reste en suspens, les premières constatations font état de dégâts matériels considérables, le véhicule étant réduit à un amas de ferraille. Les récits des témoins, encore sous le choc, évoquent des scènes de panique et de désarroi, avec des passagers ensanglantés cherchant à s’extirper de l’habitacle. « C’était comme si la nuit s’était embrasée », murmure un motocycliste, témoin impuissant de la tragédie. Néanmoins, les autorités, par la voix du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, promettent un communiqué officiel dans les prochaines heures, mais l’absence d’un bilan précis alimente l’angoisse des familles dont les proches empruntaient cette ligne.

Série noire pour Nagodé : La sécurité routière en question

Cet accident, d’une brutalité saisissante, n’est pas un événement isolé. La compagnie Nagodé, l’une des principales flottes de transport interurbain du Togo, est sous le feu des critiques après une succession d’incidents tragiques. En février 2025, un bus de la compagnie, tentant un dépassement audacieux près de Kara, avait percuté plusieurs usagers de la route, fauchant une vie et laissant un blessé grave dans son sillage. Quelques semaines plus tard, début avril, un autre drame s’était joué près d’Atakpamé, où une collision avec un poids lourd avait endommagé un bus et blessé plusieurs passagers. Ces accidents, survenus sur des axes aussi stratégiques que la nationale N°1, jettent une ombre inquiétante sur les pratiques de l’entreprise.

Les usagers, exaspérés, pointent du doigt des défaillances structurelles. « Les chauffeurs roulent comme s’ils étaient seuls sur la route », déplore un commerçant de Dapaong, habitué de la ligne. Sur les réseaux sociaux, des voix s’élèvent pour dénoncer des conducteurs sous pression, contraints par des horaires draconiens et des impératifs commerciaux qui les poussent à prendre des risques inconsidérés. D’autres mettent en cause l’état des véhicules, souvent vétustes, et l’absence de contrôles rigoureux.

La Nationale N°1, axe à haut risque : Un bilan routier alarmant

La nationale N°1, artère vitale reliant le nord au sud du Togo, est devenue synonyme de péril. Longue de 660 kilomètres, elle est le théâtre de collisions récurrentes, souvent mortelles. En mars 2025, un bus de la compagnie LBS Transport, sur le tronçon Dapaong-Cinkassé, avait écrasé deux motos, causant des pertes humaines et des blessures graves. En septembre 2023, un autre accident impliquant un bus Nagodé sur la route Langabou-Nyamassila avait endeuillé le nord du pays. Par conséquent, ces incidents, loin d’être des anomalies, révèlent les lacunes d’un système de transport routier où la sécurité semble reléguée au second plan.

Les causes de ces drames sont multiples : routes étroites, absence de signalisation adéquate, dépassements hasardeux et fatigue des conducteurs. La transformation prochaine de la nationale N°1 en autoroute, un projet ambitieux financé par des partenaires internationaux, pourrait-elle changer la donne ? Cependant, certains en doutent, craignant que des infrastructures modernisées ne compensent pas le manque de discipline et de formation. « Si les chauffeurs continuent de conduire comme des forcenés, une autoroute ne fera qu’amplifier le danger », avertit un internaute sur X.

Urgence : vers une refonte systémique de la sécurité routière au Togo ?

Face à cette série noire, les appels à une réforme se multiplient. Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, interpellé après l’accident de Lomé-Vogan en novembre 2024, où un dépassement risqué avait coûté la vie à trois personnes, avait promis des mesures renforcées : contrôles techniques accrus, formation obligatoire des conducteurs et sanctions pour les compagnies défaillantes. Pourtant, l’accident de Kpélé suggère que ces engagements peinent à se concrétiser. La société civile, relayée par des figures comme l’ONG Synergie Togo, exige des audits indépendants sur l’état des flottes de transport et des enquêtes transparentes sur les accidents récents.

Nagodé, dont le nom résonne désormais comme un synonyme de tragédie, se retrouve sous pression pour revoir ses pratiques. Des sources proches de l’entreprise évoquent des discussions internes sur un renforcement de la maintenance des véhicules et une révision des protocoles de formation, mais aucun communiqué officiel n’a encore été publié. En attendant, les familles des victimes attendent des réponses et une prise en charge digne, tandis que les blessés luttent pour leur survie dans les hôpitaux.

Un sursaut collectif pour des routes plus sûres ?

En ce 2 juin 2025, alors que l’épave du bus est dégagée et que la nationale N°1 retrouve peu à peu son rythme, le Togo fait face à un défi pressant : garantir la sécurité sur ses routes. Cet accident, au-delà de son bilan humain encore incertain, est un cri d’alarme. Il appelle à une mobilisation collective, des autorités aux transporteurs, des conducteurs aux usagers, pour faire de la nationale N°1 non plus une voie de tragédies, mais un corridor de vie. Dans l’ombre de ce drame, une question persiste : combien de vies faudra-t-il encore perdre avant que la sécurité ne devienne une priorité inaliénable ?

Le Togo se met au vert : un milliard d’arbres d’ici à 2030 !

Togo : Une campagne nationale de reboisement s’élance avec ferveur sous l’égide de Foli-Bazi Katari

Lomé, 2 juin 2025 – Hier, premier jour de juin, la capitale togolaise a vibré au rythme d’un élan vertueux, marquant le lancement éclatant de la 48ᵉ édition de la Campagne Nationale de Reboisement. Dans l’enceinte de la Direction des Ressources Forestières à Lomé, Son Excellence Katari Foli-Bazi, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, a donné le coup d’envoi d’une entreprise titanesque visant à reverdir le Togo. Sous un ciel clément, propice à la saison des pluies, un plant de Khaya senegalensis, acajou d’Afrique à la robustesse légendaire, a été mis en terre par le ministre, symbolisant un engagement indéfectible pour un avenir où la nature prospère. Cet acte, suivi par une vague de plantations dans tout le pays, marque une nouvelle étape dans l’ambition nationale de planter un milliard d’arbres d’ici à 2030, pour une couverture forestière portée à 26 %.

Un geste inaugural lourd de symboles

Dans la cour spacieuse de la Direction des Ressources Forestières, l’atmosphère était empreinte de solennité et d’espoir. Entouré des membres de son cabinet, du secrétaire général, le Colonel Dimizou Aoufoh Koffi, et de la directrice des ressources forestières, Dr Amah Atutonu, le ministre Foli-Bazi a manié la pelle avec une détermination tranquille, enracinant un jeune Khaya senegalensis, essence prisée pour sa capacité à séquestrer le carbone et à stabiliser les sols. Ce geste a donné le ton à une mobilisation collective, où chaque plante devient une promesse de résilience face aux assauts de la déforestation. La présence de figures emblématiques, telles que l’influenceur Donné TV7 et l’athlète togolaise Naomi Akossiwa Akakpo, a amplifié l’écho de l’événement, insufflant une énergie juvénile à cette croisade écologique.

Donné TV7, voix influente auprès de la jeunesse togolaise, a planté son propre arbre, exhortant ses compatriotes à emboîter le pas : « Un arbre planté, c’est un souffle rendu à la terre. » De même, Naomi Akakpo, dont le dynamisme sur les pistes d’athlétisme inspire le pays, a incarné l’élan d’une génération prête à s’investir pour un Togo verdoyant. « Planter, c’est courir pour l’avenir », a-t-elle déclaré, appelant à une mobilisation massive pour faire de cette campagne un succès populaire.

Un défi titanesque : le Togo vise un milliard d’arbres

Cette édition 2025 marque une rupture avec la tradition d’une simple Journée de l’Arbre, instaurée en 1977 par le président Gnassingbé Eyadéma pour contrer une sécheresse dévastatrice. Désormais, sous l’impulsion du président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, la campagne s’étend sur toute la saison des pluies, une période propice à l’enracinement des plants. « Il ne s’agit plus seulement de planter un arbre par an, mais de semer des forêts tout au long de l’année », a martelé le ministre Foli-Bazi, rappelant l’objectif de deux millions d’arbres plantés pour cette seule journée, prélude à un milliard d’ici à 2030. Cette ambition, inscrite dans la Feuille de Route 2025, répond à l’urgence de restaurer une couverture forestière laminée par des décennies de déboisement, estimée à moins de 6 % du territoire en 2020 selon l’Inventaire Forestier National.

Pour la première fois, chaque ministère a orchestré son propre lancement, une stratégie décentralisée visant à ancrer l’effort dans toutes les sphères de la société. À Lomé, la Direction des Ressources Forestières a lancé des plantations sur son site, avant d’inspirer des initiatives similaires dans les régions de la Kara, des Savanes et des Plateaux. Les acteurs locaux ont privilégié des essences comme le teck, le manguier et le neem pour leur grande adaptabilité et leurs bénéfices socio-économiques. En outre, le ministre a assuré que des plants sont disponibles dans toutes les préfectures, grâce à un réseau de pépinières soutenu par l’Office National des Aménagements Forestiers (ONAF) et des partenaires comme le Global Green Growth Institute.

Le Togo lance sa 48e Campagne Nationale de Reboisement, visant à planter un milliard d'arbres d'ici à 2030 pour une couverture forestière Un ministre visionnaire à la tête d’une croisade écologique

Katari Foli-Bazi, reconduit à la tête du ministère de l’Environnement en août 2024, incarne la continuité d’une politique écologique ambitieuse. Juriste de formation, fort d’une carrière dans les secteurs de la justice, de la décentralisation et de l’emploi, il s’est imposé comme un architecte de la lutte contre la dégradation des terres. Sa vision, inspirée par les engagements internationaux du Togo, notamment dans le cadre de l’initiative AFR100 et de la COP27, repose sur une approche intégrée : reboiser, sensibiliser et impliquer les communautés. « Chaque arbre planté est un rempart contre le désert, un gage de prospérité pour nos enfants », a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation qui transcende les générations.

L’édition 2025 capitalise sur les succès de l’année précédente, lorsque les acteurs de reforestation ont planté 9,14 millions d’arbres sur 34 675 hectares, établissant un record salué par les observateurs internationaux. Cette dynamique stimule des initiatives communautaires, notamment celle de l’ONG AJEDI dans la région de Kozah, qui replante des espèces sacrées telles que le baobab et le kapokier pour restaurer des forêts ancestrales comme celle de Titiyo. À Aného, la restauration des mangroves, entamée en 2022 avec 5 000 plants, illustre également l’engagement du ministère pour les écosystèmes côtiers, cruciaux face à l’érosion marine.

Un milliard d’arbres d’ici à 2030 : un appel à l’union sacrée pour un Togo verdoyant

Loin de se limiter à un acte institutionnel, cette campagne se veut un mouvement populaire. Des écoles aux marchés, des villages aux administrations, le Togo tout entier est convié à planter, entretenir et protéger. Les femmes, en particulier, jouent un rôle clé, comme en témoigne le projet de l’African Women’s Network for Community Management of Forests (REFACOF) à Pagala-gare et Agouégan, soutenu par l’International Tropical Timber Organization et Soka Gakkai. Ces initiatives, enracinées dans les communautés, garantissent non seulement la survie des plants, mais aussi des retombées économiques, grâce à la production de fruits, de bois et de produits médicinaux.

En somme, ce 2 juin 2025, Lomé et le Togo tout entier vibrent d’un souffle nouveau. Les jeunes plants de Khaya senegalensis, dressés dans la cour de la Direction des Ressources Forestières, incarnent une promesse : celle d’un pays qui, par la force de ses racines, défie la désertification et s’élève vers un horizon de durabilité  avec pour objectifs de un milliard d’arbres d’ici à 2030 . Sous la houlette de Katari Foli-Bazi, cette campagne n’est pas qu’un défi écologique ; c’est un hymne à la résilience, un legs pour les générations futures, un Togo qui, arbre après arbre, se réinvente en une terre d’espérance et de verdure.

Togo : Tsévié au cœur d’une nation qui reboise en grand !

Togo : la 48e journée nationale de l’arbre, un élan vertueux pour un avenir durable

Tsévié, 2 juin 2025 – Sous un ciel paré d’azur, le Togo a célébré avec une ferveur renouvelée la 48ᵉ édition de la Journée Nationale de l’Arbre, une tradition désormais bien ancrée, instaurée en 1977 par feu le Président Gnassingbé Eyadéma. Plus précisément, à Tsévié, le 1ᵉʳ juin, sur le site annexe de l’Office National des Aménagements Forestiers (ONAF), le Ministère des Ressources Animales, Halieutiques et de la Réglementation de la Transhumance a marqué l’événement d’un sceau particulièrement mémorable. En effet, menés par le Ministre d’État, les agents du ministère ont enfoncé dans la terre fertile une véritable mosaïque d’essences végétales, scellant ainsi un pacte vital et renouvelé avec la nature. Ce geste, loin d’être anodin, s’inscrit de surcroît dans une ambition nationale audacieuse : faire du Togo un bastion de résilience écologique face aux défis climatiques.

Tsévié en effervescence verte : bêches en main pour un avenir florissant !

Dans la quiétude matinale de Tsévié, localité située à une trentaine de kilomètres de Lomé, le site de l’ONAF s’est métamorphosé en un vibrant théâtre d’engagement environnemental. Effectivement, sous l’égide éclairé du Ministre d’État, Dr Bankolé Anani Adéniran, les agents du ministère ont manié la bêche avec une détermination palpable, plantant avec soin des essences rigoureusement sélectionnées pour leur résilience et leur apport écologique significatif. Parmi celles-ci, figuraient des espèces telles que le teck, le cèdre ou encore le manguier, dont les racines promettent non seulement de stabiliser les sols, mais aussi de nourrir la précieuse biodiversité locale. De plus, ce rituel, empreint d’une solennité inspirante, a vu la participation active de techniciens forestiers, de pépiniéristes locaux et de membres enthousiastes de la communauté, tous unis par une même et noble aspiration : redonner à la terre togolaise sa magnifique parure d’émeraude.

Déforestation : le Togo contre-attaque avec l’ambition d’un milliard d’arbres !

Il convient de souligner que cette initiative s’inscrit dans un contexte où le Togo, confronté à une déforestation chronique évaluée à 0,42 % par an entre 1990 et 2015, selon les données du premier Inventaire Forestier National, redouble d’efforts pour inverser cette tendance préoccupante. Ainsi, avec un objectif ambitieux de porter la couverture forestière à 25 % dès cette année 2025, le gouvernement togolais, sous l’impulsion de la Feuille de Route 2025, a fait du reboisement une priorité stratégique nationale. La campagne de reboisement 2025, lancée officiellement le 1ᵉʳ juin, vise par conséquent à mettre en terre deux millions de plants à travers l’ensemble du pays.

Ceci constitue un jalon important dans la quête encore plus vaste d’un milliard d’arbres d’ici à 2030, conformément à l’engagement pris par le Togo dans le cadre de l’initiative AFR100 de l’Union Africaine. À Tsévié, les plantations orchestrées par le ministère illustrent parfaitement cette dynamique, en mêlant habilement espèces ornementales et essences à forte capacité de séquestration de carbone, dans une alchimie réussie entre esthétique paysagère et utilité écologique.

Au-delà des pâturages : un ministère en première ligne pour la planète !

Le Ministère des Ressources Animales, Halieutiques et de la Réglementation de la Transhumance, créé en 2024 afin de structurer les filières de l’élevage et de la pêche, s’affirme également comme un acteur clé de la préservation environnementale. En effet, en intégrant le reboisement à ses priorités d’action, il reconnaît le lien indissoluble qui existe entre la santé des écosystèmes et la durabilité des ressources animales et halieutiques. « Chaque arbre planté est une sentinelle pour nos pâturages, nos rivières et notre avenir commun », a d’ailleurs déclaré un haut responsable du ministère lors de la cérémonie, soulignant ainsi l’importance cruciale d’un couvert végétal robuste pour limiter l’érosion des sols et préserver les habitats aquatiques, essentiels notamment à l’aquaculture togolaise en plein essor.

De Lomé aux villages : quand tout un peuple se met au vert !

L’élan observé à Tsévié n’est en réalité qu’un écho d’une mobilisation nationale d’une ampleur sans précédent. Par exemple, à Lomé, l’Université a vibré au diapason de cette campagne nationale, avec des acteurs de la société civile et des partenaires internationaux de renom, comme le Global Green Growth Institute (GGGI), unissant leurs forces pour planter des milliers de jeunes pousses prometteuses. Simultanément, dans les préfectures de Kozah, de l’Avé ou encore de Vo, des communautés entières se sont jointes à l’effort collectif, des écoliers aux agriculteurs, faisant de cette journée un véritable creuset de solidarité écologique. Les Nations Unies au Togo, fortement impliquées dans cette dynamique positive, ont d’ailleurs réaffirmé leur engagement à soutenir la plantation de deux millions d’arbres d’ici à la fin de l’année, un objectif ambitieux relayé avec enthousiasme par Mme Coumba Sow, coordinatrice résidente des Nations Unies.

 Engagé dans une lutte accrue contre la déforestation, le Togo a célébré sa 48ᵉ Journée de l'Arbre par une mobilisation nationale visant à planter des millions d'arbres, semant ainsi l'espoir d'un avenir écologique résilientHéritage visionnaire, ambition présente : l’arbre, pilier de l’identité togolaise !

Depuis son institution, il y a près d’un demi-siècle, la Journée Nationale de l’Arbre s’est imposée comme un rendez-vous cardinal de l’identité togolaise. Initialement pensée en réponse à une sécheresse dévastatrice, elle incarne aujourd’hui une réponse proactive et résolue aux défis urgents du changement climatique et de la dégradation des terres. À Tsévié, l’engagement du ministère illustre parfaitement cette évolution notable : planter un arbre n’est plus seulement un geste symbolique, mais bel et bien un acte de gouvernance éclairée, un investissement stratégique dans la résilience future d’un pays tout entier. Comme l’a si bien souligné le ministre Katari Foli-Bazi lors d’une conférence préparatoire à Lomé, « la Journée de l’Arbre est désormais une campagne continue, où planter, entretenir et faire grandir deviennent des réflexes citoyens essentiels ».

Le pari de l’espoir : le Togo sème aujourd’hui les forêts de demain !

En définitive, en ce 1ᵉʳ juin 2025, le Togo ne s’est pas contenté de planter des arbres ; il a semé avec conviction les graines d’un avenir où la nature et l’homme dialoguent en harmonie. À Tsévié, les plants enracinés avec soin par le Ministère des Ressources Animales, Halieutiques et de la Réglementation de la Transhumance symbolisent puissamment cet espoir : celui d’un Togo où les forêts renaissent, où les rivières chantent à nouveau, et où chaque citoyen devient le gardien vigilant de son patrimoine vert. Alors que le soleil déclinait doucement sur le site de l’ONAF, les jeunes pousses, encore frêles, mais pleines de vie, semblaient déjà murmurer une promesse : celle d’un pays qui, par la force de ses racines, défie le temps et les éléments pour s’élever, toujours plus vert, plus fort et plus uni.