Togo : la 2ème édition du « trophée meilleur acteur de développement » officiellement lancée

L’association « Opération développement en compétition » a procédé mardi 9 avril dernier, au lancement officiel du « Trophée meilleur acteur de développement 2019 ». Ce concours est destiné à honorer les acteurs qui participent au développement de leurs communautés.

« Le Trophée meilleur acteur de développement est une initiative mise en place pour honorer les citoyens qui consacrent leur temps au développement de leurs communautés. Le concours s’adresse à toute personne résidant au Togo, ayant participé à la mise en œuvre d’un projet qui concilie civisme et développement communautaire. Il s’agit principalement des comités de développement à la base, des start-ups et de tout citoyen de bonne volonté animé par le sens du civisme, de la citoyenneté et du patriotisme » précise Kossi Agbényegan, président de l’association.

Selon les responsables de l’association ODC, les projets seront examinés sur la base de trois critères à savoir : l’innovation, la pérennité et la responsabilité.

Les candidats ont jusqu’à décembre 2019 pour réaliser et soumettre leurs projets communautaires. A l’issue de la compétition trois catégories seront récompensées.

Créée en 2014, l’ODC est une association à but non lucratif. Elle a pour objectifs, d’œuvrer pour le mieux-être des populations à travers la sensibilisation, la formation et la recherche de fonds en vue d’aider les organisations civiles à financer des projets de développement.

Club diplomatique de Lomé : les enjeux géopolitiques au cœur des échanges

Le Club Diplomatique de Lomé (CDL), a convié Damien MAMA, coordonnateur du Système des Nations Unies au Togo à sa nouvelle rencontre d’échanges mardi 9 avril dernier. C’était sous le thème : « les enjeux géopolitiques de la migration au 21è siècle : atout ou menace à l’équilibre mondial ? »

Le phénomène migratoire connaît un essor mondial et constitue une question internationale majeure. « Il toucherait un être humain sur 7, si l’on additionne les 740 millions de migrants internes aux 214 millions de migrants internationaux comptabilisés par les Nations Unies ».
Damien MAMA a indiqué que « le contexte de migration est complexe » dans la mesure ou on se demande si la mobilité est un facteur essentiel du développement humain ou encore, si on peut empêcher à l’homme de se déplacer. Ce qui serait assez étonnant et compliqué à réaliser.

Les      migrants         sont     d’un    apport             considérable
On note de nos jours, une importante contribution de la part des migrants en ce qui concerne le développement de leurs pays d’origine. Pour le cas du Togo par exemple, la diaspora togolaise contribue   à          environ             10%     du        PIB. S’ajoutent à cela les transferts financiers vers les pays en voie de développement : « Ces transferts représentent plus de trois fois les budgets de l’aide publique au développement. Les montants des transferts vers les pays en développement sont en progression continue pour atteindre plus de 400 milliards de dollars en 2018 selon la Banque Mondiale contre 6 milliards en 1970 », selon Damien MAMA.

L’association apolitique Club Diplomatique de Lomé (CDL) est un cercle d’échanges mis en place par le chef de la diplomatie togolaise, Prof. Robert Dussey, pour entretenir les diplomates togolais, de l’étranger et des organisations internationales sur les grandes questions mondiales.

 

Élections locales : JJ. TEKO dénonce la main-mise du gouvernement dans le fonctionnement de la CENI

Jean-Jacques TEKO s’en prend au ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpéssi pour, semble-t-il, l’implication de son ministère dans le fonctionnement de la Commission Électorale National Indépendante (CENI) au sujet de la révision des listes électorales.

« Nous avons été formellement instruits de saisir la CENI afin qu’elle envisage effectivement d’organiser une révision des listes électorales à l’occasion des locales. Ce sera probablement pour une période de trois jours comme on l’a fait déjà en 2018. Comme les listes sont récentes, nous supposons qu’il y aura certainement très peu de nouveaux inscrits », avait laissé entendre Payadowa Boukpéssi.

Le Secrétaire National à l’aménagement du territoire chargé du Développement de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Jacques Teko dit avoir suivi avec intérêt l’intervention attribuée à M. BOUKPÉSSI, une sortie qui, visiblement, n’est pas appréciée.

« C’est pour moi, totalement bizarre que mon ancien collègue de la CENI (je veux parler du Ministre BOUKPÉSSI, si c’est lui vraiment et j’ai du mal à y croire) parle comme si le travail de la CENI est dicté par le ministre de l’Administration territoriale. Il sait pertinemment que cela relève exclusivement de la CENI. Même s’il peut chercher à faire pression, il dispose politiquement des membres de sa majorité qu’il utilisera à dessein. Et ça personne ne peut l’en empêcher malgré que cela touche à l’intégrité du Commissaire de la République (le membre de la CENI) », a déclaré Jean-Jacques TEKO, ancien membre de la CENI.

 

Togo – Média : le nouveau plan stratégique de la HAAC en cours de validation

Les travaux d’évaluation du Plan stratégique 2019 – 2023 de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication ont officiellement débuté lundi 8 avril dernier. C’était à Lomé, au cours d’une cérémonie dirigée par le président de l’institution.

Ce plan est une feuille de route qui permettre à la maitresse de l’audiovisuel togolais d’atteindre ses objectifs à court, moyen et long terme. La conception de ce plan concerne notamment, l’amélioration des prestations de la HAAC, l’essor des médias togolais et le renforcement du cadre réglementaire et professionnel d’exercice des métiers de la communication.

Il s’agit par conséquent pour la patronne de la communication de moderniser ses services, tout en prenant en compte l’évolution des technologies et l’avènement de nouveaux médias, explique Télou Pitalounani. La validation de ce plan stratégique se justifie par « la mutation profonde du cadre d’exercice de la mission de la HAAC ». Une situation qui « pose un certain nombre de problèmes et de défis qui nécessitent que la HAAC d’une boussole, d’un cadre de planification, de programmation et de budgétisation ».

Pour Aliou Mamadou Dia, représentant-résident du PNUD au Togo, l’adoption de ce plan serait faire de la communication un outil au service de la paix : « En décidant de conduire le processus d’élaboration du Plan stratégique 2019 -2023 de la HAAC, le gouvernement du Togo a fait, de notre point de vue, le choix de faire de la régulation du secteur de la communication, un instrument au service de la consolidation de la paix, sans laquelle aucun développement n’est possible ».

Le plan stratégique 2019-2023 de la HAAC soumis à la validation met l’accent sur cinq axes. Le premier consiste à consolider le développement institutionnel par une restructuration de la HAAC, qui prend en compte la réorganisation des cadres administratifs et financiers. Le deuxième vise à consolider la régulation par la couverture du territoire national par la décentralisation des services de la HAAC, déclinée en antennes régionales pour améliorer sa capacité réelle d’action. Le troisième axe va permettre de consolider les cadres d’exercice et les capacités des professionnels et gestionnaires des médias, de la communication et la publicité. Le quatrième axe vise à améliorer le cadre international avec les acteurs du secteur des médias et de la communication et enfin le cinquième, va améliorer l’image de marque et renforcer la notoriété institutionnelle de la HAAC.

Togo : le SYNIAT dénonce l’abus d’autorité et du pouvoir dans le secteur agroalimentaire

Les ouvriers du secteur agroalimentaire ont dénoncé la précarité qui mine leur secteur d’activité, depuis quelques années.

Réunis ce weekend en séminaire de sensibilisation à Lomé, ces travailleurs regroupés au sein du Syndicat des Industries agroalimentaires du Togo, ont exprimé leurs craintes sur les menaces de licenciement.

La raison de l’organisation de ce séminaire réside dans ce que Nyanutse Yawo Achille, secrétaire général du SYNIAT a désigné comme étant « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». Il s’agit du renvoi de plusieurs personnes faute d’avoir reporté la date de production sur des sacs de blé. En plus, « les employés de cette entreprise sont constamment menacés de renvoi » renchérit-il.

Le SG du syndicat continue de relater le vécu quotidien des travailleurs de la Société des Grands Moulins du Togo et le constat qu’il en fait est alarmant : « D’une manière générale l’abus d’autorité et du pouvoir sont en croissance dans ce secteur. En outre, la sous-traitance gagne ce milieu, le rendant très précaire. Des contrats atypiques, les conditions de travail impossibles ».

La situation professionnelle des employés de la SGTM révolte les uns et les autres. Ces derniers entendent défendre leurs droits et les faire valoir devant les autorités compétentes.