Le Togo et la Francophonie unis pour la paix dans les Grands Lacs

Lomé, carrefour de la Paix : la Francophonie au cœur de la médiation pour l’Est de la RDC

Lomé, le 19 juin 2025 – Dans l’écrin vibrant de la capitale togolaise, une lueur d’espoir a percé l’horizon tumultueux de la région des Grands Lacs.  Les 17 et 18 juin, la capitale togolaise est devenue le point d’orgue d’une mission cruciale de l’Organisation internationale de la Francophonie (l’OIF). Reçue par l’éminent Professeur Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, la délégation a scellé son engagement pour une résolution pacifique à la crise qui déchire l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ce rendez-vous stratégique consacre Lomé comme un épicentre incontournable de la diplomatie africaine et le Togo comme un artisan résolu de la concorde.

L’OIF et crise en RDC : les coulisses d’une mission essentielle pour la stabilité

Sous l’égide de l’ambassadrice Muriel Berset Kohen, représentante de la présidente suisse auprès de l’OIF, la délégation, forte de représentants de la Côte d’Ivoire, du Maroc et du Togo, a sillonné la région des Grands Lacs, de Kinshasa à Nairobi, de Kigali à Lomé. L’objectif était clair : tisser un dialogue inclusif pour désamorcer un conflit complexe mêlant rivalités régionales, convoitises minières et drames humanitaires. En effet, à Lomé, les échanges avec le Ministre Dussey ont mis en lumière la vision clairvoyante du président Faure Essozimna Gnassingbé, médiateur mandaté par l’Union africaine (UA) pour apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda.

La médiation togolaise : un engagement sans faille pour la paix en Afrique

Porté par une inébranlable volonté d’apaisement, le Togo se distingue par une diplomatie subtile et déterminée. Le président Gnassingbé, investi de la confiance de l’UA, orchestre une médiation qui allie fermeté et dialogue, s’appuyant sur les cadres régionaux tels que la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). À cet égard, lors de cette rencontre, le Ministre Dussey a réaffirmé l’engagement indéfectible de Lomé à fédérer les efforts, soulignant l’urgence d’une coordination renforcée pour contrer l’escalade des violences, notamment celles imputées au groupe M23, dont les avancées récentes ont exacerbé les tensions.

L’OIF, acteur clé : quand la francophonie se mobilise pour l’unité et la prévention des conflits

De surcroît, l’OIF, sous l’impulsion de sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, a réitéré son appui fervent à cette entreprise. Fidèle à ses principes fondateurs, énoncés dans les Déclarations de Bamako (2000) et de Saint-Boniface (2006), l’organisation promeut une approche multilatérale, ancrée dans la prévention des crises et le respect des droits humains. La délégation a exploré avec le Ministre Dussey des pistes concrètes pour amplifier l’impact des initiatives togolaises, notamment par un soutien logistique et diplomatique aux processus de Nairobi et de Luanda, qui peinent à surmonter les obstacles d’une défiance persistante.

RDC : l’urgence humanitaire au centre des préoccupations internationales

Par ailleurs, la crise dans l’est de la RDC, marquée par la résurgence du M23 et une mosaïque de groupes armés, a plongé des millions de Congolais dans l’exode et la détresse. Avec plus de 7 millions de déplacés internes et un million de réfugiés dans les pays voisins, selon les rapports de l’UNHCR, l’urgence humanitaire exige des solutions audacieuses. La mission de l’OIF, en s’inscrivant dans cette dynamique, ambitionne de produire un rapport incisif, riche de recommandations pour une paix durable, en phase avec les réalités complexes de la région.

Lomé, phare de la diplomatie africaine : un engagement historique pour la paix

En définitive, en accueillant cette délégation, Lomé réaffirme son rôle de carrefour diplomatique, où convergent les aspirations d’une Afrique unie et pacifiée. Le Togo, par la voix de son président et de son Ministre des Affaires étrangères, incarne une diplomatie de l’écoute et de l’action, loin des postures vaines. Alors que la région des Grands Lacs vacille au bord du précipice, cette rencontre marque un jalon d’espoir, un appel vibrant à transcender les fractures par le dialogue et la solidarité. L’Afrique et les Grands Lacs se tournent désormais vers un avenir où les voix de la diplomatie remplaceront enfin le fracas des armes. Un grand pas pour la stabilité régionale !

Togo : l’inauguration de l’usine textile Star Garments

Révolution textile au Togo : l’ usine colossale Star Garments lance le « Made in Togo » et crée des milliers d’emplois 

Lomé, 19 juin 2025 – Hier, sous un ciel éclatant, le Togo a franchi une étape mémorable avec l’inauguration en grande pompe de l’usine textile Star Garments, située au cœur de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA). Orchestrée par le président Faure Gnassingbé, cette cérémonie a en effet résonné comme un hymne à l’ambition, un prélude à une ère de prospérité et d’autonomie pour une nation résolue à tisser son avenir avec audace. Préparez-vous à découvrir comment ce géant industriel va transformer l’économie togolaise !

Star Garments : un investissement de 13 milliards pour un coton transformé 

Fruit d’un investissement colossal de 13 milliards de FCFA – soit près de 20 millions d’euros –, cette usine marque l’incursion inaugurale de Star Garments, émanation sri-lankaise du groupe américain Charles Komar & Sons, hors de ses terres natales. Sur 3,7 hectares, cette enceinte flambant neuve métamorphosera le coton togolais, fierté agricole de l’Afrique de l’Ouest, en vêtements estampillés « Made in Togo ». De la découpe méticuleuse à l’assemblage raffiné, en passant par une finition irréprochable, chaque étape exalte la richesse locale, promettant ainsi  une manne économique autant qu’un sursaut d’orgueil national.

Emploi record : 4 500 postes, surtout pour les femmes togolaises 

L’impact de cette entreprise transcende les murs de l’usine. D’ici à la fin de l’année, 2 000 personnes, majoritairement des femmes et des jeunes, y trouveront un emploi stable.Par ailleurs, ce chiffre est destiné à s’épanouir jusqu’à 4 520 d’ici à 2030, en comptant les retombées indirectes. En plus, avec plus de 60 % des postes réservés aux femmes, Star Garments s’érige en étendard d’une émancipation tangible, un rempart contre la précarité et un tremplin pour une jeunesse avide de nouveaux horizons.

Le Togo inaugure l'usine Star Garments à la PIA, un investissement de 13 milliards de FCFA créant des milliers d'emplois Textile vert : le Togo, pionnier mondial du vêtement neutre en carbone 

Pionnier mondial des vêtements neutres en carbone, Star Garments insuffle au Togo une philosophie résolument verte. Certifiée LEED, l’usine conjugue modernité et respect de l’environnement, minimisant ainsi son empreinte écologique tout en hissant le pays au rang des nations industrielles responsables. Ce mariage entre progrès et préservation illustre une volonté farouche de conjuguer croissance et héritage pour les générations futures.

Le Togo inaugure l'usine Star Garments à la PIA, un investissement de 13 milliards de FCFA créant des milliers d'emplois PIA : le cœur battant de la renaissance industrielle togolaise 

Depuis son lancement en 2021, la Plateforme Industrielle d’Adétikopé s’impose comme un phare d’attractivité, un creuset où convergent les aspirations togolaises et les capitaux étrangers. D’ailleurs, l’arrivée de Star Garments y ravive la flamme d’une filière textile jadis florissante, aujourd’hui appelée à renaître de ses cendres. Soutenu par un prêt de 15 millions de dollars de la Société Financière Internationale (SFI), ce projet consacre le Togo comme un acteur incontournable dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Autonomie économique : le Togo tisse son avenir avec son propre coton 

Plus qu’une usine, Star Garments incarne un rêve éveillé : celui d’un Togo maître de ses ressources, transformant son coton brut en trésors cousus main, loin des chaînes d’exportation passives. Hier, la nation a posé une pierre angulaire dans son édifice économique, un acte de foi en un avenir où la valeur ajoutée s’écrit en lettres togolaises. Entre durabilité, inclusion et innovation, ce jalon éclaire la voie d’une renaissance industrielle portée par une ambition sans faille.

Le Togo, artisan de son destin : un avenir industriel prometteur 

Ainsi s’ouvre un chapitre exaltant, où le fil du coton devient celui d’une histoire collective, tissée avec soin et audace, pour un Togo tourné résolument vers demain. Cette inauguration de Star Garments n’est pas seulement un événement industriel ; c’est un symbole fort de l’autonomie et du potentiel économique du Togo qui s’affirme de plus en plus sur la scène internationale. Le pays est-il en train de redéfinir son rôle en Afrique de l’Ouest ? L’avenir nous le dira, mais les bases d’une transformation profonde sont déjà posées !

Togo : Aného révolutionne ses routes, un péage high-tech pour un avenir connecté

Aného : Un péage ultramoderne sur la RN2, symbole d’un Togo en route vers l’avenir

Lomé, 18 juin 2025 — La ville d’Aného, joyau historique niché à 40 kilomètres de Lomé, s’apprête à inaugurer un poste de péage d’avant-garde sur la Route Nationale 2 (RN2), demain 19 juin 2025. En effet , Cet événement marquera une nouvelle étape dans la modernisation des infrastructures togolaises. Annoncée par le ministère des Transports le 17 juin, cette mise en service, fruit d’un chantier achevé avec une précision d’orfèvre, transfère les opérations de collecte des droits d’usage depuis l’ancien site provisoire de Vodougbé vers cette structure flambant neuve. Dans un pays où la fluidité des axes routiers est un levier de prospérité, ce péage incarne l’ambition d’un Togo résolu à conjuguer modernité et résilience, malgré une contraction budgétaire pour l’entretien routier en 2025.

RN2 : une infrastructure clé pour la connectivité togolaise 

Érigé à l’entrée d’Aného, ce poste de péage, d’une architecture épurée et fonctionnelle, intègre des technologies de pointe : couloirs automatisés, paiements par mobile money et vignettes rechargeables. Toutes ces innovations sont pilotées par la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER). Cette infrastructure, financée à hauteur de 1,2 milliard de FCFA dans le cadre de la réhabilitation de la RN2, s’inscrit dans un vaste chantier lancé en 2020. Ce projet comprend l’élargissement de la section Avépozo-Togokomé en 2×2 voies et la réfection du tronçon Togokomé-Aného. Avec un trafic quotidien de 8 000 véhicules, selon les données du ministère des Travaux Publics, la RN2, reliant Lomé à la frontière béninoise, est un corridor vital du réseau Abidjan-Lagos, un axe stratégique de la CEDEAO.

Péage d’Aného : plus de revenus, moins de fraude pour l’entretien routier 

La SAFER voit dans ce péage un outil décisif pour mobiliser des ressources. En 2024, les 13 postes de péage automatisés du pays, dont ceux de Davié et Aképédo, ont généré 18 milliards de FCFA, couvrant 45 % des besoins d’entretien routier estimés à 41 milliards. Le nouveau poste d’Aného, équipé de caméras de surveillance et d’un système de comptage d’essieux, promet aussi d’accroître cette manne, tout en fluidifiant le trafic et en réduisant les fraudes. « Ce péage n’est pas qu’un point de collecte ; c’est une sentinelle de notre ambition logistique », a déclaré un responsable de la SAFER, soulignant son rôle crucial dans la compétitivité du corridor togolais.

Défi budgétaire : le Togo maintient le cap sur ses ambitions 

Cette inauguration intervient dans un contexte paradoxal : le budget alloué à l’entretien routier pour 2025, amputé de 20 % pour s’établir à 13,3 milliards de FCFA contre 16,5 milliards en 2024, suscite des inquiétudes.  Avec 4 600 des 11 777 km de routes togolaises en état de dégradation, selon l’Agence Ecofin, ce resserrement budgétaire met la SAFER sous pression pour optimiser ses ressources.

Togo, hub logistique : la modernisation au service du développement 

Pourtant, le Togo ne dévie pas de sa feuille de route. Aligné sur le Plan National de Développement (PND 2018-2022) et la Feuille de Route 2020-2025, le gouvernement mise sur des infrastructures modernes pour consolider son statut de hub logistique ouest-africain. Le port de Lomé, qui a manutentionné 1,9 million d’EVP en 2023, et la Plateforme Industrielle d’Adétikopé, opérationnelle depuis 2022, dépendent de corridors routiers fiables comme la RN2. L’inauguration du péage d’Aného, financée en partie par la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), illustre cette synergie entre innovation et intégration régionale, malgré les contraintes financières.

Aného : un symbole d’avenir et de progrès pour le Togo 

À Aného, ville au riche passé colonial et carrefour commercial, ce péage est plus qu’une infrastructure : il est aussi un catalyseur d’espoir. Les habitants, qui ont souffert des embouteillages et des routes dégradées, saluent une initiative qui promet d’améliorer la sécurité et l’accessibilité. « Ce poste moderne redonne du lustre à notre ville et facilite les échanges avec le Bénin », confie Kossi, commerçant local. En parallèle, le Ministère des Transports annonce des enquêtes de satisfaction des usagers en 2025, une démarche novatrice pour ajuster les politiques routières aux attentes des citoyens.

Aného en pleine mutation : le Togo fonce vers la modernité 

En somme, avec l’inauguration de ce péage d’avant-garde, Aného ne se contente pas d’améliorer la fluidité routière ; elle incarne la détermination du Togo à bâtir un avenir moderne et connecté. Cette infrastructure est un pas de plus vers la consolidation du pays en tant que véritable hub logistique pour l’Afrique de l’Ouest. Le Togo continue de tracer sa voie, alliant ambition et innovation pour une prospérité durable. Un signal fort envoyé à la région et au-delà !

IIA 2025: Lomé ouvre les portes de l’assurance à sa jeunesse

Lomé : Le Togo ouvre les portes de l’excellence assurantielle avec le concours de l’IIA 2025

Lomé, 18 juin 2025 — Un vent d’ambition souffle sur Lomé, où le ministère de l’Économie et des Finances a proclamé l’ouverture du concours international d’entrée au Centre Professionnel de Formation à l’Assurance (CPFA), affilié à l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé. Destiné à forger la 27e promotion (2025-2027) du Diplôme de Technicien en Assurance (DT-A), cet appel s’adresse aux talents des 15 États membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), dont le Togo. Dans un continent où le secteur assurantiel, encore embryonnaire, croît à pas de géant, ce concours se profile comme une passerelle vers la professionnalisation et la résilience économique ouest-africaine.

Panafricanisme de l’assurance : une chance unique pour les bacheliers 

Les candidats togolais, porteurs d’un baccalauréat ou d’un diplôme équivalent, ont jusqu’au 27 juin 2025 pour déposer leurs dossiers au Centre Administratif des Services Économiques et Financiers (CASEF), auprès de la Direction des Assurances. Les épreuves, prévues les 14 et 15 juillet 2025, mettront à l’épreuve leur maîtrise du français et de la culture générale, ainsi que leur expertise technique dans un domaine au choix : droit, économie, assurance, mathématiques ou statistiques. En effet, ce processus rigoureux, orchestré par l’IIA, garantit l’émergence de techniciens aguerris, capables de naviguer dans un marché assurantiel ouest-africain en pleine expansion, évalué à 14,5 milliards de dollars en 2024 par l’Organisation des Assurances Africaines.

L’IIA : un phare de la formation au service du Togo et de la CIMA 

Fondé en 1972 à Yamoussoukro et établi à Yaoundé depuis 1976, l’IIA s’impose comme un phare de la formation professionnelle panafricaine sous l’égide de la CIMA. Avec plus de 5 000 diplômés formés en un demi-siècle, l’institut excelle dans la préparation de cadres pour les compagnies d’assurance, les régulateurs et les courtiers. Au Togo, où le taux de pénétration de l’assurance stagne à 1,2 % contre 3 % en moyenne régionale, selon la FANAF, ce concours s’inscrit dans la Feuille de Route Gouvernementale 2020-2025, visant à doter le pays d’experts pour stimuler la couverture assurantielle et soutenir des secteurs clés comme l’agriculture et le commerce.

CPFA Lomé : un tremplin gratuit vers l’emploi pour la jeunesse 

Le CPFA de Lomé, unité décentralisée de l’IIA, offrira une formation de 24 mois, ponctuée d’un stage de trois mois en entreprise, à l’image de la collaboration avec des acteurs comme SUNU Assurances ou la NSIA. Les lauréats, sélectionnés dans le respect des quotas fixés par le Conseil d’Administration de l’IIA, bénéficieront d’un enseignement gratuit, une aubaine dans un pays où 45 % des jeunes diplômés peinent à s’insérer professionnellement, selon l’Agence Nationale pour l’Emploi. « Ce concours, c’est ma chance de devenir actuaire et de contribuer à protéger nos agriculteurs contre les aléas climatiques », confie Ama, une candidate de 22 ans, reflétant l’élan d’une jeunesse togolaise avide de transformer son avenir.

Assurance en Afrique : innovation et couverture face aux défis climatiques 

Ce programme, financé par la CIMA et soutenu par des partenaires comme la BOAD, répond à un défi régional : la faiblesse des compétences techniques limite l’innovation dans les produits d’assurance, notamment en micro-assurance et assurance agricole, secteurs cruciaux face à la vulnérabilité climatique. En 2024, seuls 8 % des Togolais bénéficiaient d’une couverture d’assurance, contre 15 % au Sénégal, d’après un rapport de la Banque mondiale. Le DT-A, reconnu à l’échelle de la CIMA, offrira aux diplômés un passeport pour des carrières dans les 15 États membres, renforçant ainsi l’intégration économique régionale.

Lomé : la révolution de l’assurance est en marche 

De Lomé à Yaoundé, la vision est claire : former une nouvelle génération d’experts pour un secteur de l’assurance africain en pleine expansion. Ce concours international n’est pas seulement une opportunité individuelle ; il est le reflet d’une ambition collective pour la stabilité financière et le développement économique de l’Afrique de l’Ouest. Le Togo, par cette initiative stratégique, confirme son engagement à être un acteur majeur de cette transformation. L’avenir de l’assurance en Afrique s’écrit ici, et la jeunesse togolaise est en première ligne .

Rabat : L’Afrique de l’Ouest forge une alliance contre les menaces terroristes

Rabat, bastion anti-terreur : L’Afrique de l’Ouest s’unit contre la menace djihadiste 

Du 11 au 13 juin 2025, la capitale marocaine, Rabat, s’est érigée en bastion de la coopération régionale avec la tenue d’une conférence d’experts ouest-africains. Orchestrée par le Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme (UNOCT) dans le cadre de son Programme mondial sur la protection des cibles vulnérables, et hébergée par le Programme Office de Rabat, cette rencontre a réuni un aréopage de décideurs et d’experts pour conjurer la menace croissante du terrorisme visant les infrastructures critiques et les espaces publics. Dans un Sahel où les violences djihadistes ont causé plus de 4 000 morts en 2024, selon l’Institut pour l’Économie et la Paix, cet événement marque une volonté résolue de tisser un rempart collectif, ancré dans l’expertise et la solidarité. L’Afrique de l’Ouest est-elle prête à passer à l’offensive face à la terreur ?

Une coalition régionale pour une résilience accrue 

Sous les voûtes du siège de l’UNOCT à Rabat, les débats ont été inaugurés par des voix autorisées. Adil Zouggari, Secrétaire Général aux Études et à la Documentation au ministère marocain de l’Intérieur, a réaffirmé l’engagement du Royaume à partager son savoir-faire antiterroriste. Par ailleurs, l’ambassadeur de France, Christophe Lecourtier, a salué une coopération internationale indéfectible. De son côté, Ignacio Ibáñez, coordinateur du programme depuis Madrid, a appelé à une synergie sans faille. Réunissant 23 hauts responsables du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Maroc, de la Mauritanie, du Sénégal et du Togo, la conférence a fédéré des expertises plurielles, incluant le GIGN français, le Centre national espagnol pour la protection des infrastructures critiques (CNPIC) et des organisations comme l’UNOWAS et le Centre africain de lutte contre le terrorisme.

Protection des cibles vulnérables : innovations et stratégies antiterroristes 

L’objectif était limpide : échanger des pratiques éprouvées pour protéger les cibles vulnérables, des aéroports aux marchés publics, face à des menaces protéiformes. Les discussions ont exploré des thématiques cruciales : les dynamiques régionales du terrorisme, dopées par des groupes comme le JNIM et l’État islamique au Grand Sahara ; la cybersécurité face à l’essor des attaques numériques ; et les partenariats public-privé, illustrés par la contribution de l’entreprise Venable. Un exercice immersif sur les systèmes autonomes et télécommandés (AROS), conçu par l’UNOCT, a permis aux participants de tester leurs capacités de réponse à une attaque simulée, révélant les lacunes et les leviers d’amélioration dans la coordination opérationnelle.

Droits humains au cœur de la lutte contre le terrorisme 

L’intégration des droits humains et de l’égalité des genres a constitué un fil conducteur. Dans une région où les femmes et les jeunes sont souvent les premières victimes des violences extrémistes, les intervenants ont plaidé pour des stratégies inclusives, respectueuses des normes internationales. Le Maroc, hôte de l’événement, a mis en avant son modèle de lutte contre la radicalisation, notamment via l’Institut Mohammed VI pour la formation des imams, qui promeut un islam modéré. Cette approche, saluée par l’UNOCT, contraste avec les interventions militaires souvent décriées pour leur impact sur les populations civiles. « La sécurité véritable ne s’obtient pas par la force seule, mais par la justice et l’inclusion », a souligné un délégué sénégalais, reflétant l’esprit de la conférence.

Rabat, centre d’excellence : L’UNOCT renforce les capacités africaines 

Financée par la France, avec le concours du Canada, de l’Italie et du Maroc, cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts du Programme Office de Rabat, créé en 2021 pour renforcer les capacités antiterroristes en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Depuis son lancement, ce centre a formé plus de 500 officiers dans des domaines comme la gestion des frontières et la lutte contre le financement du terrorisme, selon les rapports de l’UNOCT. En 2024, il a contribué à la rédaction du Global Terrorism Index, soulignant que la région représente 48 % des décès mondiaux liés au terrorisme.

Sécurité partagée : un plan d’action pour un avenir plus sûr 

Cette conférence, loin d’être une simple réunion technique, incarne une ambition collective : transformer l’Afrique de l’Ouest en un rempart contre l’extrémisme. Les échanges ont permis de cartographier les menaces émergentes, comme l’utilisation de drones par des groupes armés, et de promouvoir des solutions concertées, telles que des réseaux régionaux d’alerte précoce. Les délégués ont convenu d’un plan d’action pour renforcer la résilience des infrastructures critiques, des ports de Cotonou aux gares routières de Dakar, tout en impliquant le secteur privé et les communautés locales.

L’Afrique de l’Ouest unie contre le terrorisme : un message fort de Rabat 

Alors que Rabat s’affirme comme un pôle d’excellence dans la lutte antiterroriste, cette conférence, ponctuée d’un exercice AROS applaudi pour son réalisme, envoie un signal fort : l’Afrique de l’Ouest, unie, peut défier les vents contraires du terrorisme. Dans un continent où la sécurité est un prérequis au développement, cet événement, porté par la générosité de ses partenaires et l’audace de ses participants, trace un sillon d’espoir. C’est là où la coopération l’emporte sur la division et la vigilance sur la peur. L’avenir de la sécurité régionale s’écrit désormais avec une détermination renouvelée. L’Afrique de l’Ouest est en marche pour un avenir plus sûr !

Alger : Le Togo à l’assaut des opportunités à la Foire Intra-Africaine

Alger : le Togo à la conquête de l’Afrique, objectif intégration économique à l’IATF2025

Du 4 au 10 septembre 2025, Alger vibrera au rythme de la quatrième Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF2025), un rendez-vous continental d’envergure orchestré par la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), en partenariat avec l’Union Africaine et le Secrétariat de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). Parmi les nations prêtes à saisir cette tribune pour exalter leurs ambitions économiques, le Togo, fort de son dynamisme portuaire et de son essor industriel, s’apprête à déployer son étendard. Dans un continent en quête d’intégration économique, cette foire s’annonce comme une agora où Lomé compte affirmer sa stature de carrefour commercial et d’acteur incontournable des chaînes de valeur régionales.

Le dynamisme togolais en vitrine : au cœur des opportunités 

Sous le thème « Passerelle vers de nouvelles opportunités », l’IATF2025 réunira plus de 35 000 visiteurs et 2 000 exposants de 140 pays, promettant des transactions dépassant les 44 milliards de dollars, selon les projections d’Afreximbank. Pour le Togo, cette plateforme est une aubaine pour mettre en lumière ses fleurons : du phosphate, pilier de son économie, aux produits agro-transformés comme le café, le cacao et l’huile de palme, en passant par les textiles et les technologies émergentes. Le port de Lomé, quatrième hub portuaire d’Afrique, et la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), soutenue par Arise IIP, seront au cœur de la vitrine togolaise, illustrant une ambition de transformation locale des matières premières et d’exportation vers les marchés continentaux.

ZLECAf : le Togo, acteur clé de la libéralisation commerciale africaine 

Guidé par la vision du président Faure Gnassingbé, le Togo mise sur la ZLECAf pour amplifier sa portée économique. Avec un PIB combiné de 3,5 trillions de dollars et un marché de 1,3 milliard de consommateurs, la ZLECAf offre un cadre propice à la réduction des barrières tarifaires et non tarifaires. C’est un enjeu crucial pour un pays où 80 % des exportations restent dépendantes de partenaires extra-africains, selon la Banque mondiale. À Alger, les délégués togolais, emmenés par le ministère de la Promotion de l’Investissement, chercheront à forger des partenariats B2B (business-to-business) et B2G (business-to-government), notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, de la logistique et des énergies renouvelables.

L’IATF2025 : un élan crucial pour l’intégration régionale ouest-africaine à Alger 

L’IATF2025, qui se tiendra dans les halls modernes de la Société Algérienne des Foires et Exportations (SAFEX), s’inscrit dans la continuité des trois éditions précédentes, ayant généré plus de 120 milliards de dollars en accords commerciaux. Le Togo, signataire de l’accord de la ZLECAf en 2018 et parmi les 48 pays ayant ratifié le traité, voit dans cet événement une chance de consolider sa position dans les corridors économiques ouest-africains. Le port de Lomé, qui traite 1,7 million de conteneurs par an, se profile comme un maillon clé pour fluidifier les échanges, notamment avec des voisins comme le Ghana et le Bénin, dans le cadre du corridor Abidjan-Lagos, un projet de 15,6 milliards de dollars soutenu par la Banque Africaine de Développement.

PME togolaises à l’honneur : innovation et croissance au cœur de la ZLECAf 

Les PME togolaises, souvent freinées par des coûts logistiques élevés et des barrières administratives, bénéficieront des initiatives de l’IATF, comme le programme AU Youth Start-Up, qui mettra en avant les innovations des jeunes entrepreneurs. Des entreprises comme Togocel, pionnière dans les solutions numériques, et des coopératives agroalimentaires féminines exposeront leurs produits, soutenues par l’Agence de Promotion des Investissements et de la Zone Franche (API-ZF). D’ailleurs, ces efforts s’alignent avec les réformes du Plan National de Développement (PND 2020-2025), qui ambitionne de faire du Togo un hub logistique régional, avec une croissance économique soutenue de 5 % par an depuis 2008.

Une ambition continentale : le Togo face aux défis de l’intégration 

La présence togolaise à Alger reflète une volonté de s’inscrire dans la dynamique de la ZLECAf, qui promet, selon un rapport de la Banque mondiale, de sortir 30 millions d’Africains de l’extrême pauvreté d’ici à 2035. Cependant, les défis persistent : infrastructures perfectibles, coûts d’emballage élevés et accès limité au financement pour les PME. L’IATF2025, avec ses forums sur le commerce numérique et les chaînes de valeur régionales, offrira au Togo des solutions concrètes, notamment via le Système Panafricain de Paiement et de Règlement (PAPSS), qui facilite les transactions en monnaies locales.

Alger 2025 : le Togo, acteur incontournable de la prospérité africaine 

Sous les auspices du Ministre algérien du Commerce, Tayeb Zitouni, et de figures comme Olusegun Obasanjo, président du Conseil Consultatif de l’IATF, le Togo saisira cette opportunité pour tisser des alliances stratégiques. « Alger 2025 n’est pas qu’une foire ; c’est un catalyseur pour une Afrique unie et prospère », a déclaré Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’Afreximbank. En somme,  pour Lomé, ce rendez-vous est une promesse d’essor, où le savoir-faire togolais s’affirmera comme un rouage essentiel de l’intégration économique africaine, transformant chaque transaction en un pas vers un avenir continental florissant. Le Togo est prêt à écrire une nouvelle page de son histoire économique sur la scène africaine !

Togo : scrutin municipal sous haute tension, la jeunesse en colère

Togo au bord du précipice : élections municipales sous tension, la jeunesse en colère, grondante

Lomé, le 17 juin 2025 – À l’approche des élections municipales du 17 juillet, le Togo se retrouve à un carrefour critique. Tandis que la Cour suprême a entériné, le 13 juin, la validation de 494 listes de candidats, une vague de fronde juvénile déferle sur Lomé et d’autres villes. Cette effervescence, qui a vu des milliers de jeunes investir les rues le 6 juin, jour de l’anniversaire du président Faure Gnassingbé, est le signe d’une exaspération profonde face à la cherté de la vie, à une gouvernance jugée autoritaire et aux récentes répressions.

Cette mobilisation sans précédent soulève une question fondamentale : est-il pertinent d’organiser un scrutin municipal sans apaiser au préalable les revendications d’une génération en quête de justice sociale et de liberté ? L’opposition, souvent reléguée aux marges, saura-t-elle saisir cette ardeur populaire ou persistera-t-elle dans son mutisme ? Dans ce climat incandescent, le Togo s’avance vers des élections qui pourraient soit apaiser les tensions, soit les exacerber de manière dangereuse.  Le pays est-il à l’aube d’un soulèvement majeur ou d’une réconciliation inattendue ?

Lomé en flammes : la jeunesse togolaise se soulève contre la mauvaise gouvernance et la répression

Le 6 juin 2025, Lomé s’est littéralement embrasée sous les klaxons retentissants, les concerts assourdissants de casseroles et les barricades improvisées. Des milliers de jeunes, galvanisés par les réseaux sociaux, ont défié courageusement les gaz lacrymogènes et les barrages policiers. Cette révolte spontanée, initialement déclenchée par l’arrestation du rappeur engagé Aamron, est le reflet d’un ras-le-bol profond face à une inflation galopante, un chômage endémique et une gouvernance perçue comme autocratique.

En effet, selon l’Institut national de la statistique, plus de 60 % des Togolais de moins de 25 ans peinent à trouver un emploi stable, tandis que le coût du carburant et des denrées de base, comme le maïs, a bondi de 25 % depuis 2023. Par conséquent, ces griefs, amplifiés par une réforme constitutionnelle controversée de 2024 qui a supprimé l’élection présidentielle au suffrage direct, ont transformé la jeunesse en fer de lance d’une contestation inédite, s’exprimant hors des cadres politiques traditionnels.

L’opposition face à son destin : saisir l’élan de la jeunesse ou s’enfoncer dans le mutisme ? 

Face à cette colère juvénile et bouillonnante, l’opposition, souvent fragmentée et affaiblie, pourrait pourtant en tirer un grand parti. La question demeure : saura-t-elle saisir cette chance historique ? Les principaux partis, tels que l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), ont boycotté les sénatoriales de février 2025, dénonçant un « coup d’État constitutionnel » orchestré par le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR).

Cependant, pour les municipales, la participation de l’opposition demeure incertaine. Bien que plusieurs des 494 listes validées émanent de partis d’opposition, leur poids face à l’hégémonie d’UNIR, qui contrôle 108 des 113 sièges à l’Assemblée nationale, reste malheureusement limité. De surcroît, la répression des manifestations, combinée à l’interdiction des rassemblements politiques depuis 2022, a muselé les voix dissidentes, rendant leur mobilisation d’autant plus hasardeuse.

Certains observateurs espèrent vivement que les partis d’opposition ne resteront pas en retrait en boycottant une fois de plus ces élections. Après tout, le coup d’État constitutionnel est déjà consommé : le Togo est déjà dans une nouvelle république. Dès lors, l’heure n’est plus à l’errance ou à la passivité, mais à trouver des voies et des moyens pour obtenir un poids significatif dans cette nouvelle configuration politique et ne plus laisser la jeunesse porter seule le flambeau de la contestation populaire.

Municipales : le Togo sur un fil, un scrutin à haut risque 

Lancer les municipales dans ce climat de défiance généralisée constitue un pari extrêmement audacieux pour le gouvernement togolais. La CENI, malgré des efforts loués par l’Union africaine pour sa logistique – comme la distribution d’encre indélébile et le tirage au sort des bulletins le 14 juin – fait face à un déficit criant de crédibilité auprès d’une partie de la population. Les nombreuses irrégularités dénoncées lors des législatives de 2024, où l’UNIR a raflé un impressionnant 96 % des sièges, alimentent de vives craintes d’un scrutin potentiellement biaisé.

En conséquence, la campagne, qui s’ouvrira le 1ᵉʳ juillet, risque fort d’être éclipsée par des manifestations, surtout si les revendications pressantes des jeunes – qu’il s’agisse d’emploi, de justice sociale ou de libertés publiques – restent lettre morte. Le gouvernement, qui a alloué une somme conséquente de 500 millions de FCFA pour financer la campagne, mise sur une participation massive pour légitimer le processus électoral. Cependant, l’absence persistante de dialogue constructif avec la jeunesse pourrait malheureusement transformer les urnes en un catalyseur de tensions explosives.

L’avenir du Togo en jeu : réconciliation ou fracture profonde ?

La prudence ne commanderait-elle pas de surseoir à ce scrutin pour ouvrir, au préalable, un dialogue national inclusif ? Les appels de la société civile, relayés avec force par des organisations comme AfricTivistes, plaident unanimement pour une concertation approfondie afin de répondre enfin aux aspirations légitimes des jeunes et de rétablir une confiance érodée. Pourtant, le pouvoir en place, fort de son emprise institutionnelle, semble inébranlable et déterminé à maintenir le cap, au risque d’attiser davantage la grogne populaire.

L’opposition, quant à elle, si elle choisit finalement de s’engager dans ce processus, devra impérativement transcender ses divisions pour canaliser efficacement l’énergie juvénile, sous peine de céder encore plus de terrain à l’UNIR. À Lomé, où les stigmates des récentes répressions persistent encore, les Togolais attendent un signe fort d’apaisement. Le 17 juillet prochain, les urnes togolaises diront si le pays emprunte enfin la voie de la réconciliation nationale ou si, au contraire, il s’enfonce dans une fracture plus profonde, où la jeunesse, indomptable et déterminée, pourrait bien redessiner les contours de la lutte démocratique au Togo. Le Togo parviendra-t-il à surmonter cette période de forte instabilité et à trouver un chemin vers la paix sociale ?

Togo : la Course Municipale 2025 s’engage avec 494 listes validées

Togo : le verdict est tombé ! 494 listes validées pour les municipales du 17 juillet !

À l’aube d’un scrutin décisif, le Togo s’apprête à vivre une nouvelle page de sa décentralisation. Le vendredi 13 juin 2025, la Cour suprême, sentinelle de la légalité électorale, a dévoilé la liste définitive des candidatures pour les élections municipales du 17 juillet. Sur les 520 dossiers scrutés avec une rigueur implacable, 494 listes ont reçu l’onction de la chambre administrative, tandis que 26 autres, émanant de formations politiques et de groupes indépendants, ont été écartées pour des irrégularités rédhibitoires. À un mois du verdict des urnes, cette décision marque l’irruption d’une ferveur démocratique, où les citoyens s’apprêtent à façonner l’avenir de leurs communes.

Le grand nettoyage : 26 listes recalées par la Cour Suprême

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) avait transmis à la Cour suprême un éventail de 520 candidatures, reflet d’un pluralisme vibrant. Pourtant, l’examen minutieux a révélé des failles disqualifiantes : des listes aux effectifs déséquilibrés, des doublons dans les numéros de cartes d’électeurs, des candidats en délicatesse avec les critères d’âge, de nationalité ou de fonctions incompatibles, ou encore des cautions électorales impayées. Ces écarts, bien que techniques, ont scellé le sort de 25 listes d’opposition et d’une du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), notamment dans la commune de Tone 1, dans les Savanes, où l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) a également vu sa candidature invalidée. Par ailleurs, la région des Plateaux concentre le plus grand nombre de rejets, touchant des partis comme l’ANC, l’UFC ou la DMP.

Campagne électorale imminente : le Togo en effervescence démocratique pour les municipales

Cette validation, loin d’être un simple jalon administratif, ouvre une phase cruciale : la campagne électorale, qui s’élancera le 1ᵉʳ juillet pour deux semaines d’effervescence. Par ailleurs, les 494 listes, représentant un kaléidoscope de visions pour les 117 communes du Togo, s’apprêtent à sillonner villes et campagnes pour conquérir les suffrages des 4,2 millions d’électeurs inscrits. En amont, la CENI a orchestré, le 14 juin, le tirage au sort des positions sur les bulletins de vote, tout en réceptionnant l’encre indélébile, gage d’un scrutin transparent. D’ailleurs, ces préparatifs, menés avec une précision horlogère, témoignent de l’engagement des autorités à consolider la décentralisation, un pilier de la feuille de route Togo 2025.

La parité en marche : les femmes au cœur du scrutin

Dans cette arène électorale, une note d’espoir résonne : l’incitation à la participation féminine. Avec une caution fixée à 25 000 FCFA pour les femmes, contre 50 000 FCFA pour les hommes, le Togo réaffirme son ambition d’équité, après avoir vu 53,82 % d’électrices recensées en 2023. En effet, cette mesure, saluée par des observateurs comme l’Organisation Internationale de la Francophonie, vise à amplifier la voix des femmes dans les conseils municipaux, où elles restent sous-représentées.

Un scrutin sous haute surveillance : transparence et défis

À l’approche du 17 juillet, les regards se tournent vers la CENI, dont la crédibilité sera mise à l’épreuve. Les critiques de l’opposition, qui dénonçaient des irrégularités lors des législatives de 2024, planent encore, bien que l’audit de l’OIF ait validé le fichier électoral. Les partis recalés disposent d’un délai restreint pour introduire des recours, une opportunité ténue de renverser leur sort. Sur les réseaux sociaux, les Togolais expriment un mélange d’optimisme et de vigilance : « Que ce scrutin soit un miroir de notre volonté », écrit un internaute, tandis qu’un autre exhorte à « une transparence sans faille ».

Vers un renouveau communal : le Togo à l’heure de la démocratie locale

En somme, ces élections, les premières municipales depuis 2019, ne se résument pas à un enjeu partisan. Elles incarnent la promesse d’une gouvernance locale plus proche des citoyens, capable de répondre aux défis du développement, de l’accès à l’eau à l’électrification rurale. Alors que les 494 listes s’apprêtent à battre la campagne, le Togo, avec une ferveur contenue, se prépare à écrire un nouveau chapitre de sa démocratie. Le 17 juillet, dans l’intimité des isoloirs, les électeurs ne choisiront pas seulement des conseillers ; ils traceront les contours d’un avenir collectif, ancré dans l’espoir d’une nation unie et prospère. Ces élections municipales seront-elles le véritable test de la décentralisation togolaise ?

Togo : plus de 232 000 élèves à l’assaut du CEPD

Le Togo à l’heure du CEPD 2025 : une jeunesse en quête de son premier sésame ! L’avenir du pays se joue dans les salles d’Examen

Ce mardi 17 juin 2025, un vent d’aspiration studieuse a balayé le Togo, alors que 232 530 élèves de CM2, dont 115 234 filles, ont investi les salles d’examen à travers le pays pour conquérir leur Certificat d’Études du Premier Degré (CEPD). En effet, ce rituel académique, véritable seuil vers l’enseignement secondaire, a transformé écoles et lycées en bastions de l’espérance, où la jeunesse togolaise, armée de crayons et de détermination, s’élance vers son avenir. Sur deux jours, jusqu’au 18 juin, ces jeunes esprits affrontent des épreuves qui scelleront leur passage vers de nouveaux horizons éducatifs. Le Togo mise sur sa jeunesse : découvrez les enjeux de cet examen crucial !

Une mobilisation nationale sans faille : des chiffres record !

Dès les premières lueurs de l’aube, Lomé, Kara, Dapaong et les contrées reculées du pays ont vibré au rythme des préparatifs. Plus de 1 200 centres d’examen, minutieusement organisés, accueillent cette cohorte record de candidats, un effectif en hausse de près de 20 000 par rapport à l’édition 2024, témoignant ainsi de l’élan démographique et éducatif du Togo. Les autorités, fidèles à une tradition bien ancrée, ont sillonné ces lieux d’épreuve, des préfets aux responsables éducatifs, pour insuffler courage et sérénité aux élèves.

Équité et rigueur : les défis du CEPD sous la loupe

Le CEPD, épreuve cardinale du système éducatif togolais, met à l’épreuve les compétences des élèves dans dix disciplines, de l’étude de texte à l’éducation civique et morale, en passant par les mathématiques et le dessin. D’ailleurs, cette année, les autorités ont redoublé d’efforts pour garantir l’intégrité du processus, avec des mesures anti-fraude renforcées, inspirées des standards régionaux de l’UEMOA. L’accent mis sur la parité – avec près de 50 % de filles parmi les candidats – reflète les avancées du Togo dans la promotion de l’égalité des genres, un pilier de la feuille de route gouvernementale 2025.

Une nation en suspens : tout le Togo retient son souffle

Pendant ces deux jours d’épreuves, le Togo tout entier retient son souffle. Les familles, rassemblées autour de leurs jeunes champions, multiplient les gestes de soutien : prières, repas réconfortants, et même distributions d’eau dans certains centres, comme à Sokodé. Par ailleurs, sur X, l’UNICEF Togo a exprimé son soutien vibrant : « À tous les élèves du CEPD, que votre courage ouvre les portes de vos rêves ! » Les résultats, attendus début juillet sur la plateforme resultats.gouv.tg, détermineront l’avenir immédiat de ces 232 530 âmes, dont la réussite – 93 % en 2023 – est un baromètre de la vitalité éducative du pays.

Un Jalon pour l’avenir : le CEPD, promesse d’un Togo plus fort

En somme, le CEPD 2025 n’est pas qu’un simple examen ; c’est une promesse, celle d’un Togo qui investit dans ses enfants pour forger une société plus équitable et prospère. Alors que les candidats planchent sous le regard bienveillant de leurs aînés, ils tracent, ligne après ligne, les contours d’un avenir où l’éducation demeure le socle d’une nation en marche. Ce 17 juin, dans la ferveur des salles d’examen, c’est toute une génération qui écrit son histoire, avec l’espoir de franchir, triomphante, les portes du collège. Ces résultats records vont-ils propulser le Togo vers de nouveaux sommets éducatifs ?

Baccalauréat 2025 au Togo : une quête d’excellence sous les feux de l’espoir

Togo : top départ pour le BAC II ! Plus de 100 000 lycéens se lancent à l’assaut de leur avenir !

Ce mardi 17 juin 2025, une effervescence studieuse a envahi le Togo, alors que des milliers de lycéens ont franchi les portes des centres d’examen pour entamer les épreuves du Baccalauréat Deuxième Partie (BAC II). Cet événement, véritable rite de passage pour la jeunesse togolaise, marque le couronnement d’années d’efforts et l’amorce de nouvelles ambitions. Dans un pays où l’éducation se dresse comme un rempart contre les aléas du destin, cette session 2025, placée sous le signe de la rigueur et de l’espérance, s’annonce aussi comme un jalon décisif pour les aspirations d’une nation en devenir.

Une mobilisation nationale massive : la jeunesse togolaise à l’épreuve

Dès l’aube, les rues de Lomé, Sokodé, Kara et d’autres villes du pays se sont parées d’une solennité particulière. En effet, près de 100 303 candidats en lice, selon les estimations du ministère des Enseignements Primaire, Secondaire et Technique, se sont présentés dans 200 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire. Filles et garçons, issus des filières littéraires, scientifiques et techniques, ont abordé cette première journée avec une détermination palpable, armés de stylos et de rêves d’avenir. Par ailleurs, l’UNICEF Togo, dans un message vibrant, a salué leur courage, souhaitant « bonne chance à tous les élèves » engagés dans cette épreuve cruciale.

Équité et modernisation : les enjeux cruciaux du Baccalauréat II 2025

Cette édition du BAC II s’inscrit dans un contexte de réformes éducatives ambitieuses. Le Togo, fidèle à sa feuille de route gouvernementale 2025, intensifie ses efforts pour garantir un accès équitable à une éducation de qualité. Avec un budget alloué à l’éducation atteignant 16,29 % des dépenses publiques, le pays se conforme aux standards internationaux, mais les défis demeurent. La modernisation des infrastructures, la formation des enseignants et la lutte contre les disparités régionales figurent parmi les priorités. En plus, cette année, le Ministère a introduit des mesures pour renforcer l’intégrité des examens, avec une surveillance accrue pour contrer toute tentative de fraude, inspirée par les mises en garde sévères observées dans des contextes voisins, comme au Ghana.

Une jeunesse en quête de reconnaissance : le BAC II, passeport pour l’avenir

Les candidats, âgés pour la plupart de 17 à 20 ans, incarnent une génération avide de s’affirmer. On retrouve parmi eux des parcours singuliers, comme celui d’A. Kossi Marcel, ce prodige de 13 ans qui, une semaine plus tôt, avait défié les statistiques en se présentant au BEPC. D’ailleurs, leur ambition est d’accéder aux universités togolaises ou internationales, ou encore d’intégrer des filières techniques porteuses, dans un pays où le chômage des jeunes reste un écueil majeur. Les épreuves, qui s’étendent jusqu’au 21 juin, couvrent un spectre large : mathématiques, philosophie, sciences physiques et langues, autant de disciplines qui mettront à l’épreuve leur résilience et leur érudition.

Un élan collectif : tout le Togo derrière ses bacheliers

Au-delà des salles d’examen, c’est tout un pays qui retient son souffle. Parents, enseignants et autorités locales se mobilisent, offrant ainsi  un soutien moral et logistique. Sur les réseaux sociaux, les messages d’encouragement affluent, reflétant l’élan collectif autour de cette jeunesse qui porte les espoirs d’un Togo en mouvement. « Que chaque réponse soit une marche vers votre avenir », écrit un internaute, capturant l’enjeu de cet examen.

Un horizon prometteur : le Baccalauréat II, clé de la souveraineté togolaise

Alors que les stylos s’agitent et que les esprits s’échauffent, le Baccalauréat II 2025 n’est pas qu’un simple examen : il est le symbole d’une nation qui mise sur sa jeunesse pour écrire son futur. Les résultats, attendus d’ici fin juillet, révéleront les noms des nouveaux bacheliers, prêts à façonner le Togo de demain. En ce jour inaugural, sous un ciel chargé de promesses, ces jeunes ne passent pas seulement un examen ; ils tracent aussi les contours d’un avenir où l’éducation devient la clé d’une souveraineté conquise. Le Togo peut-il compter sur cette nouvelle génération pour relever les défis de demain ?