Agadazi : une nomination stratégique au cœur des relations franco-togolaises

Par un décret présidentiel scellé le 13 février 2025, le chef de l’État togolais, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, a opéré une mue significative dans l’échiquier diplomatique en désignant le Colonel Ouro-Koura Agadazi comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la République française. En effet, cette décision, émanant d’une proposition ministérielle et ancrée dans la Constitution du 6 mai 2024, incarne une transition calculée, mariant expérience militaire, acuité agronomique et finesse diplomatique.

Agadazi  : un agronome-stratège à la barre

En plus, l’ascension du Colonel Agadazi, haut gradé aux épaulettes chamarrées, ne relève point du hasard. Entre 2012 et 2018, cet architecte de la réforme agraire a piloté le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Hydraulique, insufflant une modernisation sans précédent au secteur rural. Son mantra : transformer le sillon en socle de souveraineté alimentaire.

Après son départ du gouvernement, il a irrigué ses compétences au Programme national d’investissement agricole (PNIASA), puis à l’Agence nationale de sécurité alimentaire (ANSAT), où il a aussi dompté les aléas des marchés céréaliers, assurant un approvisionnement stratégique et une régulation méticuleuse. Distingué par le Prix africain du développement en 2022, son parcours épouse une logique de continuum : des champs togolais aux arènes diplomatiques.

Un chassé-croisé institutionnel

Cette nomination scelle également un ballet protocolaire singulier. Le Colonel Madjoulba Batossie Calixte, dont le mandat d’ambassadeur se superposait à son portefeuille ministériel à Lomé (Sécurité et Protection civile), cède désormais son bicorne parisien. Une dualité fonctionnelle rare, révélatrice des équilibres politico-militaires du régime. Sur la plateforme X, l’intéressé a salué cette passation avec une déférence numérique, qualifiant son successeur de « pilier incontesté de l’édifice national ».

Diplomatie et gastronomie : Agadazi ,le soft power des céréales

Pourquoi Paris ? La France, historiquement pivot des relations africaines de Lomé, demeure un partenaire agroéconomique clé. En propulsant Agadazi, le Togo mise sur un ambassadeur capable de transcender les protocoles pour tisser des alliances concrètes. Par ailleurs, ses compétences en sécurité alimentaire pourraient fertiliser des coopérations innovantes, transformant les enjeux agricoles en leviers d’influence. Dans un monde où la faim côtoie les crises climatiques, un tel profil incarne une « gastronomie diplomatique » : nourrir les populations tout en cultivant l’amitié bilatérale.

Perspectives : entre Sillon et Sceau

Si les ambassades sont souvent perçues comme des théâtres d’apparat, celle d’Agadazi s’annonce comme un laboratoire d’actions tangibles. Face aux défis migratoires, sécuritaires et commerciaux, sa mission consistera à conjuguer pragmatisme militaire et nuance agronomique. Pour la France, accueillir un tel stratège pourrait réactiver des synergies endormies, notamment dans l’innovation agricole et la gestion des ressources.

En somme, cette nomination n’est pas une simple rotation de poste, mais un geste géostratégique, où le Togo parie sur l’expertise multisectorielle pour redéfinir son dialogue avec l’Hexagone. À l’heure où les diplomates se muent en artisans de résilience, Agadazi incarne cette évolution : un soldat-laboureur, semant les grâces d’une coopération renouvelée.

 

Le Togo à BIOFACH 2025 : une expédition agricole à travers le filtre de l’excellence biologique

Nuremberg, 13 février 2025 — Depuis le 11 février, Nuremberg, épicentre mondial de l’agroécologie, vibre au rythme de la délégation togolaise, venue inscrire son sillon dans le fertile terreau du salon BIOFACH. En effet, loin d’une simple vitrine commerciale, cette participation, orchestrée avec une rigueur stratégique, incarne l’ambition d’un pays déterminé à hisser son agriculture biologique au firmament des échanges globaux.

Sous la houlette d’un visionnaire : une délégation en symbiose à BIOFACH 2025 

Dirigée par M. Féou, architecte du développement du secteur privé, la délégation a déployé une mosaïque d’acteurs aguerris, tous unis par un fil conducteur : dépasser les attentes. Soutenue par le CETEF-Togo 2000, cette phalange a transformé le stand national en un laboratoire d’idées et de saveurs, où chaque produit narre une histoire de terroir et d’innovation.

ProComp : le souffle institutionnel derrière l’Audace  

Par ailleurs, cette odyssée économique ne serait qu’un vœu pieux sans l’appui conjoint de l’Allemagne et de l’Union européenne, matérialisé par le programme ProComp. Piloté par la GIZ, ce levier opère une alchimie subtile entre compétitivité locale et intégration aux chaînes de valeur mondiales. En structurant les filières, en optimisant les processus, ProComp agit tel un propulseur, permettant ainsi aux entreprises togolaises de s’affranchir des limites géographiques.

Panorama d’une offre bio : entre tradition et modernité 

En plus, le stand togolais, conçu comme un écosystème sensoriel, dévoile une gamme de produits dont la quintessence rivalise avec les standards les plus exigeants :

  1.  Le soja, dont la renommée transcende désormais les frontières européennes et asiatiques, s’impose comme un ambassadeur protéinique.
  2.  Les fruits déshydratés (mangue, ananas), véritables concentrés de soleil, séduisent les palais en quête d’exotisme sain.
  3. La noix de cajou, joyau d’une filière en mutation rapide, incarne la montée en puissance d’un secteur jadis artisanal.
  4.  Le gingembre et le beurre de karité, aux vertus polyvalentes, dialoguent autant avec les industries alimentaires que cosmétiques, illustrant une polyvalence rare.
  5. Le miel et les arachides, sublimés par des méthodes de production irréprochables, achèvent de convaincre les marchés bio émergents.

Chacun de ces produits, certifié par des labels internationaux, témoigne d’une adhésion sans faille aux principes agroécologiques, où la durabilité n’est pas un slogan, mais un héritage.

Au-delà des étalons : l’art de la connexion stratégique  

L’enjeu ne se limite pas à exhiber des denrées. Les rencontres B2B, véritables colonnes vertébrales de l’événement, permettront aux exportateurs togolais de tisser des liens pérennes avec des acheteurs européens. Ces dialogues, parfois techniques, souvent prospectifs, posent aussi les jalons d’accords symbiotiques, où qualité rime avec mutualisation des savoirs.

Une graine semée pour les moissons futures  

En s’imposant à BIOFACH 2025, le Togo ne va pas simplement vendre des produits ; il plantera les germes d’une reconnaissance internationale. Cette démarche, à la fois pédagogique et ambitieuse, révèle une économie en transition, où l’agriculture biologique devient un vecteur de souveraineté et de rayonnement.

En somme, dans ce ballet complexe de diplomatie économique qui fermera ses rideaux le 14 février prochain, chaque poignée de main, chaque contrat participe à réécrire le récit d’un pays résolument tourné vers l’avenir. Ainsi, sous les néons de Nuremberg, le Togo offre au monde une leçon d’audace : celle de croire que la petite échelle peut, par la qualité et la persévérance, s’inviter à la table des géants.

 

RN4 : Une déviation temporaire à Tsévié pour travaux d’urgence

Les usagers de la Route nationale 4 (RN4) devront redoubler de vigilance dans les jours à venir. Une modification temporaire de la circulation s’impose sur l’axe Tsévié-Tabligbo, avec une déviation mise en place dès le vendredi 14 février au niveau du stade Dr Kaolo à Tsévié. C’est ce qu’a annoncé le ministère des Travaux publics et des Infrastructures, justifiant cette mesure par la nécessité d’une intervention immédiate sur un ponceau situé à la sortie nord du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Tsévié.

Un impératif d’entretien routier

Dans le cadre de son programme annuel d’entretien du réseau routier, le gouvernement togolais engage ici une opération cruciale pour la durabilité et la sécurité des infrastructures. La construction d’un ponceau est loin d’être un simple aménagement : il s’agit d’un ouvrage stratégique facilitant l’écoulement des eaux sous la chaussée, réduisant ainsi les risques d’affaissement et d’érosion du revêtement.

Les interventions de ce type, bien que parfois perçues comme des désagréments temporaires par les automobilistes, s’avèrent pourtant essentielles pour garantir une fluidité durable du trafic. En négligeant ce type d’entretien, les chaussées subissent une détérioration accélérée, conduisant à des coûts de réparation bien plus élevés et à des risques accrus pour les usagers.

Une modernisation routière à l’œuvre

Loin d’être un cas isolé, ce chantier s’inscrit dans un vaste programme de réhabilitation et d’extension du réseau routier togolais. Depuis quelques années, l’État met un point d’honneur à renforcer la connectivité interurbaine, à travers la réfection des axes stratégiques et la construction de nouvelles infrastructures de transport.

L’objectif est clair : améliorer la mobilité des biens et des personnes, tout en consolidant l’intégration économique du pays. Un réseau routier performant n’est pas qu’un simple atout logistique, c’est un levier de croissance qui impacte des secteurs aussi variés que le commerce, l’agriculture et le tourisme.

Appel à la vigilance des usagers

Si les travaux sont synonymes de progrès, ils impliquent aussi des contraintes temporaires. Le ministère exhorte donc les conducteurs et autres usagers de la RN4 à observer scrupuleusement les nouvelles indications de signalisation mises en place pour fluidifier la circulation malgré la déviation.

La prudence reste de mise, d’autant plus que la modification du tracé temporaire pourrait générer un ralentissement du trafic aux heures de pointe. Respecter la signalisation et adapter sa conduite aux nouvelles configurations du tronçon concerné demeure le meilleur moyen de minimiser les désagréments.

Une transition nécessaire vers un réseau routier plus résilient

En définitive, cette interruption momentanée du trafic sur la RN4 illustre un défi universel des infrastructures modernes : l’arbitrage entre usage immédiat et entretien durable. Si les désagréments d’une déviation sont perceptibles à court terme, ils se révèlent être une étape indispensable vers un réseau plus sécurisé et performant.

Loin d’être une simple perturbation, ces travaux rappellent que la route, bien que figée dans l’espace, est en perpétuelle évolution. Chaque chantier, aussi ponctuel soit-il, participe à bâtir le Togo de demain.

Pratiques de marketing d’affiliation réussi : un cas réel

Comment le professionnalisme et l’analyse contribuent à augmenter les revenus

Le marketing d’affiliation est un domaine dans lequel le succès dépend directement de la stratégie, de l’analyse constante et de l’adaptation au marché. Dans cet article, nous examinerons le cas de l’un des partenaires expérimentés de 1xBet, qui a obtenu des résultats significatifs en 21 mois de travail. Son histoire n’est pas seulement un exemple de coopération réussie, mais aussi un ensemble de conseils pratiques pour ceux qui souhaitent créer une source de revenus stable dans ce domaine.

Le chemin vers le marketing d’affiliation

Ibourara  est un affilié avec de l’expérience en marketing en ligne, spécialisé dans la création de contenu et la gestion de campagnes publicitaires. Les principales motivations de la coopération avec 1xBet étaient la fiabilité de la marque et les conditions de rémunération attractives. Il a noté que le soutien de l’entreprise et les ressources disponibles lui ont permis de se familiariser rapidement avec le programme d’affiliation et d’élaborer des stratégies de promotion efficaces.

Stratégies d’acquisition et de fidélisation de la clientèle

L’une des principales approches d’un affilié à succès est l’utilisation de contenu de qualité et du CEO. La combinaison de ces outils vous permet non seulement d’attirer du trafic, mais également de fidéliser vos clients sur le long terme. L’arsenal d’un affilié performant comprend le travail avec les réseaux sociaux, un ciblage compétent et une analyse constante du comportement du public.

Conseil d’Ibourara : il est important non seulement de faire la publicité d’un produit, mais aussi d’aider les clients à résoudre leurs problèmes. Cette approche renforce la confiance et augmente le taux de conversion. Par exemple, si un client recherche une plateforme de paris fiable, il convient non seulement de l’amener sur le site, mais aussi de lui parler des avantages, de lui proposer une analyse de la stratégie de pari et de lui expliquer les conditions du jeu.

L’analyse et l’optimisation comme base d’une croissance stable

L’un des facteurs clés du succès est l’analyse régulière de l’efficacité des campagnes publicitaires. Notre héros suit attentivement les conversions, teste différentes approches et ajuste les stratégies en fonction du comportement du public.

Un exemple pratique : la concurrence dans le créneau étant forte, Ibourara a trouvé un moyen de se démarquer en se concentrant sur des segments d’audience spécifiques et en améliorant le ciblage. Cela a permis d’augmenter la précision de l’atteinte du groupe cible et de réduire les coûts publicitaires.

Résultats financiers et principales réalisations

Au cours de sa collaboration avec le programme d’affiliation 1xBet, Ibourara a pu réaliser un revenu stable de 10 000 à 15 000 dollars par mois, son record étant de 56 000 dollars. Il considère que la clé principale est de transformer les leads en clients réguliers, ce qui permet de percevoir un revenu passif stable.

Conseils pour les débutants

  1. Étudiez le produit. Plus vous connaîtrez la plateforme, plus il vous sera facile d’expliquer ses avantages à vos clients.
  2. Créez de la valeur. Les clients font confiance aux experts, alors ne faites pas que de la publicité, donnez-leur des conseils utiles.
  3. Soyez patient. Les résultats ne viennent pas instantanément : analysez votre travail, corrigez les erreurs et avancez.
  4. Optimisez votre publicité. Testez différentes stratégies, surveillez les conversions et ajustez votre approche.
  5. Développez-vous. Utilisez de nouveaux canaux de promotion, tels que le contenu vidéo ou les podcasts.

Nouveaux horizons et projets d’avenir

Aujourd’hui, Ibourara développe activement une stratégie de contenu vidéo pour élargir son audience et prévoit également d’augmenter les investissements dans la publicité payante et d’essayer de nouveaux canaux de promotion, tels que les podcasts.

Conclusion : Le succès dans l’univers du marketing d’affiliation dépend de l’analyse, de l’amélioration continue des stratégies et de la capacité à s’adapter aux changements du marché. L’histoire de notre héros prouve qu’avec la bonne approche, vous pouvez créer une source de revenus stable et développer votre entreprise.

 

Aného : le palimpseste d’une renaissance économique

Aného, 13 février 2025 Sur les rives du lac Togo, où les maisons à colonnades racontent l’épopée d’une ancienne capitale, une nouvelle cartographie se dessine. Ici, à Aného, cité-jardin aux racines plongeant dans le commerce transatlantique et le vaudou, la cinquième édition des Ateliers de Stratégie de Marketing Territorial (SMT) a clos sa tournée nationale. En effet, piloté par le Ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, sous l’égide du Président Faure Essozimna Gnassingbé, ce forum a transformé la ville en laboratoire d’intelligences collectives, mêlant expertise de la GIZ, savoirs endogènes et vision étatique.

Un patrimoine en quête de métamorphose

Aného, naguère épicentre politique du Togo, incarne aujourd’hui un paradoxe fertile : son héritage colonial et ses forêts sacrées en font un palimpseste où chaque couche historique appelle une réinterprétation moderne. « Cette ville n’est pas un musée, mais un écosystème vivant », souligne un expert de la GIZ. Classée ville écotouristique à fort potentiel, elle cristallise des atouts méconnus : plages vierges, architecture afro-brésilienne et un artisanat ancestral lié à la pêche et au tissage. Autant de capital symbolique que le SMT ambitionne de convertir en leviers économiques.

Les ateliers SMT : une alchimie méthodique

Par ailleurs, les SMT, bien plus que des séminaires, fonctionnent comme des agoras stratégiques. Durant cette ultime étape, décideurs, investisseurs et représentants communautaires ont disséqué Aného sous l’angle de la marque territoriale. L’objectif est de forger une identité économique cohérente, capable d’attirer à la fois les capitaux étrangers et les flux touristiques. Parmi les pistes émergentes :

  1.  L’écotourisme responsable, articulé autour de circuits patrimoniaux intégrant les sites historiques (comme la Maison des Esclaves) et les réserves naturelles.
  2. Les clusters artisanaux, visant à transformer les ateliers de tisserands et potiers en pôles d’excellence labellisés, soutenus par des plateformes d’e-commerce.
  3. Les synergies public-privé, avec un accent sur les infrastructures énergétiques vertes, clés pour séduire les investisseurs soucieux de durabilité.

Aného clôt la cinquième édition des Ateliers de Stratégie de Marketing Territorial, transformant la ville en laboratoire de synergies entre expertise, savoirs endogènes et vision étatique.GIZ et acteurs locaux : le triptyque gagnant 

La réussite du SMT repose sur un équilibre délicat entre modernité et tradition. La GIZ, par son approche glocale, a insufflé des méthodologies approuvées : études de marché, modélisation financière, tandis que les chefs traditionnels et artisans ont rappelé l’impérieuse nécessité de ne pas muséifier la culture, mais de la rendre compétitive. Un exemple de projet de maisons d’hôtes patrimoniales, où les familles aného pourraient accueillir des visiteurs dans des demeures restaurées, combinant immersion culturelle et revenu durable.

Aného, laboratoire d’un nouveau récit togolais

Pour le gouvernement, ces ateliers ne sont pas une fin, mais un prélude opérationnel. « Aného doit devenir un archétype de développement glocal », explique un conseiller ministériel. D’ailleurs, les prochains mois verront la mise en œuvre de feuilles de route concrètes : création d’une agence de promotion territoriale, campagnes de storytelling numérique mettant en avant les récits invisibles (comme les rites vaudou ou les techniques de pêche traditionnelle) et appels d’offres ciblant les investisseurs en énergie solaire et agroécologie.

Enjeux : au-delà du marketing, une quête d’identité

Derrière la stratégie marketing se cache un défi plus profond : réconcilier mémoire et modernité sans sombrer dans le folklore. Comme le résume une entrepreneure locale : « Nous ne voulons pas être un décor pour touristes, mais les acteurs d’une économie qui honore nos ancêtres tout en innovant. »

Quand le territoire devient prophète.

En somme, Aného, en tissant sa renaissance, écrit un chapitre audacieux du projet togolais. Sous l’impulsion de Faure Gnassingbé, cette ville devient le miroir d’une nation aspirant à transformer ses vulnérabilités en avantages comparatifs. Ici, chaque initiative, qu’elle soit touristique, énergétique ou artisanale, est aussi un pacte entre hier et demain. Reste à voir si ce modèle, alliant rigueur stratégique et âme collective, pourra essaimer au-delà des rives du lac Togo, offrant à l’Afrique de l’Ouest un nouveau paradigme de développement par et pour les territoires.

« Le marketing territorial, c’est l’art de faire chanter les pierres et danser les mémoires », lance un participant aux ateliers. À Aného, cette maxime prend corps, prouvant que les villes, comme les hommes, peuvent également renaître sans renier leur essence.

Encourager les vocations féminines en science : un défi impératif pour l’avenir

Dans une ère où l’innovation technologique redéfinit les contours du progrès, l’implication des femmes dans les domaines scientifiques et techniques demeure un enjeu de premier plan. C’est dans cette optique que l’initiative UN IPOD Togo, portée par le gouvernement togolais en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), se positionne comme un levier stratégique pour catalyser l’intérêt des jeunes filles pour les disciplines scientifiques.

 UN IPOD Togo favorise l’accès des jeunes filles aux sciences, un levier essentiel pour l’innovation et le développement durable.

En effet, à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles en science, une immersion au cœur de cette plateforme novatrice a permis d’évaluer l’impact de cet engagement sur les aspirations académiques et professionnelles des jeunes Togolaises. Accompagnées de Mme Binta Sanneh, Représentante Résidente du PNUD au Togo, et de Dr Edwige Adekambi Domingo, Représentante de l’UNFPA, Coumba D. Sow Coordonnatrice résidente Nations unies Togo a eu l’opportunité d’échanger avec des étudiantes de l’Université de Lomé engagées dans des filières scientifiques.

Briser les clivages, révéler les talents

Si le génie scientifique ne connaît ni genre ni frontières, force est de constater que les barrières culturelles et les stéréotypes de genre entravent encore l’accès des femmes à certaines disciplines. Pourtant, l’histoire regorge d’exemples de figures féminines ayant révolutionné la science, à l’instar de Marie Curie, Katherine Johnson ou encore Rosalind Franklin. Mais au-delà des figures emblématiques, l’enjeu réside aujourd’hui dans la démocratisation de l’accès aux sciences pour toutes les jeunes filles, en particulier dans des contextes où les représentations traditionnelles continuent d’assigner implicitement certains rôles aux femmes.

C’est précisément cette dynamique que UN IPOD Togo ambitionne de transformer. En créant un espace d’expérimentation et d’apprentissage, cette initiative permet aux jeunes filles de s’approprier des compétences scientifiques et techniques essentielles, dans un environnement propice à l’épanouissement intellectuel et professionnel.

 UN IPOD Togo favorise l’accès des jeunes filles aux sciences, un levier essentiel pour l’innovation et le développement durable.

La science, une nécessité partagée

En plus, l’innovation ne saurait être un domaine réservé à une fraction de la société. Le développement durable, la transition énergétique, la santé publique ou encore l’intelligence artificielle sont autant de défis contemporains qui nécessitent une diversité de points de vue et de compétences. Comme l’a souligné Mme Binta Sanneh lors de cette rencontre : « Le monde a besoin de la science, et la science a besoin des femmes. »

Cette assertion, à la fois simple et percutante, traduit une réalité incontournable : priver la science du génie féminin, c’est renoncer à une partie de son potentiel. L’inclusion des femmes dans ces domaines ne relève pas uniquement d’une exigence éthique ou sociale, mais constitue un impératif stratégique pour bâtir un avenir plus équilibré et innovant.

UN IPOD Togo : une mobilisation collective pour un changement durable

Encourager les jeunes filles à embrasser des carrières scientifiques ne se limite pas à des discours incantatoires. Il s’agit d’un engagement qui doit s’inscrire dans la durée, à travers des politiques éducatives adaptées, des modèles inspirants et un accompagnement structuré.

C’est pourquoi des initiatives comme UN IPOD Togo doivent être consolidées et démultipliées, afin de créer un véritable écosystème favorable à l’émergence de talents féminins en science. Car au-delà des enjeux d’égalité, il s’agit d’un investissement dans l’intelligence collective, indispensable pour relever les défis de demain.

Dans cette optique, chaque acteur (parents, enseignants, institutions, entreprises) a un rôle à jouer. Loin d’être une simple revendication, l’accès des femmes aux sciences est une nécessité pour façonner un monde dans lequel l’excellence ne connaît ni frontières ni genres.

Dapaong : Les Savanes, terreau d’accueil et de résilience

Dapaong, 13 février 2025 — Sous un soleil implacable qui dore les terres ocres des Savanes, une alchimie silencieuse se déploie. Ici, au nord du Togo, là où les frontières tremblent sous le poids des conflits voisins, le Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), porté par les Nations Unies et le gouvernement togolais, tisse une réponse atypique à l’exode forcé. En effet, loin des logiques d’assistanat, cette initiative cultive un écosystème dans lequel l’accueil, la dignité et l’autonomie germinent en symbiose avec les communautés locales.

Le Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS) à Dapaong, porté par les Nations Unies et le gouvernement togolais, L’éducation, pierre angulaire de la réhabilitation à Dapaong

À Dapaong, une école en cours d’extension symbolise cette philosophie. Sous l’égide du HCR et de l’UNICEF, des salles de classe surgissent, non comme des abris temporaires, mais comme des arches de savoir, destinées à réconcilier les enfants déplacés avec leur droit fondamental à l’instruction. « Chaque brique posée est un pari sur l’avenir : éviter que la guerre ne vole aussi leur enfance », explique Coumba D. Sow, Coordonnatrice résidente Nations unie au Togo. Le projet inclut des formations pour les enseignants sur le traumatisme, preuve que reconstruire passe autant par les murs que par les mentalités.

Un sanctuaire contre les violences de genre : le One Stop Center

Par ailleurs, à quelques encablures, un lieu discret, mais essentiel incarne l’approche holistique chère aux agences onusiennes. Le One Stop Center, soutenu par l’UNFPA, offre aux survivantes de violences basées sur le genre (VBG) un havre sous lequel soins médicaux, soutien juridique et accompagnement psychologique convergent. « Ici, on ne se contente pas de panser les plaies : on restaure des destins », souligne une travailleuse sociale. Des ateliers d’autonomisation économique complètent ce dispositif, transformant ainsi la vulnérabilité en potentiel.

Cinkassé : quand la terre panse les exils ?

Plus au nord, à Cinkassé, des femmes réfugiées, jadis productrices dans leurs pays d’origine, redécouvrent un lien vital avec la terre. Avec l’appui du HCR et de la FAO, des périmètres maraîchers ont été aménagés, combinant ainsi techniques agroécologiques et cultures locales. « Ces lopins ne sont pas que des sources de revenus : ce sont des espaces de reconquête identitaire », analyse un agronome de la FAO. Les récoltes, vendues sur les marchés voisins, tissent aussi des ponts avec les communautés hôtes, dissipant les méfiances par l’échange concret.

La communauté hôte : pilier invisible d’une solidarité organique

Si les infrastructures impressionnent, l’âme du PURS réside dans la résilience des habitants de la région des Savanes eux-mêmes. « Ces populations, souvent vulnérables, ont choisi de partager leurs maigres ressources : eau, terres, écoles sans tambour », salue Fanette Blanc. En plus, des comités locaux, formés avec l’appui de l’État, gèrent les tensions potentielles, transformant l’accueil en pratique collective. Une solidarité qui, selon une habitante de Dapaong, « coule de source : hier, c’était nous les déplacés pendant les crises politiques. Aujourd’hui, c’est à notre tour de tendre la main. »

Le Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS) à Dapaong, porté par les Nations Unies et le gouvernement togolais, PURS : un modèle à pérenniser ?

Au-delà de l’urgence, le programme esquisse un modèle avec lequel l’aide humanitaire se mue en levier de développement local. Les écoles rénovées profiteront à tous les enfants de la région. Les maraîchers, conçus pour résister aux sécheresses, deviennent aussi des laboratoires d’agriculture durable. Quant aux mécanismes de cohésion sociale, ils pourraient inspirer d’autres régions frontalières en Afrique.

L’hospitalité comme antidote 

En conclusion, dans un monde où les peurs de l’autre alimentent souvent les replis, les Savanes togolaises offrent un contre-récit. Ici, L’exil contraint devient une opportunité de redéfinir des communautés mixtes, basées sur l’entraide et le pragmatisme. Le PURS, plus qu’un plan d’urgence, est une graine plantée dans l’aridité, preuve que même les crises peuvent, parfois, fertiliser l’avenir.

« L’hospitalité n’est pas une option, c’est une survie », résume une femme réfugiée, les mains dans la terre fertile de Cinkassé. Dans cette phrase simple, tout l’esprit des Savanes semble condensé : un humanisme concret, sans fard, qui rappelle que les frontières les plus solides sont celles que l’on dessine ensemble.

 L’agenda 2025 du CETEF : une odyssée culturelle pour réinventer l’éclat togolais

 Lomé, 12 février 2025 — Sous les auspices d’une synergie inédite entre gouvernance locale et effervescence artistique, le Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF-Togo 2000) a dévoilé, vendredi dernier, son Agenda Artistique & Culturel 2025, une mosaïque ambitieuse conçue pour métamorphoser l’institution en épicentre vivant de la création nationale. En effet, porté par une trilogie d’acteurs Alexandre de Souza, directeur général du CETEF ; Kodjo Noukafou Konou, maire de la commune du Golfe 2 ; et Jean Paul Atsu Atchrimi, responsable artistique et culturel, ce projet se veut un laboratoire de renaissance identitaire, où chaque mois de l’année deviendra un chapitre palpable de l’imaginaire togolais.

Le CETEF-Togo 2000 de Lomé dévoile son Agenda Artistique & Culturel 2025, une initiative ambitieuse visant à transformer le centreArchitecturer l’invisible : le CETEF, noyau d’une créativité pérenne 

Fruit d’un labeur assidu étalé sur plusieurs lunes, l’agenda se déploie comme un kaléidoscope d’initiatives : expositions mouvantes, performances in situ, ateliers didactiques et colloques herméneutiques. « Notre ambition est de transcender l’éphémère des foires traditionnelles pour instituer un écosystème où l’artisan, le peintre, le sculpteur ou le danseur ne soient plus des silhouettes éclipsées, mais des phares », a déclaré M. de Souza, dépeignant une vision dans laquelle le CETEF deviendrait unsanctuaire de l’audace, un carrefour sur lequel innovation rime avec enracinement.

En plus, l’objectif nodal est de briser le cycle de l’occultation artistique en offrant aux créateurs locaux une scène mensuelle, transformant ainsi l’ombre en lumière. « Chaque exposition sera un pas vers la reconnaissance, chaque atelier une semence de professionnalisation », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité dedésenclaver le génie togolais des limbes de l’anonymat.

La commune du Golfe 2 : partenaire-catalyseur d’une utopie concrète 

À ses côtés, Kodjo Noukafou Konou, maire du Golfe 2, a souligné la symbiose entre politique locale et rayonnement culturel. « Une commune vibre par ses artistes. » En soutenant cet agenda, nous ne célébrons pas seulement des œuvres ; nous irriguons le tissu social, nous offrons à nos jeunes un miroir où se refléter autrement que par le prisme de l’exode ou de la précarité. » Une rhétorique appuyée par Jean Paul Atsu Atchrimi, pour qui le CETEF doit aussi incarner uneagora panafricaine, un lieu où les dialogues entre tradition et avant-garde forgent une nouvelle esthétique.

Le CETEF-Togo 2000 de Lomé dévoile son Agenda Artistique & Culturel 2025, une initiative ambitieuse visant à transformer le centreMéthodologie d’une révolution silencieuse : mois par mois, œuvre par œuvre  

Par ailleurs, l’agenda, structuré avec une rigueur quasi-chorégraphique, prévoit une rotation mensuelle de disciplines : textiles voduns réinterprétés en janvier, installations numériques inspirées des contes ewés en février, performances culinaires narrant l’histoire des royaumes ashantis en mars… Autant de passerelles entre héritage et futurisme. « Il ne s’agit pas de folklore muséifié, mais d’un dialogue dynamique où chaque artiste est un traducteur de l’âme collective », explique Atchrimi.

Pédagogie de l’émergence : ateliers, conférences et résidences-miroirs 

Au-delà des expositions, le CETEF innove avec des résidences-miroirs, des espace-temps où des artistes européens et africains collaboreront sur des projets hybrides, sous le regard critique du public. « L’idée est de dépasser le mimétisme occidental pour inventer un langage propre, où le Togo ne soit plus un consommateur de culture, mais un producteur-révélateur », précise de Souza.

 Le CETEF, ou l’art comme acte politique

En filigrane de cet agenda se dessine une philosophie : la culture comme antidote aux fractures identitaires. En faisant du CETEF un incubateur de fierté nationale, les initiateurs parient sur l’art pour reconfigurer les imaginaires, pour substituer à la résignation une esthétique de l’espérance. Reste à voir si cette odyssée, aussi noble soit-elle, parviendra à transformer l’essai et à faire de Lomé non pas seulement une escale, mais un phare dans la cartographie culturelle africaine.

À suivre : le coup d’envoi de cet ambitieux calendrier sera donné en mars 2025 avec l’exposition-événement Fibres résilientes, dédiée aux tisserandes du Nord-Togo.

 

Le Togo s’engage à restaurer 1,4 million d’hectares de terres dégradées d’ici 2030

Le Togo figure parmi les six pays africains bénéficiaires du programme AFR100, une initiative continentale visant à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées en Afrique d’ici à 2030. En effet, financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce programme ambitionne de restaurer les paysages forestiers et agricoles tout en renforçant la résilience des communautés locales.

Le Togo intensifie ses efforts pour restaurer 1,4 million d'hectares de terres dégradées d'ici 2030 grâce au programme AFR100,

Dans le cadre de cette initiative, le Togo s’est engagé à restaurer 1,4 million d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030. Les actions prévues incluent le reboisement, la promotion des plantations et des forêts privées, la réhabilitation des terres dégradées et la protection des forêts contre les incendies. Ces efforts visent à restaurer durablement les écosystèmes dégradés, notamment dans les zones semi-arides du nord du pays.

Renforcement des capacités : le Togo à l’atelier mondial de la FAO en Italie 

Pour assurer une mise en œuvre optimale du programme, une délégation togolaise participe, du 10 au 14 février 2025, à un atelier mondial de renforcement des capacités au siège de la FAO en Italie. Cet atelier vise à harmoniser les outils et les approches en faveur d’une restauration durable, en renforçant les compétences des acteurs impliqués.

En janvier 2025, le Togo a lancé le projet AFR100-Togo, doté d’une enveloppe de 5 millions de dollars pour la période 2024-2027. Ce projet vise à faciliter l’accès des petits producteurs forestiers et agricoles au financement et à une assistance technique adaptée. Parallèlement, le projet FEM-8 cible la conservation et la résilience des écosystèmes forestiers subhumides, couvrant 270 300 hectares de forêts naturelles et 55 000 hectares d’agroforêts.

Ces initiatives s’inscrivent dans la politique décennale de reboisement du Togo, qui vise à planter un milliard d’arbres et à atteindre un couvert forestier de 26 % d’ici à 2030. Le gouvernement togolais, en collaboration avec des partenaires tels que la FAO et la GIZ, ainsi que des acteurs locaux, œuvre pour restaurer les écosystèmes forestiers et améliorer les conditions de vie des communautés locales.

Le Togo intensifie ses efforts pour restaurer 1,4 million d'hectares de terres dégradées d'ici 2030 grâce au programme AFR100, Le renforcement des capacités est au cœur du mandat de la FAO, qui soutient les États membres dans la réalisation de leurs objectifs de sécurité alimentaire, de nutrition et de développement agricole. En participant à ces ateliers et en mettant en œuvre des projets tels que l’AFR100, le Togo démontre ainsi son engagement à restaurer ses paysages dégradés et à renforcer la résilience de ses communautés face aux défis environnementaux et climatiques.

 

Gestion des pesticides au Togo : vers une agriculture plus responsable

Dans un contexte dans lequel l’agriculture demeure un pilier essentiel de l’économie togolaise, la question de l’utilisation des pesticides chimiques revêt une importance capitale. Si ces produits contribuent à la protection des cultures contre les ravageurs et les maladies, leur usage incontrôlé peut engendrer des conséquences désastreuses, tant pour la santé humaine que pour l’environnement.

C’est dans cette optique que le Projet d’Appui à la Gestion Efficiente des Pesticides dans le Secteur Agricole au Togo (ProGePestA), financé par la FAO, a été mis en place. L’objectif est clair : sensibiliser et former les acteurs impliqués dans le commerce et l’utilisation des pesticides afin de limiter les risques associés à ces substances chimiques.

Gestion des pesticides au Togo : un diagnostic préoccupant

Cependant, les conclusions d’une étude menée à travers 39 préfectures du pays ont mis en lumière des réalités alarmantes. Des résidus de pesticides se retrouvent dans les sols, les cours d’eau et même dans certains produits agricoles, exposant ainsi les populations rurales et urbaines à des substances potentiellement nocives. Ces découvertes ont renforcé l’urgence d’une régulation stricte et d’une sensibilisation accrue.

À cet effet, Mme Debi Broohm, cheffe de la division des installations classées et des substances dangereuses au ministère de l’Environnement, souligne la nécessité d’une approche préventive robuste, combinant formation des agriculteurs et contrôles accrus sur le commerce de ces produits.

 

Le Togo intensifie la lutte contre les risques liés aux pesticides grâce au projet ProGePestA, visant à sensibiliser et former les acteurs
Des actions concrètes pour un changement durable

Par ailleurs, face à ce constat, les autorités togolaises ont entrepris une démarche structurée. En décembre 2024, une retraite de travail à Kpalimé a permis de concevoir des outils de formation et de sensibilisation destinés aux acteurs de la chaîne des pesticides. Ces supports, élaborés par des experts en environnement et en agriculture durable, visent à :

  • Éduquer sur les bonnes pratiques d’application des pesticides, en insistant sur les doses appropriées et les équipements de protection.
  • Encourager l’utilisation de méthodes alternatives telles que l’agriculture biologique, la lutte intégrée contre les ravageurs et les biopesticides.
  • Réduire les risques de contamination des ressources naturelles et de la chaîne alimentaire.

Aujourd’hui, ces outils font l’objet d’un atelier de validation à Lomé, réunissant spécialistes, représentants du gouvernement et acteurs du secteur agricole. Cette étape est déterminante, car elle permettra d’adapter les supports aux réalités du terrain et d’assurer leur pertinence avant leur déploiement à grande échelle.

Un engagement en faveur d’une agriculture durable

D’ailleurs, le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières insiste sur le fait que la validation de ces outils marque un tournant décisif dans la lutte contre les risques liés aux pesticides. En dotant les agriculteurs et les commerçants d’informations précises et accessibles, le Togo renforce son engagement en faveur d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement et de la santé publique.

Au-delà de la simple réglementation, c’est une transformation des pratiques agricoles qui est amorcée. L’enjeu est double : protéger les générations actuelles des effets nocifs des pesticides tout en préservant les ressources naturelles pour celles à venir.

Grâce à cette initiative, le Togo s’affirme ainsi comme un acteur proactif dans la transition vers une agriculture durable, conjuguant productivité et préservation des écosystèmes.