Lomé, écrin d’une Afrique vibrante : la Journée Africaine 2025 célèbre l’unité dans la diversité.
Lomé, 20 mai 2025 – Sous le soleil éclatant de la capitale togolaise, la 5ᵉ édition de la Journée de l’Afrique a déployé, le 19 mai, un kaléidoscope d’expressions culturelles, tissant un vibrant hommage à l’âme du continent. En effet, orchestrée par le Ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur (MAEIRTE), sous l’égide du ministre Robert Dussey, et magnifiée par la présence de la Ministre de la Culture, Yawa Kouigan, cette célébration a transformé Lomé en un carrefour où les rythmes, couleurs et récits de l’Afrique se sont entrelacés. Portée par le thème « Justice, Réparations et Vivre-Ensemble », cette journée a incarné la quête d’un renouveau panafricain, entre mémoire et aspiration collective.
Lomé, carrefour des cultures africaines : un hymne à la diversité et à l’unité
Dès les premières heures, les rues de Lomé se sont parées d’une effervescence rare. Des troupes de danseurs camerounais, aux mouvements cadencés évoquant les traditions Bamoun et Bamiléké, ont répondu aux percussions enfiévrées des griots sénégalais. Des artisans éthiopiens, exposant des étoffes aux motifs séculaires, ont côtoyé des conteurs nigérians, dont les récits épiques ont captivé un public conquis. Cette foison culturelle, saluée par Yawa Kouigan comme « un hymne à la diversité africaine », a mis en lumière la richesse d’un continent uni par ses différences. Selon des sources proches du MAEIRTE, l’événement a mobilisé plus de 200 artistes et représentants de 15 pays, un record pour cette jeune tradition togolaise.
Par ailleurs, cette célébration s’inscrit dans le sillage du 9ᵉ Congrès Panafricain, tenu à Lomé du 29 octobre au 2 novembre 2024, sous le thème « Reviving Pan-Africanism and the place of Africa in world governance ». Co-organisé avec l’Union Africaine, ce congrès avait déjà posé les jalons d’une réflexion sur la place de l’Afrique dans un monde en mutation. En conséquence, la Journée de l’Afrique 2025 prolonge cette ambition, en faisant de la culture un levier de cohésion et de dialogue. « Lomé devient un creuset dans lequel l’Afrique se raconte et se réinvente », a déclaré Robert Dussey, dont l’engagement a été chaleureusement salué par les participants.
La culture : force de réparation et de réconciliation pour l’Afrique
Au-delà des spectacles, l’événement a porté un message profond : la culture, loin d’être un simple ornement, est une force de réparation et de réconciliation. Ainsi, des ateliers sur le patrimoine immatériel, animés par des experts de l’UNESCO, ont exploré comment les traditions orales et artistiques peuvent panser les blessures historiques, notamment celles héritées de la colonisation et de la traite transatlantique. De plus, un panel, modéré par des intellectuels togolais et ghanéens, a débattu de la restitution des œuvres culturelles, un sujet brûlant alors que le Togo s’apprête à accueillir, en 2026, une exposition des trésors royaux restitués par des musées européens.
La présence de Yawa Kouigan, ministre de la Culture, a renforcé l’éclat de l’événement. Son discours, empreint de ferveur, a célébré « une Afrique qui ne se contente pas de survivre, mais qui rayonne par sa créativité et sa résilience ». Des initiatives concrètes ont été annoncées, dont un fonds pour les jeunes artistes togolais et un partenariat avec le Palais de Lomé, devenu un haut lieu de la valorisation culturelle depuis sa rénovation en 2019. Ce centre, qui a accueilli des sessions d’archivage lors du premier Forum des Rencontres Architecturales de Lomé en novembre 2024, s’impose comme un modèle de préservation du patrimoine africain.
Un élan panafricain pour l’avenir : l’unité face aux défis
Dans un contexte marqué par des tensions politiques internes, comme en témoigne la récente controverse autour de la nomination de Faure Gnassingbé au poste de président du Conseil des Ministres, cette célébration a offert un moment d’unité bienvenu. en plus, les organisateurs ont veillé à ce que l’événement transcende les clivages, rassemblant des citoyens, des diplomates et des membres de la diaspora. La participation de l’Alliance Politique Africaine (APA), représentée par des délégués de six pays, a renforcé ainsi l’idée d’un panafricanisme vivant, ancré dans le dialogue et l’action collective.
Alors que le crépuscule enveloppait Lomé, les échos des tambours et des chants continuaient de résonner, comme une promesse d’un continent en marche vers son renouveau. Cette journée de l’Afrique, par sa vitalité et son ambition, a rappelé que la culture est bien plus qu’un héritage : elle est une boussole pour un avenir où l’Afrique, fière et unie, s’affirme comme une voix majeure sur la scène mondiale. À Lomé, l’Afrique a dansé, chanté et rêvé – et le monde, attentif, l’a écoutée.

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