Togo : des femmes réfugiées bâtissent leur avenir par l’épargne

Dapaong : une lueur d’espoir pour femmes réfugiées à travers la résilience économique

Dans la région des Savanes, au nord du Togo, où les frontières se mêlent aux récits de vies brisées par les crises, une initiative porteuse d’espérance s’est déployée du 20 au 24 mai 2025. À Dapaong, des femmes réfugiées et déplacées, venues des confins du Burkina Faso et du Bénin, ont pris part à la deuxième phase d’une formation audacieuse, orchestrée sous l’égide de l’Association Avenir des Jeunes Filles de Dapaong (AJFD) et de ses partenaires internationaux. Ce programme, axé sur la méthodologie des Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) et la création d’activités génératrices de revenus (AGR), a doté ces femmes d’outils concrets pour rebâtir leur avenir. Ironie du sort, dans une région où la précarité est reine, c’est par la solidarité et l’ingéniosité qu’elles tracent leur chemin.

À Dapaong, des femmes réfugiées au Togo construisent leur autonomie grâce à une formation en épargne et aux activités génératrices Dapaong : l’autonomie financière au cœur de la formation des femmes réfugiées

Sous un soleil ardent, dans les salles communautaires de Dapaong, une cinquantaine de femmes venues des préfectures de Cinkassé, Kpendjal-Ouest, Tône, Tandjouaré et Oti se sont réunies pour parachever leur formation. L’objectif était ambitieux : leur transmettre les clés d’une gestion financière autonome à travers le modèle des AVEC, ces groupements où l’épargne collective devient un levier d’émancipation.

Encadrées par des formatrices aguerries, elles ont appris à structurer des caisses de résilience, à gérer des microcrédits et à initier des AGR, allant de la transformation de produits agricoles à la confection artisanale. À cet égard, chaque participante, au nom de son groupement, a reçu un kit AVEC – un coffre-fort symbolique, contenant registres, calculatrices et fonds de démarrage – comme un gage de confiance en leur capacité à transformer leur quotidien.

Dans une région où les crises sécuritaires et climatiques, exacerbées par la proximité du Burkina Faso en proie à l’insécurité, jettent des milliers de familles sur les routes, ces femmes, souvent déracinées, se voient confier la lourde tâche de rebâtir leur stabilité. Les kits, bien que modestes, incarnent une promesse : celle d’une résilience qui ne dépend pas des caprices des puissants, mais de la détermination collective.

Un projet audacieux au cœur des savanes : la solidarité face à la précarité

La région des Savanes, frontalière du Burkina Faso et du Bénin, est un carrefour de vulnérabilités. Les violences perpétrées par des groupes armés non étatiques au Burkina Faso, combinées aux aléas climatiques comme les sécheresses et les inondations, ont poussé plus de 39 000 réfugiés, majoritairement maliens, et des milliers de déplacés internes à chercher refuge dans cette zone, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Les communautés d’accueil, elles-mêmes fragilisées, peinent à absorber cet afflux. Pourtant, c’est dans ce contexte de précarité que des initiatives comme celle de l’AJFD, soutenue par des partenaires tels que la Région Bourgogne-Franche-Comté et l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, s’efforcent de tisser des filets de sécurité économique.

Le programme, qui s’inscrit dans une dynamique transfrontalière, ne se contente pas de former. Il mise sur la pérennité en prévoyant un suivi rigoureux des groupements pour garantir l’utilisation judicieuse des fonds de résilience. « Nous ne donnons pas seulement des outils, nous semons des graines d’indépendance », confie une coordinatrice de l’AJFD, non sans une pointe d’orgueil face à l’ampleur du défi. Les bénéficiaires, parmi lesquelles des mères célibataires et des veuves de guerre, témoignent d’un regain d’espoir : la possibilité de vendre des beignets, des arachides transformées ou des pagnes tissés représente bien plus qu’un revenu ; c’est une dignité retrouvée.

Défis et espoirs : l’ironie d’un développement durable

Mais derrière cette lueur d’optimisme, une ironie persiste. Ces femmes, formées à l’art de l’épargne et de l’entrepreneuriat, opèrent dans un environnement où l’analphabétisme, la pauvreté et l’insécurité entravent leurs ambitions. Comme le souligne un rapport de Care International, l’analphabétisme reste un frein majeur au développement rural dans la région, limitant l’accès des femmes à une pleine maîtrise des outils financiers. De plus, la dépendance aux financements internationaux, si généreux soient-ils, pose la question de la durabilité de ces initiatives face à des crises structurelles profondes.

Et pourtant, l’ironie n’est pas une fatalité. Les groupements AVEC, inspirés de modèles éprouvés au Tchad et au Niger, ont démontré leur efficacité pour autonomiser les femmes dans des contextes similaires. À Ngouri, par exemple, plus de 2 400 femmes ont transformé leur vie grâce à ces associations, développant des commerces modestes, mais viables. À Dapaong, les prochaines étapes – des visites de suivi et des formations complémentaires – visent à consolider ces acquis, en s’assurant que les caisses de résilience ne soient pas de simples coffres, mais des tremplins vers une stabilité durable.

Dapaong 2025 : une révolution silencieuse pour un avenir meilleur des femmes réfugiées

En ce printemps 2025, Dapaong devient le théâtre d’une révolution silencieuse, portée par des femmes qui refusent de plier sous le poids des épreuves. Leur détermination, alliée à la solidarité des groupements, dessine un avenir dans lequel la résilience n’est pas un vœu pieux, mais une réalité tangible. Si les défis demeurent – insécurité, changement climatique, accès limité aux marchés –, ce programme rappelle que l’espoir peut naître des initiatives les plus modestes. En somme, dans les savanes, ces femmes ne se contentent pas de survivre : elles bâtissent, avec audace et ténacité, un rempart contre l’adversité.

BAC II au Togo : tolérance zéro pour des examens impeccables !

Une sélection irréprochable pour un baccalauréat d’excellence : le Togo affine ses critères d’évaluation

Lomé, 23 mai 2025 — À l’approche des épreuves du baccalauréat de seconde partie (BAC II), prévues du 17 au 21 juin 2025, le Togo démontre une ambition sans faille pour garantir l’intégrité et la rigueur de cet examen décisif. Sous l’égide du professeur Minlipe Martin Gangue, directeur général de l’Office togolais du baccalauréat, les autorités ont méticuleusement sélectionné les examinateurs chargés de corriger les copies , selon des critères d’une exigence rare. Cette démarche, loin d’être anodine, reflète la volonté des autorités éducatives de hisser le BAC II à un standard d’équité et de cohérence, pilier d’un système éducatif en quête de crédibilité et d’excellence.

Des correcteurs d’élite : les critères stricts du BAC II Togolais

Le processus de sélection, achevé récemment, s’est distingué par sa minutie exemplaire. En effet, les enseignants retenus pour évaluer les épreuves doivent répondre à des conditions draconiennes : être activement en poste dans une classe de terminale, n’être rattachés qu’à un seul établissement scolaire et justifier d’au moins trois années d’expérience dans l’enseignement aux niveaux de première ou de terminale. Ces exigences, énoncées dans une note officielle datée du 5 mai, visent à garantir une expertise pédagogique irréprochable tout en éliminant tout risque de partialité ou de conflit d’intérêts. Les listes définitives, transmises à l’Office avant le 16 mai, incarnent cet engagement envers une évaluation juste et homogène.

Rigueur et humanité : L’Office du Bac ne laisse rien au hasard

Cependant, la rigueur ne s’arrête pas là. Conscient que des circonstances exceptionnelles pourraient entraver la participation de certains enseignants qualifiés, le professeur Gangue a prévu des dispositions spécifiques. Ainsi , les cas d’insubordination, de problèmes de santé ou d’autres motifs légitimes doivent être signalés par une correspondance confidentielle adressée directement à sa direction. Cette approche, à la fois stricte et humaine, témoigne d’une volonté de concilier l’exigence académique avec une certaine souplesse, afin que le processus reste irréprochable sans être rigide.

L’excellence éducative en ligne de mire : le BAC II, symbole de crédibilité

Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large où le système éducatif togolais cherche à consolider sa réputation. Le baccalauréat, rite de passage pour des milliers de jeunes, est bien plus qu’un examen : il est le sésame vers l’enseignement supérieur et un marqueur de la qualité de la formation dispensée. Par conséquent, en imposant des critères aussi pointus pour les examinateurs, L’Office du baccalauréat affirme avec force : l’avenir des candidats repose uniquement entre les mains d’experts compétents et impartiaux.

Vers un Baccalauréat sans faille : le Togo vise l’excellence

À quelques semaines du grand rendez-vous de juin, l’Office du baccalauréat orchestre une sélection méticuleuse qui inspire confiance et suscite l’admiration. Il établit les fondations d’un examen où la justice et la compétence triomphent, assurant aux candidats que leurs efforts bénéficieront d’une évaluation d’une équité irréprochable. Ainsi, alors que le Togo continue d’investir dans l’éducation comme levier de développement, cette démarche illustre une ambition plus vaste : faire de l’école un creuset d’excellence, où chaque diplôme obtenu est le fruit d’un mérite incontestable.

Révolution scientifique au Togo : une plateforme mondiale pour la santé

Le Togo à l’aube d’une révolution scientifique : vers une plateforme internationale de recherche en santé mondiale

Lomé, 23 mai 2025 — Dans un élan d’audace visionnaire, le Togo s’apprête à franchir une étape décisive dans le renforcement de son rayonnement scientifique à l’échelle mondiale. Une délégation de l’Agence nationale de recherche sur le sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE), conduite par le professeur Éric D’Ortenzio, a été reçue récemment par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à Lomé. Loin d’être un simple échange protocolaire, cette rencontre marque l’amorce d’un projet ambitieux : la création d’une Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale (PRISME) au Togo, une initiative appelée à redéfinir les contours de la recherche scientifique dans le pays.

Le Togo, futur carrefour de l’innovation en santé mondiale

Porté par une synergie entre les professeurs togolais Didier Koumavi Ekouevi et Claver Anoumou Dagnra, aux côtés de leurs homologues internationaux, ce projet ambitionne de faire du Togo un carrefour de l’innovation en santé mondiale. En effet, l’objectif est clair : fédérer les expertises nationales et internationales pour répondre aux défis sanitaires contemporains, des maladies infectieuses émergentes aux pathologies non transmissibles, tout en inscrivant la recherche togolaise dans une dynamique collaborative et interdisciplinaire. Cette plateforme, conçue comme un espace de concertation et de mutualisation des savoirs, vise à doter le pays d’un outil stratégique pour anticiper et contrer les crises sanitaires, tout en formant une nouvelle génération de chercheurs aguerris.

L’État togolais : un soutien inébranlable pour la recherche

Le Ministre Kanka-Malik Natchaba, hôte de cette rencontre, n’a pas manqué de saluer l’engagement des chercheurs impliqués, en particulier leurs homologues togolais, dont le dynamisme et la compétence propulsent le pays vers de nouveaux horizons. De plus, cette initiative, a-t-il souligné, s’inscrit dans une volonté ferme de l’État togolais de faire de la recherche un levier de développement durable. En outre, en réaffirmant l’appui indéfectible des autorités, le ministre a posé les jalons d’un partenariat prometteur, où le Togo ne se contentera pas d’être un acteur passif, mais un protagoniste actif dans la lutte contre les enjeux sanitaires mondiaux.

Le Togo lance un projet ambitieux de Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale (PRISME) pour renforcer sa position scientifique et relever les défis sanitaires globaux.Inspirations et ambitions : le modèle PRISME S’étend au Togo

Cette démarche s’inspire des succès observés ailleurs sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire, en Guinée et en République démocratique du Congo, où des plateformes PRISME ont vu le jour avec le soutien de l’ANRS | MIE et de partenaires comme l’Inserm ou l’IRD. Ces collaborations ont permis de renforcer les capacités de recherche locales tout en abordant des problématiques aussi variées que le VIH, Ebola ou encore le Mpox. Au Togo, la plateforme PRISME pourrait s’appuyer sur des institutions comme le Centre de Formation et de Recherche en Santé Publique (CFRSP), créé en 1962, pour ancrer ses activités dans une expertise déjà reconnue en Afrique de l’Ouest.

Vers un Togo leader en science mondiale : une vision prophétique

En s’engageant dans cette voie, le Togo ne se contente pas de suivre une tendance régionale : il aspire à devenir un modèle d’excellence scientifique, capable de rayonner au-delà de ses frontières. Cette plateforme, par son caractère inclusif et son ambition de tisser des liens avec des partenaires internationaux, promet de positionner le pays comme un acteur incontournable dans la recherche en santé mondiale. Finalement, à l’heure où les crises sanitaires transcendent les frontières, cette initiative incarne une vision prophétique : celle d’un Togo uni à la communauté scientifique mondiale pour bâtir un avenir plus sain et plus équitable.

Abidjan, cœur de la Paix : le Togo honore l’héritage d’Houphouët-Boigny !

Un élan pour la paix à Abidjan : le Togo à l’honneur lors du Prix Félix Houphouët-Boigny 2024

Abidjan, 23 mai 2025 — Dans l’écrin vibrant d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, s’est tenue, le 22 mai , une cérémonie empreinte de solennité et d’espérance : la 35ᵉ édition du Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix. Par ailleurs, cet événement, qui célèbre l’idéal d’un monde fraternel et harmonieux, a réuni un parterre de figures éminentes. Parmi elles, le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé, convié en qualité d’invité d’honneur. Aux côtés de son homologue ivoirien Alassane Ouattara et de la directrice générale de l’UNESCO Audrey Azoulay, le chef d’État togolais a incarné, par sa présence, l’engagement indéfectible de son pays pour la concorde et la stabilité en Afrique.

 Le président togolais Faure Gnassingbé a honoré le Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix à Abidjan, António Costa et Fundación AZÚCAR : des lauréats qui incarnent la paix et la justice

Cette année, la prestigieuse distinction a couronné António Luís Santos da Costa, président du Conseil européen et ancien Premier ministre du Portugal, pour son action résolue en faveur du multilatéralisme, du dialogue et du développement durable. De plus, dans un geste tout aussi symbolique, un prix spécial a été décerné à la Fundación de Desarrollo Social Afroecuatoriana AZÚCAR, dirigée par Sonia Viveros, pour son combat acharné en faveur des droits des communautés afro-descendantes et d’une société plus équitable. Ces choix, salués par l’assemblée, traduisent l’universalité des valeurs prônées par ce prix, créé en 1989 pour honorer l’héritage de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire et apôtre du dialogue comme rempart contre les conflits.

Un hommage vibrant : Faure Gnassingbé salué pour son rôle clé dans la paix régionale

Dans son allocution, le président Ouattara a rappelé avec ferveur l’héritage humaniste de ce prix, qui transcende les frontières pour promouvoir une paix ancrée dans la justice et la solidarité. Par ailleurs, il a rendu un hommage vibrant au président Gnassingbé, dont l’engagement en faveur de la stabilité régionale, notamment dans la médiation des crises en République démocratique du Congo, est largement reconnu. En effet, cette présence, a-t-il souligné, perpétue une amitié historique entre la Côte d’Ivoire et le Togo, tissée dès l’époque des pères fondateurs, Félix Houphouët-Boigny et Gnassingbé Eyadéma. Ce lien, scellé par des décennies de fraternité, s’est encore renforcé lors d’un entretien bilatéral entre les deux chefs d’État, où ils ont exploré de nouvelles avenues pour une coopération féconde.

 Le président togolais Faure Gnassingbé a honoré le Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix à Abidjan, Un symbole fort : l’édition 2024 du prix Houphouët-Boigny réaffirme l’idéal de paix face aux crises mondiales

L’édition 2024 de ce prix, marquée par la présence de personnalités telles que le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, président du jury, et des représentants d’anciens lauréats, a réaffirmé la pertinence de l’idéal de paix dans un monde secoué par les crises. En outre, la cérémonie, rythmée par des prestations du Ballet national de Côte d’Ivoire et des rituels traditionnels, a également été l’occasion de célébrer la culture comme vecteur de rapprochement entre les peuples. Ainsi, en distinguant António Costa et la Fundación AZÚCAR, l’UNESCO envoie un message clair : la paix se construit par le dialogue, l’inclusion et la reconnaissance des droits de tous.

Le Togo, un acteur majeur de la paix en Afrique : la diplomatie en action

Pour le Togo, la participation de Faure Gnassingbé à cet événement illustre son rôle croissant comme artisan de la paix en Afrique. Sa présence à Abidjan, saluée comme un gage de fidélité aux valeurs de tolérance et de coopération, renforce l’image d’un pays déterminé à contribuer à un continent plus uni et prospère. En conclusion, alors que l’UNESCO continue de porter le flambeau de Félix Houphouët-Boigny, cette cérémonie rappelle que la paix, loin d’être une utopie, est un édifice que des leaders visionnaires, à l’image de ceux réunis ce jour-là, s’emploient à bâtir avec constance et détermination.

Faure Gnassingbé et António Costa, un duo pour le développement !

Un dialogue pour la paix et la prospérité : le Togo et l’Union européenne renforcent leur alliance à Abidjan

Lomé, 23 mai 2025 — En parallèle de l’éclatante cérémonie du Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix, tenue le 22 mai 2025 à Abidjan, un échange de haute volée a réuni deux figures emblématiques : le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé et António Luís Santos da Costa, président du Conseil européen et lauréat 2024 de cette distinction prestigieuse. Loin de se limiter aux fastes de l’événement, cette rencontre a été l’occasion d’un dialogue profond, où les aspirations du Togo à un développement inclusif et ses efforts pour la paix régionale ont croisé l’engagement résolu de l’Union européenne (UE) en faveur d’un partenariat stratégique et solidaire.

 Le président togolais Faure Gnassingbé et le président du Conseil européen António Costa renforcent leur partenariat stratégique Togo-UE : Un partenariat historique pour un avenir commun

Dans l’intimité de cet entretien, les deux leaders ont exploré les contours d’une coopération Togo-UE qui s’épanouit depuis des décennies. D’abord, leur discussion a mis en lumière les priorités communes, notamment le renforcement des initiatives à fort impact économique et social, alignées sur la Feuille de route gouvernementale Togo 2025. Ensuite, ce cadre, qui guide les ambitions du pays, trouve un écho dans le Document Conjoint de Programmation 2021-2027, un partenariat stratégique par lequel l’UE mobilise des ressources conséquentes pour soutenir le développement humain, l’agro-industrie durable et la résilience sociétale au Togo. De ce fait, António Costa a réaffirmé la détermination de l’UE à accompagner ces dynamiques, saluant la vision pragmatique du Togo pour une croissance inclusive, où nul ne serait laissé pour compte.

Faure Gnassingbé, médiateur de l’UA : le Togo au cœur de la paix en RDC

Au-delà des enjeux économiques, la conversation s’est tournée vers un sujet brûlant : la quête de stabilité en Afrique, avec un focus particulier sur la crise qui déchire l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Par ailleurs, Faure Gnassingbé, récemment désigné médiateur de l’Union africaine dans ce conflit impliquant la RDC, le Rwanda et le groupe rebelle M23, a partagé les avancées de ses efforts diplomatiques. En effet, depuis sa nomination en avril 2025, le président togolais multiplie les consultations de haut niveau, de Luanda à Kigali, pour poser les jalons d’un dialogue constructif.

De son côté, António Costa, fort de son expérience de promoteur du multilatéralisme, a salué cette démarche et a plaidé pour une coordination renforcée entre les initiatives africaines et européennes. L’UE, à travers des programmes comme la Facilité européenne de paix, qui a mobilisé 600 millions d’euros entre 2022 et 2024 pour la sécurité en Afrique, s’engage à soutenir ces efforts, tant sur le plan diplomatique qu’humanitaire.

Convergences stratégiques : quand Faure Gnassingbé et le  António Costa œuvrent pour un avenir apaisé

Cette rencontre, empreinte de gravité et d’espérance, illustre la convergence d’intérêts entre le Togo et l’UE dans la construction d’un avenir apaisé. De plus, elle met en lumière le rôle croissant du Togo comme acteur diplomatique de premier plan, dont l’influence s’étend bien au-delà de ses frontières. En réaffirmant leur volonté d’unir leurs forces, les deux dirigeants envoient un message clair : la paix et le développement sont des édifices qui se bâtissent par la coopération, le dialogue et un engagement indéfectible pour la justice. Ainsi, alors que l’Afrique fait face à des défis complexes, ce partenariat renouvelé entre Lomé et Bruxelles apparaît comme une promesse d’un horizon plus stable et prospère.

Le Togo frappe fort : permis miniers suspendus pour une révolution durable !

Une pause stratégique pour un avenir minier durable : le Togo suspend l’octroi des permis de recherche

Lomé, 23 mai 2025 — Dans un geste audacieux qui pourrait redéfinir l’avenir de son secteur extractif, le gouvernement togolais a décrété, ce 23 mai 2025, la suspension temporaire de l’octroi des permis de recherche de substances minérales. Plus qu’une simple pause, cette décision retentit comme un signal clair : le Togo s’engage résolument vers une gestion plus éthique et durable de ses précieuses ressources souterraines. Cette mesure, loin d’être un coup d’arrêt inattendu, s’inscrit en réalité dans une démarche réfléchie et ambitieuse, portée par la volonté de réformer en profondeur le cadre régissant l’exploitation des richesses naturelles du pays. En effet, alors que le Code minier, pierre angulaire de ce secteur stratégique, fait l’objet d’une révision méticuleuse, le Togo se donne le temps nécessaire pour repenser son modèle économique, en visant à conjuguer durabilité, transparence et équité.

Pause stratégique ou tournant historique ? Le Togo redessine sa carte minière avec la suspension des permis miniers

Cette suspension, qualifiée de « stratégique » par les autorités, ne marque en aucun cas un renoncement, mais plutôt une respiration indispensable. C’est d’ailleurs un témoignage éclatant d’une ambition claire : doter le secteur minier d’un cadre juridique modernisé, capable de relever les défis complexes et urgents de notre époque. De surcroît, dans un monde dans lequel les ressources minérales suscitent autant d’espoirs économiques que de préoccupations écologiques grandissantes, le Togo semble déterminé à tracer une voie singulière.

Il souhaite ainsi s’assurer que l’exploitation de ses richesses souterraines ne se fera plus jamais au détriment des générations futures ni des communautés locales. L’objectif est limpide : instaurer un régime qui garantisse une gestion réellement responsable, où la transparence absolue dans l’attribution des droits et la prise en compte rigoureuse des impacts environnementaux et sociaux deviennent des impératifs incontournables.

L’Afrique sous les projecteurs : le Togo pionnier d’une nouvelle ère minière ?

Ce choix audacieux intervient à un moment où le secteur minier africain est plus que jamais sous les feux des projecteurs. Partout sur le continent, les débats s’intensifient autour de la nécessité de concilier, impérativement, croissance économique et préservation des écosystèmes fragiles. Le Togo, riche en phosphates, calcaires et autres minerais essentiels, n’échappe évidemment pas à ces questionnements cruciaux. La révision du Code minier, amorcée sous l’égide vigilant du ministère des Mines et des Ressources Énergétiques, vise précisément à répondre à ces enjeux en intégrant des principes de gouvernance modernes et robustes. Bien que les détails de cette réforme restent à dévoiler, les autorités promettent un cadre « rigoureux » et « inclusif », laissant présager une consultation élargie et approfondie des parties prenantes, des communautés locales aux investisseurs internationaux.

Tremblement de terre minier ? Le gouvernement togolais rassure les investisseurs

Cette suspension, bien que temporaire, pourrait néanmoins susciter quelques inquiétudes légitimes. Les acteurs du secteur, qu’il s’agisse des entreprises nationales ou des investisseurs étrangers, pourraient y voir un frein momentané à leurs projets d’exploration. Pourtant, le gouvernement se veut formel et rassurant : cette mesure n’est pas une fin en soi, mais bel et bien une étape cruciale vers un avenir plus équilibré et durable. Une communication officielle est attendue dès l’achèvement du nouveau Code minier, qui devrait clarifier les nouvelles règles du jeu et, espérons-le, apaiser toutes les incertitudes persistantes.

Togo suspension des permis : un nouveau chapitre s’écrit pour l’or noir

En posant ce jalon décisif, le Togo s’affirme comme un acteur résolu à redéfinir en profondeur son rapport aux ressources minérales. Cette initiative, empreinte de prudence, de vision et de courage politique, pourrait bien faire école au-delà des frontières nationales. En attendant la nouvelle législation, le pays se tient à la croisée des chemins, prêt à écrire un chapitre novateur pour son secteur minier, où l’équité et la durabilité ne seraient plus de vains mots, mais des réalités tangibles et pérennes.

Europe-Afrique : l’alliance qui redéfinit l’avenir

Bruxelles : l’UE et l’UA tissent un partenariat audacieux pour l’avenir

Bruxelles, 22 mai 2025 — Dans les coulisses feutrées du siège de l’Union européenne, la 3ᵉ réunion ministérielle de l’UE et l’UA a scellé, mercredi, une alliance vibrante entre deux continents qui, ensemble, représentent près de la moitié des membres de l’ONU. Sous l’égide d’un dialogue franc et ambitieux, des figures clés telles que Robert Dussey, Ministre togolais des Affaires étrangères, et Gordan Grlić Radman, son homologue croate, ont jeté les bases d’un partenariat stratégique résolument tourné vers l’avenir.

Ce partenariat englobe des domaines cruciaux : technologie, éducation, agriculture, paix et sécurité. Face à un monde fracturé par les conflits et l’érosion du multilatéralisme, cette rencontre a résonné comme un appel retentissant à l’unité, porté par une volonté inébranlable de transformer les défis en opportunités.

La 3ᵉ réunion ministérielle UE-UA à Bruxelles scelle un partenariat stratégique audacieux entre l'Europe et l'Afrique, propulsant l'innovation, l'éducation et la paix pour un avenir mondial plus stable.Crise mondiale : L’UE et l’UA s’unissent pour la stabilité !

Réunis à Bruxelles, les Ministres ont abordé des enjeux cruciaux avec une détermination palpable. Ainsi, Robert Dussey, architecte d’une diplomatie togolaise dynamique, a salué le succès de cette réunion, fruit d’un dialogue « sincère et constructif », selon ses propos . Ses échanges bilatéraux avec Hadja Lahbib, Ministre belge des Affaires étrangères, et Johan Borgstam, envoyé spécial de l’UE pour les Grands Lacs, ont cristallisé des engagements concrets. « Nous forgeons un partenariat qui transcende les frontières, ancré dans des priorités partagées », a déclaré Dussey, mettant en avant des projets phares comme le transfert de technologies numériques et la formation agricole pour dynamiser les économies africaines.

La 3ᵉ réunion ministérielle UE-UA à Bruxelles scelle un partenariat stratégique audacieux entre l'Europe et l'Afrique, propulsant l'innovation, l'éducation et la paix pour un avenir mondial plus stable.La Croatie, voix de la paix : un modèle pour l’Afrique ?

De son côté, Gordan Grlić Radman, fort de l’expérience croate marquée par les stigmates des conflits des années 1990, a plaidé avec force pour une coopération renforcée en matière de paix et de sécurité, qu’il considère comme le socle indispensable du développement durable. « Nos continents portent une responsabilité historique : montrer la voie dans un monde en proie à l’incertitude », a-t-il affirmé, insistant sur l’urgence de revitaliser le système multilatéral. La Croatie, membre de l’UE depuis 2013, apporte une perspective unique, prônant des solutions inclusives face aux crises globales, qu’il s’agisse de conflits armés ou de défis climatiques.

Partenariat UE-UA : des secteurs clés pour un avenir commun

Le partenariat UE-UA, structuré autour de la stratégie conjointe de 2007 et réaffirmé lors du sommet de 2022, mise sur des secteurs stratégiques. En premier lieu, en technologie, l’UE soutient des initiatives ambitieuses comme le Programme d’appui à la transformation numérique en Afrique, doté de 150 millions d’euros, pour accélérer la connectivité et l’innovation sur le continent.

Ensuite, en éducation, des programmes emblématiques comme Erasmus+ ont déjà formé 35 000 étudiants africains depuis 2014, renforçant ainsi les liens académiques et culturels. Par ailleurs, l’agriculture bénéficie également de projets concrets, comme l’initiative Team Europe, qui vise à renforcer la résilience alimentaire face aux crises climatiques. Enfin, la paix et la sécurité restent centrales : l’UE a alloué 600 millions d’euros en 2024 pour soutenir les missions vitales de l’Union africaine au Sahel et dans la Corne de l’Afrique.

Le Togo en force : un acteur clé de la stabilité africaine 

Robert Dussey,  professeur de philosophie politique et médiateur chevronné, a réaffirmé l’engagement du Togo à promouvoir la stabilité régionale, notamment dans le Sahel, où il joue un rôle clé dans la médiation des conflits. « La paix est le préalable à tout progrès », a-t-il rappelé, évoquant les efforts togolais pour résoudre des crises majeures, comme celle des 49 soldats ivoiriens au Mali en 2022. Ce positionnement, salué par l’UE, s’inscrit dans une vision panafricaine portée par le président Faure Gnassingbé, qui fait du Togo un acteur incontournable de l’Agenda 2063 de l’UA.

La 3ᵉ réunion ministérielle UE-UA à Bruxelles scelle un partenariat stratégique audacieux entre l'Europe et l'Afrique, propulsant l'innovation, l'éducation et la paix pour un avenir mondial plus stable.Un appel urgent à l’action collective : l’UE et l’ UA face aux défis mondiaux !

Cette réunion, marquée par un élan d’optimisme, n’élude pas les défis immenses qui se dressent. Effectivement, les tensions géopolitiques, les crises alimentaires exacerbées par le changement climatique et la montée de la désinformation exigent une coopération renforcée et immédiate. Grlić Radman a appelé à « honorer nos engagements » pour faire de l’UE et de l’UA des piliers de stabilité mondiale. Sur X, des observateurs ont salué cette convergence, notant que des projets structurants, comme le corridor ferroviaire de Lobito, soutenu par l’UE et reliant l’Angola à la RDC, incarnent cette ambition partagée et prometteuse.

En conclusion, en quittant Bruxelles, les ministres ont emporté un message clair et puissant : l’Afrique et l’Europe, unies par leur diversité et leur résilience, peuvent redessiner les contours d’un ordre mondial plus équitable et prospère. Lomé et Zagreb, à leur manière, incarnent cette aspiration, celle d’un partenariat sur lequel la technologie, l’éducation et la paix ne sont pas de vains mots, mais les fondations solides d’un avenir commun.

Révolution numérique au port de Lomé : le paiement en ligne débarque !

Lomé hisse les voiles du numérique : une révolution au Port Autonome

Lomé, 22 mai 2025 — Sous le soleil éclatant de la capitale togolaise, une alliance audacieuse a vu le jour, porteuse d’espoir pour les entrepreneurs des contrées les plus reculées. Mercredi, le Port Autonome de Lomé (PAL) a franchi une étape décisive vers l’avenir. Sous les regards d’une assemblée réunissant dignitaires gouvernementaux, diplomates et acteurs portuaires, le Contre-amiral Fogan Kodjo Adégnon, directeur général du PAL, a dévoilé un système inédit de paiement en ligne pour les tickets d’accès aux parcs de véhicules et aux zones de chargement des camions. Cette avancée, fruit d’une collaboration avec Mixx by Yas, Coris Money et le cabinet Africa Consulting Leaders (ACL), consacre Lomé comme un phare de l’innovation logistique en Afrique de l’Ouest, conjuguant fluidité, transparence et modernité.

Le Port Autonome de Lomé lance un système de paiement en ligne innovant pour les accès, renforçant sa position de hub logistique clé en Afrique de l'Ouest et fluidifiant les opérations portuaires togolaises.Une prouesse digitale pour un hub régional stratégique

Le PAL, poumon économique du Togo, où transitent 80 % des échanges commerciaux du pays, s’affirme comme un titan continental, classé 4ᵉ port à conteneurs d’Afrique et 93ᵉ mondial selon Lloyd’s List. Ce système de paiement numérique, opérationnel dès le 21 mai 2025, s’inscrit dans une transformation entamée en 2014 avec le Guichet Unique du Commerce Extérieur et amplifiée en septembre 2024 par une plateforme de dématérialisation totale. Désormais, les opérateurs économiques accèdent aux services portuaires en quelques clics via le portail epaltogo.com ou la plateforme osipaye.com, éliminant les files d’attente et les transactions en espèces. « Ce n’est pas une simple réforme, c’est une métamorphose qui propulse Lomé vers l’excellence », a proclamé le Contre-amiral Adégnon, saluant une initiative alignée sur la feuille de route gouvernementale 2020-2025.

Synergie gagnante : un système au service des usagers du port

L’innovation, portée par Mixx by Yas, une solution de paiement mobile plébiscitée pour sa rapidité et Coris Money, garantit une gestion sécurisée des flux financiers. Les tests pilotes, menés sur des kiosques numériques déployés dans l’enceinte portuaire, ont démontré une efficacité redoutable, réduisant les délais de traitement de 30 % selon des données internes du PAL. « Ce système est une aubaine pour les usagers, qu’ils soient à Lomé ou dans l’hinterland », a affirmé Catherine Savery, directrice générale de Mixx by Yas, soulignant la simplicité d’un outil qui démocratise l’accès aux services portuaires. Par ailleurs, le cabinet ACL, architecte technique du projet, a assuré une intégration fluide, renforçant la gouvernance financière du port.

Le PAL, moteur de l’économie togolaise : vers un hub logistique d’excellence

Cette révolution s’inscrit dans une ambition plus vaste : faire du PAL le hub logistique par excellence de l’Afrique de l’Ouest d’ici à 2030, avec un objectif de 3 millions d’EVP (équivalent vingt pieds) et 40 millions de tonnes de marchandises manipulées en 2025. En 2024, le port a traité 30,6 millions de tonnes, en hausse de 1,85 % par rapport à 2023, et 1,91 million d’EVP, consolidant son statut de leader régional. Cette digitalisation, en éliminant les coûts superflus et en optimisant les opérations, dope la compétitivité du Togo, qui contribue à 50 % de son PIB via le secteur maritime. Les pays enclavés comme le Niger, le Mali et le Burkina Faso, desservis par les corridors routiers de Lomé, bénéficieront également de cette fluidité accrue.

Une vision saluée, un avenir numérique à conquérir

La cérémonie, marquée par l’enthousiasme des parties prenantes, a vu le ministre de l’Économie maritime, Richard Gbalgueboa Kangbéni, réaffirmer l’engagement du président Faure Gnassingbé à faire du PAL un modèle d’innovation durable. Sur les réseaux sociaux, des opérateurs économiques ont célébré cette « délivrance des tracasseries administratives », tandis que des partenaires comme la Banque Mondiale, qui a injecté 100 millions de dollars pour la transformation numérique togolaise en 2024, y voient un exemple pour le continent. Pourtant, le défi persiste : maintenir cette dynamique face à la concurrence des ports de Cotonou et d’Abidjan, tout en renforçant la cybersécurité.

En somme, Lomé a jeté un pont numérique entre tradition et modernité, transformant son port en un écosystème dans lequel la technologie sert l’ambition collective. Le PAL, avec ses 16,6 mètres de profondeur et ses grues Post-Panamax, ne transporte plus seulement des conteneurs : il porte les espoirs d’une nation résolue à dompter les vagues de la mondialisation.

 

Togo : La Poste devient le moteur du financement des PME !

Togo : l’ANPGF et la Poste unissent leurs forces pour dynamiser les PME rurales

Lomé, 22 mai 2025 — Sous le soleil éclatant de la capitale togolaise, une alliance audacieuse a vu le jour, porteuse d’espoir pour les entrepreneurs des contrées les plus reculées. Mercredi, l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des PME/PMI (ANPGF) et la Société des Postes du Togo (SPT) ont scellé un partenariat stratégique, paraphé par leurs directeurs généraux, Naka Gnassingbé de Souza et Kwasi Kwadzo Dzodzro. En effet, ce pacte, signé au siège de l’ANPGF, ambitionne de tisser un filet de financement inclusif, exploitant le réseau tentaculaire des bureaux de poste pour irriguer les petites et moyennes entreprises (PME), particulièrement dans les zones rurales, souvent laissées en jachère par les circuits bancaires classiques.

La Poste, passerelle vers les entrepreneurs oubliés

Par ailleurs, le Togo, fort de son dynamisme réformateur – classé 15ᵉ mondial et 1ᵉʳ africain dans l’indice Starting a Business du Doing Business 2020 – mise sur l’innovation pour propulser son économie. Ce partenariat s’inscrit dans cette vision, en s’appuyant sur les 150 bureaux de poste disséminés à travers le pays, de Lomé aux confins des Savanes. « Le maillage postal est une aubaine pour atteindre les entrepreneurs là où les banques s’arrêtent », a déclaré Mme Gnassingbé de Souza, soulignant l’enjeu d’inclusion financière. Ainsi, grâce à cette synergie, la SPT devient un agent d’exécution, facilitant l’accès aux crédits garantis par l’ANPGF, à des taux plafonnés à 8 % pour les financements via les institutions financières (VIF) et 10 % pour les prêts garantis, bien en deçà des standards du marché.

L’ANPGF et la Poste : Une mécanique rodée au service de la croissance économique

Depuis sa création en 2006, l’ANPGF s’est imposée comme un levier cardinal du développement économique togolais, mobilisant 17,5 milliards de FCFA pour 1 400 PME d’ici fin 2024, tout en formant 3 000 porteurs de projets chaque année via ses « mercredis de l’entrepreneur ». D’ailleurs, ce nouveau partenariat avec la SPT vise à fluidifier la chaîne d’accompagnement : de l’identification des projets à leur suivi post-financement, en passant par une gestion rigoureuse des remboursements. « La capillarité du réseau postal, alliée à un service empreint d’humanité, est un atout maître », a affirmé M. Dzodzro, promettant une mobilisation sans faille pour faire de cette collaboration un modèle de succès.

Un antidote aux défis ruraux : la finance à portée de main

Les zones rurales, où résident 60 % des 8,5 millions de Togolais, souffrent d’un accès limité aux services financiers, un frein à l’essor des activités génératrices de revenus. Ce partenariat s’attaque à cette fracture, en transformant les bureaux de poste en guichets de proximité pour les micro-entrepreneurs, qu’il s’agisse d’agriculteurs, d’artisans ou de commerçants. En effet, en 2021, l’ANPGF avait déjà créé 26 000 emplois via 11 248 microentreprises, et ce nouvel élan promet d’amplifier cet impact. Des initiatives similaires, comme le financement de 400 millions de FCFA pour les boulangers en 2020, témoignent de l’efficacité de ces collaborations.

 Une ambition nationale à l’écho continental

Ce partenariat s’aligne sur le Plan National de Développement (PND 2020-2025), qui vise une croissance du PIB de 7,5 % d’ici 2025, notamment par le soutien au secteur privé et l’inclusion financière. En s’appuyant sur la Poste, l’ANPGF ne se contente pas de financer : elle forge un écosystème où la formation, l’accompagnement technique et la garantie de prêts convergent pour pérenniser les entreprises. « Nous bâtissons une économie résiliente, ancrée dans les territoires », a conclu Mme Gnassingbé de Souza, tandis que des partenaires comme la Banque Mondiale, qui a injecté 100 millions de dollars pour la transformation numérique togolaise en 2024, saluent cette dynamique.

Dans les ruelles poussiéreuses de Kpalimé ou les marchés vibrants de Kara, ce pacte entre l’ANPGF et la SPT résonne comme une promesse : celle d’un Togo où chaque entrepreneur, qu’il soit citadin ou rural, peut transformer une idée en prospérité. En cette journée historique, Lomé a posé une pierre angulaire pour un avenir dans lequel l’inclusion financière n’est plus un vœu pieux, mais une réalité tangible.

Pretoria face à Washington : Ramaphosa défie l’ouragan Trump

Tensions à la Maison-Blanche : Ramaphosa défie Trump sur le « Génocide Blanc » !

Washington, D.C., 22 mai 2025 Dans l’antre feutré de l’Oval Office, une joute diplomatique d’une rare intensité a opposé, mercredi, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa à son hôte américain, Donald Trump. Venu pour apaiser des relations bilatérales au bord de l’implosion, Ramaphosa a dû naviguer entre les accusations de « génocide blanc » portées par Trump et les critiques acerbes d’Elon Musk, le milliardaire sud-africain devenu conseiller influent du président américain. Ce sommet, marqué par une tension palpable, a mis en lumière les fractures idéologiques et économiques entre Pretoria et Washington, tout en révélant la résilience d’un dirigeant décidé à défendre l’honneur de son pays.

Duel sous les projecteurs : Trump accuse, Ramaphosa contre-attaque

L’atmosphère, initialement cordiale, s’est vite électrisée lorsque Trump, fidèle à sa théâtralité, a fait baisser les lumières pour projeter des vidéos prétendant illustrer un « génocide » des fermiers afrikaners, une allégation amplifiée par Musk sur la plateforme X. Ces images, incluant des chants controversés de l’opposant Julius Malema, ont été vigoureusement contestées par Ramaphosa. « Il n’y a pas de génocide en Afrique du Sud », a-t-il martelé, soulignant que la criminalité, bien que préoccupante, frappe majoritairement les Noirs et non les Blancs, qui possèdent encore 70 % des terres agricoles malgré leur 7 % de la population. Accompagné de figures afrikaners comme le Ministre de l’Agriculture John Steenhuisen et le Magnat Johann Rupert, Ramaphosa a tenté de démystifier ces récits, insistant sur l’absence de confiscations arbitraires sous la nouvelle loi sur l’expropriation.

Crise diplomatique : l’aide américaine suspendue, Musk met de l’huile sur le feu

Ce face-à-face intervient dans un contexte de crise. En effet, en février 2025, Trump a suspendu l’aide américaine à l’Afrique du Sud, expulsé son Ambassadeur et accueilli 59 Afrikaners comme réfugiés, une décision sans précédent dénoncée par Pretoria comme une instrumentalisation raciale. Musk, natif de Pretoria, a attisé les flammes en accusant le gouvernement de Ramaphosa de « racisme anti-blanc » et en déplorant les lois d’émancipation économique qui freinent l’expansion de Starlink. Ces griefs, relayés par des groupes conservateurs aux États-Unis, s’appuient sur des statistiques déformées : si 12 meurtres liés à des fermes ont été recensés fin 2024, les victimes incluent majoritairement des ouvriers agricoles noirs, loin de l’image d’un « génocide ».

Diplomatie robuste : Ramaphosa cherche l’équilibre malgré l’hostilité

Malgré l’hostilité, Ramaphosa, architecte des négociations post-apartheid, a adopté une posture de conciliateur. Offrant un livre sur les golfs sud-africains à Trump, passionné du sport, il a cherché à ramener la discussion sur le terrain du commerce, vital pour l’Afrique du Sud, deuxième partenaire commercial des États-Unis après la Chine. De plus, les dirigeants ont abordé des pourparlers sur les minerais critiques et un éventuel assouplissement des règles pour Starlink, témoignant d’une volonté ferme de désamorcer les tensions.« Nous sommes ici pour consolider nos relations », a déclaré Ramaphosa, tout en défendant la loi sur l’expropriation comme un outil constitutionnel pour corriger les injustices de l’apartheid, et non une arme contre les Afrikaners.

L’Afrique du Sud face à ses défis : un sommet aux enjeux mondiaux

Ce sommet, qualifié de « tendu, mais constructif » par le ministre sud-africain Mzwanele Nyhontso, illustre les défis d’une diplomatie confrontée à la rhétorique trumpienne. Alors que l’Afrique du Sud préside le G20 en 2025, Ramaphosa doit préserver son influence mondiale tout en contrant les perceptions erronées. L’épisode, largement commenté sur X, a suscité des réactions mitigées : certains saluent la fermeté de Ramaphosa, d’autres craignent que les sanctions américaines, combinées à la menace de tarifs douaniers, n’asphyxient une économie déjà fragile.

Dans cette tempête, Ramaphosa a tenu bon, incarnant une Afrique du Sud résolue à ne pas plier. En conclusion, tandis que les projecteurs de l’Oval Office s’éteignent, son message résonne : l’avenir de son pays, façonné par la réconciliation, refuse de se laisser réduire à des caricatures. Ce duel, loin d’être une fin, ouvre un chapitre incertain, où Pretoria devra conjuguer pragmatisme et dignité face à un allié devenu imprévisible.