Lomé accueille le 4ᵉ Forum UK-WCAF : un tournant économique pour l’Afrique francophone

Lomé accueille la 4ᵉ édition du Forum UK-WCAF, première du genre sur le continent africain. Sous le haut patronage de Faure Gnassingbé, plus de 600 décideurs venus du Royaume-Uni et d’Afrique francophone se réunissent pour susciter des partenariats économiques durables. Le Togo se positionne en carrefour stratégique entre marchés anglophones et francophones.

Lomé, le 12 novembre 2025 – Sous le patronage de Faure Gnassingbé, président du Conseil togolais, la capitale du Togo a vibré ce matin à l’ouverture de la 4ᵉ édition du Forum sur le commerce et l’investissement Royaume-Uni–Afrique francophone de l’Ouest et du Centre (UK-WCAF). Première édition organisée sur le continent africain, l’événement marque un jalon historique en plaçant ainsi le pays en tête de file des partenariats économiques bilatéraux.

À Lomé, le Forum UK-WCAF réunit plus de 600 décideurs pour renforcer les partenariats Royaume-Uni–Afrique francophone. Le Togo au cœur des ambitions économiques régionales.

 Forum UK-WCAF  : une mobilisation internationale autour du Togo

 

Plus de 600 décideurs – officiels, investisseurs et dirigeants d’entreprises – issus du Royaume-Uni et de nations comme le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Gabon, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal se réunissent à l’hôtel 2 Février jusqu’au 13 novembre. Coorganisé par le gouvernement togolais, le département britannique de la Croissance économique, UK Export Finance et DMA Invest, ce sommet thématisé « Le succès attire le succès » vise en effet  à engendrer des accords concrets dans un contexte de concurrence accrue pour les capitaux étrangers.

À Lomé, le Forum UK-WCAF réunit plus de 600 décideurs pour renforcer les partenariats Royaume-Uni–Afrique francophone. Le Togo au cœur des ambitions économiques régionales.

Faure Gnassingbé : réformes et ambition régionale

 

Dans son allocution inaugurale, Faure Gnassingbé a salué ce choix inédit pour l’Afrique comme un témoignage de l’essor continental.
« Nous gravons une étape décisive à Lomé », a-t-il déclaré, en appelant à consolider les réformes togolaises – infrastructures et gouvernance – pour positionner le pays comme un pivot des flux commerciaux régionaux et mondiaux. Il a aussi  plaidé pour des liens renforcés avec le Commonwealth, transformant les ressources en opportunités et la coopération en croissance partagée, au-delà des aides traditionnelles vers des échanges équilibrés.

 Forum UK-WCAF : des partenaires britanniques engagés

 

L’envoyé commercial britannique, Rt. Hon. Ben Coleman, MP, a enchaîné avec un discours d’ouverture soulignant les potentiels mutuels. Carine Robarts, ambassadrice du Royaume-Uni au Sénégal et en Guinée-Bissau, a quant à elle célébré cette première africaine comme une chance de dynamiser les relations bilatérales, citant ainsi le partenariat « Go Far, Go Together » avec Dakar.

 

Panels, projets et ambitions togolaises

 

Au menu : panels sur les financements innovants, les priorités économiques régionales et les atouts togolais, comme son port en eau profonde et ses incitations fiscales. Historiquement, les éditions passées ont levé plus de 2 milliards de dollars en deals ; cette mouture, attendue à 800 délégués, ambitionne aussi de propulser le Togo vers les marchés anglophones et francophones.

Demain, des ateliers concrets scelleront également des projets, confirmant ainsi Lomé comme pont vers une Afrique connectée et prospère.

Une vitrine pour l’Afrique francophone et un signal fort aux investisseurs

 

Finalement , en accueillant cette 4ᵉ édition du Forum UK-WCAF, Lomé ne se contente pas d’honorer un rendez-vous diplomatique : elle affirme son rôle de catalyseur régional, capable de fédérer les ambitions économiques du continent. À l’heure où les capitaux se déplacent vers des marchés plus agiles et connectés, le Togo se positionne  aussi comme une porte d’entrée vers une Afrique francophone tournée vers l’innovation, la stabilité et la croissance partagée.

 

Faure Gnassingbé au Forum Émirats–Tchad : cap sur les corridors stratégiques africains

À l’invitation du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, le président du conseil Faure Gnassingbé a participé lundi à Abu Dhabi au Forum Émirats Arabes Unis-Tchad sur le commerce et l’investissement.

 

Abu Dhabi, 11 novembre 2025 – Le président du Conseil togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part, le 10 novembre 2025, au Forum Émirats Arabes Unis–Tchad sur le commerce et l’investissement, à Abu Dhabi, et ce, à l’invitation de son homologue tchadien, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno. À travers cette rencontre, il s’agit de renforcer la coopération économique et les partenariats stratégiques entre l’Afrique et les Émirats.

Le président du Conseil a participé au Forum Émirats –Tchad à Abu Dhabi, réaffirmant l’engagement du Togo en faveur de la coopération

Renforcement des liens Togo–Tchad

 

Dans ce contexte, Faure Gnassingbé a remercié le Président tchadien pour son invitation, soulignant que cet engagement traduit la qualité des relations bilatérales entre Lomé et N’Djamena. Par ailleurs, le président togolais a réaffirmé la volonté du Togo de soutenir des initiatives régionales ambitieuses et de contribuer à une Afrique plus intégrée et solidaire.

Le président du Conseil a participé au Forum Émirats –Tchad à Abu Dhabi, réaffirmant l’engagement du Togo en faveur de la coopérationLe président du Conseil a participé au Forum Émirats –Tchad à Abu Dhabi, réaffirmant l’engagement du Togo en faveur de la coopération

Soutien à l’initiative «  Tchad Connexion 2030 »

 

En outre, le chef du gouvernement togolais a salué la mobilisation des partenaires internationaux autour de « Tchad Connexion 2030 », un projet stratégique visant à développer des corridors énergétiques, logistiques, économiques et sociaux dans la région du Sahel.
Faure Gnassingbé a  également souligné que le Togo et le Tchad partagent la même vision pour une Afrique des corridors de souveraineté, où la coopération régionale favorise la stabilité et la croissance économique.

Un forum pour promouvoir le commerce et l’investissement

 

finalement , le Forum Émirats Arabes Unis–Tchad constitue une plateforme pour échanger sur les opportunités d’investissement, attirer des partenaires internationaux et encourager le développement des infrastructures et des chaînes de valeur régionales. Par sa participation, le Togo confirme  aussi sa volonté de contribuer activement à la réussite de cette initiative stratégique pour le Sahel et pour l’unité économique africaine.

En soutenant l’initiative « Tchad Connexion 2030 » et en réaffirmant l’engagement du Togo pour une Afrique intégrée, Faure Gnassingbé inscrit son action dans une dynamique de partenariats durables, au service de la stabilité et de la croissance du continent.

Abu Dhabi : Faure Gnassingbé partage l’expérience togolaise en matière d’investissement

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, participe ce 10 novembre 2025 au forum sur le commerce et l’investissement au Tchad, organisé à Abu Dhabi. Il y présente les résultats du Plan national de développement et de la Feuille de route gouvernementale, tout en réaffirmant l’engagement du Togo pour une coopération sud-sud et un développement durable partagé.

Abu Dhabi, 10 novembre 2025 – Le Président du Conseil, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, participe ce lundi aux Émirats Arabes Unis à un forum international consacré au commerce et à l’investissement au Tchad. Organisé dans la capitale émiratie, ce sommet réunit plusieurs chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des dirigeants d’institutions financières et patronales, autour des enjeux de développement durable et de coopération économique.

 

 Une diplomatie économique active à Abu Dhabi

 

Arrivé la veille à Abu Dhabi, le leader togolais prend part à des échanges de haut niveau inscrits à son agenda. Il y présentera les résultats du Plan national de développement (PND 2018–2022), fondé sur le partenariat public-privé, ainsi que les avancées de la Feuille de route gouvernementale (FDR 2020-2025), qui prolonge cette dynamique.

Le Togo, qui a bénéficié d’un appui technique et financier des Émirats dans la mise en œuvre de ces programmes, met en avant des réalisations concrètes telles que la centrale solaire de Blitta ou les infrastructures routières stratégiques. Ces projets illustrent aussi une volonté de transformation structurelle, portée par une diplomatie économique pragmatique.

Faure Gnassingbé représente le Togo au forum d’Abu Dhabi pour promouvoir l’investissement et la coopération sud-sud.

 Coopération sud-sud et rayonnement régional

 

Au-delà de la vitrine nationale, la participation togolaise à ce forum témoigne d’un engagement en faveur de la coopération sud-sud, dans un esprit de solidarité entre pays africains et partenaires du Golfe. Ainsi, le Togo y réaffirme son ouverture aux échanges, sa capacité à mobiliser des financements innovants, et son ambition de jouer un rôle actif dans les plateformes régionales de développement.

Ce type de rencontre permet également de repositionner le pays dans les cercles décisionnels internationaux, en valorisant une approche fondée sur la stabilité politique, la rigueur budgétaire et l’attractivité économique.

 

Une vitrine pour les réformes togolaises à Abu Dhabi

 

En somme, dans un contexte où les États africains cherchent à diversifier leurs partenariats et à renforcer leur souveraineté économique, le Togo mise sur la diplomatie économique comme levier de croissance. La présence du Président Faure Gnassingbé à Abu Dhabi s’inscrit dans cette stratégie : celle d’un État qui assume ses réformes, partage ses réussites et cherche à inspirer une dynamique régionale fondée sur l’investissement responsable.

 

CIIE 2025 : le Togo expose à Shanghai

À Shanghai, le Togo déploie une stratégie économique ambitieuse à la China International Import Expo 2025. Portée par une délégation chevronnée, sa participation vise à valoriser les savoir-faire nationaux, nouer des partenariats durables et positionner le pays comme un acteur ouest-africain incontournable sur le marché chinois.

 

Shanghai, 7 novembre 2025 – Au cœur de l’effervescence du Centre national des expositions et des congrès, le Togo affiche ses ambitions lors de la 8ᵉ édition de la China International Import Expo (CIIE), qui se tient jusqu’au 10 novembre. Ce salon d’envergure mondiale, vitrine de l’ouverture commerciale, rassemble également des milliers d’opérateurs autour d’innovations dans la santé, les technologies numériques, l’agro-industrie et bien d’autres secteurs.

Pour Lomé, cette participation dépasse le cadre protocolaire : elle s’inscrit  en effet dans une stratégie offensive visant à propulser les entreprises togolaises sur le marché chinois et à diversifier les flux commerciaux.

CIIE 2025 :  une délégation togolaise mobilisée pour séduire Pékin

 

À la tête de la mission, une équipe aguerrie incarne la volonté du Togo de tisser des partenariats solides avec l’Empire du Milieu. Karine Adotévi, présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo, pilote les opérations aux côtés de Gnama Tchaa Batchassi, chargé d’affaires à l’ambassade togolaise en Chine, ainsi que de Karbou Manzi Tchilabalo, ministre-conseiller.

Francine Adjéoda, porte-parole d’Alexandre de Souza, commissaire général aux manifestations internationales, complète la délégation avec Daniel Denkey, expert en ressources humaines et juridiques du CETEF-Togo 2000. Ensemble, ils portent haut les couleurs d’une stratégie nationale axée sur la valorisation des compétences togolaises et la création de partenariats durables dans les secteurs innovants.

CIIE 2025 :  Le Togo participe à la China International Import Expo 2025 à Shanghai pour promouvoir ses entreprises, attirer des partenariats

 Un agenda dense : du réseautage aux accords commerciaux

 

Le programme togolais s’annonce intense, rythmé par une série de rencontres stratégiques. Des rendez-vous en tête-à-tête entre chefs d’entreprise, des forums spécialisés et des événements comme le « Promotion and Matchmaking Event » permettront aussi de connecter fournisseurs, investisseurs et distributeurs.

Par ailleurs, ces échanges ciblés visent à identifier des synergies dans des domaines clés tels que l’agroalimentaire, les technologies numériques ou l’équipement médical. Pour les acteurs togolais, c’est une opportunité de démontrer leur savoir-faire et d’attirer des capitaux susceptibles de renforcer les chaînes de valeur locales.

 

CIIE 2025 : le Togo sous les projecteurs

 

Le 8 novembre marquera un temps fort avec la « Journée du Togo », véritable vitrine du potentiel national. En effet, les entreprises togolaises y présenteront leurs produits phares, valoriseront leurs procédés de fabrication et engageront des discussions directes avec des acheteurs influents du marché chinois.

Cette mise en lumière vise à révéler une expertise souvent méconnue dans des niches prometteuses comme les produits transformés ou les services logistiques. Un tel coup de projecteur pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles exportations et repositionner le Togo comme un hub ouest-africain attractif.

 Une dynamique vers la croissance inclusive

 

En définitive, cette immersion shanghaïenne illustre la volonté du Togo de s’affirmer comme un partenaire fiable dans un monde interconnecté. Avec des milliers de visiteurs professionnels attendus, la CIIE offre à Lomé une rampe de lancement pour stimuler les ventes extérieures et renforcer sa présence sur la scène internationale.

Les retombées, sans nul doute, nourriront une croissance inclusive, au bénéfice d’un secteur privé togolais en pleine expansion.

 

Le Togo à Luanda : infrastructures et intégration régionale au cœur du sommet

À Luanda, le Président Faure Essozimna Gnassingbé participe au troisième Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, aux côtés de ses pairs et des partenaires internationaux. Organisé par l’Union Africaine et l’AUDA-NEPAD, ce rendez-vous stratégique vise à mobiliser des capitaux pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf et renforcer la connectivité continentale. Le Togo y défend sa vision d’un développement structurant, fondé sur des partenariats durables et une intégration régionale renforcée.

 

Luanda, 28 octobre 2025 –  En pleine effervescence panafricaine, le Président de la République togolaise, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué ce mardi une visite officielle en Angola, à l’invitation de son homologue S.E.M. João Manuel Gonçalves Lourenço, Président en exercice de l’Union Africaine (UA). Il prend ainsi  part au troisième Sommet de Luanda, consacré au financement des grands chantiers d’infrastructures sur le continent.

Organisé conjointement par la Commission de l’UA et l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD), ce sommet de haut niveau, prévu jusqu’au 31 octobre, réunit un large éventail de chefs d’État, d’investisseurs internationaux et d acteurs du développement autour d’un thème stratégique : « Capitaux, corridors, commerce », avec pour ambition de propulser la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) et par consequent de favoriser une croissance inclusive.

Un sommet à l’heure des grandes transitions africaines

 

Ce rendez-vous intervient à un moment charnière pour le continent. Lancée en 2021, la ZLECAf ambitionne de redessiner les échanges intra-africains et de générer jusqu’à 450 milliards de dollars par an d’ici 2035. Toutefois, les défis logistiques et les insuffisances en matière d’infrastructures continuent de freiner son plein potentiel.

C’est pourquoi Les travaux du sommet s’articulent autour de solutions concrètes : mobilisation des partenariats public-privé (PPP), exploration de mécanismes de financement innovants, et alignement des projets structurants sur le Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA). Le Plan Directeur de l’UA pour une connectivité continentale — des ports interconnectés aux corridors transsahariens — figure également parmi les priorités.

Le Président Faure Gnassingbé est à Luanda pour le Sommet UA-AUDA sur les infrastructures africaines. Objectif : mobiliser des financements pour la ZLECAf et positionner le Togo comme hub régional. Le Président Faure Gnassingbé est à Luanda pour le Sommet UA-AUDA sur les infrastructures africaines. Objectif : mobiliser des financements pour la ZLECAf et positionner le Togo comme hub régional.

Le Togo, une vision alignée sur les enjeux régionaux à  Luanda 

 

Pour le Togo, cette tribune internationale constitue une opportunité stratégique. Lomé, qui aspire à consolider son rôle de plaque tournante ouest-africaine, voit en effet dans ces échanges un levier pour renforcer ses infrastructures logistiques et énergétiques.

« C’est une opportunité en or pour ancrer notre position stratégique dans l’échiquier régional », confie un conseiller présidentiel, évoquant des pistes concrètes de coopération en matière d’énergie et de transport.

Sur son compte officiel X, d’ailleurs, le chef de l’État togolais a exprimé son engagement :

« Je suis à Luanda du 28 au 31 octobre pour ce troisième Sommet sur le financement des infrastructures africaines, piloté par l’AUDA-NEPAD et la Commission de l’UA en tandem avec l’Angola. »

Il a également salué l’ambition panafricaine de mobiliser 100 milliards de dollars par an — soit 1 300 milliards cumulés d’ici 2040 — pour le Plan Directeur Continental des Systèmes Électriques, en vue de bâtir un marché unique de l’électricité et de renforcer la souveraineté énergétique du continent.

Un modèle togolais fondé sur le partenariat et la durabilité

 

Le Président Gnassingbé a aussi mis en avant le modèle togolais de PPP, qu’il qualifie d’« audacieux, juste et pérenne », capable de générer une prospérité inclusive.

« Avec nos pairs et les instances de l’UA, nous portons haut cette ambition : des infrastructures qui ne se contentent pas de connecter, mais qui libèrent les potentiels pour les générations d’aujourd’hui et de demain », a-t-il déclaré, dans un appel à l’unité d’action.

Au terme de ces trois jours de concertation, les observateurs attendent des résolutions tangibles : engagements financiers chiffrés, protocoles d’accélération des corridors prioritaires, et feuille de route consolidée pour intégrer la ZLECAf dans les dynamiques économiques nationales.

Dans un contexte où les besoins en infrastructures avoisinent les 170 milliards de dollars annuels, ce sommet pourrait marquer un tournant décisif. Pour le Togo et ses partenaires, il s’agit de transformer les ambitions en réalisations concrètes — des discours en infrastructures, au sens propre comme au figuré.

Ce mardi, sous le ciel lumineux de Luanda, résonne déjà l’écho d’un avenir interconnecté.

20ᵉ édition de FIL : King Mensah devient l’ambassadeur culturel

La FIL 2025 mise sur l’authenticité : en s’associant à King Mensah, figure emblématique de la musique togolaise, elle transforme sa 20ᵉ édition en carrefour vibrant entre économie, créativité et identité nationale.

 

Lomé, 22 octobre 2025 –La Foire Internationale de Lomé (FIL) s’apprête à conjuguer économie et art dans une édition placée sous le signe de la créativité. A cet effet , le 21 octobre, au siège du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) à Togo 2000, une convention de partenariat a été officiellement signée entre les organisateurs de l’événement et King Mensah, figure emblématique de la scène musicale togolaise. Désigné égérie officielle de la 20ᵉ édition, le chanteur incarnera l’âme vibrante de cette grand-messe économique et culturelle, prévue du 28 novembre au 14 décembre.

La Foire Internationale de Lomé s’offre une touche culturelle forte en nommant King Mensah égérie officielle de sa 20ᵉ édition. Du 28 novembre au 14 décembre, l’artiste incarnera l’esprit d’un événement où business et patrimoine se rencontrent.

20ᵉ édition de FIL :  une alliance stratégique entre Beats et Business

 

Ce rapprochement entre le monde des affaires et celui de la culture s’inscrit dans une stratégie mûrement réfléchie. En effet, en choisissant King Mensah, le CETEF mise sur une figure qui dépasse les scènes locales pour incarner un véritable ambassadeur de l’identité togolaise. Fort d’une carrière jalonnée de succès, de Lomé à Dakar, l’artiste séduit par ses mélodies qui mêlent rythmes traditionnels et influences contemporaines. Ainsi, son parcours, à la fois enraciné dans les valeurs locales et tourné vers l’international, reflète pleinement la philosophie de la FIL : un carrefour où l’innovation économique dialogue avec l’héritage culturel.

« Associer notre foire à une telle figure, c’est injecter une dose d’authenticité dans nos échanges professionnels », a commenté un responsable du CETEF lors de la cérémonie.

Ce choix stratégique vise également à renforcer l’attractivité de l’événement auprès d’un public jeune et connecté, tout en démontrant que la culture peut constituer un véritable levier de croissance. En fait, la FIL ne se limite pas à un simple salon d’affaires : elle se positionne comme une vitrine du « fabriqué au Togo », un espace où artisans, entrepreneurs et artistes convergent pour propulser le pays vers l’avant.

Culture et économie : un duo gagnant pour le Togo

 

À l’aube d’une édition qui s’annonce record en termes de fréquentation, le partenariat avec Mensah marque un tournant décisif pour la FIL. Il incite les talents nationaux à investir pleinement la sphère économique, transformant la foire en un hub inclusif où les galeries d’art côtoient les stands d’exportateurs. Grâce à son aura panafricaine, King Mensah portera ce message à travers une campagne promotionnelle multicanal — des réseaux sociaux aux ondes radio — afin de rapprocher les citoyens de cette célébration collective.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large, portée par les autorités togolaises, qui encouragent les synergies entre secteurs pour stimuler à la fois le tourisme et les industries locales. À quelques semaines de l’ouverture, les préparatifs s’intensifient : stands thématiques sur l’agroalimentaire, forums dédiés à l’entrepreneuriat féminin, et bien sûr, performances live pour animer les allées.

La Foire Internationale de Lomé s’offre une touche culturelle forte en nommant King Mensah égérie officielle de sa 20ᵉ édition. Du 28 novembre au 14 décembre, l’artiste incarnera l’esprit d’un événement où business et patrimoine se rencontrent.

Vers une FIL qui chante le Togo d’aujourd’hui

 

En scellant ce partenariat, King Mensah et le CETEF s’engagent à faire de la 20ᵉ FIL un véritable hymne au potentiel togolais. L’artiste, déjà salué sur les scènes internationales, promet d’insuffler son énergie à cette édition, transformant la foire en un espace où l’innovation rime avec tradition. Pour les exposants comme pour les visiteurs, c’est la promesse d’une expérience immersive, où les affaires se concluent sur fond de musique, de créativité et de fierté nationale.

Rendez-vous donc fin novembre pour une foire qui, portée par cette étincelle culturelle, pourrait bien s’inscrire durablement dans les mémoires.

Sommet d’Aqaba : Faure Gnassingbé alerte sur la dette sécuritaire

Le Président du Conseil togolais a pris part au 10ᵉ anniversaire du Processus d’Aqaba, co-présidé par la Jordanie et l’Italie. Première édition axée sur l’Afrique de l’Ouest, le sommet a été l’occasion pour Faure Gnassingbé de plaider pour une réponse collective, respectueuse et un financement international non punitif face à l’expansion du terrorisme.

 

Rome, 16 octobre 2025 – Dans un appel vibrant à la solidarité internationale, le Président du Conseil togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part mercredi 15 octobre au sommet du Processus d’Aqaba. Co-présidé par le Roi Abdallah II de Jordanie et la Première ministre italienne Giorgia Meloni, cette 10ᵉ édition – la première axée sur l’Afrique de l’Ouest – a réuni chefs d’État et experts pour forger une réponse coordonnée à l’extrémisme violent. Gnassingbé a structuré son intervention autour de trois convictions phares : une responsabilité partagée, une solution africaine intégrée et une bataille informationnelle globale.

 

Sommet d’Aqaba : une plateforme pour une paix « pragmatique et inclusive »

 

Ouvert sous les auspices de l’ONU, le sommet a mis l’accent sur les défis sécuritaires ouest-africains, des foyers terroristes sahéliens aux routes maritimes du golfe de Guinée. Articulés autour du Plan Mattei pour l’Afrique – l’initiative italienne de partenariat – les débats ont exploré les liens indissociables entre sécurité, développement et gouvernance. « Cette dixième édition ambitionne de promouvoir une réponse coordonnée, pragmatique et inclusive aux défis transnationaux », a résumé un communiqué, soulignant ainsi le rôle central de la consolidation de la paix.

Le Togo, en première ligne des menaces, s’est imposé comme un acteur clé. D’ailleurs, Gnassingbé, qui s’est entretenu en marge avec le Roi Abdallah II, a salué l’engagement italien et jordanien, tout en plaçant l’Afrique de l’Ouest au cœur des enjeux mondiaux.

 

Conviction 1 : une crise qui transcende les frontières

 

À l’ouverture de son discours, le Président togolais a dressé un tableau alarmant : expansion du terrorisme des zones sahéliennes vers les pays côtiers, reconfiguration des réseaux criminels et cybermenaces galopantes, où la propagande pullule en ligne.

« Ce qui fragilise l’Afrique de l’Ouest aujourd’hui affectera la stabilité internationale demain, » a-t-il averti, insistant sur le caractère global de la menace.

« La sécurité de l’Afrique de l’Ouest n’est plus un dossier strictement régional : elle croise nos souverainetés, nos économies. Ce combat, nous devons nécessairement le mener ensemble, parce que les groupes armés ne s’arrêtent pas aux frontières, et la déstabilisation nourrit la migration, » a-t-il martelé, appelant à une solidarité « cohérente et respectueuse. »

 

Conviction 2 : des moyens adaptés, sans le piège de la dette

 

Ensuite, face au « manque de moyens adaptés à l’échelle de la menace » – humains, technologiques et logistiques –, Gnassingbé a dénoncé les contraintes financières qui forcent également les États de première ligne à s’endetter pour leur défense.

« La sécurité est un bien public mondial. Il est temps d’en tirer les conséquences, y compris dans les règles d’accès aux financements. Aujourd’hui, nous ne pouvons financer notre sécurité qu’en creusant notre dette. On ne peut pas continuer à pénaliser ainsi la paix, » a-t-il lancé.

Pour lui, les dépenses sécuritaires doivent être reconnues comme des « investissements », au même titre qu’un barrage ou une école, appelant ainsi à une réforme des mécanismes de financement international pour des ressources prévisibles et non punitives.

 

Conviction 3 : une « guerre des esprits » au-delà des armes

 

Enfin, le leader togolais a élargi le champ de bataille :

« L’on ne gagne pas une guerre des esprits uniquement avec des fusils. La bataille se joue d’abord sur le champ de l’information. » Les groupes terroristes exploitent les failles ; la riposte doit donc être « collective et coordonnée », intégrant éducation, développement et cohésion sociale.

« Il s’agit aussi de ne plus réagir crise par crise. Notre action doit passer de la réaction à l’anticipation », a-t-il plaidé, liant sécurité et développement comme « les deux faces d’un même problème. » Il a aussi  réclamé des partenaires internationaux « cohérents et respectueux, » pour une co-construction durable.

 

Sommet d’Aqaba :un plaidoyer africain pour une paix anticipative

 

Ce sommet, qui a réuni des dirigeants d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient, s’est conclu sur un consensus : passer d’une gestion réactive à une anticipation inclusive, impliquant société civile et leaders religieux. Le Togo émerge renforcé, son plaidoyer pour une « solution à l’africaine » salué comme un guide pour la sous-région.

En conclusion, à l’issue des débats, Gnassingbé a réitéré l’engagement du Togo : « Sécurité et développement sont indissociables. » Un message qui, dans un contexte de tensions sahéliennes croissantes, pourrait aussi bien influencer durablement les agendas internationaux.

 

BlueInvest Africa : Lomé s’impose en hub de l’économie bleue

Lomé, carrefour maritime. Le Forum BlueInvest Africa 2025, initié par la Commission européenne, bat son plein à Lomé depuis hier . Le Togo, premier pays d’Afrique de l’Ouest à accueillir l’événement, connecte 24 startups innovantes à des investisseurs européens. L’enjeu est stratégique : propulser le pays en leader régional de la croissance verte et débloquer des fonds majeurs.

Lomé, 16 octobre 2025 – La capitale togolaise s’impose comme le nouveau carrefour de l’économie bleue africaine. En effet depuis  hier , le Forum BlueInvest Africa 2025, initié par la Commission européenne, bat son plein, réunissant des centaines d’entrepreneurs, investisseurs et décideurs venus d’Afrique et d’Europe. Pour sa troisième édition – et la première en Afrique de l’Ouest – cet événement phare connecte directement les porteurs de projets innovants du secteur maritime à des financements décisifs, sous le regard attentif du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), Dr José Kwassi Symenouh.

Lomé accueille le Forum BlueInvest Africa 2025, connectant 24 startups africaines à des investisseurs européens pour dynamiser l’économie bleue et positionner le Togo comme leader régional de la croissance verte.

Une première historique pour l’Afrique de l’Ouest : Lomé au centre des échanges

Organisé les 15 et 16 octobre au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), BlueInvest Africa 2025 marque un tournant. Après les Seychelles et le Kenya, c’est le Togo, premier pays francophone et ouest-africain à accueillir l’événement. Par ailleurs, Vingt-quatre entreprises africaines présenteront aujourd’hui leurs innovations devant un jury d’experts, couvrant des domaines variés : pêche durable, aquaculture, biotechnologies marines, transport maritime, énergies renouvelables et tourisme côtier.

Le Dr Symenouh, accompagné d’élus consulaires, représente activement le secteur privé togolais. Pour la CCI-Togo, cette participation est une opportunité stratégique pour nouer des partenariats d’investissement durables.

« L’économie bleue représente une source majeure d’opportunités pour les entreprises togolaises, » souligne l’institution, qui a mobilisé ses opérateurs économiques.

Confiance européenne et vision togolaise : l’UE loue le rôle stratégique du pays

 

L’Ambassadeur de l’Union Européenne au Togo, S.E.M. Gwilym Ceri Jones, a salué le choix de Lomé.

« Le rôle stratégique que joue le pays dans le développement de l’économie maritime en Afrique de l’Ouest » justifie cette édition, a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi la volonté de l’UE de renforcer le partenariat dans le cadre du Global Gateway, son plan d’investissements pour l’Afrique.

C’est le Secrétaire général du Gouvernement, M. Bamouni Stanislas Baba, représentant le Président Faure Gnassingbé, qui a ouvert hier  les travaux.

« Cette tenue à Lomé est une marque de confiance renouvelée, témoignant du rôle grandissant de notre pays dans la dynamique régionale », a-t-il affirmé. Il a rappelé la vision du chef de l’État, qui place « la création d’emplois, la valorisation de nos ressources et la durabilité au cœur de la transformation du Togo. »

Lomé accueille le Forum BlueInvest Africa 2025, connectant 24 startups africaines à des investisseurs européens pour dynamiser l’économie bleue et positionner le Togo comme leader régional de la croissance verte.

Un potentiel géant : 256 milliards d’euros en jeu

 

L’événement met en lumière le trésor inexploité de l’économie bleue africaine : un secteur qui génère déjà environ 256 milliards d’euros par an et emploie près de 49 millions de personnes.

« BlueInvest Africa se veut un espace privilégié de dialogue, de partenariat et d’action pour relever ensemble les défis socio-économiques et environnementaux de notre temps, » insiste M. Baba, appelant à une mobilisation collective pour une croissance inclusive et verte.

Sur le terrain, l’effervescence est palpable : ateliers sur les financements verts, sessions de pitch pour startups et rencontres B2B entre Africains et Européens. Lomé, avec son port stratégique et ses ambitions maritimes, s’affirme comme un hub idéal pour ces échanges.

 

Vers une Afrique bleue et prospère : Les enjeux de demain

 

À l’issue de ces deux jours, les partenariats scellés pourraient débloquer des millions d’euros pour des projets innovants, boostant l’emploi des jeunes et la résilience climatique. Pour le Togo, hôte de cette première ouest-africaine, c’est une vitrine diplomatique et économique qui renforce son attractivité. Comme l’annonce la presse, Lomé est bien la capitale africaine de l’économie bleue pour 48 heures.

Reste à transformer ces promesses en actes concrets : les accords signés aujourd’hui doivent changer la donne pour des milliers d’entrepreneurs africains. Une fois de plus, le Togo montre la voie vers une croissance résolument verte et inclusive.