Maroc : Lancement d’un nouveau programme de promotion du secteur du tourisme

Un nouveau programme de promotion du secteur du tourisme destiné à jeter les bases d’une transformation durable du secteur a été annoncé par la ministre en charge du Tourisme, Mme Nadia Fettah Alaoui, lors du conseil de gouvernement réuni jeudi.Lors d’un point de presse à l’issue du conseil, le porte-parole du gouvernement a indiqué que ce projet a pour objectif de préserver le tissu économique et l’emploi, d’accélérer la relance des activités touristiques, de restructurer le secteur et de développer des programmes de promotion du tourisme intérieur en partenariat avec les acteurs régionaux et locaux.

Ce programme, élaboré en concertation avec les professionnels du secteur et les départements ministériels concernés, sera mis en œuvre à travers une feuille de route couvrant la période 2020-2022.

Ce projet permettra d’accompagner les professionnels du tourisme, de maintenir la continuité des emplois, d’accélérer l’intégration des salariés en situation de vulnérabilité et d’offrir des produits touristiques qui tiennent compte des besoins du tourisme intérieur.

La ministre a aussi mis l’accent sur les mesures adoptées par le ministère pour accompagner les institutions touristiques dans la mise en œuvre des mesures de prévention et de santé au sein des institutions touristiques et effectuer des tests de dépistage pour l’ensemble des employés, en coordination avec les autorités locales et les représentants du ministère de la santé.

Ces mesures préventives, disponibles dans le guide édité par le ministère, visent à faciliter la commercialisation de la destination Maroc et à redonner confiance aux touristes marocains et internationaux, a ajouté la ministre.

Le Maroc conserve sa 43ème place dans le classement de la FIFA

La sélection marocaine de football a conservé sa 43è place dans le classement de la fédération internationale de football (FIFA) pour le mois de juillet, publié jeudi.Avec un total de 1.456 points, les Lions de l’Atlas occupent toujours le 5ème rang au niveau continental, devancés par le Sénégal (1er/1.555 pts), la Tunisie (2è/1.506 pts), le Nigeria (3è/1.493 pts) et l’Algérie (4è, 1.482 pts).

Ce classement FIFA n’a pas connu de changement notable, les matchs internationaux n’ayant pas été disputés en raison de la pandémie de coronavirus.

Au sommet de la hiérarchie, la Belgique (1.765 pts) conserve ainsi son fauteuil de leader, suivie par la France (1.733 pts) et le Brésil (1.712).

L’Angleterre, l’Uruguay, la Croatie, le Portugal, l’Espagne, l’Argentine et la Colombie complètent le Top 10, dans l’ordre.

JOJ : le Sénégal donne rendez-vous au monde en 2026

Le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Dakar, Mamadou Diagna Ndiaye s’est réjoui du report de cette compétition qui sera « mémorable » en 2026.« Ce report nous donne le temps de travailler avec sérénité, sans pression, pour délivrer en 2026 des Jeux Olympiques (de la Jeunesse) mémorables », a déclaré ce jeudi M. Ndiaye lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale sénégalaise.

Le Comité International Olympique (CIO) dont il est membre a annoncé mercredi dernier le report, « d’un commun accord avec le Sénégal », des JOJ de Dakar pour quatre années supplémentaires, dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a perturbé plusieurs calendriers.

« Une réelle tension sur les dates », a fait noter le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), avant de saluer « la solidarité du mouvement sportif en ces moments d’incertitude dans le monde entier ».

En outre, « ce report nous donne l’opportunité de mieux préparer les stratégies et plans de mobilisation et d’implication de toutes les contrées du Sénégal, pour que ce soient leurs jeux à eux », a souligné Mamadou Diagna Ndiaye.

Les autorités sportives sénégalaises ambitionnent de mettre leurs athlètes dans des conditions optimales de performance afin qu’ils décrochent de nombreuses médailles dans six ans.

Pour ce faire, il sera déroulé « un vrai programme de préparation de jeunes champions, futurs médaillés, comme j’ai eu à l’évoquer avec nos partenaires chinois lors de ma visite à Beijing en décembre 2019, qui sont toujours prêts à nous accompagner dans ce sens », a renseigné le président du Comité d’organisation des JOJ de Dakar.

Pour sa part, Matar Ba, le ministre des Sports a indiqué que « cette décision (du report) fait suite à une proposition du président de la République du Sénégal, Macky Sall favorablement accueillie par Thomas Bach, le président du Comité International Olympique (CIO)».

Cette proposition du chef de l’État sénégalais, a précisé M. Ba, a été formulée en toute responsabilité et quasiment dans les mêmes formes et dans les mêmes conditions, que lorsqu’il s’est agi de présenter la candidature du Sénégal pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2022.

Présidentielle ivoirienne : le parrainage citoyen est une «invention pour éliminer des candidats» (Mamadou Koulibaly)

L’exigence du parrainage citoyen pour être candidat à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre prochain est une « invention pour éliminer des candidats », a estimé jeudi l’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly, par ailleurs, candidat déclaré à ce scrutin.« Ce n’est pas prévu du tout par la constitution. C’est une invention pour éliminer des candidats. La condition selon laquelle on doit trouver des citoyens pour parrainer les candidats viole la constitution. Or normalement le décret de M. Ouattara doit respecter le code électoral et le code électoral lui-même doit respecter la constitution», a soutenu M. Koulibaly qui s’exprimait dans sa web émission hebdomadaire dénommée «Jeudi, c’est Koulibaly» dans laquelle,  il analyse une question de l’actualité ivoirienne. 

Selon lui, le cautionnement citoyen exigé pour être candidat à la présidentielle ivoirienne « viole le secret du vote » des citoyens car ils doivent remplir une fiche de parrainage qui démontre leur choix pour tel ou tel candidat.  

« Ils disent que c’est pour s’assurer de l’assise au plan national du candidat à la candidature qu’on instaure le parrainage. Mais alors à quoi ça sert le vote?», s’est-il interrogé expliquant que le vote doit montrer que le candidat a une assise nationale puisqu’il est élu ou n’est pas élu. 

Ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne sous le régime de la refondation de Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly qui est l’un des opposants au régime d’Alassane Ouattara, a annoncé sa candidature pour la présidentielle d’octobre prochain. La « campagne » pour la recherche du parrainage des électeurs, au profit des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, démarre ce jeudi 16 juillet 2020 pour une durée de 45 jours. 

Le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir  au moins 1% de l’électorat  local. 

Le  parrainage électoral vise à s’assurer, au plan national, de l’assise du candidat à la candidature à l’élection du président de la République. Ce dispositif électoral avait été institué en 1994 et appliqué en 1995, où le candidat devrait obtenir 5 000 signatures.

Covid-19: trois députés zambiens testés positifs

Trois députés zambiens ont été testés positifs au coronavirus, ce qui a incité les autorités à renforcer les contrôles à l’Assemblée nationale.Selon la greffière de l’Assemblée nationale, Cecilia Mbewe, les trois députés font partie des 19 personnes testées au cours des derniers mois.

 « Les cas confirmés à la date du mercredi 15 juillet 2020 sont les suivants : trois membres du parlement, dix membres du personnel de l’Assemblée nationale de Zambie et six personnes n’appartenant pas au personnel qui ont été testées à la clinique de l’Assemblée nationale », a déclaré Mme Mbewe jeudi dans un communiqué.

 « Cela porte à 19 le nombre total cumulé de cas suivis par le centre de dépistage Covid-19 de l’Assemblée nationale ».

 Les autorités parlementaires ont dû renforcer les mesures pour contenir la propagation du virus parmi les députés et les membres du personnel, poursuit-il.

 « Afin de gérer la situation actuelle et d’empêcher une plus grande propagation du virus, l’Assemblée nationale de Zambie continue à fonctionner selon des directives strictes, comme le recommande le ministère de la santé », a-t-elle déclaré.

 A la date de jeudi 16 juillet, la Zambie compte 1.895 cas de Covid-19 et 42 décès.

L’ultime hommage des peuples de Côte d’Ivoire à Gon Coulibaly avant son inhumation

Les peuples et communautés de la Côte d’Ivoire ont rendu jeudi à Korhogo dans l’extrême-nord de la Côte d’Ivoire, un ultime hommage à feu Amadou Gon Coulibaly, l’ex-premier ministre ivoirien qui sera inhumé vendredi après-midi dans cette localité dont il est originaire.Successivement les délégations des différentes régions de la  Côte d’Ivoire dont l’Indenié Djuablin (Est) le Tonkpi (Ouest) le Gontougo ( Nord-Est), la Nawa ( Sud-ouest) et San-Pédro (Sud-ouest) ont présenté leurs condoléances à la famille de l’illustre disparu et se sont recueillis devant sa dépouille. 

Dans la foulée, ces délégations ont  rappelé successivement la contribution de M. Gon pour le développement de leurs localités respectives. « Amadou Gon s’imposait à tous par sa méthode de travail. Nous avons découvert avec lui que pour son pays, il faut se battre pour son développement…Grand-frère nous réaliserons  ton rêve», a promis le ministre de la promotion des PME Félix Anoblé au nom de la région de San-Pédro.  

S’exprimant à son tour au nom de la région des Grands-Ponts, le ministre auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, a dit être venu « prendre sa part de deuil» et compatir avec la famille biologique de  Gon. 

«Au-delà de sa fonction de premier ministre, Amadou Gon est également un fils et un frère de la région des Grands-Ponts. Il a fait ses études secondaires à Dabou… Nous sommes là pour prendre notre part de deuil et pour compatir avec vous», a déclaré M. Essis. 

Avant lui, le porte-parole de la région du Tonkpi (Ouest), Pascal Gueu, dans un jeu d’alliance interethnique entre le peuple Dan qu’il représentait et le peuple sénoufo ( Ethnie de M. Gon), a réclamé le transfert du corps de M. Gon à l’ouest de la Côte d’Ivoire pour qu’il y soit enterré. 

« Le peuple Tonkpi demande le corps de son fils. Nous avons pris toutes les dispositions pour demander le corps de notre fils», a plaisanté M. Gueu. La dépouille de l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été transférée mercredi après-midi à Korhogo après un hommage de la nation ( lundi) au palais présidentiel d’Abidjan et un hommage de sa formation politique au Palais des sports ( sud d’Abidjan). 

Son inhumation est prévue vendredi après-midi dans l’intimité familiale à Korhogo en présence du chef de l’État Alassane Ouattara. L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé  le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans six jours après son retour de Paris ( France) où il avait subi une intervention médicale au niveau du coeur. 

En mars dernier, rappelle-t-on, feu Amadou Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara, pour la présidentielle d’octobre prochain.

Covid-19 : les médecins zimbabwéens posent un ultimatum de deux semaines au gouvernement

Les médecins des hôpitaux publics du Zimbabwe ont lancé jeudi un ultimatum de deux semaines au gouvernement afin qu’il réponde à leurs doléances concernant les mauvaises conditions de travail et le paiement des salaires en dollars américains, sous peine d’une grève générale qui paralyserait le système de santé déjà en difficulté.L’Association des médecins des hôpitaux du Zimbabwe a déclaré que ses membres réduiraient leurs effectifs à partir du 29 juillet si le gouvernement ne répondait pas positivement à leurs demandes, qui incluent la nécessité de « rendre le test de la Covid-19 facilement disponible dans tous les hôpitaux afin que nous puissions être en mesure d’offrir des services sans faille ».

 Ils se sont plaints que le test Covid-19 des patients hospitalisés « reste irrégulier et que les résultats mettent souvent des jours à sortir ».

 « Dans le même temps, les travailleurs de la santé sont exposés à un risque d’infection », ont déclaré les médecins dans une lettre adressée au ministre de la Santé, Amon Murwira.

 « Nous voulons pouvoir gérer nos salles et autres services spécialisés de manière transparente et il est primordial de pouvoir disposer des tests et des résultats en temps voulu ».

 Un autre de leurs griefs est que les hôpitaux publics ont de sérieuses difficultés à se procurer et à fournir des équipements de protection individuelle appropriés, exposant ainsi les travailleurs de la santé à la Covid-19.

 Le Zimbabwe a jusqu’à présent enregistré 1089 cas de coronavirus et 20 décès depuis l’annonce du premier cas dans le pays début avril.

 Les médecins souhaitent également que leurs salaires soient payés en dollars américains, « qui est une monnaie stable et au pouvoir d’achat prévisible ».

 La demande des médecins fait écho aux sentiments similaires d’autres travailleurs zimbabwéens qui refusent les paiements en dollars zimbabwéens, en chute libre depuis le début de l’année dernière, ce qui a entraîné une flambée des prix des biens et des services.

 Dans la lettre adressée au ministre, les médecins ont également demandé au gouvernement d’aborder le sort des travailleurs de la santé de manière globale car « nous avons besoin de la présence de nos autres collègues prestataires de soins pour pouvoir bien fonctionner ».

 Les infirmiers et autres personnels de santé des hôpitaux publics du Zimbabwe ne se présentent plus quotidiennement au travail depuis quelques semaines, expliquant au gouvernement que leurs salaires s’amenuisent sous l’effet de l’inflation, qui s’élève à 737,3% en juin.

 « L’employeur devrait corriger son incapacité afin que nous puissions reprendre des services normaux de manière éthique et professionnelle. Nous avons besoin d’infirmiers, de radiographes, de pharmaciens et de tous les autres pour fournir un service raisonnable », explique la lettre adressée au ministère de Santé.

 « Pour éviter tout doute, si ces questions ne sont pas résolues, le 29 juillet 2020, les médecins spécialistes ne pourront en faire plus pour offrir le peu de service actuellement offert dans les hôpitaux publics, et devront donc cesser tout travail », ajoute la lettre.

Ali Bongo nomme une femme Premier ministre, une première au Gabon

Jusque-là ministre gabonaise de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda, 56 ans, est devenue ce jeudi la première femme à occuper la fonction de Premier ministre dans son pays.Sa nomination a été officialisée cet après-midi par un décret du président Ali Bongo. Elle succède à Julien Nkoghe Bekale qui s’en va après 18 mois à la tête du gouvernement.

Rose Christiane Ossouka Raponda, également maire de la capitale Libreville, était pressentie pour diriger la Primature pendant longtemps selon certaines sources. Elle aura comme missions de former un gouvernement qui devra renforcer la stratégie nationale contre la Covid-19 et de relancer l’économie du Gabon. Ce pays d’Afrique centrale s’apprête à fêter son 60e anniversaire d’accession à l’indépendance. 

Economiste de base, Mme Raponda est diplômée de l’Institut gabonais de l’économie et des finances (IEF) avec une spécialisation en finances publiques. Elle fut directrice générale de l’économie et directrice générale adjointe de la Banque de l’Habitat du Gabon (BHG) au début des années 2000. 

En politique, son entrée dans le gouvernement se fait en 2012 en qualité de ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique. Elle est décrite comme une militante de la première heure du président Bongo-fils et bénéficierait du soutien de la très influente présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo.  

Présidentielle ivoirienne 2020: début de la « campagne » pour le parrainage des électeurs

La « campagne » pour la recherche du parrainage des électeurs, au profit des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, démarre ce jeudi 16 juillet 2020 pour une durée de 45 jours.La veille de cette opération de séduction visant, pour les candidats, à obtenir un nombre de signatures requises des électeurs, par ailleurs une condition d’éligibilité, a été expliquée par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert aux partis politiques. 

Le parrainage électoral, un dispositif intégré dans le Code électoral, est une « caution donnée ou accordée par des élus ou par des citoyens à un candidat à une élection ». Elle est matérialisée par une signature.

Il ne concerne que l’élection du président de la République et constitue un élément de recevabilité de la candidature à l’élection présidentielle. Selon le président de la CEI, les candidats ont la possibilité d’obtenir la signature des électeurs sur le listing de 2018 et de 2020.

Le président de la CEI a fait savoir que l’électeur se rend dans son lieu d’enrôlement pour remplir la fiche de parrainage sur laquelle il devra produire des données sur son identité grâce à sa pièce d’identité nationale. Il devra aussi disposer de son récépissé ayant servi à l’enrôlement.

La loi stipule toutefois que le parrainage a lieu sur la base de la liste électorale provisoire, en attendant la publication de cette liste. Et, les frais de « campagne » occasionnés par la collecte des parrainages sont à la charge des candidats à la candidature.

Le parrainage par les électeurs des candidats à la candidature à l’élection du président de la République est ouvert par décision de la Commission électorale indépendante, en même temps que la période de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle.

M. Coulibaly-Kuibiert a précisé que le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir « au moins 1% de l’électorat » local. Cependant, un électeur ne peut parrainer qu’un candidat.

Conformément au Code électoral, la collecte des parrainages est interdite dans les cantonnements militaires et les établissements de santé. Le parrainage est notamment recueilli sur un formulaire en format papier et électronique. La signature de l’électeur doit figurer sur le formulaire en papier.

Le parrainage vise à s’assurer, au plan national, de l’assise du candidat à la candidature à l’élection du président de la République.  Ce dispositif électoral avait été institué en 1994 et appliqué en 1995, où le candidat devrait obtenir 5 000 signatures.

Economie et santé s’imposent au menu des quotidiens marocains

La relance économique et le respect des mesures préventives dans les milieux professionnels sont les principaux sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+ se demande « où est passé le plan de relance économique miroité en début de crise et dont le lancement devait coïncider avec celui de l’actuel projet de loi des finances rectificative? ».

« A un moment où la plupart des Nations parlent déjà de relance économique, nous en sommes réduits à discuter les termes d’une loi des finances rectificative aux allures de plan comptable dont la priorité semble être le rétablissement d’équilibres budgétaires complètement chamboulés », déplore le quotidien.

Après avoir fauché les vies et malmené les corps, la pandémie du Coronavirus s’attaque maintenant au tissu économique du pays en tuant les entreprises et les emplois, ajoute-t-il, notant qu’en cette période où les entreprises et les emplois tombent comme un château de cartes, il est grand temps de dévoiler ce plan de relance.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que le warning du ministre de l’intérieur au sujet des foyers de contamination industriels et professionnels doit être vu par le secteur privé plus comme une piqûre de rappel qu’une mise en garde comme l’ont qualifié certains.

Comme l’a révélé le ministre de l’intérieur, presque la moitié des cas Covid-19 déclarés à ce jour au Maroc ont pour origine des foyers professionnels, poursuit la publication, faisant savoir que le respect des mesures et dispositifs de sécurité est aujourd’hui un impératif quasiment d’ordre économique pour les entreprises condamnées à redémarrer rapidement leurs activités pour tenter de rester en vie le temps que la tempête passe.

+Assabah+ souligne que l’approbation du projet de loi de Finances rectificative, sans amendement de l’article relatif à la hausse des droits de douane sur certains produits importés, engendre une augmentation des prix de ces produits. La hausse varie entre 30 et 40%. Dans sa réponse aux questions des parlementaires, le ministre de l’Economie et des finances et de la réforme administrative a expliqué cela par la volonté d’encourager la production nationale et de préserver le pouvoir d’achat des familles marocaines.

Cependant, fait remarquer le journal, en maintenant la hausse de 30% à 40% du droit commun sur l’importation de certains produits finis, le pouvoir d’achat des ménages sera touché. Car, estime le quotidien, la production nationale n’est pas en mesure de répondre à la demande nationale sur les segments concernés. Ainsi, plusieurs secteurs seront touchés, de l’agroalimentaire à l’industrie pharmaceutique, en passant par le textile & cuir et les équipements industriels. En ce qui concerne les produits alimentaires, l’augmentation touchera le lait, le cacao, les épices, les jus, les eaux minérales, les huiles de table, le sucre et bien d’autres denrées.

Dans le domaine du textile et cuir, la liste comprend, entre autres, les vêtements confectionnés et articles de bonneterie, chaussures, linges. S’agissant des équipements industriels et pièces de rechange, le quotidien cite les moteurs à pistons, plusieurs pièces de rechange et d’autres articles domestiques.

Dans le domaine sanitaire, la liste comprend des médicaments, des équipements médicaux, des produits pharmaceutiques et des lits médicaux. Ce qui aura un impact sur le secteur de la santé que le ministre a dit soutenir en le considérant comme prioritaire lors de la confection du projet de loi de Finances rectificative, fait remarquer la publication. La hausse des prix de ces produits importés, résume le quotidien, profitera aux pays liés au Maroc par des accords de libre-échange, en attendant que la production nationale soit en mesure de répondre à la demande nationale.

Guinée: nouvel allègement de l’état d’urgence sanitaire

Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé a annoncé, mercredi soir, un nouvel allègement de l’état d’urgence sanitaire, avec notamment le couvre-feu qui passe de 00h à 04h du matin dans la capitale Conakry, seule ville encore concernée par cette mesure.Dans son discours retransmis à la Radiotélévision guinéenne (RTG), Alpha Condé a par ailleurs annoncé la réouverture de l’espace aérien guinéen à partir du 17 juillet prochain. Celle-ci se fera de manière « progressive et s’appliquera sur la base du principe de réciprocité vis-à-vis du pays d’origine et selon des règles d’observation sanitaires strictes en rapport avec la covid-19», a déclaré le président guinéen.

Alpha Condé a par ailleurs dénoncé « avec regret et amertume le relâchement » sur le respect des mesures barrières, comme le port du masque ou l’interdiction des rassemblements. Sur ce, il a décidé de reconduire l’état d’urgence sanitaire pour une durée de 30 jours.

Jusque-là, la Guinée a enregistré 6.276 cas de Covid-19, dont 4.981 guéris et 38 décès.  

L’injonction aux ministres de déclarer leur patrimoine à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel de la demande du président de la République à ses ministres de déclarer leur patrimoine d’ici fin août.« Macky fixe un ultimatum à ses ministres », affiche Vox Populi, précisant qu’« ils ont jusqu’à fin août pour faire leur déclaration de patrimoine à l’Ofnac (Office National de la Lutte Contre la Fraude et la Corruption) ». Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre : « Macky relance le chrono ».

Dans ses colonnes, le même journal se pose toutefois cette série de questions : « Fallait-t-il accorder 45 jours de plus à des personnes qui ont bénéficié de plus d’un an pour se soumettre à leur obligation ? L’Ofnac avait-il besoin d’attendre tout ce temps et se montrer accommodant avec ces personnes à la limite de l’illégalité ? Après la publication des rapports de l’Ige, Macky préparait-il un coup contre certains de ses ministres ? ».

Tout compte fait, estime le journal, « on ne peut manquer, (…) de faire un rapprochement, entre ce rappel et la publication quasi-concomitante de 3 rapports de l’Inspection générale d’Etat sur les gestions de 2016 à 2019 ». 

Pour le quotidien EnQuête, il y a bel et bien un lien entre la publication des rapports de l’Ige et la colère du chef de l’Etat contre certains de ses ministres. D’où cette titraille qui barre la Une du journal : « Après la publication des rapports de l’Ige : Macky Sall se fâche ». 

Pour L’AS quotidien, avec cette demande du président de la République, « le cri de cœur de Seynabou Ndiaye Diakhaté est (enfin) entendu. (Car) La Présidente de l’Ofnac n’a de cesse d’exhorter les assujettis à la déclaration de patrimoine à se signaler ».

« Lors d’un atelier d’échanges et de sensibilisation sur la question, le 30 juillet 2019, elle avait déploré des réticences avant de confier que leur base de données a recensé plus de 1000 personnes assujetties à la déclaration de patrimoine. Et que l’Ofnac n’avait reçu jusqu’ici que 680 déclarations, soit un peu plus de 50% », rappelle le journal. 

Sous le titre « Macky Sall pour la mise en œuvre optimale des textes », le quotidien national Le Soleil informe que le chef de l’Etat « demande de finaliser dans les meilleurs délais » les documents relatifs à la nouvelle Convention collective nationale du secteur de la presse. 

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « spirale de scandales et de controverses » sous le magistère de Macky Sall en arborant ce titre : « L’engrenage des cas graves ». A ses pages 4 et 5, le quotidien revient sur « les 12 affaires qui ont mis le pays sens dessus-dessous les 4 derniers mois ». Parmi ces « cas graves » figurent notamment le bradage du littoral ; les insultes du député Moustapha Cissé Lô, l’affaire Batiplus…

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs rappelés de la disparition, un an jour pour jour, de l’ancien Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng. A ce propos, L’Observateur se fait raconter « les secrets d’Etat » de l’ancien président du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) par sa sécretaire Lena Lô. 

Pour se remémorer ce triste événement, EnQuête donne la parole à l’enseignant-chercheur, Papa Fara Diallo qui affirme que « le Ps reste figé là où Tanor Dieng l’avait laissé ». 

Une assertion que ne partage pas WalfQuotidien pour qui « le Ps dessine ses plans » pour les prochaines échéances électorales. Car, selon le porte-parole du parti, Abdoulaye Wilane, « le Parti socialiste aura son propre candidat à la prochaine présidentielle ». 

En sport, Walf Quotidien revient sur le repport des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) initialement prévus en 2022 et soutient qu’il s’agit là d’« une coupure de jambes pour le Sénégal qui était déjà bien engagé sur la piste pour la réussite de cette première en terre africaine de compétition majeure du Comité International Olympique (CIO) ». 

« Ce report répond à l’exigence de responsabilité et au souci d’efficacité que commandent les circonstances actuelles marquées par la pandémie du coronavirus », note Le Soleil, soulignant que « La proposition du Président Macky Sall a, en effet, été favorablement accueillie par Thomas Bach, président du Comité International Olympique ».

Covid-19: Dakar rouvre ses frontières aériennes

Le Sénégal, après plus de trois mois de fermeture de son espace aérien, a commencé à recevoir hier mercredi 15 juillet des vols internationaux réguliers, au moment où l’Union européenne se montrerait désormais favorable à accueillir des ressortissants sénégalais dans l’espace Schengen.M. Bâ, octogénaire franco-sénégalais, est en vacances à Dakar depuis plus de quatre mois. Il avait prévu de se ressourcer pour un mois, mais se heurte depuis à la fermeture des frontières aériennes. Habitant à Lille, au nord de la France, il raconte avoir fait des pieds et des mains en vain. Comme délivré aujourd’hui, il se réjouit devant l’idée de pouvoir retrouver à bientôt les siens.

Comme annoncé le 29 juin dernier par le président Macky Sall, l’espace aérien sénégalais s’est rouvert ce mercredi pour les vols internationaux réguliers. Les aéroports n’étaient pas totalement fermés puisque les vols spéciaux continuaient d’atterrir et de décoller.

Toutefois à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), le plus grand du pays situé à 45 km environ de la capitale, ce n’était pas l’ambiance des grands jours ce 15 juillet. Quelques vols sont marqués aux écrans du hall pour garder le caractère progressif de la reprise. Les arrivées et départs concernent pour ce premier jour les compagnies Air Algérie, Air France, Air Sénégal, TRANSAIR, Air Côte d’Ivoire, Ethiopian Airlines et IBERIA.

Mais déjà, le ministère sénégalais du Tourisme et des Transports aériens a mis en place un protocole sanitaire pour celle-ci. Dans le contexte de la Covid-19, les compagnies aériennes doivent disposer d’un programme de vol dûment approuvé par l’Autorité de l’Aviation civile et d’une autorisation ponctuelle délivrée par celle-ci pour effectuer un vol ou une série de vols à destination du Sénégal.

Elles doivent s’assurer également, pour les passagers en transit, que le pays de départ remplit les conditions requises par le pays de destination et renseigner la fiche de désinfection de l’aéronef contre la Covid-19.

Levée des restrictions de l’UE

Mercredi matin, la Directrice de la Santé publique, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, était à l’AIBD pour inspecter le dispositif de reprise. Sur place, elle a annoncé que les restrictions de l’Union européenne sur le Sénégal seraient levées.

« Notre diplomatie a joué un très grand rôle. J’ai dû entendre, cela reste à vérifier de manière officielle, que les restrictions de l’Union européenne ont été levées pour le Sénégal. Dès que nous avons entendu cette information, nous avons déposé au niveau du ministère des Affaires Etrangères, pour les diplomates de l’UE, un document qui a été accepté », a-t-elle déclaré sur IRadio (privée).

Dakar, à l’instar de Libreville, avait décidé en début juillet d’appliquer la réciprocité à l’UE après qu’elle a choisi de n’admettre que quatre pays africains (Algérie, Maroc, Rwanda et Tunisie) pour voyager dans l’espace Schengen.

Pour Bruxelles, cette mesure est motivée par des critères épidémiologiques. Au même moment, l’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, Irène Mingasson, avait précisé dans la presse sénégalaise que Dakar « n’est pas concerné par cette nouvelle situation ».

Le sujet a par la suite motivé la tenue d’une réunion au ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur où « les discussions qui se sont déroulées dans une ambiance cordiale ont montré une réelle volonté de toutes les parties de trouver une solution », selon un communiqué du ministère du Tourisme et des Transports aériens.

Tout compte fait, le différend diplomatique serait en passe d’être enterré entre Dakar et Bruxelles. D’autant plus que le Sénégal, qui a levé depuis le 29 juin l’état d’urgence sanitaire, ferait partie des meilleurs élèves en Afrique dans la gestion du nouveau coronavirus au point de vue de ses résultats. A ce jour, il recense 8369 cas dont 153 décès, 5605 guérisons et 2610 malades sous traitement.

« On nous parlait d’un certain taux d’attaque. Nous ne dormons pas sur nos lauriers, mais le Sénégal est train de gérer cette pandémie de la façon la plus adéquate possible », a laissé entendre Marie Khémesse Ngom Ndiaye à l’AIBD.

Affaire «CEI déséquilibrée» : la Cour africaine a débouté les requérants, estime le gouvernement ivoirien

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a débouté mercredi dans un arrêt, les requérants dans l’affaire Suy Bi Gohoré Emile et autres contre la République de Côte d’Ivoire relative à la Commission électorale indépendante ( CEI), a estimé le gouvernement ivoirien dans un communiqué transmis mercredi à APA.« La Cour africaine est enfin parvenue à la conclusion suivant laquelle les requérants n’ont pas fait la preuve que la loi régissant la Commission électorale indépendante ( CEI) ne répondait pas aux normes prévues par les instruments pertinents relatifs aux droits de l’homme auxquels l’État défendeur est partie. En conséquence, elle les en a déboutés », a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, dans ce communiqué. 

« La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a estimé que la Commission électorale indépendante ( CEI) issue de cette réforme est composée de membres indépendants et impartiaux, que cette CEI est équilibrée dans sa composition et qu’elle jouit d’une indépendante institutionnelle», a ajouté M. Touré. 

Poursuivant, le porte-voix de l’exécutif ivoirien a soutenu que dans cet arrêt, la Cour africaine a indiqué qu’elle « n’a constaté aucune violation en ce qui concerne le droit de participer librement à la direction des affaires publiques, ni en ce qui concerne la question de l’égal accès à la fonction publique du pays ». 

« La Cour africaine a déclaré que l’État de Côte d’Ivoire n’a pas violé son obligation d’exécuter l’arrêt qu’elle a rendu le 18 novembre 2016 dans le délai imparti », a également souligné M. Touré. 

Dans un arrêt relatif à l’affaire Suy Bi Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a partiellement fait droit à la demande des requérants dans un arrêt de fond.    

Selon l’arrêt, « dans l’examen au fond, la Cour a considéré que les requérants (partis politiques de l’opposition) n’ont pas établi que l’organe électoral créé par l’État défendeur est composé de membres qui ne sont ni indépendants ni impartiaux ». 

En outre, la Cour observe qu’il n’a pas été prouvé que la CEI centrale est déséquilibrée en faveur du parti au pouvoir, et qu’il est « caractérisé par une grande dépendance institutionnelle du fait de niveaux inappropriés d’autonomie administrative ou financière et qu’il n’inspire manifestement pas confiance aux acteurs politiques ». 

Sur ce fait, « l’examen du processus de réforme n’a révélé rien de tel », mentionne la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, dans un arrêt pris le 15 juillet 2020.   

Toutefois, la Cour note un « déséquilibre manifeste du nombre de présidences des Commissions électorales locales proposé par le parti au pouvoir, suite aux élections du Bureau sur la base de la loi précédente, lorsque l’organe électoral aux niveaux locaux était encore déséquilibré en faveur du Gouvernement ».

La Cour a constaté que « l’État défendeur n’a pas pleinement respecté les articles 17 de la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance (la CADEG) et 3 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et, par conséquent, a violé ces dispositions », souligne le texte.   

Par ce motif, la Cour a ordonné à l’État défendeur de « prendre les mesures nécessaires pour garantir que de nouvelles élections du Bureau fondées sur la nouvelle composition de l’organe électoral soient organisées aux niveaux locaux », poursuit l’arrêt. 

La Cour a constaté, par ailleurs, « l’absence d’un mécanisme garantissant que le processus de nomination des membres de l’organe électoral par les partis politiques, notamment les partis d’opposition et les OSC, soit piloté par ces entités ».  

En conséquence, la Cour a relevé que « l’État défendeur n’a pas pleinement rempli non seulement les obligations qui lui incombent de garantir la confiance du public et la transparence dans la gestion des affaires publiques ainsi que la participation effective des citoyens dans les processus démocratiques telles que prescrites par les articles 3(7), 3(8) et 13 de la CADEG ». 

Elle fait savoir que la Côte d’Ivoire n’a pas mais  accompli son obligation de veiller à ce que l’organe électoral jouisse de la confiance des acteurs et protagonistes de la vie politique, comme le prescrit l’article 3 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie. La Cour en a conclu que l’État défendeur a violé ces dispositions.

La Cour a pour ce faire ordonné à l’État ivoirien de « prendre les mesures nécessaires avant toute élection pour garantir que le processus de nomination des membres de l’organe électoral proposés par les partis politiques, notamment les partis d’opposition, ainsi que les OSC, soit piloté par ces entités, sur la base de critères prédéterminés, avec le pouvoir de s’organiser, de se consulter, de tenir des élections, si nécessaire et de présenter les candidats nominés appropriés ».  

La Cour a également ordonné à l’État défendeur de lui faire un rapport des mesures prises relativement aux deux mesures ci-dessus dans un délai de trois mois à compter de la date de notification du présent arrêt, et ultérieurement, tous les six mois, jusqu’à ce qu’elle considère que ces ordonnances ont été pleinement exécutées.

« Je voudrais féliciter les membres du conseil qui ont défendu notre requête devant ladite Cour », a déclaré dans un communiqué Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, opposition). 

« De son exposé, nous retenons que la Cour a jugé recevable notre requête et demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de procéder à une reprise de la réforme de la Commission Électorale Indépendante, et ce dans un délai de trois  mois », a-t-il ajouté .

« Ce résultat me réjouit et je vous prie de procéder, Monsieur le Secrétaire Exécutif en chef du parti, à l’analyse de l’arrêt rendu afin que le parti sache à quoi s’en tenir dans les prochains jours jusqu’au 31 Octobre 2020, date de l’élection présidentielle », a poursuivi M. Bédié.  

L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est fixée au 31 octobre 2020. Si l’Etat ivoirien réajuste au plus tôt les Commissions électorales indépendantes locales, le scrutin pourra se tenir dans le délai prescrit par la Constitution. 

Présidentielle ivoirienne de 2020: KKB accusé de vouloir déstabiliser le Pdci

Les membres de l’ancien bureau de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Jpdci, 2003-2013), ont accusé mercredi leur ex-président, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », de vouloir déstabiliser la formation politique, le qualifiant de « mercenaire politique ».Les ex-collaborateurs de KKB dénoncent une ambiguïté dans ses actes. Lui, qui avaient clamé que si  Henri Konan Bédié, chef du Pdci, se présentait à la convention d’investiture du  candidat du parti pour l’élection présidentielle, il s’abstiendrai, a déposé sa candidature.

Kamagaté Brahima, ancien secrétaire général de la Jpdci, de 2003 à 2013, et membre du bureau politique du Pdci, a appelé les militants du parti à « rester sourds des appels de détresse de KKB et ses vaines tentatives de déstabilisation ». 

«Nous ne nous reconnaissons pas dans la démarche de notre ancien président », a dit Mme Djenebou Diomandé, conseiller en communication de M. Bédié, avant d’ajouter que « c’est une démarche solitaire » de KKB qui n’a pas consulté ses ex-collaborateurs. 

« Cet acte ne fait ni chaud ni froid » au parti, a-t-elle martelé,  indiquant que « cette affaire de KKB, on doit tourner la page ». Car, le Pdci, engagé dans la course à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, va remporter ce scrutin. 

Tehra Sinaly, ancien vice-président du bureau de la Jpdci de KKB en 2013, a déclaré que ce dernier « est à la solde de tous les politiciens de Côte d’Ivoire », le soupçonnant de rouler pour le parti au pouvoir.  

« Comment voulez-vous qu’ un militant du Pdci qui refuse de rester dans les rangs du parti pour le choix de son candidat et qui se porte candidat indépendant et qui est financé par un cadre d’un autre parti politique, on le qualifie (…) c’est un mercenaire politique », a dit M. Sinaly. 

Dans ce contexte, les membres de l’ancien bureau de la Jpdci 2003-2013 « ne sont pas solidaires de KKB parce qu’ il s’est constitué en mercenaire politique et qu’il sache que tout ce qu’il fait, ne pourra pas entacher la victoire du Pdci »,  a affirmé M. Tehra Sinaly. 

Face à la presse, le 7 juillet 2020, KKB a soutenu ne pas être à la solde du pouvoir, mais s’est présenté à la convention d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle d’octobre 2020,  parce que son pays « n’a nul besoin d’un pauvre remake des affrontements passés ». KKB a déclaré qu’il n’excluait pas d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Maroc : Le taux de réussite au baccalauréat est de 63,08%

Le taux de réussite à la session ordinaire du baccalauréat 2020 au Maroc est de 63,08% contre 65,55% à la même session de l’année scolaire 2019, a révélé mercredi un communiqué du ministère de l’éducation nationale.

 Ainsi, un total de 196.664 candidats ont réussi les examens du baccalauréat durant la première session, et 102.882 candidats ont obtenu une mention (52,3%), précise la même source.

Les filles représentent 55,72% des candidats ayant réussi à l’échelle nationale.

La meilleure note au niveau national est de 19,47, obtenue au niveau de l’académie régionale de Rabat, dans la branche sciences physiques.

Pour rappel, les candidats qui n’ont pas réussi lors de la première session (99.782 candidats) ont droit aux sessions de rattrapage du 22 au 25 juillet.

Maroc : Réouverture de 5.000 mosquées

Un total de 5.000 mosquées sont rouvertes sur l’ensemble du territoire marocain, réparties de façon proportionnelle à leur nombre dans chaque zone.Cette réouverture prend en considération la situation épidémiologique à l’échelle locale ainsi que les exigences de contrôle sanitaire et la répartition des mosquées dans chaque préfecture et province.

Selon le ministre en charge du secteur, les démarches adoptées font partie des mesures organisationnelles et préventives prises par le ministère en étroite coordination avec les départements compétents. Elles s’inscrivent aussi dans le sillage du processus d’allègement des restrictions liées à l’état d’urgence jusqu’au retour à la situation normale dans ces édifices, ce qui exige une série de mesures sanitaires et de sensibilisation soucieuses de la protection des fidèles.

Dans ce contexte un protocole a été instauré avec une série de mesures organisationnelles et de prévention, principalement axées sur la mobilisation de tous les moyens humains et la coordination avec les autorités locales pour former des commissions locales installées devant les mosquées chargées de fournir les équipements nécessaires à cet effet.

Le ministère des affaires islamiques a exhorté les fidèles à respecter les mesures sanitaires, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale (1,5 mètre).

Il appelle également les fidèles à ne pas se rassembler dans les mosquées, avant et après les prières, et d’éviter de se serrer les mains.

Pour rappel, les mosquées sont fermées depuis lundi 16 mars à cause de la propagation du coronavirus.

Les médias en ligne ivoiriens invités à remplir les conditions pour exercer la qualité de publicitaire

Une délégation du Conseil supérieur de la publicité (CSP) de Côte d’Ivoire, conduite par Magloire Koné, a invité mercredi les médias en ligne ivoiriens à remplir les conditions afin d’exercer de façon régulière la profession de publicitaire.M. Koné a expliqué les formalités administratives et financières requises pour un exercice régulier de la profession de publicitaire, lors d’une séance de travail avec le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Cette  séance de travail fait notamment suite à une saisine du REPPRELCI par le Conseil supérieur de la publicité,  qui stipule avoir constaté la diffusion récurrente de messages à doses publicitaires dans les productions d’informations numériques.

Le sous-directeur de la validation des messages publicitaires et accréditations, de la vérification de la diffusion et de l’audience des supports du CSP, M. Magloire Koné et ses collaborateurs ont été en retour instruits sur le modèle  économique des médias en ligne et les difficultés auxquelles ils sont confrontés. 

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, s’est félicité de cette rencontre qui marque le début d’une franche collaboration. Le CSP et le Repprelci ont convenu de se retrouver pour approfondir les réflexions en vue de relever les défis publicitaires du secteur des producteurs d’informations numériques.

Le CSP, créé le 28 mai 1979, est un organisme consultatif chargé de la gestion du secteur publicitaire en Côte d’Ivoire. Il est actuellement présidé par Maurice Agoh et dirigé par Mme Roux Ziola.

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe des acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Des journalistes instruits à Abidjan sur les droits des travailleurs du sexe

Des journalistes ont été instruits, mercredi à Abidjan, sur les droits des personnes vivant avec le VIH-SIDA et les catégories de personnes dite « hautement vulnérables» à cette maladie dont les travailleurs du sexe (TS), les homosexuels, les usagers des drogues (UD) et les jeunes filles victimes d’exploitation sexuelles (JFVES).Cet atelier dont l’objectif est de former les journalistes sur les questions d’atteintes aux droits humains, les Violences basées sur le genre ( VGB) et le dispositif légal permettant de notifier les cas, a  été organisé par «Enda  Santé», une organisation internationale en charge des programmes de santé et  ses partenaires.

 « Ce qu’on veut qu’on retienne, c’est qu’à côté de la réponse médicale que tout le monde connaît, il y a une réponse spécifique au droits de l’homme dans la lutte contre le VIH-SIDA. La loi sur le VIH en Côte d’Ivoire dit de manière sommaire qu’on doit sans discrimination promouvoir les droits des personnes victimes de VIH, d’infections sexuellement transmissibles et ceux qui appartiennent aux groupes dit vulnérables», a expliqué Alain Kra, un juriste exerçant à Enda Santé.

 Poursuivant, il a estimé que l’État de Côte d’Ivoire qui a adopté une loi spécifique sur le VIH-SIDA promulguée en juillet 2014, doit veiller au respect des droits politiques, civils et sociaux de  ces catégories de personnes déterminées comme « populations hautement vulnérables ».

 Par ailleurs, M. Kra a présenté aux journalistes ce dispositif de protection des droits des personnes vivant avec le VIH-SIDA, se félicitant que dans cette loi sur le VIH-SIDA en Côte d’Ivoire, on ne peut pas subordonner l’accès à un emploi au test de dépistage de cette maladie.

 Avant lui, Nicolas Vako, le président du réseau Union contre la co-infection VIH-Hepatites-Tuberculose ( UNICO), l’un des partenaires de ce projet, a  exhorté les uns et les autres à l’acceptation des personnes vivant avec le VIH-SIDA ainsi que les travailleurs du sexe. En retour, les journalistes ont pris plusieurs engagements dont celui de vulgariser les droits de ces catégories de personnes hautement vulnérables au VIH-SIDA.

La Covid-19 met les gaz au Cameroun

L’inquiétude grandit au Cameroun, pays le plus touché par l’épidémie du coronavirus en Afrique centrale. Avec plus de 15.000 cas et 400 morts environ liés au nouveau coronavirus qui frappe le monde entier, le Cameroun est loin devant la République Démocratique du Congo (RDC) ou encore le Gabon, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

 Paradoxalement, le gouvernement a mis fin, depuis fort longtemps, au point quotidien sur l’évolution de l’épidémie dans le pays. En première ligne, le personnel soigant subit les contrecoups de son exposition au virus mortifère. Il y a quelques jours, Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique s’est dit « profondément touché » par les pertes enregistrées au sein du corps médical, non sans promettre de « poursuivre l’amélioration de la protection du personnel de santé tout au long de cette crise ». 

Dans le souci de désengorger les hôpitaux submergés par le flux de patients, des chapiteaux ont été même dressés au stade militaire de Yaoundé, la capitale, afin d’accueillir des malades. 

En tout cas, soutient le manager de projets Eric Mayang, « le relâchement du gouvernement (dans le suivi) des mesures a entraîné le sentiment, dans une partie de la population, que la maladie a été vaincue ». Ce dernier fait également savoir qu’« il y a une minorité qui ne croit pas en l’existence du coronavirus parce qu’elle n’a pas des proches victimes de la maladie ». 

Pourtant, l’Etat a semblé prendre le taureau par les cornes en mettant en oeuvre un certain nombre de mesures parmi lesquelles la fermeture des frontières, des établissements scolaires et universitaires, des bars et restaurants après 18 heures, etc. 

 Mais dans la ville aux sept collines, certains Camerounais ont vite sacrifié les gestes barrières sur l’autel de la survie du secteur informel qui occupe 90 % de la population active. « Il faut bien manger », explique M. Mayang. 

Il y a de cela quelques mois, Stéphane Nama Mekoua a fait l’objet de moqueries de ses voisins pour avoir porté un masque en vaquant à ses occupations. Ce serait catastrophique, d’après cette Assistante administrative dans une Organisation Non Gouvernementale (ONG), de minimiser l’épidémie de coronavirus au point de la comparer « au paludisme ou à la fièvre typhoïde ». 

Au quotidien, la relance économique a pris le pas sur tout le reste. La Covid-19 s’est déjà introduite dans les prisons. Pour la journaliste Florine Dissake, « le gouvernement aurait dû confiner tout le monde », mais une telle décision devait s’accompagner de mesures compensatoires que l’Etat « n’était peut-être pas capable » d’honorer. 

Contrairement à l’Occident où des populations ont été mises sous cloche, peu d’Etats africains ont pris cette option à cause de la structure de leurs économies. Le Cameroun, qui a fermé ses frontières aériennes depuis le 18 mars dernier, s’apprête à les rouvrir pour éviter un grand plongeon. 

Toutefois, précise le ministre de la Santé publique, un « test PCR (diagnostic virologique) négatif à la Covid-19 datant de moins de trois jours (est) obligatoire pour tous les passagers ». 

Ce grand pays doit aussi faire face, ces dernières semaines, à la résurgence de la rougeole. Des milliers de cas ont été notifiés dans presque toutes les régions. Cette maladie contagieuse tue des enfants de 9 à 59 mois dont les vaccinations sont fortement perturbées par la pandémie. 

Dirigé d’une main de fer par Paul Biya depuis 1982, le Cameroun est également confronté à une crise sécuritaire dans sa partie nord où des mouvements armés anglophones mènent une bataille sécessionniste. 

Barrage sur le Nil : pas d’accord à la fin des négociations tripartites

Les négociations organisées sous les auspices de l’Union africaine (UA) entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) se sont terminées sans accord, ont rapporté les médias mercredi.Les trois pays négocient virtuellement le premier remplissage et les opérations annuelles du barrage depuis deux semaines.

Cependant, les négociations de deux semaines menées par le Bureau de l’Assemblée de l’Union africaine se sont conclues sans accord entre les trois voisins.

Selon un communiqué de presse publié par le Ministère éthiopien de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan ont tenu ces négociations trilatérales en présence de onze observateurs et experts.

Malgré certains progrès, aucun accord majeur n’a été réalisé au cours des pourparlers, a indiqué le communiqué de presse.

Par conséquent, les équipes de négociation ont préparé des rapports qui seront examinés par l’Union africaine (UA) et leurs dirigeants respectifs.

Des négociations devraient reprendre après examen des rapports par le Président de l’UA, les membres du bureau de l’UA et les dirigeants des trois pays, conformément à leurs instructions.

Les trois pays se sont engagés dans un large éventail de négociations, notamment sur les questions techniques relatives au remplissage et au fonctionnement annuel du GERD.

Il convient de rappeler que l’Ethiopie a souligné que l’Accord sur la Déclaration de principes (DdP) sur le GERD doit être respecté dans son intégralité et appelle à une coopération fondée sur la bonne foi, le droit international et les avantages mutuels.

L’Ethiopie est accusée par l’Egypte d’avoir délibérément entravé les négociations tripartites, les pourparlers se poursuivant sur la base des principes d’une utilisation juste et équitable des eaux du Nil.

L’Ethiopie exerce clairement son droit souverain sur l’utilisation du Nil, car le pays est le plus grand contributeur des eaux du Nil et la population est toujours dans la pauvreté et l’obscurité.

Khartoum et Le Caire craignent que le GERD ne menace les approvisionnements essentiels en eau ; cependant, Addis-Abeba affirme que le barrage est essentiel pour son développement et insiste sur le fait qu’il ne causera pas de dommages importants aux pays en aval.

Le droit international stipule que les pays ayant des fleuves transfrontaliers ont le droit d’utiliser leurs fleuves sur leurs territoires sur la base d’une utilisation équitable et juste. 

Jeux Olympiques de la Jeunesse : Dakar 2022 reportée jusqu’en 2026 (CIO)

Le Comité International Olympique (CIO) a décidé mercredi, « d’un commun accord » avec le Sénégal, de se donner quatre années supplémentaires pour organiser les JOJ de Dakar 2022, désormais transformés en Dakar 2026.« La proposition du président Macky Sall a en effet été favorablement accueillie par  Thomas Bach, président du CIO, à l’issue d’échanges approfondis sur le sujet », explique le CIO dans un communiqué, soulignant que ce report répond à « l’exigence de responsabilité et au souci d’efficacité » que commandent les circonstances actuelles marquées par la pandémie de Covid-19.

L’accord a été approuvé, ce mercredi, par la commission exécutive du CIO et sera soumis, pour ratification, à la Session du CIO vendredi 17 juillet 2020, précise le document.

Par ailleurs, le report permet au CIO, aux Comités nationaux olympiques (CNO) et aux Fédérations internationales (FI) de « mieux planifier leurs activités, fortement affectées » par le report des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, les reports ultérieurs des grandes compétitions sportives internationales ainsi que les conséquences opérationnelles et financières de la crise sanitaire mondiale.

Dans le même temps, souligne le CIO, organiser Dakar 2022 en 2026 « permet au Sénégal de poursuivre les excellents préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse ». 

Macky Sall et Thomas Bach, qui se félicitent par ailleurs des « avancées réalisées, ont d’une même voix renouvelé leur confiance » au président du comité d’organisation de Dakar 2022, Mamadou Diagna Ndiaye, membre du CIO au Sénégal, et « restent pleinement déterminés à faire de ces Jeux Olympiques de la Jeunesse, première compétition olympique en Afrique, une réussite pleine et entière ».

« Cet accord conclu à l’amiable est le reflet de la confiance mutuelle entre le Sénégal et le CIO, a déclaré le président du CIO. Je voudrais exprimer mes sincères remerciements au président Macky Sall, grand ami et partisan du Mouvement olympique, pour cette relation exceptionnelle, de confiance et de qualité. Pour toutes ces raisons, je suis certain qu’ensemble, nous organiserons de brillants Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 pour le Sénégal, l’ensemble du continent africain et tous les jeunes athlètes du monde ».

Pour sa part, le chef d’Etat sénégalais a dit « réitérer au CIO (son) soutien sans réserve à l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse, reportés à 2026. Je saisis l’occasion pour renouveler ma confiance à la commission exécutive et salue l’engagement de ses équipes, à nos côtés, pour faire de Dakar 2026, première manifestation olympique en Afrique, une réussite qui reste dans les mémoires ».

En revanche, le CIO et le Sénégal sont conscients que pour de nombreux jeunes athlètes, « cette nouvelle sera décevante ». Mais « nous ne pouvons que faire appel à leur compréhension. Cet accord reflète l’ampleur des défis opérationnels auxquels le CIO, les CNO et les FI doivent faire face à la suite du report des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 », a ajouté le communiqué.

Par ailleurs, le CIO promet de continuer d’offrir à toutes les Fédérations Internationales et Associations continentales de CNO l’intégralité du contenu des programmes éducatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ). Cela permettra de « conserver les objectifs de cette composante très importante et très appréciée des JOJ », lors des nombreuses manifestations organisées jusqu’en 2026, en particulier dans le cadre des Jeux continentaux de la jeunesse.

Sénégal: des impacts négatifs du coronavirus sur la sécurité alimentaire (enquête)

Le coronavirus a des impacts négatifs sur la sécurité alimentaire des populations sénégalaises avec une flambée des prix, une rareté des produits agricoles et une indisponibilité des produits de qualité, selon une enquête de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV).« (…) La fermeture des marchés hebdomadaires aujourd’hui rouverts avec les mesures d’assouplissement dans les différentes régions du pays a eu des impacts non négligeables dans l’approvisionnement en denrées alimentaires des populations, avec une flambée des prix, une rareté des produits agricoles, une inaccessibilité et une indisponibilité des produits de qualité couplées à des problèmes de stockage », souligne le CICODEV dans son « enquête sur les impacts de la Covid-19 sur la sécurité alimentaire au Sénégal.

Menée au mois de mai 2020 à travers ses 16 points focaux répartis dans 14 régions du Sénégal, l’étude révèle que la Covid-19 a un impact sur le quotidien des populations et leur sécurité alimentaire et nutritionnelle

« L’enquête menée par CICODEV révèle à suffisance qu’il existe de réelles menaces d’insécurité alimentaire qui peuvent engendrer un affaissement de l’économie nationale. Son objet s’inscrit en droite ligne de notre mission de générer des connaissances sur les impacts des choix et modèles des citoyens et d’informer, de défendre, de protéger, d’éduquer et de représenter les consommateurs, avec un accent particulier sur les droits des plus défavorisés », a déclaré Amadou Kanouté, Directeur exécutif de CICODEV.

Les menaces immédiates des mesures de confinement sur la sécurité alimentaire en ville et dans les villages sénégalais n’ont pas été sans conséquence et ont pu restreindre l’accès des populations à des ressources alimentaires suffisantes, diverses et nutritives, poursuit l’enquête.

Selon elle, les obstacles rencontrés par les producteurs sont essentiellement liés à la conservation des produits périssables, une situation difficile du fait de l’absence de centres de stockage dans certaines régions et des difficultés d’accès au crédit dans les banques.

«Il faut ajouter à ce décor que les populations sont obligées de parcourir de longues distances pour s’approvisionner avec des risques de non-disponibilité des produits. Ces problèmes, faut-il encore le rappeler, concernent la quasi-totalité des régions du pays, de Kébémer à Matam, en passant par Tambacounda et Kédougou», a indiqué Khady Thiané Ndoye, Chargée de Programme Accès durable à une alimentation saine et nutritive à CICODEV.

Pour mieux faire face aux effets de la pandémie, l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV) exhorte l’État du Sénégal à mettre en place des stocks de sécurité pour garantir la disponibilité permanente des produits alimentaires sains et nutritifs de première nécessité à un coût acceptable pour les consommateurs les plus démunis.

Il lui demande aussi de réduire autant que possible la dépendance du marché aux produits extérieurs pour assurer la sécurité alimentaire de ses citoyens, et de favoriser l’émergence de systèmes alimentaires (production, transformation, distribution, stockage, consommation, gestion des déchets) plus durables, plus résilients et plus favorables aux exploitations familiales locales.

La Zambie dément tout financement de rebelles rwandais

Le gouvernement zambien a rejeté les allégations selon lesquelles le président Edgar Lungu aurait soutenu financièrement un groupe de rebelles au Rwanda.Dans un communiqué publié mercredi, le porte-parole de Lungu, Isaac Chipambe, a déclaré que Lusaka ne voudrait pas mettre en péril ses relations solides et fraternelles avec Kigali en soutenant les actes de déstabilisation du chef rebelle rwandais Callixte Nsabimana.

« Les gouvernements et les peuples de la Zambie et du Rwanda continuent d’entretenir des relations solides et fraternelles fondées sur le respect mutuel », a déclaré Chipambe.

Nsabimana, qui est jugé pour des attaques terroristes présumées au Rwanda, a déclaré cette semaine à un tribunal de Kigali qu’il avait reçu un financement de Lungu et d’autres dirigeants étrangers dans sa guerre pour renverser le président Paul Kagamé.

Il a expliqué à la cour que Lungu avait promis de faire don d’un million de dollars à son Front de libération nationale pour l’aider à évincer l’administration de Kigali.

Lungu avait déjà versé un acompte de 150.000 dollars pour la confection de tenues pour les rebelles, a affirmé Nsabimana.

Il a également accusé Lungu d’avoir permis à son groupe rebelle d’opérer à partir de son pays pour renverser le gouvernement rwandais.

Ce n’est pas la première fois que Nsabimana, qui a été arrêté et déporté au Rwanda en avril 2019, accuse la Zambie d’aider non seulement son groupe, mais aussi d’autres, à coordonner leurs opérations.

Dans sa déclaration faite aux procureurs, Nsabimana a cité plusieurs pays dont l’Ouganda, le Burundi et la Zambie.

 

Décès Gon Coulibaly: Ouattara exprime son «immense douleur» à un hommage du Rhdp au défunt

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a exprimé mercredi son « immense douleur » en mémoire de Amadou Gon Coulibaly, lors d’une cérémonie d’hommage du parti au Premier ministre défunt, au Palais des Sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.«Ma douleur est immense, elle est profonde », a dit M. Ouattara dans un bref discours, indiquant que la dépouille du Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait « quitter Abidjan cet après-midi  pour Korhogo (nord ivoirien), la ville qu’il adorait, qui l’enthousiasmait ».  

« Nous avons arrêté de faire le 40e jour du décès de Amadou Gon Coulibaly à Korhogo (sa ville natale) le dimanche 16 août 2020 », a annoncé M. Ouattara, avant d’ajouter « d’ici là j’aurais récupéré partiellement et il me sera possible de rendre un hommage particulier à ce grand homme d’Etat».  

Venus de divers horizons, les militants, par milliers, ont rendu un vibrant hommage au Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, président du directoire de la formation politique, en présence de Alassane Ouattara et son épouse. 

Sur une bannière portée par un portique, abritant la loge officielle, est gravé « Merci le lion, merci AGC (Amadou Gon Coulibaly). Ministres, présidents d’institutions et autorités administratives et politiques proches du pouvoir sont venus nombreux exprimer leur adieu au Premier ministre défunt. 

Les militants ont pris d’assaut le terrain du Palais des Sports de Treichville pour pleurer le lion, Gon Coulibaly, le candidat du Rhdp pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Certains, arborant des casquettes et  T-shirts sur lesquels l’on pouvait lire « adieu AGC » ou « à jamais dans nos cœurs ». 

Plusieurs cadres du Rhdp se sont succédés au pupitre pour témoigner du Premier ministre défunt qui a tiré sa révérence, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres des suites d’un malaise cardiaque. Parti le 2 mai à Paris pour des soins, il est rentré dans son pays le 2 juillet 2020. 

« Nous étions prêts pour une campagne (électorale) de grande classe, mais Dieu en a décidé autrement », a déclaré le ministre-gouverneur Robert Mambé, dans un discours, laissant transparaître des émotions : « va en paix, frère, que la miséricorde de Dieu soit avec toi ». 

Anne Ouloto, ministre de la Salubrité et de l’assainissement, « ce jour (hommage du Rhdp à son président du directoire du parti) est un jour de pénitence et d’épreuve, de même que le jour de son décès ».

 Prêter sa voix à une oraison, dit-elle, est un supplice de voir que son « grand frère, le lion (comme l’on le surnomme), a cessé d’émettre son rugissement ». Pour elle, il a été bel et bien le meilleur profile désigné pour représenter le Rhdp à la présidentielle d’octobre 2020.

Kobenan Adjoumani, un transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, le Rhdp devra remporter cette élection dès le premier tour, car se sera « le plus bel hommage » que le parti puisse rendre à son illustre disparu. 

Bien que cette perte peut susciter quelques inquiétudes chez certains militants, les membres du Rhdp n’ont aucune raison de se laisser convoquer au tribunal du doute, a-t-il lancé, invitant tous les militants à garder la sérénité et à supporter le deuil sans crainte. 

« La présence du président Ouattara à la tête du Rhdp est une source de réconfort et un gage de sécurité qui donne des frissons à nos adversaires déjà agités », a-t-il rassuré, déplorant que des personnes mal intentionnées trouvent dans ce deuil l’opportunité de semer la division du Rhdp en distillant de fausses rumeurs.

« Le Rhdp ne connaîtra pas de saignée parce que nous sommes des Houphouëtistes », a-t-il poursuivi, tout en invitant les militants à retrousser les manches pour les prochaines joutes électorales. 

Le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo, lui, a laissé entendre comme des pleurs, Amadou Gon Coulibaly, fils du patriarche Peleforo Gbon Coulibaly, « où es-tu, tu nous avais dit que tu es revenu prendre ta place aux côtés de Ouattara ». 

Sa disparition, brusque, a été une onde de choc pour le Rhdp, et perturbe le calendrier du parti au pouvoir, qui devra au plus vite trouver un candidat consensuel pour ces joutes électorales qui s’annoncent épiques.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a décrété un deuil national de huit jours, du 10 au 17 juillet 2020. Son « fils » politique, Gon Coulibaly, un collaborateur depuis 30 ans, quitte les siens à l’âge de 61 ans. Il devrait être inhumé vendredi à Korhogo, sa ville d’origine. 

Le Japon octroie une aide médicale d’une valeur de 4,8 millions de dollars au Maroc pour faire face à la Covid-19

Le gouvernement japonais vient d’octroyer une aide médicale d’urgence d’une valeur de 4,8 millions de dollars (46,5 millions de DH) au Maroc pour faire face à la pandémie de la Covid-19.L’accord de don a été signé par le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Shinozuka Takashi.

Cette aide se compose d’équipements médicaux destinés aux hôpitaux provinciaux (appareils de radiographie numérique mobile, systèmes à ultrasons, systèmes de radiographie, scanners CT,…).

Pour rappel, Tokyo a également mobilisé plus de 5 millions de DH (1 dollar = 9,6 DH) à travers sa coopération avec l’UNICEF au Maroc pour contribuer au financement des interventions ciblées visant la prévention de la transmission de la maladie et l’atténuation de l’impact de l’épidémie.

Covid-19: un ministre sud-africain et son épouse testés positifs

Le ministre sud-africain des Ressources minérales et énergétiques, Gwede Mantashe et son épouse Nolwandle ont été testés positifs pour la Covid-19, annonce la présidence de la République.Le Bureau du président a déclaré que Mantashe a reçu, hier mardi, les résultats de leurs tests revenus positifs, et que lui et sa femme sont maintenant en isolement. Le ministre à la présidence, Jackson Mthembu, a déclaré que Mantashe travaille à domicile jusqu’à sa guérison.

« Nous souhaitons au ministre et à Mme Mantashe un prompt rétablissement, et nous adressons les mêmes vœux aux milliers de Sud-Africains et à leurs familles qui luttent également contre le coronavirus », a déclaré Mthembu.

Il a ajouté : « Pour vaincre ce virus, nous devons tous continuer à observer les protocoles de l’Organisation mondiale de la santé à travers le lavage régulier des mains, le port du masque et le respect de la distance physique ».

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le report des activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration de la fête du trône, le spectre du reconfinement qui plane à nouveau, les préparatifs pour Aid Al Adha et les projets d’infrastructures.+L’Economiste+ rapporte que le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé mardi que, « toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration du 21è anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sont reportées ».

Un report qui prend en considération les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, déclaré pour lutter contre la propagation du virus Covid-19, ajoute le quotidien.

Ainsi, il a été décidé de reporter la cérémonie de réception que préside le Roi, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civiles, la cérémonie d’allégeance à Amir Al-Mouminine, la Retraite aux flambeaux organisée par la Garde Royale. Il en est de même pour tous les défilés et manifestations auxquels assistent une grande nombre de citoyens. Par ailleurs, le traditionnel discours sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision le 29 juillet à 21h. Le Roi présidera également, à titre symbolique, une réception le 30 juillet 2020, précise le ministère, cité par la publication.

+Assabah+ écrit que la fermeture de quartiers, de zones entières voire même d’une ville où la pandémie de coronavirus fait des ravages, est l’ultime recours qu’ont eu les autorités pour faire barrage à la propagation du coronavirus dans certaines de nos régions. Le constat est alarmant. En cause, un relâchement au niveau de l’observation des mesures sanitaires mises en place pour éviter une contamination massive.

Le ministère de l’Intérieur a réagi fermement. En effet, ce département a déclaré, qu’au vu du manque d’engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers où se déclareraient de nouveaux foyers d’infection. Ceux-ci seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés, rappelle la publication.

Dans un communiqué repris par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toutes les unités de production, de service ou de tourisme qui n’avaient pas veillé au respect du protocole sanitaire en vigueur. Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau de respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, il a été observé, chez certains, des comportements irresponsables allant à l’encontre des mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques qui, ajoute l’Intérieur, appliqueront des dispositions répressives à l’encontre de toute personne violant les règles établies.

+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le Maroc veut investir davantage dans le développement de ses infrastructures. Pour ce faire, des investissements d’environ 40 milliards de dirhams seront réalisés chaque année dans les divers domaines de compétence du ministère de l’Equipement.

Le quotidien indique que l’objectif est de renforcer les investissements publics avec une répartition régionale équitable, l’intégration du secteur informel, la consécration des principes de bonne gouvernance et le soutien aux PME.

Selon le ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, Abdelkader Amara, les mesures du gouvernement s’inscrivent dans la continuité des grands chantiers d’équipement visant à soutenir le secteur du transport. Dans le détail, sur le moyen terme, il est question de parachever le méga-projet de voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla pour un investissement de plus de 10 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) et d’assurer le raccordement routier du port de Nador West Med pour 1,3 milliard de dirhams, en plus de l’autoroute Guercif-Nador pour 4,5 milliards de dirhams.

Le triplement des tronçons d’autoroute au niveau de la région Casablanca-Settat, avec un investissement dépassant les 5 milliards de dirhams, figure également dans la liste.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les préparatifs pour Aïd Al-Adha vont bon train. En effet, tous les marchés sont ouverts pour la vente du bétail. De même, un guide sera distribué pour faire connaître toutes les mesures préventives à respecter comme la désinfection, le respect de la distanciation physique et le port des masques.

Selon le ministre de l’Agriculture, d’autres marchés sont en train d’être aménagés dans les villes pour la vente du bétail et ce dans le plein respect des mesures sanitaires. Aïd Al-Adha est en effet la période de l’année où les agriculteurs, notamment les petits éleveurs, consolident leurs revenus, rappelle la publication.

Nomination d’un nouveau PDG de la South African Airways

Le gouvernement sud-africain a choisi Phillip Saunders pour prendre les rênes de la South African Airways (SAA) en tant que président-directeur général intérimaire, à un moment où la compagnie aérienne poursuit sa reprise dans le cadre du processus de sauvetage des entreprises publiques.Le ministère des Entreprises publiques a annoncé que la nomination de Saunders fait suite à un vote en faveur d’un plan de sauvetage des entreprises pour la SAA, qui a été décidé hier mardi lors d’une réunion que les praticiens en sauvetage d’entreprise (BRP) avaient convoquée pour parler de la situation de la SAA à court d’argent.

Saunders était à l’International Air Transport Association avant de rejoindre la SAA. Lors du vote, environ 86% des créanciers ont voté en faveur du plan de sauvetage de la compagnie aérienne publique.

« Le ministère estime que le vote favorable est un bien meilleur résultat pour les créanciers et les employés de la SAA que la liquidation. Le gouvernement reste convaincu que la mise en œuvre du plan de sauvetage permettra d’équilibrer les droits et les intérêts de toutes les parties », a indiqué le ministère.

Selon lui, ses priorités seront désormais de donner effet aux engagements de financement par le gouvernement pour le plan de sauvetage et de nommer un nouveau Conseil intérimaire reconfiguré pour la SAA.

En soutenant le plan, le gouvernement s’est engagé à mobiliser les ressources nécessaires pour financer la transition, a ajouté le ministère.

Il s’agit notamment des indemnités de départ volontaires convenues avec les syndicats et répondant aux exigences minimales des lois du travail et de l’emploi.

« Le ministère espère qu’une nouvelle SAA pourra récupérer des parts de marché, tout en luttant pour être plus compétitive sur le marché émergent malgré l’impact de la pandémie de Covid-19, qui pèsera encore pendant un certain temps sur l’industrie aéronautique », a conclu le ministère.

Maroc : Régression de 29% des accidents mortels durant les 5 premiers mois de 2020

Les accidents mortels au Maroc ont régressé de 29% durant les 5 premiers mois de 2020 par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données fournies par l’agence marocaine de la sécurité routière (NARSA).

 Ainsi, le nombre des tués a baissé de 32,74% pour s’établir à 873. Les accidents mortels, qui se sont chiffrés à 802, ont diminué de 29,28%.

Pour leur part, les accidents corporels ont subi une diminution de 30,79%, soit 28.394. A noter que la plus forte baisse (- 36,89%) a été enregistrée au niveau des blessés graves qui se sont établis à 2.073.

Quant aux blessés légers, leur nombre a diminué de 32,85% en s’établissant à 36.864.

Durant le mois de mai 2020, les principaux indicateurs de la sécurité routière ont baissé de manière drastique, précise NARSA, soulignant que le nombre de tués qui s’est chiffré à 135 a régressé de 43,98% au mois de mai 2020 en comparaison avec les données du mois de mai 2019.

Il en va de même pour les accidents mortels qui ont enregistré une diminution de 40,19% en s’établissant à 128. Cette chute spectaculaire de la mortalité routière s’explique par la mise en place des mesures de confinement sanitaire à partir du 20 mars 2020, avec une réduction de la mobilité des personnes au strict minimum, ce qui a entraîné une forte diminution des risques routiers.

L’analyse des statistiques provisoires du mois de mai 2020 comparées à celles d’avril 2019 fait ressortir une diminution de 61,97% des accidents corporels qui se sont établis à 3.281. 

Pour leur part, les blessés graves ont régressé de 56,60% en se chiffrant à 286. Il en va de même pour les blessés légers qui ont baissé de 65,22% en se chiffrant à 4.039.