Un partenariat indo-togolais sous le signe de l’innovation

Entre Lomé et New Delhi, un partenariat qui parle emploi, innovation et souveraineté partagée.

 

Jeudi dernier, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience l’Ambassadeur de l’Inde au Togo, Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Cette rencontre, loin d’être une simple formalité diplomatique, incarne la volonté partagée de renforcer les synergies entre Lomé et New Delhi. Les discussions ont porté sur des domaines clés comme la politique, le commerce, la formation et l’innovation.

À peine installé , le diplomate indien a immédiatement affirmé sa détermination à œuvrer pour une coopération bilatérale inclusive, axée sur les besoins des peuples togolais et indien. Cette posture réaffirme aussi  l’importance du dialogue diplomatique comme un levier puissant de transformation territoriale.

 

Lomé et New Delhi : des alliés économiques en devenir

 

Au cœur des échanges, l’intensification des partenariats dans des secteurs stratégiques a été l’un des points centraux. En effet, les deux parties ont évoqué le soutien aux PME/PMI, le développement du capital humain, l’enseignement supérieur, les énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique. Ces domaines, sources de croissance et d’insertion, traduisent une diplomatie résolument orientée vers les résultats, où chaque projet représente une opportunité de formation, d’emploi et de rayonnement territorial.

Togo–Inde : un partenariat renforcé autour de la formation, du commerce et du développement territorial au service des peuples.

Diplomatie mobilisatrice : l’Inde, un partenaire de choix pour le Togo

 

Par ailleurs, l’entretien entre les deux personnalités s’inscrit dans une dynamique de coopération pragmatique, basée sur la complémentarité des expertises et la volonté de créer des liens durables entre les sociétés civiles. Grâce à sa vaste expérience en matière de renforcement des capacités, l’Inde offre au Togo des perspectives concrètes pour accélérer sa transformation économique et sociale.

 

Une nouvelle ère de partenariat Sud-Sud

 

En somme, cette rencontre diplomatique illustre parfaitement la montée en puissance des relations Sud-Sud, où les enjeux de formation, d’insertion et de développement local deviennent des priorités communes. Elle nous rappelle que la diplomatie, lorsqu’elle est concrète et proche des réalités locales, peut devenir un puissant moteur de mobilisation publique. Ainsi, cette collaboration naissante entre le Togo et l’Inde s’impose comme un modèle prometteur de partenariat pour l’ensemble du continent africain.

COP30 : le Togo intensifie sa diplomatie environnementale

À Lomé, le Togo orchestre une diplomatie climatique ambitieuse, mobilisant partenaires et institutions pour faire de la COP30 un levier d’action durable et inclusive au service des générations futures.

 

Lomé, le 12 septembre 2025 – À l’approche de la 30ᵉ Conférence des Parties (COP30) sur le climat, prévue au Brésil, le Togo s’impose comme un acteur déterminé. Sous l’impulsion de Katari Foli Bazi, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, le pays orchestre une série de rencontres stratégiques avec des partenaires internationaux. Ces échanges illustrent l’élan collaboratif du Togo pour façonner un avenir durable, en plaçant les enjeux climatiques au cœur de son agenda national.

À Lomé, le Togo multiplie les rencontres stratégiques avec l’Allemagne, l’OMS, l’UNICEF et la BDM pour préparer sa participation à la COP30,

Une diplomatie environnementale intense et des partenariats stratégiques

 

Le 10 septembre dernier, la capitale togolaise a vibré au rythme d’une diplomatie environnementale intense. En effet, Katari Foli Bazi a multiplié les discussions avec des acteurs clés, à commencer par le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne au Togo. Cet échange a porté sur des thématiques cruciales telles que les contributions déterminées au niveau national (CDN), les mécanismes de financement climatique et le marché du crédit carbone. Par conséquent, ces discussions témoignent de l’engagement du Togo à renforcer ses alliances internationales pour accéder à des ressources financières et techniques indispensables à ses ambitions climatiques.

Dans la même matinée, la ministre a reçu le directeur général de la succursale togolaise de la Banque de Développement du Mali (BDM), M. Daffe. Cette rencontre a permis d’explorer des opportunités de partenariat financier pour soutenir les initiatives togolaises face aux défis environnementaux. Comme l’a souligné la ministre, « Le Togo a besoin de collaborations solides pour financer la lutte contre le changement climatique », soulignant l’importance de ces synergies pour amplifier l’impact des politiques nationales.

À Lomé, le Togo multiplie les rencontres stratégiques avec l’Allemagne, l’OMS, l’UNICEF et la BDM pour préparer sa participation à la COP30,

COP30 : l’environnement, la santé et l’enfance au cœur de l’agenda togolais

 

L’engagement du Togo ne se limite pas aux questions financières et techniques. Lors d’une rencontre avec l’officier par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Togo, Katari Foli Bazi a mis en lumière l’approche « One Health », qui intègre les dimensions de la santé humaine, animale et environnementale. Cette discussion a permis d’explorer les liens étroits entre la dégradation de l’environnement et ses impacts sur la santé publique, renforçant la volonté du Togo de promouvoir une participation active et bénéfique à la COP30.

En plus, la ministre s’est entretenue avec la représentante résidente de l’UNICEF au Togo, le Dr Siaka Djelikan Condé. Les échanges ont porté sur les conséquences du changement climatique sur les enfants, une population particulièrement vulnérable aux bouleversements environnementaux. La question de l’exposition au plomb, un enjeu de santé publique majeur, a également été abordée. À ce propos, la ministre a affirmé que « ces discussions sont essentielles pour garantir que nos enfants grandissent dans un environnement sain et résilient ».

Lomé, un symbole de l’unité et de la résilience africaine

 

Ces rencontres successives ne sont pas de simples rendez-vous diplomatiques : elles incarnent une vision ambitieuse et collective. En mobilisant des partenaires aussi divers que l’Allemagne, l’UNICEF, l’OMS ou encore la BDM, le Togo affirme sa volonté de construire des ponts entre les nations et les secteurs. Cette approche collaborative, ancrée dans une conscience aiguë des enjeux climatiques, positionne le pays comme un acteur crédible et engagé sur la scène internationale.

Au niveau national, ces initiatives résonnent comme un appel à l’unité. En plaçant l’environnement au cœur des priorités, le gouvernement togolais valorise son territoire et ses ressources, tout en sensibilisant les citoyens à l’importance de préserver leur patrimoine naturel. La préparation de la COP30 devient ainsi un symbole de cohésion, où chaque acteur – qu’il soit local, régional ou international – joue un rôle dans la construction d’un avenir durable.

COP30 : le Togo se positionne comme un leader du climat

 

Alors que le compte à rebours pour la COP30 s’accélère, le Togo peaufine sa stratégie pour faire entendre sa voix au Brésil. Les discussions menées par Katari Foli Bazi témoignent d’une préparation rigoureuse, où les dimensions financière, sanitaire et sociale sont harmonieusement intégrées. Les partenariats avec des institutions comme la BDM permettront de concrétiser des projets ambitieux, tandis que les collaborations avec l’UNICEF et l’OMS garantissent une approche inclusive qui place l’humain au centre des préoccupations climatiques.

En somme, le Togo ne se contente pas de préparer la COP30, il façonne un modèle de gouvernance environnementale qui allie pragmatisme et ambition. Cependant, il reste à voir si cette dynamique diplomatique se traduira par des actions concrètes et mesurables, à la hauteur des immenses défis qui attendent le continent africain face au dérèglement climatique.

Inde-Togo : un pont diplomatique pour un avenir prospère

Sous l’effervescence diplomatique de Lomé, l’Inde et le Togo renforcent leurs liens autour de projets stratégiques, de l’agropole de Kara au Forum économique Inde-Togo, avec une ambition commune : transformer les opportunités en succès durables.

 

Lomé, 10 septembre 2025— Dans l’effervescence de Lomé, ce mercredi, une rencontre empreinte de chaleur et d’ambition a marqué un tournant dans les relations indo-togolaises. Le nouvel ambassadeur de l’Inde au Togo, Son Excellence Monsieur Fahmi SRH, a été accueilli par le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), le Dr José Kwassi Symenouh. Ce face-à-face, loin d’être une simple formalité, incarne une volonté commune de renforcer les liens économiques et de faire du Togo un carrefour d’opportunités pour les investisseurs indiens.

Un partenariat stratégique pour dynamiser l’agriculture togolaise

 

Au cœur des échanges, un objectif clair : dynamiser les relations commerciales entre New Delhi et Lomé. L’ambassadeur Fahmi SRH a exprimé son ambition de voir une entreprise indienne spécialisée dans la mécanisation agricole s’implanter au Togo, en appui au projet stratégique de l’agropole de Kara. Ce partenariat, qui vise à moderniser l’agriculture togolaise, illustre la portée concrète de cette coopération. En outre, , l’annonce d’un Forum économique Inde-Togo, prévu pour octobre 2025 dans la capitale togolaise, promet de réunir les acteurs privés des deux nations pour catalyser des collaborations fructueuses.

À Lomé, l’Inde et le Togo scellent un partenariat stratégique pour moderniser l’agriculture et stimuler les échanges économiques bilatéraux.

Lomé, symbole d’une ambition partagée entre l’Inde et le Togo

 

Ainsi, en choisissant Lomé comme théâtre de cette rencontre, les deux parties affirment la centralité du Togo dans les dynamiques économiques régionales. Cette ville, vibrant carrefour d’échanges, devient le symbole d’une diplomatie active, tournée vers le développement et l’innovation. La CCI-Togo, en remerciant l’ambassade indienne pour son soutien lors du récent Conclave Inde-Afrique à New Delhi, a aussi réitéré son engagement à bâtir des partenariats durables, capables de transformer le paysage économique togolais.

 

Fraternité diplomatique : un échange qui scelle la confiance

 

Dans le prolongement de ces échanges, la rencontre s’est conclue par un geste symbolique fort : un échange de présents entre l’ambassadeur et le président de la CCI-Togo. Ce rituel, empreint de respect mutuel, scelle ainsi l’amitié entre les deux nations et leur volonté de travailler main dans la main. De fait, cette marque de confiance illustre une diplomatie ancrée dans des valeurs humaines, où chaque pas vers la coopération renforce les liens historiques entre l’Inde et le Togo.

Inde et le Togo : vers un avenir de partenariats dynamiques et concrets 

 

En définitive, ce rendez-vous, par sa portée diplomatique et symbolique, pose les bases d’une collaboration ambitieuse. Le Forum économique à venir s’annonce comme une étape décisive pour concrétiser ces engagements, en mobilisant entreprises et décideurs autour d’une vision commune. Par ailleurs, en misant sur des secteurs clés comme l’agriculture et la mécanisation, l’Inde et le Togo écrivent ensemble une nouvelle page de leur histoire, où la prospérité et la solidarité s’entrelacent.

Cependant, le véritable défi est désormais de transformer ces intentions prometteuses en projets tangibles et durables sur le terrain. L’agropole de Kara sera-t-elle la première success-story de ce nouvel élan indo-togolais ?

Un front commun contre la traite humaine : Togo et Gabon s’unissent

Togo et le Gabon : UNODC et UNICEF unissent leurs forces pour lutter contre la traite et le trafic de migrants

 

Lomé, 5 septembre 2025 – Les capitales de Lomé et Libreville ont été le théâtre d’un engagement décisif pour la protection des populations vulnérables en Afrique de l’Ouest et centrale. En effet , le 4 septembre, lors de la deuxième réunion du Comité technique du projet financé par le Fonds Fiduciaire Multi-Partenaires (MPTF), l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC) et l’UNICEF ont réuni des acteurs nationaux du Togo et du Gabon pour adopter un plan de travail conjoint.

Ce plan, axé sur la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, marque une étape clé pour renforcer les réponses aux migrations mixtes dans ces deux pays, où les défis humanitaires et sécuritaires restent pressants.

 

Un plan d’action pour contrer des défis complexes

 

La réunion, organisée simultanément dans les deux capitales, a rassemblé des représentants gouvernementaux, des organisations de la société civile et des partenaires internationaux. L’objectif principal était d’élaborer des stratégies concrètes pour faire face aux migrations mixtes, qui englobent des flux de réfugiés, de migrants économiques et de victimes de traite. En effet, selon l’UNODC, la traite des personnes en Afrique de l’Ouest touche particulièrement les enfants, qui représentent plus de 75 % des victimes, souvent exploités pour le travail forcé.

Le plan de travail adopté se concentre sur plusieurs priorités :

  • Renforcer les cadres légaux et institutionnels.
  • Améliorer la protection des victimes.
  • Intensifier la coopération transfrontalière.

Au Togo, où la migration irrégulière vers l’Europe est un défi majeur, les discussions ont mis l’accent sur la sensibilisation communautaire. Au Gabon, pays de transit et de destination, l’accent a été mis sur l’identification des victimes et leur accès aux services de protection, en particulier pour les enfants non accompagnés.

Lors d’une réunion conjointe à Lomé et Libreville, le Togo et le Gabon, avec l’UNODC et l’UNICEF, adoptent un plan d’action pour lutter contre la traite des personnes et protéger les migrants vulnérables en Afrique de l’Ouest et centrale.

Togo et le Gabon : une collaboration renforcée pour des résultats tangibles

 

Pour ce projet financé par le MPTF, l’UNODC et l’UNICEF ont uni leurs expertises. Ce fonds, soutenu par des partenaires internationaux, vise aussi  à promouvoir une migration sûre et ordonnée tout en luttant contre les réseaux criminels. Le Togo et le Gabon jouent un rôle stratégique dans cette initiative régionale.

Les réunions ont permis d’identifier des actions concrètes, telles que la formation des agents frontaliers, l’amélioration des mécanismes de collecte de données et la création de centres d’accueil pour les victimes. « Ces réunions marquent un tournant dans notre approche collaborative pour protéger les plus vulnérables et démanteler les réseaux de traite », a déclaré un représentant de l’UNODC.

 

Un contexte régional alarmant qui appelle à l’action

 

Cette initiative intervient dans un contexte régional alarmant. En effet, 46 millions d’enfants en Afrique de l’Ouest et centrale ont besoin d’une assistance humanitaire en raison des conflits, des crises climatiques et des urgences sanitaires. Le Togo et le Gabon, pays de transit et de destination, font face à une augmentation des cas de traite, notamment de femmes et d’enfants. Le plan de travail s’appuie sur des cadres juridiques solides, comme le Protocole de Palerme, et intègre les recommandations de l’UNICEF pour la protection des enfants migrants.

À Lomé, les discussions ont été marquées par l’engagement du ministère des Affaires sociales et de la Protection de l’enfance, qui a promis de renforcer les centres d’accueil pour les mineurs non accompagnés. À Libreville, le gouvernement gabonais a mis en avant son plan national contre la traite, qui inclut des campagnes de sensibilisation. La présence de la société civile a également enrichi les échanges, rappelant l’urgence d’agir face aux réseaux criminels.

 

Togo et le Gabon : des défis à relever pour un impact durable

 

Malgré ces avancées, des obstacles subsistent. Le faible taux de condamnation des trafiquants en Afrique subsaharienne, noté par l’UNODC, souligne la nécessité de renforcer les systèmes judiciaires. De plus, la coordination entre les pays de la région reste un défi majeur en raison des différences linguistiques et juridiques. L’UNICEF a également insisté sur la nécessité d’investir dans l’éducation et la protection sociale pour réduire la vulnérabilité des enfants aux réseaux de traite. Les deux organisations prévoient de suivre l’implémentation du plan de travail à travers des réunions régulières, avec un prochain rendez-vous prévu en 2026.

 

En somme, la deuxième réunion du Comité technique à Lomé et Libreville marque un pas en avant significatif. En adoptant un plan de travail conjoint, le Togo et le Gabon, soutenus par l’UNODC et l’UNICEF, envoient un signal fort de leur engagement à protéger les populations vulnérables.

Alors que la région fait face à des crises multiples, cette collaboration offre une lueur d’espoir pour des millions de personnes. Mais la vraie bataille ne fait que commencer. Ce plan conjoint réussira-t-il à démanteler les réseaux criminels, à traduire les paroles en actes, et à offrir un avenir sûr à ceux qui n’ont pas d’autre choix que de migrer ?

Loum à Lomé : un nouvel élan pour la diplomatie ouest-africaine

Togo-Sénégal : Mamadou Moustapha Loum, nouvel ambassadeur, accueilli à Lomé pour renforcer une coopération historique

 

Lomé, 02 septembre 2025- Lomé, la capitale togolaise, a accueilli une nouvelle étape dans les relations fraternelles entre le Togo et le Sénégal avec l’arrivée de Mamadou Moustapha Loum, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal. Reçu par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey, le diplomate sénégalais prend ses fonctions dans un contexte de coopération bilatérale dynamique entre ces deux nations fondatrices de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette nomination, officialisée lors du Conseil des ministres sénégalais du 3 juillet 2025, marque une volonté commune de consolider des liens historiques et de promouvoir une collaboration régionale plus forte.

 

Loum : un ambassadeur expérimenté pour une mission ambitieuse

 

Mamadou Moustapha Loum, précédemment consul général du Sénégal à Madrid, a été nommé ambassadeur au Togo en remplacement de Rokhaya Ba, dont la mission s’est achevée récemment. En effet, lors de la cérémonie de présentation de ses lettres de créance à Lomé, Robert Dussey a chaleureusement accueilli le diplomate, soulignant l’histoire partagée et la coopération exceptionnelle entre les deux pays. « Nos deux nations, membres fondateurs de la CEDEAO, sont unies par des liens profonds et une vision commune pour le développement de l’Afrique de l’Ouest », a déclaré le ministre togolais sur les réseaux sociaux.

Ainsi, Loum, conseiller principal des affaires étrangères, apporte une riche expérience diplomatique. Sa nomination intervient à un moment où le Togo et le Sénégal cherchent à renforcer leurs échanges dans des domaines clés comme le commerce, la sécurité et l’intégration régionale.

 

Une coopération historique pour l’intégration régionale

 

Les relations entre le Togo et le Sénégal reposent sur des bases solides, marquées par une histoire commune et des valeurs partagées. Depuis l’indépendance, les deux nations ont cultivé des échanges réguliers, notamment à travers des visites de haut niveau et des accords bilatéraux. Le Sénégal, avec sa tradition diplomatique et son rôle influent au sein de la CEDEAO, est un partenaire stratégique pour le Togo, qui s’impose également comme un acteur clé dans la diplomatie régionale, notamment grâce à l’engagement de Robert Dussey, un médiateur reconnu.

La coopération entre Lomé et Dakar s’étend à plusieurs secteurs, notamment l’éducation, la culture et l’économie. Les deux pays collaborent également au sein de la CEDEAO pour promouvoir des initiatives comme la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) et renforcer la sécurité face aux défis régionaux, tels que le terrorisme dans le Sahel. L’arrivée de Loum est une nouvelle opportunité de dynamiser ces échanges, avec un accent particulier sur les projets économiques et les investissements croisés.

 

Un contexte panafricaniste porteur

 

Cette nomination s’inscrit dans un contexte régional marqué par des avancées significatives au sein de la CEDEAO. Le Togo continue de promouvoir une vision panafricaniste, portée par Robert Dussey, qui milite pour un « panafricanisme des peuples » et une réforme des institutions multilatérales. Le Sénégal, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, partage cette ambition de souveraineté économique et d’unité africaine.

L’ambassadeur Loum devra également naviguer dans un environnement régional complexe, marqué par des défis sécuritaires et climatiques. La coopération Togo-Sénégal pourrait jouer un rôle clé dans des initiatives comme le renforcement des capacités des forces de sécurité ou la lutte contre les effets du changement climatique, qui affectent les deux pays.

 

Loum : un signal fort pour l’avenir

 

En conclusion, l’arrivée de Mamadou Moustapha Loum à Lomé ouvre un nouveau chapitre dans les relations Togo-Sénégal. Alors que les deux pays continuent de jouer un rôle moteur au sein de la CEDEAO, cette nomination renforce leur engagement commun pour un avenir prospère et intégré en Afrique de l’Ouest. La cérémonie, bien que sobre, a attiré l’attention des médias locaux et régionaux, soulignant l’importance de cette transition diplomatique. Cette mission illustre la volonté de deux nations clés de l’Afrique de l’Ouest de travailler ensemble pour surmonter les défis et renforcer leur position sur la scène internationale.

Dans un contexte de défis régionaux croissants, la collaboration renouvelée entre le Togo et le Sénégal parviendra-t-elle à inspirer et à consolider l’unité au sein de la CEDEAO ?

Des volontaires américains au service du Togo

Togo : Les volontaires américains prêtent serment à Lomé, un élan pour la coopération internationale

 

Lomé, 26 août 2025 Une cérémonie solennelle a marqué l’engagement de nouveaux volontaires américains au Togo, prêts à s’investir dans des projets de développement communautaire. Représentant la Ministre du Développement à la Base, le Dr Abdul-Fahd Fofana, ministre délégué, a présidé l’événement à Lomé, saluant l’élan altruiste de ces volontaires et leur rôle dans le renforcement des liens entre le Togo et les États-Unis. Par ailleurs, cette prestation de serment, symbole d’un engagement partagé, souligne l’importance de la coopération internationale pour le progrès social et économique du pays.

 

Des volontaires américains : une mission de deux ans axée sur les secteurs clés

 

Au cours de cette cérémonie, les volontaires du programme Peace Corps ont juré de mettre leurs compétences au service des communautés togolaises. Ainsi, leur mission, qui s’étendra sur deux ans, se concentrera sur des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et le développement communautaire. Dans son discours, le Dr Fofana a loué leur dévouement, soulignant que leur action s’inscrit dans une dynamique de solidarité internationale, essentielle pour répondre aux défis du développement durable au Togo.

« Votre engagement est une passerelle vers un avenir meilleur, un témoignage de l’amitié entre nos peuples », a-t-il déclaré.

 

Le Peace Corps, un partenaire historique pour le développement

 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une coopération de longue date entre le Togo et le Peace Corps, actif dans le pays depuis 1962. Depuis lors, plus de 2 500 volontaires américains ont servi au Togo, contribuant ainsi à des projets qui touchent des milliers de vies, notamment dans les zones rurales. Leur travail, souvent axé sur l’enseignement de l’anglais, la promotion de la santé publique et l’autonomisation des jeunes, a aussi permis de renforcer les capacités locales et de tisser des liens culturels durables. Cette année, le programme prévoit d’intensifier ses efforts dans l’inclusion financière et l’emploi des jeunes, des priorités alignées avec la vision du gouvernement togolais.

 

La présence du Dr Abdul-Fahd Fofana, une illustration de l’engagement gouvernemental

 

L’engagement du Dr Abdul-Fahd Fofana dans cette cérémonie reflète sa volonté de promouvoir des initiatives concrètes pour l’inclusion et l’emploi, tout en valorisant les partenariats internationaux. D’ailleurs, sa présence à cet événement illustre l’importance accordée par le gouvernement togolais à la mobilisation de toutes les énergies, nationales et étrangères, pour accélérer le développement.

La cérémonie a également réuni des officiels togolais, des représentants de l’ambassade des États-Unis et des membres des communautés locales, tous unis pour célébrer cet engagement commun. Des échanges culturels, incluant des performances artistiques, ont ajouté une touche festive à l’événement, renforçant le sentiment d’unité entre les participants. Le Togo, qui ambitionne de devenir un hub régional de développement, voit dans ces collaborations une opportunité de renforcer ses infrastructures sociales et de promouvoir l’autonomisation de sa jeunesse, qui représente plus de 60 % de sa population.

 

Au-delà des discours, un enjeu d’impact durable

 

En toile de fond, cet événement intervient dans un contexte où le Togo intensifie ses efforts pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Les contributions des volontaires américains, bien que modestes en échelle, sont perçues comme un catalyseur pour des projets locaux, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé communautaire. Dans la continuité de cette dynamique, comment le Togo peut-il capitaliser sur cet élan de solidarité pour transformer ces projets ponctuels en un développement durable et pérenne pour les communautés locales ?

À Yokohama, le Togo trace les contours d’une souveraineté économique africaine partagée

Yokohama : le président togolais Faure Gnassingbé appelle à une nouvelle ère de développement africain à la TICAD9

 

Dans les couloirs du centre de conférence de Yokohama, au Japon, la voix du président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a résonné avec force. Le 21 août 2025, le chef d’État togolais est intervenu lors de la neuvième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9), plus précisément lors de la deuxième plénière de haut niveau, pour porter une vision stratégique du développement africain.

Face à un parterre de chefs d’État, de décideurs économiques et d’investisseurs internationaux, Faure Gnassingbé a articulé une approche ambitieuse fondée sur trois piliers : l’industrialisation locale, l’innovation numérique inclusive et une réforme de l’architecture financière mondiale.

Une industrialisation « made in Africa »

 

« L’industrialisation ne saurait être un modèle importé. Elle doit être co-créée et localisée », a affirmé Faure Gnassingbé, plaidant pour une transformation des ressources africaines sur le continent.

Le Togo, a-t-il souligné, s’est déjà engagé dans cette voie avec la création de zones industrielles spécialisées, intégrées aux chaînes de valeur régionales et ouvertes à des partenariats durables, notamment avec le Japon.

Cette dynamique vise à créer des emplois, à capter la valeur ajoutée et à réduire la dépendance extérieure, tout en adaptant les technologies aux réalités locales et en formant les talents africains.

 

À Yokohama : le numérique, un outil pour la souveraineté

 

Le président du Conseil a également mis en lumière le rôle central du numérique dans la transformation du continent. Le Togo, pionnier en matière de gouvernance digitale, investit dans des infrastructures souveraines, des centres de données et le développement de solutions basées sur l’intelligence artificielle.

« Le numérique ne doit pas être réservé au capital ou aux grandes entreprises. Il doit irriguer l’agriculture, la logistique, les PME et les services publics », a-t-il insisté.

De ce fait, cette ambition s’inscrit dans la construction d’un écosystème technologique africain sécurisé et équitable.

À Yokohama, le Président Faure Gnassingbé a défendu une vision panafricaine fondée sur l’industrialisation locale,

Le système financier mondial sur le banc des accusés

 

Dans un plaidoyer lucide, Faure Gnassingbé a dénoncé les critères d’endettement inadaptés aux réalités africaines. Il a appelé à une architecture financière plus équitable, capable de distinguer les dettes improductives des investissements stratégiques, et de promouvoir des instruments innovants comme les obligations vertes et les financements mixtes.

« La finance durable est la clé de notre croissance souveraine et résiliente », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’un accès élargi aux ressources pour financer les infrastructures, l’énergie et le capital humain.

 

À Yokohama : le Togo, architecte des nouveaux équilibres mondiaux ?

 

Au-delà du cas togolais, c’est une voix africaine audacieuse et unie que le président du Conseil est venu incarner. Une Afrique qui valorise ses ressources, construit son avenir sur ses propres termes et s’affirme comme un partenaire fiable et ambitieux.

« Le commerce et l’investissement ne doivent pas se résumer à des indicateurs de croissance. Ils doivent être des leviers de souveraineté et d’inclusion pour tous les Africains », a-t-il conclu.

Par sa participation active à la TICAD9, le Togo confirme sa place parmi les nations africaines qui bâtissent les nouveaux équilibres économiques mondiaux. Dans un esprit de dialogue, d’innovation et de partenariat, Lomé poursuit sa marche vers une souveraineté économique durable et partagée, avec constance et détermination. À mesure que l’Afrique affirme son rôle sur la scène mondiale, une interrogation demeure : le plaidoyer du Togo trouvera-t-il un écho réel auprès des instances internationales, et surtout, se traduira-t-il par des engagements tangibles ?

TICAD 9 : Faure Gnassingbé au Japon pour porter la vision du Togo

Le Togo à Yokohama : Faure Gnassingbé porte la voix africaine à la TICAD 9

Togo, 20 août 2025 Les projecteurs sont braqués sur le continent africain à l’occasion de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9). En effet, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé ce mardi 19 août au Japon pour y participer. Les travaux de cette rencontre stratégique, qui place l’innovation, la coopération et la transformation du continent au cœur des débats, s’ouvrent ce mercredi à Yokohama.

Le Président Faure Gnassingbé participe à la TICAD 9 à Yokohama pour porter la voix du Togo et renforcer la coopération avec le Japon.

TICAD 9 : Une diplomatie active au service du développement africain

 

Organisée conjointement par le gouvernement japonais, les Nations Unies, le Groupe de la Banque mondiale et la Commission de l’Union africaine, la TICAD 9 réunit chefs d’État, décideurs économiques et partenaires internationaux autour d’un objectif commun : cocréer des solutions concrètes pour accélérer le développement durable de l’Afrique.

Fidèle à sa diplomatie proactive, le Président Faure Gnassingbé s’apprête à porter la voix du Togo dans ces échanges de haut niveau. Il participera également à plusieurs entretiens bilatéraux pour renforcer les partenariats stratégiques entre Lomé et Tokyo.

 

Le Togo, pionnier de l’innovation et de l’intégration

 

Cette édition de la TICAD se distingue par son approche inclusive et innovante. En effet, les discussions porteront sur le développement durable piloté par le secteur privé, l’autonomisation des jeunes et des femmes, l’intégration régionale et le renforcement de la connectivité intra-africaine et internationale. Autant de leviers que le Togo explore déjà à travers ses réformes économiques, ses politiques d’inclusion sociale et ses investissements dans les infrastructures numériques.

TICAD 9: une coopération Togo-Japon en pleine expansion

 

Le déplacement du Président togolais s’inscrit aussi dans une dynamique bilatérale solide. Le Togo et le Japon entretiennent depuis plusieurs années des relations de coopération exemplaires dans les domaines de l’éducation, de la santé, des infrastructures et de la gouvernance. Par ailleurs,  cette présence à la TICAD 9 vise à consolider ces acquis et à ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration.

En somme, en participant activement à la TICAD, le Togo réaffirme son rôle de partenaire clé dans le dialogue international sur le développement africain. En prenant les rênes de cette conférence, le Président Faure Gnassingbé adresse un signal fort à la communauté internationale. Cette dynamique soulève une question stratégique : le Togo et le Japon lanceront-ils bientôt de nouveaux projets structurants pour renforcer leur coopération ? Le Togo parviendra-t-il à attirer les investissements nécessaires pour faire de l’innovation un levier durable de sa transformation économique ?

AFRISTAT : le Togo trace la voie d’une Afrique mieux informée

 Le Togo à la tête de l’AFRISTAT : une présidence active pour refonder la gouvernance statistique en Afrique

Lomé, 7 août 2025 Le Togo assure la présidence du Conseil des ministres de l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne (AFRISTAT), une organisation intergouvernementale qui regroupe 22 États membres. Ce rôle de leader s’est illustré une nouvelle fois lors de la 32ᵉ session ordinaire du Conseil depuis janvier 2024. Tenue par visioconférence et présidée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire général de la Présidence du Conseil au nom du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, cette réunion a été l’occasion de consolider les avancées de l’organisation.

À la tête de l’AFRISTAT, le Togo impulse une réforme ambitieuse pour des données plus fiables et une Afrique mieux informée.

Une présidence qui s’engage : appel à la solidarité financière

 

Dans son allocution d’ouverture, Mme Johnson a salué la confiance accordée au Togo pour piloter cette instance stratégique. Par ailleurs, elle a souligné les avancées enregistrées depuis le début du mandat et a appelé les États membres à honorer leurs engagements financiers envers le fonds AFRISTAT, une condition essentielle pour la pérennité des actions de l’Observatoire.

« L’AFRISTAT ne se limite pas à l’assistance technique. Au contraire, c’est un levier de coordination, de mobilisation de ressources et de crédibilité pour nos systèmes statistiques nationaux », a-t-elle affirmé, insistant sur l’importance d’une production de données harmonisée et fiable pour orienter les politiques publiques.

Quatre résolutions audacieuses pour moderniser l’AFRISTAT

 

À l’issue de cette session, quatre résolutions majeures ont été adoptées afin de moderniser l’institution et de la rendre plus agile :

  • D’abord, la première résolution autorise le président du Conseil à convoquer les prochaines réunions en dehors du cadre traditionnel des rencontres de la zone franc, offrant ainsi plus de flexibilité.
  • Ensuite, le « Conseil scientifique » est transformé en « Comité scientifique », une évolution qui vise à le rendre plus agile et efficace.
  • De plus, la troisième résolution fixe les modalités de révision du Traité fondateur de l’AFRISTAT, datant de 1993, pour l’adapter aux réalités actuelles.
  • Enfin, la quatrième entérine la nomination de Monsieur EDI Serges (Côte d’Ivoire) au poste de Directeur général adjoint pour la période 2026-2029.

 

Finances, vision et succession : les défis d’un développement durable

 

Les travaux ont également permis d’examiner les rapports d’exécution des plans d’action pour les années 2023 et 2024, de même que la situation des contributions financières des États membres sur les périodes 2006-2015 et 2016-2025. Dans la continuité de ces discussions, le Conseil a validé la répartition du fonds AFRISTAT pour la décennie 2026-2035, estimée à plus de 12,5 milliards de FCFA.

Quant à la succession, les États membres ont élu la Guinée équatoriale pour prendre la présidence du Conseil à partir de janvier 2026, dans une logique de rotation équilibrée.

À la tête de l’AFRISTAT, le Togo impulse une réforme ambitieuse pour des données plus fiables et une Afrique mieux informée.

Le Togo parachève son mandat par un bilan exemplaire

 

Créé pour renforcer les capacités statistiques des pays d’Afrique subsaharienne, AFRISTAT est désormais un outil stratégique essentiel. Son action permet aux États de mieux piloter leurs politiques publiques, de répondre aux exigences des bailleurs internationaux et de renforcer leur souveraineté informationnelle.

Avec cette 32ᵉ session, le Togo confirme son rôle moteur dans la refondation de la gouvernance statistique régionale. Sa présidence a été active, axée sur la réforme, la transparence et l’efficacité. Dans un contexte de transformation numérique et de recherche de solutions durables, il sera intéressant d’observer comment la Guinée équatoriale, son successeur, poursuivra et consolidera ces acquis.

Ce remaniement permet de dynamiser la lecture et de mieux articuler les idées entre elles. L’ajout de connecteurs logiques comme « par ailleurs », « au contraire » et « à l’issue de cette session » rend le texte plus fluide. Les titres journalistiques, plus accrocheurs, attirent l’attention du lecteur. La nouvelle chute est plus percutante, tout en incluant une ouverture vers la suite du mandat de l’AFRISTAT.

Togo–Chine : quand la diplomatie fait sourire l’enfance

Lomé accueille une délégation chinoise : Entre business et solidarité, une diplomatie à double visage

Lomé, 4 août 2025 – Dans les coulisses feutrées de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma, c’est une délégation chinoise d’envergure qui a foulé le sol togolais ce dimanche 3 août. Emmenés par Fan Huaping, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire de Shandong, les 15 membres – hauts responsables publics et privés – ont été chaleureusement accueillis par Edoh Komlan, président du Conseil régional de la Maritime. Par ailleurs, ce déplacement, placé sous le signe du rapprochement sino-togolais, inaugure une séquence diplomatique à double vitesse, entre enjeux économiques et générosité sociale.

 

Coopération renforcée : Des pourparlers prometteurs pour l’avenir économique

 

Dès leur arrivée, les officiels des deux pays ont échangé les salutations d’usage, promettant de reprendre les pourparlers dès le lendemain autour de projets conjoints. À leurs côtés, Bagbiegue Taïrou, gouverneur de la région Maritime, Zouréhatou Kassah-Traoré, gouverneure du District du Grand Lomé, et Yao Bloua Agbo, président de l’Association Amitié Chine-Togo, ont marqué de leur présence ce moment clé pour la coopération institutionnelle. En effet, les discussions se poursuivront dans les heures à venir, tournées vers des partenariats économiques porteurs et durables.

 

Une diplomatie du cœur : Des vivres et des jouets pour les enfants togolais

 

Mais au-delà des entretiens officiels, c’est une autre scène qui a ému les cœurs et qui a illustré une autre facette de cette visite. Fan Huaping, accompagné de l’ambassadrice de Chine au Togo, Mme Wang Min, s’est rendu au Centre d’aides et d’actions sociales (CASA), bras tendu vers les enfants vulnérables. Reçus par Mme Kossiwa Zinsou-Klassou, Ministre de l’Action sociale, et les responsables du centre, les visiteurs n’ont pas seulement apporté des mots : ils ont aussi  livré des vivres et des jouets à six structures d’accueil, illuminant ainsi  le quotidien de 130 enfants. Sacs de maïs, pâtes alimentaires, ballons, cerfs-volants… autant de dons qui traduisent un engagement concret pour le bien-être de la jeunesse togolaise. Une action saluée par la Ministre, qui n’a pas manqué de retracer les 52 ans d’histoire entre Lomé et Pékin, faits de respect mutuel, de confiance et d’initiatives partagées.

 

Au-delà des mots : La Chine et le Togo misent sur l’humain et la jeunesse

 

Dans leurs prises de parole, le vice-président chinois et l’ambassadrice ont réaffirmé leur attachement à la protection de l’enfance et à l’inclusion sociale comme piliers fondamentaux de la coopération sino-togolaise. Un message que la Ministre Zinsou-Klassou a relayé en saluant les présidents Xi Jinping et Faure Gnassingbé, artisans d’une diplomatie bilatéral désormais tourné vers le développement humain et la solidarité durable. En somme, cette visite illustre avec finesse comment le Togo et la Chine tissent un partenariat équilibré : les responsables des deux pays conjuguent coopération économique et solidarité concrète, affirmant ensemble que l’avenir d’un pays repose sur son capital humain.

Coopération Inde–Togo : une nouvelle page s’ouvre à Lomé

Lomé accueille le nouvel ambassadeur d’Inde: un partenariat stratégique en pleine lumière

 

Lomé, 1ᵉʳ août 2025 Le Togo accueille un nouvel acteur majeur sur la scène diplomatique. En effet, le jeudi 31 juillet, le président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur de l’Inde, Shri Sayed Razi Haider Fahmi, lors d’une cérémonie officielle marquant le début de sa mission à Lomé. Cette nomination promet de dynamiser les relations bilatérales déjà solides entre les deux nations.

 

Premier échange prometteur : L’Inde vise le renforcement des liens

 

À l’issue de cette rencontre protocolaire, le diplomate indien a eu un premier échange avec le chef de l’État togolais. Il a salué la vitalité des relations entre New Delhi et Lomé, tout en exprimant sa ferme volonté de les approfondir. Son mandat s’annonce résolument tourné vers le renforcement des liens politiques, mais aussi vers l’élargissement des échanges économiques et commerciaux, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de coopération.

 

Du numérique aux énergies vertes : une coopération multifacettes en croissance

 

Le partenariat entre l’Inde et le Togo s’est densifié considérablement au fil des années. Il s’étend désormais à des domaines stratégiques tels que :

  • le développement industriel
  • l’appui aux petites et moyennes entreprises.
  • l’enseignement supérieur et la formation des compétences.
  • les énergies renouvelables
  • et la lutte contre les dérèglements climatiques.

Cette dynamique illustre aussi l’engagement commun des deux nations en faveur d’un progrès inclusif et durable, marquant une collaboration exemplaire dans divers secteurs clés.

le Président togolais a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur indien, Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Une étape diplomatique clé qui ouvre la voie à un renforcement stratégique des relations politiques, économiques et commerciales entre Lomé et New Delhi.

Nouvel ambassadeur d’Inde au Togo :  Un parcours diplomatique solide au service de la coopération

 

Fort d’un parcours diplomatique riche et varié, Shri Sayed Razi Haider Fahmi a exercé dans plusieurs pays d’Asie et du Moyen-Orient, notamment en Arabie saoudite, au Sri Lanka, en Indonésie, au Yémen et au Qatar. Son expérience internationale constitue, par conséquent, un atout majeur pour consolider les acquis et ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, apportant une expertise précieuse à sa nouvelle mission.

 

Au-delà du Protocole : le symbole d’une alliance stratégique

 

La remise des lettres de créance, bien au-delà de son aspect purement protocolaire, symbolise l’adhésion du nouvel ambassadeur aux valeurs et aux priorités du pays hôte. En plus, elle scelle officiellement le début de sa mission et témoigne de la volonté partagée de bâtir une relation bilatérale fondée sur la confiance, la complémentarité et une vision stratégique commune.

En somme, l’arrivée de Shri Sayed Razi Haider Fahmi à Lomé marque une étape significative pour les relations indo-togolaises. Son expérience et les ambitions affichées par les deux pays laissent entrevoir une accélération des projets et des échanges. En outre , il reste à voir comment cette nouvelle impulsion diplomatique se traduira concrètement sur le terrain, et si le partenariat entre New Delhi et Lomé pourra servir de modèle pour le développement Sud-Sud en Afrique de l’Ouest.

 

 

La Chine renouvelle sa confiance dans le leadership togolais

Faure Gnassingbé reçoit la nouvelle ambassadrice de Chine : un partenariat stratégique en plein essor

 

Lomé, 1ᵉʳ août 2025 Dans les salons officiels du palais du Conseil, une rencontre diplomatique d’envergure a marqué le jeudi 31 juillet : le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience Madame Wang Min, nouvelle ambassadrice de la République populaire de Chine près le Togo. Ce tête-à-tête, hautement symbolique, scelle une volonté commune de renforcer les liens entre Lomé et Pékin, dans un contexte mondial en quête de stabilité et de coopération durable.

Le Président Faure Gnassingbé reçoit l’ambassadrice Wang Min, nouvel élan stratégique entre le Togo et la Chine pour la paix régionale, le développement durable et un partenariat aux retombées concrètes pour les populations.

Un dialogue au service des peuples : la nouvelle ère de coopération

 

Au cœur des échanges a figuré la consolidation du partenariat sino-togolais, désormais élevé au rang de coopération stratégique globale depuis le Forum Chine-Afrique (FOCAC) de 2024. De fait, ce cadre renouvelé vise à intensifier les projets conjoints dans des secteurs clés tels que les infrastructures, la gouvernance et les politiques sociales. L’ambassadrice a d’ailleurs souligné que les engagements pris lors du sommet portent déjà leurs fruits, avec des retombées concrètes pour les populations des deux pays.

 

Une diplomatie active saluée par la Chine

 

Madame Wang Min a transmis au Président du Conseil les salutations officielles du Président Xi Jinping et du Premier ministre Li Qiang, tout en saluant la convergence de vues entre les deux chefs d’État. Par ailleurs, elle a mis en lumière le rôle actif du Togo dans les affaires régionales, saluant la diplomatie de Faure Gnassingbé comme un levier de paix et de développement dans le Sahel et au-delà.

 

Une alliance face aux tempêtes mondiales

 

Dans un monde en mutation, marqué par des crises multiples et des tensions géopolitiques, la Chine réaffirme sa volonté de collaborer étroitement avec le Togo et les instances internationales pour promouvoir la paix, la stabilité et un développement inclusif. Ainsi, l’ambassadrice a insisté sur l’importance d’un dialogue constant et d’une coopération pragmatique pour relever les défis planétaires, renforçant l’idée d’une vision partagée du progrès.

Chine- Togo : L’histoire, socle d’un partenariat exemplaire

 

Depuis l’établissement de leurs relations en 1972, le Togo et la Chine cultivent une entente solide, fondée sur le respect mutuel et une vision commune du progrès. Cette audience, bien plus qu’un simple protocole, s’inscrit donc dans une tradition de dialogue régulier entre les deux nations, visant à consolider une alliance qui se veut exemplaire sur le continent africain.

En somme, cette audience marque l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les relations entre Lomé et Pékin, signalant une intensification des échanges et un alignement stratégique face aux enjeux mondiaux et régionaux. À l’heure où les alliances internationales se réinventent, cette rencontre de haut niveau pourrait jeter les bases d’un cadre de coopération pérenne et harmonieux, inspirant ainsi de nombreux États africains aspirant à renforcer leur influence sur l’échiquier mondial.

Genève 2025 : Le Togo défend un multilatéralisme audacieux

Un sommet mondial pour la paix et la coopération : Kodjo Adedze porte la voix du Togo à Genève

 

Genève, 30 juillet 2025 – Dans un monde secoué par des crises multiples, la 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement s’est ouverte le mardi 29 juillet au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Organisé par l’Union interparlementaire (UIP) en étroite collaboration avec les Nations Unies, cet événement d’envergure réunit, du 29 au 31 juillet, les leaders parlementaires de près de 120 pays pour façonner un avenir plus juste et harmonieux. Parmi eux, Kodjo Sévon-Tépé Adedze, président de l’Assemblée nationale togolaise, incarne l’engagement du Togo à promouvoir la diplomatie parlementaire et à défendre des valeurs de paix et de prospérité sur la scène internationale.

Sous le thème évocateur « Le monde dans la tourmente : coopération parlementaire et multilatéralisme en faveur de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous », cette conférence, qui se tient tous les cinq ans depuis 2000, offre un espace unique de dialogue. Les présidents de parlements y partagent leurs expériences, confrontent leurs visions et explorent des solutions concrètes face aux défis mondiaux : conflits, inégalités, changement climatique et avancées numériques. Pour le Togo, cette participation marque une volonté affirmée de jouer un rôle actif dans la gouvernance mondiale et de renforcer les ponts entre les nations.

À la 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement à Genève , le Togo affirme sa vision d’une gouvernance inclusive

Le Togo, une voix forte au cœur des débats mondiaux

 

Kodjo Adedze, président de l’Assemblée nationale togolaise, portera haut les couleurs de son pays lors des sessions plénières. Dès l’ouverture, le mardi à 15 h, il a pris part au débat général, où il a mis en avant les priorités du Togo : consolidation de la démocratie, promotion de la cohésion sociale et engagement pour un développement durable. Sa présence à Genève reflète aussi l’ambition du Togo de contribuer à un multilatéralisme dynamique, où les parlements jouent un rôle clé pour traduire les engagements internationaux en réalités nationales.

En marge des discussions officielles, le président Adedze multipliera les rencontres bilatérales avec ses homologues d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Par ailleurs, ces échanges, véritables leviers de la diplomatie parlementaire, visent à tisser des partenariats stratégiques et à partager des pratiques législatives innovantes. Des discussions avec des délégations de pays comme l’Italie ou l’Allemagne, ainsi qu’avec d’autres nations africaines, permettront de renforcer les liens d’amitié et de coopération. « Ces moments d’échange sont cruciaux pour bâtir des ponts entre nos parlements et défendre les intérêts de nos populations », a déclaré Kodjo Adedze, soulignant l’importance de ces rencontres pour le rayonnement international du Togo.

Un agenda chargé : Réinventer le monde, avec les parlements

 

Le programme de la conférence, qui s’étend sur trois jours, est dense et ambitieux. Ce mercredi 30 juillet, les participants se pencheront sur l’initiative ONU80, une réforme majeure visant à rendre les Nations Unies plus inclusives et efficaces à l’approche de leur 80ᵉ anniversaire. Les débats porteront également sur des thématiques brûlantes : l’innovation pour la paix, l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) d’ici 2030, le rôle des parlements dans la gouvernance numérique et la lutte contre les discriminations. Le dernier jour, jeudi 31 juillet, culminera avec l’adoption d’une déclaration finale, un document ambitieux qui traduira les engagements des parlements pour un avenir plus solidaire.

Par ailleurs, cette 6ᵉ édition s’inscrit dans la continuité des conférences précédentes, qui ont toutes contribué à renforcer la dimension parlementaire de la gouvernance mondiale. Depuis sa première édition en 2000, à la veille du Sommet du Millénaire des Nations Unies, cet événement a permis de combler le déficit démocratique dans les relations internationales, en donnant une voix aux parlements et, à travers eux, aux citoyens qu’ils représentent.

À la 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement à Genève , le Togo affirme sa vision d’une gouvernance inclusive

Le Togo, architecte d’un multilatéralisme inclusif

 

La participation de Kodjo Adedze à cette conférence illustre l’engagement du Togo à s’inscrire dans une dynamique mondiale de coopération. En tant que président de l’Assemblée nationale, il porte un message d’unité et de responsabilité, inspiré par la vision du chef de l’État togolais de consolider la stabilité et la prospérité nationale. « Notre diversité est une richesse, mais elle doit être un moteur d’unité, pas de discorde », a-t-il rappelé récemment lors de l’ouverture de la session parlementaire à Lomé, un discours qui résonne avec les enjeux de la conférence de Genève.

En parallèle, la délégation togolaise, intégrée à une représentation conjointe des deux chambres du Parlement, participera activement aux panels thématiques, notamment sur la participation des femmes et des jeunes en politique, un sujet au cœur des priorités de l’UIP. Ces discussions offriront au Togo une plateforme pour partager ses avancées en matière de gouvernance inclusive et pour s’inspirer des meilleures pratiques mondiales.

Genève : Le Togo trace les contours d’un avenir mondial plus juste

 

La 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement s’achèvera par l’adoption d’une déclaration de haut niveau, fruit de trois jours d’échanges intenses. Ce document, attendu comme un appel à l’action, réaffirmera le rôle central des parlements dans la promotion de la paix, de la justice et de la prospérité. Pour Kodjo Adedze et la délégation togolaise, cette conférence est également une opportunité unique de faire entendre la voix de l’Afrique et de défendre un multilatéralisme inclusif, où chaque nation, quelle que soit sa taille, contribue à un avenir commun.

En portant les aspirations du peuple togolais à Genève, Kodjo Sévon-Tépé Adedze incarne une diplomatie parlementaire engagée et visionnaire. À l’heure où le monde fait face à des défis sans précédent, la présence active du Togo à cette tribune internationale réaffirme son rôle d’acteur incontournable dans la construction d’un monde plus équitable et pacifique, démontrant que même les petites nations peuvent avoir un impact géant sur la scène mondiale.

Le Togo et la France renforcent leurs liens à l’APF

Lomé, 15 juillet 2025 En plein cœur de la 50e session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Paris, une rencontre empreinte de chaleur et de respect a réuni le dimanche 13 juillet 2025 deux figures éminentes du monde parlementaire : S.E.M. Kodjo Adedze, président de l’Assemblée nationale du Togo, et S.E. Mme Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale française. Cet échange, marqué par une écoute mutuelle et une volonté partagée, a jeté en effet les bases d’une coopération renforcée entre Lomé et Paris, portée par une vision ambitieuse de la diplomatie parlementaire.

 

Diplomatie Parlementaire : Paris, écrin d’une rencontre clé pour le Togo

 

Dans une ambiance de franche cordialité, les deux présidents ont saisi l’opportunité de cette rencontre pour réaffirmer leur engagement à tisser des liens plus étroits et significatifs entre leurs institutions respectives. Au-delà d’un simple échange protocolaire, cet entretien a aussi mis en lumière le rôle crucial que les parlements jouent dans le renforcement des relations bilatérales. Par ailleurs, les discussions ont porté sur la nécessité de faire des assemblées nationales des vecteurs privilégiés de dialogue entre les peuples, des remparts solides pour les valeurs démocratiques et des moteurs puissants d’une Francophonie politique plus unie.

S.E.M. Kodjo Adedze, figure respectée de la scène politique togolaise, a insisté sur l’importance d’une diplomatie parlementaire « dynamique et constructive », capable de répondre aux défis contemporains. De son côté, S.E. Mme Yaël Braun-Pivet a salué l’engagement exemplaire du Togo au sein de l’APF, soulignant ainsi le potentiel d’une collaboration accrue pour promouvoir des initiatives communes, notamment en matière de gouvernance, de droits humains et de développement durable.

À Paris, la rencontre entre Kodjo Adedze et Yaël Braun-Pivet à la 50ᵉ session de l’APF marque une avancée décisive dans la diplomatie parlementaire entre Lomé et Paris, portée par une vision commune d’une Francophonie politique active et solidaire.

APF : Un trait d’union essentiel entre parlements

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre plus large de la 50e session de l’APF, un rendez-vous majeur qui réunit les parlements francophones autour de valeurs partagées : solidarité, dialogue et engagement. Les deux leaders ont également réaffirmé leur attachement à une Francophonie politique forte, capable de peser sur les grandes questions globales tout en valorisant la diversité culturelle et linguistique. « Nos parlements sont des passerelles indispensables entre nos peuples », a déclaré une source proche des discussions, soulignant l’ambition de faire de cette coopération un levier pour des projets concrets et mutuellement bénéfiques.

 

Vers un partenariat durable : L’alliance parlementaire franco-togolaise se consolide.

 

Cet échange marque une étape significative et prometteuse dans les relations franco-togolaises, à un moment où la diplomatie parlementaire gagne en importance face aux enjeux mondiaux. En effet, en consolidant les liens entre leurs institutions, les deux présidents envoient un signal fort : le dialogue interparlementaire est une clé pour bâtir des ponts solides, renforcer la démocratie et promouvoir une Francophonie solidaire et influente. En somme, Paris devient le théâtre d’une alliance stratégique, porteuse d’espoir pour une coopération toujours plus fructueuse entre le Togo et la France.

Togo-Gabon : cap sur une croissance concertée

CCI-Togo-Gabon : Un nouvel élan pour une coopération économique ambitieuse

 

Lomé, 15 juillet 2025 Dans un monde où la coopération Sud-Sud s’impose comme un levier essentiel de développement, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) a accueilli hier matin une visite de haut rang : celle de Son Excellence Maximin Mangouala-Mangoye, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République gabonaise au Togo. Cette rencontre marque une étape décisive dans la volonté des deux nations de tisser des liens économiques plus robustes et dynamiques.

La visite de l’ambassadeur gabonais à la CCI-Togo inaugure une nouvelle dynamique de coopération Sud-Sud, visant à renforcer les échanges économiques et les partenariats stratégiques entre Lomé et Libreville.

Diplomatie économique : Lomé et Libreville raccordent leurs stratégies

 

Au cœur des échanges avec le Dr José Kwassi Symenouh, président de la CCI-Togo, l’accent a été mis sur la revitalisation profonde des relations économiques bilatérales. En effet , les discussions, empreintes d’une vision pragmatique et orientée vers l’avenir, ont porté sur la consolidation des partenariats existants entre les opérateurs économiques des deux pays et, surtout, sur l’ouverture de nouvelles perspectives d’affaires mutuellement bénéfiques. Par ailleurs, cette ambition s’inscrit pleinement dans une dynamique régionale où le Togo et le Gabon entendent jouer un rôle moteur, en favorisant des initiatives concrètes dans des secteurs stratégiques.

La visite de l’ambassadeur gabonais à la CCI-Togo inaugure une nouvelle dynamique de coopération Sud-Sud, visant à renforcer les échanges économiques et les partenariats stratégiques entre Lomé et Libreville.

CCI-Togo : Un engagement commun pour la prospérité partagée

 

Loin d’être une simple formalité diplomatique, cette visite traduit un engagement commun solide à renforcer les synergies entre les institutions consulaires des deux nations. Les discussions ont également mis en lumière des objectifs clairs et ambitieux : encourager les collaborations directes entre acteurs privés, fluidifier les échanges commerciaux et poser les bases de partenariats durables et équitables. Cette démarche, ancrée dans une vision de progrès partagé, illustre aussi la détermination inébranlable de Lomé et Libreville à faire de la coopération Sud-Sud un puissant moteur de prospérité pour leurs peuples respectifs.

Alliance économique : Un signal fort pour l’innovation régionale

 

En ouvrant ce nouveau chapitre de collaboration bilatérale, le Togo et le Gabon envoient un signal fort et inspirant : celui d’une alliance économique résolument tournée vers l’action et l’innovation. Cette rencontre, véritable catalyseur de nouvelles opportunités, promet de transformer les aspirations en réalités tangibles pour les opérateurs économiques des deux pays, contribuant ainsi à une dynamique régionale positive et créatrice de richesse.

Amina J. Mohammed à Lomé : le Togo au cœur du dialogue global

Lomé : Une rencontre diplomatique de haut vol pour un Togo au cœur du développement durable

Lomé, 11 juillet 2025 Dans la chaleur vibrante de Lomé, capitale du Togo, une rencontre d’envergure internationale a marqué les esprits ce vendredi 11 juillet 2025. La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Mme Amina J. Mohammed, a été accueillie avec honneur par Mme Coumba D. Sow, Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo, aux côtés de figures emblématiques comme Mme Memounatou Ibrahima, première femme présidente du Parlement de la CEDEAO, et Mme Olatokunbo Ige. En effet, ce sommet diplomatique, ancré dans une vision partagée du multilatéralisme, a placé le Togo au centre des discussions sur les défis mondiaux, de l’intelligence artificielle à la mobilisation des ressources pour les Objectifs de Développement Durable (ODD). À l’aube d’une ère technologique et durable, Lomé s’affirme comme un carrefour de solutions pour l’Afrique et le monde.

À travers la visite de Mme Amina J. Mohammed, Lomé affirme son rôle moteur dans la diplomatie africaine, en plaçant les ODD et les technologies émergentes au cœur d’un dialogue stratégique pour l’avenir du continent.

Lomé : Quand l’IA et les ODD rencontrent la diplomatie féminine mondiale 

 

L’accueil de Mme Amina J. Mohammed, figure de proue des Nations Unies, par trois femmes leaders illustre l’engagement du Togo à promouvoir une diplomatie inclusive et progressive. Mme Memounatou Ibrahima, dont l’accession à la présidence du Parlement de la CEDEAO marque une avancée historique pour l’égalité des genres, incarne cette ambition. Aux côtés de Mme Sow et Mme Ige, elles ont offert un cadre d’échanges où la rigueur diplomatique s’est conjuguée à une vision humaniste, centrée sur les communautés.

D’ailleurs, les discussions, tenues dans un climat de confiance mutuelle, ont abordé des enjeux cruciaux pour le 21e siècle. Au cœur des débats : l’essor des technologies émergentes, telles que la robotique, l’intelligence artificielle et les technologies spatiales, qui redessinent l’avenir mondial. Ces avancées, si elles promettent des opportunités sans précédent, exigent une gouvernance robuste pour garantir un développement sûr et durable. « Les technologies doivent être un levier pour les ODD, pas une source de nouvelles inégalités », aurait déclaré Mme Mohammed, selon des sources proches de la rencontre, soulignant l’urgence d’un cadre éthique global.

 

Combler le Gap des ODD : le Togo, fer de lance d’une mobilisation financière mondiale !

 

Un autre sujet majeur a dominé les échanges : le financement des Objectifs de Développement Durable. Avec un déficit estimé à des milliards de dollars, la mobilisation des ressources reste un défi colossal pour les pays africains, y compris le Togo. Pourtant, l’optimisme était de mise. Les participantes ont réaffirmé que cet écart, bien que significatif, n’est pas insurmontable. « Le développement durable commence par nos communautés. En investissant dans l’éducation, la santé et l’autonomisation, nous posons les bases d’un avenir équitable », a insisté Mme Sow, mettant en lumière l’approche togolaise, qui combine initiatives locales et partenariats internationaux.

Le Togo, sous l’impulsion de ses autorités, s’illustre déjà par des efforts concrets : des réformes pour sécuriser le climat des investissements, des projets d’éducation axés sur les STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), et aussi une collaboration étroite avec des organisations comme l’ONU. Cette rencontre, en réunissant des voix influentes, renforce l’engagement du pays à jouer un rôle moteur dans la région, en synergie avec la CEDEAO.

À travers la visite de Mme Amina J. Mohammed, Lomé affirme son rôle moteur dans la diplomatie africaine, en plaçant les ODD et les technologies émergentes au cœur d’un dialogue stratégique pour l’avenir du continent.

Lomé : Quand la capitale togolaise devient l’épicentre du multilatéralisme africain 

 

Par ailleurs, l’accueil de Mme Mohammed à Lomé n’est pas un hasard. Le Togo s’est imposé comme un acteur clé du multilatéralisme en Afrique de l’Ouest, accueillant des événements d’envergure comme la session du Conseil des Ministres de l’UEMOA le même jour. Cette convergence diplomatique illustre la capacité de Lomé à fédérer les énergies autour de causes globales. La présence de la présidente du Parlement de la CEDEAO, symbole d’une intégration régionale renforcée, ajoute une dimension politique à cette ambition.

Les échanges ont également mis en avant l’importance d’une gouvernance inclusive pour accompagner la révolution technologique. Par conséquent, alors que l’intelligence artificielle et les technologies spatiales ouvrent de nouvelles perspectives pour l’agriculture, la santé et l’éducation, les participantes ont appelé à une approche centrée sur l’humain, où les bénéfices de l’innovation profitent d’abord aux plus vulnérables.

 

Un avenir prometteur : le Togo, phare d’une diplomatie africaine engagée

 

En somme, Lomé s’affirme comme un phare de la diplomatie africaine, où les idéaux du multilatéralisme rencontrent des actions concrètes. La visite de Mme Amina J. Mohammed, accueillie par des femmes leaders d’exception, envoie un message puissant : le Togo est prêt à relever les défis mondiaux avec audace et responsabilité. En plaçant les ODD et la gouvernance technologique au cœur de ses priorités, le pays trace une voie inspirante pour l’Afrique.

Alors que les discussions se prolongent, Lomé continue de briller comme un espace de dialogue et d’innovation. Dans un monde en mutation, le Togo, porté par une vision panafricaine et une volonté de progrès, s’impose comme un acteur incontournable, prêt à façonner un avenir où le développement durable est une réalité pour tous.

Comment le Togo peut-il concrètement transformer cette ambition diplomatique en leviers économiques et sociaux tangibles pour sa population, notamment en matière d’accès aux technologies et aux financements des ODD ?

Déclaration de Lomé : L’Afrique de l’Ouest s’unit face à la crise des réfugiés

La Déclaration de Lomé : une lueur d’espoir pour les réfugiés d’Afrique de l’Ouest

Ce 4 juillet 2025, Lomé est devenue le théâtre d’un moment décisif pour l’Afrique de l’Ouest. Réunis dans la capitale togolaise, les gouvernements du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont scellé un engagement sans précédent : la Déclaration de Lomé. En effet, ce texte, fruit d’un dialogue régional de plus d’un an, marque une avancée majeure dans la réponse collective à la crise des déplacements forcés qui secoue la région. Dans un contexte où des millions de personnes fuient conflits, violences et catastrophes climatiques, cet accord ambitionne de redonner dignité et espoir aux réfugiés, tout en posant les bases d’une solidarité régionale exemplaire.

Déclaration de Lomé : Un dialogue porté par le Togo, soutenu par l’ONU

Sous l’impulsion du gouvernement togolais, et avec l’appui technique du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les cinq pays ont travaillé d’arrache-pied pour aboutir à cet accord. Pendant plus d’un an, des discussions approfondies ont abordé des questions cruciales : protection des réfugiés, accès aux services essentiels, et recherche de solutions durables. La Déclaration de Lomé, adoptée et signée ce vendredi, traduit ces efforts en engagements concrets, avec pour ambition de transformer la prise en charge des déplacés dans une région où les crises humanitaires s’entrelacent avec des défis sécuritaires et économiques.

L’Assistant Haut-Commissaire du HCR, présent à la cérémonie, n’a pas caché son enthousiasme face à ce « pacte novateur ». Selon lui, la Déclaration de Lomé se distingue par son approche pragmatique et humaine, centrée sur trois piliers : le renforcement du principe de non-refoulement – garantissant que nul ne sera renvoyé vers un pays où il risque la persécution –, la simplification des procédures pour reconnaître le statut de réfugié, et l’autonomisation des déplacés grâce à un accès facilité aux services essentiels comme l’éducation, la santé et l’emploi.

  

Déclaration de Lomé : Des engagements concrets pour les droits des réfugiés

La Déclaration de Lomé ne se contente pas de belles paroles. Au contraire, elle promet des avancées tangibles pour les réfugiés et leurs communautés d’accueil. Parmi les mesures phares, les signataires s’engagent à garantir un accès sans entrave au territoire pour ceux qui fuient la violence ou les persécutions. L’obtention de documents d’identité, souvent un obstacle majeur pour les déplacés, est également au cœur du texte, tout comme la recherche de solutions durables, telles que l’intégration locale ou la réinstallation.

Le président de l’Assemblée nationale togolaise a salué cet élan collectif, soulignant l’engagement des cinq pays à faire des droits des réfugiés une priorité. « Cet accord montre que l’Afrique de l’Ouest peut répondre à ses défis par la coopération et la solidarité », a-t-il déclaré, rendant hommage au rôle des Nations Unies, garant du multilatéralisme. La Représentante spéciale adjointe de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mme Barrie Freeman, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir cette initiative, en insistant aussi sur son importance pour la « sécurité humaine » des réfugiés et des populations hôtes.

Inde-Togo : Un nouveau chapitre s'ouvre pour un partenariat stratégique

L'ambassadeur indien Srh Fahmi entame sa mission au Togo, officialisant un partenariat stratégique entre l'Inde et le Togo qui vise à renforcer leur coopération bilatérale dans divers domaines.

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https://www.journaldutogo.com/inde-togo-un-nouveau-chapitre-souvre-pour-un-partenariat-strategique/ Inde-Togo : Un nouveau chapitre s'ouvre pour un partenariat stratégique

L'ambassadeur indien Srh Fahmi entame sa mission au Togo, officialisant un partenariat stratégique entre l'Inde et le Togo qui vise à renforcer leur coopération bilatérale dans divers domaines.

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Une réponse régionale à une crise globale

L’Afrique de l’Ouest est l’une des régions les plus touchées par les déplacements forcés. Conflits armés, insécurité alimentaire, et catastrophes climatiques, comme les inondations ou la désertification, poussent des milliers de personnes à quitter leur foyer chaque année. Le Burkina Faso, en particulier, fait face à une crise humanitaire majeure, avec des millions de déplacés internes et des réfugiés fuyant les violences djihadistes. Les pays voisins, bien que moins touchés, accueillent également des populations en quête de refuge, mettant leurs infrastructures et leurs ressources sous pression.

Dans ce contexte, la Déclaration de Lomé apparaît comme une bouffée d’oxygène. En unissant leurs efforts, le Togo, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso envoient un signal fort : la crise des réfugiés ne peut être résolue par des approches nationales isolées. La coopération régionale, soutenue par des partenaires comme le HCR et l’ONU, devient un levier pour bâtir des réponses collectives et durables.

Inde-Togo : Un nouveau chapitre s'ouvre pour un partenariat stratégique

L'ambassadeur indien Srh Fahmi entame sa mission au Togo, officialisant un partenariat stratégique entre l'Inde et le Togo qui vise à renforcer leur coopération bilatérale dans divers domaines.

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Un modèle pour l’Afrique et au-delà

La signature de cet accord à Lomé n’est pas seulement une victoire pour les cinq pays signataires ; elle pourrait inspirer d’autres régions confrontées à des crises similaires. En plaçant les droits humains au cœur de leur stratégie, ces nations montrent qu’il est possible de conjuguer souveraineté et solidarité. Mais le chemin reste long. La mise en œuvre de la Déclaration nécessitera des ressources, une coordination sans faille et une volonté politique soutenue face à des défis logistiques et financiers.

Alors que les délégations quittaient Lomé, les regards se tournaient déjà vers l’avenir. La Déclaration de Lomé n’est pas une fin, mais un commencement. Pour les réfugiés d’Afrique de l’Ouest, elle porte la promesse d’une vie meilleure, où la peur cède la place à l’espoir, et où l’exil devient une étape vers un avenir digne. Dans une région souvent marquée par les crises, cet accord rappelle une vérité essentielle : l’union fait la force, et l’humanité, la différence.

 

Le Togo et la Francophonie unis pour la paix dans les Grands Lacs

Lomé, carrefour de la Paix : la Francophonie au cœur de la médiation pour l’Est de la RDC

Lomé, le 19 juin 2025 – Dans l’écrin vibrant de la capitale togolaise, une lueur d’espoir a percé l’horizon tumultueux de la région des Grands Lacs.  Les 17 et 18 juin, la capitale togolaise est devenue le point d’orgue d’une mission cruciale de l’Organisation internationale de la Francophonie (l’OIF). Reçue par l’éminent Professeur Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, la délégation a scellé son engagement pour une résolution pacifique à la crise qui déchire l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ce rendez-vous stratégique consacre Lomé comme un épicentre incontournable de la diplomatie africaine et le Togo comme un artisan résolu de la concorde.

L’OIF et crise en RDC : les coulisses d’une mission essentielle pour la stabilité

Sous l’égide de l’ambassadrice Muriel Berset Kohen, représentante de la présidente suisse auprès de l’OIF, la délégation, forte de représentants de la Côte d’Ivoire, du Maroc et du Togo, a sillonné la région des Grands Lacs, de Kinshasa à Nairobi, de Kigali à Lomé. L’objectif était clair : tisser un dialogue inclusif pour désamorcer un conflit complexe mêlant rivalités régionales, convoitises minières et drames humanitaires. En effet, à Lomé, les échanges avec le Ministre Dussey ont mis en lumière la vision clairvoyante du président Faure Essozimna Gnassingbé, médiateur mandaté par l’Union africaine (UA) pour apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda.

La médiation togolaise : un engagement sans faille pour la paix en Afrique

Porté par une inébranlable volonté d’apaisement, le Togo se distingue par une diplomatie subtile et déterminée. Le président Gnassingbé, investi de la confiance de l’UA, orchestre une médiation qui allie fermeté et dialogue, s’appuyant sur les cadres régionaux tels que la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). À cet égard, lors de cette rencontre, le Ministre Dussey a réaffirmé l’engagement indéfectible de Lomé à fédérer les efforts, soulignant l’urgence d’une coordination renforcée pour contrer l’escalade des violences, notamment celles imputées au groupe M23, dont les avancées récentes ont exacerbé les tensions.

L’OIF, acteur clé : quand la francophonie se mobilise pour l’unité et la prévention des conflits

De surcroît, l’OIF, sous l’impulsion de sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, a réitéré son appui fervent à cette entreprise. Fidèle à ses principes fondateurs, énoncés dans les Déclarations de Bamako (2000) et de Saint-Boniface (2006), l’organisation promeut une approche multilatérale, ancrée dans la prévention des crises et le respect des droits humains. La délégation a exploré avec le Ministre Dussey des pistes concrètes pour amplifier l’impact des initiatives togolaises, notamment par un soutien logistique et diplomatique aux processus de Nairobi et de Luanda, qui peinent à surmonter les obstacles d’une défiance persistante.

RDC : l’urgence humanitaire au centre des préoccupations internationales

Par ailleurs, la crise dans l’est de la RDC, marquée par la résurgence du M23 et une mosaïque de groupes armés, a plongé des millions de Congolais dans l’exode et la détresse. Avec plus de 7 millions de déplacés internes et un million de réfugiés dans les pays voisins, selon les rapports de l’UNHCR, l’urgence humanitaire exige des solutions audacieuses. La mission de l’OIF, en s’inscrivant dans cette dynamique, ambitionne de produire un rapport incisif, riche de recommandations pour une paix durable, en phase avec les réalités complexes de la région.

Lomé, phare de la diplomatie africaine : un engagement historique pour la paix

En définitive, en accueillant cette délégation, Lomé réaffirme son rôle de carrefour diplomatique, où convergent les aspirations d’une Afrique unie et pacifiée. Le Togo, par la voix de son président et de son Ministre des Affaires étrangères, incarne une diplomatie de l’écoute et de l’action, loin des postures vaines. Alors que la région des Grands Lacs vacille au bord du précipice, cette rencontre marque un jalon d’espoir, un appel vibrant à transcender les fractures par le dialogue et la solidarité. L’Afrique et les Grands Lacs se tournent désormais vers un avenir où les voix de la diplomatie remplaceront enfin le fracas des armes. Un grand pas pour la stabilité régionale !

Lomé en ébullition : le Togo, pion de la CEDEAO, convoqué au sommet économique historique d’Abuja

Un horizon commun pour l’Afrique de l’Ouest : Faure Gnassingbé au rendez-vous du premier Sommet économique à Abuja

Dans la chaleur vibrante de Lomé, ce 15 juin 2025 a marqué un tournant. En effet, Bianca Odumegwu-Ojukwu, ministre d’État nigériane aux Affaires étrangères, a remis en main propre au président togolais Faure Gnassingbé une invitation cruciale : celle du tout premier Sommet économique ouest-africain (SOEA), prévu les 20 et 21 juin à Abuja. Par ailleurs, cette missive, portée par l’envoyée spéciale du président nigérian Bola Ahmed Tinubu, scelle un engagement régional d’envergure. Dès lors, elle marque un jalon dans la quête d’une Afrique de l’Ouest unie, prospère et résiliente. À l’aube de cette rencontre historique, le Togo, pivot stratégique des échanges régionaux, s’apprête à jouer un rôle cardinal dans la redéfinition des ambitions économiques de la CEDEAO. Le compte à rebours est lancé : l’avenir de l’Afrique de l’Ouest se joue à Abuja !

Sommet économique Abuja 2025 : une plateforme stratégique pour le futur économique africain

Conçu comme un creuset de réflexions et d’actions, le SOEA ambitionne de galvaniser l’intégration économique ouest-africaine. Face à un monde en proie à des mutations géopolitiques et à des crises économiques, ce sommet, le premier du genre, réunira chefs d’État, décideurs politiques et magnats du secteur privé pour forger un agenda audacieux. Ainsi, l’accent sera mis sur l’essor du commerce intra-africain, qui ne représente que 15 % des échanges totaux de la région, selon la Commission de la CEDEAO, ce qui est très faible contre 60 % en Asie du Sud-Est. Par ailleurs, les partenariats public-privé, leviers d’une industrialisation durable, occuperont une place centrale, tout comme le développement d’infrastructures transfrontalières, essentielles pour désenclaver des nations comme le Niger ou le Mali.

Le Togo se positionne comme un acteur incontournable pour ce grand débat, grâce notamment à ses nombreuses réformes et à son port autonome de Lomé, l’unique hub en eaux profondes du golfe de Guinée. « Ce sommet est une opportunité pour harmoniser nos visions et bâtir une résilience collective », a souligné un conseiller de la présidence togolaise, reflétant l’optimisme ambiant.

Faure Gnassingbé, architecte de la diplomatie régionale : le rôle clé du Togo

La présence de Faure Gnassingbé à Abuja n’est pas anodine. Médiateur aguerri, il a su tisser des liens de confiance, y compris avec l’AES (Alliance des États du Sahel), un bloc régional récent. Son rôle influent au sein de la CEDEAO, dont il fut président en 2017, et son plaidoyer constant pour la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) renforcent sa stature diplomatique. Le Togo, qui a ratifié la ZLECAf en 2018, a vu ses exportations vers le Nigeria croître de 8 % en 2024, atteignant 120 millions de dollars. De ce fait, à Abuja, Gnassingbé devrait insister sur des projets structurants comme l’interconnexion ferroviaire Lomé-Cotonou, financée à hauteur de 500 millions de dollars par la Banque africaine de développement, pour fluidifier les échanges.

Cependant, les tensions internes au Togo et la récente réforme constitutionnelle du pays pourraient planer sur le sommet, bien que l’urgence économique semble primer. « L’Afrique de l’Ouest ne peut prospérer si ses peuples doutent de la justice », a averti un analyste régional, rappelant l’importance de l’équité dans l’intégration régionale.

Le Togo participe au Sommet économique ouest-africain à Abuja, un événement clé pour l'intégration et la prospérité futures de la CEDEAO.Vers une CEDEAO des peuples : L’Afrique de l’Ouest à la croisée des chemins

À l’approche du SOEA, l’Afrique de l’Ouest se tient à un carrefour décisif. Le sommet, en réunissant des visions parfois divergentes, pourrait poser les jalons d’une coopération renforcée, où le Togo, par sa position géographique stratégique et son dynamisme diplomatique, jouera un rôle de catalyseur essentiel. Dans un monde où les chaînes d’approvisionnement mondiales vacillent et où l’autonomie stratégique devient impérative, ce rendez-vous à Abuja n’est pas qu’une simple rencontre : c’est un véritable pari sur l’avenir d’une région de 400 millions d’âmes, unies par l’ambition de transcender leurs défis. Pour Faure Gnassingbé et ses pairs, l’heure est venue de transformer les promesses en actes concrets et les espoirs en réalité tangible. Leurs décisions forgeront-elles une nouvelle ère de prospérité et d’unité pour l’Afrique de l’Ouest ?

À Pretoria, l’Afrique de l’Ouest réinvente son unité diplomatique

 Diplomatie Ouest-Africaine : une nouvelle ère s’ouvre à Pretoria,  le Groupe des Ambassadeurs se réinvente

Sous le ciel limpide de Pretoria, capitale administrative de l’Afrique du Sud, une page nouvelle et audacieuse s’est écrite ce 13 juin 2025 pour la diplomatie ouest-africaine. Dans un conclave empreint de gravité et d’ambition, le Groupe des Ambassadeurs de l’Afrique de l’Ouest s’est réuni sous l’égide du doyen, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire. Ce cénacle, auquel a activement pris part le chef de mission togolais, Son Excellence John D. FINTAKPA LAMEGA, a accouché d’une ambition claire : celle de redynamiser et de réorganiser en profondeur une entité diplomatique appelée à porter haut et fort la voix de la sous-région sur la scène continentale et internationale.

À Pretoria, le Groupe des Ambassadeurs de l'Afrique de l'Ouest, sous l'impulsion ivoirienne, se réorganise pour renforcer sa voix et son influence diplomatique sur la scène continentale. Renouveau stratégique : le Groupe des Ambassadeurs opère un virage décisif

L’événement, tenu dans un cadre feutré, mais vibrant d’enjeux diplomatiques, marque un tournant majeur pour ce collectif. Longtemps perçu comme un simple forum d’échanges protocolaires, le Groupe des Ambassadeurs aspire désormais à devenir un levier stratégique puissant. Ainsi, il vise à harmoniser les postures des États ouest-africains face aux défis globaux. Le renouvellement des membres de son bureau, acté lors de cette session, traduit une volonté forte de rafraîchir les énergies et d’insuffler une vision novatrice. Si les noms des nouveaux élus restent pour l’heure confidentiels, l’élan collectif suggère une équipe résolue à transcender les clivages nationaux et à forger une synergie durable et efficace.

Sous l’égide ivoirien : réorganisation et poids diplomatique accrus

Sous la houlette Son Excellence Koné SAKARIA,  l’Ambassadeur ivoirien, dont le prestige diplomatique n’est plus à démontrer, les discussions ont oscillé entre introspection critique et projection ambitieuse. Les ambassadeurs, pleinement conscients des turbulences qui secouent l’Afrique de l’Ouest – qu’il s’agisse des crises sécuritaires persistantes, des défis économiques complexes ou de l’intégration régionale en quête d’un nouveau souffle – ont convenu d’une réorganisation structurelle audacieuse. De ce fait, celle-ci vise à doter le Groupe d’une agilité accrue, avec des mécanismes de coordination plus fluides et une capacité renforcée à peser dans les arènes multilatérales, notamment au sein de l’Union africaine, dont Pretoria est un épicentre névralgique et stratégique.

À Pretoria, le Groupe des Ambassadeurs de l'Afrique de l'Ouest, sous l'impulsion ivoirienne, se réorganise pour renforcer sa voix et son influence diplomatique sur la scène continentale.Le rôle clé du Togo : Lomé, acteur incontournable de l’Unité Ouest-Africaine

L’implication du Togo, incarnée par la présence active de Son Excellence John D. FINTAKPA LAMEGA, n’est pas anodine. Lomé, par sa diplomatie proactive et son rôle de médiateur dans les crises régionales, s’affirme de plus en plus comme un acteur incontournable sur l’échiquier ouest-africain. Sa participation à cette réunion cruciale traduit une ambition claire de contribuer à l’émergence d’un bloc ouest-africain plus cohérent, capable de dialoguer d’égal à égal avec les puissances globales. Les échos d’initiatives similaires, comme la session spéciale du Groupe à Bruxelles en 2022 sous l’égide de la CEDEAO, rappellent que cette quête d’unité n’est pas nouvelle. Cependant, Pretoria 2025 semble marquer un jalon décisif et particulièrement prometteur.

En somme, ce rendez-vous de Pretoria n’est pas qu’une simple affaire de chancelleries ; il porte en germe une promesse immense pour les peuples ouest-africains. En redynamisant leur concertation et en renforçant leurs liens, les ambassadeurs posent les fondations d’une diplomatie renouvelée. Une diplomatie résolument au service du développement socio-économique, de la paix durable et d’une intégration régionale plus profonde.

Alors que le continent africain s’affirme de plus en plus comme un acteur incontournable du XXIe siècle, ce sursaut ouest-africain pourrait bien être le prélude d’une symphonie régionale plus harmonieuse et influente. Dans les couloirs de la capitale sud-africaine, une certitude plane : l’Afrique de l’Ouest, désormais unie et déterminée, a rendez-vous avec son destin. L’avenir de la sous-région s’annonce plus prometteur que jamais !

Tragédie aérienne en Inde : Kpalimé, tisse un fil de compassion et de solidarité

Une étreinte d’humanité au cœur du deuil : Kpalimé et Ahmedabad unis dans la compassion

Togo, 13 juin2025 – Dans un monde où les tragédies aériennes viennent trop souvent déchirer le voile de l’ordinaire, un instant de grâce et de profonde humanité s’est dessiné aujourd’hui à Kpalimé, cette ville togolaise vibrante de cœur et d’histoire. Le Chargé d’Affaires a.i. Rajesh K Dwivedi, dépositaire d’une mission diplomatique empreinte de gravité, s’est entretenu avec Son Excellence M. Yawo Winny Dogbatse, le dynamique maire de cette cité. En effet, leur rencontre, loin des fastes protocolaires habituels, s’est drapée d’une solennité rare et émouvante : celle de tendre une main fraternelle et de partager le deuil avec les âmes endeuillées par le drame survenu à Ahmedabad, où un appareil d’Air India s’est abîmé dans une catastrophe aérienne retentissante. Découvrez comment la compassion transcende les frontières pour unir deux nations dans l’épreuve.

 Drame d’Ahmedabad : L’ombre d’Air India Plane sur les continents

Le sinistre, survenu il y a peu, a vu un vol d’Air India, porteur d’espoirs et de destins, s’effondrer dans les flammes peu après avoir quitté le tarmac d’Ahmedabad. Les détails, encore fragmentaires, esquissent une fresque de douleur déchirante : des vies fauchées, des familles entières plongées dans l’abîme du chagrin, et une onde de choc qui a traversé les continents. De fait, cette tragédie, dont les échos résonnent bien au-delà des frontières indiennes, a suscité une litanie de condoléances, où se mêlent les voix des puissants et celles des humbles, toutes unies par l’émotion.

Kpalimé tisse un pont de cœur : quand le Togo pleure avec l’Inde

C’est dans ce sillage de tristesse que l’entrevue de Kpalimé prend une teinte singulière et profondément humaine. Le maire Dogbatse, figure tutélaire de sa communauté, a choisi de faire porter par sa parole l’élan de sollicitude et de soutien de tout un peuple. Ses mots, lourds de cœur, ont transcendé les distances géographiques pour saluer la mémoire des disparus et apporter un réconfort précieux à ceux que le chagrin étreint. Face à lui, Rajesh K Dwivedi, incarnation d’une diplomatie au service de l’humain, a accueilli ce geste avec la dignité qu’exige un tel moment, tissant ainsi un fil ténu, mais précieux, entre deux nations désormais unies par cette douloureuse épreuve.

 Au-delà des protocoles : la solidarité humaine, plus forte que les frontières

Loin d’être une simple formalité protocolaire, cet échange s’érige en un symbole poignant : celui d’une solidarité inébranlable qui défie les frontières et transcende les différences culturelles. Il rappelle avec force que, face à l’incommensurable de la perte, les titres et les rangs s’effacent pour laisser place à une humanité nue, essentielle et universelle. Le maire de Kpalimé, par sa démarche proactive et empathique, honore non seulement les victimes de ce terrible drame, mais aussi les liens intangibles et profonds qui unissent les peuples dans l’adversité. De son côté, le Chargé d’Affaires, par sa présence attentive, réaffirme que la diplomatie, au-delà des calculs stratégiques, est aussi une affaire de cœur et de compassion.

 

Alors que les autorités indiennes orchestrent une réponse à la hauteur de ce drame sans précédent, que les enquêtes complexes s’amorcent pour comprendre les causes de l’accident, et que le monde entier retient son souffle, cet instant de partage et d’empathie à Kpalimé brille comme une luciole dans la nuit.

Il nous enseigne une leçon précieuse : que la compassion, lorsqu’elle s’exprime avec authenticité et sincérité, peut panser, ne serait-ce que pour un instant, les plaies béantes d’un monde parfois si meurtri. Ainsi, de l’Inde au Togo, de la douleur la plus profonde à l’espoir le plus fragile, se dessine une chaîne invisible, mais indéfectible, celle d’une humanité résiliente qui refuse de plier sous le poids du malheur et continue de croire en la force de la solidarité.

Le « Travel Ban » de Trump frappe le Togo, un coup dur inattendu !

Togo sous le couperet américain : une nation en suspens face au nouveau « travel ban »

Hier,  4 juin 2025, un vent d’incertitude a balayé Lomé, capitale du Togo, lorsque la Maison Blanche, sous l’égide de Donald Trump, a ressuscité une mesure aussi controversée que familière : le « travel ban ». Ce décret, qui entre en vigueur dès le 9 juin, frappe de plein fouet 12 nations jugées par Washington comme des foyers de risques sécuritaires, et impose des restrictions partielles à sept autres, dont le Togo. Dans cette liste où se côtoient des pays en proie à des crises profondes – comme l’Afghanistan, Haïti ou l’Iran –, l’inclusion du Togo, nation ouest-africaine à l’équilibre fragile, mais tenace, redessine les contours des rêves togolais et interroge les fondements d’une relation bilatérale jusque-là paisible avec les États-Unis.

Lomé sous le choc : le « Travel Ban » menace la diaspora et l’économie !

À Lomé, où les vagues de l’Atlantique bercent une population habituée à regarder au-delà de ses frontières, l’annonce a suscité un mélange de stupeur et d’amertume. En effet, les restrictions, qui ciblent principalement les visas temporaires – qu’il s’agisse de tourisme, d’études ou d’affaires –, ne ferment pas totalement la porte à l’Oncle Sam, mais elles la rendent bien plus étroite. Pour une nation où la diaspora joue un rôle cardinal, cette décision pourrait ébranler des équilibres fragiles. À titre d’exemple, en 2024, les fonds envoyés par les Togolais de l’étranger ont pesé pour près de 8 % du PIB, une véritable bouffée d’oxygène pour des foyers souvent modestes. Aujourd’hui, ces transferts, alimentés en partie par des séjours temporaires outre-Atlantique, risquent de s’essouffler, laissant craindre une onde de choc économique majeure.

Pourquoi le Togo sur la liste noire de Washington ? Les raisons qui interrogent !

Pourquoi le Togo ? La réponse, esquissée dans le décret présidentiel, pointe des failles présumées dans les processus de délivrance des visas et un taux élevé de séjours prolongés illégaux aux États-Unis. Plus précisément, un dépassement de visa B1/B2 de 7,5 % a été enregistré en 2024, selon le rapport américain sur les « overstays ». Pourtant, ce motif semble ténu pour un pays qui, sous la houlette du président Faure Gnassingbé, s’efforce de consolider sa stabilité dans une région tourmentée par l’insécurité. D’ailleurs, l’inclusion dans le « travel ban » partiel, qui restreint l’accès aux visas B1/B2, F, M et J (affaires, tourisme, étudiants), semble déconnectée du dynamique ascendant et des efforts significatifs déployés par le pays.

Rêves brisés : le « Travel Ban » hypothèque l’avenir des étudiants togolais !

Par ailleurs, les étudiants, fer de lance de l’ambition togolaise, sont parmi les premiers touchés. Chaque année, des dizaines de jeunes brillants s’envolent vers les campus américains, portés par des bourses ou des espoirs d’ascension sociale. Désormais, ces visas étudiants, symboles d’un meilleur avenir, se muent en chimères. « C’est une porte qui se ferme sur notre jeunesse », déplore Afi Mensah, professeure à l’Université de Lomé. « Nos étudiants perdent une chance de se mesurer au monde, et le Togo, une opportunité de se hisser par l’éducation. » Par ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec un taux de dépassement des visas étudiants avoisinant les 35 %, selon les données du Département d’État, le Togo paie le prix d’une surveillance jugée laxiste par Washington.

Crise diplomatique : le Togo, allié « trahi », entre incompréhension et colère

Sur la scène internationale, l’inclusion du Togo dans ce décret soulève de nombreux sourcils. Pays stable, loin  des crises migratoires massives, il semble pris dans un filet plus large que sa réalité ne le justifie.  La Maison Blanche, elle, brandit des arguments jugés implacables : coopération insuffisante sur les visas et taux élevés de séjours prolongés illégaux. Pourtant, à Lomé, on y voit une sanction disproportionnée, presque un camouflet infligé à un allié discret et fidèle.

Résilience forcée : le Togo va-t-il transformer l’épreuve en opportunité ?

Face à l’adversité, le gouvernement togolais oscille entre indignation et pragmatisme. Le président Faure Gnassingbé, en première ligne, a déjà amorcé des discussions avec l’ambassade américaine, espérant une levée rapide des restrictions. « Nous prouverons notre bonne foi », a-t-il assuré, laissant entrevoir des réformes dans la gestion des passeports et des données migratoires. Car au-delà de la crise, certains y décèlent une occasion : celle de polir l’image du Togo, d’en faire un modèle de fiabilité face aux exigences américaines, et de renforcer ses propres institutions migratoires.

Le Togo à la croisée des chemins : un avenir suspendu au « Travel Ban » !

Dans les artères grouillantes de Lomé, entre les étals colorés et les motos vrombissantes, le quotidien suit son cours. Cependant, l’horizon s’est obscurci pour de nombreux Togolais. Pour eux, le « travel ban » n’est pas qu’un décret lointain ; c’est une entrave tangible à leurs aspirations, un défi lancé à leur résilience. Alors que le 9 juin approche, le Togo retient son souffle, suspendu entre l’espoir d’un dialogue fructueux et la crainte d’un isolement durable. L’avenir de toute une jeunesse et la dynamique économique du pays reposent désormais sur la capacité du Togo à naviguer dans cette nouvelle réalité géopolitique, affirmant ainsi sa détermination à rester un acteur clé sur la scène africaine et internationale

Lomé : Selma salue le Togo avant un nouveau chapitre !

Lomé et Windhoek, un adieu diplomatique sous le signe de l’unité africaine

Le 3 juin 2025, dans l’enceinte feutrée du palais présidentiel de Lomé, une page importante de la diplomatie africaine s’est tournée. Faure Essozimna Gnassingbé, président du Conseil des ministres du Togo, a reçu Selma Ashipala-Musavyi, Haut-Commissaire de la Namibie, pour une audience empreinte de chaleur et de solennité. Par ailleurs, cette rencontre, marquant la fin de la mission diplomatique de Mme Ashipala-Musavyi au Togo avant son entrée en fonction comme ministre namibienne des Relations internationales et du Commerce, a scellé un chapitre fructueux des relations entre Lomé et Windhoek, tout en ouvrant la voie à de nouvelles ambitions communes.

Namibie-Togo : une amitié atlantique forgée par la coopération 

Porteuse d’un message de salutations de la présidente namibienne Netumbo Nandi-Ndaitwah, la diplomate a loué l’hospitalité togolaise et la solidité des liens tissés entre les deux nations. En effet, depuis la signature d’un mémorandum d’entente en 2018, le Togo et la Namibie ont bâti un partenariat robuste, ancré dans des consultations politiques régulières et une coopération florissante dans des secteurs clés comme le commerce maritime, l’agriculture et le tourisme durable. « Nos deux pays, unis par leurs rivages atlantiques, partagent une vision commune pour une Afrique intégrée », a déclaré Mme Ashipala-Musavyi, soulignant  ainsi  le rôle pivot de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) dans cette dynamique.

La ZLECAF : moteur de prospérité entre Lomé et Windhoek

Sous l’égide de la ZLECAF, les deux nations ont multiplié les initiatives pour fluidifier les échanges commerciaux et valoriser leurs atouts complémentaires. Le Togo, avec son port de Lomé, hub logistique ouest-africain, et la Namibie, avec ses ambitions dans l’exportation de produits agricoles et halieutiques, ont su tirer parti de cette plateforme panafricaine pour renforcer leur interconnexion économique. À titre d’exemple, en 2024, les exportations namibiennes de viande bovine vers le Togo ont marqué un jalon significatif, fruit des efforts de Mme Ashipala-Musavyi pour promouvoir les produits africains dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Valeurs communes : le Togo et la Namibie, modèles d’intégration africaine

Membre du Commonwealth, tout comme le Togo depuis 2022, la Namibie partage avec son partenaire ouest-africain un engagement pour la gouvernance inclusive et le développement durable. D’ailleurs, cette convergence de valeurs, alliée à l’activisme diplomatique de Lomé – illustré par la médiation de Faure Gnassingbé dans la crise congolaise – confère à cette relation une portée qui dépasse le simple cadre bilatéral. « Le Togo est un modèle d’hospitalité et de dialogue », a affirmé la diplomate, rendant hommage à l’engagement de Gnassingbé pour une Afrique unie.

Vers un avenir panafricain audacieux : Lomé, carrefour de la coopération

En somme, Mme Ashipala-Musavyi s’apprête à rejoindre Windhoek pour assumer ses nouvelles fonctions. Cette audience a résonné comme un vibrant plaidoyer pour la continuité. Dans un continent où l’intégration économique reste un défi, le Togo et la Namibie, par leur collaboration, incarnent une promesse : celle d’une Afrique où les frontières s’effacent au profit d’une prospérité partagée. Ainsi , Lomé, fidèle à sa vocation de carrefour diplomatique, continue d’écrire, avec ses partenaires, les pages d’un futur panafricain audacieux.

Lomé, cœur battant de l’Afrique : Une alliance pour un continent réinventé !

Lomé, épicentre de l’unité africaine : la 3ᵉ conférence de l’APA trace la voie d’un continent audacieux

Lomé, 3 juin 2025 – Dans l’enceinte vibrante de Lomé, capitale togolaise, la troisième Conférence ministérielle de l’Alliance politique africaine (APA) s’est achevée le 2 juin 2024, sous le signe d’une ambition renouvelée pour l’Afrique. En effet, réunis dans un climat d’effervescence diplomatique, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger, de la République démocratique du Congo, du Libéria, du Tchad et du Burkina Faso ont porté un message d’unité et de résilience face aux bouleversements géopolitiques qui secouent le globe. Leur rencontre avec le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a scellé des engagements décisifs pour repositionner le continent comme un acteur incontournable sur l’échiquier international.

À Lomé, la 3ᵉ Conférence ministérielle de l'APA a réuni des leaders africains pour forger une feuille de route commune, visant à renforcer la souveraineté et l'influence du continent face aux défis géopolitiques et à promouvoir une Afrique proactive.La déclaration de Lomé : Une Feuille de Route pour l’avenir Africain

Sous la voûte du palais présidentiel, la délégation, conduite par le ministre malien Abdoulaye Diop, a présenté au chef d’État togolais les fruits de leurs délibérations : une Déclaration de Lomé, véritable feuille de route pour une Afrique souveraine et concertée. Par ailleurs, ce texte, forgé dans l’urgence d’un monde en mutation, esquisse des pistes audacieuses pour répondre aux défis sécuritaires, économiques et climatiques. « Cette conférence, sous l’égide du Togo, nous a permis de poser les jalons d’une action collective, capable de faire entendre la voix de l’Afrique avec force et clarté », a déclaré le ministre Diop, saluant ainsi l’élan visionnaire insufflé par le président Gnassingbé.

Le leadership togolais salué : Faure Gnassingbé, Boussou pour l’Afrique

Le président Gnassingbé, récemment nommé à la tête du Conseil de la République togolaise, a brillé par son rôle de fédérateur. Il a activement conduit, sous le mandat de l’Union africaine, la médiation dans le conflit en République démocratique du Congo, un engagement salué comme une preuve éclatante de sa quête de paix. « Le leadership du Togo, incarné par son Excellence, est une boussole pour l’Afrique », a affirmé un ministre délégué, tandis que la délégation a applaudi les orientations données pour traduire les recommandations de l’APA en actions concrètes.

À Lomé, la 3ᵉ Conférence ministérielle de l'APA a réuni des leaders africains pour forger une feuille de route commune, visant à renforcer la souveraineté et l'influence du continent face aux défis géopolitiques et à promouvoir une Afrique proactive.Lomé, capitale de la volonté Africaine : transformer les défis en progrès

Lomé, par cette conférence, s’affirme comme un creuset d’idées et de volontés. Alors que les vents de l’instabilité soufflent, des crises sahéliennes aux tensions globales, l’Afrique refusent de se cantonner au rôle de spectatrice. Combien de défis faudra-t-il encore relever pour que les dirigeants africains imposent durablement leur vision ? À Lomé, la réponse se dessine dans une solidarité agissante, portée par des leaders déterminés à faire du continent un phare de stabilité et de progrès.

Cotonou : L’Afrique francophone se mobilise pour son avenir !

Cotonou, carrefour de la Francophonie africaine : une assemblée pour l’avenir du continent

Cotonou, 3 juin 2025  Sous le ciel vibrant de Cotonou, la capitale économique du Bénin, la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) s’est ouverte le 2 juin 2024, réunissant les hérauts des parlements francophones du continent. Ce cénacle, qui s’étend jusqu’au 4 juin, voit converger des figures éminentes, dont Son Excellence Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale du Togo, pour un dialogue audacieux sur les défis qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain. Ainsi, dans l’écrin du Sofitel Marina Hôtel, les débats s’annoncent ardents, portés par une ambition : forger des solutions pérennes face aux tumultes géopolitiques, aux dynamiques démographiques et aux impératifs énergétiques.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique del’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Cotonou rassemble des parlementaires Au cœur des discussions : géopolitique, jeunesse et énergie

L’assemblée, véritable agora francophone, s’articule autour de trois axes cardinaux. Premièrement, la géopolitique, où les soubresauts récents dans des nations comme le Mali, le Burkina Faso ou le Niger appellent une refonte des cadres de coopération. Deuxièmement, le dividende démographique, cette jeunesse foisonnante qui, si elle est bien canalisée, pourrait propulser le développement socioéconomique du continent. Enfin, l’accès équitable à l’énergie, un enjeu vital pour éclairer les territoires et accélérer la couverture des zones reculées. Ces thématiques, loin d’être abstraites, résonnent comme un appel à l’action pour des parlementaires décidés à transcender les vœux pieux.

Un appel vibrant à l’action : la Francophonie, levier de stabilité

Dans son allocution inaugurale, Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, a insufflé une ferveur communicative : « Ici, à Cotonou, nous ne nous contentons pas de discourir ; nous tissons les fils d’un avenir où la Francophonie devient un levier de stabilité et d’équité. » Son propos, empreint de gravité et d’espoir, a trouvé écho chez Hilarion Etong, président de l’APF, qui a exhorté les délégués à faire de cette rencontre un creuset de propositions concrètes. Il a martelé : « Nos peuples attendent de nous des actes, non des paroles », soulignant l’urgence d’un engagement collectif face aux crises climatiques et politiques.

Le « village francophone » : solidarité et courage au programme

Amélia Lakrafi, déléguée générale de l’APF, a quant à elle invoqué l’image d’un « village francophone », un espace de confiance et de courage où la solidarité prime. Son appel à une démocratie mûrissante a résonné auprès des délégations, notamment celle du Togo, conduite par Sevon-Tépé Kodjo Adédzé. Accompagné de parlementaires aguerris tels que Myriam Dossou D’Almeida et Germaine Kouméalo Anaté, le Togo incarne une voix active dans ce concert des nations francophones, déterminé à porter haut les idéaux de paix et de développement durable.

Au-delà du forum : transformer les aspirations en réalités

Cette assemblée, forte des représentants de 88 sections parlementaires, n’est pas un simple forum. En effet, elle s’inscrit dans une dynamique de transformation, où l’Afrique francophone, riche de sa diversité, cherche à harmoniser ses aspirations. Des pays comme le Gabon, récemment sorti d’une transition post-coup d’État, témoignent de la résilience de la Francophonie, qui a su accompagner sans juger. Les discussions, enrichies par la présence des présidents des parlements du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Gabon, promettent de déboucher sur des recommandations audacieuses, notamment en matière de lois climatiques et de gestion des transitions politiques.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique del’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Cotonou rassemble des parlementaires L’union fait la force : Cotonou, laboratoire d’un avenir africain audacieux

Alors que Cotonou vibre au rythme de ces échanges, une certitude émerge : l’Afrique francophone, à la croisée des chemins, ne peut se contenter de contempler ses défis. Elle doit les affronter avec lucidité et audace. Par conséquent, la question persiste : combien de crises faudra-t-il encore pour que les dirigeants adoptent des mesures pérennes ? À Cotonou, la réponse se dessine dans l’union des volontés, portée par une Francophonie résolue à faire de ses mots une réalité tangible.

Lomé : l’ambassadeur de Chine fêté, Un Partenariat Sino-Togolais Plus Fort que jamais !

Lomé : Un adieu diplomatique scelle un partenariat sino-togolais florissant

Lomé, 30 mai 2025 – Dans la chaleur vibrante de Lomé, le Palais de la Présidence s’est drapé, ce vendredi, d’une atmosphère de solennité et de camaraderie. Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu l’Ambassadeur de la République Populaire de ChineM. Chao Weidong, pour une audience d’adieu marquant la fin de sept années d’une mission diplomatique féconde. En effet, cette rencontre a célébré l’essor d’un partenariat sino-togolais érigé en modèle de coopération Sud-Sud, tout en traçant les contours d’un avenir encore plus ambitieux.

Un mandat fructueux : infrastructures, agriculture et formation au cœur des réussites

Dans une allocution empreinte de gratitude, M. Chao, dont le mandat a débuté en 2018, a loué l’hospitalité togolaise et l’élan impulsé par le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) de septembre 2024. « Le Togo et la Chine ont ouvert un nouveau chapitre, où l’amitié s’entrelace avec des projets concrets », a-t-il déclaré, évoquant des initiatives en cours dans les infrastructures, l’agriculture et la formation professionnelle, ainsi que des chantiers en gestation. Selon des sources diplomatiques, les échanges ont mis en lumière des projets phares, comme la modernisation du port de Lomé, soutenue par des investissements chinois, et des programmes agricoles visant à renforcer la sécurité alimentaire dans les régions rurales des Plateaux et de la Kara.

Le FOCAC 2024 : vers un partenariat stratégique global

Le FOCAC 2024, tenu à Pékin du 4 au 6 septembre, a marqué un tournant décisif en élevant la relation bilatérale, initiée en 1972, au rang de partenariat stratégique global, le plus haut degré dans la diplomatie chinoise. M. Chao a transmis les vœux chaleureux du Président Xi Jinping et du Premier ministre Li Qiang, réaffirmant l’engagement de Pékin à approfondir la confiance mutuelle et à élargir la coopération multilatérale. Ce partenariat, ancré dans une vision partagée de la paix, de la sécurité et de la durabilité environnementale, s’illustre également par des initiatives comme les bourses d’études pour des étudiants togolais et la construction d’écoles techniques, qui ont formé plus de 500 jeunes en 2024.

L'audience d'adieu de l'Ambassadeur chinois à Lomé célèbre sept ans de coopération fructueuse, renforçant le partenariat stratégique

Un adieu diplomatique : Une convergence d’intérêts pour un avenir partagé

En somme, les discussions, qui se sont conclues par un échange de présents, ont également souligné une convergence sur les enjeux globaux. Le Togo, acteur clé dans les forums régionaux comme la CEDEAO, partage avec la Chine une approche non interventionniste et un plaidoyer pour une gouvernance mondiale plus équitable, comme l’a souligné le FOCAC 2024 dans son Plan d’Action 2025-2027. Alors que M. Chao s’apprête à quitter Lomé, il emporte aussi avec lui la certitude d’un legs durable : un Togo et une Chine unis par des ambitions communes, prêts à écrire, ensemble, une nouvelle page de prospérité partagée.

La CEDEAO fête ses 50 ans à Lagos : un appel vibrant à l’unité ouest-africaine !

Lagos célèbre l’épopée de la CEDEAO : un demi-siècle d’unité ouest-africaine

Lagos, 28 mai 2025 – La métropole frémissante du Nigeria s’est parée de solennité pour accueillir les festivités du cinquantenaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En effet , dans le cadre majestueux du Nigerian Institute of International Affairs (NIIA), où fut scellé le Traité de Lagos en 1975, et sous les lustres élégants de l’Eko Hotel and Suites, cet anniversaire a transcendé la simple commémoration pour devenir un vibrant plaidoyer pour l’unité et la prospérité régionales. Le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, aux côtés de ses homologues, a incarné l’attachement indéfectible du Togo, membre fondateur, à cette vision d’une Afrique de l’Ouest solidaire.

La CEDEAO célèbre ses 50 ans à Lagos, réaffirmant son engagement pour l'intégration et la prospérité régionale, malgré les défis d'unité

50 ans de la CEDEAO: un acte symbolique pour raviver la flamme de l’intégration

La journée s’est ouverte par une réactualisation émouvante de la signature du Traité de Lagos, un geste symbolique orchestré dans la salle historique du NIIA. Sous les yeux de dignitaires tels que le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, président en exercice de l’Autorité des chefs d’État de la CEDEAO, et le général Yakubu Gowon, dernier signataire vivant du traité originel, cet acte a aussi réaffirmé la pérennité des idéaux fondateurs : intégration économique, paix et coopération. Gowon, honoré pour son rôle pionnier, a rappelé avec ferveur : « L’unité est notre force ; elle doit guider notre avenir. »

Par ailleurs, les célébrations se sont poursuivies à l’Eko Hotel and Suites, où une cérémonie officielle a réuni Chefs d’État, Ministres et Représentants de l’Union africaine. Les présidents du Libéria, Joseph Boakai, et de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, ont joint leur voix à celle du Togo pour saluer les avancées de la CEDEAO : la libre circulation des personnes, les corridors routiers comme Lagos-Badagry-Sémé, et les efforts de maintien de la paix, notamment au Libéria et en Sierra Leone. Cependant, l’absence notable des délégations du Mali, du Burkina Faso et du Niger, retirées en janvier 2025, a rappelé les défis d’une unité fragilisée.

La CEDEAO célèbre ses 50 ans à Lagos, réaffirmant son engagement pour l'intégration et la prospérité régionale, malgré les défis d'unité Une table ronde pour l’avenir : défis et perspectives

Une table ronde de haut niveau, intitulée « CEDEAO, un modèle africain à 50 ans : résilience et perspectives d’avenir », a captivé l’auditoire. Anciens dirigeants et partenaires stratégiques, dont l’Union européenne et les Nations Unies, ont disséqué les succès – comme le Protocole de libre-échange, bénéficiant à plus de 15 000 entreprises – et les enjeux à venir : sécurité, infrastructures et inclusion des jeunes. Le président de la Commission, Omar Alieu Touray, a appelé à « recalibrer notre communauté » pour libérer le potentiel d’un marché de 400 millions de citoyens.

La CEDEAO célèbre ses 50 ans à Lagos, réaffirmant son engagement pour l'intégration et la prospérité régionale, malgré les défis d'unité 50 ans de la CEDEAO : le Togo, pilier de la solidarité régionale

La présence du président Gnassingbé, fervent défenseur de l’intégration, a souligné le rôle clé du Togo dans cette odyssée régionale. Depuis 1975, Lomé n’a cessé de promouvoir une CEDEAO des peuples, comme en témoigne son engagement dans des projets tels que le corridor Abidjan-Lagos, prévu pour 2026. « Nous célébrons un héritage, mais nous bâtissons aussi un avenir », a-t-il déclaré, réaffirmant l’adhésion du Togo à une communauté résiliente face aux crises politiques et climatiques.

Un jubilé d’espoir et de défis

En somme, Lagos a envoyé un message clair : la CEDEAO, malgré ses écueils, demeure un phare d’espoir pour l’Afrique de l’Ouest. Ce cinquantenaire, entre hommages au passé et ambitions pour 2050, a ravivé la flamme d’une région unie, prête à surmonter ses fractures pour écrire un nouveau chapitre de prospérité collective.

Université de Lomé : un pont inédit entre le Togo et les États-Unis s’érige !

Lomé et l’Illinois tissent des ponts savants : une rencontre pour l’excellence académique

Lomé, 28 mai 2025 L’Université de Lomé, joyau académique du Togo, s’est muée en un carrefour d’échanges transatlantiques, accueillant une délégation de l’ambassade des États-Unis et le Dr. JoAnne Schuster, émissaire d’Oakton College, établissement renommé de l’Illinois. En effet, dans les salles feutrées du campus loméen, cette rencontre, orchestrée par l’équipe de diplomatie publique de l’ambassade, a célébré une collaboration naissante, conjuguant ainsi savoirs professionnels et dialogues culturels. Ce rendez-vous, loin d’être anodin, s’inscrit dans une ambition commune : élever l’enseignement supérieur par des passerelles inédites entre deux continents.

Université de Lomé : une Alliance audacieuse pour l’avenir de l’éducation

Sous le ciel éclatant de Lomé, les discussions ont porté sur un partenariat audacieux entre l’Université de Lomé et Oakton College, visant à enrichir les horizons pédagogiques et culturels. Par ailleurs, les échanges ont exploré des initiatives concrètes : des programmes de mobilité professorale, des ateliers conjoints sur l’innovation pédagogique et des immersions culturelles pour les étudiants. « Cette synergie est une promesse d’ouverture, un levier pour former des esprits agiles et citoyens du monde », a déclaré un responsable de l’université togolaise, le regard porté vers un avenir où l’éducation transcende les frontières.

Le Dr. Schuster, figure éminente d’Oakton College, a partagé sa vision d’une coopération ancrée dans le respect mutuel et l’enrichissement réciproque. Cette institution, basée à Des Plaines et Skokie, est reconnue pour son excellence communautaire. Par conséquent, elle voit dans ce partenariat une opportunité d’infuser des perspectives africaines dans ses programmes, tout en offrant aux étudiants togolais un accès à des méthodologies éducatives novatrices.

Université de Lomé : la diplomatie culturelle au service de l’Éducation Globale

Cette rencontre, soutenue activement par l’ambassade des États-Unis, illustre la puissance de la diplomatie douce. En favorisant des échanges qui marient rigueur académique et dialogue interculturel, elle répond aussi à l’appel de l’UNESCO pour une éducation inclusive et globale. Les deux institutions, unies par un même idéal, entendent non seulement former des professionnels compétents, mais aussi des passeurs de cultures, capables de naviguer avec aisance dans un monde de plus en plus complexe.

Une vision partagée pour un demain connecté

En somme, alors que les délégués quittaient le campus à l’issue de cette journée féconde, une certitude flottait dans l’air : ce partenariat n’est que le prélude d’une collaboration durable et fructueuse. L’Université de Lomé, forte de ses 50 000 étudiants et de son rayonnement régional, et Oakton College, pilier de l’innovation éducative, posent les jalons d’un avenir où l’éducation devient un vecteur puissant d’unité. À Lomé, un pont savant s’est érigé, prêt à porter les aspirations d’une jeunesse avide de savoir et de connexion.

Partenariat : le Togo et la Turquie scellent leur union économique à Lomé !

Lomé, épicentre d’une synergie économique : le Forum Togo-Turquie tisse des liens prometteurs

Lomé, 28mai 2025  La capitale togolaise s’est parée d’une effervescence singulière en accueillant le Forum d’affaires Togo-Turquie, un rendez-vous orchestré par le World Cooperation Industries Forum (WCI Forum) en tandem avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo). En effet ,  hier dès 9h, au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), une trentaine d’entreprises turques ont convergé vers Lomé, portées par une ambition commune : forger des alliances durables avec leurs homologues togolais. Sous le regard attentif de l’ambassadeur de Turquie, Muteber Kılıç, cette rencontre B2B a incarné un jalon décisif dans la consolidation des relations économiques entre Ankara et Lomé.

Le Forum d'affaires Togo-Turquie à Lomé a réuni plus de 30 entreprises turques et togolaises, scellant des partenariats prometteursUne agora d’opportunités : la dynamique des échanges

Dans les salons feutrés du CETEF, l’atmosphère vibrait d’une énergie pragmatique. Les délégations, mêlant industriels turcs aguerris et entrepreneurs togolais audacieux, ont exploré des secteurs aussi variés que la construction, l’agro-industrie, le textile ou encore les technologies minières. Des tables rondes aux échanges bilatéraux, chaque instant a été pensé pour catalyser des synergies. « Ce forum n’est pas une simple rencontre ; c’est une passerelle vers des collaborations fécondes », a déclaré un représentant de la CCI-Togo, soulignant l’élan réformateur du pays, classé quinzième mondial pour la facilité de création d’entreprise selon le Doing Business 2020.

L’ambassadeur Kılıç, figure centrale de l’événement, a sillonné les stands, échangeant avec une aisance diplomatique sur les perspectives d’investissements croisés. Les entreprises turques, fortes de leur expertise en infrastructures et en équipements industriels, ont trouvé en leurs vis-à-vis togolais une détermination à faire rayonner leur marché, notamment via des projets phares comme la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA).

Un Togo en pleine métamorphose : un cadre idéal pour les affaires

Ce forum s’inscrit dans une dynamique plus vaste, celle d’un Togo qui, sous l’égide de son Plan National de Développement, modernise activement son cadre économique. La digitalisation des procédures, l’accès facilité à l’électricité et les réformes judiciaires, comme l’instauration de chambres de commerce spécialisées à Lomé et Kara, témoignent de cette ambition. Par conséquent, ces avancées, qui ont propulsé le pays dans le classement « Trading Across Borders », font de Lomé un hub régional attractif, prêt à accueillir les investissements étrangers.

Vers un horizon partagé : des partenariats Togo-Turquie prometteurs

Au final, les discussions de la soirée ont abouti à l’ébauche de plusieurs protocoles d’accord prometteurs, notamment dans l’agriculture durable et les matériaux de construction. Ce forum ne se limite pas à un événement isolé ; il constitue un jalon crucial, érigeant un pont économique solide entre la Turquie et le Togo. Les délégués turcs sont repartis de Lomé avec une conviction forte : l’avenir économique de la région est en train de s’écrire sous leurs yeux.

Abidjan, cœur de la Paix : le Togo honore l’héritage d’Houphouët-Boigny !

Un élan pour la paix à Abidjan : le Togo à l’honneur lors du Prix Félix Houphouët-Boigny 2024

Abidjan, 23 mai 2025 — Dans l’écrin vibrant d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, s’est tenue, le 22 mai , une cérémonie empreinte de solennité et d’espérance : la 35ᵉ édition du Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix. Par ailleurs, cet événement, qui célèbre l’idéal d’un monde fraternel et harmonieux, a réuni un parterre de figures éminentes. Parmi elles, le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé, convié en qualité d’invité d’honneur. Aux côtés de son homologue ivoirien Alassane Ouattara et de la directrice générale de l’UNESCO Audrey Azoulay, le chef d’État togolais a incarné, par sa présence, l’engagement indéfectible de son pays pour la concorde et la stabilité en Afrique.

 Le président togolais Faure Gnassingbé a honoré le Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix à Abidjan, António Costa et Fundación AZÚCAR : des lauréats qui incarnent la paix et la justice

Cette année, la prestigieuse distinction a couronné António Luís Santos da Costa, président du Conseil européen et ancien Premier ministre du Portugal, pour son action résolue en faveur du multilatéralisme, du dialogue et du développement durable. De plus, dans un geste tout aussi symbolique, un prix spécial a été décerné à la Fundación de Desarrollo Social Afroecuatoriana AZÚCAR, dirigée par Sonia Viveros, pour son combat acharné en faveur des droits des communautés afro-descendantes et d’une société plus équitable. Ces choix, salués par l’assemblée, traduisent l’universalité des valeurs prônées par ce prix, créé en 1989 pour honorer l’héritage de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire et apôtre du dialogue comme rempart contre les conflits.

Un hommage vibrant : Faure Gnassingbé salué pour son rôle clé dans la paix régionale

Dans son allocution, le président Ouattara a rappelé avec ferveur l’héritage humaniste de ce prix, qui transcende les frontières pour promouvoir une paix ancrée dans la justice et la solidarité. Par ailleurs, il a rendu un hommage vibrant au président Gnassingbé, dont l’engagement en faveur de la stabilité régionale, notamment dans la médiation des crises en République démocratique du Congo, est largement reconnu. En effet, cette présence, a-t-il souligné, perpétue une amitié historique entre la Côte d’Ivoire et le Togo, tissée dès l’époque des pères fondateurs, Félix Houphouët-Boigny et Gnassingbé Eyadéma. Ce lien, scellé par des décennies de fraternité, s’est encore renforcé lors d’un entretien bilatéral entre les deux chefs d’État, où ils ont exploré de nouvelles avenues pour une coopération féconde.

 Le président togolais Faure Gnassingbé a honoré le Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix à Abidjan, Un symbole fort : l’édition 2024 du prix Houphouët-Boigny réaffirme l’idéal de paix face aux crises mondiales

L’édition 2024 de ce prix, marquée par la présence de personnalités telles que le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, président du jury, et des représentants d’anciens lauréats, a réaffirmé la pertinence de l’idéal de paix dans un monde secoué par les crises. En outre, la cérémonie, rythmée par des prestations du Ballet national de Côte d’Ivoire et des rituels traditionnels, a également été l’occasion de célébrer la culture comme vecteur de rapprochement entre les peuples. Ainsi, en distinguant António Costa et la Fundación AZÚCAR, l’UNESCO envoie un message clair : la paix se construit par le dialogue, l’inclusion et la reconnaissance des droits de tous.

Le Togo, un acteur majeur de la paix en Afrique : la diplomatie en action

Pour le Togo, la participation de Faure Gnassingbé à cet événement illustre son rôle croissant comme artisan de la paix en Afrique. Sa présence à Abidjan, saluée comme un gage de fidélité aux valeurs de tolérance et de coopération, renforce l’image d’un pays déterminé à contribuer à un continent plus uni et prospère. En conclusion, alors que l’UNESCO continue de porter le flambeau de Félix Houphouët-Boigny, cette cérémonie rappelle que la paix, loin d’être une utopie, est un édifice que des leaders visionnaires, à l’image de ceux réunis ce jour-là, s’emploient à bâtir avec constance et détermination.