Esclavage : à Genève, l’Afrique et la Caraïbe réclament justice

Genève, 23 octobre 2025 – Dans les couloirs du Palais des Nations à Genève, ce jeudi, l’histoire s’est invitée au présent. En effet, des représentants de nations africaines et caribéennes, épaulés par des experts onusiens, ont convergé pour poser les jalons d’une réparation collective face aux séquelles de l’esclavage transatlantique, des déportations forcées et de la domination coloniale. Une initiative inédite, portée par le Togo sous l’impulsion du président Faure Essozimna Gnassingbé, et soutenue par le Ghana, l’Afrique du Sud, la CARICOM et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).

À Genève, des États africains et caribéens, menés par le Togo, appellent à des réparations concrètes pour les survivants de l’esclavage et de la colonisation. Un sommet historique pour refonder le droit international.

Un manifeste juridique pour les survivants de l’histoire à Genève

 

Ainsi, Diplomates, juristes et militants ont planché sur un objectif clair : bâtir un arsenal juridique international capable de transformer les promesses en actes. Le thème de la rencontre – « Renforcer les fondations légales pour défendre les droits des survivants de l’esclavage, des exils forcés et des occupations coloniales » – sonne comme un appel à l’action. L’ambition : faire du droit global et des outils onusiens les piliers d’une compensation équitable et durable.

À Genève, des États africains et caribéens, menés par le Togo, appellent à des réparations concrètes pour les survivants de l’esclavage et de la colonisation. Un sommet historique pour refonder le droit international.

Des normes pour réparer, des actions pour prévenir à Genève

 

Sous l’égide des délégations sud-africaine, ghanéenne, togolaise et caribéenne, les discussions ont esquissé les contours d’un cadre normatif robuste. Interdiction de la servitude moderne, protocoles judiciaires pour protéger les rescapés, stratégies pour démanteler les chaînes économiques héritées de la traite humaine : le chantier est vaste. En plus, une attention particulière a été portée aux femmes et aux enfants, souvent en première ligne des violences invisibles.

Mais au-delà des textes, l’humain reste au cœur des préoccupations : campagnes de sensibilisation, formations des acteurs de terrain, soutien psychosocial pour panser les traumas intergénérationnels. La coopération transfrontalière est apparue comme un levier essentiel pour contrer les formes contemporaines d’exploitation.

 

Le Togo en éclaireur : une réconciliation sans rancune

 

Le ministre togolais des Affaires étrangères, le professeur Robert Dussey, a ouvert les débats avec une allocution captivante . Aux côtés de Yackouley Kokou Johnson, il a rappelé les racines profondes de cette quête de justice, saluant ainsi les avancées récentes : la Déclaration d’Accra (2023), la résolution de l’Union africaine (février 2025), et le sommet caribéen d’Addis-Abeba (septembre).

« Ce processus n’est pas une accusation, mais une invitation à une mémoire partagée », a-t-il affirmé, soulignant aussi l’engagement du Togo dans une démarche inclusive. En témoignent les préparatifs du neuvième congrès panafricain, prévu à Lomé du 8 au 12 décembre, conçu comme un catalyseur d’actions concrètes.

Des panels pour passer de l’indignation à l’impact

 

Dans la foulée, les tables rondes ont exploré les instruments juridiques existants : compensations financières, restitution des biens culturels, thérapies collectives. Par ailleurs, la Déclaration de Durban, référence historique contre le racisme, a été invoquée comme un rappel des engagements non tenus.

Les intervenants ont été clairs : il est temps de quitter les discours pour les réalisations. États, organisations régionales et société civile doivent unir leurs forces. « Passons de l’indignation à l’impact », a lancé un paneliste, appelant à une mobilisation globale pour que les réparations ne restent pas lettre morte.

Une étape vers la dignité restaurée

 

À l’issue de cette journée intense, Genève a vibré entre gravité et espoir. Si les obstacles demeurent – divergences sur les modalités, résistances politiques – mais l’événement marque un tournant. Il dessine les contours d’un droit international plus juste, où les cicatrices de l’esclavage ne dictent plus l’avenir des diasporas africaines.

En définitive, pour le Togo et ses partenaires, c’est une étape dans une odyssée plus vaste : celle d’une Afrique et d’une Caraïbe debout, fières et réconciliées. Reste à voir si les Nations Unies sauront transformer ces aspirations en victoires durables. Le monde observe. Et l’histoire, elle, n’oublie pas.

 

Togo – Cuba : vers une alliance stratégique à haute valeur ajoutée

À l’heure où les partenariats Sud-Sud redessinent les équilibres mondiaux, le Togo et Cuba réaffirment leur complicité historique à travers une rencontre diplomatique de haut niveau.

Lomé, 10 octobre 2025 – Les ponts diplomatiques entre le Togo et Cuba, établis dès 1979, incarnent un héritage de solidarité inaltérable. En effet, au fil des décennies, ces liens se sont concrétisés par une trame d’accords embrassant la santé publique, la formation, l’agriculture, le tourisme et les investissements croisés. Cette relation, ancrée dans une vision partagée de progrès équitable, ouvre aujourd’hui des horizons inédits pour des collaborations enrichissantes.

Togo – Cuba :  une rencontre clé pour explorer de nouvelles pistes de coopération

 

C’est dans ce contexte d’affinités durables que le président du Conseil togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le 9 octobre Bruno Rodriguez Parrilla, Ministre des Affaires étrangères cubaines, en visite officielle. Cette rencontre de haut niveau, empreinte de cordialité, a permis de revisiter l’étendue des interactions bilatérales avec une acuité renouvelée.

« C’est un immense privilège d’être accueilli par Son Excellence le Président. Notre dialogue approfondi a passé en revue la vitalité de nos échanges bilatéraux dans leur globalité. Nous avons sondé les pistes prometteuses d’alliances dans les arènes biomédicale, pharmaceutique et agricole », a souligné Bruno Rodriguez Parrilla, évoquant le potentiel exponentiel d’initiatives conjointes pour le développement mutuel.

En ravivant les fondements d’une diplomatie solidaire, le Togo et Cuba esquissent une nouvelle cartographie de l’interdépendance constructive. <yoastmark class=

Togo – Cuba :  des perspectives concrètes pour une coopération innovante

 

Par ailleurs, au-delà de ces thématiques phares, l’entrevue a mis en lumière des opportunités pour élargir le spectre des partenariats.

  • Santé et Pharmacie : Les échanges pourraient catalyser des transferts de savoir-faire cubains en matière de production de vaccins et de médicaments génériques, essentiels pour renforcer la couverture sanitaire togolaise.
  • Agriculture : Le secteur agricole émerge comme un terreau idéal pour des projets innovants. Une lettre d’intention signée en 2023 pave déjà la voie à une assistance technique cubaine en cultures vivrières et en aquaculture, favorisant l’autosuffisance alimentaire des deux pays.

Ces discussions s’inscrivent dans une dynamique plus large : l’éducation – via des bourses et formations croisées – et le tourisme – par des échanges culturels – pourraient se voir renforcés par des investissements conjoints, transformant ainsi des atouts locaux en leviers de croissance inclusive.

Enfin, le ministre cubain n’a pas manqué d’adresser sa sincère gratitude au leader togolais pour l’appui constant de Lomé à La Havane, un geste qui renforce la réciprocité de cette alliance Sud-Sud. Cette excellence avait déjà été saluée lors d’une visite réciproque en décembre 2024.

Vers une interdépendance renforcée

 

En conclusion, cette rencontre illustre la maturité d’un dialogue bilatéral qui transcende les frontières pour embrasser des ambitions collectives. En explorant ces ramifications potentielles, le Togo et Cuba consolident non seulement un legs historique, mais forgent aussi un avenir où les expertises complémentaires deviennent des moteurs de résilience et de prospérité partagée.

Par ailleurs, en ravivant les fondements d’une diplomatie solidaire, le Togo et Cuba esquissent une nouvelle cartographie de l’interdépendance constructive. Si les intentions sont claires et les champs d’action multiples, c’est désormais à l’audace politique et à la rigueur opérationnelle de transformer cette vision en résultats concrets pour les populations.

Lomé renforce ses alliances diplomatiques

Au palais présidentiel de Lomé, le Togo a réaffirmé son rôle stratégique sur la scène internationale en accueillant les nouveaux ambassadeurs du Royaume-Uni, des Philippines et d’Italie. À travers ces remises de lettres de créance, le Président Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové consolide des partenariats clés dans les domaines du commerce, de la logistique, de la sécurité et de la culture.

 

Lomé, 9 octobre 2025 – Au palais présidentiel, le Togo consolide ses alliances internationales à travers une série de cérémonies protocolaires, marquant l’arrivée de nouveaux représentants diplomatiques. Hier mercredi, Son Excellence Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, Président de la République, a successivement reçu les lettres de créance des ambassadeurs du Royaume-Uni, des Philippines et d’Italie, confirmant ainsi le rôle pivot du pays dans la promotion de la coopération multilatérale et régionale. Ces alliances illustrent une diplomatie togolaise proactive, tournée vers la paix, la prospérité partagée et l’intégration régionale.

Lomé accueille les ambassadeurs du Royaume-Uni, des Philippines et d’Italie. Objectif : renforcer les partenariats économiques, logistiques

Le Royaume-Uni : accent sur le commerce et l’investissement

 

La première audience a été accordée à M. Robert John Marshall, doyen de la séance et premier diplomate britannique accrédité auprès des autorités togolaises. Diplomate expérimenté ayant servi dans plusieurs missions, notamment en Malaisie, en Éthiopie, au Sénégal, en Guinée-Bissau, au Cap-Vert et récemment en Guinée, M. Marshall a exprimé son engagement à dynamiser les échanges économiques et commerciaux entre Lomé et Londres. « C’est un honneur de présenter mes lettres de créance au Président de la République et d’échanger sur ma mission. Je m’attèlerai à consolider les relations économiques et commerciales entre nos deux nations, en facilitant les investissements du secteur privé et en favorisant la génération d’emplois », a-t-il déclaré à l’issue de l’entrevue. Cette orientation s’aligne sur les priorités togolaises de diversification économique et d’attractivité pour les investisseurs étrangers.

Les Philippines : un partenariat stratégique dans la logistique à Lomé

 

Ensuite, la délégation philippine a suivi, représentée par M. Mersole Jala Mellejor, un diplomate chevronné. Saluant les liens historiques et fraternels unissant les peuples philippin et togolais, il a mis l’accent sur le renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines des transports aérien et maritime, ainsi que de la logistique, où le Togo émerge comme un hub stratégique ouest-africain. « Nous œuvrerons au renforcement de notre partenariat, particulièrement dans les services et la logistique. Les Philippines apportent une expertise reconnue en services, tandis que le Togo offre un positionnement idéal pour les flux aériens et maritimes. Nous convenons également de promouvoir conjointement le secteur privé », a indiqué M. Mellejor. Ces échanges s’inscrivent, de plus, dans un cadre plus large de collaboration déjà établi en économie, commerce, agriculture et formation, renforçant ainsi la solidarité Sud-Sud.

Lomé accueille les ambassadeurs du Royaume-Uni, des Philippines et d’Italie. Objectif : renforcer les partenariats économiques, logistiques

L’Italie : sécurité, développement et culture

 

Enfin, l’ambassadrice d’Italie, Mme Laura Ranali, a conclu les audiences. Diplomate de carrière ayant occupé des postes au ministère italien des Affaires étrangères ainsi qu’à Varsovie, Vilnius et Accra, elle a rendu hommage à la solidité des relations entre Rome et Lomé. « L’Italie et le Togo entretiennent une coopération exemplaire, soutenue par une communauté italienne dynamique sur place. Nous ambitionnons de l’approfondir dans les sphères de la sécurité, du développement économique et culturel, via des programmes d’échanges enrichissants », a-t-elle affirmé. Cette vision met en lumière les opportunités de partenariat mutuel, notamment dans la promotion des initiatives culturelles et sécuritaires, pour un impact durable sur les communautés bilatérales.

 

 Lomé, carrefour diplomatique de l’Afrique de l’Ouest

 

En conclusion, ces remises de lettres de créance sont la validation de l’attractivité croissante du Togo sur la scène internationale. Le pays s’affirme, par ces alliances renouvelées, comme un acteur incontournable et un hub stratégique pour l’Afrique de l’Ouest et au-delà. La diversification des partenariats avec des puissances économiques comme le Royaume-Uni, des experts logistiques comme les Philippines, et des alliés traditionnels comme l’Italie, place Lomé au carrefour d’une diplomatie orientée vers les résultats : paix, sécurité et prospérité économique partagée.

La question n’est plus de savoir si le Togo jouera un rôle pivot, mais jusqu’où son ambition le mènera dans la reconfiguration des dynamiques commerciales et politiques de l’Afrique de demain.

Lomé : le Sénégal renforce son ancrage diplomatique au Togo

À Lomé, l’arrivée de l’Ambassadeur Mamadou Moustapha Loum marque une nouvelle étape dans l’axe stratégique Dakar–Lomé. Coopération agricole, commerciale et culturelle : le Sénégal et le Togo affirment leur volonté commune de bâtir une Afrique de l’Ouest intégrée et résiliente.

 

Lomé, 3 octobre 2025 – Dans un contexte où l’Afrique de l’Ouest aspire à une intégration plus cohérente face aux défis sécuritaires et économiques, la remise des lettres de créance du nouvel ambassadeur du Sénégal au Togo marque un jalon stratégique. Ce jeudi 2 octobre, le Président de la République togolaise, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, a officiellement accueilli Mamadou Moustapha Loum, émissaire de Dakar.

Cette audience a transcendé le protocole afin d’incarner la continuité d’un partenariat bilatéral exemplaire. Avec un accent mis sur les volets économique, agricole, commercial et culturel, cette nomination s’inscrit dans la foulée de la visite officielle du Président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye à Lomé en juillet dernier, scellant ainsi un « axe Dakar-Lomé » ambitieux.

Le nouvel ambassadeur du Sénégal au Togo, Mamadou Moustapha Loum, remet ses lettres de créance. Cette nomination renforce l’axe Dakar–Lomé et relance les ambitions bilatérales en matière d’agriculture, commerce et diplomatie régionale.

Une continuité diplomatique ancrée dans l’Histoire

 

Les relations entre Lomé et Dakar, forgées dès 1964 par des accords fondateurs en matière juridique, diplomatique, commerciale et culturelle, ont toujours été un modèle de stabilité en Afrique de l’Ouest. Ce partenariat s’est enrichi au fil des décennies par des consultations de haut niveau, témoignant d’une amitié qui dépasse les contingences géopolitiques.

Comme l’a souligné l’Ambassadeur Loum lors de son audience inaugurale, « ma mission s’inscrit dans la continuité des relations bilatérales ». Il évoque explicitement la visite de travail de Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye, survenue les 25 et 26 juillet 2025, au cours de laquelle les deux Chefs d’État – aux côtés du Président du Conseil togolais Faure Essozimna Gnassingbé – ont convenu de dynamiser cet axe stratégique.

Cette rencontre a non seulement salué le climat de paix et de stabilité togolais, mais a également plaidé pour une intensification de la coopération bilatérale et multilatérale, notamment face aux enjeux climatiques qui menacent les chaînes de valeur agricoles communes.

Dès lors, pour les diplomates chevronnés, cette séquence n’est pas anodine : elle reflète la volonté sénégalaise, sous l’impulsion du Président Faye, de repositionner Dakar comme un pivot ouest-africain, et ce, en s’appuyant sur le rôle clé du Togo au sein de la CEDEAO et de l’UEMOA. L’Ambassadeur Loum, juriste et administrateur civil aguerri, porte cette vision car il dispose d’une expérience de près de trente ans au service de la diplomatie sénégalaise. Ancien Consul général à Madrid, Chargé d’affaires a.i. à New York, Premier Secrétaire à Kingston (Jamaïque) et deuxième Conseiller à Washington D.C., il apporte aussi un bagage multiculturel idéal pour naviguer dans les complexités des négociations bilatérales.

 

Priorités sectorielles : de l’agro-business à la diplomatie culturelle

 

Au cœur des échanges, l’Ambassadeur a tracé les contours de son mandat : « L’accent sera principalement mis sur les aspects économiques, le développement des échanges dans les secteurs agricoles, du commerce et de la culture. »

Dans un sous-continent où l’agriculture représente plus de 60 % de l’emploi et où les perturbations climatiques – sécheresses au Sahel, inondations côtières – exigent une résilience collective, ce focus est donc stratégique. Le Sénégal, avec ses exportations de riz et de produits halieutiques, tandis que le Togo est hub logistique pour le corridor Abidjan-Lagos, pourraient mutualiser leurs expertises pour des chaînes d’approvisionnement plus robustes, alignées sur les Objectifs de Développement Durable de l’ONU.

Sur le plan commercial, l’opportunité d’un renforcement des échanges intra-CEDEAO est évidente : les deux pays, signataires de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), pourraient accélérer la mise en œuvre de protocoles douaniers facilitant les flux transfrontaliers. Culturellement, des initiatives conjointes – festivals, échanges universitaires – pourraient consolider le « soft power » ouest-africain, tout en contrebalançant les influences extérieures.

Comme l’a insisté M. Loum, « les relations entre le Togo et le Sénégal ont toujours été excellentes », et ainsi l’intégration sous-régionale reste une « priorité » partagée. Il prévoit à ce titre d’augmenter le nombre de contacts de haut niveau, un engagement qui pourrait catalyser des sommets bilatéraux ou trilatéraux impliquant des acteurs comme le Ghana ou la Côte d’Ivoire.

Vers une sous-région unie : implications géopolitiques

 

Pour les observateurs diplomatiques, cette accréditation arrive à un moment pivotal. Le Togo, pilier de la médiation régionale – de la crise malienne à la transition guinéenne – et le Sénégal, qui a récemment annoncé le retrait des bases militaires étrangères d’ici 2025, partagent une vision souverainiste.

Par conséquent, ensemble, ils pourraient impulser une réforme de la CEDEAO, en faveur d’une monnaie commune ou d’une force de réaction rapide. L’arrivée de M. Loum, saluée sur les réseaux comme un « moment fort pour relancer les liens historiques », renforce cette dynamique unitaire.

En somme, cette audience n’est pas qu’un rituel protocolaire : elle pave la voie d’un partenariat renouvelé, où Lomé et Dakar, unis par l’histoire et l’ambition, pourraient redessiner les contours d’une Afrique de l’Ouest prospère et autonome. Les diplomates du continent y verront un appel à l’action – car dans les couloirs de la sous-région, les alliances d’aujourd’hui forgent les victoires de demain.

UNGA80 : Dussey réclame justice à l’ONU

À l’UNGA80 , Robert Dussey plaide pour la réparation coloniale et érige le Togo en modèle de résilience africaine : un appel vibrant à la justice historique et à l’équité globale.

 

 New York, 29 septembre 2025—   Au cœur de l’Assemblée générale des Nations Unies, 80ᵉ session, une voix africaine résonne avec une force tranquille et implacable. Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, n’a pas seulement prononcé un discours ; il a lancé un appel vibrant à la justice, écho d’un continent qui refuse l’oubli. L’Afrique, dit-il, réclame réparation pour un siècle de colonialisme qui a dévié sa trajectoire, pillé ses ressources et dispersé son âme. Dans ce plaidoyer poignant, le Togo émerge non comme une simple porte-parole, mais comme un modèle vivant de résilience et de progrès, sous la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé. Une intervention qui, au-delà des mots, dessine les contours d’une Afrique décolonisée, fière et prospère.

 

Un cri pour la justice à UNGA80 : décoloniser l’histoire et les âmes

 

À l’UNGA80, Dussey pose les fondations d’un réquisitoire historique sans concession. L’Afrique, affirme-t-il, a payé de son sang et de ses richesses la prospérité d’autres continents, subissant près d’un siècle de colonialisme qui l’a profondément désorientée. Entre 80 et 90 % de son patrimoine culturel gisent aujourd’hui dans des musées étrangers, tandis que des restes humains africains, en violation des lois sacrées de l’humanité, demeurent hors du continent.

Pire encore : la contribution décisive de l’Afrique à la victoire contre le fascisme en 1945 a été occultée lors de la fondation des Nations Unies, excluant le continent des instances décisionnelles pendant 80 ans. Le Conseil de sécurité, assiégé par cette injustice, nie aux peuples africains une représentativité juste et équitable. « Il faut décoloniser la géographie », tonne Dussey, appelant ainsi à une nouvelle cartographie politique qui rende à l’Afrique sa place centrale sur l’échiquier mondial.

 

Une Vision Transformatrice à UNGA80  : redessiner les frontières de la dignité

 

Ensuite, au-delà de ce constat amer, l’intervention togolaise trace un horizon d’espoir concret. Décoloniser ne signifie pas seulement restituer des artefacts ou des os ; c’est repenser les structures du pouvoir global pour inclure l’Afrique dans les décisions qui la concernent. Dussey, avec une éloquence qui captive l’assemblée, insiste sur la nécessité d’une réforme profonde des Nations Unies, où la voix du Sud ne soit plus une supplique, mais un droit inaliénable. Le Togo, en tant que nation pont, incarne cette urgence : un pays qui, loin de se lamenter, agit pour transformer ses plaies en forces, démontrant que la justice historique pave la voie à une souveraineté retrouvée.

Le Togo en exemple : une renaissance multisectorielle sous Gnassingbé

 

Et c’est ici que le discours de Dussey s’ancre dans le réel, illuminant les avancées fulgurantes du Togo sous la présidence de Faure Gnassingbé. En santé, 90,7 % d’accessibilité géographique aux soins en 2023 – une hausse de 19,3 % depuis 2020 – couplée au lancement de l’assurance maladie universelle couvrant près de 3 millions de personnes, y compris les élèves via School AMU.

Des investissements massifs, à hauteur de 150 milliards de FCFA, animent des projets phares comme ELIPSE, SSECQU et un centre de technologies médicales. L’accès à l’eau potable atteint 86 % en 2024 (+26 % depuis 2020), tandis que l’électricité touche 74,5 % de la population, avec une dépendance énergétique extérieure réduite de 64 % à 50 %. La pauvreté recule drastiquement : 24,8 % de la population sous le seuil en 2025, contre 51,1 % en 2020.

 

Une explosion agricole et infrastructurelle : semer les graines de l’autonomie

 

D’ailleurs, cette dynamique se poursuit dans l’agriculture et les infrastructures, piliers d’une économie togolaise en pleine effervescence. Les rendements ont bondi de 11 % pour le maïs, 7 % pour le riz, 17 % pour le manioc et 32 % pour le soja entre 2020 et 2025, soutenus par 9,8 milliards de FCFA accordés à 176 000 producteurs. Les superficies cultivées s’étendent à 2 462 995 hectares en 2024 (+12,21 % depuis 2020).

Au Port autonome de Lomé, 30,6 millions de tonnes de marchandises en 2024 contre 25,9 millions en 2020 ; 4 472 km de pistes rurales aménagées et 485 km de routes bitumées ; 1,5 million de passagers à l’aéroport Gnassingbé Eyadéma. La plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), sur 800 hectares, opérationnalise 10 unités, tandis que 346 milliards de FCFA sont investis en zone franche.

 

Un bilan éclatant : inclusion, numérique et durabilité pour un avenir radieux

 

Enfin, le tableau se complète par des avancées sociétales et environnementales qui inspirent. L’inclusion financière culmine à 85,7 %, avec 197 916 crédits octroyés pour 18,32 milliards de FCFA. La couverture internet fixe et mobile atteint 90 % (+15 % depuis 2020), la capacité réseau multipliée par 20 grâce au câble Equiano.

Les recettes budgétaires explosent de 67,6 % (de 655,2 milliards en 2020 à 1 098,1 milliards en 2024), permettant le recrutement de 25 000 agents publics. La digitalisation touche près de 200 services, le ratio recettes fiscales/PIB passe de 12,4 % à 14,4 %, et 3,4 % des immatriculations sont des véhicules électriques neufs en 2025.

Côté environnement, 60 % des côtes sont protégées contre l’érosion (18 km d’ouvrages), et 40 millions de plants ont été mis en terre sur 48 000 hectares. La croissance économique vise 7 % en 2025, confirmée par le rapport 2024/2025 du PNUD sur l’IDH : le Togo, seul pays ouest-africain classé « développement humain moyen » avec la 2ᵉ place en UEMOA et la 4ᵉ en CEDEAO, excelle aussi en revenu, scolarisation et espérance de vie.

En somme, ces résultats, fruit d’une détermination farouche, conjuguent résilience économique, stabilité sociale et ambition durable face aux tempêtes mondiales. Par l’exemple du Togo, mené par Faure Gnassingbé, Dussey délivre un message à l’UNGA80 : l’Afrique n’est plus seulement en quête de réparation, elle prouve qu’elle aussi peut s’épanouir et invite le monde à s’associer à sa quête inéluctable d’équité.

Le Togo renforce son appui au G7+

À l’ONU, le Togo réaffirme son engagement envers le G7+ : une diplomatie de résilience au service des États fragiles et du développement partagé.

 

New York, 29 septembre 2025 – Dans les couloirs feutrés de la diplomatie togolaise, une rencontre discrète mais lourde de sens s’est tenue le 27 septembre, illuminant les voies d’une Afrique résiliente. Le Secrétariat du G7+, sous la houlette visionnaire du Dr. Helder da Costa, Secrétaire général, a serré la main de Son Excellence Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères du Togo.

Ensemble, ils ont décortiqué les fruits du Sommet du G7+ – un événement pivotal tenu en marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA80) –, tout en tissant les fils d’un soutien politique togolais inébranlable pour leur concrétisation. Au-delà des mots échangés, cette entrevue résonne comme un serment : dans un monde fracturé, le G7+ – ce cercle des États fragiles et affectés par les conflits – trouve en Lomé un allié fidèle, prêt à transformer les engagements en actes palpables.

Le ministre  Robert Dussey a rencontré le Secrétaire général du G7+, Dr. Helder da Costa, pour réaffirmer le soutien politique du Togo

Le Sommet G7+ à l’UNGA80 : un écho des fragilités partagées

 

Rappelons le décor enfiévré de New York, du 22 au 30 septembre, où le Secrétariat du G7+ a déployé ses bannières lors de l’UNGA80. Ce Sommet, marquant un jalon décennal pour des nations comme la Sierra Leone – qui y a vu son président Julius Maada Bio prononcer un keynote vibrant sur la transition de la fragilité post-conflit à une influence globale –, a cristallisé les appels à une solidarité renouvelée.

Le Dr. da Costa et le ministre Dussey, dans leur dialogue togolais, ont revisité ces moments : les résolutions pour une paix durable, les stratégies contre les chocs climatiques et sécuritaires, et l’urgence d’une voix unie pour les États vulnérables. Une réflexion qui ancre le G7+ dans le concret des vies quotidiennes, des terres arides du Sahel aux côtes battues par les vagues en Afrique de l’Ouest.

 

Un soutien politique inébranlable pour la mise en œuvre

 

Au fil de l’échange, le ministre Dussey a réitéré, avec cette fermeté chaleureuse qui le caractérise, l’engagement indéfectible du Togo. Non seulement pour les retombées du Sommet G7+, mais aussi pour celles de la 6ᵉ réunion ministérielle, ces forums où les fragilités se muent en forces collectives.

« Le gouvernement togolais est résolu à transformer ces résultats en réalités tangibles », a-t-il assuré, évoquant ainsi  un accompagnement politique qui transcende les frontières. Sous la présidence du Conseil  Son Excellence  Faure Gnassingbé, le Togo se positionne comme un catalyseur, infusant dans le G7+ une énergie pragmatique forgée par ses propres avancées en santé, agriculture et infrastructures. Une promesse qui séduit, car elle porte aussi en elle l’écho d’une Afrique qui ne mendie plus, mais qui co-crée.

Consolidation de l’adhésion : vers une ratification imminente

 

Par ailleurs, une partie essentielle de cette réunion a traité des progrès institutionnels du G7+. Le Dr. da Costa a partagé avec vivacité les efforts en cours pour ancrer l’adhésion des membres via la ratification de la Charte du G7+, ce document fondateur qui définit les règles d’un engagement partagé.

De son coté , le ministre Dussey a répondu par une assurance solennelle : la ratification togolaise interviendra « en temps voulu », scellant ainsi un cap décisif. Cette Charte, approuvée lors d’une session historique à Lomé même, est le socle d’une gouvernance inclusive, où chaque État fragile trouve sa place pour anticiper les crises. En la ratifiant, le Togo ne fait pas qu’honorer un engagement : il pave également  le chemin pour d’autres.

 

Le Togo en acteur clé : héritage d’une réunion ministérielle inoubliable

 

D’ailleurs, impossible de dissocier cette actualité de l’héritage togolais au sein du G7+. Membre actif et engagé, le pays a gravé son nom dans les annales en accueillant la 3ᵉ réunion ministérielle à Lomé, un rendez-vous historique où la Charte a été adoptée et est entrée en vigueur officielle.

Cette fierté nationale illustre une vision holistique : le Togo, passé maître dans l’art des dialogues régionaux, infuse dans le G7+ son expertise en résilience. Des pistes rurales bitumées aux investissements agricoles florissants, en passant par une inclusion financière à 85,7 %, ces succès domestiques irriguent en effet les ambitions collectives du groupe, prouvant que la fragilité n’est qu’un chapitre, non une fatalité.

Le ministre  Robert Dussey a rencontré le Secrétaire général du G7+, Dr. Helder da Costa, pour réaffirmer le soutien politique du Togo

Un horizon d’action collective : le G7+ fortifié par des alliés comme le Togo

 

En somme, cette rencontre, bien plus qu’un bilan, est un tremplin. Elle trace les contours d’une mise en œuvre concertée, où le soutien togolais – ferme, stratégique et humain – propulse les résultats de l’UNGA80 vers des impacts durables.

Dans un monde où les ombres des conflits s’allongent, le Dr. da Costa et le ministre Dussey nous rappellent une vérité attachante : la paix des fragiles est l’affaire de tous. Le Togo, avec sa trajectoire ascendante et son cœur diplomatique, n’est pas qu’un membre ; c’est un phare, invitant le G7+ à naviguer ensemble vers des eaux plus calmes. Et si cette alliance inspire ? Elle le fera, car dans la danse des nations, chaque pas compté vers l’unité est une victoire pour l’humanité entière.

 

Le Togo et les Philippines se lient à l’ONU

À l’ONU, le Togo et les Philippines scellent un pacte de dialogue : une alliance diplomatique inédite entre Lomé et Manille pour promouvoir la paix et le développement durable.

 

New York, 29 septembre 2025 – Au milieu du tourbillon diplomatique de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, une étincelle de convivialité illumine les couloirs du pouvoir mondial. Son Excellence Robert Dussey, Ministre togolais des Affaires étrangères, a partagé un moment d’une rare chaleur avec son homologue philippine, Maria Theresa Lazaro, lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord sur les consultations politiques bilatérales.

Ce geste, survenu en marge de l’UNGA80, n’est pas qu’un protocole formel : c’est un hymne au dialogue, un fil tendu entre l’Afrique de l’Ouest et l’Archipel du Pacifique, pour tisser ensemble paix et développement durable. Dans un monde où les tensions géopolitiques grondent, cette alliance surprenante rappelle aussi  que la diplomatie vraie naît de rencontres humaines, sincères et visionnaires.

Une rencontre emblématique : la signature d’un accord historique

 

Sous les lumières tamisées d’une salle discrète des Nations Unies, Dussey et Lazaro ont apposé leur plume sur les pages d’un document vert et or, symbole d’engagement partagé. Vêtue d’une robe fleurie aux tons vifs, évoquant les jardins tropicaux de Manille, la Secrétaire philippine aux Affaires étrangères a serré la main du Ministre togolais, impeccablement en tailleur bleu, un sourire radieux illuminant son visage.

Autour d’eux, les drapeaux des deux nations – le vert-jaune-rouge du Togo et le bleu-blanc-rouge des Philippines – flottaient en harmonie sur une table bleue. Cette scène, capturée en images vibrantes, capture l’essence d’une diplomatie vivante : non des discours lointains, mais des gestes concrets qui rapprochent Lomé et Manille comme jamais auparavant.

 

Le cœur du protocole entre le Togo et les Philippines : des consultations politiques pour un monde connecté

 

Au-delà de la solennité de la signature, cet accord institutionnalise des consultations régulières, un cadre fluide pour échanger sur les défis globaux qui touchent les deux nations.

Pour le Togo, pilier de la résilience africaine sous la vision du Président du Conseil Faure Gnassingbé, c’est une ouverture vers l’Asie du Sud-Est, riche en expériences de croissance inclusive et de gestion des catastrophes naturelles. Par ailleurs, du côté philippin, représenté par une Lazaro engagée dans les forums maritimes, il s’agit d’un pont vers l’Afrique, continent émergent où le dialogue Sud-Sud peut amplifier les voix marginalisées. Ensemble, ils forgent un mécanisme où les questions de sécurité, de commerce et de droits humains sont tissées en une tapisserie commune.

en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Togo et les Philippines ont signé un protocole d’accord sur les consultations politiques bilatérales, renforçant leur coopération diplomatique autour des enjeux de sécurité, commerce et développement durable.

Un message fondamental : le dialogue comme clé de la paix et du développement

 

De fait, Dussey l’a dit avec cette éloquence philosophique qui le caractérise : cet accord porte « un message fondamental : l’importance du dialogue pour promouvoir la paix et le développement ».

Dans l’effervescence de l’UNGA80, où les leaders plaident pour une ONU plus juste et efficace, cette initiative togolo-philippine résonne comme un contrepoint attachant aux grandes batailles idéologiques. Elle nous rappelle que la paix n’est pas un slogan, mais une pratique quotidienne : des échanges qui apaisent les tensions, des idées qui irriguent l’innovation. Pour des pays comme le Togo, en pleine renaissance économique avec une croissance visée à 7 % en 2025, ce dialogue est un levier persuasif pour un développement partagé.

 

Un horizon d’opportunités : vers une coopération renforcée et inclusive entre le Togo et les Philippines

 

Enfin, cette signature n’est qu’un premier pas, mais quel pas ! Elle ouvre la porte à des collaborations futures – échanges culturels entre Lomé la vibrante et Manille la cosmopolite, partenariats en agriculture durable ou en formation diplomatique.

Lazaro trouve en Dussey un allié naturel pour aborder les flux migratoires et climatiques qui lient océan Indien et Pacifique. Par ailleurs, le Togo infuse dans ce pacte son esprit de pont entre continents. Et si cette alliance inspirait d’autres ? Elle le fera, car dans la danse des nations, chaque poignée de main est une note d’espoir, un appel attachant à ce que le monde choisisse enfin le chemin du dialogue. Lomé et Manille, main dans la main, illustrent une leçon essentielle : la véritable puissance naît du dialogue et du rapprochement, socles d’un avenir où la paix et le progrès sont en fait  indissociables de la proximité.

 

 Togo – Autriche : un accord visionnaire pour une migration inclusive

À l’ONU, le Togo et l’Autriche signent un accord stratégique sur la migration : un modèle de coopération sud-nord pour la jeunesse et l’emploi.

New York, 26 septembre 2025 – Au milieu des discours enflammés sur la gouvernance mondiale qui animent la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, un accord discret mais porteur d’avenir a émergé des coulisses diplomatiques : la signature d’un mémorandum d’entente (MoU) entre le Togo et l’Autriche, axé sur le développement, la mobilité et la migration.

Paraphé avec enthousiasme par le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, et son homologue autrichienne, Beate Meinl-Reisinger, ce document dépasse le cadre protocolaire. Il incarne un partenariat stratégique pour canaliser l’énergie des jeunes vers des opportunités mutuellement bénéfiques, dans un monde où les flux migratoires exigent des réponses innovantes et humaines.

Togo – Autriche : un engagement bilatéral pour la jeunesse et l’emploi

 

Cette rencontre bilatérale, survenue en marge de l’UNGA, a permis au ministre Dussey d’exprimer un « grand plaisir » à conclure cet accord avec Mme Meinl-Reisinger, ministre fédérale des Affaires européennes et internationales.

« Ce mémorandum démontre formellement l’engagement commun de Vienne et de Lomé à promouvoir l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes dans le cadre d’une migration sûre et régulière », a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux.

Ainsi, cette initiative élève les liens d’amitié entre les deux nations à un niveau opérationnel concret. Pour l’Autriche, qui accueille une communauté togolaise dynamique estimée à plusieurs milliers d’individus, ce MoU représente une extension logique de sa politique migratoire équilibrée, favorisant les voies légales tout en renforçant les échanges culturels et économiques.

 

 Structurer la mobilité, investir dans les compétences

 

Au cœur de cet engagement, la jeunesse togolaise trouve un allié européen prêt à investir dans des formations qualifiantes et des programmes d’échange. En effet, le document vise explicitement à structurer la mobilité :

  • des bourses pour des études en Autriche,
  • des incubateurs conjoints pour startups togolaises,
  • des mécanismes de retour pour que les compétences acquises irriguent l’économie nationale.

« Il s’agit d’une étape majeure dans le renforcement des liens d’amitié et de coopération qui unissent l’Autriche et le Togo », a ajouté M. Dussey.

Ce cadre s’aligne sur les ambitions des deux pays en matière d’Objectifs de développement durable, notamment l’objectif 8 relatif au travail décent et à la croissance inclusive.

Togo – Autriche : une approche migratoire proactive et équilibrée

Dans un contexte où l’Europe fait face à des défis migratoires complexes, ce partenariat illustre une approche proactive : non pas une fermeture des frontières, mais une ouverture sélective qui valorise les talents. Pour le Togo, pays de transit et d’origine pour de nombreux migrants, cet accord pourrait atténuer les flux irréguliers en offrant des alternatives viables.

De plus, il pourrait renforcer les remises de fonds — qui représentent déjà 5 % du PIB togolais — tout en consolidant les liens entre les diasporas et les économies locales. Mme Meinl-Reisinger, récemment nommée à la tête de la diplomatie autrichienne, y voit un modèle pour d’autres collaborations sud-nord, aligné sur la stratégie de l’UE pour une migration circulaire.

 

 Une migration pensée comme opportunité partagée

 

À l’heure où New York bourdonne des appels à une coopération globale, ce MoU togolais-autrichien résonne comme un contrepoint optimiste : une migration non comme crise, mais comme opportunité partagée. Pour les jeunes de Lomé ou de Vienne, c’est l’assurance que leurs aspirations trouveront un écho institutionnel.

Reste à suivre comment cet accord sera mis en œuvre dans les mois à venir, et si cette diplomatie de la mobilité pourra inspirer d’autres partenariats équitables. Car dans les signatures d’aujourd’hui, se profile la mobilité de demain.

 

Togo – Kazakhstan : une alliance diplomatique sans frontières

À l’ombre des grandes résolutions onusiennes, le Togo et le Kazakhstan tissent un pont inédit vers une coopération agile et non-alignée.

 

New York, 25 septembre 2025 – Au milieu du tourbillon diplomatique de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, où les discours sur la paix mondiale se heurtent aux réalités géopolitiques fragmentées, un geste discret mais symbolique a émergé des coulisses : l’échange de plumes entre le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, et son homologue kazakh, S.E. Murat Nurtleu.

Signé aujourd’hui en marge de l’UNGA, cet accord réciproque d’exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service n’est pas un simple protocole administratif. Au contraire, il incarne une amitié naissante entre deux nations distantes de milliers de kilomètres, unies par un attachement fervent aux principes de non-alignement et une aspiration commune à la paix durable.

Le visa-free, nouveau signal d’une diplomatie sans frontières

 

Dans les couloirs du siège onusien, où les délégations naviguent entre alliances stratégiques et négociations ardues, cet engagement bilatéral se distingue par sa simplicité efficace. Comme l’a d’ailleurs souligné Robert Dussey sur les réseaux sociaux, cet accord « renforce l’amitié entre le Kazakhstan et le Togo » et reflète leur « volonté commune d’œuvrer pour la paix ». Concrètement, il libère les diplomates et fonctionnaires des deux pays des formalités visa, facilitant des échanges fluides et accélérant les collaborations potentielles. À l’heure où le monde observe une crispation des frontières – avec des régimes de visas de plus en plus restrictifs –, cette mesure ouvre un horizon de mobilité accrue, propice à une diplomatie proactive et dénuée de barrières inutiles.

 

De l’agriculture aux routes de la soie : Les secteurs clés d’un partenariat prometteur

 

Au-delà du volet consulaire, cet accord esquisse des perspectives alléchantes de coopération le long de l’axe Astana-Lomé. En effet, les secteurs ciblés – agriculture, sécurité alimentaire, éducation et transports – répondent aux défis communs de ces deux nations émergentes : le Togo, pivot ouest-africain aux ambitions agro-industrielles, et le Kazakhstan, géant eurasiatique maître des steppes fertiles et des corridors logistiques.

Imaginez des échanges de savoir-faire en irrigation durable ou en formation d’agronomes, ou encore des partenariats pour des infrastructures de transport reliant l’Afrique de l’Ouest aux routes de la soie modernes. « Ces domaines de développement mutuel pourraient catalyser une croissance inclusive », a implicitement suggéré Dussey, en alignant cet accord sur les Objectifs de développement durable de l’ONU.

En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le Togo et le Kazakhstan ont signé un accord d’exemption de visa pour les passeports diplomatiques et de service. <yoastmark class=

La diplomatie togolaise s’ancre dans le non-alignement actif.

 

Ce rapprochement, survenu lors d’une série de rencontres bilatérales orchestrées par le ministre kazakh Murat Nurtleu, s’inscrit dans une dynamique plus large pour Astana : à savoir, élargir son réseau d’accords visa-free, déjà étendu à 56 pays pour les séjours courts. Pour le Togo, il s’agit de renforcer sa posture de non-aligné actif, fidèle à une tradition diplomatique qui privilégie les partenariats équilibrés. Dans un contexte où l’UNGA 2025 débat de la réforme des institutions mondiales, cet exemple concret illustre comment des nations moyennes peuvent forger des alliances bilatérales pour amplifier leur voix collective.

 

Finalement pour les citoyens de Lomé aux champs de Maïs – et kazakhs des steppes infinies –, cet accord promet des opportunités tangibles, des bourses d’études aux échanges commerciaux, en passant par une diplomatie plus accessible. À l’ombre des grandes résolutions onusiennes, New York a vu naître un lien qui pourrait bien irriguer l’avenir de deux peuples résilients.

Désormais, l’enjeu principal sera de transformer cette facilité de circulation diplomatique en un flux d’investissements et de projets concrets. 

Le Togo, moteur de l’innovation sahélienne

Le Togo s’impose comme catalyseur de l’innovation sahélienne. À Niamey, sa diplomatie scientifique redéfinit les contours d’une souveraineté technologique africaine.

Niamey, 25 septembre 2025 — Dans un continent où les défis climatiques, sécuritaires et économiques exigent des solutions forgées sur place, le Premier Forum national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique (FNRSIT) s’est clos hier à Niamey, laissant en héritage un blueprint audacieux pour une science africaine affranchie des tutelles extérieures. Invité d’honneur au cœur de cette première édition, le Ministre togolais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a scellé un pacte stratégique avec ses homologues de l’Alliance des États du Sahel (AES). Ainsi, cet accord propulse la coopération ouest-africaine vers un horizon de mutualisation et d’appropriation locale – un levier essentiel pour transformer les vulnérabilités en puissances innovantes.

Défis de souveraineté : la recherche en première ligne

À l’invitation du Professeur Saïdou Mamadou, Ministre nigérien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique, M. Natchaba a rejoint ce rendez-vous pivotal, tenu du 22 au 24 septembre sous le thème : « Défis de souveraineté nationale : Contribution de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique ». Organisé par le ministère nigérien et soutenu par des partenaires comme le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cet événement a également réuni des experts des quatre nations participantes – Niger, Mali, Burkina Faso et Togo – pour une semaine d’échanges intenses, couplée à la 9ᵉ édition du salon professionnel « 100 % Made in Niger ».

En effet, loin des sommets élitistes, ces assises ont vibré d’une énergie pragmatique, où scientifiques et décideurs ont disséqué les voies d’une recherche « souveraine », adaptée aux réalités sahéliennes et côtières.

AES et Togo : l’axe stratégique de l’innovation africaine

Au fil d’un panel ministériel haut en couleur, les quatre ministres ont tracé les contours d’une vision commune : un financement accru pour les laboratoires nationaux, une mutualisation des expertises transfrontalières, une appropriation accrue par les populations locales et une sensibilité renforcée aux enjeux endogènes, tels que la résilience climatique ou la sécurité alimentaire.

« Cette alliance n’est pas un luxe diplomatique, mais une nécessité impérieuse pour que nos peuples ne subissent plus les innovations des autres, mais les co-créent », a déclaré M. Natchaba, soulignant comment la participation togolaise élève les liens entre l’espace AES et Lomé au rang d’un partenariat structurant.

Par conséquent, cette dynamique s’inscrit dans une trajectoire plus large : l’AES, née en 2023 des aspirations à une intégration sahélienne autonome, étend désormais ses tentacules vers le Golfe de Guinée, favorisant des échanges académiques qui pourraient bientôt déboucher sur des hubs régionaux d’innovation.

AES et Togo : des idées concrètes pour une croissance endogène

Tout au long de la semaine, les ateliers et tables rondes ont effervescé d’idées concrètes : de la modélisation de systèmes irrigués intelligents face à la désertification aux biotechnologies pour une agriculture résiliente, en passant par des outils numériques pour la gouvernance inclusive.

En plus, des experts venus des quatre pays ont partagé des prototypes et des études de cas, démontrant comment la recherche peut catalyser la souveraineté – un écho poignant à l’ambition nigérienne de faire de la science un pilier de son développement post-transition.

AES et Togo : la science au service de la prospérité partagée

Pour les togolais et nigérien, ce forum transcende les arcanes universitaires : il promet un avenir où les découvertes locales – qu’il s’agisse de vaccins adaptés aux épidémies sahéliennes ou de technologies solaires low-cost – irriguent le quotidien, créant emplois et prospérité partagée.

À l’heure où l’Afrique de l’Ouest, avec ses 400 millions d’habitants, aspire à une renaissance technologique, cette initiative togolaise-sahélienne sonne comme un appel à l’action collective. Cette mutualisation des savoirs et des ressources suffira-t-elle à combler le fossé technologique et à garantir une véritable autonomie face aux défis majeurs de la région ?

Francophonie : Lomé et Kigali à l’unisson pour l’Afrique

À New York, en marge de l’AGNU80, le Togo et l’Organisation internationale de la Francophonie esquissent une diplomatie francophone plus agile, face aux défis sécuritaires et aux fractures régionales.

New York, 24 septembre 2025 – Au cœur du tumulte diplomatique de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, où les discours tonitruants masquent souvent des négociations feutrées, deux figures emblématiques de la Francophonie ont réactivé des liens stratégiques. Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, ont en effet eu un dialogue pivotal en marge des débats onusiens. Cette rencontre, bien que discrète, est lourde de sens, car elle éclaire les fissures et les espoirs d’une Afrique de l’Ouest en pleine mutation, à l’heure où les vents contraires de l’instabilité régionale soufflent fort.

Louise Mushikiwabo et Robert Dussey ont réaffirmé, à l’ONU, leur volonté de renforcer la Francophonie en Afrique de l’Ouest.

Le Togo, stabilisateur régional et médiateur continental

 

Dans les couloirs feutrés du siège des Nations Unies, cette entrevue bilatérale a transcendé les formalités protocolaires pour aborder des enjeux vitaux. En premier lieu, les échanges, empreints d’une franchise rare, ont porté sur la situation politique en Afrique de l’Ouest – un théâtre géopolitique marqué par des tensions persistantes, des coups d’État sporadiques et des défis sécuritaires qui défient les frontières coloniales héritées. Mushikiwabo a salué le rôle pivot du Togo comme stabilisateur continental, un pays qui, sous l’égide de son président Faure Gnassingbé, joue les médiateurs dans les crises ouest-africaines et au-delà.

 

Une Francophonie inclusive portée par Lomé

 

Au-delà de l’analyse des menaces immédiates, la conversation a mis en lumière le leadership constructif de Lomé au sein de la Francophonie. Le Togo, membre fondateur de l’organisation, incarne un modèle d’engagement : il est non seulement l’hôte de sommets régionaux, mais aussi un contributeur majeur aux missions de paix et un promoteur d’une diplomatie inclusive qui intègre les voix des jeunes et des femmes. C’est pourquoi cette discussion a implicitement renforcé les liens entre l’OIF et les États membres pour une gouvernance plus résiliente.

 

Cap sur Kigali : une conférence pour redéfinir les priorités

 

L’horizon s’est ouvert sur des perspectives exaltantes avec l’évocation des échéances majeures à venir. La prochaine Conférence ministérielle de la Francophonie, prévue du 20 et 21 novembre 2025 à Kigali – la capitale rwandaise, berceau de Mushikiwabo –, émerge comme un jalon décisif. Cet événement, baptisé CMFKigali, ambitionne de redéfinir les priorités de l’espace francophone face aux défis globaux : du numérique à l’éducation, en passant par la transition écologique. En conclusion, les deux ministres ont esquissé des axes de coopération renforcée, insistant sur l’urgence d’une Francophonie agile, capable de contrer la fragmentation régionale tout en amplifiant la voix africaine sur la scène internationale.

Louise Mushikiwabo et Robert Dussey ont réaffirmé, à l’ONU, leur volonté de renforcer la Francophonie en Afrique de l’Ouest.

Derrière les poignées de main, le destin d’une Afrique en marche

 

Cette rencontre, bien qu’en marge de l’AGNU80, résonne comme un microcosme des aspirations francophones. À une époque où l’Afrique pèse de plus en plus dans les équilibres mondiaux – avec une jeunesse dynamique et des ressources convoitées –, elle rappelle que la diplomatie n’est pas qu’affaire de déclarations, mais un art de tisser des alliances durables. Pour le grand public, curieux des coulisses du pouvoir, cette entrevue offre un aperçu fascinant : derrière les poignées de main et les sourires protocolaires, se profile une Afrique qui refuse la fatalité pour embrasser son destin collectif.

Cependant, la question demeure : cette convergence d’intérêts et cette nouvelle dynamique diplomatique seront-elles suffisantes pour faire face aux défis croissants qui menacent la stabilité du continent ? L’avenir de la Francophonie et de l’Afrique de l’Ouest pourrait bien se jouer dans les mois à venir.

Togo : Lomé s’invite à la table nucléaire mondiale

Élu au Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, le Togo franchit un cap diplomatique majeur. Une avancée stratégique qui pourrait transformer ses ambitions scientifiques et sanitaires.

 

Lomé, 22 septembre 2025 – Et si le Togo, ce joyau tropical coincé entre Ghana et Bénin, devenait le gardien inattendu des secrets atomiques de la planète ? Vendredi dernier, à Vienne, sous les dorures de l’Autriche, notre pays a franchi un cap qui fait trembler les sceptiques : il a été élu au Conseil des Gouverneurs de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), aux côtés de mastodontes comme l’Arabie Saoudite ou le Portugal. En effet, cette élection n’est pas le fruit du hasard, mais un coup de maître diplomatique, résultat de la vision affûtée du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. Dans un monde où l’énergie nucléaire oscille entre miracle médical et menace fantôme, le Togo s’affirme : nous ne sommes plus des spectateurs, nous sommes des décideurs.

Par ailleurs, cette 69ᵉ session de la Conférence générale de l’AIEA, qui s’est close sur cette note triomphale, n’était pas qu’une simple formalité onusienne. Créée en 1957 pour dompter le génie nucléaire au service de la paix – de la radiothérapie aux cultures résistantes en passant par la gestion de l’eau – l’agence est le bouclier mondial contre la prolifération. Son Conseil des Gouverneurs, ce « cerveau exécutif » de 35 membres, n’est pas un club VIP. Il pilote les budgets, scrute les accords de non-prolifération et dicte les règles d’un usage sûr et pacifique de l’atome.

Le Togo y entre pour 2025-2026, aux côtés de la Belgique, du Chili, de la Jordanie, de la Lituanie, du Niger, du Pérou, des Philippines, de la Roumanie ainsi que de l’Arabie Saoudite. Un fauteuil qui pèse des tonnes : imaginez Lomé influençant les normes qui protègent des millions, ou stimulant nos laboratoires en santé et en agriculture.

Conseil des Gouverneurs  : une rampe de lancement pour la diplomatie togolaise

 

Pour le grand public togolais, qui rêve d’hôpitaux de pointe et de champs irrigués, cette élection sonne comme une promesse tangible.

« C’est la consécration des efforts constants du Président Gnassingbé pour un Togo actif et respecté sur la scène internationale », a martelé le communiqué officiel, soulignant que cette nomination portera nos capacités scientifiques à de nouveaux sommets.

Fini le rôle de figurant : place à des partenariats qui pourraient importer des technologies nucléaires pour soigner le cancer ou propulser l’énergie verte, loin des clichés apocalyptiques d’Hollywood.

D’ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, le professeur Robert Dussey, n’a pas caché son enthousiasme :

« Je salue cette élection et exprime ma gratitude aux États qui ont soutenu notre candidature. Elle traduit la crédibilité acquise par le Togo grâce à la vision stratégique et à la constance diplomatique du Président du Conseil. »

En conséquence, cette reconnaissance colle à la peau d’un pays qui, sous Gnassingbé, cultive une diplomatie d’ouverture : paix, partenariats, et un pied ferme dans les arènes multilatérales. Hier encore, à la une des médias régionaux, on parlait de ce « pas de géant » pour l’Afrique de l’Ouest, où le Togo rejoint le Niger dans ce cercle élitiste.

 

Au-delà des protocoles : un Togo qui rayonne pour tous

 

Dans les rues de Lomé ou les marchés d’Atakpamé, cette nouvelle n’est pas qu’un entrefilet lointain. Elle ouvre des portes : imaginez des experts togolais auditant des réacteurs mondiaux, ou nos chercheurs collaborant sur des isotopes qui sauvent des vies. En fait, c’est l’illustration d’un Togo moderne et souverain qui ne mendie plus, mais propose, pour un monde plus sûr et solidaire, où l’atome sert l’homme, et non l’inverse.

En ce jour où les pluies tropicales semblent dissiper les incertitudes, cette élection ouvre la voie à l’optimisme. Le Président Gnassingbé l’a affirmé sans détour : il faut œuvrer avec rigueur en faveur d’une coopération globale. Et si ce moment marquait le début d’une ère où le Togo, atome parmi les puissances, choisissait de diviser les inerties pour mieux unir les volontés ?

 

Le Togo, un acteur incontournable du monde nucléaire ?

 

Finalement, cette nouvelle place sur la scène internationale est un atout indéniable. Quoi qu’il en soit, il reste à voir comment le Togo, face aux défis économiques et sociaux qui l’attendent, saura tirer pleinement profit de ce mandat pour le développement de ses populations.

La question est donc la suivante : la voix togolaise au sein de l’AIEA se fera-t-elle entendre pour défendre les intérêts de l’Afrique et construire un avenir nucléaire pacifique, ou se contentera-t-elle d’un rôle de figuration ?

 

Un partenariat indo-togolais sous le signe de l’innovation

Entre Lomé et New Delhi, un partenariat qui parle emploi, innovation et souveraineté partagée.

 

Jeudi dernier, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience l’Ambassadeur de l’Inde au Togo, Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Cette rencontre, loin d’être une simple formalité diplomatique, incarne la volonté partagée de renforcer les synergies entre Lomé et New Delhi. Les discussions ont porté sur des domaines clés comme la politique, le commerce, la formation et l’innovation.

À peine installé , le diplomate indien a immédiatement affirmé sa détermination à œuvrer pour une coopération bilatérale inclusive, axée sur les besoins des peuples togolais et indien. Cette posture réaffirme aussi  l’importance du dialogue diplomatique comme un levier puissant de transformation territoriale.

 

Lomé et New Delhi : des alliés économiques en devenir

 

Au cœur des échanges, l’intensification des partenariats dans des secteurs stratégiques a été l’un des points centraux. En effet, les deux parties ont évoqué le soutien aux PME/PMI, le développement du capital humain, l’enseignement supérieur, les énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique. Ces domaines, sources de croissance et d’insertion, traduisent une diplomatie résolument orientée vers les résultats, où chaque projet représente une opportunité de formation, d’emploi et de rayonnement territorial.

Togo–Inde : un partenariat renforcé autour de la formation, du commerce et du développement territorial au service des peuples.

Diplomatie mobilisatrice : l’Inde, un partenaire de choix pour le Togo

 

Par ailleurs, l’entretien entre les deux personnalités s’inscrit dans une dynamique de coopération pragmatique, basée sur la complémentarité des expertises et la volonté de créer des liens durables entre les sociétés civiles. Grâce à sa vaste expérience en matière de renforcement des capacités, l’Inde offre au Togo des perspectives concrètes pour accélérer sa transformation économique et sociale.

 

Une nouvelle ère de partenariat Sud-Sud

 

En somme, cette rencontre diplomatique illustre parfaitement la montée en puissance des relations Sud-Sud, où les enjeux de formation, d’insertion et de développement local deviennent des priorités communes. Elle nous rappelle que la diplomatie, lorsqu’elle est concrète et proche des réalités locales, peut devenir un puissant moteur de mobilisation publique. Ainsi, cette collaboration naissante entre le Togo et l’Inde s’impose comme un modèle prometteur de partenariat pour l’ensemble du continent africain.

COP30 : le Togo intensifie sa diplomatie environnementale

À Lomé, le Togo orchestre une diplomatie climatique ambitieuse, mobilisant partenaires et institutions pour faire de la COP30 un levier d’action durable et inclusive au service des générations futures.

 

Lomé, le 12 septembre 2025 – À l’approche de la 30ᵉ Conférence des Parties (COP30) sur le climat, prévue au Brésil, le Togo s’impose comme un acteur déterminé. Sous l’impulsion de Katari Foli Bazi, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, le pays orchestre une série de rencontres stratégiques avec des partenaires internationaux. Ces échanges illustrent l’élan collaboratif du Togo pour façonner un avenir durable, en plaçant les enjeux climatiques au cœur de son agenda national.

À Lomé, le Togo multiplie les rencontres stratégiques avec l’Allemagne, l’OMS, l’UNICEF et la BDM pour préparer sa participation à la COP30,

Une diplomatie environnementale intense et des partenariats stratégiques

 

Le 10 septembre dernier, la capitale togolaise a vibré au rythme d’une diplomatie environnementale intense. En effet, Katari Foli Bazi a multiplié les discussions avec des acteurs clés, à commencer par le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne au Togo. Cet échange a porté sur des thématiques cruciales telles que les contributions déterminées au niveau national (CDN), les mécanismes de financement climatique et le marché du crédit carbone. Par conséquent, ces discussions témoignent de l’engagement du Togo à renforcer ses alliances internationales pour accéder à des ressources financières et techniques indispensables à ses ambitions climatiques.

Dans la même matinée, la ministre a reçu le directeur général de la succursale togolaise de la Banque de Développement du Mali (BDM), M. Daffe. Cette rencontre a permis d’explorer des opportunités de partenariat financier pour soutenir les initiatives togolaises face aux défis environnementaux. Comme l’a souligné la ministre, « Le Togo a besoin de collaborations solides pour financer la lutte contre le changement climatique », soulignant l’importance de ces synergies pour amplifier l’impact des politiques nationales.

À Lomé, le Togo multiplie les rencontres stratégiques avec l’Allemagne, l’OMS, l’UNICEF et la BDM pour préparer sa participation à la COP30,

COP30 : l’environnement, la santé et l’enfance au cœur de l’agenda togolais

 

L’engagement du Togo ne se limite pas aux questions financières et techniques. Lors d’une rencontre avec l’officier par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Togo, Katari Foli Bazi a mis en lumière l’approche « One Health », qui intègre les dimensions de la santé humaine, animale et environnementale. Cette discussion a permis d’explorer les liens étroits entre la dégradation de l’environnement et ses impacts sur la santé publique, renforçant la volonté du Togo de promouvoir une participation active et bénéfique à la COP30.

En plus, la ministre s’est entretenue avec la représentante résidente de l’UNICEF au Togo, le Dr Siaka Djelikan Condé. Les échanges ont porté sur les conséquences du changement climatique sur les enfants, une population particulièrement vulnérable aux bouleversements environnementaux. La question de l’exposition au plomb, un enjeu de santé publique majeur, a également été abordée. À ce propos, la ministre a affirmé que « ces discussions sont essentielles pour garantir que nos enfants grandissent dans un environnement sain et résilient ».

Lomé, un symbole de l’unité et de la résilience africaine

 

Ces rencontres successives ne sont pas de simples rendez-vous diplomatiques : elles incarnent une vision ambitieuse et collective. En mobilisant des partenaires aussi divers que l’Allemagne, l’UNICEF, l’OMS ou encore la BDM, le Togo affirme sa volonté de construire des ponts entre les nations et les secteurs. Cette approche collaborative, ancrée dans une conscience aiguë des enjeux climatiques, positionne le pays comme un acteur crédible et engagé sur la scène internationale.

Au niveau national, ces initiatives résonnent comme un appel à l’unité. En plaçant l’environnement au cœur des priorités, le gouvernement togolais valorise son territoire et ses ressources, tout en sensibilisant les citoyens à l’importance de préserver leur patrimoine naturel. La préparation de la COP30 devient ainsi un symbole de cohésion, où chaque acteur – qu’il soit local, régional ou international – joue un rôle dans la construction d’un avenir durable.

COP30 : le Togo se positionne comme un leader du climat

 

Alors que le compte à rebours pour la COP30 s’accélère, le Togo peaufine sa stratégie pour faire entendre sa voix au Brésil. Les discussions menées par Katari Foli Bazi témoignent d’une préparation rigoureuse, où les dimensions financière, sanitaire et sociale sont harmonieusement intégrées. Les partenariats avec des institutions comme la BDM permettront de concrétiser des projets ambitieux, tandis que les collaborations avec l’UNICEF et l’OMS garantissent une approche inclusive qui place l’humain au centre des préoccupations climatiques.

En somme, le Togo ne se contente pas de préparer la COP30, il façonne un modèle de gouvernance environnementale qui allie pragmatisme et ambition. Cependant, il reste à voir si cette dynamique diplomatique se traduira par des actions concrètes et mesurables, à la hauteur des immenses défis qui attendent le continent africain face au dérèglement climatique.

Inde-Togo : un pont diplomatique pour un avenir prospère

Sous l’effervescence diplomatique de Lomé, l’Inde et le Togo renforcent leurs liens autour de projets stratégiques, de l’agropole de Kara au Forum économique Inde-Togo, avec une ambition commune : transformer les opportunités en succès durables.

 

Lomé, 10 septembre 2025— Dans l’effervescence de Lomé, ce mercredi, une rencontre empreinte de chaleur et d’ambition a marqué un tournant dans les relations indo-togolaises. Le nouvel ambassadeur de l’Inde au Togo, Son Excellence Monsieur Fahmi SRH, a été accueilli par le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), le Dr José Kwassi Symenouh. Ce face-à-face, loin d’être une simple formalité, incarne une volonté commune de renforcer les liens économiques et de faire du Togo un carrefour d’opportunités pour les investisseurs indiens.

Un partenariat stratégique pour dynamiser l’agriculture togolaise

 

Au cœur des échanges, un objectif clair : dynamiser les relations commerciales entre New Delhi et Lomé. L’ambassadeur Fahmi SRH a exprimé son ambition de voir une entreprise indienne spécialisée dans la mécanisation agricole s’implanter au Togo, en appui au projet stratégique de l’agropole de Kara. Ce partenariat, qui vise à moderniser l’agriculture togolaise, illustre la portée concrète de cette coopération. En outre, , l’annonce d’un Forum économique Inde-Togo, prévu pour octobre 2025 dans la capitale togolaise, promet de réunir les acteurs privés des deux nations pour catalyser des collaborations fructueuses.

À Lomé, l’Inde et le Togo scellent un partenariat stratégique pour moderniser l’agriculture et stimuler les échanges économiques bilatéraux.

Lomé, symbole d’une ambition partagée entre l’Inde et le Togo

 

Ainsi, en choisissant Lomé comme théâtre de cette rencontre, les deux parties affirment la centralité du Togo dans les dynamiques économiques régionales. Cette ville, vibrant carrefour d’échanges, devient le symbole d’une diplomatie active, tournée vers le développement et l’innovation. La CCI-Togo, en remerciant l’ambassade indienne pour son soutien lors du récent Conclave Inde-Afrique à New Delhi, a aussi réitéré son engagement à bâtir des partenariats durables, capables de transformer le paysage économique togolais.

 

Fraternité diplomatique : un échange qui scelle la confiance

 

Dans le prolongement de ces échanges, la rencontre s’est conclue par un geste symbolique fort : un échange de présents entre l’ambassadeur et le président de la CCI-Togo. Ce rituel, empreint de respect mutuel, scelle ainsi l’amitié entre les deux nations et leur volonté de travailler main dans la main. De fait, cette marque de confiance illustre une diplomatie ancrée dans des valeurs humaines, où chaque pas vers la coopération renforce les liens historiques entre l’Inde et le Togo.

Inde et le Togo : vers un avenir de partenariats dynamiques et concrets 

 

En définitive, ce rendez-vous, par sa portée diplomatique et symbolique, pose les bases d’une collaboration ambitieuse. Le Forum économique à venir s’annonce comme une étape décisive pour concrétiser ces engagements, en mobilisant entreprises et décideurs autour d’une vision commune. Par ailleurs, en misant sur des secteurs clés comme l’agriculture et la mécanisation, l’Inde et le Togo écrivent ensemble une nouvelle page de leur histoire, où la prospérité et la solidarité s’entrelacent.

Cependant, le véritable défi est désormais de transformer ces intentions prometteuses en projets tangibles et durables sur le terrain. L’agropole de Kara sera-t-elle la première success-story de ce nouvel élan indo-togolais ?

Un front commun contre la traite humaine : Togo et Gabon s’unissent

Togo et le Gabon : UNODC et UNICEF unissent leurs forces pour lutter contre la traite et le trafic de migrants

 

Lomé, 5 septembre 2025 – Les capitales de Lomé et Libreville ont été le théâtre d’un engagement décisif pour la protection des populations vulnérables en Afrique de l’Ouest et centrale. En effet , le 4 septembre, lors de la deuxième réunion du Comité technique du projet financé par le Fonds Fiduciaire Multi-Partenaires (MPTF), l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC) et l’UNICEF ont réuni des acteurs nationaux du Togo et du Gabon pour adopter un plan de travail conjoint.

Ce plan, axé sur la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, marque une étape clé pour renforcer les réponses aux migrations mixtes dans ces deux pays, où les défis humanitaires et sécuritaires restent pressants.

 

Un plan d’action pour contrer des défis complexes

 

La réunion, organisée simultanément dans les deux capitales, a rassemblé des représentants gouvernementaux, des organisations de la société civile et des partenaires internationaux. L’objectif principal était d’élaborer des stratégies concrètes pour faire face aux migrations mixtes, qui englobent des flux de réfugiés, de migrants économiques et de victimes de traite. En effet, selon l’UNODC, la traite des personnes en Afrique de l’Ouest touche particulièrement les enfants, qui représentent plus de 75 % des victimes, souvent exploités pour le travail forcé.

Le plan de travail adopté se concentre sur plusieurs priorités :

  • Renforcer les cadres légaux et institutionnels.
  • Améliorer la protection des victimes.
  • Intensifier la coopération transfrontalière.

Au Togo, où la migration irrégulière vers l’Europe est un défi majeur, les discussions ont mis l’accent sur la sensibilisation communautaire. Au Gabon, pays de transit et de destination, l’accent a été mis sur l’identification des victimes et leur accès aux services de protection, en particulier pour les enfants non accompagnés.

Lors d’une réunion conjointe à Lomé et Libreville, le Togo et le Gabon, avec l’UNODC et l’UNICEF, adoptent un plan d’action pour lutter contre la traite des personnes et protéger les migrants vulnérables en Afrique de l’Ouest et centrale.

Togo et le Gabon : une collaboration renforcée pour des résultats tangibles

 

Pour ce projet financé par le MPTF, l’UNODC et l’UNICEF ont uni leurs expertises. Ce fonds, soutenu par des partenaires internationaux, vise aussi  à promouvoir une migration sûre et ordonnée tout en luttant contre les réseaux criminels. Le Togo et le Gabon jouent un rôle stratégique dans cette initiative régionale.

Les réunions ont permis d’identifier des actions concrètes, telles que la formation des agents frontaliers, l’amélioration des mécanismes de collecte de données et la création de centres d’accueil pour les victimes. « Ces réunions marquent un tournant dans notre approche collaborative pour protéger les plus vulnérables et démanteler les réseaux de traite », a déclaré un représentant de l’UNODC.

 

Un contexte régional alarmant qui appelle à l’action

 

Cette initiative intervient dans un contexte régional alarmant. En effet, 46 millions d’enfants en Afrique de l’Ouest et centrale ont besoin d’une assistance humanitaire en raison des conflits, des crises climatiques et des urgences sanitaires. Le Togo et le Gabon, pays de transit et de destination, font face à une augmentation des cas de traite, notamment de femmes et d’enfants. Le plan de travail s’appuie sur des cadres juridiques solides, comme le Protocole de Palerme, et intègre les recommandations de l’UNICEF pour la protection des enfants migrants.

À Lomé, les discussions ont été marquées par l’engagement du ministère des Affaires sociales et de la Protection de l’enfance, qui a promis de renforcer les centres d’accueil pour les mineurs non accompagnés. À Libreville, le gouvernement gabonais a mis en avant son plan national contre la traite, qui inclut des campagnes de sensibilisation. La présence de la société civile a également enrichi les échanges, rappelant l’urgence d’agir face aux réseaux criminels.

 

Togo et le Gabon : des défis à relever pour un impact durable

 

Malgré ces avancées, des obstacles subsistent. Le faible taux de condamnation des trafiquants en Afrique subsaharienne, noté par l’UNODC, souligne la nécessité de renforcer les systèmes judiciaires. De plus, la coordination entre les pays de la région reste un défi majeur en raison des différences linguistiques et juridiques. L’UNICEF a également insisté sur la nécessité d’investir dans l’éducation et la protection sociale pour réduire la vulnérabilité des enfants aux réseaux de traite. Les deux organisations prévoient de suivre l’implémentation du plan de travail à travers des réunions régulières, avec un prochain rendez-vous prévu en 2026.

 

En somme, la deuxième réunion du Comité technique à Lomé et Libreville marque un pas en avant significatif. En adoptant un plan de travail conjoint, le Togo et le Gabon, soutenus par l’UNODC et l’UNICEF, envoient un signal fort de leur engagement à protéger les populations vulnérables.

Alors que la région fait face à des crises multiples, cette collaboration offre une lueur d’espoir pour des millions de personnes. Mais la vraie bataille ne fait que commencer. Ce plan conjoint réussira-t-il à démanteler les réseaux criminels, à traduire les paroles en actes, et à offrir un avenir sûr à ceux qui n’ont pas d’autre choix que de migrer ?

Loum à Lomé : un nouvel élan pour la diplomatie ouest-africaine

Togo-Sénégal : Mamadou Moustapha Loum, nouvel ambassadeur, accueilli à Lomé pour renforcer une coopération historique

 

Lomé, 02 septembre 2025- Lomé, la capitale togolaise, a accueilli une nouvelle étape dans les relations fraternelles entre le Togo et le Sénégal avec l’arrivée de Mamadou Moustapha Loum, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal. Reçu par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey, le diplomate sénégalais prend ses fonctions dans un contexte de coopération bilatérale dynamique entre ces deux nations fondatrices de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette nomination, officialisée lors du Conseil des ministres sénégalais du 3 juillet 2025, marque une volonté commune de consolider des liens historiques et de promouvoir une collaboration régionale plus forte.

 

Loum : un ambassadeur expérimenté pour une mission ambitieuse

 

Mamadou Moustapha Loum, précédemment consul général du Sénégal à Madrid, a été nommé ambassadeur au Togo en remplacement de Rokhaya Ba, dont la mission s’est achevée récemment. En effet, lors de la cérémonie de présentation de ses lettres de créance à Lomé, Robert Dussey a chaleureusement accueilli le diplomate, soulignant l’histoire partagée et la coopération exceptionnelle entre les deux pays. « Nos deux nations, membres fondateurs de la CEDEAO, sont unies par des liens profonds et une vision commune pour le développement de l’Afrique de l’Ouest », a déclaré le ministre togolais sur les réseaux sociaux.

Ainsi, Loum, conseiller principal des affaires étrangères, apporte une riche expérience diplomatique. Sa nomination intervient à un moment où le Togo et le Sénégal cherchent à renforcer leurs échanges dans des domaines clés comme le commerce, la sécurité et l’intégration régionale.

 

Une coopération historique pour l’intégration régionale

 

Les relations entre le Togo et le Sénégal reposent sur des bases solides, marquées par une histoire commune et des valeurs partagées. Depuis l’indépendance, les deux nations ont cultivé des échanges réguliers, notamment à travers des visites de haut niveau et des accords bilatéraux. Le Sénégal, avec sa tradition diplomatique et son rôle influent au sein de la CEDEAO, est un partenaire stratégique pour le Togo, qui s’impose également comme un acteur clé dans la diplomatie régionale, notamment grâce à l’engagement de Robert Dussey, un médiateur reconnu.

La coopération entre Lomé et Dakar s’étend à plusieurs secteurs, notamment l’éducation, la culture et l’économie. Les deux pays collaborent également au sein de la CEDEAO pour promouvoir des initiatives comme la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) et renforcer la sécurité face aux défis régionaux, tels que le terrorisme dans le Sahel. L’arrivée de Loum est une nouvelle opportunité de dynamiser ces échanges, avec un accent particulier sur les projets économiques et les investissements croisés.

 

Un contexte panafricaniste porteur

 

Cette nomination s’inscrit dans un contexte régional marqué par des avancées significatives au sein de la CEDEAO. Le Togo continue de promouvoir une vision panafricaniste, portée par Robert Dussey, qui milite pour un « panafricanisme des peuples » et une réforme des institutions multilatérales. Le Sénégal, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, partage cette ambition de souveraineté économique et d’unité africaine.

L’ambassadeur Loum devra également naviguer dans un environnement régional complexe, marqué par des défis sécuritaires et climatiques. La coopération Togo-Sénégal pourrait jouer un rôle clé dans des initiatives comme le renforcement des capacités des forces de sécurité ou la lutte contre les effets du changement climatique, qui affectent les deux pays.

 

Loum : un signal fort pour l’avenir

 

En conclusion, l’arrivée de Mamadou Moustapha Loum à Lomé ouvre un nouveau chapitre dans les relations Togo-Sénégal. Alors que les deux pays continuent de jouer un rôle moteur au sein de la CEDEAO, cette nomination renforce leur engagement commun pour un avenir prospère et intégré en Afrique de l’Ouest. La cérémonie, bien que sobre, a attiré l’attention des médias locaux et régionaux, soulignant l’importance de cette transition diplomatique. Cette mission illustre la volonté de deux nations clés de l’Afrique de l’Ouest de travailler ensemble pour surmonter les défis et renforcer leur position sur la scène internationale.

Dans un contexte de défis régionaux croissants, la collaboration renouvelée entre le Togo et le Sénégal parviendra-t-elle à inspirer et à consolider l’unité au sein de la CEDEAO ?

Des volontaires américains au service du Togo

Togo : Les volontaires américains prêtent serment à Lomé, un élan pour la coopération internationale

 

Lomé, 26 août 2025 Une cérémonie solennelle a marqué l’engagement de nouveaux volontaires américains au Togo, prêts à s’investir dans des projets de développement communautaire. Représentant la Ministre du Développement à la Base, le Dr Abdul-Fahd Fofana, ministre délégué, a présidé l’événement à Lomé, saluant l’élan altruiste de ces volontaires et leur rôle dans le renforcement des liens entre le Togo et les États-Unis. Par ailleurs, cette prestation de serment, symbole d’un engagement partagé, souligne l’importance de la coopération internationale pour le progrès social et économique du pays.

 

Des volontaires américains : une mission de deux ans axée sur les secteurs clés

 

Au cours de cette cérémonie, les volontaires du programme Peace Corps ont juré de mettre leurs compétences au service des communautés togolaises. Ainsi, leur mission, qui s’étendra sur deux ans, se concentrera sur des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et le développement communautaire. Dans son discours, le Dr Fofana a loué leur dévouement, soulignant que leur action s’inscrit dans une dynamique de solidarité internationale, essentielle pour répondre aux défis du développement durable au Togo.

« Votre engagement est une passerelle vers un avenir meilleur, un témoignage de l’amitié entre nos peuples », a-t-il déclaré.

 

Le Peace Corps, un partenaire historique pour le développement

 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une coopération de longue date entre le Togo et le Peace Corps, actif dans le pays depuis 1962. Depuis lors, plus de 2 500 volontaires américains ont servi au Togo, contribuant ainsi à des projets qui touchent des milliers de vies, notamment dans les zones rurales. Leur travail, souvent axé sur l’enseignement de l’anglais, la promotion de la santé publique et l’autonomisation des jeunes, a aussi permis de renforcer les capacités locales et de tisser des liens culturels durables. Cette année, le programme prévoit d’intensifier ses efforts dans l’inclusion financière et l’emploi des jeunes, des priorités alignées avec la vision du gouvernement togolais.

 

La présence du Dr Abdul-Fahd Fofana, une illustration de l’engagement gouvernemental

 

L’engagement du Dr Abdul-Fahd Fofana dans cette cérémonie reflète sa volonté de promouvoir des initiatives concrètes pour l’inclusion et l’emploi, tout en valorisant les partenariats internationaux. D’ailleurs, sa présence à cet événement illustre l’importance accordée par le gouvernement togolais à la mobilisation de toutes les énergies, nationales et étrangères, pour accélérer le développement.

La cérémonie a également réuni des officiels togolais, des représentants de l’ambassade des États-Unis et des membres des communautés locales, tous unis pour célébrer cet engagement commun. Des échanges culturels, incluant des performances artistiques, ont ajouté une touche festive à l’événement, renforçant le sentiment d’unité entre les participants. Le Togo, qui ambitionne de devenir un hub régional de développement, voit dans ces collaborations une opportunité de renforcer ses infrastructures sociales et de promouvoir l’autonomisation de sa jeunesse, qui représente plus de 60 % de sa population.

 

Au-delà des discours, un enjeu d’impact durable

 

En toile de fond, cet événement intervient dans un contexte où le Togo intensifie ses efforts pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Les contributions des volontaires américains, bien que modestes en échelle, sont perçues comme un catalyseur pour des projets locaux, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé communautaire. Dans la continuité de cette dynamique, comment le Togo peut-il capitaliser sur cet élan de solidarité pour transformer ces projets ponctuels en un développement durable et pérenne pour les communautés locales ?

À Yokohama, le Togo trace les contours d’une souveraineté économique africaine partagée

Yokohama : le président togolais Faure Gnassingbé appelle à une nouvelle ère de développement africain à la TICAD9

 

Dans les couloirs du centre de conférence de Yokohama, au Japon, la voix du président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a résonné avec force. Le 21 août 2025, le chef d’État togolais est intervenu lors de la neuvième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9), plus précisément lors de la deuxième plénière de haut niveau, pour porter une vision stratégique du développement africain.

Face à un parterre de chefs d’État, de décideurs économiques et d’investisseurs internationaux, Faure Gnassingbé a articulé une approche ambitieuse fondée sur trois piliers : l’industrialisation locale, l’innovation numérique inclusive et une réforme de l’architecture financière mondiale.

Une industrialisation « made in Africa »

 

« L’industrialisation ne saurait être un modèle importé. Elle doit être co-créée et localisée », a affirmé Faure Gnassingbé, plaidant pour une transformation des ressources africaines sur le continent.

Le Togo, a-t-il souligné, s’est déjà engagé dans cette voie avec la création de zones industrielles spécialisées, intégrées aux chaînes de valeur régionales et ouvertes à des partenariats durables, notamment avec le Japon.

Cette dynamique vise à créer des emplois, à capter la valeur ajoutée et à réduire la dépendance extérieure, tout en adaptant les technologies aux réalités locales et en formant les talents africains.

 

À Yokohama : le numérique, un outil pour la souveraineté

 

Le président du Conseil a également mis en lumière le rôle central du numérique dans la transformation du continent. Le Togo, pionnier en matière de gouvernance digitale, investit dans des infrastructures souveraines, des centres de données et le développement de solutions basées sur l’intelligence artificielle.

« Le numérique ne doit pas être réservé au capital ou aux grandes entreprises. Il doit irriguer l’agriculture, la logistique, les PME et les services publics », a-t-il insisté.

De ce fait, cette ambition s’inscrit dans la construction d’un écosystème technologique africain sécurisé et équitable.

À Yokohama, le Président Faure Gnassingbé a défendu une vision panafricaine fondée sur l’industrialisation locale,

Le système financier mondial sur le banc des accusés

 

Dans un plaidoyer lucide, Faure Gnassingbé a dénoncé les critères d’endettement inadaptés aux réalités africaines. Il a appelé à une architecture financière plus équitable, capable de distinguer les dettes improductives des investissements stratégiques, et de promouvoir des instruments innovants comme les obligations vertes et les financements mixtes.

« La finance durable est la clé de notre croissance souveraine et résiliente », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’un accès élargi aux ressources pour financer les infrastructures, l’énergie et le capital humain.

 

À Yokohama : le Togo, architecte des nouveaux équilibres mondiaux ?

 

Au-delà du cas togolais, c’est une voix africaine audacieuse et unie que le président du Conseil est venu incarner. Une Afrique qui valorise ses ressources, construit son avenir sur ses propres termes et s’affirme comme un partenaire fiable et ambitieux.

« Le commerce et l’investissement ne doivent pas se résumer à des indicateurs de croissance. Ils doivent être des leviers de souveraineté et d’inclusion pour tous les Africains », a-t-il conclu.

Par sa participation active à la TICAD9, le Togo confirme sa place parmi les nations africaines qui bâtissent les nouveaux équilibres économiques mondiaux. Dans un esprit de dialogue, d’innovation et de partenariat, Lomé poursuit sa marche vers une souveraineté économique durable et partagée, avec constance et détermination. À mesure que l’Afrique affirme son rôle sur la scène mondiale, une interrogation demeure : le plaidoyer du Togo trouvera-t-il un écho réel auprès des instances internationales, et surtout, se traduira-t-il par des engagements tangibles ?

TICAD 9 : Faure Gnassingbé au Japon pour porter la vision du Togo

Le Togo à Yokohama : Faure Gnassingbé porte la voix africaine à la TICAD 9

Togo, 20 août 2025 Les projecteurs sont braqués sur le continent africain à l’occasion de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9). En effet, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé ce mardi 19 août au Japon pour y participer. Les travaux de cette rencontre stratégique, qui place l’innovation, la coopération et la transformation du continent au cœur des débats, s’ouvrent ce mercredi à Yokohama.

Le Président Faure Gnassingbé participe à la TICAD 9 à Yokohama pour porter la voix du Togo et renforcer la coopération avec le Japon.

TICAD 9 : Une diplomatie active au service du développement africain

 

Organisée conjointement par le gouvernement japonais, les Nations Unies, le Groupe de la Banque mondiale et la Commission de l’Union africaine, la TICAD 9 réunit chefs d’État, décideurs économiques et partenaires internationaux autour d’un objectif commun : cocréer des solutions concrètes pour accélérer le développement durable de l’Afrique.

Fidèle à sa diplomatie proactive, le Président Faure Gnassingbé s’apprête à porter la voix du Togo dans ces échanges de haut niveau. Il participera également à plusieurs entretiens bilatéraux pour renforcer les partenariats stratégiques entre Lomé et Tokyo.

 

Le Togo, pionnier de l’innovation et de l’intégration

 

Cette édition de la TICAD se distingue par son approche inclusive et innovante. En effet, les discussions porteront sur le développement durable piloté par le secteur privé, l’autonomisation des jeunes et des femmes, l’intégration régionale et le renforcement de la connectivité intra-africaine et internationale. Autant de leviers que le Togo explore déjà à travers ses réformes économiques, ses politiques d’inclusion sociale et ses investissements dans les infrastructures numériques.

TICAD 9: une coopération Togo-Japon en pleine expansion

 

Le déplacement du Président togolais s’inscrit aussi dans une dynamique bilatérale solide. Le Togo et le Japon entretiennent depuis plusieurs années des relations de coopération exemplaires dans les domaines de l’éducation, de la santé, des infrastructures et de la gouvernance. Par ailleurs,  cette présence à la TICAD 9 vise à consolider ces acquis et à ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration.

En somme, en participant activement à la TICAD, le Togo réaffirme son rôle de partenaire clé dans le dialogue international sur le développement africain. En prenant les rênes de cette conférence, le Président Faure Gnassingbé adresse un signal fort à la communauté internationale. Cette dynamique soulève une question stratégique : le Togo et le Japon lanceront-ils bientôt de nouveaux projets structurants pour renforcer leur coopération ? Le Togo parviendra-t-il à attirer les investissements nécessaires pour faire de l’innovation un levier durable de sa transformation économique ?

AFRISTAT : le Togo trace la voie d’une Afrique mieux informée

 Le Togo à la tête de l’AFRISTAT : une présidence active pour refonder la gouvernance statistique en Afrique

Lomé, 7 août 2025 Le Togo assure la présidence du Conseil des ministres de l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne (AFRISTAT), une organisation intergouvernementale qui regroupe 22 États membres. Ce rôle de leader s’est illustré une nouvelle fois lors de la 32ᵉ session ordinaire du Conseil depuis janvier 2024. Tenue par visioconférence et présidée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire général de la Présidence du Conseil au nom du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, cette réunion a été l’occasion de consolider les avancées de l’organisation.

À la tête de l’AFRISTAT, le Togo impulse une réforme ambitieuse pour des données plus fiables et une Afrique mieux informée.

Une présidence qui s’engage : appel à la solidarité financière

 

Dans son allocution d’ouverture, Mme Johnson a salué la confiance accordée au Togo pour piloter cette instance stratégique. Par ailleurs, elle a souligné les avancées enregistrées depuis le début du mandat et a appelé les États membres à honorer leurs engagements financiers envers le fonds AFRISTAT, une condition essentielle pour la pérennité des actions de l’Observatoire.

« L’AFRISTAT ne se limite pas à l’assistance technique. Au contraire, c’est un levier de coordination, de mobilisation de ressources et de crédibilité pour nos systèmes statistiques nationaux », a-t-elle affirmé, insistant sur l’importance d’une production de données harmonisée et fiable pour orienter les politiques publiques.

Quatre résolutions audacieuses pour moderniser l’AFRISTAT

 

À l’issue de cette session, quatre résolutions majeures ont été adoptées afin de moderniser l’institution et de la rendre plus agile :

  • D’abord, la première résolution autorise le président du Conseil à convoquer les prochaines réunions en dehors du cadre traditionnel des rencontres de la zone franc, offrant ainsi plus de flexibilité.
  • Ensuite, le « Conseil scientifique » est transformé en « Comité scientifique », une évolution qui vise à le rendre plus agile et efficace.
  • De plus, la troisième résolution fixe les modalités de révision du Traité fondateur de l’AFRISTAT, datant de 1993, pour l’adapter aux réalités actuelles.
  • Enfin, la quatrième entérine la nomination de Monsieur EDI Serges (Côte d’Ivoire) au poste de Directeur général adjoint pour la période 2026-2029.

 

Finances, vision et succession : les défis d’un développement durable

 

Les travaux ont également permis d’examiner les rapports d’exécution des plans d’action pour les années 2023 et 2024, de même que la situation des contributions financières des États membres sur les périodes 2006-2015 et 2016-2025. Dans la continuité de ces discussions, le Conseil a validé la répartition du fonds AFRISTAT pour la décennie 2026-2035, estimée à plus de 12,5 milliards de FCFA.

Quant à la succession, les États membres ont élu la Guinée équatoriale pour prendre la présidence du Conseil à partir de janvier 2026, dans une logique de rotation équilibrée.

À la tête de l’AFRISTAT, le Togo impulse une réforme ambitieuse pour des données plus fiables et une Afrique mieux informée.

Le Togo parachève son mandat par un bilan exemplaire

 

Créé pour renforcer les capacités statistiques des pays d’Afrique subsaharienne, AFRISTAT est désormais un outil stratégique essentiel. Son action permet aux États de mieux piloter leurs politiques publiques, de répondre aux exigences des bailleurs internationaux et de renforcer leur souveraineté informationnelle.

Avec cette 32ᵉ session, le Togo confirme son rôle moteur dans la refondation de la gouvernance statistique régionale. Sa présidence a été active, axée sur la réforme, la transparence et l’efficacité. Dans un contexte de transformation numérique et de recherche de solutions durables, il sera intéressant d’observer comment la Guinée équatoriale, son successeur, poursuivra et consolidera ces acquis.

Ce remaniement permet de dynamiser la lecture et de mieux articuler les idées entre elles. L’ajout de connecteurs logiques comme « par ailleurs », « au contraire » et « à l’issue de cette session » rend le texte plus fluide. Les titres journalistiques, plus accrocheurs, attirent l’attention du lecteur. La nouvelle chute est plus percutante, tout en incluant une ouverture vers la suite du mandat de l’AFRISTAT.

Togo–Chine : quand la diplomatie fait sourire l’enfance

Lomé accueille une délégation chinoise : Entre business et solidarité, une diplomatie à double visage

Lomé, 4 août 2025 – Dans les coulisses feutrées de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma, c’est une délégation chinoise d’envergure qui a foulé le sol togolais ce dimanche 3 août. Emmenés par Fan Huaping, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire de Shandong, les 15 membres – hauts responsables publics et privés – ont été chaleureusement accueillis par Edoh Komlan, président du Conseil régional de la Maritime. Par ailleurs, ce déplacement, placé sous le signe du rapprochement sino-togolais, inaugure une séquence diplomatique à double vitesse, entre enjeux économiques et générosité sociale.

 

Coopération renforcée : Des pourparlers prometteurs pour l’avenir économique

 

Dès leur arrivée, les officiels des deux pays ont échangé les salutations d’usage, promettant de reprendre les pourparlers dès le lendemain autour de projets conjoints. À leurs côtés, Bagbiegue Taïrou, gouverneur de la région Maritime, Zouréhatou Kassah-Traoré, gouverneure du District du Grand Lomé, et Yao Bloua Agbo, président de l’Association Amitié Chine-Togo, ont marqué de leur présence ce moment clé pour la coopération institutionnelle. En effet, les discussions se poursuivront dans les heures à venir, tournées vers des partenariats économiques porteurs et durables.

 

Une diplomatie du cœur : Des vivres et des jouets pour les enfants togolais

 

Mais au-delà des entretiens officiels, c’est une autre scène qui a ému les cœurs et qui a illustré une autre facette de cette visite. Fan Huaping, accompagné de l’ambassadrice de Chine au Togo, Mme Wang Min, s’est rendu au Centre d’aides et d’actions sociales (CASA), bras tendu vers les enfants vulnérables. Reçus par Mme Kossiwa Zinsou-Klassou, Ministre de l’Action sociale, et les responsables du centre, les visiteurs n’ont pas seulement apporté des mots : ils ont aussi  livré des vivres et des jouets à six structures d’accueil, illuminant ainsi  le quotidien de 130 enfants. Sacs de maïs, pâtes alimentaires, ballons, cerfs-volants… autant de dons qui traduisent un engagement concret pour le bien-être de la jeunesse togolaise. Une action saluée par la Ministre, qui n’a pas manqué de retracer les 52 ans d’histoire entre Lomé et Pékin, faits de respect mutuel, de confiance et d’initiatives partagées.

 

Au-delà des mots : La Chine et le Togo misent sur l’humain et la jeunesse

 

Dans leurs prises de parole, le vice-président chinois et l’ambassadrice ont réaffirmé leur attachement à la protection de l’enfance et à l’inclusion sociale comme piliers fondamentaux de la coopération sino-togolaise. Un message que la Ministre Zinsou-Klassou a relayé en saluant les présidents Xi Jinping et Faure Gnassingbé, artisans d’une diplomatie bilatéral désormais tourné vers le développement humain et la solidarité durable. En somme, cette visite illustre avec finesse comment le Togo et la Chine tissent un partenariat équilibré : les responsables des deux pays conjuguent coopération économique et solidarité concrète, affirmant ensemble que l’avenir d’un pays repose sur son capital humain.

Coopération Inde–Togo : une nouvelle page s’ouvre à Lomé

Lomé accueille le nouvel ambassadeur d’Inde: un partenariat stratégique en pleine lumière

 

Lomé, 1ᵉʳ août 2025 Le Togo accueille un nouvel acteur majeur sur la scène diplomatique. En effet, le jeudi 31 juillet, le président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur de l’Inde, Shri Sayed Razi Haider Fahmi, lors d’une cérémonie officielle marquant le début de sa mission à Lomé. Cette nomination promet de dynamiser les relations bilatérales déjà solides entre les deux nations.

 

Premier échange prometteur : L’Inde vise le renforcement des liens

 

À l’issue de cette rencontre protocolaire, le diplomate indien a eu un premier échange avec le chef de l’État togolais. Il a salué la vitalité des relations entre New Delhi et Lomé, tout en exprimant sa ferme volonté de les approfondir. Son mandat s’annonce résolument tourné vers le renforcement des liens politiques, mais aussi vers l’élargissement des échanges économiques et commerciaux, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de coopération.

 

Du numérique aux énergies vertes : une coopération multifacettes en croissance

 

Le partenariat entre l’Inde et le Togo s’est densifié considérablement au fil des années. Il s’étend désormais à des domaines stratégiques tels que :

  • le développement industriel
  • l’appui aux petites et moyennes entreprises.
  • l’enseignement supérieur et la formation des compétences.
  • les énergies renouvelables
  • et la lutte contre les dérèglements climatiques.

Cette dynamique illustre aussi l’engagement commun des deux nations en faveur d’un progrès inclusif et durable, marquant une collaboration exemplaire dans divers secteurs clés.

le Président togolais a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur indien, Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Une étape diplomatique clé qui ouvre la voie à un renforcement stratégique des relations politiques, économiques et commerciales entre Lomé et New Delhi.

Nouvel ambassadeur d’Inde au Togo :  Un parcours diplomatique solide au service de la coopération

 

Fort d’un parcours diplomatique riche et varié, Shri Sayed Razi Haider Fahmi a exercé dans plusieurs pays d’Asie et du Moyen-Orient, notamment en Arabie saoudite, au Sri Lanka, en Indonésie, au Yémen et au Qatar. Son expérience internationale constitue, par conséquent, un atout majeur pour consolider les acquis et ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, apportant une expertise précieuse à sa nouvelle mission.

 

Au-delà du Protocole : le symbole d’une alliance stratégique

 

La remise des lettres de créance, bien au-delà de son aspect purement protocolaire, symbolise l’adhésion du nouvel ambassadeur aux valeurs et aux priorités du pays hôte. En plus, elle scelle officiellement le début de sa mission et témoigne de la volonté partagée de bâtir une relation bilatérale fondée sur la confiance, la complémentarité et une vision stratégique commune.

En somme, l’arrivée de Shri Sayed Razi Haider Fahmi à Lomé marque une étape significative pour les relations indo-togolaises. Son expérience et les ambitions affichées par les deux pays laissent entrevoir une accélération des projets et des échanges. En outre , il reste à voir comment cette nouvelle impulsion diplomatique se traduira concrètement sur le terrain, et si le partenariat entre New Delhi et Lomé pourra servir de modèle pour le développement Sud-Sud en Afrique de l’Ouest.

 

 

La Chine renouvelle sa confiance dans le leadership togolais

Faure Gnassingbé reçoit la nouvelle ambassadrice de Chine : un partenariat stratégique en plein essor

 

Lomé, 1ᵉʳ août 2025 Dans les salons officiels du palais du Conseil, une rencontre diplomatique d’envergure a marqué le jeudi 31 juillet : le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience Madame Wang Min, nouvelle ambassadrice de la République populaire de Chine près le Togo. Ce tête-à-tête, hautement symbolique, scelle une volonté commune de renforcer les liens entre Lomé et Pékin, dans un contexte mondial en quête de stabilité et de coopération durable.

Le Président Faure Gnassingbé reçoit l’ambassadrice Wang Min, nouvel élan stratégique entre le Togo et la Chine pour la paix régionale, le développement durable et un partenariat aux retombées concrètes pour les populations.

Un dialogue au service des peuples : la nouvelle ère de coopération

 

Au cœur des échanges a figuré la consolidation du partenariat sino-togolais, désormais élevé au rang de coopération stratégique globale depuis le Forum Chine-Afrique (FOCAC) de 2024. De fait, ce cadre renouvelé vise à intensifier les projets conjoints dans des secteurs clés tels que les infrastructures, la gouvernance et les politiques sociales. L’ambassadrice a d’ailleurs souligné que les engagements pris lors du sommet portent déjà leurs fruits, avec des retombées concrètes pour les populations des deux pays.

 

Une diplomatie active saluée par la Chine

 

Madame Wang Min a transmis au Président du Conseil les salutations officielles du Président Xi Jinping et du Premier ministre Li Qiang, tout en saluant la convergence de vues entre les deux chefs d’État. Par ailleurs, elle a mis en lumière le rôle actif du Togo dans les affaires régionales, saluant la diplomatie de Faure Gnassingbé comme un levier de paix et de développement dans le Sahel et au-delà.

 

Une alliance face aux tempêtes mondiales

 

Dans un monde en mutation, marqué par des crises multiples et des tensions géopolitiques, la Chine réaffirme sa volonté de collaborer étroitement avec le Togo et les instances internationales pour promouvoir la paix, la stabilité et un développement inclusif. Ainsi, l’ambassadrice a insisté sur l’importance d’un dialogue constant et d’une coopération pragmatique pour relever les défis planétaires, renforçant l’idée d’une vision partagée du progrès.

Chine- Togo : L’histoire, socle d’un partenariat exemplaire

 

Depuis l’établissement de leurs relations en 1972, le Togo et la Chine cultivent une entente solide, fondée sur le respect mutuel et une vision commune du progrès. Cette audience, bien plus qu’un simple protocole, s’inscrit donc dans une tradition de dialogue régulier entre les deux nations, visant à consolider une alliance qui se veut exemplaire sur le continent africain.

En somme, cette audience marque l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les relations entre Lomé et Pékin, signalant une intensification des échanges et un alignement stratégique face aux enjeux mondiaux et régionaux. À l’heure où les alliances internationales se réinventent, cette rencontre de haut niveau pourrait jeter les bases d’un cadre de coopération pérenne et harmonieux, inspirant ainsi de nombreux États africains aspirant à renforcer leur influence sur l’échiquier mondial.

Genève 2025 : Le Togo défend un multilatéralisme audacieux

Un sommet mondial pour la paix et la coopération : Kodjo Adedze porte la voix du Togo à Genève

 

Genève, 30 juillet 2025 – Dans un monde secoué par des crises multiples, la 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement s’est ouverte le mardi 29 juillet au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Organisé par l’Union interparlementaire (UIP) en étroite collaboration avec les Nations Unies, cet événement d’envergure réunit, du 29 au 31 juillet, les leaders parlementaires de près de 120 pays pour façonner un avenir plus juste et harmonieux. Parmi eux, Kodjo Sévon-Tépé Adedze, président de l’Assemblée nationale togolaise, incarne l’engagement du Togo à promouvoir la diplomatie parlementaire et à défendre des valeurs de paix et de prospérité sur la scène internationale.

Sous le thème évocateur « Le monde dans la tourmente : coopération parlementaire et multilatéralisme en faveur de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous », cette conférence, qui se tient tous les cinq ans depuis 2000, offre un espace unique de dialogue. Les présidents de parlements y partagent leurs expériences, confrontent leurs visions et explorent des solutions concrètes face aux défis mondiaux : conflits, inégalités, changement climatique et avancées numériques. Pour le Togo, cette participation marque une volonté affirmée de jouer un rôle actif dans la gouvernance mondiale et de renforcer les ponts entre les nations.

À la 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement à Genève , le Togo affirme sa vision d’une gouvernance inclusive

Le Togo, une voix forte au cœur des débats mondiaux

 

Kodjo Adedze, président de l’Assemblée nationale togolaise, portera haut les couleurs de son pays lors des sessions plénières. Dès l’ouverture, le mardi à 15 h, il a pris part au débat général, où il a mis en avant les priorités du Togo : consolidation de la démocratie, promotion de la cohésion sociale et engagement pour un développement durable. Sa présence à Genève reflète aussi l’ambition du Togo de contribuer à un multilatéralisme dynamique, où les parlements jouent un rôle clé pour traduire les engagements internationaux en réalités nationales.

En marge des discussions officielles, le président Adedze multipliera les rencontres bilatérales avec ses homologues d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Par ailleurs, ces échanges, véritables leviers de la diplomatie parlementaire, visent à tisser des partenariats stratégiques et à partager des pratiques législatives innovantes. Des discussions avec des délégations de pays comme l’Italie ou l’Allemagne, ainsi qu’avec d’autres nations africaines, permettront de renforcer les liens d’amitié et de coopération. « Ces moments d’échange sont cruciaux pour bâtir des ponts entre nos parlements et défendre les intérêts de nos populations », a déclaré Kodjo Adedze, soulignant l’importance de ces rencontres pour le rayonnement international du Togo.

Un agenda chargé : Réinventer le monde, avec les parlements

 

Le programme de la conférence, qui s’étend sur trois jours, est dense et ambitieux. Ce mercredi 30 juillet, les participants se pencheront sur l’initiative ONU80, une réforme majeure visant à rendre les Nations Unies plus inclusives et efficaces à l’approche de leur 80ᵉ anniversaire. Les débats porteront également sur des thématiques brûlantes : l’innovation pour la paix, l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) d’ici 2030, le rôle des parlements dans la gouvernance numérique et la lutte contre les discriminations. Le dernier jour, jeudi 31 juillet, culminera avec l’adoption d’une déclaration finale, un document ambitieux qui traduira les engagements des parlements pour un avenir plus solidaire.

Par ailleurs, cette 6ᵉ édition s’inscrit dans la continuité des conférences précédentes, qui ont toutes contribué à renforcer la dimension parlementaire de la gouvernance mondiale. Depuis sa première édition en 2000, à la veille du Sommet du Millénaire des Nations Unies, cet événement a permis de combler le déficit démocratique dans les relations internationales, en donnant une voix aux parlements et, à travers eux, aux citoyens qu’ils représentent.

À la 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement à Genève , le Togo affirme sa vision d’une gouvernance inclusive

Le Togo, architecte d’un multilatéralisme inclusif

 

La participation de Kodjo Adedze à cette conférence illustre l’engagement du Togo à s’inscrire dans une dynamique mondiale de coopération. En tant que président de l’Assemblée nationale, il porte un message d’unité et de responsabilité, inspiré par la vision du chef de l’État togolais de consolider la stabilité et la prospérité nationale. « Notre diversité est une richesse, mais elle doit être un moteur d’unité, pas de discorde », a-t-il rappelé récemment lors de l’ouverture de la session parlementaire à Lomé, un discours qui résonne avec les enjeux de la conférence de Genève.

En parallèle, la délégation togolaise, intégrée à une représentation conjointe des deux chambres du Parlement, participera activement aux panels thématiques, notamment sur la participation des femmes et des jeunes en politique, un sujet au cœur des priorités de l’UIP. Ces discussions offriront au Togo une plateforme pour partager ses avancées en matière de gouvernance inclusive et pour s’inspirer des meilleures pratiques mondiales.

Genève : Le Togo trace les contours d’un avenir mondial plus juste

 

La 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement s’achèvera par l’adoption d’une déclaration de haut niveau, fruit de trois jours d’échanges intenses. Ce document, attendu comme un appel à l’action, réaffirmera le rôle central des parlements dans la promotion de la paix, de la justice et de la prospérité. Pour Kodjo Adedze et la délégation togolaise, cette conférence est également une opportunité unique de faire entendre la voix de l’Afrique et de défendre un multilatéralisme inclusif, où chaque nation, quelle que soit sa taille, contribue à un avenir commun.

En portant les aspirations du peuple togolais à Genève, Kodjo Sévon-Tépé Adedze incarne une diplomatie parlementaire engagée et visionnaire. À l’heure où le monde fait face à des défis sans précédent, la présence active du Togo à cette tribune internationale réaffirme son rôle d’acteur incontournable dans la construction d’un monde plus équitable et pacifique, démontrant que même les petites nations peuvent avoir un impact géant sur la scène mondiale.

Le Togo et la France renforcent leurs liens à l’APF

Lomé, 15 juillet 2025 En plein cœur de la 50e session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Paris, une rencontre empreinte de chaleur et de respect a réuni le dimanche 13 juillet 2025 deux figures éminentes du monde parlementaire : S.E.M. Kodjo Adedze, président de l’Assemblée nationale du Togo, et S.E. Mme Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale française. Cet échange, marqué par une écoute mutuelle et une volonté partagée, a jeté en effet les bases d’une coopération renforcée entre Lomé et Paris, portée par une vision ambitieuse de la diplomatie parlementaire.

 

Diplomatie Parlementaire : Paris, écrin d’une rencontre clé pour le Togo

 

Dans une ambiance de franche cordialité, les deux présidents ont saisi l’opportunité de cette rencontre pour réaffirmer leur engagement à tisser des liens plus étroits et significatifs entre leurs institutions respectives. Au-delà d’un simple échange protocolaire, cet entretien a aussi mis en lumière le rôle crucial que les parlements jouent dans le renforcement des relations bilatérales. Par ailleurs, les discussions ont porté sur la nécessité de faire des assemblées nationales des vecteurs privilégiés de dialogue entre les peuples, des remparts solides pour les valeurs démocratiques et des moteurs puissants d’une Francophonie politique plus unie.

S.E.M. Kodjo Adedze, figure respectée de la scène politique togolaise, a insisté sur l’importance d’une diplomatie parlementaire « dynamique et constructive », capable de répondre aux défis contemporains. De son côté, S.E. Mme Yaël Braun-Pivet a salué l’engagement exemplaire du Togo au sein de l’APF, soulignant ainsi le potentiel d’une collaboration accrue pour promouvoir des initiatives communes, notamment en matière de gouvernance, de droits humains et de développement durable.

À Paris, la rencontre entre Kodjo Adedze et Yaël Braun-Pivet à la 50ᵉ session de l’APF marque une avancée décisive dans la diplomatie parlementaire entre Lomé et Paris, portée par une vision commune d’une Francophonie politique active et solidaire.

APF : Un trait d’union essentiel entre parlements

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre plus large de la 50e session de l’APF, un rendez-vous majeur qui réunit les parlements francophones autour de valeurs partagées : solidarité, dialogue et engagement. Les deux leaders ont également réaffirmé leur attachement à une Francophonie politique forte, capable de peser sur les grandes questions globales tout en valorisant la diversité culturelle et linguistique. « Nos parlements sont des passerelles indispensables entre nos peuples », a déclaré une source proche des discussions, soulignant l’ambition de faire de cette coopération un levier pour des projets concrets et mutuellement bénéfiques.

 

Vers un partenariat durable : L’alliance parlementaire franco-togolaise se consolide.

 

Cet échange marque une étape significative et prometteuse dans les relations franco-togolaises, à un moment où la diplomatie parlementaire gagne en importance face aux enjeux mondiaux. En effet, en consolidant les liens entre leurs institutions, les deux présidents envoient un signal fort : le dialogue interparlementaire est une clé pour bâtir des ponts solides, renforcer la démocratie et promouvoir une Francophonie solidaire et influente. En somme, Paris devient le théâtre d’une alliance stratégique, porteuse d’espoir pour une coopération toujours plus fructueuse entre le Togo et la France.

Togo-Gabon : cap sur une croissance concertée

CCI-Togo-Gabon : Un nouvel élan pour une coopération économique ambitieuse

 

Lomé, 15 juillet 2025 Dans un monde où la coopération Sud-Sud s’impose comme un levier essentiel de développement, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) a accueilli hier matin une visite de haut rang : celle de Son Excellence Maximin Mangouala-Mangoye, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République gabonaise au Togo. Cette rencontre marque une étape décisive dans la volonté des deux nations de tisser des liens économiques plus robustes et dynamiques.

La visite de l’ambassadeur gabonais à la CCI-Togo inaugure une nouvelle dynamique de coopération Sud-Sud, visant à renforcer les échanges économiques et les partenariats stratégiques entre Lomé et Libreville.

Diplomatie économique : Lomé et Libreville raccordent leurs stratégies

 

Au cœur des échanges avec le Dr José Kwassi Symenouh, président de la CCI-Togo, l’accent a été mis sur la revitalisation profonde des relations économiques bilatérales. En effet , les discussions, empreintes d’une vision pragmatique et orientée vers l’avenir, ont porté sur la consolidation des partenariats existants entre les opérateurs économiques des deux pays et, surtout, sur l’ouverture de nouvelles perspectives d’affaires mutuellement bénéfiques. Par ailleurs, cette ambition s’inscrit pleinement dans une dynamique régionale où le Togo et le Gabon entendent jouer un rôle moteur, en favorisant des initiatives concrètes dans des secteurs stratégiques.

La visite de l’ambassadeur gabonais à la CCI-Togo inaugure une nouvelle dynamique de coopération Sud-Sud, visant à renforcer les échanges économiques et les partenariats stratégiques entre Lomé et Libreville.

CCI-Togo : Un engagement commun pour la prospérité partagée

 

Loin d’être une simple formalité diplomatique, cette visite traduit un engagement commun solide à renforcer les synergies entre les institutions consulaires des deux nations. Les discussions ont également mis en lumière des objectifs clairs et ambitieux : encourager les collaborations directes entre acteurs privés, fluidifier les échanges commerciaux et poser les bases de partenariats durables et équitables. Cette démarche, ancrée dans une vision de progrès partagé, illustre aussi la détermination inébranlable de Lomé et Libreville à faire de la coopération Sud-Sud un puissant moteur de prospérité pour leurs peuples respectifs.

Alliance économique : Un signal fort pour l’innovation régionale

 

En ouvrant ce nouveau chapitre de collaboration bilatérale, le Togo et le Gabon envoient un signal fort et inspirant : celui d’une alliance économique résolument tournée vers l’action et l’innovation. Cette rencontre, véritable catalyseur de nouvelles opportunités, promet de transformer les aspirations en réalités tangibles pour les opérateurs économiques des deux pays, contribuant ainsi à une dynamique régionale positive et créatrice de richesse.

Amina J. Mohammed à Lomé : le Togo au cœur du dialogue global

Lomé : Une rencontre diplomatique de haut vol pour un Togo au cœur du développement durable

Lomé, 11 juillet 2025 Dans la chaleur vibrante de Lomé, capitale du Togo, une rencontre d’envergure internationale a marqué les esprits ce vendredi 11 juillet 2025. La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Mme Amina J. Mohammed, a été accueillie avec honneur par Mme Coumba D. Sow, Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo, aux côtés de figures emblématiques comme Mme Memounatou Ibrahima, première femme présidente du Parlement de la CEDEAO, et Mme Olatokunbo Ige. En effet, ce sommet diplomatique, ancré dans une vision partagée du multilatéralisme, a placé le Togo au centre des discussions sur les défis mondiaux, de l’intelligence artificielle à la mobilisation des ressources pour les Objectifs de Développement Durable (ODD). À l’aube d’une ère technologique et durable, Lomé s’affirme comme un carrefour de solutions pour l’Afrique et le monde.

À travers la visite de Mme Amina J. Mohammed, Lomé affirme son rôle moteur dans la diplomatie africaine, en plaçant les ODD et les technologies émergentes au cœur d’un dialogue stratégique pour l’avenir du continent.

Lomé : Quand l’IA et les ODD rencontrent la diplomatie féminine mondiale 

 

L’accueil de Mme Amina J. Mohammed, figure de proue des Nations Unies, par trois femmes leaders illustre l’engagement du Togo à promouvoir une diplomatie inclusive et progressive. Mme Memounatou Ibrahima, dont l’accession à la présidence du Parlement de la CEDEAO marque une avancée historique pour l’égalité des genres, incarne cette ambition. Aux côtés de Mme Sow et Mme Ige, elles ont offert un cadre d’échanges où la rigueur diplomatique s’est conjuguée à une vision humaniste, centrée sur les communautés.

D’ailleurs, les discussions, tenues dans un climat de confiance mutuelle, ont abordé des enjeux cruciaux pour le 21e siècle. Au cœur des débats : l’essor des technologies émergentes, telles que la robotique, l’intelligence artificielle et les technologies spatiales, qui redessinent l’avenir mondial. Ces avancées, si elles promettent des opportunités sans précédent, exigent une gouvernance robuste pour garantir un développement sûr et durable. « Les technologies doivent être un levier pour les ODD, pas une source de nouvelles inégalités », aurait déclaré Mme Mohammed, selon des sources proches de la rencontre, soulignant l’urgence d’un cadre éthique global.

 

Combler le Gap des ODD : le Togo, fer de lance d’une mobilisation financière mondiale !

 

Un autre sujet majeur a dominé les échanges : le financement des Objectifs de Développement Durable. Avec un déficit estimé à des milliards de dollars, la mobilisation des ressources reste un défi colossal pour les pays africains, y compris le Togo. Pourtant, l’optimisme était de mise. Les participantes ont réaffirmé que cet écart, bien que significatif, n’est pas insurmontable. « Le développement durable commence par nos communautés. En investissant dans l’éducation, la santé et l’autonomisation, nous posons les bases d’un avenir équitable », a insisté Mme Sow, mettant en lumière l’approche togolaise, qui combine initiatives locales et partenariats internationaux.

Le Togo, sous l’impulsion de ses autorités, s’illustre déjà par des efforts concrets : des réformes pour sécuriser le climat des investissements, des projets d’éducation axés sur les STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), et aussi une collaboration étroite avec des organisations comme l’ONU. Cette rencontre, en réunissant des voix influentes, renforce l’engagement du pays à jouer un rôle moteur dans la région, en synergie avec la CEDEAO.

À travers la visite de Mme Amina J. Mohammed, Lomé affirme son rôle moteur dans la diplomatie africaine, en plaçant les ODD et les technologies émergentes au cœur d’un dialogue stratégique pour l’avenir du continent.

Lomé : Quand la capitale togolaise devient l’épicentre du multilatéralisme africain 

 

Par ailleurs, l’accueil de Mme Mohammed à Lomé n’est pas un hasard. Le Togo s’est imposé comme un acteur clé du multilatéralisme en Afrique de l’Ouest, accueillant des événements d’envergure comme la session du Conseil des Ministres de l’UEMOA le même jour. Cette convergence diplomatique illustre la capacité de Lomé à fédérer les énergies autour de causes globales. La présence de la présidente du Parlement de la CEDEAO, symbole d’une intégration régionale renforcée, ajoute une dimension politique à cette ambition.

Les échanges ont également mis en avant l’importance d’une gouvernance inclusive pour accompagner la révolution technologique. Par conséquent, alors que l’intelligence artificielle et les technologies spatiales ouvrent de nouvelles perspectives pour l’agriculture, la santé et l’éducation, les participantes ont appelé à une approche centrée sur l’humain, où les bénéfices de l’innovation profitent d’abord aux plus vulnérables.

 

Un avenir prometteur : le Togo, phare d’une diplomatie africaine engagée

 

En somme, Lomé s’affirme comme un phare de la diplomatie africaine, où les idéaux du multilatéralisme rencontrent des actions concrètes. La visite de Mme Amina J. Mohammed, accueillie par des femmes leaders d’exception, envoie un message puissant : le Togo est prêt à relever les défis mondiaux avec audace et responsabilité. En plaçant les ODD et la gouvernance technologique au cœur de ses priorités, le pays trace une voie inspirante pour l’Afrique.

Alors que les discussions se prolongent, Lomé continue de briller comme un espace de dialogue et d’innovation. Dans un monde en mutation, le Togo, porté par une vision panafricaine et une volonté de progrès, s’impose comme un acteur incontournable, prêt à façonner un avenir où le développement durable est une réalité pour tous.

Comment le Togo peut-il concrètement transformer cette ambition diplomatique en leviers économiques et sociaux tangibles pour sa population, notamment en matière d’accès aux technologies et aux financements des ODD ?

Déclaration de Lomé : L’Afrique de l’Ouest s’unit face à la crise des réfugiés

La Déclaration de Lomé : une lueur d’espoir pour les réfugiés d’Afrique de l’Ouest

Ce 4 juillet 2025, Lomé est devenue le théâtre d’un moment décisif pour l’Afrique de l’Ouest. Réunis dans la capitale togolaise, les gouvernements du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont scellé un engagement sans précédent : la Déclaration de Lomé. En effet, ce texte, fruit d’un dialogue régional de plus d’un an, marque une avancée majeure dans la réponse collective à la crise des déplacements forcés qui secoue la région. Dans un contexte où des millions de personnes fuient conflits, violences et catastrophes climatiques, cet accord ambitionne de redonner dignité et espoir aux réfugiés, tout en posant les bases d’une solidarité régionale exemplaire.

Déclaration de Lomé : Un dialogue porté par le Togo, soutenu par l’ONU

Sous l’impulsion du gouvernement togolais, et avec l’appui technique du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les cinq pays ont travaillé d’arrache-pied pour aboutir à cet accord. Pendant plus d’un an, des discussions approfondies ont abordé des questions cruciales : protection des réfugiés, accès aux services essentiels, et recherche de solutions durables. La Déclaration de Lomé, adoptée et signée ce vendredi, traduit ces efforts en engagements concrets, avec pour ambition de transformer la prise en charge des déplacés dans une région où les crises humanitaires s’entrelacent avec des défis sécuritaires et économiques.

L’Assistant Haut-Commissaire du HCR, présent à la cérémonie, n’a pas caché son enthousiasme face à ce « pacte novateur ». Selon lui, la Déclaration de Lomé se distingue par son approche pragmatique et humaine, centrée sur trois piliers : le renforcement du principe de non-refoulement – garantissant que nul ne sera renvoyé vers un pays où il risque la persécution –, la simplification des procédures pour reconnaître le statut de réfugié, et l’autonomisation des déplacés grâce à un accès facilité aux services essentiels comme l’éducation, la santé et l’emploi.

  

Déclaration de Lomé : Des engagements concrets pour les droits des réfugiés

La Déclaration de Lomé ne se contente pas de belles paroles. Au contraire, elle promet des avancées tangibles pour les réfugiés et leurs communautés d’accueil. Parmi les mesures phares, les signataires s’engagent à garantir un accès sans entrave au territoire pour ceux qui fuient la violence ou les persécutions. L’obtention de documents d’identité, souvent un obstacle majeur pour les déplacés, est également au cœur du texte, tout comme la recherche de solutions durables, telles que l’intégration locale ou la réinstallation.

Le président de l’Assemblée nationale togolaise a salué cet élan collectif, soulignant l’engagement des cinq pays à faire des droits des réfugiés une priorité. « Cet accord montre que l’Afrique de l’Ouest peut répondre à ses défis par la coopération et la solidarité », a-t-il déclaré, rendant hommage au rôle des Nations Unies, garant du multilatéralisme. La Représentante spéciale adjointe de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mme Barrie Freeman, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir cette initiative, en insistant aussi sur son importance pour la « sécurité humaine » des réfugiés et des populations hôtes.

Inde-Togo : Un nouveau chapitre s'ouvre pour un partenariat stratégique

L'ambassadeur indien Srh Fahmi entame sa mission au Togo, officialisant un partenariat stratégique entre l'Inde et le Togo qui vise à renforcer leur coopération bilatérale dans divers domaines.

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Une réponse régionale à une crise globale

L’Afrique de l’Ouest est l’une des régions les plus touchées par les déplacements forcés. Conflits armés, insécurité alimentaire, et catastrophes climatiques, comme les inondations ou la désertification, poussent des milliers de personnes à quitter leur foyer chaque année. Le Burkina Faso, en particulier, fait face à une crise humanitaire majeure, avec des millions de déplacés internes et des réfugiés fuyant les violences djihadistes. Les pays voisins, bien que moins touchés, accueillent également des populations en quête de refuge, mettant leurs infrastructures et leurs ressources sous pression.

Dans ce contexte, la Déclaration de Lomé apparaît comme une bouffée d’oxygène. En unissant leurs efforts, le Togo, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso envoient un signal fort : la crise des réfugiés ne peut être résolue par des approches nationales isolées. La coopération régionale, soutenue par des partenaires comme le HCR et l’ONU, devient un levier pour bâtir des réponses collectives et durables.

Inde-Togo : Un nouveau chapitre s'ouvre pour un partenariat stratégique

L'ambassadeur indien Srh Fahmi entame sa mission au Togo, officialisant un partenariat stratégique entre l'Inde et le Togo qui vise à renforcer leur coopération bilatérale dans divers domaines.

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Un modèle pour l’Afrique et au-delà

La signature de cet accord à Lomé n’est pas seulement une victoire pour les cinq pays signataires ; elle pourrait inspirer d’autres régions confrontées à des crises similaires. En plaçant les droits humains au cœur de leur stratégie, ces nations montrent qu’il est possible de conjuguer souveraineté et solidarité. Mais le chemin reste long. La mise en œuvre de la Déclaration nécessitera des ressources, une coordination sans faille et une volonté politique soutenue face à des défis logistiques et financiers.

Alors que les délégations quittaient Lomé, les regards se tournaient déjà vers l’avenir. La Déclaration de Lomé n’est pas une fin, mais un commencement. Pour les réfugiés d’Afrique de l’Ouest, elle porte la promesse d’une vie meilleure, où la peur cède la place à l’espoir, et où l’exil devient une étape vers un avenir digne. Dans une région souvent marquée par les crises, cet accord rappelle une vérité essentielle : l’union fait la force, et l’humanité, la différence.

 

Le Togo et la Francophonie unis pour la paix dans les Grands Lacs

Lomé, carrefour de la Paix : la Francophonie au cœur de la médiation pour l’Est de la RDC

Lomé, le 19 juin 2025 – Dans l’écrin vibrant de la capitale togolaise, une lueur d’espoir a percé l’horizon tumultueux de la région des Grands Lacs.  Les 17 et 18 juin, la capitale togolaise est devenue le point d’orgue d’une mission cruciale de l’Organisation internationale de la Francophonie (l’OIF). Reçue par l’éminent Professeur Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, la délégation a scellé son engagement pour une résolution pacifique à la crise qui déchire l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ce rendez-vous stratégique consacre Lomé comme un épicentre incontournable de la diplomatie africaine et le Togo comme un artisan résolu de la concorde.

L’OIF et crise en RDC : les coulisses d’une mission essentielle pour la stabilité

Sous l’égide de l’ambassadrice Muriel Berset Kohen, représentante de la présidente suisse auprès de l’OIF, la délégation, forte de représentants de la Côte d’Ivoire, du Maroc et du Togo, a sillonné la région des Grands Lacs, de Kinshasa à Nairobi, de Kigali à Lomé. L’objectif était clair : tisser un dialogue inclusif pour désamorcer un conflit complexe mêlant rivalités régionales, convoitises minières et drames humanitaires. En effet, à Lomé, les échanges avec le Ministre Dussey ont mis en lumière la vision clairvoyante du président Faure Essozimna Gnassingbé, médiateur mandaté par l’Union africaine (UA) pour apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda.

La médiation togolaise : un engagement sans faille pour la paix en Afrique

Porté par une inébranlable volonté d’apaisement, le Togo se distingue par une diplomatie subtile et déterminée. Le président Gnassingbé, investi de la confiance de l’UA, orchestre une médiation qui allie fermeté et dialogue, s’appuyant sur les cadres régionaux tels que la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). À cet égard, lors de cette rencontre, le Ministre Dussey a réaffirmé l’engagement indéfectible de Lomé à fédérer les efforts, soulignant l’urgence d’une coordination renforcée pour contrer l’escalade des violences, notamment celles imputées au groupe M23, dont les avancées récentes ont exacerbé les tensions.

L’OIF, acteur clé : quand la francophonie se mobilise pour l’unité et la prévention des conflits

De surcroît, l’OIF, sous l’impulsion de sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, a réitéré son appui fervent à cette entreprise. Fidèle à ses principes fondateurs, énoncés dans les Déclarations de Bamako (2000) et de Saint-Boniface (2006), l’organisation promeut une approche multilatérale, ancrée dans la prévention des crises et le respect des droits humains. La délégation a exploré avec le Ministre Dussey des pistes concrètes pour amplifier l’impact des initiatives togolaises, notamment par un soutien logistique et diplomatique aux processus de Nairobi et de Luanda, qui peinent à surmonter les obstacles d’une défiance persistante.

RDC : l’urgence humanitaire au centre des préoccupations internationales

Par ailleurs, la crise dans l’est de la RDC, marquée par la résurgence du M23 et une mosaïque de groupes armés, a plongé des millions de Congolais dans l’exode et la détresse. Avec plus de 7 millions de déplacés internes et un million de réfugiés dans les pays voisins, selon les rapports de l’UNHCR, l’urgence humanitaire exige des solutions audacieuses. La mission de l’OIF, en s’inscrivant dans cette dynamique, ambitionne de produire un rapport incisif, riche de recommandations pour une paix durable, en phase avec les réalités complexes de la région.

Lomé, phare de la diplomatie africaine : un engagement historique pour la paix

En définitive, en accueillant cette délégation, Lomé réaffirme son rôle de carrefour diplomatique, où convergent les aspirations d’une Afrique unie et pacifiée. Le Togo, par la voix de son président et de son Ministre des Affaires étrangères, incarne une diplomatie de l’écoute et de l’action, loin des postures vaines. Alors que la région des Grands Lacs vacille au bord du précipice, cette rencontre marque un jalon d’espoir, un appel vibrant à transcender les fractures par le dialogue et la solidarité. L’Afrique et les Grands Lacs se tournent désormais vers un avenir où les voix de la diplomatie remplaceront enfin le fracas des armes. Un grand pas pour la stabilité régionale !