20ᵉ édition de FIL : King Mensah devient l’ambassadeur culturel

La FIL 2025 mise sur l’authenticité : en s’associant à King Mensah, figure emblématique de la musique togolaise, elle transforme sa 20ᵉ édition en carrefour vibrant entre économie, créativité et identité nationale.

 

Lomé, 22 octobre 2025 –La Foire Internationale de Lomé (FIL) s’apprête à conjuguer économie et art dans une édition placée sous le signe de la créativité. A cet effet , le 21 octobre, au siège du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) à Togo 2000, une convention de partenariat a été officiellement signée entre les organisateurs de l’événement et King Mensah, figure emblématique de la scène musicale togolaise. Désigné égérie officielle de la 20ᵉ édition, le chanteur incarnera l’âme vibrante de cette grand-messe économique et culturelle, prévue du 28 novembre au 14 décembre.

La Foire Internationale de Lomé s’offre une touche culturelle forte en nommant King Mensah égérie officielle de sa 20ᵉ édition. Du 28 novembre au 14 décembre, l’artiste incarnera l’esprit d’un événement où business et patrimoine se rencontrent.

20ᵉ édition de FIL :  une alliance stratégique entre Beats et Business

 

Ce rapprochement entre le monde des affaires et celui de la culture s’inscrit dans une stratégie mûrement réfléchie. En effet, en choisissant King Mensah, le CETEF mise sur une figure qui dépasse les scènes locales pour incarner un véritable ambassadeur de l’identité togolaise. Fort d’une carrière jalonnée de succès, de Lomé à Dakar, l’artiste séduit par ses mélodies qui mêlent rythmes traditionnels et influences contemporaines. Ainsi, son parcours, à la fois enraciné dans les valeurs locales et tourné vers l’international, reflète pleinement la philosophie de la FIL : un carrefour où l’innovation économique dialogue avec l’héritage culturel.

« Associer notre foire à une telle figure, c’est injecter une dose d’authenticité dans nos échanges professionnels », a commenté un responsable du CETEF lors de la cérémonie.

Ce choix stratégique vise également à renforcer l’attractivité de l’événement auprès d’un public jeune et connecté, tout en démontrant que la culture peut constituer un véritable levier de croissance. En fait, la FIL ne se limite pas à un simple salon d’affaires : elle se positionne comme une vitrine du « fabriqué au Togo », un espace où artisans, entrepreneurs et artistes convergent pour propulser le pays vers l’avant.

Culture et économie : un duo gagnant pour le Togo

 

À l’aube d’une édition qui s’annonce record en termes de fréquentation, le partenariat avec Mensah marque un tournant décisif pour la FIL. Il incite les talents nationaux à investir pleinement la sphère économique, transformant la foire en un hub inclusif où les galeries d’art côtoient les stands d’exportateurs. Grâce à son aura panafricaine, King Mensah portera ce message à travers une campagne promotionnelle multicanal — des réseaux sociaux aux ondes radio — afin de rapprocher les citoyens de cette célébration collective.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large, portée par les autorités togolaises, qui encouragent les synergies entre secteurs pour stimuler à la fois le tourisme et les industries locales. À quelques semaines de l’ouverture, les préparatifs s’intensifient : stands thématiques sur l’agroalimentaire, forums dédiés à l’entrepreneuriat féminin, et bien sûr, performances live pour animer les allées.

La Foire Internationale de Lomé s’offre une touche culturelle forte en nommant King Mensah égérie officielle de sa 20ᵉ édition. Du 28 novembre au 14 décembre, l’artiste incarnera l’esprit d’un événement où business et patrimoine se rencontrent.

Vers une FIL qui chante le Togo d’aujourd’hui

 

En scellant ce partenariat, King Mensah et le CETEF s’engagent à faire de la 20ᵉ FIL un véritable hymne au potentiel togolais. L’artiste, déjà salué sur les scènes internationales, promet d’insuffler son énergie à cette édition, transformant la foire en un espace où l’innovation rime avec tradition. Pour les exposants comme pour les visiteurs, c’est la promesse d’une expérience immersive, où les affaires se concluent sur fond de musique, de créativité et de fierté nationale.

Rendez-vous donc fin novembre pour une foire qui, portée par cette étincelle culturelle, pourrait bien s’inscrire durablement dans les mémoires.

Sommet d’Aqaba : Faure Gnassingbé alerte sur la dette sécuritaire

Le Président du Conseil togolais a pris part au 10ᵉ anniversaire du Processus d’Aqaba, co-présidé par la Jordanie et l’Italie. Première édition axée sur l’Afrique de l’Ouest, le sommet a été l’occasion pour Faure Gnassingbé de plaider pour une réponse collective, respectueuse et un financement international non punitif face à l’expansion du terrorisme.

 

Rome, 16 octobre 2025 – Dans un appel vibrant à la solidarité internationale, le Président du Conseil togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part mercredi 15 octobre au sommet du Processus d’Aqaba. Co-présidé par le Roi Abdallah II de Jordanie et la Première ministre italienne Giorgia Meloni, cette 10ᵉ édition – la première axée sur l’Afrique de l’Ouest – a réuni chefs d’État et experts pour forger une réponse coordonnée à l’extrémisme violent. Gnassingbé a structuré son intervention autour de trois convictions phares : une responsabilité partagée, une solution africaine intégrée et une bataille informationnelle globale.

 

Sommet d’Aqaba : une plateforme pour une paix « pragmatique et inclusive »

 

Ouvert sous les auspices de l’ONU, le sommet a mis l’accent sur les défis sécuritaires ouest-africains, des foyers terroristes sahéliens aux routes maritimes du golfe de Guinée. Articulés autour du Plan Mattei pour l’Afrique – l’initiative italienne de partenariat – les débats ont exploré les liens indissociables entre sécurité, développement et gouvernance. « Cette dixième édition ambitionne de promouvoir une réponse coordonnée, pragmatique et inclusive aux défis transnationaux », a résumé un communiqué, soulignant ainsi le rôle central de la consolidation de la paix.

Le Togo, en première ligne des menaces, s’est imposé comme un acteur clé. D’ailleurs, Gnassingbé, qui s’est entretenu en marge avec le Roi Abdallah II, a salué l’engagement italien et jordanien, tout en plaçant l’Afrique de l’Ouest au cœur des enjeux mondiaux.

 

Conviction 1 : une crise qui transcende les frontières

 

À l’ouverture de son discours, le Président togolais a dressé un tableau alarmant : expansion du terrorisme des zones sahéliennes vers les pays côtiers, reconfiguration des réseaux criminels et cybermenaces galopantes, où la propagande pullule en ligne.

« Ce qui fragilise l’Afrique de l’Ouest aujourd’hui affectera la stabilité internationale demain, » a-t-il averti, insistant sur le caractère global de la menace.

« La sécurité de l’Afrique de l’Ouest n’est plus un dossier strictement régional : elle croise nos souverainetés, nos économies. Ce combat, nous devons nécessairement le mener ensemble, parce que les groupes armés ne s’arrêtent pas aux frontières, et la déstabilisation nourrit la migration, » a-t-il martelé, appelant à une solidarité « cohérente et respectueuse. »

 

Conviction 2 : des moyens adaptés, sans le piège de la dette

 

Ensuite, face au « manque de moyens adaptés à l’échelle de la menace » – humains, technologiques et logistiques –, Gnassingbé a dénoncé les contraintes financières qui forcent également les États de première ligne à s’endetter pour leur défense.

« La sécurité est un bien public mondial. Il est temps d’en tirer les conséquences, y compris dans les règles d’accès aux financements. Aujourd’hui, nous ne pouvons financer notre sécurité qu’en creusant notre dette. On ne peut pas continuer à pénaliser ainsi la paix, » a-t-il lancé.

Pour lui, les dépenses sécuritaires doivent être reconnues comme des « investissements », au même titre qu’un barrage ou une école, appelant ainsi à une réforme des mécanismes de financement international pour des ressources prévisibles et non punitives.

 

Conviction 3 : une « guerre des esprits » au-delà des armes

 

Enfin, le leader togolais a élargi le champ de bataille :

« L’on ne gagne pas une guerre des esprits uniquement avec des fusils. La bataille se joue d’abord sur le champ de l’information. » Les groupes terroristes exploitent les failles ; la riposte doit donc être « collective et coordonnée », intégrant éducation, développement et cohésion sociale.

« Il s’agit aussi de ne plus réagir crise par crise. Notre action doit passer de la réaction à l’anticipation », a-t-il plaidé, liant sécurité et développement comme « les deux faces d’un même problème. » Il a aussi  réclamé des partenaires internationaux « cohérents et respectueux, » pour une co-construction durable.

 

Sommet d’Aqaba :un plaidoyer africain pour une paix anticipative

 

Ce sommet, qui a réuni des dirigeants d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient, s’est conclu sur un consensus : passer d’une gestion réactive à une anticipation inclusive, impliquant société civile et leaders religieux. Le Togo émerge renforcé, son plaidoyer pour une « solution à l’africaine » salué comme un guide pour la sous-région.

En conclusion, à l’issue des débats, Gnassingbé a réitéré l’engagement du Togo : « Sécurité et développement sont indissociables. » Un message qui, dans un contexte de tensions sahéliennes croissantes, pourrait aussi bien influencer durablement les agendas internationaux.

 

BlueInvest Africa : Lomé s’impose en hub de l’économie bleue

Lomé, carrefour maritime. Le Forum BlueInvest Africa 2025, initié par la Commission européenne, bat son plein à Lomé depuis hier . Le Togo, premier pays d’Afrique de l’Ouest à accueillir l’événement, connecte 24 startups innovantes à des investisseurs européens. L’enjeu est stratégique : propulser le pays en leader régional de la croissance verte et débloquer des fonds majeurs.

Lomé, 16 octobre 2025 – La capitale togolaise s’impose comme le nouveau carrefour de l’économie bleue africaine. En effet depuis  hier , le Forum BlueInvest Africa 2025, initié par la Commission européenne, bat son plein, réunissant des centaines d’entrepreneurs, investisseurs et décideurs venus d’Afrique et d’Europe. Pour sa troisième édition – et la première en Afrique de l’Ouest – cet événement phare connecte directement les porteurs de projets innovants du secteur maritime à des financements décisifs, sous le regard attentif du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), Dr José Kwassi Symenouh.

Lomé accueille le Forum BlueInvest Africa 2025, connectant 24 startups africaines à des investisseurs européens pour dynamiser l’économie bleue et positionner le Togo comme leader régional de la croissance verte.

Une première historique pour l’Afrique de l’Ouest : Lomé au centre des échanges

Organisé les 15 et 16 octobre au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), BlueInvest Africa 2025 marque un tournant. Après les Seychelles et le Kenya, c’est le Togo, premier pays francophone et ouest-africain à accueillir l’événement. Par ailleurs, Vingt-quatre entreprises africaines présenteront aujourd’hui leurs innovations devant un jury d’experts, couvrant des domaines variés : pêche durable, aquaculture, biotechnologies marines, transport maritime, énergies renouvelables et tourisme côtier.

Le Dr Symenouh, accompagné d’élus consulaires, représente activement le secteur privé togolais. Pour la CCI-Togo, cette participation est une opportunité stratégique pour nouer des partenariats d’investissement durables.

« L’économie bleue représente une source majeure d’opportunités pour les entreprises togolaises, » souligne l’institution, qui a mobilisé ses opérateurs économiques.

Confiance européenne et vision togolaise : l’UE loue le rôle stratégique du pays

 

L’Ambassadeur de l’Union Européenne au Togo, S.E.M. Gwilym Ceri Jones, a salué le choix de Lomé.

« Le rôle stratégique que joue le pays dans le développement de l’économie maritime en Afrique de l’Ouest » justifie cette édition, a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi la volonté de l’UE de renforcer le partenariat dans le cadre du Global Gateway, son plan d’investissements pour l’Afrique.

C’est le Secrétaire général du Gouvernement, M. Bamouni Stanislas Baba, représentant le Président Faure Gnassingbé, qui a ouvert hier  les travaux.

« Cette tenue à Lomé est une marque de confiance renouvelée, témoignant du rôle grandissant de notre pays dans la dynamique régionale », a-t-il affirmé. Il a rappelé la vision du chef de l’État, qui place « la création d’emplois, la valorisation de nos ressources et la durabilité au cœur de la transformation du Togo. »

Lomé accueille le Forum BlueInvest Africa 2025, connectant 24 startups africaines à des investisseurs européens pour dynamiser l’économie bleue et positionner le Togo comme leader régional de la croissance verte.

Un potentiel géant : 256 milliards d’euros en jeu

 

L’événement met en lumière le trésor inexploité de l’économie bleue africaine : un secteur qui génère déjà environ 256 milliards d’euros par an et emploie près de 49 millions de personnes.

« BlueInvest Africa se veut un espace privilégié de dialogue, de partenariat et d’action pour relever ensemble les défis socio-économiques et environnementaux de notre temps, » insiste M. Baba, appelant à une mobilisation collective pour une croissance inclusive et verte.

Sur le terrain, l’effervescence est palpable : ateliers sur les financements verts, sessions de pitch pour startups et rencontres B2B entre Africains et Européens. Lomé, avec son port stratégique et ses ambitions maritimes, s’affirme comme un hub idéal pour ces échanges.

 

Vers une Afrique bleue et prospère : Les enjeux de demain

 

À l’issue de ces deux jours, les partenariats scellés pourraient débloquer des millions d’euros pour des projets innovants, boostant l’emploi des jeunes et la résilience climatique. Pour le Togo, hôte de cette première ouest-africaine, c’est une vitrine diplomatique et économique qui renforce son attractivité. Comme l’annonce la presse, Lomé est bien la capitale africaine de l’économie bleue pour 48 heures.

Reste à transformer ces promesses en actes concrets : les accords signés aujourd’hui doivent changer la donne pour des milliers d’entrepreneurs africains. Une fois de plus, le Togo montre la voie vers une croissance résolument verte et inclusive.