L’argent et la peur : freins majeurs aux naissances. C’est le constat implacable du rapport UNFPA 2025. Lancé à Lomé, le document souligne que près de 20 % des adultes craignent de ne pas atteindre leur taille de famille idéale, et appelle les gouvernements à restaurer le « libre arbitre fondamental » en matière de procréation.
Lomé, 14 octobre 2025 – Dans un monde où les aspirations familiales des jeunes se heurtent à un mur d’incertitudes, le rapport de l’État de la population mondiale 2025, publié par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), tire la sonnette d’alarme.
Le titre est choc : La véritable crise de la fécondité : la quête du libre arbitre en matière de procréation dans un monde en mutation. Lancé ce mardi 14 octobre à Lomé lors de l’apothéose de la Journée mondiale de la population (JMP 2025), ce document – fruit d’une enquête auprès de 14 pays – dénonce non pas une simple baisse des naissances, mais l’incapacité de millions d’individus à réaliser librement leurs choix procréatifs. Présidé par Essohanam Edjéou, directeur de cabinet du ministère de la Planification du développement et de la Coopération, l’événement a réuni acteurs gouvernementaux et partenaires internationaux pour plaider un avenir dans lequel « chaque être humain puisse exercer ses droits et profiter d’un avenir prometteur ».

Rapport de l’UNFPA : la « crise » du libre arbitre entravé par la peur et l’argent
Placé sous le thème « Donner aux jeunes les capacités de fonder les familles qu’ils souhaitent dans un monde juste et porteur d’espoir », le rapport UNFPA 2025 ne se contente pas de statistiques : il met en lumière les barrières invisibles qui freinent les aspirations profondes.
Selon l’enquête menée avec YouGov, près de 20 % des adultes en âge de procréer craignent de ne pas atteindre leur taille de famille idéale, tandis qu’un tiers a vécu une grossesse non intentionnelle. En effet, les contraintes financières pèsent lourd – 39 % des répondants citent l’argent comme frein majeur – tout comme la peur d’un avenir sombre, marqué par le changement climatique, les conflits et les pandémies, qui pousse un sur cinq à renoncer à des enfants supplémentaires.
Globalement, la taille moyenne des familles diminue. Le rapport critique les discours alarmistes sur le « déclin démographique » et les politiques coercitives. Au contraire, il appelle à restaurer le « libre arbitre fondamental » : décider librement d’avoir un enfant, quand et avec qui. Des témoignages poignants de jeunes du Mexique à la Zambie illustrent ces défis : précarité de l’emploi, coûts exorbitants du logement et de la garde d’enfants, ou encore luttes pour les droits des couples LGBTQ+.

Au Togo : une fécondité en baisse face aux obstacles persistants
Au niveau local, le rapport résonne avec les réalités togolaises. La population est passée de 6,191 millions d’habitants en 2010 (4e RGPH) à 8,095 millions en 2022 (5e RGPH), tandis que la fécondité moyenne a chuté de 6,4 enfants par femme en 1988 à 4,3 en 2022.
Ces évolutions positives masquent pourtant des obstacles persistants : instabilité économique, accès limité aux services de santé sexuelle et reproductive, et impacts croissants du climat. « Les thèmes interconnectés interpellent nos responsabilités individuelles et collectives face aux aspirations profondes en matière de procréation », a déclaré Essohanam Edjéou, soulignant comment le gouvernement togolais s’engage pour offrir « les moyens nécessaires » aux familles.

Rapport de l’UNFPA : des efforts nationaux aux cinq piliers du plaidoyer international
Edjéou a rappelé les initiatives phares nationales : le Programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né (WEZOU), le projet SWEDD pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique, ou encore les programmes contre les grossesses et mariages précoces, complétés par des centres de jeunes et infirmeries scolaires. « Ces actions visent à aligner réalité et désirs familiaux », a-t-il insisté.
De son côté, Élise Kakam, représentante résidente de l’UNFPA-Togo, a pointé la stabilité de l’emploi et des revenus comme « levier essentiel » pour des choix éclairés. « Nous devons valoriser chaque être humain et créer les conditions pour des décisions libres », a-t-elle lancé, appelant à des investissements dans la santé, l’équité des tâches parentales et la solidarité intergénérationnelle – les cinq piliers du rapport pour un monde « favorable aux projets familiaux ».

Transformer les constats en politiques audacieuses
La JMP, observée chaque 11 juillet, reste une « tribune d’interpellation » pour tous les acteurs, car les questions de population sont au cœur de la croissance inclusive et du développement humain durable. C’est pourquoi ce lancement togolais n’est pas qu’une formalité ; c’est un appel à transformer les constats du rapport en politiques audacieuses. Reste à voir si le Togo, avec ses avancées démographiques, saura lever les barrières pour que les jeunes fondent non pas la famille qu’ils subissent, mais celle qu’ils rêvent.




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En effet, à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles en science, une immersion au cœur de cette plateforme novatrice a permis d’évaluer l’impact de cet engagement sur les aspirations académiques et professionnelles des jeunes Togolaises. Accompagnées de Mme Binta Sanneh, Représentante Résidente du PNUD au Togo, et de Dr Edwige Adekambi Domingo, Représentante de l’UNFPA, Coumba D. Sow Coordonnatrice résidente
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En somme, cette rencontre est une étape importante dans la mise en œuvre de la vision Togo 2030. Elle témoigne de l’engagement du gouvernement togolais et de ses partenaires à œuvrer pour un développement durable et inclusif.
Mme Sow et M. ADEDZE : priorités stratégiques et projets futurs

« Ces plans sont des outils indispensables pour une gestion efficace des crises », a souligné le Directeur général adjoint de l’ANPC lors de l’ouverture des travaux. « Leur révision régulière nous permet de nous adapter aux nouvelles menaces et d’améliorer notre capacité à protéger les populations ».
Les enjeux de cet atelier sont multiples :
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