Santé pour tous : Le Togo lance un centre de santé digitale

Lomé, le 10 octobre 2024 – Le Togo marque un tournant décisif dans son système de santé avec le lancement officiel des travaux de construction du Centre National de Santé Digitale (CNSD). Ce projet ambitieux, financé à hauteur de 2M$ par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), vise à réduire la mortalité maternelle et infantile, gérer les épidémies mais aussi  révolutionner l’accès aux soins de santé à travers le pays.

La pose de la première pierre préside par la Représentante Résidente du PNUD au Togo, Mme Binta Sanneh, qui a eu lieu ce jeudi, en présence du ministre de la santé Professeur Tchin DARRE marque le début d’une nouvelle ère pour la santé numérique au Togo. Ce centre, une première en Afrique de l’Ouest, aura pour mission de coordonner et de développer les activités de santé numérique à l’échelle nationale.

Grâce au financement du PNUD, le Togo entame la construction d’un centre de santé digitale pour offrir des soins de santé de qualité

Centre de santé digitale : un atout majeur pour l’accès aux soins de qualité

Le CNSD permettra d’améliorer considérablement l’accès aux soins, en particulier pour les populations des zones rurales et reculées. Grâce à des solutions innovantes comme la téléconsultation, la téléexpertise et la télésurveillance, les patients pourront bénéficier de soins de qualité, même dans les régions les plus éloignées des centres urbains. Cette initiative s’inscrit parfaitement dans le cadre de la stratégie nationale Togo Digital 2025 et vient renforcer la couverture maladie universelle, mise en place en janvier 2024.

Grâce au financement du PNUD, le Togo entame la construction d’un centre de santé digitale pour offrir des soins de santé de qualitéRenforcer la résilience du système de santé

Le CNSD jouera également un rôle clé dans la préparation du pays face aux futures crises sanitaires. En développant des systèmes de surveillance automatisés et en optimisant la gestion des ressources médicales, le Centre contribuera à améliorer la capacité de réponse du système de santé face aux épidémies et aux pandémies.

Une avancée majeure pour le Togo

Ce projet témoigne de la volonté du gouvernement togolais de mettre les technologies numériques au service de la santé de ses populations. Grâce au Centre National de Santé Digitale, le Togo se positionnera comme un leader en matière de santé numérique en Afrique de l’Ouest.

 

Togo : Le choléra frappe à nouveau

Lomé, le 4 octobre 2024 –Le Togo est confronté à une nouvelle épidémie de choléra, qui sévit particulièrement dans le district sanitaire du Golfe. Depuis le mois d’août, les cas se multiplient, suscitant l’inquiétude des autorités sanitaires.

Cette maladie diarrhéique aiguë, souvent liée à une mauvaise hygiène et à une consommation d’eau contaminée, a déjà provoqué plusieurs décès. Face à cette situation alarmante, le ministère de la Santé a rapidement réagi en déployant un plan d’urgence.

Des mesures urgentes pour endiguer l’épidémie de choléra 

Pour faire face à cette crise sanitaire, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures :

  • Renforcement de la surveillance : Les autorités ont renforcé les systèmes d’alerte pour détecter rapidement tout nouveau cas suspect et déclencher les mesures d’intervention nécessaires.
  • Prise en charge gratuite : Les patients atteints de choléra bénéficient d’une prise en charge médicale gratuite dans les centres de santé.
  • Sensibilisation de la population : Les autorités mènent une vaste campagne d’information pour sensibiliser la population aux gestes barrières et encourager l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène.
  • Désinfection des zones touchées : Les zones où il y a de nouveaux cas seront régulièrement désinfectées pour limiter la propagation de la bactérie.
  • Distribution de chlore : Une distribution gratuite de chlore est en cours afin de permettre aux populations de désinfecter leur eau de boisson.

Un appel à la vigilance

Par ailleurs, le Ministère de la Santé appelle la population à redoubler de vigilance et à respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène. Il est essentiel de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, de consommer de l’eau potable et des aliments bien cuits, et de signaler tout cas suspect aux autorités sanitaires.

Les équipes de santé mobilisent leurs efforts sur le terrain pour identifier activement les cas, isoler les patients et tracer les contacts. Ils travaillent sans relâche pour contrôler la propagation de la maladie et assurer la sécurité de la communauté. Leur action rapide et coordonnée est essentielle pour maintenir la santé publique. Les autorités sanitaires comptent sur la collaboration de tous pour endiguer cette épidémie et protéger la santé de la population.

En bref, face à cette menace, la responsabilité est collective. Les autorités sanitaires ont un rôle primordial à jouer, mais chaque citoyen doit également s’engager à adopter des comportements responsables pour protéger sa santé et celle de ses proches. En respectant les mesures d’hygiène, en se faisant vacciner lorsque cela est possible, et en encourageant notre entourage à faire de même, nous pouvons contribuer à éradiquer le choléra de notre pays.

Lomé : Le front de la lutte contre la malnutrition aiguë en Afrique

Lomé, la capitale dynamique du Togo, est devenue le théâtre d’un événement majeur dans la lutte contre la malnutrition aigüe en Afrique. Le 23 septembre 2024, sous la présidence du Ministère de la Santé et de l’hygiène Publique Togo (MSPS Togo), la ville a accueilli une formation de renforcement des capacités destinée à un groupe d’experts venus de tout le continent.

En effet, Cette initiative, qui a réuni pas moins de 70 participants, avait pour objectif de s’aligner sur les lignes directrices de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en matière de prévention et de prise en charge de cette urgence sanitaire.

Face au défi de la malnutrition aiguë, le Togo, en partenariat avec l'OMS, organise à Lomé une formation d'envergure régionaleUn plan d’action ambitieux pour éradiquer la malnutrition aiguë en Afrique

Dans le but de lutter contre la malnutrition aiguë, qui demeure un problème de santé publique majeur en Afrique, cette formation a offert aux professionnels de la santé l’opportunité d’acquérir les connaissances et les compétences requises pour une prise en charge optimale de cette pathologie. A travers des ateliers pratiques et des échanges d’expertises, les participants ont pu renforcer leurs capacités et contribuer à l’amélioration des systèmes de santé nationaux et régionaux.

L’événement a également servi de plateforme pour encourager la collaboration transfrontalière entre les pays africains dans la lutte contre la malnutrition. En partageant des stratégies réussies et en harmonisant les efforts, les participants ont souligné l’importance de l’unité et de la solidarité pour surmonter les défis communs en matière de santé publique.

Le MSPS Togo, en organisant cette formation, a non seulement démontré son engagement envers la santé et le bien-être des populations africaines, mais a aussi positionné le Togo comme un leader dans la mise en œuvre des directives de l’OMS. L’impact de cette formation se fera sentir bien au-delà des frontières du Togo, car les connaissances acquises ici seront diffusées et mises en pratique dans les communautés à travers le continent.

En conclusion, la formation de Lomé marque un pas significatif vers l’éradication de la malnutrition aigüe en Afrique. Elle incarne l’espoir d’un avenir où la santé et la prospérité sont accessibles à tous, libres des chaînes de la faim et de la malnutrition. Cet événement est un rappel puissant que, lorsque les nations s’unissent pour un objectif commun, le progrès est non seulement possible, mais inévitable.

Le ministre Tchin DARRE passe la santé aux rayons X

Lomé, le 11 septembre 2024 – Dans le souci d’améliorer la qualité des soins offerts aux populations, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, le professeur Tchin DARRE, a effectué une tournée de prise de contact dans les régions Centrale et des Plateaux les 09 et 10 septembre derniers.

Qualité des soins : le ministre Tchin DARRE en appelle à l’engagement

Au cours de cette visite, le ministre a sillonné plusieurs centres de santé, notamment des hôpitaux, afin d’évaluer les conditions de travail des agents de santé et la qualité des services rendus aux patients. Ces échanges ont été l’occasion pour le professeur Tchin DARRE de rappeler l’importance de l’accueil chaleureux des patients, du respect de l’équité, de l’éthique et de la déontologie dans l’exercice de la profession médicale. Ces visites ont également permis d’identifier les besoins spécifiques de chaque région et de planifier des améliorations ciblées.

Le ministre Tchin DARRE en tournée dans les régions Centrale et des Plateaux : un plaidoyer pour un meilleur accueil des patientsUn moment clé de cette tournée a été les échanges fructueux entre le ministre et les agents de santé. Le Professeur DARRE a dialogué avec eux sur l’importance cruciale de leur rôle et les responsabilités inhérentes à leurs fonctions. « L’accueil dans nos centres de santé est la première impression que retiennent nos patients », a souligné le ministre. Il a insisté sur la nécessité de créer un environnement accueillant et rassurant pour tous, afin de renforcer la confiance entre les professionnels de santé et les populations.

Par ailleurs, le professeur Tchin DARRE a également évoqué l’importance de l’équité dans l’accès aux soins, rappelant que tous les citoyens, quel que soit leur statut social, doivent bénéficier des mêmes droits en matière de santé.

Cette tournée du ministre de la santé s’inscrit dans une dynamique de renforcement du système de santé au Togo. Elle témoigne de la volonté du gouvernement d’améliorer les conditions de travail des agents de santé et de garantir une prise en charge de qualité pour tous les citoyens.

Les Savanes : Tournée d’immersion du Professeur Tchin DARRE

Lomé, Togo- Dans un élan de renouveau et d’engagement, le Professeur Tchin DARRE, récemment nommé ministre de la santé et de l’hygiène publique, a lancé une série de visites dans la région des Savanes ce jeudi 5 septembre. En effet, cette initiative, dépourvue de toute fanfare habituelle, symbolise une approche pragmatique et terre-à-terre, visant à transformer le paysage sanitaire de la région.

Le nouveau ministre de la santé, Professeur Tchin DARRE, entreprend une tournée de prise de contact dans la région des Savanes,Le périple du ministre DARRE a débuté par le Centre Hospitalier Régional (CHR) de Dapaong, suivi de près par l’école de formation paramédicale de la même ville. Les Centres de Santé et de Promotion (CHP) de Mango et de Tandjoaré, ainsi que le Centre Médico-Social (CMS) de Bombouaka, figuraient également sur la liste des établissements clés visités. L’objectif déclaré de ces rencontres est de dialoguer directement avec les professionnels de santé et de comprendre les défis spécifiques auxquels ils sont confrontés.

 

Le nouveau ministre de la santé, Professeur Tchin DARRE, entreprend une tournée de prise de contact dans la région des Savanes,Le ministre DARRE a saisit l’opportunité de ces visites pour encourager le personnel à intensifier leurs efforts et leur professionnalisme. Il souligne l’importance cruciale de la qualité des soins et de l’accueil des patients pour faire progresser les standards de santé dans la région. Il considère cette tournée comme le prélude à d’importantes réformes et à des investissements stratégiques dans le secteur de la santé, espérant une amélioration concrète de la qualité de vie des habitants de la région des Savanes.

En somme, le ministre Tchin DARRE, avec cette démarche proactive, pose les jalons d’une politique de santé plus inclusive et réactive. En s’immergeant dans les réalités du terrain, il démontre une volonté de construire une stratégie sanitaire adaptée aux besoins réels de la population, marquant ainsi le début d’une ère nouvelle pour la santé publique dans la région des Savanes.

Wezou : Un succès qui se confirme au Togo

Lomé,  le 26 août 2024  – Le programme national d’accompagnement des femmes enceintes et des nouveaux-nés, Wezou, lancé en 2021, continue de porter ses fruits. Selon les dernières données dévoilées par le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé lors de sa prestation de l’Assemblée nationale le vendredi dernier, près de 575 000 femmes ont réalisé de ce dispositif en trois ans, soit presque le double des chiffres précédents.

Une avancée significative qui témoigne de l’impact de cette initiative sur la santé maternelle et infantile au Togo. En prenant en charge une partie des frais de soins pour toutes les femmes enceintes, le programme Wezou a permis d’améliorer l’accès aux soins et de réduire les inégalités.

Un investissement payant

Pour mener à bien ce programme, le gouvernement a mobilisé d’importants moyens financiers. Cet investissement se révèle payant au vu des résultats obtenus. « L’ambition est de maintenir cette dynamique et de l’étendre », a souligné le Premier ministre.

Dans cette optique, le gouvernement prévoit notamment d’achever la construction d’hôpitaux mère et enfant, afin d’offrir des soins de meilleure qualité aux femmes enceintes et aux nouveaux-nés.

Un engagement fort de l’État

Le programme Wezou s’inscrit dans une volonté plus globale de l’État togolais de renforcer la protection sociale et d’améliorer les conditions de vie des populations. En mettant l’accent sur la santé maternelle et infantile, le gouvernement démontre son engagement en faveur du bien-être de tous les citoyens.

Wezou est un véritable succès. En trouvant un nombre record de bénéficiaires, il démontre son efficacité et sa pertinence. Le gouvernement togolais, conscient de l’enjeu, entend poursuivre ses efforts pour améliorer la santé maternelle et infantile.

Malgré les progrès significatifs réalisés grâce au programme Wezou, il reste encore des défis en matière de santé maternelle et infantile au Togo. Les disparités régionales, l’accès limité aux soins dans les zones rurales, la faible sensibilisation de certaines populations, ainsi que les complications liées à la grossesse et à l’accouchement demeurent des préoccupations majeures

Pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) en matière de santé, il est crucial de renforcer les infrastructures sanitaires, d’employer davantage de personnel médical, de promouvoir la planification familiale et de lutter contre les pratiques traditionnelles néfastes à la santé.

En bref , le programme Wezou constitue une avancée importante, mais il est nécessaire de poursuivre les efforts pour garantir une couverture sanitaire universelle et réduire la mortalité maternelle et infantile.

Le Professeur Tchin DARRE prend les rênes de la Santé

Lomé, le 23 août 2024 – Dans une cérémonie empreinte de solennité, le professeur Tchin DARRE a bel et bien été installé dans ses nouvelles fonctions de ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. En effet, nommé par décret présidentiel, ce spécialiste en anatomie et cytologie pathologique succède au professeur Moustafa MIJIYAWA à la tête d’un ministère stratégique.

Un expert reconnu à la tête de la Santé

 Doyen de la faculté des sciences de la santé, le professeur DARRE est une figure respectée dans le milieu académique. Auteur d’une centaine de publications scientifiques, il apporte également au gouvernement une expertise reconnue et une vision claire pour le secteur de la santé. Par ailleurs,  sa nomination est un signal fort de la volonté politique d’accélérer les réformes et d’améliorer l’accès aux soins pour tous.

Des défis à relever, des espoirs à nourrir

 Les défis qui attendent le nouveau ministre sont nombreux : lutte contre les maladies endémiques, renforcement des infrastructures de santé, de la qualité des soins… Mais le professeur DARRE a abordé ces enjeux avec détermination. Le gouvernement attend de son expérience et de son leadership qu’ils insufflent un nouvel élan au secteur de la santé et qu’ils répondent aussi aux attentes des citoyens.

Une cérémonie sous haute surveillance 

La cérémonie d’installation, présidée par le secrétaire général du gouvernement, a été l’occasion de souligner l’importance de ce ministère dans la mise en œuvre des politiques publiques. Désormais, l’attention se porte sur le professeur DARRE, qui est chargé de jouer un rôle essentiel dans l’amélioration du bien-être de la population.

Les principaux changements attendus

 Avec l’arrivée du professeur DARRE, plusieurs changements majeurs sont à envisager dans le secteur de la santé :

  • Un focus étendu sur la recherche : Le nouveau ministre devrait encourager la recherche médicale et favoriser le transfert de technologie.
  • Une de l’accès aux soins : L’objectif est de rendre les soins de santé plus accessibles à tous, notamment dans les zones rurales.
  • Une lutte renforcée contre les maladies : Le professeur DARRE devra faire face à des défis sanitaires importants, tels que les maladies infectieuses et les maladies chroniques.

En bref, la nomination du professeur Tchin DARRE marque un tournant pour le secteur de la santé. Son expertise, son engagement et sa vision sont autant d’atouts pour relever les défis qui attendent le pays. Les prochaines années s’annoncent déterminantes pour l’avenir de la santé publique au Togo .

Togo : Un bouclier sanitaire contre les pandémies

 Lomé, le 19 août 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour la santé publique au Togo. Grâce à un projet ambitieux soutenu par le fonds de lutte contre les pandémies, le pays renforce ses capacités à prévenir et à gérer les crises sanitaires.

Ce projet d’une durée de trois ans, annoncé par le ministre de la Santé, le professeur Moustafa MIJIYAWA, en collaboration avec son collègue Jean-Marie TESSI, s’aligne sur les stratégies nationales et la vision du gouvernement pour le Togo à l’horizon 2025.

Une approche holistique pour une santé durable

Le projet vise à institutionnaliser des approches intégrées de santé publique, conformément à la philosophie « Une seule santé », qui reconnaît l’interconnexion entre la santé humaine, animale et environnementale. Cette approche holistique est essentielle pour anticiper et contrer efficacement les menaces sanitaires émergentes. En adoptant cette stratégie, le Togo se positionne comme un modèle dans la région, en mettant l’accent sur la prévention, la surveillance et la réactivité face aux crises sanitaires.

Des objectifs ambitieux contre les pandémies

L’initiative est le résultat d’une collaboration étroite entre divers ministères et partenaires internationaux, reflétant l’engagement du Togo à travailler de manière transversale pour la santé et le bien-être de ses citoyens. Avec ce projet, le Togo espère non seulement améliorer sa capacité à répondre aux urgences sanitaires mais aussi renforcer les systèmes de santé locaux pour les rendre plus résilients et adaptés aux défis futurs.

Le Togo lance un vaste programme pour améliorer sa préparation et sa réponse aux pandémies, en adoptant une approche globale de la santé.Un investissement pour l’avenir

Le financement accordé par le fonds de lutte contre les pandémies témoigne de la confiance de la communauté internationale dans la capacité du Togo à mettre en œuvre des actions efficaces en matière de santé publique. Le ministre MIJIYAWA a exprimé sa gratitude pour ce soutien, affirmant que cet investissement permettra au pays de renforcer sa résilience face aux chocs sanitaires et de contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable.

Un modèle pour la région

En adoptant une approche globale et innovante, le Togo se positionne comme un modèle pour les autres pays de la région. Cette initiative permettra non seulement d’améliorer la santé de la population togolaise mais également de renforcer la coopération régionale en matière de santé.

Les défis à relever

Si ce projet est ambitieux, il ne sera pas sans défis. Le Togo devra notamment faire face à des contraintes financières, humaines et logistiques. Cependant, la détermination du gouvernement et le soutien de ses partenaires permettent d’envisager un avenir plus sûr pour la santé de tous les Togolais.

En conclusion, le lancement de ce projet est une excellente nouvelle pour le Togo. Il témoigne de la volonté du gouvernement de placer la santé de sa population au cœur de ses priorités. En adoptant une approche globale et en s’appuyant sur le soutien de ses partenaires, le Togo est en bonne voie pour devenir un pays plus sain et plus résilient.

 

Le Togo renforce sa surveillance face à la menace du Mpox

Face à la propagation mondiale du Mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, le Togo a décidé de renforcer sa surveillance épidémiologique. Cette mesure préventive, annoncée par le ministère de la Santé le 15 août dernier, vise à détecter tout cas suspect au plus tôt et à limiter la propagation de cette maladie virale contagieuse.

La menace du Mpox

Le Mpox, classé comme urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), se transmet principalement par contact étroit avec des lésions cutanées, des fluides corporels infectés ou des objets contaminés. Les symptômes les plus courants incluent une éruption cutanée, de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et des ganglions lymphatiques enflés.

Le Togo reste vigilant

Le ministère de la Santé du Togo n’a signalé aucun cas à ce jour mais appelle la population à rester vigilante. Les autorités sanitaires ont renforcé la surveillance aux points d’entrée du pays et mis en place des mesures de prévention à l’échelle nationale.

Conseils pour se protéger

Pour se protéger du Mpox, les experts recommandent de suivre certaines mesures préventives:

  • Se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un désinfectant.
  • Éviter tout contact étroit avec des personnes présentant des symptômes.
  • Ne pas toucher les animaux malades ou morts.
  • Consultez rapidement un professionnel de santé en cas de suspicion.

Une prise en charge efficace

Le ministère de la Santé annonce que les patients peuvent guérir du Mpox lorsque la maladie est détectée et traitée tôt.. Il encourage donc toute personne présentant des symptômes compatibles avec le Mpox à consulter rapidement un centre de santé.

En conclusion, le Togo, tout en restant vigilant, met tout en œuvre pour prévenir la propagation du Mpox. Grâce à une surveillance renforcée et à une sensibilisation accrue de la population, le pays est en mesure de faire face à cette menace sanitaire.

Togo : Un nouvel outil pour améliorer la santé maternelle et infantile

Lomé, le 13 août 2024 – Le Togo franchit une nouvelle étape dans l’amélioration de la santé de sa population. Le ministère de la Santé, en partenariat avec l’OMS et d’autres acteurs clés, vient de lancer effectivement la carte de score SRMNIA. Cet outil innovant permettra de suivre de près les progrès réalisés en matière de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de nutrition, et d’adapter les stratégies en conséquence.

Le Togo lance une carte de score pour améliorer la santé maternelle et infantile, un outil innovant pour suivre les progrès

Un outil pour la santé publique

Concrètement, cette carte de score est un tableau de bord qui permet de visualiser en temps réel les avancées et les défis rencontrés dans le domaine de la santé. Grâce à des indicateurs clés, les décideurs politiques, les professionnels de santé et les partenaires techniques pourront :

  • Identifier les points forts et les faiblesses du système de santé : En mettant en évidence les réussites et les domaines à améliorer, la carte de score permet de cibler les interventions.
  • Optimiser l’allocation des ressources : Les données fournies par la carte de score indiquent à orienter les investissements vers les zones les plus prioritaires.
  • Renforcer la redevabilité : En rendant publiques les performances, la carte de score encourage une meilleure gestion des programmes de santé.

Le Togo lance une carte de score pour améliorer la santé maternelle et infantile, un outil innovant pour suivre les progrès

Un engagement fort pour la santé de tous

Ce lancement s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des systèmes de santé au Togo. Il témoigne de la volonté du gouvernement de répondre aux Objectifs de développement durable des Nations Unies et d’améliorer la qualité de vie des populations, en particulier les plus vulnérables.

Les défis restent nombreux, mais la carte de score SRMNIA offre un nouvel outil pour y faire face. En combinant les efforts de tous les acteurs, le Togo pourra avancer vers une couverture sanitaire universelle et une meilleure santé pour tous.

Alerte santé : un cas de choléra maîtrisé à Vo

Dans le district sanitaire de Vo, Les autorités sanitaires togolaises ont confirmé un nouveau cas de choléra. Face à cette situation, le ministère de la Santé a mis en œuvre un plan d’urgence comprenant :

Le ministère de la Santé a immédiatement renforcé les systèmes d’alerte précoce dans toute la région et a assuré la gratuité des soins pour les personnes affectées. Parallèlement, le ministère  a lancé une campagne de sensibilisation pour informer les citoyens sur les mesures d’hygiène essentielles à respecter.

Par ailleurs, Le ministre de la Santé, Moustafa Mijiyawa, a exhorté la population à une vigilance accrue et à l’adoption de comportements préventifs tels que le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon, la cuisson complète des aliments, et la protection de la nourriture contre les contaminants.

Le choléra se caractérise par une diarrhée sévère et peut se transmettre par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. En plus , les symptômes incluent une diarrhée liquide intense, des vomissements et des douleurs abdominales. La dernière flambée de choléra dans la région remonte à la fin de l’année 2023, soulignant l’importance de la prévention et de la réactivité des services de santé.

Les autorités continuent de surveiller la situation et de rechercher d’autres cas potentiels dans la communauté. Elles rappellent l’importance de traiter l’eau de pluie et de citerne avant utilisation et de désinfecter les fruits et légumes.

Ces mesures, bien que simples, sont cruciales pour prévenir la propagation de cette maladie et protéger la santé publique. La réponse proactive du ministère de la Santé témoigne de l’engagement du gouvernement à garantir la sécurité sanitaire de ses citoyens.

Le Togo lutte contre les maladies parasitaires

Lomé, le 8 août 2024 – Le ministère de la Santé a donné le coup d’envoi d’une campagne nationale de traitement de masse contre l’onchocercose, la bilharziose et les vers intestinaux. En effet, cette initiative, qui se déroulera jusqu’au 17 août prochain, vise à protéger la santé de millions de Togolais.

Un traitement gratuit pour tous

Durant cette période, des équipes d’agents de santé déploieront leurs efforts sur tout le territoire pour administrer des médicaments gratuitement à la population. L’initiative prévoit de donner de l’Albendazole aux enfants âgés de 5 à 14 ans pour combattre les infections par les vers intestinaux. De plus, les individus de 5 ans et plus se verront administrer du praziquantel afin de traiter la bilharziose, affection reconnue par l’excrétion de sang dans l’urine. L’ivermectine, quant à elle, sera distribuée pour combattre l’onchocercose.

Une mobilisation nationale

Le ministre de la Santé, Moustapha Mijiyawa, a appelé la population à participer massivement à cette campagne : « Nous comptons sur la collaboration de tous pour éradiquer ces maladies qui concernent notre santé et notre bien-être. J’exige à chacun d’accueillir favorablement les agents de santé et de suivre leurs recommandations. »

Le Togo, un modèle en matière de santé publique

En somme, cette nouvelle campagne, organisée avec le concours des partenaires (OMS et USAID), s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le Togo pour lutter contre les maladies tropicales négligées. L’activité se conclura le 17 août. En reconnaissance de ses réalisations, notamment l’élimination de quatre maladies tropicales négligées, le pays a reçu une récompense de l’Organisation mondiale de la santé en 2022.

Togo : Des équipements médicaux de pointe pour sauver des vies

Lomé, 02 août 2024-  Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa quête d’une couverture sanitaire universelle. Le jeudi 1er août, le ministre de la Santé, Moustafa Mijiyawa, a procédé à la réception d’un important lot d’équipements médicaux, financé par la Banque mondiale. Cet investissement de près de 20 milliards de FCFA marque un tournant décisif dans la modernisation des infrastructures sanitaires du pays.

Le Togo franchit une nouvelle étape vers la couverture sanitaire universelle avec l'arrivée de nouveaux équipements.Le détail des équipements médicaux 

Ce don comprend un large éventail d’équipements médicaux de dernière génération, soigneusement sélectionnés pour répondre aux besoins spécifiques du système de santé togolais. Parmi eux, on retrouve :

  • 7 ambulances médicalisées entièrement équipées pour assurer des transports sanitaires d’urgence dans les meilleures conditions.
  • Près de 8 000 lits d’hospitalisation et d’accouchement pour améliorer l’accueil et les conditions de séjour des patients, en particulier des femmes enceintes.
  • Des centaines d’appareils de radiodiagnostic mobiles numérisés facilitant le diagnostic et le suivi des patients, même dans les zones les plus reculées.
  • Des équipements informatiques pour renforcer la gestion des données de santé et améliorer la coordination entre les différents acteurs du système.
  • Des équipements spécialisés destinés à renforcer les capacités des services de soins intensifs, de néonatologie, etc.
  • 200 motos tout-terrain pour faciliter la mobilité des agents de santé communautaire et renforcer la surveillance épidémiologique.

L’impact attendu grâce à ces nouveaux équipements

Cette dotation en équipements de pointe va permettre d’améliorer significativement la qualité des soins délivrés à la population togolaise, en particulier dans les zones rurales où l’accès aux services de santé reste limité.

Cet investissement vise à transformer le paysage de la santé au Togo. En améliorant les soins prénatals, les accouchements et les soins postnatals, il réduira la mortalité maternelle et infantile. Il améliorera également la gestion des maladies chroniques, y compris le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires, grâce à une meilleure prise en charge.

De plus, cet investissement renforcera la surveillance épidémiologique et améliorera la capacité de réponse aux épidémies. Enfin, il garantira un accès équitable aux soins de santé pour tous les Togolais, indépendamment de leur emplacement géographique ou de leur statut social, assurant ainsi une couverture sanitaire universelle.

Les enjeux de la mise en œuvre

Pour garantir le succès de ce projet, il est crucial de former activement le personnel de santé aux nouvelles technologies et pratiques médicales. En plus, l’élaboration et l’application d’un plan de maintenance minutieux sont impératives pour maintenir la fonctionnalité et prolonger la durée de vie des équipements.

Finalement , une coordination efficace entre les divers intervenants du système de santé est essentielle pour maximiser les bénéfices de ces avancées technologiques. Ces actions concertées sont les piliers sur lesquels repose la réussite du projet, assurant ainsi une amélioration significative de la qualité des soins de santé.

En conclusion, cette nouvelle étape de réalisation marque une avancée majeure dans la couverture sanitaire universelle au Togo. En renforçant les capacités des structures de santé et en améliorant la qualité des soins, le gouvernement togolais, soutenu par ses partenaires, pose les fondements d’un système de santé plus performant et plus équitable.

Togo : 980 opportunités pour devenir soignant !

Lomé, le 30 juillet 2024 – Le gouvernement togolais vient de lancer un appel à candidatures sans précédent pour renforcer les effectifs de son secteur de la santé. Trois établissements d’enseignement supérieur, piliers de la formation des professionnels de santé, ouvrent leurs portes à de nouvelles promotions : l’École Nationale des Auxiliaires Médicaux (ENAM), l’École Nationale des Sages-Femmes (ENSF) et l’École Nationale des Aides Sanitaires (ENAS).  

980 nouvelles recrues sont attendues pour répondre aux besoins croissants en personnel qualifié dans des domaines aussi variés que la kinésithérapie, l’ophtalmologie, la sage-femme et les soins infirmiers. Une opportunité en or pour les jeunes Togolais, âgés de 18 à 40 ans, désireux de s’engager au service de la santé de leurs compatriotes.

Un accès équitable à l’ensemble du territoire

Pour garantir l’équité et faciliter les inscriptions, les concours d’entrée se dérouleront le 6 septembre 2024 dans six centres d’examen répartis sur toute l’étendue du territoire : Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé, Tsévié et Lomé. Par ailleurs, les candidats peuvent dès à présent retirer les dossiers d’inscription, disponibles à partir du 29 juillet et ce jusqu’au 30 août à 17 heures. Le quotidien national « Togo Presse » publie tous les détails concernant les conditions d’accès et les pièces à fournir.

980 opportunités : Un investissement pour l’avenir

Cette initiative gouvernementale témoigne de la volonté politique de doter le pays d’un système de santé performant et accessible à tous. En formant une nouvelle génération de professionnels de santé qualifiés, les autorités visent à améliorer la qualité des soins, à réduire les disparités en matière d’accès aux services de santé et à atteindre les Objectifs de développement durable en matière de santé.

En somme, les futurs diplômés de ces écoles joueront un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques publiques de santé et contribueront à renforcer la résilience du système de santé face aux défis actuels et futurs.

INAM : Campagne de santé et sensibilisation à l’AMU dans la Kara

Kara, Togo – 17 juillet 2024 – Dans le cadre de son engagement continu en faveur de la santé publique, l’Institut national d’assurance maladie (INAM) a lancé une campagne de consultations médicales gratuites dans la région de la Kara. Cette initiative, qui se déroule du 13 au 21 juillet, vise à offrir des soins de santé essentiels aux populations vulnérables et à sensibiliser à l’importance de l’assurance maladie universelle (AMU).

Un accès aux soins pour tous grâce à la Campagne de santé et sensibilisation 

Menée en collaboration avec les autorités locales et les prestataires de santé, la campagne offre aux habitants de la Kara des consultations médicales gratuites, des tests de dépistage pour l’hypertension artérielle et le diabète, ainsi que des conseils précieux sur la santé. Cette initiative s’inscrit dans la continuité d’une campagne similaire organisée dans le Grand Lomé en mai dernier, réaffirmant l’engagement de l’INAM à garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous les Togolais.

Au-delà du geste charitable : une démarche stratégique

L’objectif de l’INAM va au-delà de la simple prestation de soins médicaux. En effet, la campagne permet également de collecter des données sanitaires précieuses sur les populations vulnérables. Ces informations seront analysées afin d’optimiser le régime d’assistance médicale en cours de mise en œuvre dans le cadre du projet AMU. En outre, cette démarche stratégique vise à renforcer les fondements d’un système de santé plus inclusif et efficace, répondant aux besoins spécifiques des populations les plus fragiles.

Campagne de santé et sensibilisation : Un pas vers une assurance maladie universelle

Par ailleurs, la campagne de Kara s’inscrit dans la vision à long terme de l’INAM d’étendre la couverture de l’assurance maladie universelle sur l’ensemble du territoire togolais. En renforçant sa présence sur le terrain et en nouant des liens de confiance avec les communautés locales, l’INAM pose aussi les jalons d’un avenir où chaque Togolais aura accès à des soins de santé de qualité, soutenus par un système d’AMU robuste. et solidaire.

Finalement, l’initiative de l’INAM à Kara constitue un exemple concret de l’engagement de l’institution à améliorer la santé des populations togolaises. En combinant soins médicaux, prévention, éducation et recherche de données, l’INAM démontre ainsi qu’il est possible de construire un système de santé plus juste et performant, au service du bien-être de tous. Cette campagne est un modèle à suivre pour d’autres institutions et acteurs du secteur de la santé, tant au Togo qu’à l’échelle internationale.

Togo : L’AMU et la lutte contre les épidémies au cœur du renforcement du système de santé

Lomé, 11 juillet 2024 – La deuxième réunion du Comité National de Coordination du Secteur de la Santé (CNC-SS), tenue ce jour sous la coprésidence des Ministres Mijiyawa Moustafa et Jean-Marie TESSI, a marqué une nouvelle étape importante dans le renforcement du système de santé togolais. Cette session virtuelle a réuni les principaux acteurs du secteur sanitaire et divers partenaires pour examiner les progrès réalisés et définir les orientations futures.

L’Assurance Maladie Universelle (AMU) au cœur des discussions

Trois mois après son lancement effectif, l’AMU a fait l’objet d’une évaluation approfondie lors de la réunion. Les premiers résultats ont été analysés et des recommandations formulées pour optimiser sa mise en œuvre et garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous les citoyens togolais. L’AMU constitue un pilier majeur de la stratégie du Togo pour atteindre la couverture sanitaire universelle et améliorer la santé de sa population.

Le Togo renforce son système de santé en mettant l'accent sur l'Assurance Maladie Universelle (AMU), la lutte contre les épidémiesTransfusion sanguine et lutte contre les épidémies : des priorités majeures

La réunion a également traité de la question de la transfusion sanguine. Les participants ont examiné les performances actuelles du système et ont tracé les perspectives d’avenir pour garantir un accès sûr et durable aux produits sanguins. La gestion de l’épidémie de rougeole a également fait l’objet d’une attention particulière. La discussion a aussi porté sur le plan national de surveillance intégrée des maladies et de réponse aux épidémies 2024-2026, dans le but de renforcer la prévention et le contrôle de cette maladie transmissible.

Suivi des progrès et renforcement des systèmes de santé

Cette deuxième réunion du CNC-SS s’inscrit dans la continuité de la première session tenue le 28 février dernier. Elle a permis de suivre les recommandations émises précédemment et d’analyser le rapport annuel de performance de 2023. Ce rapport a mis en lumière les principaux résultats obtenus dans le domaine de la santé au cours de l’année écoulée, permettant d’identifier les points forts et les axes d’amélioration.

Le Togo renforce son système de santé en mettant l'accent sur l'Assurance Maladie Universelle (AMU), la lutte contre les épidémiesAMU: Un engagement fort pour une meilleure santé publique

Le CNC-SS joue un rôle crucial dans l’orientation des politiques de santé au Togo. Il assure une coordination efficace entre les différents niveaux du système sanitaire et implique activement les partenaires nationaux et internationaux. L’engagement continu du comité pour l’amélioration de la santé publique se reflète dans les efforts déployés pour renforcer les systèmes de santé, notamment à travers l’AMU et la lutte contre les épidémies.

En plus, la réunion a souligné l’importance de la surveillance continue et de l’évaluation des programmes de santé pour une réponse proactive aux défis sanitaires. Les discussions ont mis en évidence la nécessité d’une collaboration étroite entre le gouvernement, les professionnels de la santé et les partenaires internationaux pour atteindre les objectifs de santé nationaux et internationaux.

Le Togo sur la voie d’un système de santé résilient

En somme, le Togo poursuit ses efforts pour un système de santé performant et accessible à tous. L’AMU constitue une avancée majeure vers la couverture sanitaire universelle. Les travaux du CNC-SS et de ses partenaires sont essentiels pour bâtir un système de santé résilient et réactif, capable de répondre aux besoins de la population togolaise et de faire face aux urgences sanitaires. La prochaine réunion du comité sera également une étape importante pour évaluer les progrès réalisés et définir la feuille de route pour l’avenir de la santé au Togo.

Le Togo, un modèle de progrès en matière de santé publique

Lomé, 05 juillet 2024 – Le Togo s’impose comme un modèle de progrès en matière de santé publique, affichant une transformation remarquable au cours des dernières années. Cette performance saluée par le Rapport sur le développement humain 2023/2024 du PNUD positionne le pays comme un leader en Afrique de l’Ouest.

Accessibilité aux soins en forte hausse : un bond de 19 points en 3 ans

L’un des changements les plus notables réside dans l’augmentation significative de l’accessibilité aux soins médicaux. En 2020, seulement 71% de la population togolaise avait accès aux services de santé de base. Grâce à des politiques publiques volontaristes et des initiatives ambitieuses, ce chiffre a bondi à 90,7 % en 2023. Cette progression remarquable de 19 points en trois ans témoigne de l’engagement du gouvernement togolais à placer la santé au cœur de ses priorités.

Le programme Wezou : un succès indéniable pour la santé maternelle et infantile

Le programme Wezou, lancé par le chef de l’État, illustre parfaitement l’impact positif des politiques ciblées. Ce programme a permis à plus de 400 000 femmes enceintes de bénéficier de soins prénataux, avec plus de 221 000 accouchements enregistrés. Une réussite qui démontre l’efficacité de cette initiative dans la protection de la santé maternelle et infantile.

Santé publique : Renforcement du personnel médical et modernisation des infrastructures

Parallèlement à l’amélioration de l’accessibilité, le Togo investit également dans le renforcement de son personnel médical. Plus de 2 500 professionnels de la santé ont été recrutés, contribuant ainsi à garantir la qualité et l’efficacité des soins. De plus, le pays a entreprend un vaste programme de construction et de rénovation d’infrastructures sanitaires. Un hôpital national de référence et six hôpitaux mère-enfant ont été construits dans différentes régions, dont trois sont déjà opérationnels.

Des projets d’envergure pour un accès universel aux soins

Le projet de Services de santé essentiels de qualité pour couverture sanitaire universelle (SSEQCU), doté d’un budget de 40 milliards de FCFA, a joué un rôle crucial dans l’amélioration de l’accès aux soins. Il a permis la création de 86 nouvelles formations sanitaires et la rénovation de 60 autres, ainsi que la mise en place de 47 Unités de soins périphériques (USP), étendant ainsi la portée des services de santé à des populations auparavant sous-desservies.

Le Projet de réhabilitation et d’équipement des centres de santé préfectoraux et régionaux (7, 36 milliards de FCFA) et le Projet Ellipse (67 milliards de FCFA) consacrés à la réhabilitation des CHU de Lomé et de Kara illustrent également l’engagement continu du Togo à moderniser ses infrastructures de santé.

Santé publique : Un modèle à suivre pour l’Afrique de l’Ouest

Les efforts collectifs déployés par le Togo ont non seulement permis d’améliorer l’Indice de développement humain (IDH) du pays, mais ont également positionné le Togo comme un leader en matière de politique de santé publique en Afrique de l’Ouest. En somme, le pays démontre qu’avec une vision claire, des investissements stratégiques et une volonté politique affirmée, il est possible de réaliser des avancées significatives dans la lutte pour l’accès universel aux soins de santé de qualité.

Lomé : Le Forum Pharmaceutique International sonne l’heure de l’accès universel aux soins en Afrique

Lomé, 4 juillet 2024 – La capitale togolaise bouillonne d’effervescence à l’occasion du 23ème Forum Pharmaceutique International, qui se tient du 4 au 6 juillet 2024. Rassemblant près de 1500 professionnels de santé issus de divers horizons, ce rendez-vous majeur s’impose comme une plateforme cruciale pour débattre des enjeux et perspectives du secteur pharmaceutique africain, avec un accent particulier sur l’accès universel aux soins.

Forum Pharmaceutique International: Un thème d’actualité au cœur des préoccupations

Placé sous le thème « Accès universel aux soins, défis, enjeux et perspectives pour le secteur pharmaceutique », le forum s’inscrit dans une dynamique continentale visant à garantir une santé accessible à tous. Les discussions porteront sur des sujets d’une importance capitale tels que :

  • L’innovation dans la production de médicaments
  • La régulation des marchés pharmaceutiques
  • L’éducation et la formation des professionnels de la santé
  • Les partenariats stratégiques pour une meilleure distribution des médicaments

Le Togo, un terreau fertile pour l’innovation et la collaboration

Le choix de Lomé comme ville hôte n’est pas fortuit. En effet, le Togo s’illustre par ses efforts remarquables en matière d’accès aux soins de santé, faisant de cet enjeu une priorité nationale. Cet engagement fort est réaffirmé par le Dr Koundé Innocent Kpeto, ancien président de l’Ordre national des pharmaciens du Togo, qui souligne l’importance du forum pour le pays : « Il s’agit également d’une occasion en or pour le Togo de démontrer son engagement envers la couverture santé universelle et de partager ses expériences avec d’autres nations africaines .

Par ailleurs, le forum offre une scène unique aux jeunes chercheurs et aux startups du domaine pharmaceutique pour présenter leurs travaux et innovations. Des ateliers et des séances de réseautage dédiés faciliteront les échanges entre les différents acteurs du secteur et encourageront la collaboration transfrontalière.

Forum Pharmaceutique International : Un symbole d’espoir pour l’avenir de la santé en Afrique

Au-delà d’un simple rassemblement professionnel, le 23ème Forum Pharmaceutique International apparaît aussi comme un symbole d’espoir et de progrès pour l’avenir de la santé en Afrique. En plus, avec la participation d’experts renommés et de personnalités éminentes, cet événement promet d’impulser une dynamique positive et de marquer un tournant décisif dans la quête d’un accès universel aux soins de santé sur le continent.

En somme, le forum s’annonce comme un succès persistant, contribuant à façonner un avenir meilleur pour les populations africaines et à concrétiser le droit fondamental à la santé pour tous.

Dengue : le Togo de nouveau sous la menace

Lomé, 28 juin 2024 – Le ministère togolais de la Santé et de l’Hygiène Publique a signalé la présence de cas de dengue au cours du deuxième trimestre de l’année. En effet, cette annonce met en garde contre la résurgence de cette maladie infectieuse et réaffirme la nécessité d’une vigilance accrue et d’une implication communautaire pour freiner sa propagation.

Mobilisation contre la dengue

Face à cette situation, les autorités sanitaires ont réactivé leur protocole de lutte contre la dengue. La notification rapide des cas, la sensibilisation des populations et les enquêtes épidémiologiques sont au cœur de la stratégie de riposte.

Prévenir pour mieux combattre

Le ministère appelle l’ensemble de la population à adopter des mesures préventives simples mais efficaces pour réduire les risques de transmission de la dengue. L’utilisation de moustiquaires, le port de vêtements longs, l’élimination des gîtes larvaires et l’assainissement du cadre de vie sont des gestes essentiels pour se protéger.

Une prise en charge rapide est essentielle

Par ailleurs, le ministre Moustafa Mijiyawa a exhorté les personnes présentant des symptômes tels que de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, des nausées, des vomissements ou des éruptions cutanées à consulter immédiatement un médecin. Un diagnostic et une prise en charge précoces sont indispensables pour éviter les complications graves de la maladie.

Lutte collective contre une menace régionale

La dengue, transmise par les moustiques Aedes, vecteurs également responsables du Zika, de la fièvre jaune et du chikungunya, constitue un défi majeur de santé publique en Afrique de l’Ouest. Le Togo, conscient de cette menace, réaffirme son engagement à protéger ses citoyens et appelle à une collaboration internationale renforcée pour endiguer la propagation de cette maladie.

Le Togo en première ligne contre la drépanocytose

Lomé, le 19 juin 2024 – En ce jour de la Journée internationale de lutte contre la drépanocytose, le Togo réaffirme son engagement ferme dans la lutte contre cette maladie qui touche environ 16% de sa population. A Kpalimé, épicentre des manifestations officielles, sensibilisation et dépistage gratuits rythment la journée pour informer et protéger les populations.

Le Centre national de recherche et de soins aux drépanocytaires au cœur de la lutte

Véritable pilier de la lutte contre la drépanocytose au Togo, le Centre national de recherche et de soins aux drépanocytaires, dirigé par le Dr Hèzouwè Magnang, hématologue de renom, offre aux populations, notamment aux jeunes, des séances de sensibilisation et un dépistage gratuit. Une action saluée par FORTIS HEALTHCARE LIMITED, entreprise indienne spécialisée dans la lutte contre la drépanocytose, lors de sa récente visite au Togo.

Un partenariat prometteur avec FORTIS HEALTHCARE LIMITED pour lutter contre la drépanocytose

Fortement impressionnée par les progrès réalisés, notamment grâce au programme de dépistage néonatal de 50 000 nouveau-nés, FORTIS HEALTHCARE LIMITED a proposé un partenariat au Togo. Ce dernier, axé sur le dépistage et des traitements adaptés à moindre coût, a été accueilli avec enthousiasme. Des discussions entre les professionnels togolais, indiens et américains sont également en cours pour définir les modalités de cette collaboration prometteuse.

Des besoins exprimés et des perspectives encourageantes

Lors de leur rencontre au CHU-SO, les professeurs Jules Guedenon et Adama Gbadoe, du service de pédiatrie, ont souligné la nécessité de mécanismes de diagnostic avancés et de soins plus abordables pour les patients drépanocytaires. Par ailleurs, Les professionnels des trois pays envisagent des échanges virtuels réguliers pour discuter des cas cliniques et faire progresser la recherche.

Le Togo, un modèle de lutte contre la drépanocytose

L’engagement du Togo et ses partenariats internationaux illustrent la volonté collective d’améliorer la prise en charge des patients drépanocytaires. En somme, les progrès significatifs réalisés et les perspectives encourageantes dessinent un avenir plus radieux pour les personnes touchées par cette maladie.

Plan National de Sécurité Sanitaire : Le Togo passe à l’évaluation interne

Lomé, 18 juin 2024 – Le Togo s’engage résolument à renforcer sa sécurité sanitaire en lançant aujourd’hui une session d’évaluation interne cruciale. en effet, cette initiative, menée en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), vise à examiner l’efficacité des capacités du Règlement Sanitaire International (RSI) dans la détection et la réponse rapide aux menaces sanitaires.

Une évaluation proactive avant l’évaluation externe conjointe

Cette évaluation interne revêt une importance particulière puisqu’elle précède l’évaluation externe conjointe du RSI 2005, prévue pour août 2024. Par ailleurs, elle offre au Togo une occasion unique de procéder à une autoévaluation approfondie de son Plan National de Sécurité Sanitaire (PANSS), un document stratégique qui guide la gestion des risques sanitaires dans le pays.

Identifier les lacunes et les opportunités d’amélioration

En outre, le processus d’évaluation interne et externe est essentiel pour identifier les lacunes, les défis et les opportunités d’amélioration dans la préparation et la réponse aux urgences sanitaires. Les résultats de ces évaluations seront déterminants pour l’élaboration du nouveau PANSS, qui définira le cadre d’action du Togo pour garantir une meilleure protection de la santé de sa population contre les menaces de maladies émergentes et réémergentes.

Le Togo lance une évaluation interne de son système sanitaire pour renforcer sa capacité à faire face aux menaces de santé.Un soutien international pour une sécurité sanitaire renforcée

Le soutien du Pandemic Fund à cette session d’évaluation témoigne de l’engagement international envers la sécurité sanitaire mondiale. Ce fonds, destiné à soutenir les pays dans leur préparation et leur réponse aux pandémies, souligne l’importance d’une collaboration transfrontalière et multisectorielle pour faire face aux crises sanitaires.

Vers un Togo plus résilient face aux défis sanitaires du 21ème siècle

En somme, cette session d’évaluation marque une nouvelle étape dans le renforcement de la résilience du Togo face aux défis sanitaires du 21ème siècle. Elle démontre l’engagement du pays à adhérer aux normes internationales et à travailler main dans la main avec ses partenaires pour une santé mondiale plus sûre et plus durable.

Jeunes ambassadeurs de la santé : mission réussie au Togo

C’est avec un esprit d’humanité et de solidarité qu’un groupe de jeunes passionnés par les soins préhospitaliers d’urgence du Cégep de Shawinigan a récemment achevé un séjour humanitaire au Togo. Ce voyage de 22 jours, qui s’est déroulé du 18 mai au 8 juin, a été une aventure enrichissante tant sur le plan éducatif que le personnel pour les dix étudiants et les deux enseignants qui y ont participé.

Un échange culturel et professionnel

Par ailleurs, Ce séjour a offert aux participants une occasion unique de s’immerger dans la chaîne préhospitalière et hospitalière togolaise. Ils ont pu contribuer à la promotion de la santé, en dispensant des formations aux professionnels de santé locaux et à la communauté, tout en se familiarisant avec les défis spécifiques aux soins de santé dans un contexte international.

Une expérience clinique enrichissante

Les étudiants ont eu l’opportunité d’observer et d’assister à la prise en charge de patients dans diverses situations, acquérant ainsi une expérience clinique précieuse. Ils ont fait face à différentes situations, du traumatisme aux soins généraux, en passant par la chirurgie mineure, la gestion des plaies et l’obstétrique.

Un engagement social durable des jeunes ambassadeurs de la santé 

Au-delà des soins cliniques, le groupe a mené des activités de promotion de la santé et dispensé des formations dans des établissements de santé. Ces initiatives visaient à renforcer les compétences locales et à encourager un développement durable. Des personnes-ressources locales ont bénéficié de formations spécifiques, garantissant ainsi la durabilité des connaissances et des pratiques mises en place.

Une contribution significative

Le groupe a également fourni des dons essentiels, tels que du matériel médical et des ressources pédagogiques. Ces contributions ont été accueillies avec gratitude et auront un impact positif durable sur la qualité des soins de santé au Togo.

Un apprentissage inestimable pour les jeunes ambassadeurs de la santé 

Par ailleurs, Cette expérience a constitué une occasion inestimable pour les étudiants et les enseignants de Shawinigan de mettre en pratique leurs compétences dans un contexte international tout en développant une compréhension plus approfondie des défis de la santé mondiale.

En somme, le département de Soins préhospitaliers d’urgence du Cégep de Shawinigan est fier de l’engagement et du dévouement démontrés par ses étudiants et ses enseignants. Ce 4e séjour à l’étranger depuis 2015 témoigne de leur volonté d’être des professionnels compétents et engagés, prêts à contribuer positivement à la société.

Togo : l’Allemagne offre 260 millions pour booster la santé

Kara, Togo – Dans un geste de solidarité internationale, la République fédérale d’Allemagne a apporté un soutien crucial au système de santé togolais en faisant un don généreux de 260 millions de francs CFA (environ 400 000 euros) au Centre des maladies infectieuses de Kara. Cette contribution témoigne de l’engagement continu de l’Allemagne envers le développement du Togo et souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Un don de l’Allemagne pour améliorer les capacités médicales

Ce don permettra donc d’équiper le centre de Kara d’équipements médicaux de pointe, notamment pour la réanimation, la stérilisation et la conservation des corps. L’infrastructure informatique et bureautique sera également renforcée pour une gestion plus efficace des services de santé. Ces améliorations permettront d’offrir des soins de meilleure qualité aux patients et de renforcer la capacité du Togo à faire face aux épidémies.

Un partenariat pour la santé

Le ministre de la Santé, M. Moustafa Mijiyawa, a salué ce geste avec gratitude, soulignant l’impact positif que ce don aura sur la lutte contre les maladies transmissibles au Togo. Il a également mis en avant l’intégration de ces équipements dans une stratégie globale de santé publique, qui comprend la prévention par la vaccination et la lutte contre des fléaux tels que le paludisme, la tuberculose et le VIH/SIDA.

L’ambassadeur d’Allemagne, le Dr Claudius Fischbach, a réitéré l’importance de la santé comme pilier fondamental du développement durable et a réaffirmé l’engagement de l’Union européenne à soutenir le Togo dans ses efforts. Cette collaboration illustre la volonté des nations de travailler ensemble pour un avenir plus sain et plus sûr pour tous.

Un réseau de centres pour une meilleure préparation

Ce don s’inscrit dans le cadre du programme ProSanté, mis en œuvre par la GIZ-Togo, qui vise à renforcer le système sanitaire togolais, en particulier dans les domaines de la santé reproductive et des droits sexuels. Conscient de l’importance de la préparation et de la réactivité face aux épidémies, le Togo a mis en place un réseau de dix centres spécialisés, dont celui de Kara, équipés pour répondre rapidement aux crises sanitaires. Ce réseau constitue un atout majeur dans la stratégie nationale de santé publique, permettant de faire face aux défis émergents et de garantir la sécurité sanitaire de la population togolaise.

Le Togo et l’Allemagne: Un exemple de coopération internationale réussie

En somme, le partenariat entre le Togo et l’Allemagne est un exemple concret de la coopération internationale en action. Ce don permettra d’améliorer considérablement les soins de santé au Togo et de sauver des vies. Il démontre également la puissance du partage des ressources et des connaissances pour promouvoir le progrès et le bien-être des communautés dans le monde entier.

Paludisme au Togo : Une campagne pour sauver les enfants

Amou Oblo, Togo – Le Togo a donné le coup d’envoi ce jeudi 30 mai 2024 d’une campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) ciblant les enfants de 3 à 59 mois dans la région des Plateaux. Cette initiative, dirigée par le ministère de la Santé, coïncide avec la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, placée sous le thème de l’égalité d’accès à la santé, à l’égalité des genres et aux droits de l’homme.

Protection des enfants togolais contre le paludisme : une initiative porte-à-porte innovante

En effet, menée sous forme de porte-à-porte, la campagne vise à protéger les enfants des formes graves du paludisme et à réduire la mortalité infantile pendant la saison des pluies, propice à la prolifération des moustiques vecteurs. Des agents de santé administreront des comprimés aux enfants sur une période de trois jours, renouvelée chaque mois pendant quatre mois, dans les régions des Savanes, de la Kara, de la Centrale et des Plateaux.

Le Dr Obou Tina Atcha, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), a souligné l’importance de cette campagne qui s’inscrit dans le cadre des actions préventives recommandées par l’OMS. Depuis 2012, l’organisation préconise la CPS chez les enfants de cette tranche d’âge en utilisant une combinaison de sulfadoxine-pyriméthamine et d’amodiaquine.

Le Togo, qui a enregistré près de 2,5 millions de cas de paludisme en 2022, dont un tiers chez les enfants, J’espère voir ces chiffres baisser grâce à cette stratégie proactive. En complément, le gouvernement a mis en place la gratuité du test rapide et des médicaments antipaludiques dans les centres de santé, réaffirmant également son engagement à éradiquer cette maladie qui affecte gravement la santé publique.

En somme, cette campagne marque un nouveau cap dans la lutte contre le paludisme au TOGO, démontrant que la prévention et l’accès aux soins de santé sont des piliers essentiels pour garantir l’égalité et le bien-être des enfants.

Lomé se prépare à accueillir le 23ème Forum pharmaceutique

Lomé, Togo – 27 mai 2024 – Lomé, la capitale togolaise dynamique, s’apprête à devenir le centre d’attention international avec l’organisation du prestigieux 23e Forum pharmaceutique international (FPI), qui se tiendra du 3 au 6 juillet 2024. Cet événement d’envergure, récemment inauguré, promet de rassembler une diversité de professionnels venus des quatre pièces du monde, avec une participation estimée à 1500 délégués.

Accès aux soins : un enjeu crucial pour l’Afrique

Placé sous le thème central « Accès aux soins : défis, enjeux et perspectives pour le secteur pharmaceutique », ce forum s’impose comme un appel à l’action pour lever les obstacles majeurs et explorer les opportunités futures dans le domaine de la fourniture de soins de santé. Les discussions porteront essentiellement sur la nécessité d’améliorer l’accès aux soins de santé, en particulier dans les régions où les ressources sont limitées.

Renforcer l’expertise pharmaceutique pour un meilleur accès aux médicaments

L’objectif principal est clair : renforcer l’expertise des pharmaciens sur le continent africain afin de garantir à tous les citoyens l’accès à des soins de santé de qualité, ainsi qu’à des médicaments sûrs, efficaces et à prix abordable. Le programme riche et varié du Forum comprend des débats interactifs, des conférences sur des sujets d’actualité, des symposiums spécialisés, des opportunités de réseautage et de développement professionnel continu à travers des rencontres B to B et des ateliers.

Vers des recommandations concrètes pour une Afrique en meilleure santé

Par ailleurs, l’ambition du FPI est de déboucher sur des recommandations concrètes et applicables, permettant à chaque nation de partager ses expériences et stratégies en matière d’accès aux soins. Sandouidi Alfred, le Secrétaire permanent du FPI, exprime son optimisme quant aux résultats positifs et aux directives stratégiques qui émaneront de ce forum, avec l’espoir que cela se traduira par une tangible de la qualité des soins offerts aux populations.

Engagement pour la Couverture sanitaire universelle

Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le gouvernement togolais pour réaliser la vision d’une Couverture sanitaire universelle (CSU), affirmant ainsi son engagement envers la santé et le bien-être de ses citoyens. Le FPI de Lomé s’annonce donc comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs du secteur pharmaceutique avec des retombées attendues qui pourraient redéfinir les normes de l’accès aux soins de santé en Afrique et au-delà.

Vers une mise en œuvre optimale d’assurance maladie universelle

Lomé, le 7 mai 2024 – Les acteurs sociaux togolais se mobilisent pour affiner les stratégies d’application de l’Assurance maladie universelle (AMU), un dispositif ambitieux lancé depuis le début de l’année et qui promet un accès élargi aux soins pour tous les citoyens.

Concertation nationale pour l’assurance maladie universelle

Par ailleurs, une réunion cruciale s’est tenue ce lundi à Lomé, rassemblant les centrales syndicales dans le cadre d’une démarche collaborative. Orchestrée par le Cadre permanent de concertation bipartite (CPCB) et appuyée par le Bureau international du travail (BIT), en outre, cette assemblée vise à harmoniser les visions et à surmonter les obstacles inhérents à l’implémentation de l’AMU.

Durant trois jours, les discussions porteront sur les directives gouvernementales concernant l’AMU et les enjeux rencontrés par les partenaires sociaux. « L’introduction de cette assurance marque un changement majeur, offrant ainsi une solution courageuse à une nécessité pressante. Néanmoins, sa concrétisation nécessite une réflexion approfondie et une coordination de tous les acteurs, étant donné que son financement reste une question épineuse », souligne Yawovi Fantowou, directeur régional du travail.

En revanche , Laurent Coami Tamegnon, président du Conseil national du patronat (CNP), considère cette rencontre comme une opportunité précieuse pour aborder les défis pratiques et les potentialités offertes par l’AMU. « C’est un moment propice pour évaluer les mécanismes actuels et envisager des améliorations concrètes », déclare-t-il.

Fondé en 2020, le CPCB se positionne comme une plateforme d’échange privilégiée entre les syndicats et le Conseil National du Patronat. Sa mission est de traiter les problématiques communes ou spécifiques aux employeurs et aux travailleurs du secteur privé, jouant ainsi un rôle clé dans la dynamique sociale du pays.

ExpandPF : L’élan novateur pour la santé reproductive au Togo

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Togo s’illustre par le lancement d’une initiative ambitieuse : le projet ExpandPF. Porté par l’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) et appuyé par la Fédération Internationale pour le Planning Familial (IPPF), ce projet se donne pour mission de cerner avec précision les besoins des établissements de santé dans les districts de Kloto, Haho et Est-Mono.

Projet ExpandPF : Une quête de données pour un soutien ciblé

En effet, la semaine du 15 au 19 avril a marqué la fin d’une mission cruciale : la collecte de données dans quarante sites stratégiques. L’objectif  est d’ évaluer méticuleusement les capacités des prestataires de services et la qualité intrinsèque des services de planification familiale à long terme. Officiellement inaugurée le 26 mars 2024, cette initiative, sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, aspire également à une compréhension approfondie des besoins réels des infrastructures sanitaires.

ExpandPF s’engage dans une approche avant-gardiste, centrée sur le changement social et comportemental. le projet ambitionne  de rendre les services de planification familiale plus accessibles aux communautés les plus éloignées. Pour cela, nous déployons des stratégies de distribution communautaire et nous adressons spécifiquement aux adolescents et jeunes adultes.

Un rapport d’évaluation pour guider l’amélioration

Par ailleurs, les données recueillies constitueront la pierre angulaire d’un rapport d’évaluation exhaustif, qui sera accompagné d’un plan d’action précis pour améliorer les services offerts. Il est important de souligner que le projet ExpandPF bénéficie d’un financement généreux de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), s’élevant à 49,5 millions de dollars.

En somme , Cette initiative s’inscrit dans une perspective de renforcement de la qualité des services de planification familiale et de santé reproductive, non seulement au Togo mais aussi dans une optique régionale élargie. À l’échelle nationale, l’ATBEF pilote ce projet d’une durée de cinq ans, de 2023 à 2028, avec la promesse d’un impact durable sur la santé des populations togolaises.

Experts Africains Élaborent des Protocoles Contre la Grippe Aviaire

Lomé, Togo —Des experts en santé de plusieurs pays africains se sont réunis à Lomé le mercredi 17 avril 2024 pour élaborer des protocoles d’enquête sur les foyers de grippe hautement pathogènes. Cette rencontre, organisée avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), intervient dans un contexte de menaces accrues liées aux pathogènes émergents et ré-émergents, dont la grippe aviaire.

Au cours de cette assise qui prendra fin le vendredi 19 avril, les experts évalueront la situation de la grippe aviaire hautement pathogène dans leurs pays respectifs. Ils partageront leurs expériences et examineront les outils d’investigation disponibles.

L’objectif ultime de cette réunion est l’élaboration de stratégies de lutte commune. Ces protocoles seront soumis à l’OMS en vue d’un financement. Selon Ouédraogo Romain Hilaire, chargé du bureau de l’OMS au Togo, ces mesures permettront d’améliorer les capacités de surveillance et d’intervention afin de contenir d’éventuelles épidémies sans générer de crises sanitaires majeures.

La grippe aviaire, maladie virale qui sévit chez les oiseaux, présente une mortalité très élevée chez les oiseaux d’élevage. Toutefois, certains sous-types de virus aviaire constituent désormais une véritable menace pour l’homme. Le virus H5N1, un sous-type du virus de la grippe aviaire, est l’un des plus préoccupants en raison de sa capacité à provoquer des maladies graves et hautement mortelle chez l’homme.

Bien que la transmission directe de ce virus de l’oiseau à l’homme soit rare, elle peut se produire, généralement par contact étroit avec des oiseaux infectés ou leurs sécrétions. La lutte contre la grippe aviaire implique une surveillance constante des populations d’oiseaux, des mesures de biosécurité pour prévenir la propagation du virus, et le développement de vaccins efficaces pour protéger à la fois les oiseaux et les humains.

L’AO Alliance Sensibilise à la traumatologie routière au Togo

Lomé, le 13 avril 2024 – Dans un contexte où les accidents de la route constituent la première cause de décès chez les jeunes togolais âgés de 25 à 29 ans, l’Association pour l’étude d’ostéosynthèse (AO Alliance) au Togo a pris l’initiative de sensibiliser la population aux enjeux de la traumatologie routière. Cette démarche vise à renforcer la prise de conscience et à encourager un changement de comportement chez les usagers de la route.

Journée d’information et de sensibilisation organisée par l’AO Alliance

En effet, le samedi 13 avril 2024, des professionnels des médias se sont réunis à Lomé pour une journée d’information et de sensibilisation organisée par l’AO Alliance. L’objectif était de fournir aux journalistes des notions essentielles sur la pratique et les soins en traumatologie orthopédique au Togo. Le Professeur Gamal Ayouba, médecin traumatologue et orthopédiste, a souligné l’importance de comprendre les enjeux des patients victimes de traumatisme et de fracture. Les médias ont également reçu des outils pour répondre aux problématiques liées à la traumatologie routière, y compris les sujets controversés.

Des Statistiques Alarmantes selon l’AO Alliance

Selon le Professeur Anani Abalo, président de l’AO Alliance-Togo, les chiffres sont alarmants. Environ 6 à 8 patients sur 10 conduits à l’hôpital sont des accidentés, souvent avec des blessures graves nécessitant un traitement coûteux. En outre, au cours des 6 premiers mois de l’année 2023, le Togo a enregistré 3 262 accidents de la route, entraînant 282 décès (dont 195 dus à des accidents de moto) et 4 611 blessés. Le taux de mortalité lié aux accidents de circulation dans les pays à faibles revenus est presque trois fois supérieur à celui des pays à revenus élevés.

Coûts des Soins Traumatologiques

Par ailleurs, le Professeur Gamal Ayouba a souligné que les soins traumatologiques sont coûteux. Lorsqu’une personne se blesse et a besoin d’une intervention chirurgicale, les frais peuvent s’élever à 300 000 à 400 000 FCFA. Face à cette réalité, il est essentiel de sensibiliser la population et de promouvoir des comportements responsables sur les routes.

Défis et Solutions

En plus, Les chirurgiens ont identifié plusieurs défis majeurs. Tout d’abord, le manque de personnel médical constitue un obstacle majeur. Avec seulement 23 chirurgiens traumatologues pour 8,5 millions de Togolais, le ratio est inquiétant (un chirurgien pour 369 565 habitants). De plus, il n’y a qu’un seul médecin rééducateur dans le pays, ce qui limite les possibilités de suivi post-opératoire.

Pour inverser cette tendance, l’AO Alliance Togo recommande  aussi le renforcement du patriotisme chez les professionnels de la santé, la mise en place de bourses d’études et l’amélioration des conditions de travail. Les autorités doivent également augmenter le budget de la santé, améliorer l’organisation des urgences et équiper les hôpitaux d’ambulances médicalisées.

Enfin, les complications induites par les traitements traditionnels sont un autre défi. De nombreux patients préfèrent consulter des tradithérapeutes pour des fractures, qu’elles soient ouvertes ou fermées. Sensibiliser la population à l’importance des soins médicaux appropriés est donc essentiel pour réduire les conséquences néfastes de ces choix.

 

 

Réunion virtuelle du CCIA pour la Santé au Togo

Le 11 avril 2024, sous la présidence du Professeur Moustafa Mijiyawa, Ministre en charge de la Santé au Togo, s’est tenue la première réunion ordinaire du Comité de Coordination Inter Agences (CCIA). Cette réunion, organisée en mode virtuel, a rassemblé des acteurs clés de la pyramide sanitaire togolaise ainsi que des partenaires techniques et financiers (PTFs) impliqués dans le domaine de la santé.

Principaux Points Discutés par le CCIA

  1. Introduction du Vaccin contre le Paludisme en 2025 : Le Togo a soumis une demande à GAVI pour l’introduction du vaccin contre le paludisme. Cette initiative vise à renforcer la prévention et la lutte contre cette maladie endémique dans le pays. Les participants ont examiné les modalités de mise en œuvre et les implications logistiques de cette mesure.
  2. Campagne de Vaccination contre la Rougeole et la Rubéole en 2025 : Une autre soumission auprès de GAVI concerne l’organisation d’une campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole en 2025. Par ailleurs, cette campagne vise à protéger les enfants togolais contre ces maladies évitables par la vaccination. Les détails opérationnels et les ressources nécessaires ont été discutés lors de la réunion.
  3. Rattrapage des Enfants Non ou Insuffisamment Vaccinés (2019-2022) : Togo a fait présenté les efforts entrepris pour rattraper les enfants qui n’ont pas reçu ou ont reçu des doses insuffisantes de vaccins entre 2019 et 2022. il a également discuté des stratégies pour atteindre ces enfants et des mesures adoptées pour améliorer la couverture vaccinale.
  4. Performances du Programme Élargi de Vaccination (PEV) en 2023 et Priorités pour 2024 : Les participants ont examiné les résultats du PEV en 2023, y compris les taux de couverture vaccinale, les défis rencontrés et les succès obtenus. Sur cette base, ils ont  identifiées les priorités pour l’année 2024 , notamment l’optimisation des campagnes de sensibilisation, la formation du personnel de santé et l’amélioration de la logistique.

En conclusion, cette réunion virtuelle du CCIA a permis de renforcer la coordination entre les différents acteurs de la santé au Togo et de définir des orientations stratégiques pour améliorer la santé publique dans le pays. Les engagements pris lors de cette réunion contribueront à la réalisation des objectifs nationaux en matière de vaccination et de prévention des maladies.