DGDN Mobile : l’identité nationale s’invite aux arènes Evala

Kara : “DGDN Mobile – Evala 2025” facilite l’accès aux cartes d’identité en plein cœur des luttes traditionnelles

Kara, 21 juillet 2025 En pleine effervescence des festivités des luttes traditionnelles Evala, la région de Kara vibre au rythme d’une initiative novatrice : l’opération “DGDN Mobile – Evala 2025”. Orchestrée par la Direction Générale de la Documentation Nationale (DGDN), cette campagne de collecte de données biométriques, lancée pour délivrer des cartes d’identité, rapproche les services publics des citoyens. C’est une démarche audacieuse qui allie tradition et modernité pour faciliter l’accès à un document essentiel.

 

Un service public sans frontières : La DGDN débarque au cœur des arènes

 

L’opération “DGDN Mobile – Evala 2025” s’inscrit parfaitement dans le cadre des célébrations des Evala, ces joutes ancestrales kabyè qui réunissent des milliers de personnes dans la région de Kara. En effet, en déployant des unités mobiles de collecte de données biométriques directement dans les arènes des finales de lutte, les autorités permettent aux habitants, et particulièrement aux jeunes, d’obtenir ou de renouveler leur carte nationale d’identité sans avoir à se déplacer loin de chez eux.

Des espaces spécialement aménagés dans chaque canton accueillent les citoyens souhaitant participer à cette opération d’envergure. « Les cartes seront disponibles en moins de 48 heures et pourront être récupérées au domicile des chefs de canton », a assuré Adjitowou Komlan, gouverneur de la région de Kara, dans une déclaration officielle. Par ailleurs, cette rapidité et cette proximité témoignent de l’engagement de l’État à simplifier radicalement les démarches administratives.

 

La carte d’identité : un passeport pour l’avenir, directement aux Evala

 

La carte nationale d’identité n’est pas qu’un simple document ; elle est la clé d’accès à de nombreux services essentiels. Preuve d’identité, elle est indispensable pour effectuer des transactions financières, voyager à l’étranger, ou encore accéder à des prestations administratives et sociales. Ainsi, en facilitant son obtention, l’opération “DGDN Mobile” répond à un besoin crucial, notamment pour les jeunes qui s’apprêtent à entrer dans la vie active ou à poursuivre leurs études.

« C’est une chance incroyable de pouvoir faire ma carte d’identité ici, pendant les Evala. Avant, il fallait aller loin et attendre longtemps », confie Ama, une jeune habitante de la région, venue profiter de l’opération dans son canton, visiblement soulagée.

 

DGDN Mobile : Quand traditions anciennes et modernité administrative se rencontrent

 

En intégrant cette campagne aux festivités des Evala, la DGDN fait d’une pierre deux coups : elle valorise une tradition culturelle majeure tout en modernisant l’accès aux services publics. Les arènes de lutte, habituellement lieux de prouesses physiques et de communion communautaire, se transforment ainsi en hubs administratifs éphémères, où les citoyens peuvent accomplir leurs démarches dans une ambiance festive et conviviale.

Cette initiative illustre une volonté claire de l’État togolais de rendre ses services plus accessibles, tout en s’appuyant sur des événements culturels fédérateurs. En somme, en rapprochant l’administration des citoyens, “DGDN Mobile – Evala 2025” pose les bases d’une gouvernance plus inclusive et pratique.

 

Une opération « Mobile » qui pourrait transformer le service public togolais ?

 

Alors que les luttes Evala continuent d’enflammer la région de Kara, l’opération “DGDN Mobile” marque les esprits par son ingéniosité. En combinant tradition, accessibilité et efficacité, elle offre une réponse concrète aux besoins des populations locales. Le gouverneur Adjitowou Komlan a d’ailleurs laissé entendre que ce modèle pourrait s’étendre à d’autres régions et événements culturels à l’avenir, esquissant une nouvelle ère pour l’administration publique.

En attendant, les habitants de Kara saisissent cette opportunité unique de se doter d’un document indispensable, tout en célébrant leur riche patrimoine culturel. C’est une belle démonstration que modernité et traditions peuvent aussi avancer main dans la main pour bâtir un Togo plus connecté et inclusif. Cette synergie inattendue est-elle le prélude à une administration togolaise réinventée, plus proche de ses citoyens et de leurs réalités culturelles ? L’avenir nous le dira, mais les prémices sont prometteuses.

 

Togo : la société civile entre en défense du numérique

Togo : Paradigm Initiative renforce les gardiens des libertés numériques à Lomé

Lomé, 15 juillet 2025 Dans un monde où l’espace numérique devient un champ de bataille essentiel pour les libertés fondamentales, Paradigm Initiative a investi Lomé le 3 juillet dernier pour une mission d’envergure : équiper les défenseurs de la société civile togolaise face aux défis du numérique. À travers une Académie des droits numériques (DRA), l’organisation a rassemblé journalistes, militants et leaders associatifs pour une formation intensive, véritable rempart contre les menaces pesant sur l’espace civique en ligne.

À Lomé, Paradigm Initiative lance une Académie des droits numériques pour renforcer les compétences des acteurs civiques face aux menaces numériques, affirmant le Togo comme bastion de la liberté en ligne.

Cybersécurité et plaidoyer : Le bouclier des libertés numériques togolaises

 

Au cœur de cette initiative stratégique, des ateliers ciblés ont permis aux participants de décrypter les enjeux juridiques et techniques qui fragilisent les libertés numériques. Face à la montée préoccupante des lois restrictives, les formateurs ont présenté des outils concrets de sécurité numérique pour protéger les acteurs de première ligne dans leurs missions essentielles. Ils ont également mis l’accent sur l’art du plaidoyer, afin de promouvoir un internet libre et accessible dans un contexte de surveillance croissante et de perturbations ciblées du réseau.

Un jalon stratégique : Vers un espace civique numérique résilient au Togo

 

Cette académie, bien plus qu’une simple formation, s’impose comme un jalon fondamental pour le Togo. En effet, en dotant les participants de compétences essentielles, Paradigm Initiative renforce la résilience d’une communauté déterminée à faire entendre sa voix dans l’arène numérique. Alors que les défis liés à la censure et au contrôle des contenus s’intensifient implacablement, cette initiative pose les bases d’un mouvement solide, prêt à défendre un espace civique ouvert et inclusif.

En réunissant des acteurs clés autour d’une cause commune, Paradigm Initiative envoie un message clair et puissant : la protection des droits numériques est un combat collectif, et le Togo est désormais mieux armé pour y prendre part.

 

Savanes 2025 : les communes s’outillent pour l’équité

Dapaong : Les communes des Savanes se forment pour des budgets sensibles au genre

 

Dapaong, 9 juillet 2025 – Dans la région des Savanes, où la sécheresse et l’insécurité tissent un quotidien fragile, une lueur d’espoir s’est allumée du 2 au 4 juillet 2025. À Dapaong, 48 cadres des 16 communes de cette région septentrionale du Togo se sont réunis pour une mission aussi audacieuse que cruciale : intégrer la dimension genre dans la planification et la budgétisation locales. Soutenue par le ministère de l’Économie et des Finances, la Faîtière des Communes du Togo et le PNUD, cette formation ambitionne de faire des collectivités un rempart d’équité et d’inclusion. Cependant, dans une région où chaque jour est un combat pour la survie, ce pari sur l’égalité peut-il vraiment changer la donne, ou restera-t-il un vœu pieux face aux vents arides du nord ?

 

Face à la crise, une réponse aux inégalités s’organise dans les Savanes

 

Dans les salles de formation de Dapaong, les discussions ont porté un poids particulier. La région des Savanes, la plus pauvre du Togo, est marquée par une insécurité croissante et des défis alimentaires qui touchent près de 500 000 personnes, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). Par conséquent, les femmes, souvent piliers des foyers, sont les premières victimes de ces crises, privées d’accès équitable aux ressources, à l’éducation et aux opportunités économiques. C’est dans ce contexte que 48 responsables communaux – élus locaux, planificateurs et gestionnaires financiers – ont été formés pour intégrer la dimension genre dans leurs budgets et plans de développement.

Guidés par des experts du ministère de l’Économie et des Finances, de la Faîtière des Communes du Togo (fct 228) et du PNUD, les participants ont exploré des outils pratiques : analyse des impacts genrés, allocation budgétaire sensible au genre, et méthodologies inspirées de l’OCDE-DAC. « Une gouvernance qui ignore la moitié de la population est une gouvernance boiteuse », a déclaré une experte du PNUD, soulignant que les femmes représentent 51 % de la population togolaise, mais seulement 20 % des décideurs locaux. Les sessions ont mis en lumière des exemples concrets, comme l’allocation de fonds pour des centres de santé maternelle ou des projets agricoles favorisant l’autonomisation des femmes, afin de rendre les politiques communales plus inclusives.

 

À Dapaong, 48 cadres de la région des Savanes se forment à la budgétisation sensible au genre pour intégrer l’inclusion dans la gouvernance locale face aux crises persistantes.L’intégration du genre : Un défi majeur pour la vision nationale du Togo

 

Cette formation s’inscrit dans un mouvement plus large, porté par la feuille de route gouvernementale Togo 2025, qui vise à faire du pays un modèle d’inclusion et de résilience. Depuis 2018, avec le soutien du FMI et du PNUD, le Togo a intégré la budgétisation sensible au genre (BSG) dans six ministères pilotes, avant d’étendre l’initiative à quatre autres en 2024. La région des Savanes, ciblée par le Programme d’urgence pour le renforcement de la résilience (PURS) depuis 2022, est une priorité. « Intégrer le genre, c’est investir dans la stabilité de nos communautés », a affirmé Kofi Agbenoxevi Paniah, secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, rappelant que les budgets sensibles au genre peuvent réduire les inégalités tout en stimulant la croissance locale.

Pourtant, le tableau est loin d’être idyllique. Les communes des Savanes, comme Kountoiré et Naki-Est, manquent de ressources et de capacités techniques pour traduire ces formations en actions concrètes. Les crises sécuritaires, exacerbées par les tensions régionales, limitent l’accès des femmes aux terres agricoles et aux marchés, tandis que le taux d’alphabétisation féminin, à peine 40 % dans la région, freine leur participation aux processus décisionnels. « On nous donne des outils, mais sans moyens, c’est comme semer sur un sol aride », confie un maire d’une commune rurale, reflétant l’inquiétude des participants face aux contraintes locales.

 

Un espoir fragile mais concret pour l’équité

 

Malgré ces obstacles, l’engagement des cadres communaux offre une lueur d’espoir. Sur X, le PNUD Togo a salué l’enthousiasme des participants, certains partageant des plans pour réviser leurs budgets communaux dès 2026 afin d’inclure des projets favorisant l’égalité des sexes. Une élue de Tône a évoqué son intention de créer des coopératives féminines pour la transformation du soja, un secteur clé de la région. Ces initiatives, bien que modestes, pourraient poser les bases d’une gouvernance plus équitable.

Néanmoins, le chemin reste semé d’embûches. La région des Savanes, où 70 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, exige des investissements massifs pour concrétiser ces ambitions. Le PNUD, qui soutient également des projets comme les Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) dans la région, insiste sur la nécessité d’une approche multisectorielle. « L’inclusion ne se décrète pas, elle se construit pas à pas », a déclaré Epiphanie Meteteiton Kuevanu-Houmey, représentante du PNUD au Togo, appelant à une mobilisation continue des partenaires internationaux.

 

À Dapaong, 48 cadres de la région des Savanes se forment à la budgétisation sensible au genre pour intégrer l’inclusion dans la gouvernance locale face aux crises persistantes.L’avenir des Savanes : Un combat pour l’égalité et le développement local

 

En somme, au terme de cette session, les 48 cadres ont quitté Dapaong avec une mission lourde de sens : faire des budgets communaux un levier pour l’égalité et la justice. Dans une région où les femmes portent le fardeau des crises, leur inclusion dans la gouvernance locale n’est pas un luxe, mais une nécessité. Lomé, à 600 km au sud, peut dessiner des stratégies ambitieuses, mais c’est dans les villages poussiéreux des Savanes que se joue l’avenir de cette révolution silencieuse. Alors que les échos de la formation résonnent encore, une question demeure : le Togo saura-t-il donner à ses communes les moyens nécessaires pour bâtir un avenir plus équitable ?

 

 

Lomé : Une marche républicaine pour tisser l’unité dans le Golfe

Lomé se lève : Une marche historique pour l’unité togolaise !

Le 5 juillet 2025, à l’aube, Lomé s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire. Dès 7h00, une marée humaine convergera du carrefour Tokoin-Trésor vers le stade omnisports, dans une marche républicaine pacifique orchestrée par les autorités de la préfecture du Golfe. Portée par le préfet Komlan Agbodan, cette initiative n’est pas un simple défilé. Au contraire, c’est un cri vibrant pour la paix, le vivre-ensemble et la cohésion sociale, un serment collectif pour un Togo uni face aux vents de la discorde. Préparez-vous à être témoin d’un événement qui marquera les esprits !

Mobilisation générale : Lomé unie pour la paix

Dans une note aussi précise qu’un manifeste, le préfet du Golfe a lancé un appel solennel aux maires des communes Golfe 2, Golfe 3, Golfe 5 et Golfe 7, les enjoignant de mobiliser les forces vives de leurs territoires. Ainsi, des Comités de Développement à la Base (CDB) aux Chambres Communales des Métiers (CCM), en passant par les organisations de jeunesse, les balayeuses de rue et les femmes des marchés, tous sont convoqués pour faire battre le cœur de cette marche. Par ailleurs, cinq groupes folkloriques mobiles – fanfares et ensembles traditionnels – viendront colorer l’événement, chacun mobilisant au moins 50 âmes pour chanter l’unité à travers les rythmes du Togo profond.

Komlan Agbodan, figure d’autorité au verbe galvanisant, ne laisse rien au hasard. En effet, des bus sillonneront les communes dès 6h00 pour transporter les participants vers le point de départ, garantissant un cortège fluide et sécurisé. De plus, les mairies, dans une course contre la montre, doivent transmettre d’ici le 3 juillet à midi les listes des lieux de rassemblement et les effectifs prévus par catégorie. Chaque détail compte, car cette marche n’est pas qu’un événement : c’est un symbole, un étendard brandi pour rappeler que la cohésion est la pierre angulaire d’une nation.

Une marche, un symbole : Le Togo célèbre sa diversité

Cette « marche républicaine pacifique » dépasse le cadre d’une simple mobilisation. Effectivement, elle est une fresque vivante, où les balayeuses des rues côtoieront les chefs traditionnels, où les jeunes porteront leurs espoirs aux côtés des artisans, et où les tambours des groupes folkloriques feront vibrer l’asphalte de Lomé. Dans un pays où les fractures sociales et politiques menacent parfois l’harmonie, cette initiative se veut un baume, un rappel que le Togo, riche de sa diversité, peut marcher d’un même pas.

Le choix du stade omnisports comme point de chute n’est pas anodin. Ce lieu, où les passions sportives unissent les foules, deviendra le théâtre d’un serment collectif : celui d’un peuple décidé à construire, pas à diviser. « Nous comptons sur l’engagement civique de chacun pour faire de cette marche un symbole fort d’adhésion aux valeurs républicaines », a déclaré le préfet Agbodan, son appel résonnant comme un défi lancé à chaque Togolais.

Lomé, capitale de l’espoir : Un pas vers un avenir uni !

À l’heure où les défis mondiaux et régionaux – crises économiques, tensions sociales – testent la résilience des nations, le Golfe se dresse comme un laboratoire de l’unité. En somme, cette marche, préparée avec une minutie militaire, est plus qu’un événement : c’est une promesse, celle d’un Togo où chaque pas vers l’avant est un pas vers l’autre. Alors que les bus s’apprêtent à sillonner les rues et que les fanfares affûtent leurs mélodies, Lomé s’apprête à écrire une page vibrante de son histoire.

Togo : La société civile ouest-africaine dénonce la répression et exige justice

Réquisitoire citoyen et plaidoyer pour l’intégrité humaine : la société civile ouest-africaine exige vérité et justice suite aux allégations de torture au Togo

Lomé, 26 juin 2025 – Poussées par un vent d’indignation et de devoir civique, plusieurs organisations de la société civile ouest-africaine se sont à nouveau élevées, mardi 24 juin, pour dénoncer les traitements inhumains qu’auraient subis les manifestants arrêtés à la suite des événements du 6 juin dernier au Togo. Réunies au sein d’une plateforme unie, ces entités exigent l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale afin de faire toute la lumière sur les allégations de torture et de sévices dégradants infligés à des citoyens engagés dans une mobilisation pacifique.

Un front panafricain pour les droits : Les exigences clés de la société civile

Parmi les signataires de cet appel figurent des organisations panafricaines de référence telles que Tournons la page (sections Guinée et Togo), Front populaireWADmOS, ou encore AfricTivistes. Toutes sont unies dans un front commun articulé autour de l’exigence de transparence, de redevabilité et du respect inconditionnel des droits fondamentaux.

Libérations, enquêtes et respect des libertés : Les revendications clés

  • Au cœur de leurs revendications, ces organisations exigent :

    • La libération immédiate et sans condition de toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion et d’opinion.
    • La remise en liberté de figures emblématiques, tel qu’ Honoré Sitsopé Sokpor alias Affectio.
    • La conduite d’investigations indépendantes sur les exactions alléguées.
    • Le respect scrupuleux des libertés publiques, à l’approche de nouvelles mobilisations annoncées pour les 26, 27 et 28 juin.
    • L’alignement effectif des autorités togolaises sur les conventions internationales ratifiées, notamment les articles 19 et 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), ainsi que les articles 9 et 11 de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples.

La CEDEAO interpellée face à la crise togolaise

En marge de cette mobilisation citoyenne transnationale, les acteurs de la plateforme interpellent également la présidence en exercice de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, désormais assurée par le Président Maada Bio de la Sierra Leone. Les organisations invitent ce dernier à initier un dialogue substantiel avec les autorités de Lomé en vue d’un règlement apaisé et conforme aux engagements communautaires de l’organisation sous-régionale.

Togo sous Tension : Droits Fondamentaux et Sécurité en Jeu

Depuis plusieurs semaines, le climat sociopolitique au Togo reste sous tension, accentué par les appels lancés par la diaspora en faveur de manifestations contestant la gouvernance en place. Alors qu’une nouvelle séquence protestataire est programmée à brève échéance, l’équation sécuritaire et les droits fondamentaux s’entrechoquent dans un paysage institutionnel scruté par les défenseurs des libertés.

Ces événements, loin d’être un simple épisode conjoncturel, soulèvent des interrogations profondes sur l’état de droit, la culture démocratique et l’effectivité des normes internationales dans les pratiques étatiques. À mesure que les voix s’élèvent pour exiger la vérité, l’espace civique ouest-africain semble déterminé à ne pas laisser l’indifférence s’installer.

Togo : les chefs traditionnels au cœur de la stabilité à Dapaong 

Une alliance sacrée pour la paix : le Togo réunit ses gardiens ancestraux à Dapaong  et lance une tournée nationale cruciale

C’est sous le ciel ardent de Dapaong, ville carrefour du nord togolais, à quelque 600 kilomètres de la bouillonnante Lomé, que s’est ouvert, ce 16 juin 2025, un chapitre décisif pour l’avenir du pays. AWATE Hodabalo, Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie traditionnelle, a donné le coup d’envoi d’une tournée nationale d’envergure. En effet, il s’agit d’une odyssée consultative visant à rallier les chefs traditionnels, ces vigies immémoriales des valeurs togolaises, dans une quête commune de cohésion et de stabilité. Sous le regard bienveillant du Président du Conseil, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, cette initiative se veut un rempart contre les fractures sociales, à l’heure où les élections municipales de 2025 pointent à l’horizon. Le Togo joue gros : l’unité du pays en dépend !

Chefferie traditionnelle : un rôle clé dans la gouvernance moderne

Dans l’enceinte vibrante de cette rencontre, les silhouettes majestueuses des chefs traditionnels se sont mêlées aux costumes impeccables des gouverneurs, préfets et maires, formant une mosaïque d’autorités unies par un même dessein. Le Ministre, avec une éloquence teintée de ferveur, a exalté la mission de ces dépositaires des coutumes : « Ils sont les artisans d’une paix durable, les passeurs d’un héritage qui doit éclairer notre gouvernance moderne. » En effet, cette tournée, loin d’être une simple formalité, ambitionne de redessiner les contours d’une collaboration féconde entre l’État et ces figures vénérées, désormais pleinement reconnues dans l’intitulé même du ministère.

Défis et solutions : le dialogue pour conjurer les tempêtes foncières

Les échanges, d’une densité rare, ont mis en lumière des enjeux cruciaux. Ainsi, Affoh Atcha-Dedji, gouverneur des Savanes, a porté à la tribune les tourments qui ébranlent les fondations de la chefferie : des villages « flottants », ces terres indécises suspendues entre deux juridictions, et une poussée désordonnée de hameaux nouveaux, semant discorde et rivalités foncières. « Ces plaies, si elles ne sont pas pansées, menacent l’harmonie dont nous avons tant besoin en cette veille électorale », a-t-il averti, le ton grave. Face à ces écueils, le ministre AWATE a prôné une approche résolue, invitant les chefs à devenir les architectes d’une gestion territoriale apaisée, en synergie avec les pouvoirs publics.

Trois axes majeurs ont guidé les débats, tels des phares dans la nuit : le rôle des conseils traditionnels dans une administration efficace et un scrutin serein, les liens à tisser entre ces instances et les édiles locaux, et l’inscription de la chefferie dans le renouveau de la Cinquième République. Chaque thème, abordé avec une rigueur presque sacrée, a révélé une ambition : faire des traditions un levier de modernité, un socle pour une démocratie vivante et inclusive.

Dapaong, symbole de l’unité : les sentinelles d’un Togo nouveau

Cette tournée, qui sillonnera les régions jusqu’au 20 juin, n’est pas qu’un éphémère conciliabule. Elle incarne une vision audacieuse : celle d’un Togo où les racines ancestrales irriguent les aspirations d’aujourd’hui. En conviant les chefs à formuler leurs doléances et à enrichir les orientations ministérielles, AWATE Hodabalo leur offre une tribune, mais aussi une responsabilité. « Nous bâtissons ensemble une gouvernance où la voix des anciens résonne dans les choix du présent », a-t-il proclamé, scellant ainsi un pacte implicite entre passé et avenir.

En somme , au-delà des défis, c’est un souffle d’espoir qui traverse Dapaong et au-delà. Ces concertations dessinent les contours d’un vivre-ensemble raffermi, où les tensions s’effacent devant la sagesse collective. En plaçant les chefs traditionnels au cœur de ce dialogue, le Togo ne se contente pas de célébrer son héritage ; il le réinvente, le parant d’une nouvelle mission : être les gardiens d’une nation en paix, prête à affronter les urnes et les défis du siècle avec une dignité intacte. Le Togo se tourne vers ses racines pour mieux construire son avenir : une stratégie gagnante ?

Jeunesse des savanes : quand l’artisanat devient clé de la paix et de la prospérité !

Dapaong et Mango : une formation pour forger l’avenir des artisans des Savanes

Dapaong, 27 mai 2025 – Une nouvelle énergie souffle sur les Savanes togolaises ! Au cœur de Dapaong et Mango, 160 jeunes artisans ont entamé, le 26 mai dernier, une formation transformative. Sous l’égide du projet PBF2, financé par le Fonds de consolidation de la paix des Nations Unies et porté par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec des partenaires locaux, cette initiative de cinq jours vise à armer ces jeunes de compétences nouvelles. Ainsi, elle ambitionne de transformer les défis socio-économiques de la région en tremplins pour un avenir prospère et harmonieux, renforçant leur résilience et leur autonomie.

Un élan de talents divers pour un meilleur avenir

Ces jeunes, issus de métiers variés tels que la soudure, la couture, la coiffure, la tapisserie, le tissage ou encore la mécanique, incarnent la richesse artisanale des Savanes. Cette région, souvent confrontée à des défis structurels comme la pauvreté et un accès limité aux opportunités économiques, trouve dans cette initiative une réponse audacieuse. De ce fait, le programme, s’étendant sur cinq jours, propose un apprentissage pluriel mêlant entrepreneuriat, leadership, communication digitale, plaidoyer et, surtout, consolidation de la paix. L’objectif ? Doter ces artisans d’outils pour non seulement exceller dans leurs métiers, mais aussi devenir des acteurs de cohésion sociale et des ambassadeurs du développement local.

La jeunesse des savanes : un potentiel à protéger et à développer

La région des Savanes, avec ses sept préfectures, est un terreau fertile pour l’innovation, mais elle demeure vulnérable aux tensions sociales et économiques. En 2019, une étude de l’USAID a révélé que la pauvreté et le manque de perspectives professionnelles rendaient les jeunes particulièrement sensibles aux discours extrémistes. Face à ce constat alarmant, le projet PBF2 mise sur l’autonomisation économique et sociale pour renforcer la résilience communautaire. En intégrant des modules sur la communication digitale, les formateurs ouvrent aux artisans les portes du numérique, leur permettant de promouvoir leurs produits et services sur des plateformes modernes, un atout crucial dans une économie de plus en plus connectée.

De plus, le programme ne se limite pas à l’acquisition de compétences techniques. En plaçant la consolidation de la paix et le plaidoyer au cœur de la formation, il encourage ces jeunes à devenir des vecteurs de dialogue et de vivre-ensemble. « Former des artisans, c’est aussi former des citoyens engagés », a déclaré un responsable local impliqué dans le projet, soulignant l’importance de lier développement économique et harmonie sociale.

Le Togo forme 160 jeunes artisans dans les Savanes pour renforcer leur autonomie, promouvoir la paix et stimuler le développement local.Coopération régionale : quand l’Union fait la force.

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de renforcement de la cohésion sociale dans les Savanes. En effet, malgré sa richesse culturelle, cette région reste confrontée à des défis sécuritaires et sociaux. Des projets similaires, comme Savanes Tanalafiè, lancé en 2024 par Plan International Togo, ont déjà démontré l’efficacité de l’engagement des jeunes et des femmes dans la prévention des conflits et la promotion de la paix. Avec un financement de 1,6 milliard de FCFA et un partenariat avec des organisations locales comme l’Association d’appui aux activités de santé communautaire (3ASC), ces initiatives témoignent d’une approche concertée pour transformer les dynamiques communautaires.

À Dapaong et Mango, les 160 artisans formés rejoignent un réseau croissant de jeunes entrepreneurs soutenus par des projets comme le PAEIJ-SP, financé par la Banque africaine de développement. Ce dernier a déjà permis à 1 420 jeunes entrepreneurs de voir leurs revenus augmenter de 41 % en moyenne, prouvant que l’investissement dans les compétences locales peut générer des retombées économiques significatives.

Un horizon prometteur : la jeunesse togolaise façonne son avenir

En dotant ces artisans de savoir-faire en leadership et en communication digitale, le projet PBF2 ne se contente pas de renforcer leurs capacités professionnelles ; il leur offre une voix pour façonner l’avenir de leur région. Dans un contexte où la jeunesse représente plus de 35 % de la population togolaise, ces initiatives sont autant de graines semées pour un développement inclusif et durable. À l’issue de ces cinq jours, ces 160 artisans retourneront dans leurs communautés, non seulement mieux équipés pour prospérer dans leurs métiers, mais aussi porteurs d’un message d’unité et de résilience.

En somme, alors que le Togo s’engage résolument dans la réalisation des Objectifs de développement durable, cette formation dans les Savanes incarne un pas audacieux vers un avenir où la jeunesse, par son talent et son engagement, redessine les contours d’une société plus forte et plus unie.

Togo : Une croisade vibrante contre les mariages et grossesses précoces

Togo : la bataille féroce contre les mariages et les grossesses précoces est lancée !

Lomé, 19 mai 2025 – Dans les ruelles animées de Lomé comme dans les villages reculés des Savanes, un vent de changement souffle au Togo. Sous l’impulsion du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, et porté par la détermination de la ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Professeure Kossiwa Zinsou-Klassou, le pays intensifie sa lutte contre les mariages et les grossesses précoces. Cette campagne, vibrante d’espoir et d’ambition, conjugue réformes juridiques, dispositifs de soutien et mobilisation communautaire pour offrir aux filles togolaises un avenir dans lequel leurs droits s’épanouissent. Pour y parvenir, aux côtés du gouvernement, l’UNICEF et l’UNFPA déploient un engagement sans faille, scellant un partenariat exemplaire pour dire, d’une seule voix : « Plus jamais ça ! »

Le Togo intensifie sa lutte contre les mariages et les grossesses précoces via des réformes, du soutien et des partenariats pour garantir un avenir plus juste aux filles.Plan d’attaque national : cadre légal, soutien et sensibilisation au cœur de l’action

Cette détermination s’incarne dans une ambition nationale forte pour les droits des filles. Au Togo, où près de 22 % des adolescentes de 15 à 19 ans se marient précocement et où les grossesses précoces affectent une proportion alarmante de jeunes filles, le gouvernement érige la lutte contre ces pratiques en priorité nationale. Ces chiffres, issus des données de l’UNICEF, révèlent une réalité cruelle : des destins brisés, des éducations interrompues, des santés fragilisées.

Face à ce fléau, le gouvernement togolais, sous la houlette de la ministre Zinsou-Klassou, déploie une stratégie audacieuse, intégrée à la Feuille de route Togo 2025, qui place l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes au cœur du développement. La campagne, lancée avec ferveur, repose sur trois piliers fondamentaux : le renforcement du cadre juridique, l’accompagnement des victimes et la sensibilisation des communautés. Une révision du Code des personnes et de la famille est en cours pour rehausser l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les filles, alignant ainsi la législation sur les standards internationaux.

Parallèlement, des centres d’accueil et de conseil, soutenus par l’UNFPA, offrent un refuge précieux aux jeunes filles, leur prodiguant soins psychologiques, formations professionnelles et appui à la réinsertion scolaire. « Nous voulons garantir un avenir dans lequel chaque fille peut rêver grand », a déclaré la ministre Zinsou-Klassou, dont la voix, empreinte de conviction, résonne comme un appel puissant à l’action.

Un front uni contre le fléau des mariages et des grossesses précoces : L’Alliance stratégique avec l’UNICEF, l’UNFPA et la CEDEAO

Cet élan est puissamment renforcé par un partenariat international solide au service d’une cause commune. L’engagement de l’UNICEF et de l’UNFPA, salué par la ministre, constitue, à n’en pas douter, un levier puissant. En effet, l’UNICEF, actif notamment dans les régions des Savanes et Maritime, soutient des programmes d’éducation inclusive permettant à des milliers de filles de retourner à l’école. De son côté, l’UNFPA renforce l’accès aux services de santé reproductive, notamment dans les zones rurales où les grossesses précoces exposent les adolescentes à des risques graves, comme la fistule obstétricale.

À cet égard, un financement de 245 000 dollars, alloué par la CEDEAO en octobre 2024 pour lutter contre cette pathologie, illustre la convergence des efforts régionaux et internationaux. À Sokodé, où la ministre Zinsou-Klassou a présidé le lancement des programmes de la CEDEAO, l’accent a été mis sur une approche multisectorielle indispensable. « Au-delà des soins, nous devons combattre les causes profondes : la pauvreté, l’inégalité de genre, le manque d’éducation », a-t-elle martelé, soulignant la nécessité d’une mobilisation collective. Cette vision, largement partagée par les partenaires onusiens, se traduit par des campagnes de sensibilisation ciblées dans les écoles, les marchés et les lieux de culte, où des leaders communautaires s’engagent à briser les tabous.

Le Togo intensifie sa lutte contre les mariages et les grossesses précoces via des réformes, du soutien et des partenariats pour garantir un avenir plus juste aux filles.Entre tradition et modernité : progrès concrets et résistances locales dans la lutte contre les mariages et les grossesses précoces

Malgré ces efforts conjugués, les progrès sont tangibles, mais les défis à relever persistent dans une société en mutation. Depuis 2022, les initiatives soutenues par l’UNFPA dans la région des Savanes ont permis de réduire les taux de mariages précoces dans certaines communautés, tandis que des bourses scolaires, financées par des partenaires internationaux, encouragent les filles à poursuivre leurs études.

Pourtant, les obstacles demeurent significatifs. Dans les zones rurales, notamment, où les traditions patriarcales prédominent, les résistances culturelles freinent le changement en profondeur. Le manque de ressources financières et humaines limite également l’extension rapide des programmes à l’ensemble du territoire.

Face à ces défis, le Togo mise sur l’innovation et le renforcement de la coopération. Des plateformes numériques, développées avec le soutien de partenaires comme la GIZ, permettent de diffuser efficacement des messages de sensibilisation auprès des jeunes, tandis que des dialogues intergénérationnels réunissent parents, chefs traditionnels et adolescentes pour redéfinir progressivement les normes sociales.

Le Togo intensifie sa lutte contre les mariages et les grossesses précoces via des réformes, du soutien et des partenariats pour garantir un avenir plus juste aux filles.Vers un avenir où chaque fille togolaise peut rêver grand : l’espoir porté par une nation mobilisée

Tout cela ouvre la voie à un horizon d’espoir concret pour les filles togolaises. À Lomé, où les échos de la campagne résonnent dans les quartiers populaires, et à Dapaong, où les centres d’accueil redonnent espoir aux jeunes filles vulnérables, une transformation progressive s’opère. Chaque fille accompagnée, chaque famille sensibilisée, chaque loi renforcée est une victoire essentielle dans cette croisade pour l’équité.

La Ministre Zinsou-Klassou, figure de proue de ce combat, incarne une détermination sans faille : « Ensemble, nous bâtissons un Togo où les droits des filles ne sont plus une aspiration lointaine, mais une réalité palpable. » En définitive, en unissant leurs forces, le gouvernement togolais, l’UNICEF, l’UNFPA et leurs partenaires tracent un chemin résolu vers un avenir plus juste et équitable. Dans ce pays aux mille visages, où la solidarité est une valeur cardinale, la promesse d’un « plus jamais ça » prend racine, portée par une nation résolue à offrir à ses filles la liberté de façonner pleinement leur destin.

Lomé-Berlin : Une impulsion décisive pour l’inclusion au Togo

Togo : de Berlin à Lomé, l’inclusion des personnes handicapées prend un nouvel élan

Lomé, 19 mai 2025 – Dans le sillage du Sommet mondial sur le handicap (GDS) 2025 à Berlin, une nouvelle dynamique s’est emparée de la capitale togolaise. Sous l’égide de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et l’impulsion de sa directrice résidente, Dr. Inge Baumgarten, un atelier de restitution a récemment réuni à Lomé des acteurs clés de la société togolaise, animés par une ambition commune : faire de l’inclusion une réalité tangible pour les personnes en situation de handicap. Cet événement, vibrant d’idées novatrices et de partenariats prometteurs, marque une étape cruciale dans la quête d’équité au Togo, un pays résolu à transformer ses engagements en actions concrètes.

Après le sommet mondial de Berlin, un atelier à Lomé, soutenu par la GIZ, jette les bases d'un plan d'action concret pour accélérer l'inclusion des personnes handicapées au Togo.Togo : entre ambitions et réalités, la quête d’une société vraiment inclusive

En effet, le Togo, fort de ses réformes ambitieuses en matière de gouvernance et de développement, s’affirme comme un acteur régional de l’inclusion. Avec une population de 8,8 millions d’habitants, dont une part significative vit avec un handicap, le pays fait face à des défis structurels persistants : accessibilité limitée des infrastructures, stigmatisation sociale et manque d’opportunités économiques. Pourtant, des avancées notables ont été enregistrées. La ratification de la Convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées, couplée à des initiatives nationales comme le Programme national de développement inclusif, témoigne d’une volonté politique affirmée.

Retour d’expédition de Berlin : comment la délégation togolaise redéfinit l’Inclusion Post-GDS 2025

C’est dans ce contexte national porteur que la délégation togolaise a participé activement au GDS 2025 à Berlin, qui a rassemblé des décideurs, des organisations de la société civile et des défenseurs des droits des personnes handicapées du monde entier. À cette occasion, la délégation togolaise, accompagnée par la GIZ, y a brillé par son engagement. Portée par une vision alignée sur la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, qui place l’inclusion sociale au cœur du développement, elle a plaidé pour des solutions adaptées aux réalités locales. Par conséquent, les échanges à Berlin ont permis de forger des partenariats internationaux et de recueillir des idées audacieuses, notamment en matière d’accès à l’éducation, à l’emploi et aux infrastructures pour les personnes en situation de handicap.

Plan d’action concret : les pistes dessinées à Lomé pour transformer l’essai

Fort de ces échanges fructueux, le retour à Lomé a été l’occasion de concrétiser cette dynamique. Ainsi, l’atelier de restitution, orchestré avec brio sous la houlette d’Inge Baumgarten, a transformé ces inspirations en un plan d’action concret. « Des idées concrètes, des partenariats solides et une ambition partagée », a souligné la directrice résidente de la GIZ, dont l’enthousiasme reflète l’élan collectif. Cet atelier a réuni des représentants du gouvernement, des associations de défense des droits des personnes handicapées, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des personnes concernées, dans une démarche résolument inclusive.

Ils ont notamment été mis en lumière des projets phares soutenus par la GIZ, tels que la formation professionnelle adaptée et l’amélioration de l’accès aux services publics pour les personnes handicapées. En s’appuyant sur l’expertise acquise à Berlin, les participants ont esquissé des stratégies pour renforcer l’employabilité, promouvoir l’éducation inclusive et sensibiliser les communautés à la lutte contre les préjugés. Car ces initiatives s’inscrivent dans une approche holistique, où l’inclusion ne se limite pas à des ajustements techniques, mais vise à transformer les mentalités.

Coopération Germano-togolaise : un partenariat fort au service de l’équité et du développement inclusif

Ce processus s’inscrit pleinement dans la coopération germano-togolaise au service de l’équité. Depuis la reprise de la coopération bilatérale en 2012, l’Allemagne, via la GIZ, joue un rôle clé dans l’accompagnement des réformes togolaises. Sous la direction d’Inge Baumgarten, d’ailleurs, le bureau de Lomé a multiplié les projets favorisant une croissance inclusive, de l’agriculture à la santé en passant par la gouvernance.

L’engagement de la GIZ dans le domaine de l’inclusion, illustré par son soutien au GDS 2025 et à l’atelier de Lomé, s’aligne sur les priorités de la Feuille de route Togo 2025, qui aspire à une modernisation des structures étatiques et à une participation citoyenne accrue. De plus, les partenariats forgés lors de ces événements ne se limitent pas au cadre bilatéral. La présence d’organisations multilatérales, comme la Banque mondiale, et d’acteurs régionaux a enrichi les discussions, ouvrant la voie à une coopération transfrontalière. Ces alliances, nourries par une vision commune, promettent de démultiplier l’impact des initiatives togolaises.

L’avenir de l’inclusion au Togo : défis persistants et espoir renouvelé

Malgré ces progrès significatifs, les obstacles demeurent. La mise en œuvre des recommandations issues de l’atelier nécessitera des financements conséquents et une coordination sans faille entre les acteurs. La sensibilisation des communautés rurales, notamment, où les stigmates liés au handicap sont profondément enracinés, demeure un défi de taille. Pourtant, l’optimisme est de mise. Comme le souligne Inge Baumgarten, « faire avancer l’équité au quotidien » est une ambition à la portée du Togo, à condition de maintenir cet élan collectif.

À Lomé, l’atelier de restitution a rallumé une flamme d’espoir. Les participants, galvanisés par les enseignements du GDS 2025, ont réaffirmé leur engagement à bâtir une société où chacun, quelles que soient ses capacités, trouve sa place. Et effectivement, dans les rues de la capitale, où les défis de l’inclusion se mêlent aux aspirations d’une nation en marche, une certitude émerge : le Togo, porté par des partenariats solides et une vision audacieuse, trace un chemin vers un avenir plus juste.

Lomé : L’ANVT évalue son impact et ajuste le cap du volontariat

L’ANVT scrute ses avancées : une revue stratégique pour galvaniser le volontariat togolais

Ce 24 avril, à 08 h 30 heure locale, l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) a donné le coup d’envoi d’une rencontre d’évaluation d’une portée cardinale dans sa salle de réunion à Lomé. Étendue sur deux jours, jusqu’au 25 avril, cette revue trimestrielle a mobilisé 27 participants – 22 en présentiel et 5 à distance – pour disséquer les réalisations du premier trimestre 2025, en résonance avec le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA). Ainsi, directeurs, responsables de services, superviseurs et assistants aux programmes ont convergé vers un objectif commun : évaluer, ajuster et projeter les interventions de l’ANVT pour amplifier l’impact du volontariat au service du développement national.

Un cénacle d’évaluation et de projection

En effet, Cette assise, véritable creuset de réflexions, a permis d’explorer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des activités planifiées. Les échanges, d’une densité remarquable, ont porté sur la mobilisation des volontaires, leur formation, leur suivi-accompagnement ainsi que sur les dynamiques opérationnelles. Pour sa part, Le Directeur Général, Dr Omar Agbangba, a exhorté les participants à maintenir une vigilance sans relâche. « Votre disponibilité et votre écoute sont des leviers essentiels pour ancrer le volontariat comme vecteur de paix et de cohésion sociale », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de cette évaluation pour réorienter les actions futures.

Par ailleurs , les débats ont mis en lumière des résultats probants. Sur les 4 798 Volontaires d’Engagement Citoyen (VEC) prévus, 4 681 ont été mobilisés, frôlant l’objectif initial. Par ailleurs, 4 480 volontaires nationaux ont bénéficié de formations pointues sur des thématiques variées, renforçant leurs aptitudes à servir les communautés. De même, l’ANVT a également animé l’intégralité des 18 émissions radiophoniques programmées, couvrant l’ensemble du territoire togolais, et s’est illustrée par sa participation à trois événements internationaux et régionaux. Enfin,  dans le cadre d’un projet novateur de certificat en gestion du volontariat, 84 des 100 apprenants ciblés ont suivi une formation, marquant une avancée significative.

ANVT : une ambition au service du développement

Ces chiffres, loin d’être de simples marqueurs quantitatifs, traduisent l’engagement de l’ANVT à tisser un réseau de volontaires au cœur des dynamiques communautaires. Créée en 2014 sous l’égide du ministère du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, l’ANVT s’emploie à valoriser les ressources humaines togolaises pour répondre aux défis du développement durable. Depuis 2011, plus de 64 000 volontaires ont été déployés, contribuant à des secteurs aussi variés que la santé, l’éducation et l’environnement, selon des données officielles relayées sur le site de l’agence.

La revue a également permis d’identifier des axes d’amélioration. Les discussions ont insisté sur la nécessité de raffiner les mécanismes de suivi pour optimiser l’insertion socio-professionnelle des volontaires en fin de mission, un enjeu clé pour pérenniser leur impact. L’ANVT, forte de partenariats comme celui avec France Volontaires, envisage d’intensifier ses initiatives à l’international, à l’image des missions de réciprocité qui ont déjà vu 77 Togolais s’engager à l’étranger depuis 2015.

Vers un volontariat toujours plus inclusif

En conclusion,  cette rencontre, ancrée dans la gouvernance participative, engage tous les acteurs à construire l’avenir du volontariat togolais. Les conclusions de cette évaluation alimenteront les stratégies du prochain trimestre, visant à renforcer les succès et à innover. Reste à savoir dans quelle mesure cet élan volontaire peut impacter durablement les communautés togolaises face aux défis socio-économiques. Ce forum rigoureux et visionnaire jette les bases d’un Togo plus solidaire et résilient, grâce au volontariat.

Guérin-Kouka : le Togo réaffirme son engagement pour les femmes

Guérin-Kouka, 7 avril 2025 – La petite commune de Guérin-Kouka, située au cœur des terres luxuriantes du nord du Togo, s’est ornée de teintes vives et d’une vitalité contagieuse le 4 avril dernier pour célébrer le point culminant de la Journée Internationale des Femmes (JIF) 2025.  En effet, sous un soleil généreux, cet événement a transcendé les modestes festivités pour devenir une tribune vibrante où se sont conjugués les idéaux d’équité, de dignité et d’autonomisation des femmes togolaises. Orchestrée sous l’égide du président Faure Essozimna Gnassingbé, cette journée a dévoilé une ambition limpide : ériger un socle solide pour une société dans laquelle la voix des femmes résonne avec force et leur place s’affirme sans ambages.

Célébration vibrante de la JIF 2025 à Guérin-Kouka : le Togo, sous l’impulsion de Faure Gnassingbé, conjugue actions concrètes Un réveil festif aux accents militants

Par ailleurs, dès les premières lueurs de l’aube, Guérin-Kouka s’est animée d’un souffle particulier. Les ruelles, d’ordinaire paisibles, ont vibré au son des tam-tams et des mélodies entonnées par des groupes de femmes drapées dans des pagnes aux motifs éclatants. D’ailleurs, ces chants, mêlés de danses gracieuses, n’étaient pas de simples ornements festifs ; ils portaient en leur cœur une revendication profonde, celle d’une reconnaissance pleine et entière des droits féminins. Cette effervescence a culminé lors d’une cérémonie empreinte de solennité, où des gestes concrets ont ponctué les discours enflammés.

Des actes concrets pour un avenir inclusif à Guérin-Kouka

Parmi les initiatives dévoilées, l’attribution de jugements supplétifs à 300 femmes a marqué les esprits. Ces documents, tenant lieu d’actes de naissance, ne sont pas de simples parchemins administratifs ; ils représentent ainsi une clé ouvrant les portes de la citoyenneté effective, permettant à ces femmes d’accéder à des droits fondamentaux trop longtemps hors de portée. Mieux encore, l’annonce d’un accompagnement prévu pour plus de 1 000 femmes à travers le pays a suscité une vague d’espoir. Cet engagement, porté avec fermeté par le gouvernement, illustre aussi une volonté de tisser un filet de solidarité nationale, où l’autonomisation féminine devient un levier de développement collectif.

Sous le regard attentif des autorités locales et nationales, les femmes de Guérin-Kouka ont offert une démonstration éloquente de leur résilience. Leur leadership, souvent forgé dans l’ombre des défis quotidiens, s’est révélé au grand jour, éclipsant les stéréotypes tenaces. Entre les mains de ces héroïnes discrètes, la JIF 2025 n’a pas seulement été une célébration, mais une affirmation : celle d’une force vive prête à remodeler l’avenir du Togo. Les échanges, empreints de ferveur, ont oscillé entre témoignages poignants et promesses d’un demain plus équitable, donnant à cette journée une saveur d’éveil collectif.

Célébration vibrante de la JIF 2025 à Guérin-Kouka : le Togo, sous l’impulsion de Faure Gnassingbé, conjugue actions concrètes Une vision présidentielle tournée vers l’égalité

L’impulsion donnée par le président Gnassingbé lors de cet événement ne saurait être sous-estimée. En plaçant les femmes au cœur de sa vision pour le Togo, il dessine les contours d’une nation dans laquelle l’égalité de genre n’est plus une chimère, mais une réalité palpable. Les actions entreprises (de l’accès à l’identité légale et à l’accompagnement économique) traduisent une stratégie réfléchie, visant à désamorcer les obstacles structurels qui entravent encore trop de parcours féminins.

JIF 2025 : Une impulsion durable ou un feu de paille ?

Pourtant, au-delà des avancées saluées, une question demeure en suspens, comme une note tenue dans l’air vibrant de Guérin-Kouka : jusqu’où cette dynamique pourra-t-elle s’étendre ? Si les fondations sont posées avec audace, le chemin reste jonché d’incertitudes. La ferveur de cette journée saura-t-elle irriguer durablement les terres togolaises, ou s’étiolera-t-elle face aux vents contraires des traditions et des inégalités persistantes ?

Le Togo donne des ailes aux jeunes entrepreneurs avec le lancement du PAJEC

Une brise d’espoir a soufflé sur Lomé, la capitale togolaise, avec l’inauguration officielle du Programme d’Accompagnement des Jeunes Entrepreneurs sur les Chaînes de Valeur Créatrices d’Emplois (PAJEC). Dans les murs élégants de l’Hôtel 2 Février, cet événement a réuni lundi un parterre de figures influentes, décidées à semer les graines d’un avenir économique plus prospère pour la jeunesse du pays.

Sous les regards attentifs du ministre Mazamesso Assih, du ministre délégué Fahd Fofana, du représentant de la Banque africaine de développement (BAD), de la directrice de l’Agence française de développement (AFD) et d’autres acteurs clés, le Togo a dévoilé une initiative audacieuse, portée par l’Agence de développement des très petites et moyennes entreprises (ADTPME).

Le Togo a lancé le PAJEC  à Lomé, un programme inédit offrant aux jeunes entrepreneurs formations, financements et accompagnement PAJEC  : Une rampe de lancement pour les ambitions juvéniles

En premier lieu, le PAJEC est plus qu’une simple promesse en l’air : il se veut une véritable passerelle vers la réussite pour les jeunes entrepreneurs togolais. Effectivement, en leur offrant un accompagnement taillé sur mesure, des formations pointues et un accès simplifié à des financements, ce programme ambitionne de faire éclore des projets solides dans des secteurs débordant de potentiel.

En effet, agriculture, transformation agroalimentaire, artisanat ou encore technologies numériques : les domaines visés sont autant de terres fertiles où la créativité et l’audace des jeunes peuvent s’épanouir. « Ce programme est une boussole pour orienter les talents vers des horizons concrets », a martelé un intervenant, qui a souligné la mise en place du Togo sur sa jeunesse pour dynamiser son économie.

Par ailleurs, l’événement a vibré d’une énergie palpable. À cet égard, les discours, loin des formules creuses, ont peint un tableau vivant : celui d’un pays décidé à transformer ses défis en tremplins. De fait, la ministre Assih, voix ferme et regard tourné vers l’avenir, a insisté sur le rôle du PAJEC comme levier pour « libérer le génie entrepreneurial enfoui dans nos jeunes ».

Dans le même temps, le représentant de la BAD a rappelé l’engagement de l’institution à insuffler des ressources dans cette aventure, tandis que l’AFD a réaffirmé son soutien à une croissance inclusive, où personne ne reste en bord de chemin.

Le Togo a lancé le PAJEC  à Lomé, un programme inédit offrant aux jeunes entrepreneurs formations, financements et accompagnement Un écosystème qui prend racine

Ensuite, porté par un budget de 28,1 milliards de FCFA financé par la BAD, un prêt concessionnel, un don allemand via la KfW et une contribution de l’État togolais, le PAJEC s’étendra sur cinq ans, de 2025 à 2030. De plus, plus de 9 000 jeunes devraient en bénéficier, avec un accent particulier sur les régions les plus déshéritées comme les Plateaux, la Centrale et les Savanes.

Là où les opportunités manquent souvent, le programme entend planter des jalons : renforcer les compétences, booster la compétitivité des petites entreprises et ouvrir les grandes portes du financement. « C’est une main tendue vers ceux qui osent rêver grand », a résumé un représentant des TPME, dont le groupement joue un rôle pivot dans cette dynamique.

Qui plus est, le président du Groupement des TPME, figure respectée parmi les entrepreneurs locaux, n’a pas caché son enthousiasme. « Nos jeunes ont des idées qui ne demandent qu’à éclore. » « Avec le PAJEC, ils auront enfin les outils pour passer du songe à la réalité », a-t-il lancé, applaudi par une salle conquise. Cette synergie entre autorités, partenaires internationaux et acteurs du terrain dessine les contours d’un écosystème entrepreneurial plus robuste, où les chaînes de valeur deviennent des moteurs d’emploi et de richesse.

Le Togo a lancé le PAJEC  à Lomé, un programme inédit offrant aux jeunes entrepreneurs formations, financements et accompagnement PAJEC : Un horizon chargé de promesses

En réalité, au-delà des chiffres et des discours, le lancement du PAJEC résonne comme un appel à l’action. Dans un Togo où plus d’un tiers de la population a moins de 35 ans, investir dans la jeunesse n’est pas une option, mais une nécessité vitale. De fait, ce programme s’inscrit dans la ligne droite de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui place l’emploi et l’inclusion au sommet des priorités.

Ainsi, en structurant les projets des jeunes, en leur donnant les moyens de rivaliser sur les marchés locaux et régionaux, le PAJEC pourrait bien poser les fondements d’une économie plus résiliente.

Pour conclure, alors que les invités quittaient l’Hôtel 2 Février, une lueur d’optimisme flottait dans l’air. Le Togo, avec ce lancement, ne se contente pas de célébrer une idée : il allume une flamme, celle d’une génération prête à bâtir, innover et prospérer.

Le PAJEC n’est que le premier pas d’un voyage ambitieux. À ces jeunes entrepreneurs, désormais munis d’un nouveau souffle, de prouver que les rêves, bien accompagnés, peuvent changer la donne.

 

Togo : Les maires des Savanes s’inspirent de Lomé pour révolutionner l’état civil

Lomé, 26 février 2025 – Depuis hier, mardi, une délégation de maires et de responsables municipaux de la région des Savanes, dans le nord du Togo, sillonne les communes de Golfe 3 et Lacs 1 dans une mission d’apprentissage aussi ambitieuse qu’inédite.

Soutenue par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Togo et la Fédération des Communes du Togo (FCT), cette initiative, qui se prolonge jusqu’au 27 février, vise à doter les élus locaux des compétences nécessaires pour une gouvernance plus inclusive et des services publics de meilleure qualité.

Au cœur de cette démarche, la modernisation des services d’état civil, avec un accent particulier sur l’enregistrement des naissances via la télédéclaration, un outil qui pourrait changer la donne pour des milliers de citoyens dans une région souvent isolée.

Les maires des Savanes, soutenus par le PNUD Togo, explorent du 25 au 27 les innovations de Golfe 3 et Lacs 1 pour moderniser l’état civil Une plongée dans l’innovation à Lomé

Pour commencer, la première journée de cette mission a conduit les visiteurs dans deux établissements de santé phares de la capitale : le Centre Hospitalier Régional (CHR) Lomé Commune et le Centre Médico-Social (CMS) de Doumasséssé.

À cet égard, ces visites ont permis aux maires des Savanes de découvrir concrètement le fonctionnement de la télédéclaration, une méthode numérique qui simplifie et accélère l’enregistrement des naissances.

Dans le détail, à Golfe 3, pionnière dans ce domaine depuis son adoption en 2024, les agents saisissent les données en temps réel, réduisant drastiquement les délais pour les familles. « Voir un acte de naissance délivré en quelques jours, c’est une révolution pour nous », confie un maire de Tandjouaré, habitué aux lenteurs administratives dans sa commune rurale.

Par ailleurs, ce système, qui repose sur une plateforme sécurisée, intègre les déclarations des centres de santé directement aux registres municipaux, éliminant les intermédiaires et les erreurs papier. De surcroît, à Doumasséssé, les responsables ont démontré comment cette technologie a permis de multiplier par trois le taux d’enregistrement des nouveau-nés en un an, offrant une traçabilité immédiate et une accessibilité accrue. Pour les élus du Nord, cette immersion représente une source d’inspiration tangible, un modèle à adapter aux réalités de leurs territoires.

Les maires des Savanes, soutenus par le PNUD Togo, explorent du 25 au 27 les innovations de Golfe 3 et Lacs 1 pour moderniser l’état civil Un enjeu crucial pour les savanes

Or, dans la région des Savanes, l’enjeu est de taille. Avec ses vastes étendues arides et son faible niveau d’urbanisation, cette zone souffre d’un déficit chronique d’accès aux services publics. Selon le PNUD, 14 000 personnes pourraient bénéficier de jugements supplétifs, ces actes juridiques permettant d’établir une identité légale en l’absence d’enregistrement initial grâce à l’introduction de la télédéclaration. « Beaucoup de nos enfants grandissent sans existence légale, ce qui les prive d’école ou de soins », déplore une élue de Cinkassé, soulignant l’urgence d’agir.

En effet, la modernisation de l’état civil ne se limite pas à une question technique : elle touche à l’inclusion sociale et économique. En d’autres termes, un acte de naissance, c’est une porte d’entrée vers l’éducation, la santé et, plus tard, le monde du travail. Ainsi, en s’inspirant des avancées de Golfe 3 et Lacs 1, les maires des Savanes espèrent non seulement réduire le recours aux jugements supplétifs, mais aussi renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions locales.

Le PNUD à la manœuvre

Dans cette optique, cette mission s’inscrit dans une stratégie plus vaste du PNUD Togo, qui accompagne le pays dans sa décentralisation depuis les premières élections municipales de 2019. En renforçant les capacités des élus, l’organisme onusien cherche à poser les bases d’une gouvernance participative et efficace. « Nous voulons que chaque commune devienne un moteur de développement pour ses habitants », explique un représentant du PNUD, mettant en avant le rôle clé de la numérisation dans cet objectif.

Par exemple, à Golfe 3, le maire Kamal Adjayi a partagé son expérience avec enthousiasme, détaillant comment la télédéclaration a transformé son administration. « Nos agents gagnent du temps, et les parents reçoivent des notifications par SMS dès que l’acte est prêt », a-t-il expliqué, suscitant l’admiration de ses homologues du Nord.

Dans la commune de Lacs 1, à Aného, ​​les discussions ont porté sur l’intégration de ces outils dans des contextes moins équipés, une préoccupation centrale pour les Savanes, où l’accès à l’électricité et à Internet reste limité.

Les maires des Savanes, soutenus par le PNUD Togo, explorent du 25 au 27 les innovations de Golfe 3 et Lacs 1 pour moderniser l’état civil Un pont entre le sud et le nord

Au-delà de ces considérations, cette mission illustre un effort de solidarité entre les régions du Togo. En réalité, les communes du sud, mieux dotées en ressources, jouent un rôle de mentor pour leurs voisines du nord, souvent confrontées à des défis structurels amplifiés par l’insécurité croissante aux frontières avec le Burkina Faso. Depuis 2022, les incursions de groupes armés dans les Savanes ont exacerbé la vulnérabilité des populations, rendant d’autant plus cruciale la mise en place de services publics fiables.

En conséquence, les maires participants ne cachent pas leur détermination à concrétiser ces apprentissages. « Nous repartons avec des idées claires et un plan d’action », assure un élu de Dapaong, déjà en train d’imaginer une collaboration avec les centres de santé locaux pour répondre au modèle. Le PNUD, de son côté, promet un accompagnement technique et financier pour les premiers pas, conscient que la réussite dépendra aussi de la mobilisation des communautés.

Vers une nouvelle ère pour les savanes ?

En définitive, alors que la mission se poursuit jusqu’à demain, jeudi 27, les espoirs sont grands. Avec le soutien du PNUD et les leçons tirées de Lomé, les Savanes pourraient amorcer une modernisation tant attendue de leurs services d’état civil.

Si elle en parlait, cette initiative pourrait non seulement offrir une identité à 14 000 oubliés du système, mais aussi redessiner les contours d’une gouvernance locale plus proche de ses citoyens. Pour l’heure, entre visites de terrain et échanges passionnés, les maires des Savanes tracent la voie d’un avenir où chaque naissance compte et est comptée.

 

Rencontre traditionnelle à Atakpamé : Un dialogue ancré dans la culture et la cohésion sociale

Atakpamé, 10 février 2025 – Dans un monde en constante mutation, où les traditions semblent parfois vaciller sous le poids de la modernité, certaines rencontres rappellent la nécessité de préserver le socle identitaire d’une nation. C’est dans cet esprit qu’a eu lieu, hier à Atakpamé, une grande réunion entre les autorités locales, les dignitaires traditionnels et les représentants de divers cantons de l’Ogou, de l’Anié et de l’Est-Mono.

Un rendez-vous avec l’histoire et les valeurs ancestrales

Mme Yawa A. Kouigan, Ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, également porte-parole du gouvernement togolais et Maire d’Atakpamé, a souligné l’importance de ces moments de concertation, où les gardiens des us et coutumes Olou, Tagbé, Togbé et Mama viennent partager leur sagesse et exprimer les préoccupations de leurs communautés.

Par ailleurs, ces rencontres ne se limitent pas à de simples échanges formels. Elles s’inscrivent dans une dynamique de continuité entre les générations, où la parole des anciens éclaire les décisions du présent. À travers un dialogue ouvert et respectueux, les problématiques locales ont été soulevées, les solutions esquissées et les engagements réaffirmés.

Atakpamé : un espace de dialogue et de construction collective

D’ailleurs, Loin d’être un simple cadre protocolaire, cette réunion a été marquée par une profonde volonté d’écoute mutuelle. Les chefs traditionnels, porteurs d’une mémoire collective inestimable, ont exprimé leurs attentes face aux défis socio-économiques et culturels actuels.

Les discussions ont notamment porté sur :

  • La préservation des traditions face à l’évolution rapide des modes de vie.
  • Le renforcement de la cohésion sociale, dans un contexte où les tensions communautaires peuvent émerger.
  • Le développement local, avec une attention particulière portée aux infrastructures, à l’éducation et à l’emploi des jeunes.
  • Mme Kouigan et les élus présents ont pris note de ces préoccupations, réaffirmant l’engagement du gouvernement à accompagner les collectivités locales dans leur quête de bien-être et de progrès.
  • Une fraternité scellée autour d’un repas partagé

Au-delà des discussions et des engagements pris, la rencontre s’est clôturée sur un moment de communion authentique : un repas partagé, symbole fort de l’unité et du respect mutuel. Dans la culture togolaise, partager un repas ne se résume pas à une simple habitude alimentaire, c’est un acte qui traduit la solidarité, la reconnaissance et l’attachement aux valeurs communautaires.

Un modèle de gouvernance participative à préserver

Ces rencontres régulières témoignent d’une gouvernance qui intègre la voix des communautés locales, en reconnaissant le rôle fondamental des chefferies traditionnelles dans la régulation sociale. Elles illustrent aussi la volonté du gouvernement togolais de conjuguer modernité et ancrage culturel, en veillant à ce que chaque décision politique soit en harmonie avec les réalités du terrain.

En somme, dans un monde dans lequel l’accélération des transformations sociales tend parfois à effacer les repères identitaires, Atakpamé vient de démontrer que tradition et modernité ne sont pas antinomiques, mais complémentaires. La pérennisation de ces rencontres constitue une réponse pertinente aux défis contemporains, en assurant que le développement du pays repose sur un socle à la fois inclusif et respectueux des héritages ancestraux.

 

Insertion professionnelle des jeunes : Le Port de Lomé trace la voie vers l’avenir maritime

À l’heure où l’employabilité des jeunes est un défi majeur, le Port Autonome de Lomé (PAL) se positionne en catalyseur d’opportunités. Les 30 et 31 janvier 2025, l’hôtel Sarakawa est devenu l’épicentre d’une initiative novatrice : un forum dédié à la découverte des métiers maritimes et portuaires. En effet, cet événement, conçu comme un véritable sas d’insertion professionnelle, met en lumière les nombreuses perspectives qu’offre un secteur stratégique pour l’économie togolaise.

Placé sous le thème « Découverte des opportunités d’emplois dans les secteurs maritimes et portuaires pour les jeunes », ce rendez-vous ambitionne de rapprocher étudiants et professionnels, créant ainsi une passerelle entre formation académique et réalité du terrain. Ateliers immersifs, conférences et échanges avec des experts rythment ces deux jours d’exploration sectorielle.

Le Port Autonome de Lomé organise un forum novateur pour les jeunes, mettant en lumière les opportunités d'emploi dans les secteurs maritimes Un secteur en quête de compétences nouvelles

En plus, dans un contexte où la modernisation du secteur maritime impose une montée en compétences, Dino Dadzie, président du comité d’organisation, insiste sur l’urgence de former une main-d’œuvre qualifiée. « Le développement du secteur passe inévitablement par la transmission du savoir et l’adaptation aux nouveaux défis logistiques, technologiques et environnementaux », souligne-t-il.

Par ailleurs, le domaine portuaire ne se limite plus aux seules opérations de manutention et d’arrimage. Il englobe désormais des expertises pointues telles que la gestion logistique avancée, la maintenance des infrastructures portuaires et la protection des écosystèmes côtiers. Une mutation qui requiert des professionnels aguerris, capables d’évoluer dans un univers en perpétuelle transformation.

Des témoignages inspirants pour éveiller des vocations

Parmi les temps forts de l’événement figurent les “talks” et panels animés par des figures emblématiques du secteur. Dani Abla Akakpo, Directrice Générale de TAAL (Togolaise d’Affrètements et d’Agences de Ligne), partage avec passion son parcours et les défis qu’elle a surmontés. Son intervention illustre aussi à quel point les métiers portuaires sont accessibles à ceux qui osent s’y investir avec détermination.

De son côté, Philippe Awaga, représentant du Contre-Amiral Fogan Adegnon, Directeur Général du PAL, insiste sur l’objectif principal de cette initiative : créer un tremplin vers l’emploi pour la jeunesse togolaise. « Il est essentiel d’exposer les jeunes aux réalités du terrain, de leur donner une vision claire des carrières possibles et des compétences à acquérir pour s’épanouir dans ce domaine d’avenir », affirme-t-il.

Une reconnaissance du mérite et de l’excellence

En somme, L’événement ne s’achèvera pas au terme des rencontres et des échanges. Une ultime célébration, le Gala de l’Excellence Portuaire, est prévue le 21 février 2025. Ce rendez-vous prestigieux distinguera les acteurs les plus influents du secteur, mettant à l’honneur leur contribution au dynamisme du commerce maritime togolais.

En ouvrant ses portes aux jeunes talents, le Port de Lomé ne se contente pas d’exposer les opportunités professionnelles. Il impulse une dynamique de transmission, formant ainsi les futurs bâtisseurs de l’économie maritime togolaise.

Certificat de nationalité : quand la citoyenneté devient un don de bienfaisance !

Tchaoudjo, 21 janvier 2025 – Tchaoudjo, préfecture de l’éveil citoyen, a récemment été le théâtre d’un acte d’une générosité rarissime. Le député ADOYI A. Esso-Wavana, tel un héros des temps modernes, a distribué fièrement 200 certificats de nationalité à des élèves nécessiteux, dans le cadre de la 2ᵉ phase du projet « Un élève, un certificat de nationalité ». Ce geste, immortalisé avec la ferveur médiatique qui s’impose, a déclenché une vague de réactions, oscillant entre consternation et sarcasme.

Quand un député transforme l'obtention d'un certificat de nationalité, droit fondamental, en acte de bienfaisance médiatisé, Certificat de nationalité : Quand un droit devient une faveur…

Dans un pays où l’accès à la citoyenneté devrait être aussi naturel que de respirer, cette initiative a surpris plus d’un. « Vous vous rendrez compte que nous sommes au 21ᵉ siècle ? », s’interroge, non sans indignation, Momo Kanku. Cet internaute indigné rappelle que les enfants nés de parents togolais n’ont pas à batailler pour un document qui leur revient de droit. Mais dans cette République de l’improvisation, il semblerait qu’obtenir son certificat de nationalité soit désormais une faveur, presque un privilège, que l’on offre à grands renforts de cérémonies.

La distribution de certificats : un spectacle de mauvais goût ?

Kokou Nouwozan LANGUEH, consultant en développement durable, n’a pas mâché ses mots : « C’est le comble du ridicule. » « Un certificat de citoyenneté est un droit, pas une faveur ! » Pour ce dernier, le fait de filmer la remise de ces documents, comme s’il s’agissait d’une médaille olympique, est indigne d’un intellectuel. Il souligne également que cette mise en scène traduit un mépris implicite des fondements mêmes de l’État de droit, où l’administration est censée garantir l’accès aux documents de citoyenneté sans passer par la case « charité ».

Un État en congé prolongé ?

Et si le véritable problème résidait dans l’absence criante de l’État ? Nombreux sont ceux qui pointent du doigt le dysfonctionnement des institutions qui, par leur inertie, forcent ainsi les citoyens à dépendre d’initiatives individuelles pour obtenir ce qui devrait être une formalité. L’État togolais serait-il en congé prolongé, laissant des élus transformés en bienfaiteurs combler ses lacunes ?

Une victoire électorale déguisée ?

Derrière cet élan de générosité, certains y voient une stratégie de communication à peine voilée. « Une pierre, deux coups », dirait-on : soigner son image tout en consolidant sa base électorale. Car, dans cette chorégraphie bien orchestrée, le véritable message semble être : « Regardez ce que je fais pour vous, alors que d’autres ne font rien. »

Le débat continue…

Dans ce tohu-bohu d’indignation et de moqueries, une question persiste : à quand un État dans lequel la citoyenneté ne sera plus transformée en spectacle ? Car si l’intention est louable, le fond demeure problématique. Après tout, offrir un droit n’est ni un privilège ni une faveur, mais une obligation.

En attendant, la scène politique togolaise nous rappelle aussi que parfois, la réalité dépasse la fiction… Et la satire n’a qu’à bien se tenir.

 

Kanka-Malik Natchaba au Gala pour la Paix et la Solidarité

Ce week-end, Kanka-Malik Natchaba, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a honoré de sa présence le lancement du Gala pour la Paix et la Solidarité. En effet, cet événement, marqué par des actions concrètes de solidarité, a été l’occasion de distribuer des kits alimentaires et des vélos à plusieurs compatriotes en situation de besoin.

Kanka-Malik Natchaba salue le Gala pour la Paix et la Solidarité, une initiative exemplaire de cohésion sociale, marquée par des actions Un geste de solidarité salué

Dans son allocution, le ministre a chaleureusement salué l’initiative des organisateurs, qu’il a qualifiée de « conforme à la vision de cohésion et d’harmonie sociales prônée par le Président de la République ». Cette démarche, selon lui, témoigne de l’engagement collectif pour renforcer les liens sociaux et soutenir les plus vulnérables.

Encouragement à la résilience

S’adressant aux bénéficiaires, Kanka-Malik Natchaba a lancé un message fort : « Renforcez votre résilience, car ces gestes solidaires sont aussi un appel à croire en vos capacités et en un meilleur avenir. » Ce gala, au-delà de son aspect festif, s’est ainsi positionné comme un levier d’espoir et d’entraide dans la communauté.

Félicitations aux acteurs de l’événement.

Le ministre n’a pas manqué de féliciter tous les participants, organisateurs et contributeurs ayant œuvré pour la réussite de cet événement. « C’est par de telles initiatives que nous construisons ensemble un socle solide de paix et de solidarité », a-t-il ajouté.

Un message festif et optimiste

Clôturant son intervention, Kanka-Malik Natchaba a adressé ses vœux pour les fêtes : « Bonnes fêtes à tous et vivement de telles initiatives! » Un appel à multiplier ces gestes de solidarité pour bâtir une société plus inclusive et harmonieuse.

En somme, ce gala s’inscrit dans une dynamique nationale de promotion de la paix et du soutien mutuel, des valeurs essentielles pour renforcer la cohésion sociale et répondre aux défis actuels.

ZINSOU-KLASSOU célèbre Noël avec les enfants du CROPESDI

Lomé, 27 décembre 2024 La Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU a illuminé le visage de nombreux enfants en passant la journée de Noël au CROPESDI. Ce centre, dédié à l’accueil des enfants en situation difficile, a été le théâtre de moments de joie et de partage.

Un Noël solidaire au CROPESDI : la Ministre de l'Action sociale partage des moments de joie avec les enfants et souligne l'importance Dans un post publié sur son compte X, la Ministre a exprimé sa profonde satisfaction d’avoir pu passer ces instants privilégiés avec ces jeunes. « C’est avec une grande joie que j’ai eu le plaisir de partager des moments festifs avec les enfants du CROPESDI », a-t-elle déclaré. Elle a également souligné l’importance de ces moments de convivialité et de solidarité pour renforcer son engagement en faveur de la protection et du bien-être des enfants vulnérables.

Par ailleurs, cette visite témoigne de la volonté du gouvernement de ne laisser aucun enfant de côté et de leur offrir un meilleur avenir. En passant du temps avec ces enfants, la Ministre a non seulement apporté un rayon de soleil dans leur quotidien, mais a aussi rappelé l’importance de l’engagement de tous en faveur de leur bien-être.

« Je tiens à saluer le travail remarquable de l’équipe du CROPESDI et de tous les acteurs qui œuvrent au quotidien pour offrir à ces enfants un cadre d’épanouissement et d’espoir », a ajouté la Ministre.

Un élan de solidarité pour CROPESDI

La présence de la Ministre au CROPESDI a suscité un élan de solidarité et a mis en lumière le rôle essentiel que jouent ces centres dans la prise en charge des enfants en situation difficile. Les activités organisées à cette occasion ont ainsi permis aux enfants de vivre des moments de joie et de détente, loin de leurs préoccupations quotidiennes.

En clôturant son message, la Ministre a réaffirmé sa détermination à poursuivre les efforts en faveur de la protection de l’enfance et a appelé à une mobilisation générale pour offrir à tous les enfants un agréable futur. « Ensemble, continuons à bâtir un monde meilleur pour eux », a-t-elle conclu.

En somme, la visite de la Ministre Kossiwa ZINSOU-KLASSOU au CROPESDI est un rappel poignant de la nécessité de soutenir les enfants les plus vulnérables de notre société. Au-delà de cet élan de solidarité ponctuel, il est essentiel de pérenniser les actions en faveur de ces jeunes. Chacun d’entre nous peut apporter sa contribution, que ce soit en faisant un don, en offrant du bénévolat ou en sensibilisant notre entourage à cette cause.

La mairie du Golfe 1 apporte un rayon de soleil aux enfants en difficulté

Golfe 1, 24 décembre 2024 – Alors que les festivités de Noël battent leur plein, la mairie du Golfe 1, sous l’impulsion de son dynamique maire, Joseph Koamy GOMADO, a choisi de mettre en lumière les plus démunis. En effet, une délégation municipale s’est rendue le 23 décembre auprès de la Maison d’Accueil des Enfants en Difficulté (MAED) et de l’ONG Compassion Dei pour offrir des dons en nature.

Ces dons, composés de denrées alimentaires et de produits d’hygiène, viennent apporter un peu de réconfort aux enfants accueillis dans ces structures. Par ailleurs, le secrétaire général de la mairie, M. AKITI Dosseh a déclaré que ce geste solidaire permet aux plus vulnérables de croire en la magie de Noël : « Sur instruction du Ministre-Maire, nous sommes venus partager la joie de Noël avec ceux qui en ont le plus besoin. » « La jeunesse et les enfants en difficulté sont au cœur de nos préoccupations. »

Un engagement de longue date

Par ailleurs, cette action s’inscrit dans une démarche plus globale de la mairie du Golfe 1 en faveur de l’enfance en difficulté. Depuis plusieurs années, la municipalité multiplie les initiatives pour venir en aide aux enfants de la rue, aux enfants en conflit avec la loi et à ceux issus de milieux défavorisés.

Une reconnaissance unanime

Les responsables de la MAED et de l’ONG Compassion Dei ont aussi exprimé leur profonde gratitude envers la mairie pour ce geste généreux. Ces dons permettront d’améliorer les conditions de vie des enfants accueillis et de leur offrir un Noël plus chaleureux.

En cette période de fêtes, l’initiative de la mairie du Golfe 1 est un exemple à suivre. Elle rappelle que la solidarité est un enjeu majeur et que chacun peut contribuer à améliorer le quotidien de ceux qui sont dans le besoin.

 

Togo : La ministre Zinsou-Klassou apporte son soutien aux victimes de l’accident d’Agoè-Zongo

Lomé, le 19 décembre 2024 Suite au tragique accident survenu à Agoè-Zongo, le gouvernement togolais a rapidement réagi en dépêchant le ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, auprès des familles endeuillées.

Sur instruction personnelle du Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé, la ministre s’est rendue dans les quartiers d’Adéti-Kopé, Alinka, Sogbossito et Kégué pour apporter son soutien moral et celui du gouvernement aux familles des victimes et aux blessés.

Togo : La ministre Zinsou-Klassou apporte son soutien aux victimes de l'accident d'Agoè-ZongoZinsou-Klassou apporte un message d’espoir et de solidarité aux familles endeuillées

Lors de ces visites, la ministre Zinsou-Klassou a exprimé sa profonde compassion aux familles éprouvées par ce drame. Par ailleurs, elle a souligné l’engagement du gouvernement à accompagner les sinistrés dans cette épreuve difficile et à leur apporter un soutien concret.

« Ce moment témoigne de la solidarité du gouvernement envers les populations les plus vulnérables », a-t-elle déclaré. « Nous sommes à vos côtés et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous aider à surmonter cette épreuve. »

Par ailleurs, le gouvernement a créé une cellule psychologique afin d’assister les victimes dans la résolution du traumatisme. Les familles bénéficieront d’un soutien de psychologues et de travailleurs sociaux lors de ce processus de deuil.

Un élan de solidarité nationale

Cet événement a suscité un élan de solidarité nationale, démontrant une fois de plus l’importance des valeurs de compassion et d’entraide au sein de la société togolaise. De nombreuses initiatives ont été lancées pour venir en aide aux victimes et à leurs familles.

La présence de la ministre Zinsou-Klassou auprès des familles endeuillées est un signe fort de l’engagement du gouvernement à être aux côtés des populations dans les moments difficiles. Cet élan de solidarité nationale démontre une fois de plus la résilience et l’esprit de communauté qui caractérisent le peuple togolais.

En somme, cet événement tragique a malheureusement rappelé la nécessité de renforcer la sécurité routière au Togo. Le gouvernement, en apportant un soutien rapide et efficace aux victimes, montre ainsi l’importance qu’il accorde à la protection de ses citoyens.

Togo: Le HCRRUN lance un vaste projet de renommage

Lomé, le 11 décembre 2024 – Le Togo franchit une nouvelle étape dans son processus de réconciliation nationale. Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a lancé un ambitieux projet de renommage des rues et des places publiques. En effet, cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), vise à honorer les victimes des violences passées (1958 à 2005), à célébrer les héros nationaux et à construire une mémoire collective.

Awa Nana-Daboya, médiatrice de la République et présidente du HCRRUN, a souligné l’importance de ce projet : « Il s’agit de rendre hommage à ceux qui ont œuvré pour notre pays, de réparer les injustices du passé et de créer un récit commun qui rassemble tous les Togolais. »

Pendant trois jours, des représentants de la société civile, des autorités locales et des experts en histoire se réunissent pour établir une liste exhaustive de personnalités et d’événements à honorer. Parmi les noms évoqués figurent celui de Sylvanus Olympio, père de l’indépendance du Togo, dont la dépouille devrait être rapatriée sur le sol national.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans un processus plus large de réconciliation engagé par le Togo depuis plusieurs années. Le HCRRUN a déjà indemnisé près de 30 000 victimes de violences passées. La rebaptisation des rues constitue aussi une nouvelle étape dans ce processus, en offrant un espace public pour la mémoire et le dialogue.

En somme, en renommant ses rues, le Togo ne fait pas que changer des noms, il réécrit une partie de son histoire. Ce projet est également un symbole fort de la volonté du pays de tourner la page et de construire un avenir fondé sur la justice, la vérité et la réconciliation.

 

Togo : Un Sommet Historique pour l’Avenir des Enfants

Lomé, le 2 décembre 2024 – L’avenir des enfants togolais a été au cœur des débats lors d’une table ronde d’envergure organisée par le gouvernement. Réunissant des experts, des acteurs de la société civile et des représentants de la jeunesse, cette rencontre a marqué un tournant décisif dans la protection des droits de l’enfant au Togo.

Ministre, experts et jeunes réunis à Lomé pour discuter de l'avenir des enfants au Togo et définir des actions concrètes pour les protéger.Expertise et engagement : le Togo se mobilise pour l’avenir de ses enfants

Sous la houlette de la Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU, les participants ont projeté leurs regards vers 2050, année à laquelle ils espèrent voir chaque enfant togolais grandir dans un environnement sûr et épanouissant. La ministre a rappelé l’engagement du gouvernement à faire de ce rêve une réalité, en déclarant les droits des enfants au cœur des politiques publiques.

Ministre, experts et jeunes réunis à Lomé pour discuter de l'avenir des enfants au Togo et définir des actions concrètes pour les protéger.D’une part, les échanges ont été riches et variés, abordant les défis actuels et futurs auxquels sont confrontés les enfants togolais. En particulier, la traite des enfants, le manque d’accès à l’éducation et aux soins de santé, ainsi que les violences faites aux enfants ont été au centre des discussions. D’autre part, les participants ont souligné l’importance d’une approche globale pour lutter contre ces fléaux, impliquant tous les acteurs de la société.

« Nous ne pouvons plus nous contenter de paroles », a déclaré un jeune participant, soulignant le besoin d’actions concrètes pour améliorer la vie des enfants. « Chaque enfant a le droit de rêver et de réaliser ses rêves. »

Ministre, experts et jeunes réunis à Lomé pour discuter de l'avenir des enfants au Togo et définir des actions concrètes pour les protéger.La Ministre ZINSOU-KLASSOU appelle à l’action collective : construisons un futur équitable pour chaque enfant.

La ministre Zinsou-Klassou a quant à elle appelé à une mobilisation générale : « Ensemble, nous pouvons construire un Togo où chaque enfant a les mêmes chances de réussir. » « C’est notre responsabilité collective de leur offrir un meilleur futur. »

Elle a souligné l’importance de la collaboration et du partenariat pour atteindre les objectifs ambitieux fixés pour 2050. Par ailleurs, la ministre a également mis en avant l’importance de l’inclusion dans le processus de développement, affirmant que chaque enfant doit avoir la possibilité de contribuer au futur Togo.

À l’issue de cette table ronde, un sentiment d’espoir et de détermination a animé les participants. En effet, les idées échangées et les engagements pris ouvrent de nouvelles perspectives pour la protection de l’enfance au Togo. Le gouvernement, en partenariat avec la société civile et les acteurs internationaux, s’est engagé à mettre en œuvre les recommandations issues de cette rencontre. La ministre a aussi exprimé sa gratitude envers tous les partenaires pour leur soutien constant et leur engagement envers la cause des enfants.

En conclusion, la table ronde sur les droits de l’enfant au Togo a été un moment fort de mobilisation et d’espoir. En fixant l’horizon à 2050, les participants ont démontré leur vision d’un avenir dans lequel chaque enfant pourra grandir en toute sécurité et réalisation de son potentiel. Il est désormais temps de transformer ces aspirations en actions concrètes. Avec la détermination de tous, le Togo pourra devenir un exemple pour l’Afrique, prouvant que la protection de l’enfance est une priorité absolue.

 

Le HCRRUN poursuit son œuvre de réconciliation dans les Savanes

Lomé, 12 novembre 2024 Le processus de réconciliation nationale au Togo franchit une nouvelle étape. En effet, le Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a annoncé hier le lancement d’une nouvelle session d’indemnisation au profit des victimes des crises passées dans la région des Savanes.

Une étape importante dans le processus de réconciliation

Prévue du 18 au 23 novembre, cette opération s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le gouvernement pour réparer les blessures du passé et consolider l’unité nationale. Après avoir déjà indemnisé des victimes dans d’autres régions du pays, c’est au tour des populations des Savanes de bénéficier de ces mesures réparatrices.

Le Centre Robert Cornevin de Dapaong et la Maison des jeunes de Mango seront les deux centres d’indemnisation qui accueilleront les pensionnaires. Ces lieux ont été sélectionnés afin de simplifier l’accès des personnes aux compensations.

Qui sont les bénéficiaires ?

Cette session concerne spécifiquement les victimes dites « non vulnérables ». La liste exhaustive des bénéficiaires est disponible sur le site web du HCRRUN et aussi disponible sur les tableaux d’affichages des mairies et des préfectures concernées. Il est important de noter que les victimes doivent se munir d’une pièce d’identité en cours de validité pour pouvoir bénéficier de l’indemnisation.

Pour les personnes dont les noms ne figurent pas sur cette liste, le HCRRUN appelle à la patience et à la compréhension. Par ailleurs, il forme qu’il y aura d’autres sessions d’indemnisation pour assurer la prise en charge de toutes les victimes.

HCRRUN: Un engagement fort pour la réconciliation

En somme, ces initiatives démontrent la volonté du gouvernement togolais de tourner la page sur les évènements douloureux du passé et de construire un avenir fondé sur la justice, la réconciliation et l’unité nationale. Le processus d’indemnisation est une étape essentielle dans cette démarche, car il permet de reconnaître la souffrance des victimes et de contribuer à leur réinsertion sociale.

 

Togo : Le gouvernement et l’UNICEF renforcent leur partenariat pour le bien-être des enfants

Lomé, le 5 novembre 2024 Dans une dynamique de partenariat, Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU, Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, a rencontré Dr. Isselmou OULD BOUKHARY, représentant intérimaire de l’UNICEF au Togo. Cette rencontre, qui s’est tenue à Lomé, a permis de faire le point sur les avancées réalisées en matière de protection de l’enfance et de définir les prochaines étapes de la collaboration entre le gouvernement togolais et l’UNICEF.

Au cours de leur réunion, les deux parties ont salué les résultats obtenus grâce à leur partenariat, notamment en termes d’amélioration de l’accès aux services sociaux de base pour les enfants. Elles ont également souligné l’importance de poursuivre les efforts pour relever les défis persistants, tels que la lutte contre la malnutrition, la protection des enfants contre les violences et l’accès à une éducation de qualité pour tous.

Prof. ZINSOU-KLASSOU a exprimé sa satisfaction quant aux progrès accomplis, tout en soulignant la nécessité d’une vigilance et d’un engagement constants. Dr. OULD BOUKHARY a réaffirmé le soutien de l’UNICEF aux initiatives du Togo, en reconnaissant les efforts déployés par le ministère pour instaurer un environnement protecteur pour les enfants.

Les bénéfices de la collaboration Togo et UNICEF pour les Togolais

Depuis plusieurs années, le Togo collabore avec l’UNICEF dans une alliance qui a engendré des avancées significatives pour les droits et le bien-être des enfants togolais. Cette synergie a permis de renforcer les programmes de vaccination, contribuant à une baisse notable de la mortalité infantile et marquant un tournant dans la santé publique nationale.

Parallèlement, l’UNICEF a joué un rôle déterminant dans la lutte contre la malnutrition chronique, un combat essentiel pour l’avenir des plus jeunes. Les initiatives communes ont aussi favorisé la protection de l’enfance et l’accès à une éducation de qualité, avec un accent particulier sur la scolarisation des filles, reflétant un engagement profond envers l’égalité des genres et l’émancipation féminine, piliers du développement durable au Togo.

La Ministre togolaise de l'Action sociale et le représentant de l'UNICEF font le point sur les avancées en matière de protection de l'enfance.Renforcer de la collaboration dans plusieurs domaines

Lors de cette rencontre, les deux parties ont réaffirmé leur engagement à œuvrer conjointement pour le bien-être des enfants. Au cœur de leur partenariat, le renforcement des systèmes de protection de l’enfance se présente comme une priorité, avec un accent particulier sur la capacitation des acteurs locaux et l’établissement de mécanismes de coordination plus performants.

Par ailleurs, l’accès élargi aux services sociaux essentiels est envisagé, visant à assurer une couverture complète en matière de santé, de nutrition et d’éducation, surtout pour les enfants des zones rurales et des quartiers moins privilégiés. Enfin, la promotion des droits de l’enfant reste un pilier central de cette collaboration, avec des initiatives ciblées pour sensibiliser la société à l’importance cruciale de la protection de l’enfance.

Bref, cette rencontre entre le gouvernement togolais et l’UNICEF est un signal fort de la volonté des deux parties de travailler ensemble pour un meilleur avenir pour les enfants du Togo. Grâce à ce partenariat, le Togo pourra continuer à progresser dans la réalisation des Objectifs de développement durable et garantir à tous les enfants un destin radieux.

Togo : Un dialogue régional pour l’avenir des réfugiés

Lomé, le 31 octobre 2024 – Dans une atmosphère empreinte de solennité et d’espoir, prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, a inauguré le 22 octobre dernier le 3ᵉ Dialogue régional sur la protection des réfugiés au Togo.

Cet événement d’envergure, qui s’est tenu sous le thème « Sécurité nationale, protection des réfugiés et solutions durables, notamment le rapatriement volontaire », a réuni durant deux jours divers acteurs clés du secteur humanitaire, y compris des représentants du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

 La ministre togolais de l'Action sociale appelle à une action collective pour garantir la sécurité et la dignité des réfugiés en Afrique.Dans son discours d’ouverture, la Ministre a exprimé sa fierté et son honneur de présider une telle initiative, soulignant l’importance de la collaboration et de l’engagement mutuel pour avancer vers des actions concrètes. Elle a mis en lumière la nécessité de garantir la dignité et la sécurité de chaque individu, en particulier dans le contexte actuel où les crises humanitaires et les déplacements de populations sont de plus en plus fréquents.

La Ministre Zinsou-Klassou a exprimé sa reconnaissance envers le HCR et ses partenaires pour leur soutien inébranlable à la cause des réfugiés. Elle a réaffirmé l’importance de collaborer étroitement pour développer des solutions pérennes qui préservent les droits et la dignité des personnes déplacées. Par ailleurs, elle a mis en exergue le rôle important du rapatriement volontaire, considéré comme la solution la plus adéquate, permettant aux réfugiés de retourner dans leur pays d’origine de façon sécuritaire et digne.

L’engagement du Togo à trouver des solutions durables pour protéger et intégrer les réfugiés démontre son attachement aux principes humanitaires et son rôle de leader régional. En établissant la solidarité et la coopération au cœur de sa politique migratoire, le pays contribue activement à la construction d’un avenir plus stable et plus juste pour les réfugiés.

Togo: 14 871 nouveaux actes de naissance délivrés dans les Savanes

Dans une initiative saluée par tous, le gouvernement, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a franchi une étape importante dans la lutte contre l’exclusion sociale. Grâce au Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS), 14 871 personnes, principalement dans la région des Savanes, ont récemment obtenu des jugements supplétifs tenant lieu d’actes de naissance.

Cette opération d’envergure s’inscrit dans une volonté de garantir à chaque citoyen un accès à une identité légale, un droit fondamental qui ouvre les portes à de nombreuses opportunités. En effet, la possession d’un acte de naissance est indispensable pour accéder aux services sociaux de base tels que la santé, l’éducation et la justice. Elle permet également de participer à la vie économique et sociale du pays.

« Notre objectif est de soutenir les efforts des acteurs nationaux visant à lutter contre les inégalités, à établir une société plus juste et équitable où tous les citoyens, notamment les jeunes et les femmes, ont accès aux opportunités socio-économiques qu’offre le pays et contribuent de façon substantielle à la stabilité et au développement durable et inclusif », a souligné Giscard Kouassi, spécialiste de la prévention de l’extrémisme violent et de la cohésion sociale au PNUD.

Grâce au PNUD, 14 871 personnes dans les Savanes ont désormais un acte de naissance, ouvrant la voie à une meilleure inclusion sociale.Le PURS, un levier pour l’inclusion

Lancé il y a près d’un an et étendu à l’ensemble du territoire national, le PURS vise à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables en leur offrant un accès plus équitable aux services essentiels. En fournissant des actes de naissance, ce programme contribue à renforcer la cohésion sociale et à réduire les risques d’exclusion. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à renforcer l’État civil et à promouvoir le développement durable au niveau national.

Un pas de plus vers l’inclusion sociale

En dotant les populations d’actes de naissance, le PNUD et le Gouvernement contribuent à renforcer l’inclusion sociale et à réduire les vulnérabilités. Ces documents sont en effet essentiels pour exercer ses droits civiques et accéder à des services publics de base.

En conclusion La délivrance de ces jugements supplétifs est une étape importante dans la lutte contre l’exclusion sociale. Elle témoigne de la volonté du Gouvernement et de ses partenaires de garantir à tous les citoyens les mêmes droits et les mêmes opportunités. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour que tous les habitants du pays disposent d’une identité légale.

 

L’ANPE s’installe à Aného : Un nouvel espoir pour l’emploi dans les Lacs

Aného, ​​3 octobre  2024. – Une nouvelle ère s’ouvre pour les demandeurs d’emploi des préfectures des Lacs, du Bas-Mono et du Vo. En effet, l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) a officiellement inauguré le lundi son antenne à Aného, ​​au sein de la mairie de la commune Lacs 1.

Cet événement majeur a rassemblé les autorités administratives et locales, ainsi que de nombreux acteurs de la société civile et des jeunes, venus témoigner de leur soutien à cette initiative. M. Kossi TSIGLO, Directeur Général de l’ANPE, a souligné l’importance de cette nouvelle antenne dans la promotion de l’employabilité dans la région.

L'ANPE apporte un soutien concret aux jeunes en quête d'emploi grâce à l'ouverture de sa nouvelle antenne à Aného.Une offre de services complète

L’antenne ANPE d’Aného offrira un éventail de services destinés à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes :

  • Formation professionnelle: Des formations adaptées aux besoins du marché du travail seront organisées pour permettre aux jeunes d’acquérir les compétences recherchées par les entreprises.
  • Placement : L’agence mettra en relation les demandeurs d’emploi avec les entreprises locales à la recherche de nouveaux collaborateurs.
  • Stages : Des stages professionnels seront proposés pour permettre aux jeunes d’acquérir une expérience pratique et de développer leur réseau professionnel.
  • Entrepreneuriat : L’ANPE accompagnera aussi les jeunes porteurs de projets dans la création de leurs entreprises.

En plus, elle collaborera activement avec les entreprises locales pour répondre à leurs besoins en main-d’œuvre qualifiée. Cette collaboration directe permettra d’assurer que les compétences des travailleurs correspondent aux exigences du marché local. L’objectif est de créer une synergie entre les entreprises et la main-d’œuvre, favorisant ainsi le développement économique de la région.

L'ANPE apporte un soutien concret aux jeunes en quête d'emploi grâce à l'ouverture de sa nouvelle antenne à Aného.Un partenariat fructueux entre l’ANPE et les autorités locales

Par ailleurs, la mise en place de cette antenne est le fruit d’un partenariat étroit entre l’ANPE et les autorités locales. Effectivement, Madame le ministre Rose Kayi MIVEDOR-SAMBIANI a d’ailleurs apporté un soutien précieux à ce projet, notamment en équipant les locaux de l’agence en matériel informatique. 

De plus, l’implantation d’une antenne ANPE dans la commune représente une décision stratégique qui place les jeunes au centre des enjeux économiques locaux. En soutenant l’emploi et l’entrepreneuriat, les autorités visent non seulement à stimuler la croissance mais aussi à renforcer l’attractivité du territoire.

L'ANPE apporte un soutien concret aux jeunes en quête d'emploi grâce à l'ouverture de sa nouvelle antenne à Aného.Un espoir renouvelé pour la jeunesse

L’ouverture de cette antenne est une excellente nouvelle pour les jeunes de la région, souvent confrontés à des difficultés pour trouver un emploi. Grâce à l’ANPE, ils disposeront désormais d’un accompagnement personnalisé pour construire leur avenir

Une jeune juriste couronnée « Ambassadrice Communes Grand Lomé »

Lomé, 01 octobre 2024 –Eslie Lootiye M’Belou, une jeune juriste passionnée par les droits des femmes, a été sacrée « Ambassadrice Commune Grand Lomé » lors de la grande finale du concours d’excellence, vendredi dernier. Son projet, axé sur l’importance de l’acte de mariage pour les femmes, a séduit le jury et le public.

Organisée dans le cadre de la deuxième édition du concours, cette cérémonie a mis en lumière le talent et l’engagement de trois candidats : Eslie Lootiye M’Belou de la commune d’Agoè Nyivé 1, Ayélé Dénise Péniel Amouzou de la commune d’Agoè Nyivè 2 et Afi Judith Amevor de la commune Golfe 5. Le thème de cette année, « Accessibilité des actes d’état civil », a offert aux participants l’opportunité de proposer des solutions concrètes pour améliorer la situation des femmes.

Une jeune juriste togolaise, passionnée par les droits des femmes, a remporté le concours "Ambassadrice Communes Grand Lomé"La juriste Eslie Lootiye M’Belou s’engage pour les Droits des femmes

C’est avec émotion que la jeune juriste Eslie Lootiye M’Belou a reçu sa couronne. Son projet, qui vise à sensibiliser les femmes sur l’importance de l’acte de mariage et à les protéger aussi contre les injustices liées à l’héritage, a suscité un vif intérêt. « Je suis déterminé à faire de ce projet une réalité », a-t-elle déclaré, visiblement émue.

Son ambition ne s’arrête pas là. La jeune lauréate souhaite étendre son initiative à d’autres communes pour toucher un plus grand nombre de femmes vulnérables. « Je vais commencer par ma commune, puis j’espère pouvoir toucher les autres », a-t-elle souligné.

Une jeune juriste togolaise, passionnée par les droits des femmes, a remporté le concours "Ambassadrice Communes Grand Lomé"Un soutien fort des autorités et du public

Ekouévi Jacques, directeur général de l’événement, s’est réjoui du succès de cette deuxième édition. Il a assuré que les projets des lauréats, notamment celui d’Eslie, bénéficieront d’un accompagnement pour leur mise en œuvre. « Les autorités sont prêtes à collaborer avec les lauréates pour concrétiser leurs projets », a-t-il affirmé.

Grâce à des initiatives comme celle-ci, la voix des femmes se fait de plus en plus entendre et leur impact sur la société ne cesse de croître. Eslie Lootiye M’Belou, en sa qualité de nouvelle Ambassadrice, jouera un rôle clé dans la promotion des droits des femmes au Togo. Sa mission consistera à défendre activement ces droits et à œuvrer pour l’égalité des sexes dans le pays.

En somme, le concours « Ambassadrice Communes Grand Lomé » a mis en lumière le talent et l’engagement de nombreuses femmes. Il est désormais temps de transformer ces belles paroles en actions concrètes. Chacun d’entre nous peut contribuer à bâtir une société plus juste et égalitaire en soutenant ces initiatives et en encourageant les femmes à faire entendre leur voix.

AVANCE-Togo : Vers une société plus inclusive pour tous

Lomé, 27 septembre 2024 –La Fédération Togolaise des Associations des Personnes Handicapées (FETAPH) a officiellement lancé, ce vendredi, le projet AVANCE-TOGO. Financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), ce programme vise à améliorer la qualité de vie des personnes handicapées au Togo, en particulier les femmes et les jeunes.

D’une durée de trois ans et doté d’un budget de 1,5 million de dollars américains, soit environ 800 millions de FCFA, AVANCE-Togo s’articule autour de plusieurs axes : l’accessibilité aux infrastructures publiques, la formation professionnelle, la gestion inclusive des urgences humanitaires et l’accès à l’eau et à l’assainissement. Par ailleurs, l’objectif est de renforcer la résilience des personnes handicapées face aux chocs, tels que le changement climatique, et de promouvoir leur inclusion dans tous les aspects de la vie.

Un partenariat stratégique pour un Togo inclusif

La ministre chargée de l’Action sociale, Pr. Kossiwa Zinsou-Klassou, a souligné l’importance du projet AVANCE comme témoignage de l’engagement envers l’objectif de développement durable numéro 17. En outre, la professeure Kossiwa Zinsou-Klassou a salué ce partenariat avec l’USAID, a souligné qu’il s’inscrivait pleinement dans la politique sociale du gouvernement togolais. « Ce projet est une preuve supplémentaire de notre engagement à bâtir un Togo inclusif, où chacun a sa place », a-t-elle déclaré. Pour son ministère, le projet AVANCE représente une stratégie de développement qui valorise l’équité, la justice sociale et la solidarité.

Pour le président du conseil d’administration de la FETAPH, Akakpo-Numado Enyonam, ce projet représente une avancée majeure pour les personnes handicapées au Togo. « Nous comptons sur la collaboration de tous les acteurs pour réussir ce projet et améliorer les conditions de vie de nos membres », a-t-il souligné.

 Un projet à fort impact

AVANCE-TOGO va également bénéficier à plus de 1775 personnes handicapées, dont plus de 50 % sont des femmes. Le projet couvre l’ensemble du territoire national et s’appuiera sur un réseau d’associations de personnes handicapées.

Ce nouveau projet fait suite à un précédent partenariat entre la FETAPH et l’USAID, qui avait permis d’atténuer les impacts de la pandémie de COVID-19 sur les jeunes handicapés et leurs familles.

En bref, le lancement du projet AVANCE-TOGO marque une étape importante dans la lutte pour l’inclusion des personnes handicapées au Togo. Grâce à ce partenariat avec les États-Unis, le Togo se rapproche de son objectif de construire une société plus juste et équitable pour tous.

Togo : Bilan positif pour la gratuité des actes de naissance

Tsévié, le 31 juillet 2024 – Les acteurs de l’administration communale réunis à Tsévié depuis hier ont dressé un bilan positif de la mise en œuvre de la gratuité des actes de naissance, une mesure phare du gouvernement togolais entrée en vigueur le 1er janvier 2022 .

Organisée par le ministère de l’Administration Territoriale, cette rencontre a permis d’évaluer l’impact concret de cette mesure sur la population, notamment grâce aux données d’une étude financée par l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Des résultats encourageants pour la gratuité des actes de naissance

Le gouvernement a éliminé les frais pour la délivrance des actes de naissance, visant ainsi à simplifier l’enregistrement des naissances et combattre l’exclusion sociale. Cette politique a déjà produit des résultats positifs. Depuis l’introduction de la gratuité, le nombre d’actes de naissance délivrés a considérablement augmenté, comme l’indiquent les chiffres récents.

Cette mesure a également favorisé une meilleure inclusion sociale, l’acte de naissance étant crucial pour accéder à des droits fondamentaux tels que l’éducation et la santé. En outre, la gratuité aide à combattre l’illégalité affectant de nombreux enfants sans papiers, leur permettant ainsi d’accéder à divers services essentiels.

Des défis à relever et des perspectives d’avenir

Bien que les résultats soient encourageants, des défis demeurent. Lors de la récente rencontre, les participants ont activement identifié plusieurs pistes d’amélioration pour optimiser le processus d’enregistrement des naissances.

Premièrement, il est impératif de continuer à sensibiliser les populations, surtout dans les zones rurales, sur l’importance cruciale de l’enregistrement des naissances. Deuxièmement, il est essentiel de prendre des mesures pour améliorer l’accès aux services d’enregistrement, en simplifiant la logistique et en dématérialisant les procédures.

Enfin, il est nécessaire d’adapter les infrastructures municipales en les dotant des outils adéquats pour garantir un enregistrement des naissances rapide et efficace. Ces actions ciblées permettront de surmonter les obstacles actuels et de progresser vers un système d’enregistrement des naissances plus inclusif et accessible.

Une politique au cœur de la feuille de route gouvernementale

Cette initiative s’inscrit pleinement dans l’axe 1 de la feuille de route gouvernementale, qui vise à renforcer l’inclusion et l’harmonie sociale. En garantissant à chaque enfant un acte de naissance, le Togo pose les fondements d’une société plus juste et plus équitable.