Covid-19: le Rwanda entame un déconfinement partiel

Les autorités rwandaises ont entamé, ce lundi 4 mai, un déconfinement partiel de la population dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.Selon le bureau du Premier ministre, Edouard Ngirente, après six semaines de confinement, la population rwandaise est autorisée à sortir de 5 heures du matin du matin à 20 heures du soir.

Cependant, ce pays de l’Afrique de l’Est, qui a enregistré à ce jour 259 cas de Covid-19, rend obligatoire le port du masque dans les lieux publics, interdit les rassemblements de masse et maintient fermées ses frontières terrestres. Les marchés sont autorisés à rouvrir, mais seulement avec 50% des commerçants.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La journée mondiale de la liberté de la presse, le déconfinement, la situation pandémique au Maroc et le report de l’examen du projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Revenant sur la célébration, dimanche 3 mai, de la 27ème journée mondiale de la liberté de la presse, +l’Opinion+ écrit qu’au vu de la situation actuelle marquée par le confinement, célébrer est un bien grand verbe.

Sous le titre « Sale temps pour la presse », la publication souligne que dans un contexte difficile pour tout le monde et spécialement pour le secteur de la presse, la survie d’un grand nombre de publications est plus que jamais menacée, en raison du tarissement des ressources publicitaires et de l’effondrement des ventes de journaux.

Évoquant les fins de mois difficile et l’incapacité de s’acquitter des engagements familiaux, des frais de scolarité des enfants et des traites bancaires, le journal note que dans cette ambiance où tout un chacun pense avant tout à sa survie matérielle, le risque de pression, d’influence, de censure et donc de complaisance n’a jamais été aussi grand.

Abordant la possible opération de déconfinement, +Al Bayane+ souligne qu’il y a « du pain sur la planche pour le Maroc qui se devra fortement de s’attaquer aux retombées pandémiques, avec les mêmes charges d’entrain et d’engouement, imprégnées dans une solidarité et un dévouement hors pair ».

En attendant, le journal fait remarquer que le confinement semble être en passe de lasser et, à la longue, agacer les citoyens dans leurs domiciles, notant que les tentations de l’air extérieur sont, de plus en plus excitantes, après un mois et demie de privation. Dans notre pays, les gestes barrières sont sacrés pour préserver la vie des populations, avant toute autre considération, poursuit-il, ajoutant qu’on est durement frustré de se voir ôter les plaisirs des randonnées nocturnes, pendant ce mois sacré du Ramadan et des veillées entre amis, à siroter du café cassé.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le taux de rémission du Covid-19 a atteint 26.6% de l’ensemble des contaminations, tandis que le taux des décès reste stable à 3.7% contre un taux mondial de 7%.

Cité par le quotidie, le spécialiste des maladies infectieuses, Pr Abdelfattah Chakib, a indiqué que la situation pandémique au Maroc est sous contrôle malgré certains rebonds par moments.

Le degré de maîtrise de la situation est mesuré principalement par le nombre de lits de réanimation non occupés dans tous les hôpitaux du Royaume, a-t-il expliqué, précisant que seuls 3% des lits de réanimation sont utilisés pour le moment, ce qui représente un taux très faible vu le nombre de cas de contaminations.

Sur un autre +Le Matin+ indique que le ministre de la Justice, Mohamed Ben Abdelkader a affirmé avoir demandé le report de l’examen du projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux jusqu’à la fin de la période actuelle et la tenue de concertations avec les acteurs concernés.

« Au regard des circonstances particulières que traverse notre pays sur fond d’état d’urgence sanitaire, j’ai décidé de demander au Chef du gouvernement et aux membres de la commission ministérielle compétente de repousser les travaux sur le projet de loi 22.20 jusqu’à la fin de la période actuelle et la tenue des concertations nécessaires avec l’ensemble des acteurs concernés », a souligné le ministre.

Une telle démarche, a-t-il expliqué, « émane de notre souci de faire en sorte que la version définitive du projet soit en conformité avec les principes constitutionnels pertinents et qu’elle puisse consolider les acquis de notre pays en matière des droits de l’Homme ».

Le Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du coronavirus avec le récent franchissement du millier de cas confirmés qui impose aux autorités sanitaires de nouvelles stratégies.Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, effectuant le bilan après deux mois de présence de la maladie au Sénégal, signale dans Le Soleil que « l’épidémie ne faiblit pas. Ces trente derniers jours, le nombre cas positifs a plus que quintuplé, passant de 190 à 1024 entre le 2 avril et le 2 mai avec une augmentation des cas communautaires ».

Ce constat pousse son ministère, à en croire Le Quotidien, à changer « de stratégie » dans la lutte contre le nouveau coronavirus. En effet, rapporte ce journal, « après avoir dépassé la barre des 1000 cas, le Sénégal a l’obligation de prendre des mesures additionnelles pour stopper la propagation du Covid-19 ».

Dans Le Quotidien, le gouvernement du Sénégal annonce le renforcement de « la capacité d’alerte, de détection, d’isolement mais aussi de prise en charge (et la hausse du) nombre de tests » pour faire face au virus. A cela s’ajoute, « la prise en charge extrahospitalière des cas asymptomatiques », rapporte ce journal.

L’AS informe que « le Sénégal réajuste son plan de riposte ». Selon ce quotidien, « l’appel des médecins urgentistes est entendu. Ces derniers craignaient une saturation des structures hospitalières avec la multiplication exponentielle des cas ».

Poursuivant, L’AS fait savoir que « le pic de la contamination est attendu par les autorités sanitaires dans 10 jours. C’est la projection annoncée par la Directrice Générale de la Santé, Docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye ».

Dans l’analyse de la recrudescence du coronavirus au Sénégal, EnQuête s’intéresse à la cité religieuse de Touba (centre) où « le déni de (la) réalité, la défiance des règles (et) l’ignorance des gestes barrières » préoccupent.

A bâtons rompus, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale livre à L’Observateur sa « vérité sur la gestion du coronavirus » au Sénégal.

Selon M. Sarr, un confinement total ou partiel des zones les plus touchées n’est pas encore envisagé : « Pour l’instant, ce n’est pas l’option qui a été prise dans le cadre de la réflexion stratégique du Comité national de gestion des épidémies. Nous faisons confiance à nos experts qui sont dans une posture très responsable ».

A la tête du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), le Professeur Moussa Seydi a partagé, dans Vox Populi, les résultats de son traitement : « Sur une analyse préliminaire portant sur 181 patients, nous avons observé que la durée médiane d’hospitalisation était de 13 jours (pour) les malades qui n’avaient pris aucun traitement. Elle est de 11 jours pour les patients ayant pris l’hydroxychloroquine et de 9 jours pour ceux qui ont pris l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine ».

Pour sa part, Sud Quotidien indique que le président de la République Macky Sall partage l’espoir d’une reprise « progressive et maîtrisée » des cours au niveau des écoles et universités « dans le respect des mesures édictées ».

Covid-19 et sécurité alimentaire: un chercheur prône l’agriculture urbaine

Pour préserver la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, il est nécessaire de promouvoir une agriculture urbaine qui transcende les crises comme celle née de la pandémie du Covid-19, selon le chercheur sénégalais, Sidy Tounkara.« En se fondant sur les multiples fonctionnalités de l’agriculture urbaine dont l’approvisionnement des villes, non pas spécifiquement en temps de crise mais aussi en temps normal, il est préférable de légitimer une agriculture urbaine dans le cadre d’une politique alimentaire territoriale au-delà des crises. Cette agriculture doit s’inscrire dans une logique d’agriculture de renfort et de complémentarité pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle en ville au premier rang de laquelle se positionne évidemment l’agriculture rurale », explique M. Tounkara.

Dans un article scientifique intitulé « La pandémie du Covid-19 : une légitimation de la promotion de l’agriculture urbaine  », ce chercheur à l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) note cependant une agriculture urbaine fortement menacée par le Covid-19.

A son avis, en dépit de son utilité cruciale, surtout en période de crise, la croissance démographique et urbaine et ses corollaires font planer des risques non négligeables sur le maintien de l’agriculture en ville.

« Cette croissance démographique des villes a nécessairement des impacts sur le foncier et l’eau dont les usages non agricoles (domestiques, industriels, infrastructures socio-économiques de base) concurrencent directement les usages agricoles (foncier agricole, eau d’irrigation) », souligne Sidy Tounkara.

Il ajoute que la croissance démographique des villes a aussi des impacts sur la disponibilité et l’accès à l’eau pour l’irrigation des cultures, surtout dans un contexte de changement climatique qui contribue à la perturbation du cycle pluviométrique, mais aussi à la baisse du niveau de la nappe phréatique qui est exploitée par les maraîchers urbains.

Hausse de 339.500 tonnes des embarquements de marchandises au Port de Dakar

Les embarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) durant les deux premiers mois de 2020 ont connu une augmentation de 339.500 tonnes comparés à la même période de l’année 2019, a appris APA auprès de l’entreprise portuaire.Ces embarquements se sont établis à 1.178.000 tonnes contre 838.500 tonnes au terme des deux premiers mois de 2019, soit une progression de 40,48% en valeur relative.

Cette situation est essentiellement due aux phosphates et aux produits de la mer.

Les embarquements de phosphates ont en effet enregistré une forte progression de 50,62%, passant de 92.300 tonnes en 2019 à 139.030 tonnes un an plus tard. Quant aux produits de la mer, ils ont cru de 4,73% à 48.700 tonnes contre 46.500 tonnes en 2019.

En revanche, les marchandises diverses ont connu une baisse de 19,72% à 561.670 tonnes contre 699.700 tonnes à fin février 2019.

Concernant les débarquements de marchandises, ils ont enregistré une hausse de 4,21%, passant de 2.415.200 tonnes à fin février 2019 à 2.516.900 tonnes un an plus tard. Cette situation est occasionnée principalement par les produits de la mer, les hydrocarbures raffinées et dans une moindre mesure les marchandises diverses.

Concernant les produits de la mer, ils augmenté de 16,83%, passant de 46.000 tonnes au terme des deux premiers mois de 2019 à 61.300 tonnes un an plus tard.

De leur côté, les débarquements d’hydrocarbures raffinés ont progressé de 12,05% à 245.750 tonnes contre 219.320 tonnes à fin février 2019.

Quant aux débarquements de marchandises diverses, ils ont augmenté de seulement 2,97% à 2.081.950 tonnes contre 2.021.820 tonnes en 2019.

En revanche, les débarquements de pétrole brut se sont établis à 127.930 tonnes contre 128.140 tonnes en février 2019, soit un léger repli de 0,16%.

Pascal Bodjona : le plus républicain de tous les togolais ?

L’ancien ministre de l’administration territoriale, Pascal Bodjona a été aperçu à la Place des fêtes de la Présidence togolaise où il a pris part à la cérémonie de prestation de serment du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé ce 03 mai 2020. Depuis la grande question qui soulève des débats dans plusieurs foras de discussions est de savoir si Pascal Bodjona est-il de retour aux affaires aux côtés de Faure Gnassingbé ?

Pascal Bodjona signe-il son retour en politique ?

Depuis sa sortie de prison en Février 2016, l’ex bras droit de Faure a longtemps joué la carte du silence. Il avait même été pressenti dans le rang de l’opposition.

Ancien porte-parole du gouvernement et ancien directeur de cabinet de Faure Gnassingbé, Pascal Bodjona est resté loin du pouvoir politique ces dernières années depuis qu’il a été impliqué dans l’affaire d’escroquerie internationale.

Si l’ex-ministre n’a pas souhaité se prononcer personnellement sur le sujet, ses proches affirment qu’il n’a repris aucun service mais agit dans un sens républicain.

Gardé à vue pendant longtemps à la Gendarmerie nationale puis emprisonné à Tsévié, l’homme se mure dans un silence et n’intervient pas dans les débats politiques. Ses quelques rares sorties sont empreintes d’une sobriété et sont toujours sur la médiane.

Mais pour plusieurs observateurs de la vie politique togolaise, Pascal Bodjona peut encore apporter beaucoup de choses au Togo. Ceux-ci estiment que s’il a l’occasion, il devrait tout simplement revenir aux affaires.

L’on se souvient encore de son mariage le 26 septembre 2019 en la chapelle Notre Dame du Liban de Hédzranawoe. Ou encore l’invalidation par la Cour Suprême de sa liste aux élections municipales de Juin 2019.

Covid-19 : l’état d’urgence prolongé au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a prorogé, pour une durée de 30 jours, l’état d’urgence en vigueur depuis le 23 mars dernier afin d’affronter le nouveau coronavirus.Le décret, prorogeant l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national, a été signé par le chef de l’Etat ce dimanche. S’adressant à ses concitoyens, dans un discours retransmis sur la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique), Macky Sall avait souligné que « la vitesse de progression de la maladie nous impose de relever le niveau de la riposte. A défaut, nous courons un sérieux risque de calamité publique ».

Cet état d’urgence est assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. Les pouvoirs publics, constatant la circulation rapide du virus, ont ensuite interdit le transport transrégional.

La loi sur l’état d’urgence confère aux autorités administratives compétentes un certain nombre de pouvoirs. Il s’agit entre autres de la réglementation ou de l’interdiction de la circulation des personnes, des véhicules ou des biens dans certains lieux et à certaines heures, de l’interdiction, à titre général ou particulier, de tous cortèges, défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique, de l’interdiction, à titre général ou particulier, des réunions publiques ou privées de quelque nature qu’elles soient, susceptibles de provoquer ou d’entretenir le désordre et de la fermeture provisoire des lieux publics et lieux de réunions.

Dans sa stratégie de lutte contre le Covid-19, le gouvernement a ordonné la fermeture de tous les lieux de culte et prohibé les rassemblements publics. A ce jour, 1182 cas de coronavirus ont été déclarés au Sénégal dont 372 guérisons et 9 décès. 

La suspension des vols internationaux a porté ses fruits puisqu’il n’y a plus de cas importés mais les cas contacts suivis et surtout ceux communautaires se multiplient à un rythme inquiétant.

 

Egypte : 18 terroristes tués dans le Nord-Sinai

Par Mohamed Fayed – Les forces de police égyptiennes ont tué 18 terroristes lors d’une fusillade survenue dans la ville de Bir El-Abd située dans le Nord-Sinaï, une région en proie à l’instabilité sécuritaire, a déclaré dimanche le ministère égyptien de l’Intérieur.Dans un communiqué, le ministère a déclaré que le secteur de la sécurité nationale avait obtenu des informations sur une cachette d’éléments terroristes dans la ville de Bir El-Abd.

Une fusillade opposant les forces de police aux terroristes a entraîné la mort de 18 terroristes, a affirmé le ministère, ajoutant que 13 fusils automatiques, trois bombes et deux ceintures d’explosifs avaient été retrouvés dans le repaire des terroristes.

Cette opération intervient deux jours après une attaque revendiquée par l’Etat Islamique contre un véhicule de l’armée égyptienne à Bir el-Abd, dans laquelle 10 militaires avaient été « tués ou blessés », selon les autorités militaires qui n’ont pas donné plus de précisions sur le bilan.

Le lendemain de l’attaque, l’armée avait déjà annoncé avoir tué deux djihadistes présumés «très dangereux» dans le Sinaï, péninsule en proie à une insurrection.

Dimanche, l’armée égyptienne a également publié un communiqué sous la forme d’une vidéo affirmant qu’un total de 126 suspects avaient été tués lors de 22 opérations, sans préciser sur quelle période. 

L’armée annonce aussi que, dans le même temps, 15 militaires ont été «tués ou blessés».

En outre, 228 «caches utilisées par les terroristes» ont été détruites et 266 «éléments criminels» ont été arrêtés, selon la même source.

Maroc/Covid-19 : Les techniques utilisées dans les tests sont « fiables » (ministère)

Le ministère marocain de la santé a affirmé les outils et techniques utilisés dans les tests du Covid-19 son « fiables » et se « basent sur des analyses de l’acide nucléique ».

 « C’est l’une des méthodes utilisées à l’échelle internationale », fait savoir un communiqué publié par le  ministère en réaction  à des publications sur les réseaux sociaux faisant état de supposées victimes de faux tests à Casablanca.

« Il est probable d’avoir des résultats différents sur des échantillons variés suite aux tests effectués sur un malade pendant des jours. Ceci est relié au volume du virus et son comportement dans le corps humain, ainsi que la manière de prélever les échantillons », rappelle la même source, soulignant que  pour ces raisons le Maroc ne se contente pas d’un test négatif pour déclarer une guérison, mais de deux analyses négatives à 24 heures d’intervalle.

Et de préciser que l’annonce de chaque nouveau cas du Covid-19 est de la responsabilité des médecins qui ont les moyens suffisants pour le faire, ajoutant que toute autre personne qui n’est pas habilité à le faire, ne peut intervenir dans ce processus ou mettre en doute le travail des professionnels de la santé. 

« Dans le cas de deux résultats différents, c’est le test positif qui est pris en compte », est-il précisé.

 Le ministère exhorte les citoyens de ne pas suivre les rumeurs qui visent à perturber le travail des parties responsables et à déstabiliser les Marocains par rapport à l’efficacité du travail du corps médical qui continuent à lutter, aux premiers rangs, contre ce virus, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire : un médecin de la gendarmerie nationale testé positif au Covid-19

Un médecin du Centre principal de santé de la gendarmerie nationale (CPS) d’Agban (le plus grand camp de gendarmerie du pays situé à Cocody) a été testé, dimanche, positif au Covid-19, rapporte un communiqué de la gendarmerie nationale transmis à APA.Selon le communiqué « l’ensemble du personnel du CPS et les patients du médecin pour la semaine du 27/04/2020 au 02/05/2020 seront testés et mis éventuellement en confinement ».

En outre, ajoute la même source,  le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale a décidé de la fermeture du centre pour une durée de 48 heures afin de permettre aux services d’hygiène de procéder à une désinfection totale des lieux.

 Pendant cette période, la prise en charge des malades se fera à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) et dans tous les Centres de Santé des unités de la Gendarmerie de la place d’Abidjan.

« Le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale exhorte l’ensemble des personnels de la Gendarmerie Nationale qui accomplissent un travail formidable au quotidien, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à Coronavirus, à persévérer dans l’exécution de leurs missions régaliennes tout en observant scrupuleusement les mesures barrières », conclut le texte.

La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.