Rwanda : l’e-mobilité pour réduire les émissions de CO2

Le gouvernement rwandais et ses partenaires vont lancer un programme conjoint visant à encourager les opérateurs locaux de taxis-motos à passer à l’électrique.« Au cours de la phase de mise en œuvre, les opérateurs de motos commerciales qui souhaitent rénover leurs motos pour en faire des taxis-motos respectueux de l’environnement seront aidés à accéder à des prêts bancaires pour procéder à ladite conversion », a déclaré le chef de la société à l’origine de cette initiative.

Selon Donald Kabanda, directeur général de Rwanda Electricity Mobility Ltd, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort national visant à éliminer progressivement l’utilisation des motos traditionnelles à moteur fonctionnant à l’essence ou au diesel.

« Le moteur sera transformé en machine électrique, pour réduire la pollution atmosphérique causé par les émissions de gaz, ainsi que les coûts de carburant », a-t-il expliqué.

« Le coût couvrira deux batteries facilement interchangeables ainsi que le processus d’adaptation, qui consiste à remplacer le moteur à essence ou diesel et ses accessoires, notamment la chaîne et le tuyau d’échappement, par des pièces électriques », a déclaré M. Kabanda.

Il y a environ 46.000 taxis-motos au Rwanda, dont 26.000 opèrent dans la ville de Kigali. Actuellement, quelque 120 e-motos circulent sur les routes rwandaises, dont la moitié a été achetée en plusieurs versements.

Les experts des changements climatiques affirment que le remplacement des motos à combustion par des motos électriques est l’un des paris les plus solides pour réduire les émissions de CO2 et contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations.

Guillaume Soro condamné à vie pour complot contre l’autorité de l’Etat

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau a condamné mercredi, par contumace, à vie l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro pour complot contre l’autorité de l’Etat.

Ses frères cadets, Soro Porlo Rigobert et Simon Soro, ont écopé de 17 mois d’emprisonnement, ainsi que l’ex-député Alain Lobognon et Félicien Sekongo pour trouble à l’ordre public et publication de nouvelles fausses avec 500.000 Fcfa d’amende chacun, après une requalification des charges pesant contre eux. 

Seul, M. Traoré Babou, un civil, a été acquitté. L’ex-ministre de la Communication, Affoussy Bamba-Lamine, a été condamnée à 20 ans de prison ferme, de même que Kamaraté Souleymane dit « Soul To Soul » (chef du protocole de Soro), Touré Moussa, son chargé de communication et Issiaka Fofona. 

Il a été en outre retenu 20 ans de prison ferme pour le sergent chef Fofana Kouakou, Souleymane Bamba, le commandant Kassé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Sess Soukou Mohamed. 

Le tribunal a prononcé à l’encontre de M. Alain Lobognon, Soro Simon, Sékongo Félicien et Rigobert Soro la privation de leurs droits pendant cinq ans et l’interdiction de paraître.  Il a ordonné la confiscation des armes et munitions saisies.

Il a également prononcé la dissolution du mouvement citoyen Générations et peuples solidaires  (GPS) fondé et présidé par Guillaume Soro et la confiscation au profit de l’Etat de ses biens, condamnant tous les accusés à l’exception de Traoré Babou à payer à l’Etat la somme de 1 milliard Fcfa à titre de dommages et intérêts.  

M. Soro et 19 de ses proches étaient accusés pour atteinte à l’autorité de l’Etat. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Sénégal : le Grand Carnaval de Dakar fait son retour

L’édition 2020 avait été suspendue à cause de la pandémie de Covid-19.La capitale sénégalaise va de nouveau vibrer au rythme du Grand Carnaval de Dakar. La deuxième édition de ce rendez-vous culturel annuel se tiendra du 26 au 28 novembre 2021, a annoncé l’initiatrice et promotrice de l’événement, Fatou Kassé Sarr.

Elle s’exprimait lors de la conférence de presse de présentation et de lancement du 2ème Grand Carnaval de Dakar tenue ce mercredi à la Maison de la Culture Douta Seck (Dakar).

Placée sous le thème « Contes et légendes du Sénégal et d’Ailleurs », l’édition 2021 vise la valorisation et la promotion de la Culture comme outil de Marketing territorial. Cette rencontre réunira des acteurs culturels en provenance des 14 régions du Sénégal et espère faire participer d’autres pays.

Évènement festif et populaire, le Grand Carnaval de Dakar est une plateforme d’expressions culturelles qui souhaite présenter une mosaïque culturelle, traditionnelle et contemporaine du Sénégal.

« C’est du brassage, mais au-delà, il y a un aspect découverte mutuelle avec les acteurs culturels qui viennent à Dakar qui est la capitale, et les Dakarois aussi qui apprennent à mieux connaître la diversité culturelle du Sénégal sur laquelle repose son unité nationale. Car nous avons cette forme de brassage au Sénégal qui fait notre spécificité et notre charme », a dit Mme Sarr.

Elle a expliqué que le Grand Carnaval de Dakar offre ainsi « un écrin et une belle plateforme d’expression à cette diversité culturelle, symbole du Sénégal. »

A travers ce rendez-vous culturel, Fatou Kassé Sarr et ses collaborateurs espèrent faire mieux connaître les régions du Sénégal, promouvoir certains talents et leur décrocher des contrats. Selon Mme Sarr, faire venir les représentants régionaux à Dakar pour un événement de cette portée peut donc représenter une opportunité économique. Ce qui inscrit le Grand Carnaval de Dakar dans une démarche de Marketing territorial qui consiste à valoriser le potentiel local pour en tirer à terme un bénéfice économique.

« Nous avons donc conçu le Grand Carnaval de Dakar en tenant compte de tous ces paramètres et nous en avons fait une plateforme d’expression ouverte, un écosystème autour duquel gravite toute une chaîne de valeur du tourisme culturel », a-t-elle indiqué.

Les avocats de Soro feront appel de la décision visant leur client et ses proches

Le Conseil de Guillaume Soro, condamné mercredi à vie pour complot contre l’autorité de l’Etat de Côte d’Ivoire, assure faire appel de la décision du tribunal criminel d’Abidjan-Plateau visant leur client et ses proches.

M. Guillaume Soro « n’a point été inculpé et qui est jugé et condamné par contumace, ce sont ces grossièretés, et si nous faisons appel, c’est parce que nous disons encore qu’ il faut soumettre cette décision à la censure du juge en appel », a déclaré à la presse Me Raoul Gohi-Bi, avocat de la défense. 

« Ce n’est même pas une surprise pour la défense  parce qu’il s’agit d’une justice qui est aux ordres. Quand nous avons le président de la République, lui-même, qui a déjà préjugé la sanction de Soro Guillaume, c’est cette peine qu’elle prend », a-t-il affirmé,  ajoutant « ce procès n’est que politique ». 

Il a qualifié de « la monstruosité juridique qui est celle de pouvoir dissoudre un parti politique », faisant allusion au mouvement citoyen Générations et peuples solidaires (GPS, créé par Guillaume Soro), qui est « une personnalité juridique autonome de ses actes ».

« Ce n’est même pas un parti politique, mais une association. Il est impensable, inimaginable et invraisemblable qu’ un tribunal puisse dissoudre un tel mouvement politique, fuit-il proche de Soro Guillaume, alors qu’il  y a des règles pour poursuivre des personnes morales », s’est-il insurgé.

 Me Souleymane Diallo, lui également avocat de la défense, s’est interrogé de savoir « comment on peut condamner aussi lourdement des personnes sur la base d’un témoignage unique, d’une seule personne ». Pour lui, ce témoignage unique est nul.

« Ensuite, on a exhibé un certain nombre de preuves qu’ on a caché à la défense jusqu’au début du procès », a déploré Me Souleymane Diallo, pour qui le verdict est « une décision collective d’anéantissement d’opposants politiques ». 

Selon Me Abdoulaye Ben Méité, l’accusation avait souhaité 5 milliards Fcfa de dommages et intérêts, mais le tribunal a accordé la somme de 1 milliard Fcfa, somme à laquelle les accusés, à l’exception de Traoré Babou, acquitté, ont été solidairement condamnés.  

« Pour nous, dans tous les cas, il s’agit d’une très bonne décision (qui est) conforme à la profusion de preuves discutées à l’audience (où) les aveux ont été faits », a dit Me Ben Méité, qui estime que le tribunal a fait amende honorable à des prévenus.

M. Meité a réitéré que « pour l’Etat de Côte d’Ivoire, c’est une satisfaction », parce que c’est un procès qui s’est tenu et tout le monde a eu droit à la parole et les pièces, les preuves ont été discutées. 

M. Soro a été condamné à vie pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Ses frères cadets Simon et Rigobert, ont été condamnés à 17 mois de prison ferme, ainsi que l’ex-député Alain Lobognon et Felicien Sekongo. Le civil, Traoré Babou, a été  acquitté. 

Outre ces personnalités, les autres accusés ont écopé de 20 ans d’emprisonnement parmi lesquels, l’ex-ministre de la Communication, Affoussy Bamba, et le chef du protocole de Guillaume Soro Souleymane Kamaraté dit Soul to Soul. 

Lancement de directives africaines sur l’assainissement

Le Conseil des ministres africains chargés de l’eau (AMCOW) vient de lancer des Directives africaines pour l’élaboration de politiques d’assainissement (ASPG).Ces directives ont été élaborées en collaboration avec les États membres et bien d’autres partenaires œuvrant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement sur le continent. Elles indiquent les étapes à suivre ou à mettre à jour dans l’élaboration d’une nouvelle politique d’assainissement, de même que les exigences requises pour une politique d’assainissement complète.

Prenant la parole lors de la cérémonie de lancement, le président de l’AMCOW, par ailleurs ministre namibien en charge de l’Agriculture, de l’Eau et de la Réforme foncière, Carl Gustav Schlettwein, a indiqué que son pays s’était engagé à créer une politique d’assainissement autonome sur la base des directives de l’ASPG.

« Mon gouvernement entend prendre des dispositions pour permettre à notre pays la Namibie d’élaborer une politique d’assainissement autonome sur la base de la politique relative à l’approvisionnement en eau et à l’assainissement de 2008 », a dit Schlettwein.

Il a ajouté que « la Namibie sera l’un des premiers pays à bénéficier de l’ASPG. Je demande instamment à tous les pays de profiter de ces directives pour une politique africaine en matière d’assainissement. »

L’ASPG a été conçue en 2017 après qu’un appui initial à l’élaboration d’une politique en matière d’assainissement dans quatre pays a révélé que d’énormes efforts devaient être consentis pour un appui individuel par pays.

L’AMCOW a ensuite mené une analyse plus approfondie des politiques et stratégies nationales d’assainissement dans 26 pays en 2019.

Les résultats de cette évaluation ont indiqué qu’aucun de ses 26 pays membres ne disposait de politiques d’assainissement répondant de manière adéquate aux exigences fondamentales d’un environnement favorable à l’assainissement nécessaire, visant à rendre active l’amélioration.

L’évaluation a notamment révélé que cinq ans après le début de l’ère des Objectifs de Développement Durable (ODD), près de 61% des politiques étaient encore axées sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement.

« Cette situation a fait naître le besoin d’élaborer des directives stratégiques, répondant aux normes en matière d’assainissement afin de soutenir l’élaboration, l’examen et la révision des politiques », a déclaré le Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda.

Le Sénégal préside l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique

Le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Papa Mademba Bitèye, est élu à la présidence de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), appris APA mercredi.Son élection a été validée par l’Assemblée générale ordinaire de l’ASEA, avec la participation des Présidents Directeurs Généraux des sociétés d’électricité.

« L’Assemblée générale ordinaire a adopté une résolution pour approuver le transfert transitoire de charge du Président de l’ASEA, ZESCO (Zambie) au 1er Vice-Président, Senelec (Sénégal) pour agir en tant que Président jusqu’au 20ème congrès de l’association. Par conséquent, Monsieur Papa Mademba Bitèye, Directeur général de Senelec (Sénégal), a effectivement pris ses fonctions de Président de l’ASEA depuis le 03 décembre 2020 », rapporte un communiqué de la Senelec.

Le texte précise que tous les autres organes statutaires de l’ASEA seront maintenus en place jusqu’à la tenue du 20ème congrès dont la date sera annoncée en temps voulu compte tenu de l’évolution de la situation pandémique en Afrique et dans le monde.

« Car l’essence de ce prochain congrès est la célébration du 50ème anniversaire de l’ASEA, un événement marquant que le Sénégal aura le grand honneur d’organiser », poursuit le communiqué.

Pour rappel, l’ASEA anciennement dénommée Union des Producteurs et Distributeurs d’Energie Electrique en Afrique (UPDEA) est une organisation continentale à but non lucratif dont le siège est à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Composée de 54 membres, elle a été créée en 1970 pour promouvoir le développement et l’intégration du secteur électrique africain. Sa mission est de rassembler les sociétés africaines d’électricité et les parties prenantes en vue de rendre l’énergie électrique plus accessible, abordable et fiable pour les populations africaines.

TE/APA

///////////////

Le Togo inaugure une centrale solaire de 50 Mégawatt

Fruit d’un partenariat avec la multinationale AMEA Power, basée aux Emirats Arabes Unis, la centrale photovoltaïque de Blitta (plus de 250 kilomètres au Nord de Lomé) est, selon le Togo, la plus grande en Afrique de l’Ouest.C’est un coup double. La centrale solaire, baptisée du nom du prince émirati, Sheikh Mohamed Bin Zayed, est capable de générer 90.255 MWh d’énergie par an. Elle pourra donc fournir de  l’ « énergie propre et renouvelable » à 158.333 ménages.

En outre, la centrale solaire devrait contribuer à réduire l’empreinte carbone du Togo en évitant l’émission de « plus d’un million de tonnes de CO2 tout au long de sa durée de vie ». Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a procédé le 22 juin à l’inauguration de cette infrastructure qui s’inscrit dans le cadre d’un programme visant un « accès universel à l’électricité ».

Le président togolais s’est notamment félicité de la construction « en un temps record » de la centrale avec « 80 % de la main d’œuvre locale ». Faure Gnassingbé a également souligné que c’est « la consécration du premier projet d’énergie renouvelable à grande échelle » dans son pays, avant de souhaiter que les autres projets de ce genre connaissent la même « célérité » dans la réalisation.

Soudan : le PM appelle l’armée à l’unité

Le Premier ministre Abdallah soudanais Hamdock, prévient le pouvoir civilo-militaire contre toutes divisions.Le PM a appelé les factions politiques civiles et militaires soudanaises à l’unité alors que des fractures « profondément inquiétantes » sont notées au sein de l’armée. En août dernier, une transition politique menée par une administration civilo-militaire, a été mise en place, après la signature d’un accord de partage du pouvoir.

Mais cet accord ne tient désormais qu’à un fil face aux conflits répétés dans l’armée soudanaise depuis la chute de l’ex dictateur Omar el-Béchir, évincé du pouvoir le 11 avril 2019.

« Tous les défis auxquels nous faisons face émanent d’une crise plus profonde qui est politique avant tout », a déclaré M. Hamdok, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé une nouvelle initiative pour l’unité et la réconciliation des factions politiques soudanaises.

Le Premier ministre soudanais estime que la stabilité du Soudan repose sur le respect de l’accord de paix « historique » entre le gouvernement de transition et les rebelles. « Nous avons signé cet accord le 3 octobre dernier, et il reste encore trop d’étapes et de détails à mettre en œuvre, notamment les dispositions en matière de sécurité. Cette question doit être traitée sérieusement car elle constitue un point essentiel pour la stabilité du pays et la mise en œuvre de ce que nous avons convenu. » a ajouté le Premier ministre soudanais.

L’accord prévoit notamment que les mouvements armés issus pour la majeure partie de minorités ethniques devront à terme être démantelés et que leurs combattants devront rejoindre l’armée régulière.

Le Soudan est confronté à une grave crise économique depuis l’indépendance du Sud Soudan en 2011. De ce fait, le pays est amputé des trois quarts de ses réserves de pétrole. Une situation sociale difficile à laquelle vient s’ajouter les divisions notées au sein de l’armée. Ces dissensions font planer le spectre d’une nouvelle crise politique au moment où le Premier ministre a enclenché ses réformes dans l’armée afin d’y intégrer les forces paramilitaires.

Sénégal : la commémoration des 10 ans du M23 à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, reviennent sur le dixième anniversaire du mouvement du 23 juin et divers autres sujets.Le M23, coalition de partis politiques et d’organisation de la société civile contre le troisième mandat d’Abdoulaye Wade en 2011 fête ses 10 ans aujourd’hui. Après une décennie d’existence, son héritage est disputé entre le M23 et le mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) mis sur pied après les émeutes de mars.

Alors que le M23 va tenir son rassemblement Place de la Nation, le M2D qui se réclame comme l’héritier « légitime » du M23, va tenir son rassemblement au terrain d’Hlm-Grand Yoff informe Le Quotidien, qui parle de « 23 juin divisé par deux».

Sud Quotidien parle d’une commémoration sur fond de suspicions autour du troisième mandat. Dix ans après sa création, « la classe politique toujours à l’épreuve » renseigne le journal.

Pour Walf Quotidien, c’est une « veillée d’armes contre le troisième mandat ». Le journal ajoute que le défi pour le M23 et le M2D sera la « mobilisation ».

Qui remportera la bataille de la « mobilisation » s’interroge L’AS dans sa Une qui note le silence intrigant de l’ancien président du M23 Alioune Tine. Pendant ce temps, le journal informe que le M2D, mouvement rival part en « croisade » contre le « troisième mandat » et les « dérives du régime ».

Pour Vox Populi, on assiste à une « résurrection de l’esprit du 23 juin, 10 ans après ». Pour les responsables du M2D qui « légitime » leur héritage, « le 23 juin symbolise la voix du peuple sénégalais chaque fois que les acquis démocratiques sont remis en question ».

Sur un autre registre, Le Soleil est revenu sur l’inauguration du Data center national de Diamniadio. « Le Sénégal, maître de ses données » titre le quotidien national qui ajoute que le président Macky Sall « exhorte » à une « migration rapide des données hébergées à l’étranger ».

L’Observateur revient sur l’ouverture du Forum d’Afrika-innovation qui va consacrer Dakar comme un « hub de réflexions sur l’avenir des villes ». A ce titre, Youssou Ndour cofondateur du Forum, estime que le « défi est énorme » pour l’édition de cette année. Le journal informe que « 17 entreprises belges vont aller à la rencontre du marché sénégalais » lors de ce conclave.

Libération évente un scandale à la société de carrière du Sénégal avec le  détournement présumé de « 250 millions F Cfa ». Le journal annonce que le parquet va ouvror une information judiciaire du parquet et qu’un juge d’instruction sera saisi à cet effet.

En sport, Record met en exergue le choc de « champions » ce soir entre le Portugal et la France » décisif pour la qualification à l’Euro. Au même moment, l’Allemagne va jouer sa qualification face à la Hongrie.

Stades évoque une pression maximale pour la France, l’Allemagne, le Portugal et la Hongrie qui vont se disputer les deux premiers tickets de la poule et éventuellement la place de meilleur troisième.

Migration, social et culture au menu des quotidiens marocains

L’immigration au Maroc, les implications de la détention préventive et le volet culturel sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le phénomène de l’immigration au Maroc, écrit que depuis plusieurs années, le Royaume s’est progressivement transformé en pays d’accueil plus que de passage.

Cette transformation est le résultat de la conjonction de deux facteurs essentiels: le premier est que le niveau de développement du pays a nettement évolué au point que les migrants une fois sur le territoire national y découvrent un environnement où ils peuvent aspirer à des conditions de vie meilleures et où ils peuvent espérer une évolution.

Le second est que le Maroc a mis en place, il y a quelques années, une véritable politique volontariste pour l’intégration des migrants qui arrivent sur le territoire national, explique le journal.

Ce faisant, le Maroc assume pleinement ses responsabilités vis-à-vis de l’Europe et son statut de pays précurseur pour le continent, note-t-il.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ estime que la sécurité et les conditions de vie meilleures sont les principales raisons du choix du Maroc comme destination. « Environ un migrant sur 5 (19,1%) a choisi de venir au Maroc en raison de la sécurité qui y prévaut, 19,3% parmi les hommes et 18,9% parmi les femmes, selon le Haut-Commissariat au Plan.

La deuxième raison est liée aux meilleures conditions de vie au Maroc avec 18%, 17,2% parmi les hommes et 19% parmi les femmes, fait savoir le HCP dans une note sur les résultats de l’enquête nationale sur la migration forcée de 2021. Cette enquête a couvert un échantillon de 3.000 migrants répartis en 2.200 migrants régularisés ou en situation irrégulière et 800 réfugiés ou demandeurs d’asile, fait savoir le quotidien.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain à Rabat abritera, du 7 juillet au 9 octobre 2021, l’exposition « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc », une première sur le continent africain et dans le monde arabe.

« Près de deux siècles après son voyage au Maroc, le peintre Eugène Delacroix revient à Rabat, au Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain, du 7 juillet au 9 octobre 2021. L’exposition +Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc+, organisée avec le Musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, est une première sur le continent africain et dans le monde arabe », indique lundi la Fondation nationale des musées.

+L’Economiste+, s’intéresse aux implications de la détention préventive, souligne la nécessité de faire des efforts pour éviter les grèves de la faim et de faire en sorte que « les différents cas puissent connaître un dénouement heureux ».

La publication estime que le guide, élaboré par le Conseil national des droits de l’homme en collaboration avec l’administration pénitentiaire, la présidence du ministère public et celui de la Santé, vient rappeler que la mobilisation institutionnelle reste attachée à la constitutionnalisation du droit à la vie et avec pour mot d’ordre de sauver les grévistes avant tout, tant par les tentatives de médiation que par la vigilance du corps médical.

Il souligne l’importance majeure de voir cette orientation perceptible partout et de ne ménager aucun effort pour améliorer le système.