L’Afrique invitée à satisfaire les besoins en sevrage tabagique

Le président de la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (Listab), Amadou Moustapha Gaye, a plaidé ce jeudi à Dakar, pour des politiques de sevrage tabagique efficaces.Sur le continent africain, les besoins de sevrage tabagique sont toujours insatisfaits. Pour inverser la tendance, les pays africains doivent améliorer leurs politiques publiques en la matière.

« Les politiques et possibilités de sevrage tabagique doivent être améliorées (…) particulièrement en Afrique », a notamment dit le président de la Listab, Amadou Moustapha Gaye.

Il prenait part à un panel marquant la célébration de la Journée mondiale sans tabac, célébrée le 31 mai, mais dont les activités ont été décalées au Sénégal. Cette année, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) retenu ce thème : « S’engager à arrêter ».

De l’avis de M. Gaye, « de toutes les mesures de réduction de la demande proposées dans la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, les politiques de sevrage restent les moins appliquées ». Suffisant pour qu’il demande aux autorités publiques de prendre conscience de de ce besoin insatisfait et d’agir en conséquence, dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre le tabagisme.

« Des interventions d’un bon rapport coût-efficacité en faveur du sevrage tabagique au sein de la population doivent être une priorité pour les pays. Il convient d’encourager l’innovation et de tirer pleinement profit des technologies mobiles pour mieux entrer en contact avec des populations nombreuses et difficiles à atteindre », a poursuivi le président de la Listab.

Il a souligné que sur 1,4 milliard de fumeurs dans le monde, 780 millions d’entre eux disent vouloir arrêter de fumer, mais seulement 30% ont accès aux outils qui peuvent les aider à surmonter leur dépendance physique et mentale au tabac.

Pour le cas spécifique du Sénégal, Dr Mame Mbayang Dione du Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) a révélé le manque de médicaments pouvant aider au sevrage tabagique. « Pour la disponibilité de ces produits, nous nous battons pour que la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) les inscrive sur la liste des médicaments essentiels. Au Sénégal, seules quelques pharmacies disposent de ces médicaments, ce qui fait que leur prix n’est pas accessible à tous », a dit Dr Mame Mbayang Dione.

De son côté, Dr Fatoumata Bintou Rassoul Mbaye Guèye du service de pneumologie de l’hôpital de Fann, a invité ses collègues médecins à se spécialiser davantage en tabacologie, déplorant le fait que le Sénégal ne compte que cinq tabacologues.

Le Système ouest africain d’accréditation s’allie à l’AFAO

Le Système ouest africain d’accréditation (SOAC) et l’Association des femmes de l’Afrique de l’ouest (AFAO) ont signé, mercredi à Dakar, une convention de partenariat.« Cette activité se tient à une date particulière, celle de la célébration de la journée mondiale de l’accréditation, le 9 juin de chaque année et dont le thème pour 2021 est +l’accréditation appuie la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD)+ », a indiqué d’emblée Aboubacry Baro, président du conseil d’administration du SOAC.

Selon lui, ce partenariat est motivé par le constat selon lequel « très peu de femmes ont accès au métier d’accréditation ».

« Or le SOAC, fruit de la coopération entre l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa) et la Communauté économique de Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’inscrit naturellement dans la politique genre de la Cedeao. Cette dernière vise à offrir une égalité des chances à tous, comme prescrit par l’Objectif de Développement Durable n°5 relatif à l’égalité des sexes », a dit M. Baro.

Il a ajouté que grâce à ce partenariat, il est attendu que plus de femmes, qui s’inscrivent à l’AFAO, puissent soumettre leurs candidatures lorsque le SOAC forme ou recrute une expertise en accréditation. « La mise en commun de nos efforts permettra sans nul doute de mobiliser des partenaires intéressés à soutenir l’atteinte de notre but : offrir les mêmes conditions d’accès à tous aux métiers du SOAC », a-t-il souligné.

Prenant la parole, Khady Fall Tall, présidente de l’AFAO, a dit que sa structure dispose d’une organisation de production alimentaire d’une semi-usine de transformation.

« En même temps, nous dispensons de la formation en matière de transformation des produits agricoles, forestiers, entre autres, du lait. Nous avons fort besoin de nous rapprocher du Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) pour essayer de nous mettre aux normes, davantage qu’on ne l’a été avec la supervision de l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) », a soutenu Mme Tall.

Elle a poursuivi : « Notre objectif, c’est d’encadrer toutes les femmes sénégalaises ou venant de l’Afrique de l’ouest, du continent, qui viennent recevoir des formations à ce niveau, de bénéficier de l’expertise du SOAC ».

Bénin : le président de la Commission de l’Uemoa reçu par Patrice Talon

Le président béninois a accordé, ce jeudi, une audience à Abdoulaye Diop porté le 10 avril dernier à la tête de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).La relance économique post-Covid-19 est l’un des points majeurs de l’entretien entre les deux hommes. Patrice Talon et Abdoulaye Diop ont réfléchi ensemble sur les moyens à déployer pour accompagner ce nouvel élan.

Selon le président de la Commission de l’Uemoa, un travail sera effectué afin de permettre aux économies des pays membres « de repartir le plus rapidement » possible.

Pour M. Diop, le Bénin peut notamment s’appuyer sur un socle solide car ayant été « l’un des pays les plus résilients » face aux effets du nouveau coronavirus.

Son « taux de croissance a baissé (mais est) resté positif », a souligné l’ancien ministre sénégalais du Budget. Pour sa part, Patrice Talon a particulièrement insisté sur « le financement des économies, le développement du secteur privé et les Investissements Directs Etrangers ».

Lors de cette visite de travail, le président de la Commission de l’UA et le chef de l’Etat béninois ont également discuté des problèmes sécuritaires en Afrique de l’Ouest. « Nous savons tous ce qui se passe dans la sous-région. Tous les pays sont concernés (par la menace jihadiste). Aucun d’entre eux n’est potentiellement à l’abri », a déclaré le Sénégalais.

Abdoulaye Diop, devant le ministre béninois de l’Economie et des Finances, a réitéré à Patrice Talon « la disponibilité de la Commission de l’UA (à) prendre en charge les orientations » de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.

Nigeria : les conséquences économiques de la suspension de Twitter

Le réseau social utilisé par plus de 40 millions de nigérians, permet aussi à plusieurs entreprises nigérianes de vendre ou faire connaître leurs marques à travers le monde.Le réseau social est très populaire dans le pays, où l’âge médian est de 18 ans, près de 40 millions d’habitants sur 200 millions ont un compte, selon un sondage du cabinet d’étude statistique NOI Polls.

Lorsque des millions d’utilisateurs se sont réveillés dimanche et ont constaté la suspension du réseau social, il y a eu un tollé, car les conséquences économiques désastreuses ont commencé à se faire sentir presque immédiatement.

Il fallait donc s’attendre à une réaction d’indignation lorsque cette mesure de suspension les a privées du droit de montrer ce qu’elles ont à offrir. Pour ces utilisateurs, Twitter est un élément vital pour toute entreprise dans le monde.

Selon les économistes, les pertes quotidiennes se chiffrent à des centaines de millions de dollars depuis la suspension du réseau social la semaine dernière. « En plus de bâillonner l’air des entreprises sur les réseaux sociaux pour qu’elles survivent et prospèrent, cette interdiction envoie également de mauvais signaux aux investisseurs potentiels », prévient un économiste.

Selon lui, cela va éloigner les investisseurs, car les grandes entreprises mondiales, en particulier celles impliquées dans l’industrie technologique, qui cherchent à investir et à établir des empreintes d’investissement en Afrique, vont certainement se détourner du Nigeria.

Au cours des six dernières années, la plus grande économie d’Afrique a acquis la réputation peu enviable d’être un pays où la liberté d’expression est constamment remise en cause sous le régime de Muhammadu Buhari.

De nombreux Nigérians ont été choqués par la décision de Twitter, en avril, de choisir le Ghana, rival ouest-africain du Nigeria, comme premier siège social en Afrique.

Pour beaucoup de Nigérians, il s’agissait d’un affront, mais compte tenu du climat d’incertitude qui entoure les médias libres, les réactions à l’égard de Twitter ont été très modérées.

Bien qu’ayant plus d’utilisateurs nigérians que ghanéens (39 millions contre 32 millions), d’autres questions, plus importantes pour Twitter, semblent avoir influencé leur décision d’éviter le pays le plus peuplé d’Afrique et d’installer leur siège social à Accra.

Twitter a loué le Ghana comme un modèle de démocratie, où la liberté d’expression en ligne le projette comme un pays respectant la société d’un internet libre et ouvert, toutes choses qui implicitement n’existent pas au Nigeria.

Par ailleurs, les entreprises nigérianes, qui cherchent désespérément à survivre à la suspension du réseau social, se sont tournées vers d’autres moyens d’accéder à la plateforme et de l’utiliser.

Beaucoup utilisent des Réseaux privés virtuels (VPN) pour contourner le blocage pour exprimer ce qu’ils pensent de cette « interdiction draconienne », malgré les avertissements du gouvernement Buhari concernant les « graves conséquences » pour ceux qui contournent cette mesure.

The Guardian Nigeria a énuméré les implications de la suspension de Twitter, affirmant que « l’espace du marketing d’influence », qui a connu une croissance exponentielle au cours des dix dernières années, est perturbé.

Il prévient que les PME souffriront d’une baisse des ventes étant donné que la plupart d’entre elles dépendent des réseaux sociaux comme Twitter pour vendre leurs marques. « Twitter a permis de trouver des opportunités d’emploi et des âmes sœurs », ajoute le rapport.

Les organisations médiatiques du pays utilisent également la plateforme pour diffuser leurs contenus d’information à des publics qui, par le passé, étaient difficiles, voire impossibles à atteindre.

Tout en condamnant les menaces de répression du gouvernement nigérian à l’encontre de ceux contournant cette interdiction, les diplomates étrangers au Nigeria ont soutenu avec véhémence le hashtag # KeepitOn visant à annuler cette mesure.

Depuis l’élection de Buhari en 2015, les organismes de défense des droits des médias sont « alarmés » par le déclin constant des libertés au Nigeria. L’administration Buhari a eu des démêlés avec des journalistes locaux, dont certains ont été emprisonnés ou accusés de « trahison ».

Selon le classement mondial de la liberté de la presse 2021 de Reporters sans frontières, le Nigeria se situe à la 120e place sur 180 pays. Depuis 2019, les journalistes et militants nigérians s’insurgent contre le très décrié projet de loi sur la protection contre les mensonges et les manipulations sur Internet.

En vertu d’une réglementation gouvernementale, les plateformes de médias sociaux telles que Skype, Netflix, WhatsApp et Zoom doivent obtenir une licence de la Commission de radiodiffusion du Nigeria avant d’être autorisées.

Les ennuis de Twitter avec les autorités nigérianes semblent avoir commencé lorsque la plateforme a supprimé un tweet du président Buhari pour violation de ses termes et conditions.

Cela a conduit de nombreuses personnes à spéculer que l’interdiction était une façon pour le gouvernement de se venger, mais les conséquences économiques de cette saga ont rendu le prix à payer trop lourd pour cette nation de 201 millions d’habitants.

Génocide en Namibie : l’Allemagne rejette les demandes de réparations

Le ministre fédéral des Affaires étrangères Heiko Maas, explique ce rejet par le fait que l’aide financière proposée par son pays sur la base du volontariat n’est pas fondée sur une base légale.Le chef de la diplomatie allemande ajoute que le texte paraphé avec le gouvernement namibien ne prévoit pas de réparations, mais une aide au développement. « L’accord trouvé se fait sur une base exclusivement volontaire et il n’y aucun fondement légal au paiement. Il n’est donc pas comparable à des réparations », a-t-il déclaré.

L’Allemagne a reconnu pour la première fois en mai dernier, avoir commis un génocide sur les peuples autochtones Herero et Nama entre 1904 et 1908.

A ce titre, Berlin a conclu un accord avec les négociateurs namibiens en proposant un programme financier de 1,1 milliard d’euros sur 30 ans pour l’acquisition de terres, la construction de routes ou l’adduction d’eau.

Mais quelques jours après l’annonce de cet accord, l’opposition namibienne et un groupe de chefs traditionnels représentant les tribus Herero et Nama de Namibie ont dénoncé un « accord au rabais » comparé aux « 75 milliards d’euros de pensions et de prestations sociales payées aux Juifs » par le régime nazi depuis 1949 quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale.

Les chefs namibiens veulent des réparations d’au moins 580 millions de dollars US annuel versées sur 40 ans.

Ethiopie : libéralisation du marché des télécoms

L’autorité éthiopienne de régulation des communications et Global Partnership for Ethiopia ont signé mercredi un accord historique d’octroi de licences de télécommunications, marquant la fin du monopole de l’Etat dans ce domaine.Global Partnership for Ethiopia, un consortium comprenant Vodafone, Vodacom, Safaricom, Sumitomo Corporation et le groupe CDC, a remporté l’appel d’offres de 850 millions de dollars.

L’accord s’inscrit dans le cadre de l’engagement du gouvernement à libéraliser le secteur des télécommunications en l’ouvrant aux investissements nationaux et étrangers.

Le Premier ministre Abiy Ahmed, qui a assisté à la signature de l’accord de licence avec le président kenyan Uhuru Kenyatta, l’a décrit comme « un changement de politique majeur en Éthiopie ».

Cette initiative permettra de créer des emplois pour 1,5 million de citoyens et d’activer plus de 8 milliards de dollars d’investissements nationaux, selon un communiqué.

Il y a deux semaines, le gouvernement éthiopien a également décidé à l’unanimité d’accélérer les tâches qui permettraient la délivrance de la deuxième licence de télécommunications par l’intermédiaire de l’autorité éthiopienne de régulation des communications.

À la mi-2018, l’Éthiopie a lancé la privatisation partielle du géant des télécommunications du pays par la vente de deux licences à des opérateurs internationaux potentiels.

Avec un investissement total de plus de 8 milliards de dollars, il s’agira du plus important investissement direct étranger en Éthiopie à ce jour.

Développement, culture et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent aux enjeux du nouveau modèle de développement, la reprise de l’activité culturelle, la fuite des cerveaux et le recul du taux de pauvreté.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le nouveau modèle de développement arrive alors que les attentes sont immenses, soutenant que le Royaume est aujourd’hui au début d’une nouvelle phase où les défis sont considérables.

La réunion tenue entre la présidence de la Commission spéciale sur le nouveau modèle avec les partis politiques représentés au Parlement montre comment les responsables sont conscients des enjeux, poursuit le journal, notant que les réflexions sur un pacte national de développement vont servir pour la concrétisation des propositions du nouveau modèle.

« C’est un chantier gigantesque qui se profile pour tous les Marocains », souligne le journal, appelant à impliquer un maximum de parties dans le cadre d’une démarche participative.

Abordant la reprise de l’activité culturelle, +L’Opinion+ souligne que la levée de l’état d’urgence sanitaire annoncée pour les prochains jours, avec les mesures d’assouplissement qui l’accompagnent annoncent le retour du printemps de la culture.

L’imminente réouverture des salles de cinéma, des théâtres, des musées, même de façon limitée et encadrée, devrait donner un peu de vie à un secteur sinistré, poursuit le quotidien, faisant savoir que la reprise ne sera en fait réelle qu’après un retour à la vie normale.

« Dans la foulée, le retour du salon du livre, des signatures et des débats, participeront de cette renaissance et feront sortir la culture de cette mort artificielle que lui fait subir la pandémie », fait-il remarquer.

+Assabah+ relève que l’hémorragie de la fuite des cerveaux se poursuit. En effet, le phénomène prend de plus en plus d’ampleur dans le système de santé. En deux ans, pas moins de 7.000 médecins ont quitté le pays vers d’autres contrées plus clémentes. Ce qui représente 30% du nombre des lauréats des facultés de médecine et de pharmacie dans le Royaume, estime un rapport du groupe de travail thématique sur le système de santé à la Chambre des représentants. Ce nombre n’était que de 603 médecins en 2018, ajoute ce rapport publié par le quotidien.

Ces départs à l’étranger s’effectuent soit « en raison de la migration à l’étranger soit d’une démission de la Fonction publique ». Ce qui provoque un déficit structurel au niveau des ressources humaines médicales et paramédicales, fait remarquer le rapport qui tire la sonnette d’alarme. Alors que le Maroc a besoin de 32.522 médecins et environ 65.000 infirmiers et techniciens de santé, ce qui donne environ 97.000 cadres pour répondre aux besoins des populations dans les différentes régions du pays.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho d’une étude réalisée par l’Observatoire national du développement humain (ONDH) selon laquelle le taux de pauvreté absolue a nettement reculé depuis 2001 pour ne représenter que 1,2% en 2019, dans un contexte d’amélioration globale du niveau de vie des Marocains, en particulier en milieu urbain.

Pour sa part, le taux de pauvreté relative a enregistré une baisse entre 2001 et 2019, puisqu’il est passé de 20,4% à 17,7%, fait savoir l’ONDH dans cette étude sur « la dynamique de la pauvreté au Maroc ».

La presse sénégalaise se fait l’écho de la mort d’un détenu

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent essentiellement du décès en garde à vue de l’un des complices présumés de Baye Modou Fall alias Boy Djiné.WalfQuotidien annonce qu’Abdou Faye, soupçonné de complicité dans l’évasion du célèbre prisonnier Boy Djiné, a été retrouvé mort (hier mercredi) au Commissariat central de Dakar.

A en croire ce journal, les commissariats sont devenus « de vrais mouroirs », non sans rappeler les cas Abdoulaye Wade Yinghou, Elimane Touré, Pape Sarr, Seck Ndiaye…

L’AS fait savoir qu’Abdou Faye « se serait pendu aux grilles du système d’aération des toilettes ». Mais les défenseurs des droits de l’Homme veulent que le mystère soit percé.

Dans Sud Quotidien, Seydi Gassama, le Directeur exécutif d’Amnesty International – section Sénégal, demande au parquet d’ouvrir une enquête afin de « faire la lumière sur les circonstances du décès ».

L’Observateur, pour sa part, fait un focus sur les causes du « suicide ». Selon ce quotidien, Abdou Faye a écourté sa vie au bout de trois tentatives depuis son arrestation.

En fait, le mis en cause était rongé par la culpabilité car une femme, considérée comme son amie, est citée dans cette affaire en tant que complice. Il aurait donc, à maintes reprises, essayé de la disculper auprès des autorités judiciaires.

Devant l’échec, relate L’Observateur, Abdou Faye a finalement mis sa menace à exécution : « Je préfère mourir que de te voir en prison ». Pour ne pas assister à cette descente aux enfers, l’ami de Boy Djiné aurait utilisé, d’après Libération, un filet de douche africain pour se pendre.

Avocat de Boy Djiné, Me Abdoulaye Babou, déclare dans Le Soleil que c’est « un acte de désespoir que rien ne justifie pour un croyant ». En tout cas, Le Quotidien souligne que cette fin tragique provoque l’« embarras dans la Police ».

Sur un tout autre sujet, Stades soutient qu’il y a désormais des « certitudes (par rapport) au onze-type » de l’équipe nationale de football. D’après ce quotidien d’informations sportives, les deux victoires, en autant de matchs amicaux disputés en juin, ont permis à l’entraîneur Aliou Cissé d’opter clairement pour un système de jeu (le 4-3-3 modulable en 4-2-3-1) et de choisir les meilleurs profils pour son animation.

Dans cette perspective, Record note qu’Abdou Lahad Diallo (défenseur polyvalent) et Nampalys Mendy (milieu défensif) « se sont révélés comme de vraies valeurs ajoutées » pour les Lions.

Covid-19 : les profils les plus demandés au 1er trimestre 2021 pour la relance économique

Les effets de la crise de la Covid-19 s’estompant au fil du temps, plusieurs entreprises de tous secteurs d’activités confondus cherchent de plus en plus à relancer leurs ventes, et à offrir un nouveau souffle à leur développement commercial au travers du recrutement d’une force de vente « agressive ».

Selon le cabinet Jely Group qui a enregistré près de 50% de demandes de profils commerciaux de la part de ses clients (responsables commerciaux, chargés/conseillers clientèle, attachés commerciaux, etc.), ces profils ont été parmi les plus recherchés au premier trimestre 2021, notamment en Côte d’Ivoire.

Ils sont suivis par les profils en gestion financière (responsables administratifs et financiers, chefs comptables, etc.), et dans le domaine des technologies de l’information (développeurs, responsable informatiques, etc.).

Jely Group qui présente dans une note transmise à APA, quelques conseils aux candidats à ces postes et fournit quelques pistes aux entreprises, en vue de les aider à attirer et à conserver les meilleurs du marché, souligne que « le marché devenant de plus en plus exigeant, seuls les commerciaux sérieux, capables de délivrer, et surtout dotés de qualités humaines et relationnelles tireront leur épingle du jeu ».

« Il s’avère donc important pour ces offreurs de compétences commerciales, de procéder à une remise en question de leurs candidatures au plus vite, afin de s’aligner sur les standards de ce marché », estime le cabinet.

Enfin, conclut Jely Group, les entreprises de leur côté devront, grâce à des packages compétitifs et des conditions de travail optimales faire leur maximum en vue d’attirer et de fidéliser cette main d’œuvre indispensable au développement de leur chiffre d’affaires.

Jely Group est un cabinet dédié au financement et à la restructuration des PME. Depuis sa création, il a accompagné des PME dans les secteurs industriel, médical (pharmacies, cliniques), immobilier et des services en général. 

Il dispose également d’une branche dédiée aux ressources humaines qui offre des prestations de recrutement, en matière de renforcement de la gouvernance et de formation.

La géolocalisation des téléphones mobiles, réponse aux enjeux de sécurité en Côte d’Ivoire

La géolocalisation des téléphones mobiles intervient aujourd’hui de plus en plus dans les enquêtes judiciaires. 

Deveryware, entreprise française experte de cette technologie, la présente au Salon ShieldAfrica ouvert, mardi, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Selon M. David Boisseau, Directeur export de cette entreprise, présent à Abidjan pour le salon international de la sécurité et de la défense dénommé ShieldAfrica, cette structure coopère notamment avec la DITT (Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques) de Côte d’Ivoire autour de l’investigation numérique pour les enquêtes.  

« Notre principale action est la géolocalisation des téléphones mobiles à des fins judiciaires. En cas d’interpellation, cet outil permet de chercher des preuves permettant de mettre en évidence qu’une personne était bien là sur le lieu de l’infraction en ce moment-là », a-t-il dit.

« Nous sommes un spécialiste historique de la géolocalisation temps réel en France et nous répondons aux besoins de la police, gendarmerie et de la douane pour géolocaliser en temps réel, piloter en mobilité des dispositifs de filature et d’intervention et accéder aux localisations passées », a-t-il relevé.

Cela, mentionne-t-il, est possible à travers une analyse des données téléphoniques, mais aussi à travers un laboratoire d’analyse ADN proposé par Tracip, filiale de Deveryware, où sur les scènes de crimes les traces de sang recueillies peuvent servir à apporter des preuves irréfutables de la présence d’un individu sur un lieu.

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, qui a sillonné les stands d’expositions sur la cyber sécurité, s’est félicité de ce que ce salon contribue à trouver et à développer une « solution africaine aux problèmes liés à la paix et à la sécurité ».

Shield Africa se veut un salon résolument engagé vers l’innovation technologique avec des solutions efficientes et adaptées aux pays africains. Le général Vagondo a salué ce carrefour des technologies de sécurité crée à Abidjan en 2013.