Mali : « l’insécurité et le terrorisme occupent 80% de notre territoire » (PM)

Dr Choguel Kokalla Maïga a confié aux émissaires de l’Organisation des Nations unies (Onu) que « les élections ne sont pas une fin en soi » et qu’il était impossible pour « les acteurs majeurs de battre campagne en dehors des capitales régionales ».Sans détours, Choguel Kokalla Maïga martèle que toutes les conditions ne sont pas réunies pour une tenue de la présidentielle et des Législatives le 27 février 2022. « Il est acté que les assises doivent se tenir. Idem pour la mise en place de l’Organe unique des élections, et certaines réformes sont nécessaires » indique-t-il aux membres de la délégation de l’Onu qui ont séjourné à Bamako les 23 et 24 octobre 2021. Pour le Premier ministre malien, les futures élections doivent se tenir sur la base des conclusions des Assises Nationales de la Refondation.

A côté des écueils politiques, il y a surtout le volet sécuritaire. Depuis 2012, le Mali fait face à un violent conflit à la suite d’une insurrection de groupes jihadistes et indépendantistes pro-Azawad. Presque une décennie après l’éclatement de cette guerre, le gouvernement malien a perdu le contrôle de plus de la moitié de son territoire aux mains des jihadistes. « Nous avons rappelé au Conseil de sécurité de l’Onu qu’en 2013 lors de l’intervention de la Minusma et de la communauté internationale, nous avions une insécurité résiduelle qui était dans l’extrême nord. Et aujourd’hui l’insécurité et le terrorisme ont occupé de 60 à 80% de notre territoire », a-t-il indiqué.

Un nouvel agenda pour la transition

Des révélations glaçantes du Premier ministre malien qui invite les partenaires internationaux à aider le pays à améliorer la sécurité des personnes et des biens. « Les élections ne sont pas une fin en soi, aucun acteur majeur ne peut aller battre campagne en dehors des capitales régionales. Nous travaillons donc à créer le minimum de condition de sécurité pour avoir une large frange de la population, y compris les réfugiés qui doivent revenir au pays pour aller aux élections », a-t-il expliqué.

Dr Choguel Kokalla Maiga soutient que « la sécurité des citoyens d’un pays est le principal élément de légitimation d’un pouvoir. Et donc, notre objectif c’est de nous donner les moyens de sécuriser notre population auprès des partenaires parmi lesquels il y a la fédération de Russie avec laquelle le Mali a toujours eu des cadres de coopération assez bons » argue-t-il.

Le Premier ministre malien a rassuré les émissaires de l’Onu sur les ambitions des autorités de la transition. « Les forces patriotiques qui sont à la tête de l’Etat n’ont d’autre agenda que celui du redressement du Mali », confia-t-il. Avant d’ajouter : « Nous reviendrons vers la communauté internationale avec un agenda précis, argumenté, documenté pour dire combien la transition doit durer après la date du 18 février 2022 ».

La délégation de l’Onu forte d’une quinzaine de membres était codirigée par l’ambassadeur du Niger aux Nations unies, Abdou Abarry et son homologue français Nicolas de Rivière. Linda Thomas-Greenfield, la représentante des États-Unis auprès des Nations unies était aussi présente dans cette mission.

Liberia : Charles Taylor saisit la Cour de Justice de la Cédéao

L’ancien président dénonce auprès de la juridiction de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) le non-paiement, par l’Etat libérien, des indemnités dues à son statut.Charles Taylor a déposé une plainte contre l’Etat du Liberia. L’ex-chef de l’Etat (1997-2003) a estimé que les autorités actuelles du pays violent ses droits élémentaires. De ce fait, le septuagénaire s’est plaint devant la Cour de justice de la Cédéao, basée à Abuja, au Nigeria.

L’ancien chef de guerre a indiqué qu’une loi, votée par le parlement libérien en 2003, fixe les indemnités de ceux qui ont occupé de hautes fonctions y compris le président de la République.

D’après Charles Taylor, le texte en question précise qu’un ancien président doit percevoir du gouvernement une pension de retraite « égale à 50 % du salaire du président en exercice ». A sa mort, les fonds devraient être versés à ses héritiers, c’est-à-dire sa femme et ses enfants.

En outre, a-t-il rappelé, l’Etat doit mettre à la disposition d’un ex-président un personnel à son service ainsi qu’un logement pour le reste de sa vie. Au minimum, 25.000 dollars doivent être dépensés chaque année pour ces charges. 

Par conséquent, M. Taylor a demandé à être rétabli dans ses droits. L’Etat du Liberia a reçu la notification de la plainte de Charles Taylor mais aucune date n’a été annoncée pour la tenue de l’audience.

Mali : les raisons de l’expulsion du représentant de la Cédéao

Le chef de la diplomatie malienne accuse Hamidou Boly « d’agissements incompatibles avec le statut de diplomate. »Le représentant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à 72 heures « pour quitter le territoire national » selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères, qui précise que la notification officielle lui a été envoyée lundi matin.

Le diplomate de nationalité burkinabé en poste depuis plus de deux ans à Bamako, est déclaré « persona non grata » après plusieurs mises en garde des autorités maliennes et de sa hiérarchie, renseigne le communiqué.

« Je pense que l’intéressé a engagé avec des groupes, des individus de la société civile comme du monde politique ou même du monde de la presse et qui entreprennent des activités hostiles à la transition. Il y a des devoirs des autorités en place de s’assumer », a expliqué Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Accusé de « déstabiliser la transition »

Avant d’ajouter que le Mali est un pays souverain, « nous estimons qu’à un certain moment, si cette personne ne comprend pas les limites de sa mission qu’elle a outrepassées, il est du devoir des autorités en place de s’assumer »

Toutefois, le patron de la diplomatie malienne « réitère la disponibilité du gouvernement (malien) à maintenir le dialogue avec la Cédéao et à œuvrer ensemble pour la réussite de la transition ».

L’expulsion de Hamidou Boly, connu pour son franc-parler, survient dans un contexte diplomatique tendu entre le Mali et l’organisation régionale. Après deux putschs successifs en août 2020 et mai 2021, la junte est en retard par rapport au processus électoral qui doit aboutir à la transmission du pouvoir aux civils dans moins de quatre mois.

Un respect du calendrier électoral qui semble difficile à envisager après que le ministre  malien Abdoulaye Diop en visite à Rabat (Maroc) le 11 octobre dernier, a soutenu que « la présidentielle et les législatives du 27 février 2022, pourraient ne pas se tenir si la situation sécuritaire n’est pas prise en charge ». Une position qui tranche nettement avec la volonté de la Cedeao. L’organisation intergouvernementale exige la tenue des élections à la date fixée dans la charte de la transition.

Soudan : le coup de force de l’armée passe mal

La mise à l’écart des civils de la transition politique a provoqué des manifestations principalement à Khartoum, la capitale soudanaise.Des Soudanais ne décolèrent pas au lendemain de la prise du pouvoir par l’armée. Ce mardi, ils ont encore agi pour le retour des civils aux affaires. À Khartoum, épicentre de la protestation, des barricades ont été érigées et des slogans anti-coup d’Etat scandés.

Par endroits, des affrontements ont opposé les manifestants aux forces de défense et de sécurité. Depuis le putsch de lundi, les heurts ont fait au moins sept morts et une centaine de blessés.

Un impressionnant dispositif sécuritaire est déployé sur des lieux stratégiques face à une contestation qui ne montre aucun signe de répit.

Pour l’heure, on est toujours sans nouvelles des membres civils du gouvernement et du Premier ministre, Abdallah Hamdok, détenus dans un lieu tenu secret. Ce dernier a refusé d’accepter la nouvelle donne dans le cadre d’une déclaration, a indiqué le ministère soudanais de l’Information.

Désormais seul aux manettes, le général Abdel Fattah al-Burhan, qui chapeautait la transition, devrait se prononcer aujourd’hui sur la situation. En tout cas, les Etats-Unis, les Nations unies, l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni et la Ligue arabe ont exprimé leur inquiétude au vu de la tournure des évènements au Soudan.

Le CESAG recrute un Spécialiste chargé du recouvrement

Le Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) lance une consultation en vue du recrutement d’un Spécialiste chargé du recouvrement de ses créances anciennes du Centre.

Le consultant sera en charge de la mise en place d’un dispositif du recouvrement des créances, d’une part et d’autre part, procéder au recouvrement des créances anciennes du centre.

La date limite de dépôt des offres est fixée au plus tard le 15/11/2021 à 12h00.

Veuillez cliquer ici pour plus d’informations : APPEL D’OFFRES POUR LE RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT INTERNATIONAL

Soudan : l’Afrique du Sud pour un retour à l’ordre constitutionnel

Pretoria a entre autres demandé mardi la libération « inconditionnelle » du Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok.Le Soudan rechute. L’union des civils et militaires pour conduire la transition politique, consécutive au renversement d’Omar el-Béchir, a finalement volé en éclats. L’armée a pris le pouvoir et arrêté la plupart des membres civils d’un gouvernement désormais dissout. En tirant à balles réelles sur des manifestants, les militaires ont au moins causé sept morts et une centaine de blessés.

Pour l’Afrique du Sud, les forces soudanaises de défense et de sécurité doivent « faire preuve de retenue ». A travers son ministère des Relations internationales et de la Coopération, la nation arc-en-ciel a rejeté et condamné « toute tentative de changement anticonstitutionnel de gouvernement ».

Au-delà du Premier ministre Abdallah Hamdok, le gouvernement sud-africain appelle à la libération immédiate et sans conditions de toutes les autres personnes détenues par les autorités. La situation n’est pas hors de contrôle selon Pretoria qui invite les militaires comme les civils « à reprendre un dialogue constructif et à s’engager de bonne foi pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel ».

Sénégal : les investitures aux Locales en vedette

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent principalement sur les investitures des candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien et Vox Populi ont mis en évidence la candidature de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar. « Sur une note de Dias » lance le premier, qui annonce une motion de soutien de Taxawu Dakar dirigée par Khalifa Sall en faveur de Barthélémy Dias. « L’écrasante majorité de Taxawu Dakar vote Barthélemy Dias » souligne le second. 

Au sein de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple en wolof) qui réunit Ousmane Sonko et Khalifa Sall, plusieurs cadres de Taxawu Dakar (Soutenir Dakar en Wolof) lancée par Khalifa Sall lors des dernières élections locales, « déroulent le tapis rouge pour Barthélemy Dias » informe Libération.

Pendant ce temps, la candidature du maire sortant a été déclarée forclose. « Soham El Wardini perd la manche » titre Walf Quotidien. Son recours a été rejeté par la commission des investitures de YAW indique le journal. Soham El Wardini peut toutefois aller aux élections en dehors de YAW, renseigne le journal en créant une liste parallèle d’ici novembre.

Le choc des ambitions mine aussi l’autre grande coalition de l’opposition Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal), dirigée par la Parti démocratique sénégalais (PDS) de Me Abdoulaye Wade. Les partisans de Pape Diop, allié et ancien maire de Dakar, ont décidé de déposer leur caution au niveau de la caisse de dépôt et de consignation (CDC) par « mesure de prudence » en direction des investitures. Vox Populi annonce même que Bokk Gis Gis (Convergence de vision) et Pape Diop claquent la porte de Wade et compagnie » en déposant leur caution.

Sud Quotidien parle de la bataille dans la capitale en direction des Locales. « Dakar, casse-tête des coalitions ! ». Au cœur de toutes les convoitises politiques, le fauteuil de maire de Dakar constitue également un enjeu pour Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’espoir, majorité) et aussi les deux coalitions phares de l’opposition (Yewi Askan Wi et Wallu Sénégal).

Quid de Khalifa Sall, révoqué par Macky Sall de son fauteuil de maire de Dakar en 2018, après sa condamnation dans l’affaire de la caisse d’avance?. L’Observateur note « un silence infernal » de Khalifa qui assiste à une guéguerre entre son lieutenant Barthélemy Dias et sa remplaçante à la mairie Soham El Wardini dans la course au strapontin.

Dans Vox Populi, Mahmout Saleh, ministre chef de cabinet politique de Macky Sall, théorise un troisième. Pour Saleh, « la candidature de Macky en 2024 et dans les résultats (des Locales) de 2022 ».

Sur un autre registre, EnQuête relève dans sa parution la non tenue du Conseil supérieur de la magistrature depuis plus d’un an. « Le judiciaire otage de l’Exécutif », martèle le journal. Le Conseil supérieur de la magistrature, selon les textes, doit se réunir au moins deux fois par an.

En Sport, Stades fait un focus sur deux Edouard qui brillent en Europe avec leurs clubs. Mendy (Chelsea) et Gomis (Rennes) « imposent leurs gants en Europe » souligne le quotidien sportif. « Mendy, meilleur gardien en Europe depuis janvier et Gomis, plus fort que Navas, Donnarumma (Psg) et Lopez (Lyon).. » renchérit le journal.

Le pass vaccinal au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la polémique autour de la généralisation du pass vaccinal. +L’Economiste+ écrit que depuis l’entrée en vigueur de l’obligation du pass vaccinal, jeudi dernier, plusieurs dérapages ont été signalés. Des citoyens ont déploré « l’excès de zèle » dans l’application de cette décision, qualifiée « d’imbroglio juridique ».

Absence d’une base légale régissant cette obligation, impact sur le libre exercice des droits de base des citoyens, protection des données personnelles… Plusieurs griefs ont été pointés par des partis politiques, des ONG, ou encore le Conseil national des droits de l’Homme. Les détracteurs de cette décision appellent aussi à instaurer un délai raisonnable, afin de favoriser une meilleure adaptation.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que quelques jours seulement après son entrée en vigueur, la généralisation du pass vaccinal fait polémique. Ce qui a poussé le gouvernement, à l’origine de la décision annoncée le 18 octobre dernier, de réagir. Dans un communiqué émanant du département du Chef du gouvernement, l’Exécutif dit avoir accueilli avec satisfaction la grande affluence vers les centres de vaccination suite à l’adoption de la nouvelle démarche préventive basée sur le pass vaccinal, assurant que la réalisation de l’immunité collective et le retour à la vie normal sont tributaires de la participation massive de tous à cet effort national, rapporte le quotidien.

« Suite à l’opérationnalisation de la nouvelle démarche préventive basée sur l’adoption du pass vaccinal comme document essentiel de déplacement, le gouvernement salue la grande adhésion des citoyennes et citoyens ayant répondu à cet appel national, et se sont engagés massivement dans la campagne nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus », selon le communiqué du département du Chef du gouvernement, cité par le journal.

Cette réaction de l’Exécutif intervient au lendemain d’un week-end mouvementé, sous le sceau de la contestation du pass vaccinal. Le refus de cette décision ne se limite plus aux réseaux sociaux, tant certaines voix s’élèvent désormais dans l’espace public.

+Assahraa Al Maghribia+ écrit que Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, n’a pas mâché ses mots, soulignant que sans la poursuite de la campagne nationale de vaccination et l’adoption du pass vaccinal, il ne serait pas possible de sortir de la Covid 19.

S’exprimant lors de la séance des questions à la Chambre des représentants, Ait Taleb a expliqué qu’il n’y avait pas possibilité d’éviter l’adoption du pass vaccinal obligatoire face à une éventuelle vague épidémique « plus dangereuse » que les précédentes, soulignant que cette mesure était la seule permettant d’éviter un retour au confinement.

Ce 24 octobre à Rabat, des dizaines de personnes sont sortis manifester leur refus de la généralisation du pass vaccinal devant le Parlement. Interdits de protester face à l’hémicycle, les manifestants, dont des personnes vaccinées, scandaient “Non au Pass vaccinal”, tout au long du boulevard Mohammed V.

Cette tension s’est faite ressentir jusqu’à la Chambre des représentants, dont le bureau a annoncé la semaine dernière que l’accès au Parlement est conditionné par la présentation du pass vaccinal. Connue pour son opposition à la vaccination contre le Covid, la députée et la secrétaire générale du PSU, Nabila Mounib, a été empêchée d’accéder à l’hémicycle ce 25 octobre, à l’occasion de la séance hebdomadaire des questions orales, la première du gouvernement Aziz Akhannouch, indique la publication.

Cour Cedeao: renvoi à Abidjan du verdict sur la présidentielle nigérienne

La Cour de justice de la Cedeao, en audience hors-siège à Abidjan, a renvoyé lundi le verdict de l’affaire de la présidentielle nigérienne au 15 novembre 2021.

Le président de la Cour de justice de la Cedeao, Amoako Asante, après une requête de renvoi de l’audience formulée par l’opposition, a déclaré que « la Cour va procéder à l’audition des parties le 15 novembre 2021 ». 

Me Lirwanc Abdramane, avocat de l’opposant Ousmane Mahamane, candidat à la présidentielle de février 2021, a  fait état des griefs de son client à l’issue du procès.    

Dénonçant des irrégularités à la présidentielle, M. Ousmane Mahamane, ancien chef de l’Etat du Niger,  à travers son conseil a saisi la Cour de justice de la Cedeao le 26 juin 2021. 

La Cour de justice de la Cedeao a, deux jours après, communiqué la requête à l’Etat du Niger qui a reçu un mois pour produire son mémoire en défense. 

Selon Me Lirwanc Abdramane, « il s’est trouvé que conformément à l’article 35 du règlement de la Cour, lorsque le demandeur dépose son mémoire, la Cour lui signifie et impartit un  délai pour qu’il fasse la réplique ». 

Cependant, la Cour n’a pas fait cela suite à une requête de l’opposition et « nous avons saisi l’occasion pour demander le renvoi du dossier aux fins de faire une réplique », a-t-il dit.

La partie de l’opposition, ajoutera-t-il, a en même temps indiqué qu’elle va « produire à la Cour un témoin », notamment un professeur de droit à l’université régionale de Tahoua (nord-ouest), M. Zara Malam Oumarou.  

M. Oumarou a notamment « un contentieux contre la nomination d’un membre de la Cour ». L’opposition nigérienne dénonce par ailleurs des violations de droit de l’homme dans le processus du scrutin. 

« Ils ont braqué des urnes et ont pris les procès verbaux, les ont rempli et l’Etat du Niger répond que ce sont les terroristes qui ont emporté les urnes », a-t-il poursuivi.  

L’opposant Ousmane Mahamane réclame la victoire de cette élection avec 50,3% des suffrages exprimés. Il réfute le taux de 44,25% à lui attribué par la Commission nationale électorale indépendante. 

M. Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir, a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 55,75 % des voix, devant l’ancien président Mahamane Ousmane crédité de 44,25 %. Il succède à la tête de l’État à Mahamadou Issoufou.

La Cour de la Cedeao est en audience hors-siège à Abidjan du 19 au 29 octobre 2021. Quarante affaires sont au rôle du tribunal pour cette session.

Droits de l’Homme: 160 auditeurs formés à Abidjan sur les mécanismes internationaux

Quelque 160 auditeurs et auditrices ont entamé, lundi à Abidjan, une formation sur les mécanismes internationaux des droits de l’Homme, à l’ouverture de la 5e session internationale des droits de l’homme.

La cérémonie officielle de la session internationale des droits de l’Homme d’Abidjan, s’est ouverte au siège du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), à Cocody,  dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Selon la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, a indiqué que sur 289 auditeurs postulants, 160 auditeurs issus de différents pays, ont été retenus soit 80 feront la formation en présentiel et 80 en ligne. 

Elle s’est félicitée de ce que, la Côte d’Ivoire qui accueille cette session, fait montre de sa bonne disposition en matière de respect des droits de l’Homme. Le pays a été le premier État sur le continent à adopter une loi sur la protection des défenseurs des droits de l’Homme. 

M. Jo Holden, directeur Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, organisatrice de cette session, s’est réjoui de ce que cette année, il y ait des participants représentant les corps habillés: police, militaires et gendarmes.

La première session délocalisée à Abidjan a eu lieu en décembre 2012 à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la seconde session en novembre 2013, la troisième en novembre 2024 et la quatrième en novembre 2016, toutes à la CERAO, à Abidjan. 

Cette session de formation, fera-t-il remarquer, a réuni une dizaine de nationalités. Les enseignants et intervernants viennent de Côte d’Ivoire, de France et du Cameroun. Ce sont des universitaires,  des représentants des Nations unies et d’organismes internationaux.

La Fondation Friedrich Naumann oeuvre à la promotion des libertés individuelles et des droits de l’Homme via ses 80 bureaux à travers le monde. En Afrique de l’Ouest, elle opère en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Mali.

Le thème retenu pour cette édition est « Défenseur des droits de l’Homme et justice internationale ». Engagée dans la promotion des droits de l’Homme, la Fondation a initié cette session en 2012, après la crise postelectorale qui a fait plus de 3000 morts en Côte d’Ivoire.La 5e session internationale des droits de l’Homme, qui se tient à Abidjan, sur une semaine, est présidée par le ministère ivoirien de la Justice et des droits de l’Homme, représenté par son directeur de la Promotion et de la protection des droits de l’Homme, Constant Delbé.