65ᵉ anniversaire : La Flamme de l’Indépendance s’embrase à Lomé

Togo  : La flamme de l’indépendance rallumée, un hymne à la mémoire et à l’espoir

Sous un ciel étoilé de Lomé, le samedi 26 avril, le président Faure Essozimna Gnassingbé a ravivé la flamme de l’indépendance, un geste empreint de gravité et de ferveur qui a donné le coup d’envoi des célébrations du 65ᵉ anniversaire de la souveraineté togolaise. Face au monument de l’Indépendance, ce rituel solennel a rassemblé une nation entière autour de ses racines, de ses héros et de ses aspirations. Plus qu’un symbole, cet acte a réaffirmé la volonté d’un peuple de chérir son passé tout en sculptant un avenir de paix et d’unité. Dans une atmosphère vibrante, où les chants patriotiques des groupes folkloriques ont résonné comme un écho des luttes d’antan, le Togo a célébré sa liberté avec une dignité rayonnante.

À Lomé, le président Faure Gnassingbé a rallumé la flamme de l'Indépendance pour marquer le 65e anniversaire, un geste symbolisant l'unité Rituel sacré au monument : honorer 1960, unir les générations présentes

Ancré dans l’histoire, ce geste se répète chaque année à la veille du 27 avril. La flamme de l’indépendance s’embrase ainsi pour rappeler le sacrifice des pères fondateurs qui, en 1960, ont brisé les chaînes du joug colonial. En effet, ce 26 avril, le président Gnassingbé, entouré des plus hautes autorités de la République – présidents des institutions, membres du gouvernement, chefs militaires, figures politiques, administratives et traditionnelles, ainsi que diplomates étrangers – a renouvelé ce pacte mémoriel. La cérémonie, d’une solennité poignante, s’est déroulée au pied du monument de l’Indépendance, lieu sacré où bat le cœur de la nation. La sonnerie aux morts, suivie de l’hymne national, Terre de nos aïeux, a enveloppé l’assemblée d’une émotion palpable, comme un pont jeté entre les générations.

Chants, danses et fierté : les groupes folkloriques, battements de cœur de la nation en fête

Les groupes folkloriques, parés de costumes aux couleurs éclatantes, ont fait vibrer la foule immense avec des chants patriotiques et des danses ancestrales. Ces mélodies, mêlant rythmes ewé, kabyè et tem, ont ravivé le souvenir des combats pour la liberté, tout en insufflant une énergie collective. « Ce moment nous rappelle d’où nous venons et nous pousse à construire un Togo encore plus fort », a murmuré une spectatrice, les yeux brillants, parmi les milliers de citoyens venus communier dans cet instant historique.

Identité et résilience : le message puissant de la flamme ravivée pour un Togo uni

Au-delà de sa portée rituelle et émotionnelle, le rallumage de la flamme n’est pas un simple rituel ; c’est une affirmation de l’identité togolaise, forgée dans les luttes et portée par une vision d’avenir. En accomplissant ce geste, Faure Gnassingbé a réitéré son engagement à ancrer le Togo dans son histoire tout en le projetant vers un horizon d’ouverture et de concorde. Ce devoir de mémoire, dédié aux héros nationaux, est donc aussi un appel à chaque Togolais pour contribuer à la construction d’une nation unie et résiliente.

Cohésion face aux menaces : la flamme, un signal de stabilité qui résonne au-delà des frontières

Par ailleurs, le contexte de cette 65ᵉ célébration ajoute une profondeur particulière à l’événement. Alors que le Togo fait face à des défis régionaux, notamment les menaces terroristes dans le Sahel et les tensions économiques, cette cérémonie incarne un message de cohésion. La présence du corps diplomatique, aux côtés des autorités traditionnelles, témoigne également du rayonnement du Togo sur la scène internationale, un pays qui, sous le leadership de Gnassingbé, s’affirme comme un acteur de stabilité en Afrique de l’Ouest.

Les couleurs de la Nation en fête : la flamme, prélude au défilé grandiose et aux célébrations régionales

Cette cérémonie inaugurale n’est, en réalité, que le point de départ d’une série de festivités marquant le 65ᵉ anniversaire de l’indépendance. Le lendemain, un grandiose défilé militaire, paramilitaire et civil a enflammé la place des fêtes de Lomé, présidé par le chef de l’État. Les Forces armées togolaises, suivies par des corps de police, de douanes et de jeunes écoliers brandissant fièrement le drapeau vert, or et rouge, ont offert un spectacle de discipline et de patriotisme. Dans le même temps, dans les régions, des parades similaires ont uni les communautés, tandis que des manifestations culturelles – concerts, danses traditionnelles et expositions artisanales – ont célébré la richesse du patrimoine togolais.

Nuit magique au Palais de Lomé : L’héritage togolais sublimé par la lumière et le son

Pour compléter cette journée mémorable, la soirée du 26 avril s’est prolongée par un spectacle numérique au Palais de Lomé, où sons, lumières et projections vidéo ont mis en valeur l’architecture, les danses et la faune du Togo. Cette ode au patrimoine, mêlant modernité et tradition, a captivé les spectateurs, renforçant le sentiment d’appartenance à une nation en perpétuelle réinvention.

Leadership et avenir : dépasser les épreuves pour bâtir un Togo uni et prospère

Ce renouveau des célébrations s’inscrit, en effet, dans une vision plus large. Depuis son accession au pouvoir en 2005, Faure Gnassingbé a fait de la célébration de l’indépendance un moment clé pour fédérer les Togolais. Sous sa présidence, le Togo a réhabilité cette fête, autrefois éclipsée par d’autres commémorations, pour en faire un symbole d’unité nationale. Des projets comme la Plateforme industrielle d’Adétikopé, inaugurée en partie lors de ces festivités, ou l’hôpital de référence récemment ouvert témoignent d’un élan vers le progrès tout en honorant l’héritage des aïeux.

Pourtant, le chemin n’a pas été sans embûches. Les crises politiques, notamment les tensions électorales de 2005 et les manifestations de 2017, ont parfois mis à l’épreuve la cohésion nationale. Mais, en ce 65ᵉ anniversaire, le Togo semble résolu à tourner la page des divisions, porté par une jeunesse dynamique et des institutions en quête de renforcement.

Un flambeau pour l’avenir : la flamme de l’indépendance, symbole d’un Togo debout, fier et ambitieux

C’est précisément dans cet esprit de résilience et de dépassement qu’en rallumant la flamme de l’indépendance, Faure Gnassingbé a non seulement honoré les héros du passé, mais aussi allumé une lueur d’espoir pour l’avenir. Cette cérémonie, par sa portée symbolique et sa capacité à rassembler, incarne l’esprit d’un Togo qui refuse de plier face aux défis.

Alors que les échos des chants patriotiques s’estompent et que la flamme continue de danser dans la nuit loméenne, le Togo se tient debout, fier de son passé, confiant en son avenir. Ce 65ᵉ anniversaire n’est pas seulement une commémoration ; c’est une invitation à écrire, ensemble, les prochaines pages d’une histoire qui brille de résilience et d’ambition.

65 ans d’Indépendance : Le Togo distingue ses héros

Togo  : une cérémonie de distinction vibrante pour saluer 65 ans de souveraineté

Dans une ambiance où se conjuguent solennité et exaltation, le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a orchestré, samedi 26 avril, une cérémonie mémorable de décoration au Palais des Congrès de Lomé. À la veille du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Togo, cet événement a en effet  couronné de gloire plusieurs compatriotes, militaires et civils, dont l’engagement exemplaire a façonné les contours d’une nation résiliente. Sous les regards admiratifs de personnalités administratives, politiques, militaires, traditionnelles et de représentants du corps diplomatique, cette célébration a transcendé le simple protocole pour devenir un hymne vibrant à l’unité et à la reconnaissance nationale.

À la veille du 65e anniversaire de son indépendance, le président Faure Gnassingbé a distingué militaires et civils, symboles de résilience Du Mono au Mérite : la Nation honore ses artisans de paix et de progrès

Au cœur de cette cérémonie, le chef de l’État a décerné des distinctions parmi les plus prestigieuses du Togo : Commandeurs, Officiers et Chevaliers de l’Ordre du Mono, ainsi que de l’Ordre national du Mérite. En outre , ces titres, véritables sceaux de la gratitude étatique, ont récompensé des femmes et des hommes dont le dévouement a renforcé la paix, la sécurité et la stabilité du pays. En amont, d’autres citoyens avaient reçu des honneurs pour leur rôle dans le développement, la cohésion sociale et la défense des valeurs républicaines, élargissant ainsi le cercle des héros célébrés.

Voix tremblantes et regards fiers : quand l’honneur parle au cœur des togolais 

L’émotion était palpable lorsque les récipiendaires, certains à la voix tremblante de fierté, ont partagé leur ressenti. « Être distingué par le président est une consécration qui dépasse mes espérances. » « Cela galvanise mon ardeur à servir davantage notre cher Togo », a confié un officier décoré, le regard brillant d’une détermination renouvelée. Ces témoignages, empreints d’humanité, ont donné une résonance intime à un événement par ailleurs empreint de grandeur.

Les honneurs ouvrent le ban : le Togo célèbre son indépendance entre faste et mémoire

Cette remise de décorations n’était qu’un prélude fastueux aux célébrations du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance, conquise le 27 avril 1960. Le lendemain, Lomé a vibré au rythme d’un grand défilé militaire et civil, orchestré sous la présidence de Faure Gnassingbé, où la discipline des troupes et l’enthousiasme populaire ont peint un tableau saisissant de la vitalité togolaise. Parallèlement, une conférence hommage aux figures emblématiques – politiques, coutumières et culturelles – a ravivé la flamme de la mémoire collective, tandis que des manifestations culturelles dans les régions ont rappelé la richesse d’un patrimoine forgé dans la diversité.

Cap sur 2025 : quand l’honneur national renforce la vision d’un Togo stable et prospère.

Ce 65ᵉ anniversaire intervient dans un contexte dans lequel le Togo, sous la conduite de Faure Gnassingbé, poursuit une ambitieuse trajectoire de développement. La Feuille de route Togo 2025, qui guide les politiques nationales, ambitionne de faire du pays un bastion de stabilité et de prospérité en Afrique de l’Ouest, malgré les menaces régionales comme le terrorisme et les crises économiques. La cérémonie de décoration s’inscrit ainsi comme un jalon symbolique, célébrant à la fois le passé glorieux et les promesses d’un avenir audacieux.

À la veille du 65e anniversaire de son indépendance, le président Faure Gnassingbé a distingué militaires et civils, symboles de résilience De 1960 à aujourd’hui, ces honneurs ancrent l’indépendance dans la résilience et l’engagement citoyen

L’histoire du Togo, depuis son émancipation des chaînes coloniales en 1960, est celle d’un peuple qui a su transformer les épreuves en tremplins. Des tumultes politiques aux défis sécuritaires, le pays a cultivé une résilience qui trouve aujourd’hui son écho dans ces distinctions. En honorant ceux qui incarnent la paix et le progrès, le président Gnassingbé a réaffirmé une vérité fondamentale : la grandeur d’une nation repose sur les épaules de ses citoyens dévoués.

Le Togo rayonne : les ambassadeurs témoignent de la portée internationale de l’événement

La présence du corps diplomatique, aux côtés des dignitaires togolais, a souligné la portée internationale de cet événement. Elle témoigne de la place croissante du Togo sur l’échiquier régional, un pays qui, tout en chérissant son héritage, se tourne résolument vers des nouveaux horizons.

Au-delà des médailles : un appel à l’engagement pour forger la légende du Togo de demain

Plus qu’une simple remise de médailles, la cérémonie du samedi a été une célébration de l’esprit togolais : un mélange d’humilité, de courage et d’aspiration collective. Dans le sillage des festivités, elle a rappelé que chaque acte de bravoure, chaque geste de solidarité, tisse la trame d’une histoire partagée. Alors que le Togo s’élance vers son prochain chapitre, ces distinctions ne sont pas seulement des récompenses, mais des flambeaux transmis aux générations futures, les invitant à porter haut les idéaux de paix et de prospérité.

En ce jubilé d’indépendance, le Togo ne se contente pas de regarder en arrière avec fierté ; il pose les fondations d’un avenir dans lequel chaque citoyen, par son engagement, devient un artisan de la légende nationale.

TIMA à Tchaoudjo : le tournoi inédit où les artisans mènent le jeu !

Le Tournoi Inter-Métier de l’Amitie (TIMA)  : Quand le Sport et l’Artisanat Forment un Duo Gagnant pour le Développement Local

Au cœur du Togo, la préfecture de Tchaoudjo a récemment vibré au rythme d’un événement hors du commun  : le Tournoi Inter-Métier TIMA. Loin de se limiter à une simple joute sportive, cette initiative audacieuse a su tisser un lien inédit entre la ferveur du sport et la virtuosité de l’artisanat local. En effet, organisée en marge des célébrations du 27 avril, cette phase pilote s’est achevée en apothéose, portée par une mobilisation exceptionnelle de la population et un souffle d’espoir insufflé par le Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, dont l’appui constant a été le moteur de ce projet visionnaire. Plus qu’un tournoi, le TIMA se veut une célébration de l’ingéniosité artisanale et un tremplin pour le développement économique de la région.

Marteaux posés, crampons chaussés  : les artisans de Tchaoudjo se défient sur tous les terrains  !

Par ailleurs, le TIMA a rassemblé des équipes d’artisans aux horizons variés, chacune défendant fièrement son métier. Tisserands, forgerons, potiers et menuisiers ont délaissé leurs ateliers pour s’affronter dans une palette éclectique de disciplines  : du football enflammé au basketball haletant, sans oublier des jeux traditionnels togolais comme l’Awélé, qui ont ravivé les mémoires culturelles. Ainsi , pendant une semaine, plus de vingt équipes ont enflammé les terrains, sous les vivats d’une foule conquise par leur ardeur. Les finales, véritables moments d’anthologie, ont vu les tisserands s’imposer face aux forgerons dans une séance de tirs au but à couper le souffle, un dénouement qui restera gravé dans les annales de Tchaoudjo.

5 millions FCFA pour forger l’avenir : le TIMA investit dans ses champions artisans  !

En outre , le point d’orgue de cette édition inaugurale fut la remise d’un prix de 5 millions de FCFA aux artisans finalistes, une manne destinée à l’achat de matériels et de kits professionnels. Cette récompense n’est pas un simple trophée  : elle est une promesse d’émancipation. Pour les tisserands victorieux, elle se traduira par des métiers à tisser plus performants et des fils de meilleure qualité, ouvrant la porte à des créations textiles d’exception. Les forgerons, quant à eux, prévoient de moderniser leurs équipements, affinant ainsi leur art tout en dopant leur production. Ce coup de pouce financier, bien plus qu’un soutien matériel, incarne aussi une ambition  : faire de l’entrepreneuriat artisanal un pilier du dynamisme économique local, générateur d’emplois et d’innovations.

Impulsion présidentielle  : le TIMA, fruit d’une vision engagée pour le développement local.

D’ailleurs, rien de tout cela n’aurait été possible sans l’impulsion décisive du Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, dont l’engagement en faveur des initiatives communautaires a donné vie au TIMA. Son leadership illustre une philosophie de développement inclusif, où les savoir-faire ancestraux se muent en leviers de progrès. En parrainant ce tournoi, il a offert aux artisans de Tchaoudjo une tribune pour briller et une chance de s’élever, prouvant ainsi  que le sport peut transcender son rôle ludique pour devenir un vecteur de transformation sociale et économique.

Au pays Tem  , Tchaoudjo révèle son double visage, entre héritage et modernité.

Nichée au centre du Togo, la préfecture de Tchaoudjo est le fief du peuple Tem, réputé pour sa richesse culturelle et son génie artisanal. Des célébrations comme le festival Adossa-Gadao exaltent cet héritage, tandis que des initiatives comme le TIMA le projettent dans une modernité ambitieuse. Région stratégiquement située, Tchaoudjo allie un passé glorieux à une vitalité contemporaine, faisant d’elle un creuset dans lequel traditions et innovations s’entrelacent pour façonner un avenir prometteur.

Routes, Formation, Culture : Tchaoudjo sur la voie d’un progrès intégré

Le Tournoi Inter-Métier de l’Amitié s’inscrit dans une dynamique plus vaste à Tchaoudjo, où les projets foisonnent pour redessiner le paysage socio-économique. La réhabilitation récente de la route Sokodé-Tchamba-Kambolé a fluidifié les échanges commerciaux, tandis que des programmes de formation professionnelle préparent la jeunesse à relever les défis de demain. Ces avancées, conjuguées à la vitalité culturelle de la région, esquissent un tableau sur lequel le progrès s’ancre dans l’identité locale, faisant de Tchaoudjo un modèle de développement harmonieux.

« Oser rêver plus grand »  : la voix émue d’un artisan révèle l’âme du TIMA.

Un artisan participant a résumé l’essence de l’événement en ces termes vibrants  : «  Ce tournoi est bien plus qu’une compétition ; c’est une plateforme qui nous permet de mettre en lumière nos talents, de tisser des liens avec notre communauté et d’oser rêver plus grand pour notre avenir.  » Ces mots capturent l’âme du TIMA  : un hymne à la créativité, à la solidarité et à l’ambition.

Plus qu’un Tournoi, une promesse  : le TIMA ouvre la voie à un développement solidaire.

En somme, le Tournoi Inter-Métier de l’Amitié (TIMA) s’impose comme une réussite éclatante, démontrant avec panache comment le sport et l’artisanat peuvent s’unir pour semer les graines d’un développement durable. En valorisant les artisans et en galvanisant l’esprit collectif, cette initiative dessine les contours d’un Tchaoudjo prospère et rayonnant. À l’aube de nouvelles éditions, le TIMA promet de continuer à écrire une histoire dans laquelle chaque victoire sur le terrain est aussi une victoire pour la communauté tout entière.

Lomé contre les Flots : La Bataille RAINE est Lancée !

Un pas décisif contre les inondations : Lomé lance le projet RAINE avec audace

Le 23 avril, à 15 h 00 heure locale, le quartier de Bè, dans le Grand Lomé, s’est paré d’une solennité empreinte d’espoir lors de la pose de la première pierre du projet Réseau d’assainissement par intercepteurs pour la non-inondation de nos espaces (RAINE). En effet, orchestrée par la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé, cette cérémonie a marqué l’amorce d’une initiative phare de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, portée par la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé. Visant ainsi à juguler les inondations récurrentes, ce projet promet de transformer le cadre de vie des habitants de la capitale togolaise, en particulier dans les zones vulnérables de Bè.

La Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé a lancé à Lomé le projet RAINE, posant la première pierre d’intercepteurs par micro-tunnelierMicro-Tunnelier en action : le Togo innove pour dompter les eaux !

Sous un ciel clément, la Première ministre, entourée de dignitaires locaux, de responsables techniques et de riverains, a scellé le lancement du projet RAINE, qui repose sur la construction d’intercepteurs par micro-tunnelier, une technologie novatrice au Togo. En outre , ces infrastructures, destinées à canaliser les eaux pluviales et à prévenir les débordements, cibleront les quartiers de Bè-Kpota, Bè-Ablogamé et Bè-Klikamé, où les inondations saisonnières engendrent des pertes matérielles et humaines. « Ce projet rehaussera la résilience de nos communautés face aux catastrophes », a déclaré Victoire Tomégah-Dogbé, saluant une avancée alignée sur les priorités de développement durable.

RAINE : 12 kilomètres sous terre pour avaler les inondations de Lomé !

Le RAINE, financé dans le cadre du Programme de gouvernance urbaine et de résilience aux inondations, s’inscrit dans une stratégie globale visant à moderniser l’assainissement du Grand Lomé. Selon les informations reçues,  il prévoit l’installation de 12 kilomètres de canalisations souterraines, capables d’absorber des volumes d’eau pluviale sans précédent. Ce système, couplé à des bassins de rétention, réduira les risques d’inondation de 40 % dans les zones ciblées d’ici à 2027, tout en améliorant la qualité des eaux rejetées dans le golfe du Bénin.

Lomé mobilisée contre les inondations !

La cérémonie, riche en symboles, a réuni des acteurs de tous horizons  : élus locaux, ingénieurs du ministère des Travaux publics, partenaires techniques comme la Banque mondiale et habitants de Bè. « Chaque saison des pluies est un cauchemar ; ce projet est une lueur d’espoir », a confié une commerçante de Bè-Kpota. Pour sa part, la Première ministre, dans son allocution, a loué l’engagement collectif, rappelant que le RAINE incarne la volonté du gouvernement de placer les citoyens au cœur de ses ambitions.

Lomé intensifie la lutte anti-crue : RAINE, nouvelle arme massive !

De plus, ce projet s’ajoute à d’autres initiatives d’assainissement dans le Grand Lomé, comme la réhabilitation des collecteurs d’eaux usées à Tokoin et la construction de stations d’épuration. Depuis 2020, le Togo a multiplié les efforts pour contrer les effets du changement climatique, qui exacerbe les pluies torrentielles. Ainsi, le RAINE, avec un budget estimé à 15 milliards de FCFA, illustre cette détermination, tout en renforçant l’attractivité de Lomé comme métropole résiliente.

RAINE en marche : Lomé pionnière de l’ingénierie anti-inondation 

Par ailleurs, l’inauguration du RAINE marque un tournant dans la lutte contre les inondations au Togo. En adoptant des technologies de pointe comme le micro-tunnelier, le pays se positionne comme un pionnier régional en matière d’ingénierie urbaine. Toutefois, des défis subsistent  : la maintenance des infrastructures et l’adhésion communautaire seront cruciales pour garantir la pérennité du projet.

Victoire collective contre les inondations : le Rêve RAINE en construction !

Alors que les travaux du RAINE s’amorcent, une question plane : ce pari technologique et humain suffira-t-il à protéger durablement Lomé des caprices climatiques ? En tout cas, les fondations posées ce jour-là esquissent un Togo résolu à défier les éléments, mais l’avenir dira si cette ambition se traduira en une victoire collective, où chaque citoyen pourra vivre à l’abri des flots.

Togo  : Double coup d’éclat industriel à Adétikopé  !

Un élan industriel à Adétikopé : le Togo inaugure FHC Medica et Nutrisource pour un avenir autonome

Mercredi dernier, aux environs de 11 h 00, heure locale, la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), située à 27 kilomètres au nord de Lomé, s’est parée d’une solennité vibrante pour l’inauguration de deux fleurons industriels  : FHC Medica, dédié à la production pharmaceutique, et Nutrisource, spécialisé dans les engrais agricoles. En effet, présidée par la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé, au nom du président Faure Essozimna Gnassingbé, cette cérémonie, intégrée aux festivités du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance togolaise, a marqué un jalon décisif dans l’ambition du pays de conjuguer souveraineté économique et bien-être collectif.

Le Togo a inauguré à Adétikopé les usines FHC Medica et Nutrisource, renforçant l’autonomie pharmaceutique et agricole FHC Medica débarque  : le Togo prend son indépendance pharmaceutique à Adétikopé  !

Sous un ciel éclatant, l’inauguration a réuni membres du gouvernement, diplomates, chefs traditionnels et investisseurs, tous témoins d’un moment charnière. FHC Medica, implantée sur 7 000 m², se dresse comme un bastion de l’autonomie sanitaire. Grâce à une capacité annuelle de 750 millions de comprimés, 150 millions de gélules et 30 millions de sirops, cette usine, déjà forte d’une centaine d’emplois locaux, ambitionne de fournir des médicaments génériques abordables au Togo et dans la sous-région. « Nous facilitons l’accès aux soins pour tous », a proclamé la Première ministre, saluant une avancée qui réduit la dépendance aux importations pharmaceutiques.

Nutrisource entre en scène  : l’agriculture togolaise prend racine  !

Nutrisource, sous l’égide de FertiStream DMCC, incarne quant à elle une révolution agricole. Avec une capacité de production de 200 000 tonnes d’engrais NPK par an et un stockage de 60 000 tonnes, l’usine propose des formules sur mesure, adaptées aux sols togolais. «  Nos agriculteurs bénéficieront de rendements accrus, consolidant la sécurité alimentaire  », a souligné Victoire Tomégah-Dogbé. Imane Belrhiti, responsable du développement chez FertiStream, a vanté la flexibilité de l’outil industriel, capable de répondre aux besoins spécifiques des cultures locales, selon des déclarations rapportées par World Fertilizer.

PIA  : Le Togo mise gros sur son épicentre industriel à Adétikopé  !

Inaugurée en juin 2021, la PIA, fruit d’un partenariat public-privé entre l’État togolais (35  %) et Arise IIP (65  %), s’affirme comme le fer de lance de l’industrialisation nationale. Étendue sur 400 hectares dans sa première phase, avec une expansion prévue à 1 000 hectares, cette zone économique spéciale, certifiée ISO pour sa gestion, attire des investisseurs par ses incitations fiscales et son guichet unique. En plus, depuis son lancement, elle accueille 21 entreprises, dont 13 opérationnelles, générant des milliers d’emplois directs et indirects. FHC Medica et Nutrisource rejoignent des pionniers comme Togo Soja et Dongaco, renforçant les filières agro-industrielles et pharmaceutiques.

Togo  : l’attractivité en plein boom  ! Les investisseurs accourent  !

Par ailleurs, l’événement a mis en lumière l’attractivité du Togo, portée par une stabilité politique et une croissance économique soutenue. « Ces projets incarnent notre volonté de créer des chaînes de valeur locales », a déclaré la ministre de l’Investissement, Manuella Santos. De plus, la PIA, stratégiquement située sur le corridor Lomé-Burkina Faso, se positionne comme un hub régional, avec des projets d’extension et une liaison ferroviaire en gestation pour fluidifier les échanges.

Double inauguration, double impact : le Togo trace sa route !

Cette double inauguration, loin d’être un simple acte symbolique, traduit la feuille de route 2021-2025 du gouvernement, axée sur l’inclusion, l’emploi et la transformation des ressources locales. En effet, FHC Medica, en démocratisant l’accès aux médicaments, et Nutrisource, en dynamisant l’agriculture, incarnent une vision dans laquelle le Togo s’affranchit des contraintes extérieures. Pourtant, des voix appellent à surveiller les impacts sociaux, notamment les conditions de travail et l’accessibilité des produits pour les plus démunis.

Le rêve industriel togolais  : une prospérité pour tous

Ainsi, alors que la PIA s’impose comme un moteur de prospérité, une interrogation demeure  : ce modèle d’industrialisation saura-t-il conjuguer croissance économique et équité sociale  ? Les pas franchis le 23 avril 2025 esquissent un Togo audacieux, mais l’avenir dira si ces ambitions se traduiront en un progrès tangible pour chaque citoyen, dans un élan collectif encore à parachever.

Lomé : MIATO 2025, la vague artisanale submerge le CETEF !

Le MIATO 2025 s’épanouit à Lomé : une célébration éclatante de l’artisanat africain

Hier, 24 avril, à 14 h 00 (heure locale, soit 14 h 00 GMT), le Centre togolais des expositions et foires (CETEF) de Lomé a vibré d’une énergie créatrice lors de la visite officielle du professeur Kossivi Hounaké, Ministre délégué auprès du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale. En effet, cette incursion dans la quatrième édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO), ouverte la veille sous le thème «  Protection des œuvres artistiques  : enjeux et défis  », a révélé une organisation d’une rigueur exemplaire, saluée par le ministre comme un gage de succès retentissant. Ainsi, ce rendez-vous, vitrine de l’artisanat togolais et continental, s’impose comme un creuset d’opportunités et de coopération régionale.

Hounaké au front des stands  : rencontre explosive avec les maîtres artisans  !

Dès son arrivée, le professeur Hounaké, figure académique et politique respectée, a parcouru les 310 stands du CETEF, où se mêlent la finesse des tissages burkinabè, la délicatesse des bijoux maliens et l’inventivité des sculptures togolaises. Accompagné d’une délégation de son Ministère, il a échangé avec des artisans. « J’ai été très séduit par l’organisation », a-t-il déclaré dans un message publié sur la plateforme X, louant la fluidité des préparatifs et l’ambiance propice aux échanges commerciaux et culturels.

Contrefaçon K.O. ? Lomé dégaine la protection des chefs-d’œuvre !

Cette édition, qui se prolonge jusqu’au 4 mai, met l’accent sur la protection des œuvres artisanales, un enjeu crucial face à la contrefaçon. À cet effet, des panels d’experts, des ateliers de formation et des démonstrations de savoir-faire – tissage, poterie, vannerie – animent le marché, tandis que des spectacles de danses traditionnelles et des concerts exaltent la richesse culturelle africaine. De plus, une attention particulière est portée à la région des Plateaux, dont les techniques artisanales uniques, comme le tissage kente, sont mises à l’honneur à travers des expositions dédiées.

MIATO XXL  : Lomé voit grand pour l’artisanat africain  !

L’événement, orchestré par le ministère du Commerce en partenariat avec l’Union des Chambres régionales de métiers, s’appuie sur une logistique modernisée. Par ailleurs, le choix du CETEF, plus spacieux que l’esplanade du Palais des Congrès des éditions précédentes, répond à l’affluence croissante – plus de 800 exposants en 2023 et des milliers de visiteurs attendus cette année. Les stands climatisés et les espaces d’exposition repensés offrent un cadre optimal, comme l’a noté le professeur Hounaké, dont l’optimisme reflète les attentes élevées pour cette édition.

MIATO : l’artisanat togolais, moteur économique en pleine accélération !

Le MIATO, contributeur clé aux 18 % du PIB togolais issus de l’artisanat, s’affirme comme un levier économique et un vecteur d’intégration régionale. Les partenariats noués, notamment avec le Burkina Faso, et les discussions sur la propriété intellectuelle esquissent des perspectives prometteuses. Cependant, une question persiste  : comment transformer cette effervescence en un élan pérenne pour les artisans, souvent confrontés à des défis structurels  ? Alors que le MIATO déploie ses fastes jusqu’au 4 mai, il invite à rêver d’un artisanat africain non seulement célébré, mais solidement ancré dans une économie inclusive et dynamique, un horizon à construire collectivement.

Afrique-Asie : Le colloque de Lomé réactualise les idéaux de Bandung

Un colloque à Lomé revisite l’esprit de Bandung : vers une nouvelle solidarité Afrique-Asie

Ce 24 avril 20, à 09 h 00 précises, l’Auditorium de l’Université de Lomé s’est mué en un carrefour intellectuel d’envergure avec l’ouverture du colloque international intitulé «  Reconstruire le monde, 70 ans après Bandung  : quelle solidarité pour une communauté de destin Afrique-Asie  ?  ». En effet, orchestré par le Centre de Recherche Chine-Afrique (CRCA) en synergie avec des institutions académiques africaines et asiatiques, cet événement a réuni un aréopage de chercheurs, d’universitaires et d’experts pour sonder l’héritage de la conférence historique de Bandung de 1955 et en scruter la portée dans un monde contemporain en pleine mutation.

L’Université de Lomé a lancé un colloque international explorant l’héritage de Bandung et les perspectives d’une solidarité Afrique-Asie, réunissant experts et universitaires pour façonner un nouvel ordre mondial.Un colloque : une plongée dans l’héritage de Bandung

Dès lors, sous un ciel chargé d’attentes, cette rencontre savante a entrepris de raviver l’esprit de Bandung, ce jalon de 1955 où 29 nations africaines et asiatiques, galvanisées par des aspirations communes, défièrent l’hégémonie mondiale pour prôner le non-alignement et la solidarité. Pour ce faire, les travaux, structurés autour de trois axes majeurs, ont exploré l’histoire et l’héritage de cet événement, les contours d’un nouvel ordre mondial et l’émergence du Sud global comme héritier des idéaux d’antan. Panels et communications scientifiques, menés en français, en anglais et en mandarin, ont permis des échanges transdisciplinaires, mêlant perspectives historiques, économiques et géopolitiques.

Par ailleurs, le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Kanka-Malik Natchaba, a présidé l’ouverture, saluant la pertinence d’un tel cénacle dans un contexte où les dynamiques globales redessinent les alliances. Dans son allocution, relayée sur les réseaux sociaux, il a magnifié les liens étroits entre le Togo et la Chine, incarnés par l’amitié entre les présidents Faure Essozimna Gnassingbé et Xi Jinping. « En effet, ce colloque illustre notre volonté commune de bâtir un avenir solidaire », a-t-il déclaré.

Une réflexion pour l’avenir

De plus, les discussions ont mis en lumière l’évolution du monde depuis Bandung. L’émergence de la Chine comme puissance mondiale, l’ascension des BRICS+ et la redéfinition du Sud global ont alimenté des débats sur les formes modernes de coopération Afrique-Asie. À cet égard, les intervenants, issus d’universités du Togo, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Chine et d’Indonésie, ont interrogé la notion de «  communauté de destin  », un concept cher à la diplomatie chinoise, tout en revisitant les expériences historiques de colonisation et de lutte pour l’indépendance partagées par les deux continents.

En outre, le CRCA, créé pour approfondir les relations sino-africaines, a joué un rôle pivot dans l’organisation, renforçant le positionnement de Lomé comme un hub académique régional. Parallèlement, la présence d’experts asiatiques, notamment de l’Université de Pékin, a enrichi les perspectives, tandis que les contributions africaines ont insisté sur la nécessité d’une solidarité équitable, loin des dynamiques d’exploitation.

En conclusion, alors que le colloque de Lomé poursuit ses travaux jusqu’au 25 avril 2025, il s’affirme d’ores et déjà comme un jalon décisif, ravivant l’esprit de Bandung pour éclairer les voies d’une solidarité Afrique-Asie renouvelée, portée par des engagements concrets et une vision partagée d’un avenir équitable.

Artisanat africain : Lomé vibre au rythme du MIATO 2025

Le MIATO 2025 s’embrase à Lomé : une ode à l’artisanat africain et à la coopération régionale

Hier, 23 avril, à 10 h 00, heure locale, le Centre togolais des expositions et foires (CETEF) de Lomé s’est métamorphosé en un écrin vibrant d’effervescence créative avec l’inauguration de la quatrième édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO). Placée sous le thème « Protection des œuvres artistiques : enjeux et défis », cette grande célébration met à l’honneur le talent artisanal du Togo et de l’Afrique, tout en créant des ponts pour des opportunités commerciales et culturelles.

Sous l’égide de la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Rose Kayi Mivédor-Sambiani, l’événement s’est ouvert dans une ambiance d’unité, avec le Burkina Faso à l’honneur, incarnant les liens indéfectibles entre Lomé et Ouagadougou.

Une mosaïque de savoir-faire et d’ambitions

Avant l’ouverture officielle qui sera marquée par une cérémonie solennelle le 25 avril à partir de 15 h, le MIATO a dévoilé ses ambitions  : offrir une tribune aux artisans pour magnifier leurs créations et tisser des partenariats durables. Ainsi,  avec 310 stands déployés dans l’enceinte modernisée du CETEF, cette édition accueille des délégations de 14 nations, parmi lesquelles la Belgique, la Tunisie, le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Mali et le Niger, dont une cinquantaine de représentants, conduits par la ministre de l’Artisanat et du Tourisme Soufiane Agaichata Guichene, exposent le raffinement de leur artisanat. De plus,  le Burkina Faso, invité d’honneur, rayonne à travers des délégations ministérielles, illustrant une coopération régionale renforcée, comme l’a souligné la ministre Mivédor-Sambiani lors de sa visite des préparatifs le 18 avril.

En outre, le MIATO transcende les simples transactions commerciales. Des panels savamment orchestrés explorent la protection des œuvres artisanales, les droits d’auteur et les stratégies de conquête des marchés. Parallèlement, des ateliers interactifs permettent aux visiteurs de s’immerger dans des techniques ancestrales, tandis que des démonstrations de métiers – tissage, sculpture, bijouterie – captivent les foules. Un accent particulier est mis sur la région des Plateaux, dont le patrimoine artisanal, riche de techniques uniques, est célébré à travers des expositions dédiées et des animations culturelles, mêlant danses traditionnelles et concerts.

Le MIATO a ouvert ses portes à Lomé, célébrant l’artisanat africain avec 14 nations, le Burkina Faso comme invité d’honneur, Le MIATO : une plateforme d’inclusion et d’intégration

Par ailleurs, l’événement se distingue par son engagement social. Des audiences foraines, organisées pour délivrer des jugements supplétifs aux artisans démunis d’actes de naissance, favorisent leur inclusion administrative, un geste salué par les participants. Cette initiative, couplée à la présence de ministres du Congo-Brazzaville et du Gabon, reflète l’aspiration du MIATO à devenir un carrefour d’intégration régionale, où les savoir-faire s’entrelacent et les frontières s’effacent. Comme l’a exprimé un artisan nigérien sur les réseaux sociaux, «  le MIATO est une chance de mutualiser nos talents et de rayonner au-delà de nos terres  ».

Les chiffres témoignent de l’ampleur de l’événement  : plus de 800 exposants avaient marqué l’édition 2023, et les organisateurs tablent sur une affluence accrue en 2025, avec des milliers de visiteurs attendus jusqu’au 4 mai. En conséquence, le déménagement au CETEF, un espace plus vaste que l’esplanade du Palais des Congrès des éditions précédentes, répond à cette montée en puissance, offrant un cadre propice aux échanges et à la convivialité.

Un avenir à tisser ensemble

En conclusion,  Organisé par le ministère du Commerce en synergie avec l’Union des Chambres régionales de métiers, le MIATO s’affirme comme un levier économique et culturel pour le Togo, où l’artisanat contribue à 18 % du PIB. En sensibilisant à la protection des œuvres, cette édition pose une pierre angulaire pour la reconnaissance des artisans, souvent confrontés à la contrefaçon et à la précarité. Les innovations introduites – stands climatisés, programme culturel étoffé – traduisent une volonté de hisser l’événement au rang des grandes foires continentales, à l’image du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Alors que les échos des premiers jours résonnent, une question demeure  : le MIATO saura-t-il transformer cette effervescence en un élan durable pour les artisans et la coopération africaine  ? En effet,  ce rendez-vous, par sa capacité à fédérer talents et ambitions, esquisse un avenir où l’artisanat pourrait devenir le socle d’une prospérité partagée, un fil à tisser patiemment pour les générations à venir.

Lomé : L’ANVT évalue son impact et ajuste le cap du volontariat

L’ANVT scrute ses avancées : une revue stratégique pour galvaniser le volontariat togolais

Ce 24 avril, à 08 h 30 heure locale, l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) a donné le coup d’envoi d’une rencontre d’évaluation d’une portée cardinale dans sa salle de réunion à Lomé. Étendue sur deux jours, jusqu’au 25 avril, cette revue trimestrielle a mobilisé 27 participants – 22 en présentiel et 5 à distance – pour disséquer les réalisations du premier trimestre 2025, en résonance avec le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA). Ainsi, directeurs, responsables de services, superviseurs et assistants aux programmes ont convergé vers un objectif commun : évaluer, ajuster et projeter les interventions de l’ANVT pour amplifier l’impact du volontariat au service du développement national.

Un cénacle d’évaluation et de projection

En effet, Cette assise, véritable creuset de réflexions, a permis d’explorer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des activités planifiées. Les échanges, d’une densité remarquable, ont porté sur la mobilisation des volontaires, leur formation, leur suivi-accompagnement ainsi que sur les dynamiques opérationnelles. Pour sa part, Le Directeur Général, Dr Omar Agbangba, a exhorté les participants à maintenir une vigilance sans relâche. « Votre disponibilité et votre écoute sont des leviers essentiels pour ancrer le volontariat comme vecteur de paix et de cohésion sociale », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de cette évaluation pour réorienter les actions futures.

Par ailleurs , les débats ont mis en lumière des résultats probants. Sur les 4 798 Volontaires d’Engagement Citoyen (VEC) prévus, 4 681 ont été mobilisés, frôlant l’objectif initial. Par ailleurs, 4 480 volontaires nationaux ont bénéficié de formations pointues sur des thématiques variées, renforçant leurs aptitudes à servir les communautés. De même, l’ANVT a également animé l’intégralité des 18 émissions radiophoniques programmées, couvrant l’ensemble du territoire togolais, et s’est illustrée par sa participation à trois événements internationaux et régionaux. Enfin,  dans le cadre d’un projet novateur de certificat en gestion du volontariat, 84 des 100 apprenants ciblés ont suivi une formation, marquant une avancée significative.

ANVT : une ambition au service du développement

Ces chiffres, loin d’être de simples marqueurs quantitatifs, traduisent l’engagement de l’ANVT à tisser un réseau de volontaires au cœur des dynamiques communautaires. Créée en 2014 sous l’égide du ministère du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, l’ANVT s’emploie à valoriser les ressources humaines togolaises pour répondre aux défis du développement durable. Depuis 2011, plus de 64 000 volontaires ont été déployés, contribuant à des secteurs aussi variés que la santé, l’éducation et l’environnement, selon des données officielles relayées sur le site de l’agence.

La revue a également permis d’identifier des axes d’amélioration. Les discussions ont insisté sur la nécessité de raffiner les mécanismes de suivi pour optimiser l’insertion socio-professionnelle des volontaires en fin de mission, un enjeu clé pour pérenniser leur impact. L’ANVT, forte de partenariats comme celui avec France Volontaires, envisage d’intensifier ses initiatives à l’international, à l’image des missions de réciprocité qui ont déjà vu 77 Togolais s’engager à l’étranger depuis 2015.

Vers un volontariat toujours plus inclusif

En conclusion,  cette rencontre, ancrée dans la gouvernance participative, engage tous les acteurs à construire l’avenir du volontariat togolais. Les conclusions de cette évaluation alimenteront les stratégies du prochain trimestre, visant à renforcer les succès et à innover. Reste à savoir dans quelle mesure cet élan volontaire peut impacter durablement les communautés togolaises face aux défis socio-économiques. Ce forum rigoureux et visionnaire jette les bases d’un Togo plus solidaire et résilient, grâce au volontariat.

« La Mémoire des Sports » : Le Togo écrit son épopée athlétique à Kégué

Un vibrant hommage au patrimoine sportif togolais : lancement du livre La Mémoire des Sports du Togo

Le 22 avril dernier, à 15 h 00 précises, le stade de Kégué à Lomé, vibrant d’une ferveur empreinte de solennité, a accueilli un événement d’une portée mémorielle majeure  : la présentation officielle du livre La Mémoire des Sports du Togo, orchestrée par la Ministre des Sports et des Loisirs, Dr Lidi Bessi Kama. En effet , cette cérémonie, véritable célébration des figures illustres ayant façonné l’histoire sportive du pays, a réuni un parterre de personnalités éminentes, marquant un jalon dans la préservation du legs culturel togolais.

La Ministre togolaise Dr Lidi Bessi Kama a lancé La Mémoire des Sports du Togo au stade de Kégué, célébrant les pionniers du sport national dans un vibrant hommage à l’héritage sportif du pays.
Une fresque pour l’éternité

Sous un ciel clément, le stade de Kégué, habituellement théâtre de prouesses athlétiques, s’est mué en un sanctuaire de la mémoire collective. parDr Lidi Bessi Kama, médecin-colonel et figure incontournable du renouveau sportif togolais, a dévoilé avec une gravité teintée d’émotion le premier tome de La Mémoire des Sports du Togo. Cet ouvrage, conçu comme une chronique vivante, rend un hommage appuyé aux dirigeants, athlètes et journalistes qui ont gravé leur nom dans l’épopée sportive nationale. « Ce livre n’est pas une fin, mais un commencement, un recueil destiné à s’enrichir des récits futurs », a-t-elle déclaré, selon un communiqué publié sur les réseaux sociaux, soulignant l’ambition d’un projet évolutif.

La cérémonie a été nimbée d’une aura de respect pour les pionniers du sport togolais. La présence d’anciens ministres des Sports, tels que Sélom Klassou et Horacio Freitas, ainsi que des généraux Gnlonfam et Nabédé, a conféré à l’événement une dimension historique. Par ailleurs,  les chefs traditionnels, gardiens des valeurs ancestrales, ont également honoré l’assemblée, renforçant le lien entre tradition et modernité. Des images partagées sur les réseaux sociaux immortalisent ces instants, montrant une Ministre rayonnante, entourée d’invités échangeant des regards complices, unis par une même volonté de célébrer l’héritage sportif.

« La Mémoire des Sports » : une Ministre au cœur de la renaissance sportive

En outre, Dr Lidi Bessi Kama s’est imposée au fil du temps comme une architecte du renouveau sportif au Togo. Médecin militaire, pédiatre et spécialiste en médecine du sport, elle conjugue rigueur scientifique et passion pour l’athlétisme et le handball. Sa vision, articulée autour de l’excellence sportive à l’horizon 2025, repose sur la promotion d’une culture du sport accessible à tous et la professionnalisation des disciplines. Dans cette perspective, le lancement de ce livre s’inscrit dans cette dynamique visant à fédérer les énergies et à raviver la fierté nationale à travers le sport, vecteur de cohésion sociale.

D’ailleurs, l’ouvrage, fruit d’un travail méticuleux, ambitionne de documenter non seulement les exploits passés, mais aussi les défis surmontés par des générations d’acteurs sportifs. Il répond à un impératif de transmission, permettant aux jeunes Togolais de s’approprier leur histoire. « Ensemble, écrivons notre histoire sportive », a exhorté la ministre, invitant chaque citoyen à contribuer à cette fresque collective.

La Ministre togolaise Dr Lidi Bessi Kama a lancé La Mémoire des Sports du Togo au stade de Kégué, célébrant les pionniers du sport national dans un vibrant hommage à l’héritage sportif du pays.

Un écho national et des perspectives ouvertes

L’événement a suscité un vif engouement, relayé par des publications sur les réseaux sociaux et des comptes rendus dans la presse locale, comme Togo-Presse. Le choix du stade de Kégué, récemment rénové sous l’impulsion de la ministre, n’est pas anodin  : il symbolise la modernité des infrastructures sportives togolaises, un axe prioritaire de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. La présence de figures historiques et de partenaires institutionnels, tels que la Banque Ouest-Africaine de Développement, témoigne de l’élan collectif insufflé par cet événement.

En conclusion,  ce lancement ouvre une réflexion plus large  : comment le sport, en tant que miroir des aspirations d’une nation, peut-il continuer à unir et à inspirer  ? Alors que le Togo s’engage dans une ère de transformation, marquée par des investissements dans les infrastructures et la formation des jeunes talents, La Mémoire des Sports du Togo se dresse comme un phare, éclairant le passé pour mieux guider l’avenir. Ainsi, l’histoire sportive togolaise, en perpétuelle écriture, invite chacun à y apposer sa plume, dans un élan d’unité et d’ambition.