Togo : Offensive anti-palu 2025, un demi-million de moustiquaires pour terrasser la maladie

Lomé, 18 avril 2025 – Dans une démarche opiniâtre pour consolider ses victoires contre le paludisme, le Togo s’apprête, en 2025, à déployer un arsenal de 530 000 moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), selon les projections budgétaires récemment dévoilées. Véritable pilier de la stratégie nationale de santé publique, cette initiative vise à renforcer le bouclier protecteur autour des populations, en particulier dans les zones rurales où la maladie frappe avec une intensité particulière.

Bien que ce chiffre accuse une légère baisse par rapport aux 548 304 unités distribuées en 2024, la détermination du gouvernement togolais, épaulé par ses fidèles partenaires, demeure intacte dans sa quête d’éradication de ce fléau.

Moustiquaires ciblées  : une stratégie régionale pour une protection maximale

La campagne de distribution, orchestrée avec une précision chirurgicale à l’échelle nationale, privilégie une approche géographiquement différenciée pour cibler au mieux les besoins spécifiques de chaque région. Ainsi, la région des Plateaux, particulièrement exposée, se verra attribuer la part la plus importante avec 151 087 moustiquaires, suivie de près par les Savanes (104 690 unités) et Kara (89 566 unités).

En parallèle, la région Maritime recevra 87 135 unités, tandis que le Centre et le Grand Lomé se verront attribuer respectivement 70 389 et 27 875 moustiquaires. Fruit d’une analyse rigoureuse des risques épidémiologiques, cette répartition stratégique vise à optimiser l’impact des MILDA, outils reconnus mondialement pour leur efficacité redoutable dans la prévention du paludisme.

Rempart durable contre les piqûres  : l’arme fatale des MILDA

Ces moustiquaires robustes, imprégnées d’un insecticide à action prolongée, constituent une barrière physique et chimique essentielle contre les moustiques vecteurs de la maladie. Leur déploiement ciblé, en particulier dans les zones rurales et à haut risque de transmission, s’inscrit dans une logique de protection universelle, cherchant à mettre en sécurité les communautés les plus vulnérables, notamment les enfants en bas âge et les femmes enceintes, populations particulièrement fragiles face à cette pathologie insidieuse.

Togo : des victoires éclatantes, fruit d’un engagement sans faille

Le Togo, sous l’impulsion de son gouvernement et avec le soutien indéfectible de ses partenaires techniques et financiers, continue de capitaliser sur des avancées significatives. En effet, selon le Rapport mondial sur le paludisme 2019, le pays a enregistré une baisse spectaculaire de plus de 25 % des cas de paludisme entre 2015 et 2018.

Parallèlement, le taux de mortalité lié à cette maladie a chuté de manière impressionnante, passant de 0,3 pour 1 000 personnes en 2011 à seulement 0,12 pour 1 000 en 2018. Ces résultats probants, fruits d’une stratégie globale combinant la distribution massive de MILDA, un accès facilité aux traitements et des campagnes de sensibilisation percutantes, positionnent le Togo comme un acteur résilient et un modèle inspirant dans la lutte acharnée contre ce fléau endémique.

Offensive 2025 : une nouvelle étape vers l’éradication ?

La campagne de 2025, bien que son calendrier précis reste encore à confirmer, s’annonce d’ores et déjà comme une nouvelle étape cruciale dans cette dynamique vertueuse. En mobilisant des ressources considérables, le gouvernement togolais entend non seulement maintenir la trajectoire descendante des cas, mais également étendre l’accès à ces outils préventifs vitaux aux communautés les plus reculées du pays.

Ombres au tableau : les défis persistants d’une ambition tenace

Malgré ces avancées notables, la lutte contre le paludisme demeure un marathon de longue haleine, semé d’embûches. Ainsi, la légère réduction du nombre de moustiquaires distribuées en 2025 par rapport à l’année précédente soulève légitimement des interrogations quant à d’éventuelles contraintes logistiques ou budgétaires.

De plus, le succès de cette campagne ambitieuse reposera inéluctablement sur une exécution sans faille, impliquant une coordination efficace entre les autorités sanitaires nationales, les partenaires internationaux et les acteurs locaux sur le terrain. Enfin, la sensibilisation continue des populations à l’utilisation correcte et régulière des MILDA restera un enjeu crucial pour garantir leur efficacité maximale.

Togo : un terrain fertile pour l’innovation sanitaire, mais des poches de résistance persistent

Le contexte togolais actuel, marqué par une volonté affichée de modernisation et de renforcement de ses infrastructures sanitaires, offre un terreau potentiellement fertile pour cette initiative d’envergure. Cependant, la persistance de zones de vulnérabilité, en particulier dans les régions rurales où l’accès aux soins de santé demeure limité, exigera une vigilance accrue et l’adoption d’approches novatrices pour atteindre les populations les plus difficiles d’accès.

Vers un Togo libéré du paludisme : l’espoir tissé par un demi-million de moustiquaires

En lançant cette campagne ambitieuse de distribution de 530 000 moustiquaires, le Togo réaffirme avec force son engagement inébranlable à faire reculer le paludisme, un ennemi tenace qui, bien que fragilisé par des années d’efforts concertés, continue de représenter une menace sérieuse pour la santé publique.

Cette initiative audacieuse, portée par une vision de protection collective et de solidarité nationale, pourrait bien marquer une avancée décisive dans cette lutte de longue haleine, à condition que les efforts de distribution soient accompagnés d’une mobilisation communautaire sans faille et d’un soutien continu et renforcé de la part des partenaires internationaux. Les Togolais, des sommets verdoyants des hauts plateaux aux plaines fertiles des Savanes, attendent avec espoir des résultats tangibles qui consolideront leur résilience face à cette maladie endémique.

Les mois à venir nous diront si cette nouvelle vague de moustiquaires tissera un rempart durable et efficace contre le paludisme, ouvrant ainsi la voie à un avenir où la santé publique triomphera définitivement des défis épidémiques.

Congo : Drame fluvial, bilan humain effroyable

Dans les profondeurs de la nuit congolaise, une tragédie fluviale d’une ampleur incommensurable s’est abattue. Un bateau surchargé, pris au piège des flammes sur le majestueux fleuve Congo… Le bilan humain, déjà effroyable, ne cesse de s’alourdir. En fait , dans la nuit du mardi au mercredi 15 avril, un drame d’une ampleur effroyable a endeuillé la province de l’Équateur, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo. Le HB Kongolo, un bateau motorisé transportant près de 400 âmes, a été la proie des flammes avant de chavirer sur les eaux tumultueuses du fleuve Congo, près de Mbandaka. Selon les premières estimations, cette catastrophe a englouti au moins 50 vies, tandis que des centaines de personnes demeurent introuvables, plongeant la région dans un deuil poignant.

Une étincelle dans la nuit  : quand un repas se transforme en cauchemar sur le fleuve Congo.

L’embarcation, partie du port de Matankumu en direction du territoire de Bolomba, était un de ces modestes esquifs en bois qui sillonnent le fleuve, véritable artère de la mobilité dans cette région reculée. Selon les premiers éléments de l’enquête, un geste anodin serait à l’origine du désastre. Selon Compétent Loyoko, commissaire fluvial chargé de la zone, le sinistre aurait été déclenché par une cause aussi banale que tragique  : une femme préparait un repas à bord lorsque le feu, attisé par des conditions précaires, s’est propagé avec une voracité implacable. En un instant, les flammes ont transformé le bateau en un brasier flottant, semant la panique parmi les passagers.

Piégés par le feu et les flots  : L’infernal destin des passagers du HB Kongolo

La structure en bois, vulnérable et surchargée, n’a offert aucune résistance face aux flammes dévastatrices. Pris de panique, les passagers ont tenté de fuir, mais la surcharge et la fragilité de l’embarcation ont rapidement conduit au pire. Dans leur désespoir, nombre de voyageurs se sont jetés dans les eaux opaques du fleuve, espérant échapper à l’enfer incandescent. Malheureusement, beaucoup, parmi lesquels des femmes et des enfants, ignoraient l’art de nager, scellant ainsi leur sort dans les profondeurs du Congo. Ce tableau d’épouvante, où le feu et l’eau se sont ligués contre les victimes, illustre cruellement les périls auxquels s’exposent quotidiennement les habitants des zones fluviales.


Au cœur du désespoir, des actes d’humanité  : L’espoir fragile des rescapés

Malgré l’ampleur de la tragédie, des éclairs d’humanité ont percé l’obscurité. Contre toute attente, des survivants ont été arrachés aux eaux du fleuve, offrant une lueur d’espoir dans ce drame. Une centaine de rescapés, arrachés aux griffes du désastre, ont trouvé refuge dans un abri de fortune aménagé à la mairie de Mbandaka. Parmi eux, certains, marqués par des brûlures sévères, ont été conduits d’urgence vers les hôpitaux locaux, où le personnel médical lutte sans relâche pour leur survie. Ces sauvetages, bien que précieux, ne dissipent pas l’angoisse qui étreint la région face au sort des nombreux disparus.

Course contre-la-montre sur le fleuve  : les recherches s’intensifient dans l’espoir de retrouver des survivants

Par ailleurs, les autorités provinciales, épaulées par la Croix-Rouge et des équipes de secours, ont promptement engagé des opérations de recherche. Dès les premières heures, une mobilisation s’est organisée pour tenter de retrouver les victimes. Depuis les berges de Mbandaka, des embarcations scrutent le fleuve, oscillant entre l’espoir ténu de retrouver des survivants et la lourde tâche de récupérer les dépouilles.En plus, Chaque heure qui passe rend l’attente plus insoutenable pour les familles, agglutinées dans l’attente de nouvelles, leurs prières mêlées aux murmures du courant.

Tragédie sur le Congo  : un révélateur des failles du transport fluvial en RDC

Ce drame, loin d’être un événement isolé, met en lumière les défis endémiques auxquels fait face le transport fluvial en RDC. Cette catastrophe met en évidence les lacunes criantes en matière de sécurité et de régulation dans le secteur du transport fluvial. Les bateaux, souvent vétustes et surchargés, opèrent dans un cadre dans lequel les normes de sécurité sont embryonnaires. L’absence de gilets de sauvetage, l’usage de matériaux inflammables et le manque de formation des équipages transforment chaque trajet en une périlleuse odyssée. À cela s’ajoute la dépendance des populations envers ces embarcations, seules alternatives viables dans une région dépourvue d’infrastructures routières fiables.

Vies suspendues au fil du fleuve  : un quotidien risqué pour les communautés riveraines

Les témoignages recueillis sur place convergent vers un constat amer  : les riverains, conscients des risques considérables, n’ont d’autre choix que de s’en remettre à ces esquifs précaires pour leurs déplacements, qu’il s’agisse de commerce, de visites familiales ou de simples nécessités quotidiennes. Ce témoignage poignant révèle la précarité des conditions de vie et le manque d’alternatives pour les populations locales. Ce paradoxe, où la survie dépend d’un système intrinsèquement dangereux, appelle une réflexion urgente sur la modernisation des transports fluviaux et l’instauration de régulations rigoureuses.

L’Équateur en deuil  : quel avenir pour la navigation sur le fleuve Congo  ?

Alors que les recherches se prolongent, la province de l’Équateur retient son souffle, suspendue entre le deuil et l’espérance. Face à l’ampleur de cette tragédie, une question cruciale se pose  : cette catastrophe entraînera-t-elle enfin des changements profonds et durables pour sécuriser le transport fluvial  ? Cette tragédie, par son ampleur, pourrait-elle devenir le catalyseur d’une prise de conscience collective  ? Les autorités, confrontées à l’urgence de réformer un secteur vital, mais négligé, sauront-elles tirer les leçons de ce sacrifice humain  ?

Pour l’heure, le fleuve Congo, témoin impassible de tant de destinées, continue de couler, emportant avec lui les secrets de ceux qu’il a engloutis. À Mbandaka, les survivants, les sauveteurs et les endeuillés partagent un même vœu  : que de telles horreurs ne soient plus le prix à payer pour naviguer sur ces eaux. Mais cela, seul l’avenir, encore incertain, nous dira si ce souhait peut devenir réalité ou si de nouvelles tragédies viendront encore marquer cette région. En attendant, la résilience des communautés reste un témoignage poignant de leur courage face aux épreuves.

Togo : diplomates en herbe à l’école du Quai d’Orsay Local !

Lomé, 17 avril 2025 – Dans un élan de professionnalisation, le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur a orchestré, les 15 et 16 avril, un séminaire de formation à l’intention de ses nouveaux fonctionnaires, fraîchement intégrés au département le 31 mars. Ainsi, cette initiative, tenue dans les locaux ministériels, a visé à doter ces recrues des clés indispensables pour naviguer dans les arcanes de la fonction publique et embrasser pleinement leurs responsabilités diplomatiques.

Tremplin diplomatique  : les coulisses du ministère révélées aux nouvelles forces  !

Conçu pour éclairer les néophytes sur les rouages de l’administration, ce séminaire a abordé des thématiques essentielles  : le statut général de la fonction publique, les perspectives d’évolution de carrière, ainsi que l’architecture et le fonctionnement du ministère. De plus, sous la houlette du directeur des affaires administratives et financières, les participants ont découvert les missions et l’organisation du département, tandis que les directeurs centraux ont détaillé les spécificités de leurs directions respectives, des affaires consulaires à la coopération régionale. En outre, les missions diplomatiques et les postes consulaires togolais à l’étranger ont également été passés en revue, offrant une vision globale des responsabilités qui incombent à ces nouveaux agents.

Diplomatie d’excellence  : immersion intensive pour les futures étoiles togolaises  !

Pendant deux jours, les échanges ont permis d’outiller ces fonctionnaires stagiaires, dont l’intégration marque une étape charnière dans leur parcours. Au-delà des aspects techniques, le séminaire a instillé un esprit de rigueur et de dévouement, valeurs cardinales pour servir la diplomatie togolaise. En effet, cette formation, loin d’être un simple rituel, s’inscrit dans la vision du ministre Robert Dussey, qui ambitionne de bâtir une diplomatie moderne, portée par un capital humain compétent et engagé. Par conséquent, les participants, à l’issue des sessions, ont été exhortés à faire preuve de loyauté et à tendre vers l’excellence dans leurs missions quotidiennes.

 

Le ministère togolais des Affaires étrangères forme ses nouvelles recrues pour une diplomatie d'excellence et un rayonnement accru du pays Le Togo investit dans sa diplomatie  : un capital humain renforcé pour un rayonnement accru  !

Cette initiative reflète l’engagement du ministère à accompagner ses agents dès leurs premiers pas, favorisant une intégration harmonieuse et une appropriation rapide des enjeux diplomatiques. En mettant l’accent sur la formation, le Togo renforce sa capacité à projeter une voix influente sur la scène régionale et internationale, notamment dans des dossiers comme l’intégration africaine et la défense des intérêts de sa diaspora. Selon des sources internes, cette première vague de formation, ciblant une trentaine de recrues, pourrait préfigurer d’autres sessions pour les futurs agents.

Nouvelle génération diplomatique  : le Togo prépare l’avenir de son influence mondiale  !

Ainsi, en équipant ses nouveaux fonctionnaires d’un bagage solide, le ministère pose les jalons d’une diplomatie togolaise plus affûtée. Cependant, si ce séminaire constitue une avancée prometteuse, son impact dépendra de la capacité des recrues à traduire ces enseignements en actions concrètes. Dans un monde dans lequel la diplomatie exige agilité et vision, ces jeunes agents portent désormais l’espoir d’un Togo acteur de son destin. La suite de leur parcours, encore à écrire, pourrait redéfinir les contours de l’influence togolaise sur l’échiquier continental.

Validation d’une étude cruciale pour la formation professionnelle au Togo

Lomé, 17 avril 2025 Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le ministre togolais de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac Tchiakpe, a présidé lundi une session décisive à l’Institut national de formation professionnelle et de perfectionnement (INFPP). En effet, l’objet principal de cette réunion était la validation du rapport final de l’étude de faisabilité d’un ambitieux projet soutenu par l’Agence française de développement (AFD). Ainsi, ce jalon important, loin d’être anodin, pave la voie à une réforme profonde de l’offre de formation professionnelle, en parfaite harmonie avec les aspirations du Togo à l’horizon 2025.

Le Togo réinvente sa formation  : une étude stratégique pour l’emploi de demain

Réunissant des experts de divers horizons, des partenaires techniques engagés et des acteurs clés du secteur, la session a permis d’entériner un document stratégique d’envergure, fruit d’une analyse minutieuse des besoins concrets du marché togolais. Ce rapport essentiel, élaboré avec le soutien précieux de l’AFD, identifie avec précision les filières prioritaires pour le développement du pays et propose des mécanismes innovants pour aligner les cursus professionnels existants sur les exigences économiques et sociales actuelles.

Parmi les secteurs ciblés, on retrouve notamment l’agriculture, le numérique, l’énergie verte et l’artisanat, avec un accent particulier mis sur l’amélioration de l’employabilité des jeunes diplômés et l’inclusion des populations vulnérables. Cette initiative ambitieuse s’inscrit pleinement dans la vision «  Togo 2025  », qui ambitionne de faire de la formation professionnelle un véritable levier de développement durable pour le pays.

Le Togo, avec le soutien de l'AFD, franchit une étape clé vers la réforme de sa formation professionnelle en validant une étude Partenariat renforcé avec l’AFD  : le Togo mise sur une éducation technique de qualité

La présence active de l’AFD, partenaire de longue date et engagé du Togo, témoigne d’une volonté commune et affirmée de bâtir un écosystème éducatif robuste et performant. Lors de son allocution, le ministre Tchiakpe a chaleureusement salué cette collaboration fructueuse, soulignant son rôle déterminant dans la modernisation des infrastructures essentielles et des programmes de formation proposés.

« Cette validation cruciale marque un tournant décisif, un véritable élan pour doter notre jeunesse de compétences pointues et adaptées à un monde en constante mutation », a-t-il déclaré avec conviction, insistant sur l’urgence d’adapter les savoir-faire aux réalités concrètes du terrain économique. De plus, les discussions constructives ont également permis d’esquisser les contours prometteurs du futur projet, dont le financement et les modalités d’exécution seront précisés et finalisés dans les mois à venir.

 

Un avenir prometteur se dessine  : le Togo prêt à transformer sa formation professionnelle

La validation de cette étude de faisabilité n’est pas une simple étape finale, mais plutôt une rampe de lancement stratégique vers un avenir ambitieux. En effet, en posant des bases solides pour une formation professionnelle plus pertinente, le Togo s’engage résolument dans une transformation structurelle profonde, où l’éducation devient un vecteur puissant d’autonomisation individuelle et de prospérité collective.

Cependant, le chemin à parcourir reste semé d’embûches et nécessitera une vigilance constante  : le financement adéquat du projet, une coordination intersectorielle efficace entre les différents acteurs impliqués et une intégration réussie des apprenants sur le marché du travail exigeront une mobilisation sans faille et un engagement continu de toutes les parties prenantes.

Ainsi, à l’heure où le pays se projette avec audace vers un avenir prometteur, cette étape importante suscite un espoir mesuré, dont la concrétisation dépendra de l’élan collectif et de la détermination de tous les acteurs impliqués dans cette transformation majeure.

Faure Gnassingbé à Luanda  : Premiers pas d’un médiateur pour la paix en RDC

Luanda, 17 avril 2025 – À peine investi de son rôle de médiateur par l’Union africaine pour apaiser les tensions persistantes entre la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda et le Mouvement du 23 mars (M23), le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé s’est envolé pour Luanda hier mercredi. Accueilli avec les honneurs dus à son rang par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, président en exercice de l’Union africaine, cette visite marque un engagement résolu du chef d’État togolais à insuffler une nouvelle dynamique de paix dans une région malheureusement trop souvent tourmentée par les conflits armés.

Faure Gnassingbé, nouvellement désigné médiateur pour le conflit en RDC, s'est entretenu à Luanda avec le Président angolais João Lourenço Dialogue au sommet à Luanda  : Gnassingbé et Lourenço unissent leurs efforts pour une paix durable en RDC

Dans l’enceinte feutrée du palais présidentiel angolais, les deux dirigeants ont engagé des échanges d’une rare densité et d’une importance capitale pour l’avenir de la région. Au cœur de leurs discussions approfondies figuraient en priorité l’aggravation inquiétante de la crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, ainsi que l’identification des leviers stratégiques susceptibles de raviver un dialogue constructif et inclusif entre Kinshasa et Kigali.

Cette concertation de haut niveau s’inscrit dans le prolongement direct des efforts diplomatiques inlassables déployés par João Lourenço, figure centrale et respectée de la médiation régionale. Ensemble, les deux présidents ont minutieusement scruté les mécanismes les plus à même de consolider un cessez-le-feu effectif sur le terrain et de relancer un dialogue politique inclusif, en s’appuyant sur les cadres régionaux et continentaux existants.

Reconnaissance africaine  : le Togo, acteur clé de la résolution des crises régionales

Le choix de Faure Gnassingbé comme médiateur dans ce dossier complexe, entériné le 12 avril par l’Union africaine à l’initiative conjointe de João Lourenço et d’autres dirigeants africains influents, consacre une fois de plus la réputation de la diplomatie togolaise, reconnue pour sa finesse et son efficacité dans la résolution des conflits. À cet égard, le président angolais n’a pas manqué de saluer publiquement l’engagement personnel de son hôte, dont l’habileté avérée à désamorcer les crises sociopolitiques et sécuritaires sur le continent africain inspire une confiance unanime au sein de la communauté des nations. Il est important de noter que cette visite fait écho à une rencontre préparatoire qui s’était tenue à Lomé le 27 mars dernier, où un émissaire angolais avait déjà souligné le rôle pivot joué par le Togo dans la quête de stabilité régionale.

Engagement total pour la stabilité régionale  : Lourenço réaffirme son soutien à la mission de Gnassingbé

Les deux chefs d’État ont réaffirmé avec force leur détermination commune à œuvrer sans relâche en faveur d’un apaisement durable des tensions dans la région, conjuguant leurs efforts diplomatiques afin de transcender les divergences persistantes et de promouvoir une coexistence pacifique et constructive entre toutes les parties impliquées dans le conflit. Dans cette optique, le président Lourenço a renouvelé son soutien indéfectible à la mission délicate confiée à son homologue togolais, voyant en lui une figure d’équilibre et de rassemblement, capable de fédérer les différents acteurs autour d’une vision commune de paix et de stabilité pour la région des Grands Lacs.

Lueur d’espoir sur un chemin semé d’embûches  : la médiation togolaise face aux défis colossaux de la RDC

Cette première étape cruciale à Luanda pose les fondations d’une médiation qui s’annonce complexe et ardue, dans un contexte régional particulièrement volatile où les violences persistantes et les rivalités géopolitiques profondes continuent d’entraver tout progrès significatif vers une résolution définitive du conflit. Fort de sa riche expérience diplomatique, Faure Gnassingbé incarne un espoir certes mesuré, mais bien réel pour les populations de l’Est congolais, qui vivent depuis trop longtemps asphyxiées par l’instabilité et la violence.

Cependant, le succès de cette entreprise ambitieuse dépendra in fine de la capacité des différents acteurs régionaux à traduire ces engagements politiques en actes concrets sur le terrain. Ainsi, l’horizon, bien qu’il s’éclaire d’une lueur prometteuse grâce à cette initiative, demeure encore suspendu aux efforts collectifs et à la bonne volonté de tous les acteurs impliqués dans cette crise complexe.

Kinshasa, capitale de la paix fragile : Faure Gnassingbé en mission délicate pour l’Est de la RDC

Kinshasa, 17 avril 2025 Dans la pénombre naissante du mercredi soir, le Président togolais Faure Gnassingbé, fraîchement investi médiateur par l’Union africaine pour le conflit sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a foulé le sol de Kinshasa après une brève escale à Luanda. Accueilli en tête-à-tête par son homologue congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette visite éclair s’inscrit résolument dans une démarche de relance des efforts de paix, quatre jours seulement après la prise en main officielle du dossier par le dirigeant togolais.

Tshisekedi-Gnassingbé  : un sommet à huis clos pour déminer la crise congolaise

Durant près de deux heures, les deux chefs d’État ont exploré en profondeur les méandres complexes du processus conjoint de Luanda-Nairobi, un cadre diplomatique destiné à juguler les tensions persistantes qui embrasent l’Est congolais. Par ailleurs,ce dialogue crucial, tenu à l’abri des regards indiscrets, a principalement porté sur les mécanismes concrets d’une médiation visant à harmoniser les différentes initiatives régionales et à poser les jalons d’une paix durable et inclusive. Bien qu’aucune déclaration publique n’ait suivi cette rencontre, l’intensité des discussions laisse présager une volonté partagée de redynamiser un processus qui s’était enlisée face à la complexité et à la multiplicité des acteurs impliqués dans le conflit.

 Faure Gnassingbé, nouveau médiateur pour le conflit dans l'Est de la RDC, a rencontré le Président Tshisekedi à Kinshasa Silence radio, action souterraine  : la médiation togolaise mise sur la discrétion pour avancer

La brièveté de cette visite, ponctuée par une escale stratégique à Luanda, traduit à la fois l’urgence et la délicatesse de la mission ardue confiée à Faure Gnassingbé. En sa qualité de médiateur nouvellement désigné, le président togolais s’attelle avec méthode à tisser un fil conducteur solide entre les différents acteurs régionaux et internationaux, dans une zone particulièrement instable où les violences armées perpétrées par divers groupes et les rivalités géopolitiques sous-jacentes entravent considérablement tout progrès vers une résolution pacifique du conflit.

Son silence face à la presse, loin d’être interprété comme un manque de communication, reflète plutôt une approche délibérément méthodique, privilégiant la concertation discrète et approfondie entre les parties prenantes aux déclarations hâtives qui pourraient compromettre les efforts en cours.

Lueur d’espoir à l’est  : Kinshasa, nouvelle étape d’une paix encore fragile

Cette étape significative à Kinshasa, qui marque la première incursion officielle du médiateur togolais dans la capitale congolaise depuis sa nomination, ouvre un nouveau chapitre dans la longue et difficile quête de stabilité dans l’Est de la RDC. La reprise du dossier sensible par Faure Gnassingbé, fort de sa solide expérience diplomatique acquise au fil des ans, suscite un espoir certes mesuré mais bien réel au sein de la communauté internationale et des populations locales.

Cependant, l’ampleur considérable des défis à relever – allant de la myriade de groupes armés actifs sur le terrain aux tensions transfrontalières complexes – rappelle avec force que la paix dans cette région demeure un édifice particulièrement fragile et difficile à construire.

Seul l’avenir nous dira si ces premiers pas prudents, empreints de retenue et de discrétion, sauront véritablement féconder un dialogue fructueux et durable pour les populations meurtries de l’Est congolais, qui aspirent légitimement à la fin des violences et au retour d’une stabilité pérenne.

Togo : Inauguration de la maternité rénovée du CHP de Notsè

Ce mercredi 16 avril, une étape décisive a été franchie dans le district de Haho avec la remise officielle de la maternité rénovée et équipée du Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Notsè. En effet, sous l’égide du Ministre chargé de la Santé, le Professeur Tchin DARRE, représentant le Chef de l’État, cet événement s’inscrit comme un jalon précieux vers la couverture sanitaire universelle, ambition cardinale du Togo. De fait, l’atmosphère vibrante de cette journée a résonné comme une promesse d’avenir pour les communautés locales.

Un écrin modernisé au service des mères et des nouveau-nés

Fruit d’un investissement conséquent de 120 millions de francs CFA, financé par l’État via le projet Accès Universel aux Services de Santé Sexuelle et Reproductive (AUSSSR), cette rénovation traduit une volonté ferme d’élever la qualité des soins maternels et reproductifs. Ainsi, l’ancienne maternité, désormais métamorphosée, s’est enrichie de nouveaux espaces pensés pour accompagner chaque phase de la maternité avec une attention méticuleuse. D’une part, une salle de pré-travail offre un havre apaisant aux futures mères, d’autre part, un bloc d’accouchement flambant neuf garantit des conditions optimales pour les naissances, et enfin, un espace dédié aux soins postnataux immédiats veille sur les premiers instants de vie. Par conséquent, ces transformations ne sont pas de simples ajouts matériels : elles incarnent une réponse tangible aux besoins criants des femmes et des nourrissons dans cette région.

Une célébration teintée de gravité et d’élan collectif à Notsè

La cérémonie, marquée par une solennité vibrante, a rassemblé des personnalités de premier plan, notamment le Gouverneur de la région des Plateaux, le Général Dadja MAGANAWE, et le Professeur BAGNY Aklesso, point focal du projet AUSSSR. À cette occasion, les participants ont chaleureusement salué l’engagement exemplaire de ce dernier dans le domaine de la santé. Par ailleurs, entre les murs fraîchement rénovés, les discours ont porté haut l’engagement du gouvernement togolais à faire de la santé une pierre angulaire du progrès national. En somme, chaque mot prononcé a semblé tisser un lien entre les efforts d’aujourd’hui et les espoirs de demain, dans une ambiance où l’optimisme se mêlait à la conscience des défis encore à relever.

Un horizon à dessiner ensemble

L’inauguration de la maternité du CHP de Notsè dépasse le cadre d’une simple réalisation technique : en réalité, elle s’érige en symbole d’une aspiration plus vaste, celle d’un Togo où la santé devient un droit inaliénable pour chacun. De ce fait, ce projet, porté par une vision audacieuse, invite à contempler l’avenir avec une confiance mesurée, tout en soulignant l’impératif d’une mobilisation soutenue. Car, si cette maternité est une victoire, elle appelle aussi à d’autres conquêtes pour que l’accès aux soins, tel un fil d’or, continue de se tisser à travers le pays.

Brazzaville, capitale francophone  : le Togo porte la voix de l’Afrique nouvelle  !

Brazzaville, 15 avril 2025 – Dans l’écrin vibrant de Brazzaville, la capitale congolaise, la 16ᵉ Conférence des Présidents d’Assemblée et de Section de la Région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) s’est ouverte le 15 avril, sous une aura de gravité et d’espoir. À la tête de la délégation togolaise, Kodjo Adedze, Président de l’Assemblée Nationale, porte les aspirations d’un pays décidé à tisser des liens féconds avec ses homologues francophones. Prévue jusqu’au 17 avril, cette rencontre, réunissant une trentaine de parlements africains, se veut un creuset d’idées, où la gouvernance environnementale, les transitions politiques et la coopération interparlementaire s’entrelacent pour esquisser un avenir collectif. Ainsi, pour Lomé, cet événement est une tribune dans laquelle le Togo affirme son rôle dans le concert francophone, tout en cherchant à enrichir ses pratiques institutionnelles.

Kodjo Adedze, Président de l’Assemblée nationale togolaise, porte la voix de l'Afrique francophone à la 16e Conférence de l’APF, Adedze à Brazzaville  : le Togo au front des défis environnementaux et politiques africains

La conférence, accueillie par la République du Congo, s’annonce comme un carrefour de réflexion sur des enjeux cruciaux. En premier lieu, les travaux, structurés autour de sessions plénières, s’attaquent à la préservation des forêts, un impératif face à la déforestation galopante dans le bassin du Congo, deuxième poumon vert mondial. Les discussions, enrichies par des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), explorent des modèles de gouvernance environnementale, à l’heure où la crise climatique menace les équilibres sociaux et économiques. Dans ce contexte, Kodjo Adedze, dans son allocution d’ouverture, a salué cette focalisation, soulignant l’urgence d’«  ériger la nature en priorité législative  ».

Forêts sacrées, transitions délicates : L’APF africaine scrutine l’avenir du continent

En second lieu, un autre axe majeur réside dans l’examen des transitions politiques dans plusieurs pays francophones. Des nations comme le Mali, le Burkina Faso ou le Tchad, engagées dans des processus complexes, alimentent les débats sur la stabilité institutionnelle et le rôle des parlements dans la consolidation démocratique. Le Togo, fort de son expérience en matière de réformes législatives sous la présidence de Faure Gnassingbé, apporte une voix nuancée, plaidant pour un dialogue inclusif comme rempart aux crises.

Lomé tisse sa toile diplomatique : rencontres clés pour l’harmonisation législative

Parallèlement aux sessions plénières, Kodjo Adedze multiplie les rencontres bilatérales avec ses homologues, notamment ceux du Congo, du Sénégal et du Rwanda. Ces échanges constructifs, loin d’être protocolaires, visent à densifier les liens interparlementaires, un levier pour harmoniser les pratiques législatives et partager des savoir-faire. À titre d’exemple, le Togo, dont l’Assemblée nationale a initié des réformes pour digitaliser ses travaux et renforcer la transparence, cherche à s’inspirer d’expériences étrangères, tout en mettant en avant ses propres avancées, comme la création de commissions spécialisées sur le climat.

Le Togo, force de proposition : l’éducation et la désinformation au cœur des débats

De surcroît,  la délégation togolaise, composée de députés chevronnés, entend également peser dans la définition des priorités de la prochaine assemblée régionale de l’APF, prévue en 2026. Parmi les thèmes proposés, l’éducation inclusive et la lutte contre la désinformation émergent comme des préoccupations partagées, reflétant les mutations rapides des sociétés francophones africaines.

Rayonnement francophone : Lomé, passerelle d’influence et de coopération

Pour Lomé, cette conférence n’est pas une simple parenthèse diplomatique. Elle incarne une volonté de rayonnement dans un espace francophone où le Togo, membre actif de l’APF depuis des décennies, aspire à un rôle de passerelle. Ainsi, les interventions de Kodjo Adedze, marquées par un ton fédérateur, insistent sur la coopération comme antidote aux défis transnationaux. En effet, le pays, qui a ratifié en 2023 la Charte de la Francophonie pour la protection des écosystèmes, se positionne comme un acteur crédible sur les questions environnementales, un domaine dans lequel ses initiatives, comme le reboisement de la région des Savanes, commencent à porter leurs fruits.

Brazzaville en écho : l’engagement togolais salué, l’action concrète attendue

Les échos de l’événement, amplifiés sur les réseaux sociaux, révèlent un enthousiasme mesuré. Certes, Certains observateurs saluent l’engagement togolais, voyant dans cette participation une preuve de maturité institutionnelle. Néanmoins, D’autres, plus critiques, appellent à traduire ces dialogues en actions concrètes, notamment pour les populations confrontées aux effets du changement climatique.

L’Afrique francophone en quête d’horizons  : le Togo, artisan d’un avenir uni et résilient  ?

La 16ᵉ conférence de Brazzaville, par sa densité et sa portée, offre au Togo une scène pour affirmer ses convictions et tisser des alliances durables. Kodjo Adedze, en représentant Lomé, ne se contente pas de parler ; il écoute, apprend et projette son pays dans une dynamique régionale où les parlements deviennent des artisans de progrès. Mais quels fruits ces échanges porteront-ils  ? La coopération esquissée à Brazzaville saura-t-elle répondre aux urgences climatiques et politiques  ? Et comment le Togo, fort de cette expérience, façonnera-t-il son rôle dans la Francophonie de demain  ? Ces questions, laissées en suspens, invitent à scruter l’avenir avec une espérance lucide, où chaque dialogue est une pierre posée sur le chemin d’un continent plus uni et résilient.

Le Togo dévoile sa Carte d’Investissement, boussole d’un avenir durable

Lomé, 15 avril 2025 –  Dans l’effervescence de Lomé, le Togo a franchi, ce mardi, une étape décisive vers un développement ancré dans la durabilité. En effet, en intégrant le cercle restreint des 14 pays africains dotés d’une Carte d’Investissement alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), le pays pose un jalon audacieux. Cet outil, fruit d’une collaboration entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Agence de Promotion des Investissements (Promo_InvestTg) et le Hub pour la Finance Durable en Afrique (ASFH), a réuni 70 acteurs issus de divers horizons pour explorer ses potentialités. Ainsi, conçue pour canaliser les capitaux vers des secteurs clés, cette carte ambitionne de sculpter un avenir dans lequel prospérité rime avec équité et résilience, faisant du Togo un phare de l’investissement vert en Afrique de l’Ouest.

Le Togo lance une Carte d'Investissement alignée sur les ODD, fruit d'une collaboration avec le PNUD et l'ASFH, Lomé trace la voie durable : une carte d’investissement verte pour l’avenir du Togo

L’inauguration de cette Carte d’Investissement, célébrée dans la capitale togolaise, transcende le simple exercice technique. Elle incarne, par conséquent, une volonté de réconcilier croissance économique et impératifs sociaux, tout en répondant aux priorités nationales énoncées dans la Feuille de route gouvernementale 2020-2025. Sept secteurs stratégiques – agroalimentaire et boissons, infrastructures, énergies renouvelables, fabrication, éducation, finances, technologies de l’information et de la communication – ont été identifiés, regroupant dix domaines d’opportunités précis. De ce fait, ces choix reflètent une ambition  : transformer l’économie togolaise en un écosystème dans lequel l’innovation verte et l’inclusion sociale se nourrissent mutuellement.

PNUD et ASFH propulsent l’Espoir vert : le Togo, modèle d’investissement responsable

Nabou Diaw, représentante du PNUD au Togo, a salué cet outil comme un «  levier d’espérance  », soulignant le rôle cardinal de l’entrepreneuriat vert dans la création d’emplois et de valeur. Dans cette optique, cette collaboration, soutenue par l’ASFH, vise à mobiliser des ressources privées pour financer des projets à fort impact, comme l’extension des énergies solaires ou la modernisation des filières agricoles. À cet égard, en 2024, le Togo a déjà attiré 150 millions de dollars d’investissements directs étrangers, notamment dans l’agro-industrie et les infrastructures, une dynamique que la carte entend amplifier en orientant les flux vers des initiatives durables.

Secteurs clés, avenir vert : le Togo mise sur l’agro, l’énergie et le numérique durables

L’agroalimentaire, pilier historique de l’économie togolaise, se voit réinventé à travers des projets de transformation locale, à l’image des exportations de soja bio qui ont propulsé le pays au rang de leader ouest-africain en 2019. Les infrastructures, dopées par la modernisation du port de Lomé, quatrième plus actif d’Afrique, s’ouvrent à des partenariats public-privé pour des corridors logistiques écologiques. Les énergies renouvelables, avec des projets comme l’extension de la centrale solaire de Blitta à 100 MW d’ici à fin 2025, incarnent l’engagement du Togo à atteindre 50 % d’électricité verte d’ici à 2030.

De même, l’éducation et les finances, quant à elles, visent à démocratiser l’accès au savoir et au capital, tandis que les technologies de l’information, portées par la connexion au câble sous-marin Equiano en 2022, promettent de faire de Lomé un hub numérique régional. Ces secteurs, interconnectés, forment une trame sur laquelle chaque investissement est un fil tendu vers les ODD, qu’il s’agisse d’éradiquer la pauvreté, de promouvoir l’égalité ou de protéger la planète.

L’Union fait la force verte : Lomé mobilise pour un développement durable

L’atelier de Lomé, qui a mobilisé des entrepreneurs, des financiers et des décideurs publics, a révélé un consensus  : la durabilité n’est plus une option, mais une nécessité. Les échanges, marqués par une ferveur collaborative, ont mis en lumière des initiatives concrètes, comme le programme Cizo, qui a distribué 135 000 kits solaires en zones rurales, ou les agropoles, ces centres agricoles dynamisant les campagnes. Ces projets, alignés sur la carte, illustrent une vérité  : le Togo ne se contente pas de rêver son avenir, il le bâtit avec pragmatisme.

« Révolution silencieuse »  : l’Afrique observe le Togo financer son avenir durable

La voix de Nabou Diaw, relayée sur les réseaux sociaux, a trouvé un écho vibrant, certains saluant une «  révolution silencieuse  » dans la manière dont l’Afrique finance son développement. Pourtant, des défis subsistent  : harmoniser les cadres réglementaires, mobiliser des fonds à l’échelle nécessaire, et surtout, inclure les communautés rurales, où 59  % de la population vit encore sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.

Le pari vert du Togo  : une promesse de durabilité à tenir pour l’Afrique

La Carte d’Investissement du Togo, dévoilée en ce printemps 2025, n’est pas qu’un document ; elle est une invitation à repenser le développement comme un acte de foi collectif. En plaçant la durabilité au cœur de ses choix, le pays trace une voie sur laquelle chaque dollar investi devient un levier de transformation. Mais jusqu’où cette ambition la portera-t-elle  ? Parviendra-t-on à conjuguer croissance et équité dans un monde aux ressources finies  ? Et comment les leçons togolaises inspireront-elles le continent  ? Ces interrogations, loin de trouver une réponse immédiate, esquissent un horizon sous lequel Lomé, humble, mais résolue, continue de tisser les fils d’un avenir plus vert et plus juste.

Lomé, capitale de l’espoir : L’Afrique se mobilise contre les maladies oubliées !

Lomé, 15 avril 2025 – Sous le ciel vibrant de Lomé, la capitale togolaise, un souffle d’espoir parcourt l’Afrique et au-delà. Du 15 au 17 avril 2025, le Togo, auréolé de son statut de pionnier mondial pour avoir éradiqué quatre maladies tropicales négligées (MTN : la dracunculose, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine et le trachome), accueille un atelier international d’envergure. En effet, orchestrée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avec le soutien du Kuwait Fund, cette rencontre réunit plus de 150 experts, décideurs et partenaires dans un élan commun pour accélérer la lutte contre ces affections méconnues. Dans un pays où la santé s’érige en priorité cardinale, cet événement consacre Lomé comme un épicentre de l’engagement collectif pour la dignité et le progrès.

Togo, modèle africain dans la lutte contre les maladies tropicales négligées, accueille un atelier international à Lomé Togo, champion anti-maladies : son secret révélé pour inspirer le continent

Par ailleurs,le Togo, premier pays au monde à avoir triomphé de quatre MTN entre 2011 et 2022, incarne un modèle de résilience. Cette prouesse, saluée lors de la 72ᵉ session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique en 2022, repose sur une stratégie duale  : interrompre la transmission des infections et soulager les souffrances par des traitements rigoureux. À Lomé, l’atelier de ce jour s’ouvre sur cette victoire, non pour s’en enorgueillir, mais pour en tirer des leçons universelles. Les délégués, venus de tout le continent, explorent des approches innovantes, des bases de données géospatiales aux campagnes de sensibilisation communautaires, afin de répliquer ce succès ailleurs.

Les sessions, rythmées par des échanges denses, mettent en lumière des enjeux cruciaux  : renforcer les systèmes de santé, mobiliser des financements durables et intégrer la lutte contre les MTN dans les politiques nationales. La présence du Togo comme hôte n’est pas anodine. Sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, le pays a fait de l’accès universel à la santé un pilier de sa feuille de route 2025, une vision qui résonne dans les débats de l’atelier. Les experts, à l’image du Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, saluent cette détermination, voyant en Lomé un creuset d’idées pour un continent dans lequel 400 millions de personnes restent vulnérables à ces maladies.

MTN : la bataille continue ! Lomé orchestre la riposte continentale

Les MTN, groupe de vingt pathologies souvent reléguées aux marges des priorités mondiales, frappent les communautés les plus démunies, entravant l’éducation, l’emploi et le développement. Au Togo, leur élimination a brisé des chaînes de pauvreté, libérant des générations de l’emprise de maux comme l’éléphantiasis ou la cécité par le trachome. L’atelier de Lomé, loin de se limiter à une célébration, s’attache à des défis persistants  : surveiller les risques de réémergence, traiter des affections comme l’onchocercose ou la bilharziose encore présentes, et amplifier les efforts dans des contextes fragilisés par les crises climatiques ou sécuritaires.

Les discussions, enrichies par des initiatives comme le programme Mwele Malecela pour le mentorat, soulignent l’importance d’une approche inclusive. Les communautés locales, jadis acteurs passifs, sont désormais au cœur des stratégies, tandis que des outils numériques permettent une surveillance en temps réel. Ces avancées, partagées à Lomé, traduisent une ambition : faire des MTN non plus un fardeau, mais une page tournée de l’histoire africaine.

L’Afrique en quête de victoires : Lomé, éclaireur de l’éradication des MTN

Le rôle du Togo, fort de son expérience, est de catalyser cet élan. En accueillant cet atelier, le pays ne se contente pas de partager son savoir-faire ; il invite à une réflexion collective sur ce que signifie bâtir des sociétés équitables, où la santé n’est pas un privilège, mais un droit inaliénable.

En somme, l’atelier de Lomé, par sa densité et sa portée, pose un jalon dans la croisade contre les MTN. Le Togo, en ouvrant ses portes, rappelle que les victoires, aussi éclatantes soient-elles, exigent une vigilance sans relâche. Quels seront les prochains bastions à conquérir  ? Comment les leçons togolaises inspireront-elles d’autres nations  ? Et surtout, parviendra-t-on à éradiquer l’invisibilité de ces maladies avant 2030, comme le promet la feuille de route mondiale  ? Ces questions, loin d’être résolues en trois jours, esquissent un horizon dans lequel chaque effort compte, et où Lomé, phare d’espoir, continue d’éclairer le chemin d’un avenir libéré du joug des maladies oubliées.