Le Togo inaugure son Sénat : une aube nouvelle pour la démocratie

Jeudi, le Palais des Congrès de Lomé s’est paré de solennité pour accueillir un chapitre inédit de l’histoire togolaise. Conformément à l’article 12, alinéa 2, de la Constitution du 6 mai 2024, le Sénat, seconde chambre du Parlement, a ouvert les portes de sa première session ordinaire sous la houlette de Son Excellence M. Barry Moussa Barqué. Entouré de figures éminentes telles que Mme Victoire Tomegah-Dogbé, Premier ministre, et M. Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, Président de l’Assemblée nationale, ainsi que d’un aréopage de dignitaires, le président du Sénat a présidé une cérémonie empreinte de gravité et d’espérance.

Le  Sénat togolais inaugure sa première session sous la présidence de Barry Moussa Barqué, marquant l’avènement du bicaméralisme dans une VeSénat : un moment gravé dans le marbre de l’histoire

Dès l’entonnement de « Terre de nos aïeux », suivi de la vérification du quorum par les 53 sénateurs présents, l’assemblée a adopté à l’unisson un ordre du jour en trois actes. Puis, dans son discours inaugural, Barry Moussa Barqué n’a pas mâché ses mots : « Nous sommes les scribes d’une histoire qui s’écrit sous nos yeux. » En effet, plus qu’une formalité, cette session incarne, selon lui, l’éclosion d’un régime parlementaire porteur d’un nouveau souffle. Le président du Sénat a rendu un hommage vibrant au Président Faure Essozimna Gnassingbé, architecte de la Vᵉ République, qui transforme sa vision en un serment tacite : celui d’une nation prospère, unie et apaisée.

Une administration sénatoriale taillée pour l’excellence

Le président du Sénat a esquissé les fondations de son mandat avec une ambition limpide : ériger une machinerie administrative d’une précision horlogère, mêlant rigueur et audace. Par ailleurs, « notre Sénat se doit d’être un outil affûté au service des citoyens », a-t-il proclamé, annonçant des séminaires pour doter les sénateurs d’un savoir aussi solide qu’une ancre dans la tempête. Par la suite, les groupes parlementaires, futurs creusets du pluralisme et les commissions permanentes, ateliers de la réflexion législative, viendront bientôt compléter cette armature institutionnelle.

Le  Sénat togolais inaugure sa première session sous la présidence de Barry Moussa Barqué, marquant l’avènement du bicaméralisme dans une VeLa diplomatie parlementaire comme étendard

Dans un élan visionnaire, Barry Moussa Barqué a fait de la diplomatie un pilier de son action. En plus, les groupes d’amitié et les sections dans les instances interparlementaires seront autant de flambeaux pour éclairer la présence du Togo sur l’échiquier mondial. Dans ce but, « que notre voix résonne comme une étoile dans la nuit des dissensions », a-t-il lancé, appelant à un rayonnement qui transcende les frontières. Cette ambition s’accompagne d’un vœu de collaboration étroite avec l’Assemblée nationale et le gouvernement, dans une harmonie bicamérale au service d’un Togo fraternel.

Le  Sénat togolais inaugure sa première session sous la présidence de Barry Moussa Barqué, marquant l’avènement du bicaméralisme dans une VeUne ode au collectif et à l’exemplarité

Le président n’a pas omis de saluer les artisans de l’ombre – personnel administratif et médias – dont le labeur discret fait battre le cœur de cette jeune institution. « Vous êtes les fondations invisibles d’un édifice qui aspire aux cimes », a-t-il souligné. Pour conclure, son appel final, vibrant d’unité, a résonné comme une injonction : « Que notre exemplarité soit le miroir des espoirs de la nation. » Dès lors, pendant trois mois, cette première session posera les jalons d’une gouvernance inclusive, où le dialogue parlementaire promet de sculpter un avenir collectif.

Une page blanche à écrire

Ainsi s’ouvre l’ère du bicaméralisme togolais, sous le sceau d’une Vᵉ République aux contours encore flous, mais gorgés de potentiel. Le Sénat, inauguré hier, deviendra-t-il le phare d’une démocratie renforcée ou un défi à relever dans un paysage politique en mutation ? À l’image d’un livre dont les premiers mots viennent d’être tracés, le dénouement reste suspendu aux plumes de ceux qui oseront en tourner les pages.

Corée du Sud : La Chute de Yoon Suk Yeol

Une guillotine d’une rare unanimité s’est abattue ce vendredi, mettant un terme définitif à la destinéepolitique de Yoon Suk Yeol, désormais ex-président de la Corée du Sud. En effet, dans une décision sans appel, la Cour constitutionnelle a entériné sa déchéance, scellant ainsi la fin d’un mandat marqué par une audace aussi brève que désastreuse : une tentative d’instauration de la loi martiale, avortée en quelques heures, mais dont les secousses continuent de fissurer le socle de la nation. Par ailleurs, ce verdict, fruit d’un consensus exceptionnel des huit juges, résonne comme un cri d’alarme dans une démocratie vacillante, où la liesse des uns croise le fer avec la fureur des autres, tandis qu’un horizon électoral se profile aussi imminent qu’ombrageux.

Une nuit qui a tout bouleversé dans le parcours de Yoon Suk Yeol 

Le 3 décembre restera gravé dans les mémoires comme le moment où Yoon Suk Yeol, acculé par une cascade de scandales et une paralysie budgétaire, a joué son va-tout. En ordonnant aux forces armées de prendre position face au Parlement, il a invoqué une menace fantasmagorique : une infiltration par des « forces anti-étatiques » nord-coréennes et chinoises, censées gangréner le pays et son opposition. Cette justification, aussi ténue qu’un fil d’araignée, n’a pas résisté à l’épreuve des faits. Moins de deux heures après son annonce télévisée, une coalition de 190 législateurs, transcendant les lignes partisanes, a balayé cette tentative par un vote cinglant. Suspendu dès le 14 décembre par le Parlement, Yoon a vu son sort suspendu à l’examen de la Cour, jusqu’à ce vendredi où la sentence est tombée, implacable.

Moon Hyung-bae, président par intérim de l’institution judiciaire, n’a pas mâché ses mots. Dans une admonestation d’une gravité peu commune, il a fustigé une prise de pouvoir qui, loin de protéger la nation, s’est érigée en « rempart contre les droits mêmes qu’elle devait garantir ». Cette nuit fatidique a ranimé des spectres que la Corée du Sud croyait ensevelis : ceux d’un passé autoritaire, où la loi martiale était l’instrument des despotes. Pour une population façonnée par des décennies de lutte pour la liberté, ce sursaut dictatorial a été un électrochoc, un rappel que la démocratie, si chèrement acquise, demeure aussi une flamme fragile.

Une nation à vif

À Séoul, le verdict a libéré un torrent d’émotions contradictoires. Sous les arches de Gwanghwamun, les adversaires de Yoon ont laissé éclater une joie rauque, saluant une victoire de la souveraineté populaire sur l’arbitraire. Mais ailleurs, ses fidèles, drapés dans une colère sourde, ont conspué une justice qu’ils accusent de plier sous les vents d’une cabale élitiste. Cette fracture, béante, n’est pas née de la seule nuit du 3 décembre. Mois après mois, les théories conspirationnistes de Yoon – jamais étayées – ont trouvé un écho insidieux. En martelant que des espions communistes avaient sapé les fondements de la République, il a semé un doute corrosif, fertilisant le terreau d’une extrême droite désormais décomplexée. Les cortèges de manifestants, qui défilent chaque semaine dans la capitale, en sont la preuve criante : la Corée du Sud est une mosaïque disloquée.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Plus d’un tiers des citoyens confessent leur scepticisme envers la Cour constitutionnelle, tandis qu’un quart doute de la probité du scrutin. Cette défiance, poison lent, s’insinue alors que le pays doit se choisir un nouveau guide avant le 3 juin. L’élection anticipée, loin de promettre une catharsis, s’annonce comme un brasier dans lequel s’affronteront des visions irréconciliables. Et au-delà des frontières, les défis s’amoncellent : les sanctions douanières américaines, imposées par Donald Trump, amputent une économie déjà chancelante, tandis que les provocations de Kim Jong-un, au Nord, maintiennent une tension palpable.

 Cour constitutionnelle sud-coréenne destitue à l’unanimité Yoon Suk Yeol pour sa tentative de loi martiale, plongeant le pays dans une criseVers une refondation incertaine

Face à ce tumulte, une clameur s’élève, portée par des esprits lucides : celle d’une réforme constitutionnelle. Limiter les prérogatives présidentielles, fortifier les remparts institutionnels, voilà les remèdes proposés pour prévenir toute récidive autocratique. Mais cette entreprise, aussi noble soit-elle, exige un désintéressement rare de la part d’une classe politique habituée à s’enivrer de pouvoir. Le successeur de Yoon, quel qu’il soit, hérite d’un fardeau écrasant : panser une nation dans laquelle la méfiance est devenue une seconde nature.

Quant à Yoon lui-même, il s’éclipse sans un murmure de repentir. Dans une adresse laconique, il a déploré ses « manquements » auprès de ses partisans, tout en éludant la légitimité du jugement qui l’a foudroyé. Cette esquive, fidèle à son obstination, laisse planer une ombre : se résignera-t-il à l’exil silencieux ou cherchera-t-il, depuis les coulisses, à raviver les flammes d’un brasier qu’il a attisé ? La Corée du Sud, suspendue entre espoir et appréhension, avance vers un futur dans lequel chaque pas semble un défi, chaque choix une énigme.

Un Voyage dans les Profondeurs du Temps : L’Hommage du Gouverneur Atcha-Dedji aux Grottes de Nok

Tandjouare 2, 4 avril 2025 — Dans les replis escarpés de Tandjouare 2, au sein de la Région des Savanes au Togo, se dressent les grottes de Nok, un sanctuaire d’une valeur archéologique et culturelle hors du commun. En effet, découvertes au tournant du XXe siècle, ces cavités séculaires, creusées dans la roche par le temps et les mains humaines, auraient accueilli le peuple Nok, une civilisation ancienne dont les sculptures en terre cuite et la maîtrise précoce du fer continuent de fasciner les érudits. Ces grottes, véritable dédale de galeries ornées de gravures rupestres, dévoilent les murmures d’une époque révolue, incarnant avec éloquence le génie et la ténacité des aïeux togolais.

Les grottes de Nok, trésor archéologique du Togo, ont accueilli une visite officielle soulignant leur rôle clé dans l’identité culturelle Une visite de haut rang pour célébrer l’héritage togolais

C’est dans cet écrin chargé de mémoire qu’Affoh Atcha-Dedji, figure éminente de la gouvernance de la Région des Savanes et pilier du parti UNIR en tant que vice-président pour la Région Centrale, a récemment posé ses pas. Lors de cette visite empreinte de solennité, il a eu l’insigne privilège de fouler ce lieu emblématique, dont la renommée dépasse les frontières locales. Loin d’être une simple formalité, ce déplacement s’est révélé une ode vibrante à l’héritage togolais, une reconnaissance publique de la place centrale qu’occupent les grottes de Nok dans le récit national.

Face à la beauté de ce paysage, le gouverneur, charmé, a exalté la nécessité impérieuse de protéger ce patrimoine, soulignant que ces cavernes ne se réduisent pas à un amas de pierres et de poussière, mais constituent un miroir de l’âme collective du Togo. « Ce site emblématique, riche en histoire et en culture, témoigne de notre patrimoine inestimable et de la résilience de nos ancêtres », a-t-il affirmé, insistant sur le devoir sacré de transmettre intact ce legs aux générations montantes. Ses mots, portés par une conviction palpable, ont résonné comme un appel à l’éveil des consciences.

Les grottes de Nok, symboles vivants de l’identité togolaise

Cette visite, bien plus qu’un événement isolé, met en lumière une vérité fondamentale : les grottes de Nok transcendent leur statut de vestige archéologique pour s’ériger en symboles vivants de l’identité togolaise. En plus, elles incarnent un pont entre les époques, un lien tangible avec ceux qui, jadis, ont façonné les contours de cette terre. Pourtant, leur pérennité n’est pas acquise. Entre les assauts du temps et les défis de la modernité, leur sauvegarde exige une mobilisation sans faille, une synergie entre les volontés politiques et l’élan populaire.

Les grottes de Nok, trésor archéologique du Togo, ont accueilli une visite officielle soulignant leur rôle clé dans l’identité culturelle En quittant les lieux, Affoh Atcha-Dedji a laissé derrière lui une interrogation essentielle, suspendue dans l’air comme une invitation au sursaut. Comment conjuguer l’élan du progrès avec la fidélité à nos racines ? La réplique, encore en développement, revient à ceux qui portent actuellement la flamme de cet héritage en eux. Les grottes de Nok, impassibles et majestueuses, attendent silencieusement que nous écrivions la suite de leur histoire. Ce legs, suspendu entre la mémoire et l’avenir, repose désormais entre nos mains.

 

Les meilleures stratégies de génération de leads pour les entreprises de services financiers

Attirer de nouveaux clients représente un défi majeur pour les entreprises de services financiers. Les méthodes traditionnelles perdent en efficacité, rendant la génération de leads plus complexe. Quelles stratégies adopter pour capter des prospects qualifiés dans ce secteur concurrentiel ? Découvrez des approches éprouvées pour optimiser votre acquisition de clients.​

Cibler précisément les besoins pour maximiser l’impact commercial

Les entreprises de services financiers font face à une audience exigeante. Chaque décision repose sur des critères objectifs et sur une recherche de valeur. Dans ce contexte, identifier les besoins réels des prospects devient un passage obligé. Une stratégie efficace commence toujours par une compréhension fine du marché et des segments à adresser. Sans cette base, aucune campagne ne pourra générer de leads qualifiés sur la durée. Et pour vous aider dans cette tâche, l’aide d’une agence de génération de leads s’avère indispensable.

La segmentation joue alors un rôle clé. Un cabinet de gestion de patrimoine ne s’adresse pas à une entreprise de courtage comme à une banque privée. Chaque cible possède des attentes différentes, des cycles d’achat distincts et des motivations spécifiques. Définir des profils-types permet d’adapter les messages sans disperser les efforts. Cette étape simplifie aussi le choix des canaux à privilégier pour chaque typologie de prospect.

Une fois les segments définis, la mise en place d’un lead scoring devient indispensable pour la génération de leads B2B. Ce système classe les contacts selon leur engagement et leur pertinence commerciale. Un directeur financier qui télécharge un guide a plus de valeur qu’un simple visiteur. Le scoring permet donc de prioriser les leads en fonction de leur potentiel de conversion. Les entreprises de services financiers peuvent ainsi concentrer leurs ressources sur les opportunités les plus prometteuses. Grâce à cette approche, le cycle de vente s’écourte et le coût d’acquisition diminue.

Créer du contenu à forte valeur ajoutée pour gagner la confiance

Dans un secteur dominé par la crédibilité et la rigueur, le contenu joue un rôle stratégique. Les services financiers requièrent une approche pédagogique pour démontrer l’expertise. Un article, un guide ou une étude de cas permettent de capter l’attention sans avoir recours à la sollicitation directe. Le prospect découvre une solution sans pression commerciale, ce qui renforce la relation.

Le contenu doit répondre à des préoccupations concrètes. Une entreprise cherchant à optimiser sa trésorerie ne réagira pas à un discours générique. Elle attend des éléments chiffrés, des cas concrets et des pistes d’action claires. En misant sur des formats riches comme les livres blancs ou les webinaires, les prestataires financiers peuvent s’imposer comme des interlocuteurs de confiance. Ce positionnement augmente naturellement le volume de leads qualifiés.

Ce type de stratégie repose aussi sur une logique de lead nurturing. Tous les prospects ne sont pas prêts à s’engager immédiatement. Certains auront besoin de plusieurs interactions avant de passer à l’action. En maintenant un lien via des contenus réguliers, l’entreprise garde son audience active. Les contacts progressent alors dans le tunnel de conversion, étape après étape. Cette relation continue améliore nettement les performances commerciales à long terme.

Exploiter les bons outils pour transformer les efforts en résultats

L’utilisation d’outils performants devient un levier décisif dans la génération de leads B2B. Les entreprises de services financiers doivent pouvoir piloter chaque interaction, suivre les comportements et automatiser certaines actions. Un outil comme HubSpot ou ActiveCampaign permet justement de gérer ces différentes dimensions avec précision.

L’automatisation permet d’envoyer des messages personnalisés sans intervention manuelle. Lorsqu’un prospect télécharge un document, le système déclenche une série d’emails adaptés à son profil. Cette réactivité améliore l’expérience utilisateur tout en renforçant l’image de professionnalisme. Les outils de scoring intégrés simplifient le tri entre prospects froids et contacts chauds. Les commerciaux gagnent ainsi du temps et augmentent leur efficacité.

Les CRM comme Salesforce assurent la coordination entre marketing et ventes. Chaque interaction est historisée, ce qui évite les doublons et permet de mieux contextualiser les relances. Les données collectées servent également à affiner les campagnes futures. Plus l’entreprise apprend des comportements de ses prospects, plus elle peut optimiser ses actions. En s’appuyant sur ces solutions, les sociétés financières disposent de toutes les clés pour transformer leurs efforts en opportunités concrètes.

Togo Propre : un souffle d’élan civique ranime la lutte contre l’insalubrité

Lomé, 3 avril 2025 – L’opération « Togo Propre » s’apprête à renaître de ses cendres avec une vigueur retrouvée. En effet, dès le samedi 5 avril, cette initiative, portée par une ambition limpide de juguler l’insalubrité et d’éveiller les consciences à une gestion vertueuse des déchets, déploiera ses ailes sur l’ensemble du territoire togolais. Sous l’impulsion du ministre Pacôme Adjourouvi, chargé de la formation à la citoyenneté, ce retour promet de fédérer citoyens, entreprises et institutions dans une croisade collective pour la propreté des espaces publics.

Togo Propre : une renaissance soigneusement orchestrée

Par ailleurs, ce grand nettoyage, qui reprendra ses droits chaque premier samedi du mois, ne se limite pas à un simple coup de balai. Il s’agit d’une entreprise d’envergure visant à redonner éclat aux rues, aux marchés, aux places publiques et autres lieux de convergence. Interrompue en 2020 face à la menace pandémique, l’opération avait laissé un vide que les amas de détritus n’ont pas tardé à combler. Aujourd’hui, son retour s’annonce comme une bouffée d’air pur dans un paysage parfois terni par l’incivisme et le laisser-aller. En plus, pour préparer ce renouveau, Pacôme Adjourouvi a convié récemment les artisans de la salubrité publique – municipalités, associations et acteurs privés – à une séance de concertation. L’objectif était clair : affiner les contours de cette reprise et galvaniser une mobilisation à la hauteur des enjeux.

Lors de cette rencontre, tenue à Lomé en début de semaine, le ministre a insisté sur l’importance d’une synergie sans faille. « La propreté de notre nation est un miroir de notre civisme ; il nous appartient à tous de la polir », a-t-il déclaré, son propos résonnant comme un appel à l’unité. Les modalités pratiques, du déploiement des équipes de nettoyage à la sensibilisation des populations, ont été minutieusement esquissées, témoignant d’une volonté de ne rien laisser au hasard dans cette reconquête de l’hygiène publique.

Un élan porté par tous

L’opération « Togo Propre » se distingue par son caractère inclusif. Elle convie chaque Togolais, qu’il soit habitant d’un quartier populaire de Lomé, commerçant d’un marché grouillant de Dapaong ou employé d’une institution à Kara, à saisir balais, pelles et sacs pour redonner lustre à son environnement. Les entreprises, souvent sollicitées pour leur capacité logistique, et les établissements publics, dépositaires d’un devoir d’exemplarité, sont également conviés à cette fête du civisme. L’initiative, née sous l’égide du gouvernement en 2017, avait su, avant sa suspension, fédérer des milliers de mains autour d’une cause commune, transformant les premiers samedis du mois en un rituel de purification collective.

Ce retour s’accompagne d’une ambition renouvelée : non seulement assainir, mais aussi enraciner des pratiques durables. À Kovié, où le riz vient d’être auréolé d’une Indication Géographique Protégée par l’OAPI ce 3 avril, des voix s’élèvent déjà pour lier cette distinction à un environnement préservé, signe que la propreté pourrait devenir un levier de valorisation économique. À Lomé, les habitants des quartiers comme Bè ou Tokoin, où les caniveaux débordants racontent une histoire d’oubli, accueillent cette reprise avec un mélange d’espoir et d’impatience.

Un défi aux multiples visages

La tâche, toutefois, n’est pas exempte d’écueils. L’insalubrité, héritage d’années de gestion approximative des déchets et d’un urbanisme galopant, exige plus qu’un sursaut ponctuel. Les quelque 1,2 million de tonnes de déchets produits annuellement au Togo, selon les estimations récentes, appellent une réponse structurelle que « Togo Propre » ne peut, à elle seule, incarner. Pourtant, en rallumant cette flamme citoyenne, l’initiative pose une pierre précieuse dans l’édifice d’une nation plus saine. Les campagnes de sensibilisation, promises en marge des opérations de nettoyage, devront redoubler d’ardeur pour transformer les gestes d’un jour en habitudes de toujours.

Une promesse suspendue au vent

En somme, le 5 avril, lorsque les premiers rayons du soleil caresseront les équipes de volontaires déployées à travers le pays, une question flottera dans l’air encore frais : ce réveil de « Togo Propre » saura-t-il purifier durablement les artères du Togo, ou restera-t-il une éclaircie fugace dans un ciel d’incertitudes ? La réponse, portée par le souffle des balais et la volonté des âmes mobilisées, demeure une page blanche que l’avenir écrira à son gré.

Le riz de Kovié du Togo obtient son Indication géographique protégée sous l’égide de l’OAPI

Lomé, 3 avril 2025 – En ce jour mémorable, la ville de Lomé, vibrant carrefour de l’âme togolaise, s’est drapée d’une nouvelle fierté. Monsieur Denis Bohoussou, directeur général de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), a présidé une cérémonie empreinte de solennité pour remettre le certificat d’enregistrement en Indication Géographique Protégée (IGP) au riz de Kovié, joyau agricole du Togo. Ce précieux sésame, accompagné d’un logo distinctif, consacre désormais ce produit comme un étendard de qualité, un gage d’authenticité et un rempart contre les contrefaçons, prêt à s’épanouir sur les marchés du monde.

L’OAPI : un couronnement longuement mûri

En plus, sous un ciel clément, la remise de cette distinction a marqué l’aboutissement d’un cheminement patient et résolu. Le riz de Kovié, cultivé dans les terres fertiles de cette localité située à une trentaine de kilomètres de Lomé, incarne un savoir-faire ancestral marié à une ambition contemporaine. Par ailleurs, L’obtention de l’IGP, première du genre pour le Togo au sein de l’OAPI, n’est pas un simple fait administratif : elle scelle la reconnaissance d’une identité unique, forgée par le labeur des agriculteurs et le génie d’un terroir béni par la nature. Ce certificat, remis en mains propres par Denis Bohoussou, offre aux producteurs un outil précieux pour l’étiquetage, le contrôle qualité et la commercialisation, tout en leur conférant une armure juridique contre les usurpations.

En outre, L’événement, qui s’est déroulé sur deux jours entre Lomé et Kovié du 2 au 4 avril, a mobilisé une kyrielle d’acteurs : autorités togolaises, représentants de l’OAPI, membres de la filière rizicole et partenaires internationaux. Denis Bohoussou, figure tutélaire de cette consécration, a salué l’engagement des producteurs et l’appui du gouvernement togolais dans cette quête d’excellence. « Cette IGP est une ode au travail acharné et à la richesse des terroirs africains », a-t-il déclaré, son verbe résonnant comme une promesse d’avenir radieux pour les communautés locales.

L’OAPI remet au riz de Kovié du Togo son certificat d’Indication Géographique Protégée, première distinction de ce genre pour le pays,L’OAPI  : une distinction aux multiples éclats

Le riz de Kovié, avec ses grains d’une finesse reconnue et son goût subtil façonné par les sols sablonneux et les eaux généreuses de la région, s’élève désormais au rang d’ambassadeur gastronomique. L’IGP, en plus de valoriser cette spécificité, ouvre des perspectives économiques alléchantes. En estampillant leurs produits du logo officiel, les riziculteurs pourront non seulement conquérir des marchés exigeants, mais aussi prétendre à une juste rémunération de leur art. Cette reconnaissance s’inscrit dans une dynamique plus vaste portée par l’OAPI, qui, sous la houlette de Bohoussou, multiplie les initiatives pour protéger et promouvoir les trésors agroalimentaires du continent.

Le Togo, pionnier en la matière parmi ses pairs, rejoint ainsi le cercle restreint des nations africaines dotées d’une IGP enregistrée à l’OAPI, à l’image du poivre de Penja au Cameroun ou du chapeau de Saponé au Burkina Faso. Ce pas inaugural, fruit d’un partenariat entre l’OAPI, le gouvernement togolais et les acteurs de la filière, illustre une volonté partagée de hisser les productions locales au pinacle de la reconnaissance internationale. Les échos de cette réussite ont déjà franchi les frontières de Kovié, suscitant l’admiration et, peut-être, l’émulation dans d’autres contrées de l’espace OAPI.

Une célébration ancrée dans la terre et tournée vers l’horizon

La cérémonie, empreinte d’une liesse contenue, a vu défiler discours inspirés et gestes symboliques. À Lomé, les bases de cet événement historique ont été posées avec des échanges entre experts et décideurs, prélude à la remise officielle du lendemain. Ce jeudi, Denis Bohoussou, entouré de dignitaires togolais, a remis le certificat aux représentants des producteurs sous les regards émerveillés d’une foule venue célébrer son patrimoine. La journée du 4 avril, prévue à Kovié même, promet une immersion dans le cœur battant de cette aventure : les rizières sur lesquelles naît ce produit d’exception.

Ce triomphe ne se limite pas à une médaille honorifique. Il porte également en germe une transformation profonde pour les agriculteurs de Kovié, souvent confrontés aux aléas climatiques et aux défis de la concurrence. Avec l’IGP, ils disposent désormais d’un levier pour négocier de meilleurs prix, attirer des investisseurs et préserver leur héritage face aux imitations. L’OAPI, fidèle à sa mission, entend accompagner cette dynamique en renforçant les capacités des producteurs et en veillant à la pérennité de cette labellisation.

Une porte entrebâillée sur demain

Le riz de Kovié, dorénavant paré de son blason IGP, s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire. Mais au-delà des grains qui dansent dans les sacs estampillés, c’est une interrogation plus vaste qui se profile : cette distinction sera-t-elle le ferment d’une prospérité durable pour les riziculteurs togolais ou un simple éclat dans le tumulte des marchés mondiaux ? La réponse, telle un riz qui mûrit sous le soleil, appartient aux saisons futures, laissant à chacun le soin d’imaginer la moisson à venir.

Gaza : un massacre à l’école Dar al-Arqam révèle l’ampleur d’une tragédie sans fin

Gaza, 3 avril 2025 – Une abomination sans nom a brisé le silence de la bande de Gaza, déjà meurtrie : les forces d’occupation israéliennes ont bombardé l’école Dar al-Arqam, un refuge précaire pour des milliers de personnes déplacées, situé dans le quartier d’Al-Tuffah, à l’est de la ville de Gaza. Par ailleurs, ce crime, d’une violence inouïe, s’inscrit dans une série de raids aériens dévastateurs qui ont secoué la région, transformant des lieux de vie en champs de ruines et de désolation. Alors que les flammes ravageaient les murs de l’école, des corps carbonisés gisaient sous les décombres, et les survivants, hagards, fuyaient une fois encore, traînant derrière eux le poids d’une souffrance indicible.

L’école Dar al-Arqam :une vague de violence implacable

Les frappes, menées avec une précision froide, ont visé plusieurs cibles dans la ville. À l’école Fahd Al-Sabah, également dans le quartier d’Al-Tuffah, quatre martyrs ont été recensés après un bombardement qui a semé la terreur parmi les familles déjà éprouvées par des mois de guerre. Plus au sud, à Khan Younis, une tente abritant des déplacés a été réduite en cendres par une attaque aérienne, ajoutant un nouveau chapitre à la litanie des pertes humaines. Ces assauts, d’une brutalité méthodique, témoignent d’une escalade dans la stratégie israélienne, marquée par des expulsions forcées, une politique de famine imposée et la fermeture hermétique des points de passage, privant la population des besoins les plus élémentaires.

Le directeur de l’hôpital baptiste de Gaza, submergé par l’afflux de blessés, a lancé un cri d’alarme désespéré : « La situation sanitaire est catastrophique, hors de tout contrôle. » « Les massacres successifs engloutissent notre capacité à soigner. » « Nous implorons une pression internationale pour rouvrir les passages et sauver ce qui reste de notre système de santé. » Ses mots résonnent comme un écho tragique dans un territoire dans lequel les infrastructures médicales, déjà exsangues, s’effondrent sous le poids de l’horreur.

Un génocide sous les yeux du monde

Ce massacre à l’école Dar al-Arqam ne constitue pas un acte isolé, mais forme un maillon d’une chaîne de crimes odieux qui, d’après les définitions du droit international, présentent les caractéristiques d’un génocide. Sous la houlette de Benjamin Netanyahu et de son gouvernement, qualifié de fasciste par de nombreuses voix dans la région, ces exactions bénéficient d’une couverture politique et militaire américaine que les critiques n’hésitent plus à juger criminelle. L’incapacité de la communauté internationale à enrayer cette spirale de violence constitue une faillite retentissante, un effondrement des valeurs et des lois qu’elle prétendait défendre. Face à l’horreur perpétrée sous les regards impuissants ou complices, le silence devient une trahison.

Les acteurs internationaux, en particulier les pays arabes et islamiques, se trouvent aujourd’hui à un carrefour moral. Briser l’omerta, exiger des mesures immédiates pour stopper les massacres, mettre fin à la catastrophe humanitaire et traduire les responsables en justice ne sont plus des options, mais des impératifs. Car chaque jour qui passe sans action consacre l’impunité des criminels de guerre et aggrave la tragédie d’un peuple livré à l’abandon.

Gaza dans l’abîme

Au milieu des décombres fumants de l’école Dar al-Arqam, une scène saisissante a figé le temps : une fillette, à peine âgée de cinq ans, errait seule, les mains couvertes de cendres, cherchant en vain sa famille engloutie par les flammes. Ses pleurs, étouffés par le vacarme des drones qui sillonnaient encore le ciel, n’ont trouvé aucun écho. Autour d’elle, les secours, débordés, ne pouvaient que constater l’ampleur du désastre. Cette enfant, orpheline d’un instant, incarne désormais l’âme brisée de Gaza, un symbole vivant d’une humanité sacrifiée sur l’autel de la guerre. Et tandis que le monde détourne les yeux, une question lancinante demeure : combien de Dar al-Arqam faudra-t-il encore pour que l’indifférence cède à l’action ? Pour l’heure, seule la fumée répond, s’élevant comme un linceul sur une terre dans laquelle la vie, peu à peu, s’éteint.

Une célébration éclatante du courage féminin au cœur de Washington

Hier, mercredi, le Département d’État américain a solennellement rendu hommage aux lauréates du prix International Women of Courage (IWOC) à Washington. En effet, lors d’une cérémonie empreinte de gravité et d’élégance, le secrétaire d’État, Marco Rubio a exalté la vaillance et la ténacité de femmes d’exception, dont les vies, jalonnées de périls et d’abnégation, incarnent une quête ardente pour l’émancipation des femmes et des filles à travers le globe. Sous les lustres scintillants de la salle de réception, deux figures africaines ont été élevées au pinacle de cette reconnaissance : Henrietta Da, du Burkina Faso, et Zabib Musa Loro Bakhit, du Soudan, toutes deux saluées pour leur intrépidité dans la défense des droits féminins.

Le Département d’État honore Henrietta Da et Zabib Musa Loro Bakhit pour leur courage exceptionnel dans la défense des droits des femmesLa Première Dame des États-Unis, figure de soutien à l’émancipation féminine

Par ailleurs, la présence de la Première Dame des États-Unis (FLOTUS), dont le port altier a rehaussé l’éclat de l’événement, a conféré à cette célébration une aura particulière. Devant un parterre de diplomates, de dignitaires et de fervents défenseurs des libertés, Rubio a déployé une rhétorique empreinte de conviction : « Au Département d’État, et sous l’égide de la présidence Trump, nous nous évertuons à saisir chaque opportunité pour ériger en étendard les aspirations des femmes et des filles, où qu’elles se trouvent. » Ces mots, prononcés avec une fermeté mesurée, ont résonné comme une promesse solennelle, un engagement à porter haut les idéaux d’égalité dans un monde encore trop souvent marqué par l’iniquité.

Henrietta Da et Zabib Musa Loro Bakhit, icônes africaines du courage

Henrietta Da, issue d’une terre burkinabè où les défis s’entrelacent aux espoirs, s’est illustrée par son labeur infatigable pour ainsi offrir aux femmes une voix dans une société où elles sont parfois reléguées aux marges. Son parcours, semé d’embûches, témoigne d’une résilience qui force l’admiration. De son côté, Zabib Musa Loro Bakhit, née sous le ciel tourmenté du Soudan, a bravé les tumultes d’un pays fracturé pour faire jaillir des lueurs d’autonomie et de dignité parmi les femmes de sa communauté. L’assistant secrétaire d’État aux affaires africaines, avec une éloquence sobre, a loué leurs mérites : « Leurs combats, menés avec une audace sans faille, édifient un rempart qui nous rend plus robustes, plus sécurisés, plus florissants. »

Une cérémonie qui transcende le protocole pour célébrer la résilience

D’ailleurs, au-delà du protocole, l’événement, méticuleusement préparé, a rendu hommage à la ténacité. Dans une atmosphère de dignité, les lauréates ont reçu leurs prix sous les applaudissements, une reconnaissance internationale qui a transcendé les frontières. Leurs récits, tissés de sacrifices personnels et d’un dévouement rare, ont captivé l’assistance, rappelant que le courage n’est pas l’apanage des puissants, mais bien souvent l’apanage de ceux qui, dans l’ombre, osent défier l’ordre établi.

Des honneurs, mais quel impact durable pour ces héroïnes ?

Pourtant, au-delà de cette célébration fastueuse, une interrogation subtile flotte dans l’air, tel un murmure que nul n’ose encore formuler à voix haute : ces hommages, aussi grandioses soient-ils, suffiront-ils à infléchir les réalités brutales auxquelles ces femmes font face au quotidien ? La lumière projetée sur Henrietta et Zabib ne risque-t-elle pas de s’évanouir une fois les projecteurs éteints, laissant leurs combats reprendre dans une obscurité que les discours, si éloquents soient-ils, peinent à dissiper ?

 

Le Sénat togolais s’érige en pilier : Barry Moussa Barqué porté à sa tête

Ce mercredi 2 avril, le Palais des Congrès de Lomé a vibré d’une solennité peu commune, accueillant la consécration d’un jalon historique pour la démocratie togolaise. Lors de la reprise des travaux de la session de droit, les sénateurs, dans un élan unanime, ont hissé Barry Moussa Barqué au faîte de la seconde chambre parlementaire, lui confiant la présidence de cette institution naissante. Figure éminente de l’appareil étatique, récemment auréolé de la distinction de Grand-Croix de l’Ordre du Mono, cet homme d’expérience s’apprête à guider le Sénat pour un mandat de six ans, dans une mission où l’équilibre entre tradition et renouveau sera scruté avec acuité.

Un bureau diversifié : le Curie reflète la mosaïque sociale et politique du Togo

Autour de lui, les sénateurs ont soigneusement désigné un aréopage de huit personnalités pour constituer le bureau du Sénat, reflétant une mosaïque sociale et politique qui cherche à incarner la diversité du Togo. Amoko Holadem Kouvahey, élevée au rang de première vice-présidente, se tient aux côtés de Koudjolou Dogo et Adeblewo Kossi Olympio, respectivement deuxième et troisième vice-présidents, formant un triumvirat chargé d’épauler le président dans ses hautes fonctions. La gestion des ressources de l’institution revient à Komlan Mally et Afiwavi Vicenzia Banybah, investis comme première et deuxième questeurs, tandis que Molgah Abougnima, Mohamed Tchassona Traoré et Amelete Bawoumondom, en qualité de secrétaires parlementaires, complètent cette assemblée dirigeante. Ensemble, ils portent l’ambition d’une chambre haute à la fois ancrée et visionnaire.

 Barry Moussa Barqué est élu président du Sénat togolais lors d’une session historique au Palais des Congrès de Lomé, Fondations solides : le Sénat adopte son règlement intérieur

Ce mercredi n’a pas seulement marqué l’élection d’un président et de son état-major. Le Sénat, dans une dynamique d’affirmation, a également entériné son règlement intérieur, posant ainsi les fondations de son fonctionnement. Dès le lendemain, jeudi 3 avril, les sénateurs se retrouveront pour inaugurer leur première session ordinaire de l’année, un rendez-vous qui promet de dévoiler les premières inflexions de cette institution dans le paysage politique togolais. Ce faisant, le Sénat achève sa genèse, passant d’une idée constitutionnelle à une réalité palpable, prête à peser dans les débats qui façonneront l’avenir du pays.

Barry Moussa Barqué, dont le parcours s’entrelace avec les grandes heures de l’histoire nationale, hérite d’une charge aussi prestigieuse qu’exigeante. Sa présidence s’ouvre sous le sceau d’une légitimité incontestée, fruit d’un vote sans fissure, mais aussi sous le regard attentif d’une nation en quête de repères.

Le bicamérisme, désormais pleinement opérationnel, offre au Togo un nouvel échiquier institutionnel, où le Sénat pourrait devenir le gardien des équilibres ou, à l’inverse, l’épicentre de tensions insoupçonnées. Alors que les premiers signes de cette législature apparaissent à l’horizon, une question persiste, à la fois légère et persistante : cette chambre haute parviendra-t-elle à dépasser les attentes pour devenir un phare d’une nouvelle gouvernance, ou se limitera-t-elle à jouer un rôle en retrait, dans l’ombre de l’Assemblée ? Le rideau s’ouvre, et le temps, seul juge, commence déjà à murmurer ses promesses.

 

Une session parlementaire sous le signe de l’unité au Togo

Hier, mardi 1ᵉʳ avril, Lomé s’est parée d’une solennité rare pour accueillir l’ouverture de la première session ordinaire de l’année au Parlement togolais, un rituel inscrit dans les sillons de l’article 12 de la Constitution promulguée le 6 mai 2024. En effet, sous les ors d’une cérémonie empreinte de gravité, la présidente de l’Assemblée nationale a donné le coup d’envoi de cette nouvelle ère législative, en présence d’invités dont la stature rehausse l’éclat de l’événement.

Solidarité régionale : des figures emblématiques de la CEDEAO et du Ghana à l’honneur à cette première session ordinaire 

Parmi eux, Mme Memounatou I, présidente du Parlement de la CEDEAO, et l’honorable Ben Ahiafor, vice-président du Parlement ghanéen, ont incarné, par leur venue, la trame d’une solidarité régionale que le président Faure Essozimna Gnassingbé ne cesse de tisser avec une patience d’orfèvre. Ces figures, accompagnées d’un cortège de dignitaires, ont porté haut l’étendard d’une Afrique aspirant à l’harmonie et à la prospérité.

L'inauguration de la session parlementaire togolaise, marquée par l'unité régionale et l'instauration du bicaméralisme, Dans une allocution ciselée, la présidente a déroulé un éloge vibrant au bicamérisme désormais ancré dans le marbre de la Vᵉ République togolaise, saluant l’entrée en scène du Sénat comme une borne milliaire dans l’édification démocratique du pays. Ce tournant, loin d’être une simple formalité, érige un rempart supplémentaire contre les vents contraires qui pourraient ébranler l’équilibre institutionnel. Elle a, dans un souffle d’exhortation, convié ses pairs à faire preuve d’une unité sans faille, d’une responsabilité inébranlable et d’une exemplarité qui transcende les querelles partisanes. « Que nos différences deviennent le creuset d’une nation robuste et tournée vers demain », a-t-elle lancé, comme un appel à sublimer les divergences au profit d’un dessein collectif.

L'inauguration de la session parlementaire togolaise, marquée par l'unité régionale et l'instauration du bicaméralisme, Un Parlement au défi : textes fondamentaux et attentes populaires au cœur des débats

Par ailleurs, cette session, qui s’ouvre sous des auspices prometteurs, s’annonce comme un carrefour décisif. Les députés auront la charge d’examiner des textes fondamentaux destinés à enraciner la démocratie dans les profondeurs du vécu togolais, tout en scrutant avec une vigilance accrue la gestion des deniers publics. La désignation du Président du Conseil et l’élection du Président de la République, deux jalons majeurs prévus par la nouvelle architecture constitutionnelle, planeront comme des défis à la hauteur des attentes populaires. En outre, la présidente n’a pas manqué de réitérer la vocation du Parlement à rayonner au-delà des frontières, par une présence assidue aux cénacles interparlementaires, faisant du Togo un acteur qui compte dans le concert des nations.

L'inauguration de la session parlementaire togolaise, marquée par l'unité régionale et l'instauration du bicaméralisme, Un appel à l’action : écrire une nouvelle page de l’histoire togolaise

Sous les voûtes de l’hémicycle, l’écho de ses mots a résonné comme une prière : que la divine lumière guide les travaux de cette assemblée pour un Togo plus uni, plus démocratique, plus éclatant. Mais au-delà des vœux pieux, c’est une invitation pressante à l’action qui a été lancée, un défi à relever pour restaurer la foi d’un peuple dans ceux qu’il a mandatés. Et tandis que les regards se tournent vers les mois à venir, une question demeure en suspens, vibrante d’incertitude et de possibles : ce Parlement saura-t-il, par ses choix, écrire une page d’histoire qui échappe aux ombres du passé pour s’élancer vers un avenir audacieux ? L’encre est prête, la plume tremble encore.