Le parcours historique du PSG : comment l’équipe a remporté la Ligue des champions pour la première fois

La soirée du 31 mai à l’Allianz Arena de Munich a été particulière. Le Paris Saint-Germain, partenaire officiel du bookmaker de portée mondiale 1xBet, a raflé son premier titre de Ligue des champions de son histoire en écrasant l’Inter sur le score de 5-0. Le géant français a inscrit son nom dans l’histoire à deux reprises : en tant que champion et en signant la plus large victoire en finale du tournoi. Retour sur les moments les plus marquants du parcours des Parisiens vers le succès.

Le Paris Saint-Germain a connu une période de stagnation en début de saison et a rencontré des difficultés lors de la phase finale. De ce fait, peu de parieurs ont misé sur la victoire des Parisiens en barrages. Cependant, en seconde partie de saison, l’équipe de Luis Enrique a affiché une excellente forme et a tout de même empoché le trophée tant attendu.

Et personne n’a le droit de dire que cela est arrivé sans raison ; de telles victoires ne sont jamais offertes. Le Paris Saint-Germain a fait une bouchée de Brest en barrages, s’imposant sur le score cumulé de 10-0. Liverpool a été la victime suivante des Parisiens, qui se sont imposés sur le plus petit des scores chez eux, même s’ils ont surpassé la meilleure équipe d’Angleterre dans presque tous les domaines. Nuno Mendes a fait vivre un calvaire à Mohamed Salah, l’éliminant complètement du jeu. En Angleterre, les géants français ont su se reprendre et venir à bout de leurs rivaux de manière dramatique aux tirs au but.

En quarts de finale, le Paris Saint-Germain a affronté Aston Villa, entraîné par Unai Emery, ancien manager de l’équipe de la capitale française. Le match s’étant révélé assez serré, le niveau de l’équipe de Luis Enrique était visiblement supérieur : au bon moment, les Parisiens ont réagi et ont conservé l’avantage après le premier match.

La demi-finale contre Arsenal a été un moment de gloire pour Gianluigi Donnarumma, qui a décroché son billet pour l’Allianz Arena grâce à ses arrêts spectaculaires. La principale révélation de la finale fut Désiré Doué, 19 ans, engagé par le Paris Saint-Germain avant le début de la saison. Moins d’un an plus tard, il a inscrit deux buts et délivré une passe décisive en finale de la Ligue des champions.

Une brève analyse des performances des deux équipes en finale de la Ligue des champions est la suivante : le Paris Saint-Germain a laminé littéralement l’Inter. Face à des équipes qui privilégient la possession, les Nerazzurri jouent les seconds rôles, attaquant avec des passes de la profondeur vers Marcus Thuram et tentant de surprendre l’adversaire dans leurs assauts. Pourtant, les Parisiens étaient parfaitement préparés : ils ont tenté de conclure toutes les attaques par des tirs au but (en moyenne, ils frappaient toutes les quatre minutes) et n’ont laissé aucune chance à Thuram de se retrouver démarqué. Le plan de Luis Enrique a parfaitement fonctionné. Il convient également de noter la confiance avec laquelle les joueurs du PSG ont remporté leurs duels un à un face à Yann Sommer. Le Suisse a constamment cherché à anticiper la trajectoire du ballon en plongeant sur le côté opposé, tandis que les Parisiens visaient la lucarne la plus proche. Nous ne pensons pas que ce soit un hasard : les joueurs d’Enrique ont mis à mal leur adversaire jusque dans les moindres détails.

Cette saison, le Paris Saint-Germain a été sacré dans tous les tournois auxquels il a participé, ce qui renforce davantage les sensations agréables chez 1xBet en tant que collaborateur avec le mastodonte français. Le bookmaker et le club ont organisé de nombreuses activités conjointes pour les supporters du club, leur permettant de se rapprocher de leurs idoles et de se sentir comme faisant partie d’une équipe qui est entrée dans l’histoire.

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Kovié Dukɔ Kpedazã 2025 : Une ode à l’unité et à l’élan vital du canton

Kovié en fête : le KPCEDAZÃ 2025, un grand rassemblement pour l’unité et le développement !

Dans la lumière éclatante du 9 juin 2025, le canton de Kovié, niché au cœur de la commune de Zio 2, a vibré d’une ferveur singulière à l’occasion de la 24ᵉ édition de Kovié Dukɔ Kpedazã. Plus qu’une simple célébration, cet événement s’est imposé comme un véritable creuset d’unité, un hymne à la gratitude et un élan collectif vers un avenir prospère. En effet, sous le thème évocateur « Développement inclusif et durable du canton de Kovié : enjeux, défis et perspectives », cette grand-messe a réuni une mosaïque de figures éminentes : le président de l’Assemblée nationale, natif de ce terroir, des membres du gouvernement, des parlementaires, des chefs traditionnels et religieux, ainsi que les filles et fils de Kovié, tous portés par une même aspiration à magnifier leurs racines et à façonner un destin commun.

Une célébration ancrée dans l’histoire et la foi : le cœur de kovié bat à l’unisson

Kovié Dukɔ Kpedazã transcende le cadre d’une simple festivité pour s’ériger en un vibrant hommage à l’héritage ancestral du canton, dont les origines s’entrelacent avec celles d’Akoviépé, dans la région du Volta au Ghana. Par ailleurs, cette année, la cérémonie s’est ouverte dans une atmosphère empreinte de spiritualité, où prières et chants ont élevé les cœurs vers une reconnaissance profonde des bienfaits divins : la paix, la cohésion sociale et la générosité des terres fertiles qui font la fierté de Kovié. Les prêtres catholiques et pasteurs, dans une communion œcuménique, ont invoqué la bénédiction divine pour la nation togolaise, ses dirigeants et ses institutions, tissant un lien sacré entre la foi et l’ambition collective.

Le chef du canton d’Akoviépé, dans une allocution empreinte de sagesse, a salué l’initiative de ces retrouvailles comme un rempart contre l’oubli des mémoires collectives. En outre, il a émis une proposition audacieuse : faire de Kovié Dukɔ Kpedazã une célébration itinérante, parcourant les 23 villages du canton, qui abritent plus de 20 000 âmes. Une idée qui, loin d’être anodine, vise à tisser des liens indéfectibles entre les communautés et à raviver le souffle de l’unité.

Le canton de Kovié a célébré la 24ᵉ édition de Kovié Dukɔ Kpedazã, un événement majeur pour l'unité et le développement inclusif, réunissant officiels et habitants autour d'un avenir commun.L’unité, socle du développement : des voix pour un Togo robuste

« Kovié nous enseigne que nous sommes les héritiers d’une même histoire », a déclaré avec force Pacôme Adjourouvi, ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République. D’ ailleurs,  ses mots, vibrants de conviction, ont résonné comme un appel à l’entente et à la solidarité. « C’est dans l’union que nous forgerons un Togo robuste, prospère et singulier », a-t-il ajouté, soulignant que l’avenir du canton, tout comme celui de la nation, repose sur une synergie collective.

Mme Colette Adzonyoh, présidente du comité d’organisation, a quant à elle mis en lumière l’engagement des filles et des fils de Kovié dans une dynamique de progrès partagé. « Le développement n’est pas l’affaire d’un seul, mais plutôt le fruit d’une convergence d’efforts », a-t-elle martelé, incarnant l’esprit d’une communauté résolue à transcender les défis pour bâtir un avenir radieux.

Le canton de Kovié a célébré la 24ᵉ édition de Kovié Dukɔ Kpedazã, un événement majeur pour l'unité et le développement inclusif, réunissant officiels et habitants autour d'un avenir commun.Une jeunesse dynamisée : le sport au service de l’excellence à KOVIÉ DUKƆ KPEDAZÃ

L’édition 2025 a également mis la jeunesse au centre de ses ambitions. Les compétitions de handball, organisées en marge de l’événement, ont révélé l’énergie bouillonnante des jeunes de Kovié. Les équipes les plus méritantes ont été récompensées, non seulement pour leurs prouesses sportives, mais aussi pour incarner les valeurs d’excellence et de persévérance. Ce vibrant hommage à la jeunesse s’inscrit dans une vision plus large : celle d’un canton qui mise sur ses nouvelles générations pour porter haut ses aspirations.

Le canton de Kovié a célébré la 24ᵉ édition de Kovié Dukɔ Kpedazã, un événement majeur pour l'unité et le développement inclusif, réunissant officiels et habitants autour d'un avenir commun.Vitrine de la richesse locale : kovié, un terroir qui rayonne

La cérémonie s’est conclue par une déambulation colorée à travers les stands d’exposition, où les produits du terroir ont brillé de mille feux. Le riz local, les boissons traditionnelles et les créations artisanales ont témoigné du dynamisme économique de Kovié. Ces étals, véritables vitrines de l’ingéniosité locale, ont illustré aussi les efforts des producteurs pour s’inscrire dans une démarche de développement endogène et durable. Chaque grain de riz, chaque gorgée de breuvage traditionnel semblait également porter en lui l’histoire d’une communauté qui cultive, transforme et innove avec fierté.

Un élan vers l’avenir : KOVIÉ DUKƆ KPEDAZÃ, modèle de développement inclusif

Kovié Dukɔ Kpedazã 2025 n’a pas seulement célébré le passé et le présent ; elle a tracé les contours d’un avenir ambitieux. En honorant les acteurs du développement local par des attestations de reconnaissance, l’événement a mis en lumière ces figures discrètes, mais essentielles qui, par leurs initiatives, transforment le visage du canton. Mme Adjo Agbaglo, maire de Zio 2, a exprimé l’espoir que les prières et les échanges de cette 24e édition irriguent la vision communale, faisant de Kovié un modèle de développement inclusif.

KOVIÉ DUKƆ KPEDAZÃ, la force d’une communauté unie pour l’avenir !

En somme, dans un monde avec lequel les fractures sociales menacent souvent la cohésion, Kovié Dukɔ Kpedazã se dresse comme un phare d’espérance. Cette célébration, par sa capacité à réunir les générations, les villages et les aspirations, rappelle que l’unité est une force inaltérable. À Kovié, le 9 juin 2025, les cœurs ont battu à l’unisson, portés par une même conviction : ensemble, tout devient possible, et c’est cette synergie qui bâtira un futur radieux.

Togo : Une jeunesse à l’épreuve du BEPC, un pas vers l’avenir

Top départ pour le BEPC au Togo : des milliers de collégiens à l’assaut de leur avenir !

Ce 10 juin 2025, une effervescence studieuse a saisi le Togo tout entier. Dès l’aube, des milliers de collégiens, cartable au dos et cœur battant, ont convergé vers les centres d’examen pour affronter les épreuves du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Cet examen, jalon crucial du parcours scolaire, ouvre les portes du lycée et incarne, pour une jeunesse togolaise vibrante d’ambition, un tremplin essentiel vers des horizons plus vastes. C’est un moment clé pour l’avenir de toute une génération.

Un défi national sous haute surveillance : l’égalité des chances au cœur de l’examen

En effet, du 10 au 12 juin, près de 140 000 candidats, selon les estimations des autorités éducatives, se mesurent à des épreuves écrites couvrant sept matières obligatoires et deux facultatives. Ce ballet rigoureusement orchestré se déroule à travers tout le pays. De Lomé à Dapaong, les salles d’examen bourdonnent d’une tension palpable, mêlée d’espoir. Par ailleurs, les directeurs régionaux de l’éducation, accompagnés de préfets, sillonnent les centres pour veiller à la régularité des épreuves, garantissant un cadre équitable pour tous. En outre, cette année, la part des filles, frôlant les 48 % des inscrits, témoigne d’une dynamique d’inclusion qui redessine positivement le paysage éducatif togolais.

Révolution numérique : le BEPC s’adapte à l’ère connectée !

Dans une volonté de s’ancrer dans l’ère numérique, le Togo a poursuivi la dématérialisation des inscriptions au BEPC, initiée il y a deux ans. Les candidats ont pu s’enregistrer via une plateforme en ligne, simplifiant ainsi un processus jadis laborieux. Cette modernisation, portée par le ministère de l’Éducation, s’accompagne d’une ambition plus large : rendre les résultats accessibles en ligne sur resultats.gouv.tg, par SMS ou même via WhatsApp. Cette dernière innovation représente une première saluée par une génération connectée. Bien que perfectibles, ces avancées traduisent l’élan du pays vers une éducation plus fluide et accessible.

La jeunesse togolaise, symbole de l’espoir national

Dans les ruelles animées de Lomé ou les villages paisibles des Savanes, les candidats, souvent accompagnés de leurs familles, portent en eux les rêves d’une nation en devenir. D’ailleurs, le BEPC, plus qu’un diplôme, est un véritable rite de passage, un sésame pour accéder à l’enseignement secondaire supérieur et, pour beaucoup, un premier pas vers l’université ou une carrière professionnelle. Les enseignants, mobilisés pour préparer leurs élèves, insistent sur l’importance de cette étape cruciale. « C’est un moment où se forgent les destins, où l’effort d’aujourd’hui dessine aussi le Togo de demain », confie une professeure de mathématiques à Tsévié.

Une organisation sous haute pression : fiabilité et rapidité, les maîtres mots !

Si l’enthousiasme est de mise, l’organisation du BEPC n’échappe pas aux défis. La logistique, dans un pays où les infrastructures éducatives restent inégales, exige une mobilisation sans faille. En plus, les correcteurs, triés sur des critères stricts – licence minimum et trois ans d’expérience pour le BEPC – sont déjà prêts à entamer la phase de correction dès le 17 juin, avec un objectif clair : des résultats fiables et rapides, attendus d’ici fin juin. Cette rigueur, martelée par le ministre de l’Enseignement , vise à garantir l’intégrité d’un examen dont dépend l’avenir de milliers d’adolescents.

Un élan collectif : le Togo soutient sa jeunesse pour un avenir prometteur !

Au-delà des salles d’examen, c’est tout un pays qui se mobilise. Les familles, conscientes des enjeux, veillent dans l’attente, tandis que les candidats, entre stress et détermination, écrivent les premières lignes de leur avenir. En définitive, dans ce Togo en mouvement, le BEPC 2025 n’est pas seulement un examen : il est le reflet d’une jeunesse qui, page après page, trace le destin d’une nation pleine d’espoir et de promesses.« Bonne chance à nos jeunes frères et sœurs qui affrontent le BEPC 2025 ! »

Aamron : Une voix étouffée dans les murs de Zébé

Togo : le rappeur Aamron, voix de la jeunesse, interné

Dans la chaleur étouffante de Lomé, où les rues résonnent de la clameur populaire contre l’injustice, le sort du rappeur Aamron, Tchala Essowè Narcisse de son vrai nom, symbolise la lutte acharnée d’une jeunesse togolaise étouffée par un pouvoir inflexible. Dans la nuit du 26 mai 2025, des individus ont arbitrairement arrêté cet artiste de 38 ans, père de quatre enfants, et l’ont arraché à son foyer sous les yeux horrifiés de sa famille. Depuis, ils ont fait basculer son existence dans l’ombre inquiétante de l’hôpital psychiatrique de Zébé, le détenant loin des microphones qui portaient autrefois ses diatribes enflammées contre la mauvaise gouvernance. Une arrestation qui soulève de graves questions et amplifie la colère populaire.

Une interpellation choc d’Aamron : quand la justice bafoue les lois

C’est dans l’intimité de son domicile que la liberté d’Aamron s’est brisée, au mépris des lois togolaises qui sanctuarisent le domicile après 18 heures. En effet, cette intrusion nocturne, sans mandat, a été dénoncée comme une violation flagrante des droits fondamentaux par des voix aussi diverses que l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ou la Diaspora Togolaise de Belgique. De fait, les accusations portées contre lui – des propos jugés « injurieux » envers une haute autorité – semblent n’être qu’un prétexte fallacieux pour museler un artiste dont les directs sur TikTok, suivis par des milliers de jeunes, égrenaient sans concession les maux profonds du Togo : la vie chère, le chômage endémique et l’emprise dynastique des Gnassingbé.

Silence troublant et vidéo choc : la mise en scène d’une volonté brisée

Le 6 juin, une vidéo troublante est venue déchirer le silence assourdissant. Aamron, le regard éteint, y murmure des excuses aux autorités, évoquant des troubles psychologiques et un suivi médical. Cependant, pour ses proches et ses soutiens, cette déclaration, arrachée sous une pression invisible et indéniable, trahit une mise en scène cruelle et cynique. « Un homme brisé, contraint de plier », déplore un activiste sur X, tandis que la mère du rappeur, dans une vidéo émouvante, dément catégoriquement les rumeurs d’instabilité mentale. Par conséquent, l’opacité des autorités, muettes sur les raisons réelles de son internement, ne fait qu’alimenter l’indignation croissante et le sentiment d’arbitraire.

Une jeunesse assoiffée de changement : le moteur de la révolte

L’affaire Aamron n’est pas un cas isolé. Au contraire, elle s’inscrit dans une vague de répression qui frappe implacablement les voix dissonantes, des poètes aux journalistes, dans un Togo où la nouvelle Constitution, promulguée en mai 2025, a aboli l’élection présidentielle directe, consolidant ainsi le pouvoir de Faure Gnassingbé. Ce tour de vis institutionnel, perçu comme un stratagème pour pérenniser une dynastie au pouvoir depuis 1967, a attisé la colère d’une jeunesse urbaine, connectée et farouchement déterminée.

Aamron, avec ses rimes acérées et percutantes, incarnait cette révolte profonde. Son album Black Boys (2010), primé aux Togo Hip Hop Awards, avait déjà révélé un artiste engagé, revenu sur le devant de la scène après une parenthèse pour brandir le flambeau incandescent de la critique sociale. Aussi, son internement à Zébé, loin d’éteindre cette flamme, a galvanisé une mobilisation numérique et physique, portée par des figures courageuses comme Farida Nabourouma, qui dénoncent une « barbarie » d’État inacceptable.

Le silence du pouvoir : quand l’hôpital devient prison d’Aamron

L’hospitalisation forcée d’Aamron soulève des questions brûlantes sur l’usage de la psychiatrie comme un outil de répression politique, une pratique dénoncée avec véhémence dans d’autres contextes autoritaires. Alors que la société civile, de Lomé à Bruxelles, exige avec insistance sa libération aux côtés d’autres prisonniers d’opinion, le silence obstiné du pouvoir togolais résonne comme un aveu tacite de culpabilité. Dans les ruelles animées de Lomé, où les klaxons répondent aux appels à la résistance, Aamron devient bien plus qu’un rappeur : il est désormais un symbole puissant de la lutte pour la parole libre. Dès lors, combien de temps ses mots resteront-ils captifs des murs de Zébé ? La réponse, portée par une jeunesse indomptable, s’écrit déjà avec ferveur dans les rues, promettant de défier l’obscurité.

Togo : Lomé s’embrase, la jeunesse défie le pouvoir

Lomé en ébullition : une jeunesse togolaise défie le statu quo

Le 6 juin 2025, les rues de Lomé se sont transformées en un brasier de contestation. Portée par une jeunesse révoltée, la capitale togolaise a vu éclater des manifestations spontanées, défiant un régime solidement ancré depuis près de six décennies. Dans un climat de tensions exacerbées par une réforme constitutionnelle controversée et une hausse alarmante du coût de la vie, cette mobilisation, amplifiée par les réseaux sociaux, révèle une fracture béante entre un pouvoir accusé d’immobilisme et une population assoiffée de changement.

Lomé sous tension : la colère croissante de la jeunesse togolaise

Dès les premières heures de la nuit du 5 juin, les quartiers de Lomé, d’Agoè à Bè, se sont embrasés d’une clameur singulière : casseroles, sifflets et klaxons ont rompu le silence, prélude à des cortèges improvisés. En effet, ces rassemblements, largement relayés sur TikTok et X, ont vu des jeunes scander des slogans tels que « Libérez le Togo » ou « On est fatigué », exprimant un ras-le-bol face à la gouvernance de Faure Essozimna Gnassingbé, président du Conseil et héritier d’une dynastie au pouvoir depuis 1967. De plus, l’arrestation, le 26 mai, du rappeur Aamron, connu pour ses textes incisifs, a agi comme un catalyseur, cristallisant les frustrations d’une génération confrontée à l’inflation galopante et à la répression des voix dissidentes.

Réforme constitutionnelle et répression : la stratégie du pouvoir

Face à cette montée de fièvre, les forces de l’ordre ont déployé un arsenal de dissuasion. Gaz lacrymogènes et tirs d’intimidation ont dispersé les manifestants, notamment près de la présidence, où des dizaines de jeunes ont été repoussés dans la matinée du 6 juin. Par ailleurs, selon des témoignages relayés sur X, plusieurs arrestations, dont celle de la correspondante de TV5 Monde, Flore Monteau, ont marqué ces heurts, soulignant la fermeté du régime face à toute contestation. Ainsi, cette répression s’inscrit dans un contexte dans lequel la liberté d’expression et le droit de réunion sont de plus en plus entravés, comme l’a dénoncé Amnesty International, pointant des violations systématiques des droits humains.

Au cœur des griefs, la nouvelle Constitution, promulguée le 6 mai 2025, alimente la colère populaire. De fait, en abolissant l’élection présidentielle au suffrage universel direct pour confier ce choix au Parlement, dominé par le parti UNIR de Gnassingbé, la population  perçoit cette réforme comme un stratagème pour pérenniser son emprise. En conséquence, l’opposition, menée par des figures comme Brigitte Adjamagbo-Johnson, y voit un « coup d’État constitutionnel », tandis que les citoyens, sur les réseaux sociaux, dénoncent un déni de souveraineté populaire.

Une contestation sans chef, une voix amplifiée : la révolution numérique

Fait notable, ces manifestations se distinguent par leur caractère spontané et décentralisé. Contrairement aux mouvements orchestrés par les partis traditionnels, tels que l’ANC ou la CDPA, la mobilisation du 6 juin émane de citoyens ordinaires, galvanisés par des influenceurs et des activistes numériques. Par exemple, des figures comme Dany Ayité, acteur de la société civile, ont appelé les partis à s’effacer au profit d’une révolte populaire pure, sans récupération politique. « Le peuple est mature, il connaît son affaire », a-t-il déclaré, un message repris par l’écrivain David Kpelly, qui plaide pour une contestation affranchie des étiquettes partisanes.

Cette dynamique reflète une évolution significative dans la contestation togolaise, où la jeunesse, forte de ses 44 % de population urbaine et d’un âge médian de 19,1 ans, s’empare des outils numériques pour défier l’ordre établi. Dès lors, les appels à préserver l’accès à Internet, lancés par le chapitre togolais de l’Internet Society, témoignent de l’importance cruciale de l’espace numérique comme agora de la résistance.

Togo : face à l’incidence, un avenir incertain

Si la rose noire offerte par Adjamagbo-Johnson à Gnassingbé symbolisait une critique poétique, les rues de Lomé, elles, traduisent une indignation brute et palpable. La hausse des prix du carburant, la cherté de la vie et les arrestations arbitraires, comme celle de l’activiste Honoré Sitsopé Sokpor pour un poème publié en ligne, attisent un mécontentement qui dépasse le cadre strictement politique. Pourtant, face à un pouvoir solidement enraciné, soutenu par une armée loyale et une communauté internationale souvent complaisante, la route vers le changement s’annonce ardue.

En conclusion, ces manifestations, bien que réprimées, portent en elles une promesse tangible : celle d’une jeunesse qui refuse de plier face à l’injustice. À Lomé, les gaz lacrymogènes n’ont pas réussi à étouffer l’espoir d’un Togo libéré de ses chaînes. La question demeure cependant : cette colère, aussi vibrante soit-elle, saura-t-elle s’organiser et se structurer pour écrire une nouvelle page de l’histoire nationale ? L’avenir du Togo repose désormais sur cette capacité à transformer l’indignation en action concrète.

Togo : une rose noire pour un anniversaire explosif

Togo : une rose noire pour Faure Gnassingbé, symbole d’une opposition en quête de souffle

L’opposition togolaise, par un geste audacieux, défie le président Faure Gnassingbé. Une rose noire, chargée de symbolisme, est offerte en plein anniversaire présidentiel, marquant un climat politique déjà sous haute tension suite à la nouvelle Constitution. Ce présent, loin d’être anodin, résonne comme un défi retentissant, écho d’une contestation grandissante face à un pouvoir jugé inique.

Un symbole épineux : la rose noire qui dénonce

Le 6 juin 2025, alors que Faure Essozimna Gnassingbé célébrait ses 59 ans, une offrande inattendue est venue troubler la fête : une rose noire, aux épines acérées, remise par Brigitte Adjamagbo-Johnson, figure emblématique de l’opposition togolaise et secrétaire générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA).1 Cependant, loin d’un simple geste de courtoisie, ce cadeau lourd de sens a agi comme une véritable provocation lancée au président du Conseil, dans un contexte politique où la tension s’intensifie à l’ombre de la nouvelle Constitution.

Un réquisitoire incisif : le message subversif de l’opposition

En effet, dans une missive d’une rare éloquence, publiée le jour même de l’anniversaire présidentiel, Brigitte Adjamagbo-Johnson a formulé un réquisitoire d’une intensité dramatique. « Cette rose n’est ni un tribut ni une bénédiction, mais bien l’oraison funèbre d’une ère politique », a-t-elle clamé, chaque mot étant minutieusement choisi pour marquer l’imaginaire collectif. De surcroît, chaque épine, selon elle, incarne les stigmates d’un Togo meurtri : les victimes des répressions, les exilés contraints au silence, ainsi que les humiliations d’un peuple sous le joug d’un pouvoir qu’elle estime illégitime.

Par ailleurs, ce geste, largement relayé par la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), coalition qu’elle dirige, vise à dénoncer un régime qu’elle accuse de s’être affranchi de la légitimité constitutionnelle depuis l’entrée en vigueur, le 6 mai 2025, d’un texte controversé instaurant un régime parlementaire. En outre, ce dernier, adopté en avril 2024 et promulgué par Gnassingbé, a fait basculer le Togo dans sa Vᵉ République, conférant au président du Conseil – poste occupé par Gnassingbé depuis mai 2025 – des pouvoirs exécutifs prédominants, sans limitation de mandat.

Par conséquent, l’opposition, avec à sa tête des figures comme Adjamagbo-Johnson et Jean-Pierre Fabre, y voit un « coup d’État institutionnel », une manœuvre destinée à pérenniser la mainmise de la dynastie Gnassingbé, au pouvoir depuis 1967. Dès lors, les manifestations qui ont éclaté à Lomé et dans plusieurs villes le 6 juin, témoignent d’une colère populaire croissante, souvent dispersée par des gaz lacrymogènes et des interpellations musclées.

Une critique vive, un projet manquant : Les Dilemmes de l’opposition

Or, si le geste de la rose noire impressionne par son audace poétique, il révèle également les fragilités de l’opposition togolaise. La lettre d’Adjamagbo-Johnson, bien que percutante, s’arrête aux portes d’une vision programmatique concrète. En qualifiant Gnassingbé de dirigeant « hors Constitution, hors peuple, hors temps », elle dresse un constat cinglant, mais elle s’abstient de proposer une alternative tangible pour sortir de l’impasse qu’elle dénonce. C’est pourquoi cette absence de solutions concrètes, soulignée par certains observateurs, reflète les défis d’une opposition divisée, qui peine à fédérer un élan populaire autour d’un projet commun, malgré un boycott des élections sénatoriales de février 2025 par des partis comme l’ANC et les FDR.

Togo sous pression : un climat politique à vif

Actuellement, le Togo, sous la direction de Faure Gnassingbé, traverse une période de forte turbulence. La réforme constitutionnelle, qui a aboli le suffrage universel direct pour l’élection du chef de l’État, a intensifié les critiques. Sur les réseaux sociaux, des voix citoyennes, portées par une jeunesse née sous le règne de Gnassingbé, dénoncent un « vol » du droit de vote et appellent à la mobilisation. À cet égard, ces contestations, parfois réprimées avec force, rappellent les vagues de manifestations de 2017-2018, où des dizaines de milliers de Togolais exigeaient la fin du règne dynastique.

Néanmoins, Gnassingbé, fort de la victoire écrasante de son parti UNIR aux législatives d’avril 2024 (108 sièges sur 113), conserve une emprise solide sur le pouvoir. Sa stature de médiateur régional, notamment dans les crises malienne et congolaise, lui confère une légitimité internationale qui contraste fortement avec les critiques internes. Ainsi, cette dualité – autoritarisme domestique et diplomatie régionale – complique le récit de l’opposition, qui lutte pour transformer l’indignation en un mouvement structuré et efficace.

La Rose Noire : un défi pour un avenir incertain

En définitive, la rose noire d’Adjamagbo-Johnson, bien plus qu’un simple geste symbolique, cristallise les frustrations d’un peuple face à un pouvoir jugé inamovible. Toutefois, pour que cette épine perce l’armure du régime, l’opposition devra transcender la rhétorique pour offrir une vision mobilisatrice et des solutions concrètes. À Lomé, où les gaz lacrymogènes répondent aux cris de révolte, le Togo oscille entre résignation et espoir d’un renouveau. La rose, avec ses épines acérées, pourrait-elle être le prélude d’un sursaut national ? Seule l’histoire nous le dira.

Togo : une révolution éducative pour façonner les architectes du numérique

Révolution numérique au Togo : 15 000 étudiants formés à l’IA et au code

À l’aube d’une ère où le numérique redessine les contours du progrès, le Togo s’engage avec audace dans une entreprise visionnaire. En effet , le 3 juin 2025, Lomé a vibré au rythme du lancement d’un programme national inédit, destiné à former 15 000 étudiants des universités publiques à la programmation informatique, à l’intelligence artificielle (IA) et à l’anglais numérique. Par ailleurs, porté par une alliance stratégique avec Kira Learning, une plateforme américaine pionnière dans l’éducation technologique, ce projet ambitionne de métamorphoser les jeunes Togolais en créateurs de solutions numériques, acteurs d’un avenir dans lequel le Togo se profile comme un hub technologique ouest-africain.

 Le Togo lance un programme ambitieux pour former 15 000 étudiants en programmation et IA avec Kira Learning, se positionnant comme un hub technologique majeur en Afrique de l'Ouest.Une ambition forgée dans l’innovation : le Cursus de demain

Dès octobre 2025, les étudiants de première année des universités de Lomé et de Kara plongeront dans un cursus en ligne, entièrement gratuit, conjuguant trois piliers fondamentaux : la maîtrise de la programmation Python, l’initiation aux arcanes de l’intelligence artificielle et le perfectionnement de l’Anglais appliqué au numérique. Ce triptyque, conçu pour résonner avec les exigences du marché mondial, vise à doter les jeunes d’un arsenal de compétences leur permettant aussi de transcender leur rôle de consommateurs passifs pour devenir des innovateurs aguerris.

Le programme, qui s’appuie sur la technologie de pointe de Kira Learning, propose une pédagogie immersive : cours interactifs, exercices pratiques et accompagnement personnalisé par un tuteur virtuel dopé à l’IA. En plus, à l’issue de ce parcours, chaque étudiant recevra une attestation conjointe des universités togolaises et de Kira Learning, avec, pour les plus méritants, la perspective d’une certification internationale, sésame précieux sur le marché du travail.

 Le Togo lance un programme ambitieux pour former 15 000 étudiants en programmation et IA avec Kira Learning, se positionnant comme un hub technologique majeur en Afrique de l'Ouest.Leadership visionnaire : les voix unies pour un Togo numérique

Lors de la cérémonie de lancement, Cina Lawson, ministre de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale, a insufflé une ferveur communicative. « Ce programme n’est pas une simple formation ; c’est une invitation à créer, à innover, à façonner le futur numérique de notre nation », a-t-elle déclaré, exhortant les étudiants à s’investir avec une rigueur exemplaire. Ainsi, elle a souligné que ce projet s’inscrit dans une stratégie plus vaste, celle de faire du Togo un acteur incontournable de la souveraineté technologique africaine.

Kanka-Malik Natchaba, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a quant à lui salué une initiative qui incarne la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé. « Nous bâtissons une éducation moderne, inclusive et résolument tournée vers l’avenir », a-t-il proclamé, appelant ainsi à une synergie accrue entre les ministères pour accompagner les étudiants dans cette aventure. Par ailleurs, il a également rendu hommage à l’engagement des équipes et à la collaboration avec Kira Learning, dont le PDG, Andrea Pasinetti, n’a pas manqué de louer le « caractère visionnaire » de cette entreprise.

Un élan régional à impact mondial : le Togo, phare de l’innovation

Ce programme s’inscrit dans un mouvement plus large de transformation numérique au Togo, qui a déjà vu des réformes audacieuses dans la digitalisation des services publics et l’amélioration de l’environnement des affaires. En s’associant à Kira Learning, une startup fondée par des alumni de Stanford et soutenue par des figures comme Andrew Ng, le Togo s’aligne sur les meilleures pratiques mondiales. Cette initiative fait écho à des efforts similaires en Afrique, comme le partenariat UNESCO-Huawei en Afrique de l’Est, qui a formé des enseignants à intégrer l’IA dans leurs cours. Toutefois, le Togo va plus loin, en ciblant directement les étudiants et en misant sur une échelle ambitieuse : 50 000 apprenants par an à terme.

Un pari sur l’avenir : le Togo code son propre destin

En dotant sa jeunesse de compétences en IA et en programmation, le Togo ne se contente pas de suivre la révolution numérique ; il aspire à la piloter. Ce programme, par sa gratuité et son accessibilité, démocratise l’accès à des savoirs autrefois réservés à une élite. Il incarne une promesse : celle d’une génération capable de coder des solutions aux défis locaux, de dialoguer avec le monde en anglais numérique et de faire rayonner le Togo comme un phare d’innovation. En conclusion, à Lomé, l’avenir se code déjà, et le Togo trace sa voie vers la souveraineté technologique.

Éducation : Lomé, capitale de l’avenir scolaire togolais

Togo : une ambition éducative à l’épreuve de la 10e revue sectorielle conjointe

À Lomé, le mercredi 4 juin 2025, un vent d’engagement collectif a soufflé sur l’ouverture de la 10ᵉ revue sectorielle conjointe du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) 2020-2030. Orchestrée par le ministère des Enseignements primaire et secondaire, en synergie avec le Secrétariat technique permanent du PSE, cette rencontre, qui s’étend jusqu’au 6 juin, incarne un moment charnière pour le système éducatif togolais. En effet, réunissant les artisans de l’éducation – ministères, partenaires techniques et financiers tels que l’Unicef et acteurs de la société civile –, elle ambitionne de scruter les avancées, d’ausculter les failles et de tracer les sillons d’un avenir éducatif plus robuste et inclusif.

Le PSE 2020-2030 : une feuille de route pour l’excellence éducative

Sous les lustres de la capitale togolaise, les discussions s’annoncent denses et fécondes. Pendant trois jours, les participants dissèquent l’exécution des actions entreprises en 2023 et 2024, évaluant avec minutie les performances financières et opérationnelles. De l’éducation de base à l’enseignement supérieur, en passant par la formation professionnelle et l’alphabétisation, chaque sous-secteur est passé au crible. Par ailleurs, l’objectif est de  mesurer les progrès, identifier les écueils et affiner les stratégies pour aligner le système éducatif sur les ambitions du PSE, un document phare qui, depuis 2010, guide le Togo vers une éducation équitable et de qualité.

« Le PSE transcende le simple cadre d’un plan ; il est le socle d’un pacte collectif pour faire de l’éducation le levier de notre essor national », a proclamé le professeur Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire et secondaire, dans une allocution vibrante. Ainsi, ses mots, empreints d’une ferveur résolue, ont donné le ton : cette revue n’est pas une simple formalité, mais une agora dans laquelle convergent les volontés pour redessiner l’avenir éducatif du pays.

Éducation : Une évaluation cruciale pour un sursaut pédagogique national

Les travaux de cette 10ᵉ édition s’articulent autour de plusieurs axes cruciaux. Les participants scrutent les indicateurs de performance : taux de scolarisation, équité d’accès, qualité des apprentissages et gouvernance du système. En outre, ils examinent la mobilisation des ressources financières, un enjeu vital dans un contexte où les besoins éducatifs croissent plus vite que les budgets. L’enseignement technique et la formation professionnelle, piliers de l’employabilité des jeunes, occupent aussi une place de choix dans les débats, reflétant la volonté du Togo de conjuguer éducation et développement économique.

À l’issue de ces échanges, un aide-mémoire verra le jour, fruit d’une concertation entre le gouvernement et ses partenaires. Ce document, véritable feuille de route, cristallisera les engagements pour amplifier l’impact du PSE. Par ailleurs, il précisera les ajustements nécessaires pour surmonter les défis persistants, comme les disparités régionales ou le manque d’infrastructures, tout en consolidant les acquis, tels que l’augmentation des taux de scolarisation primaire, qui avoisinent désormais les 94 % dans certaines régions.

Le PSE : un pilier stratégique du développement national togolais

Adopté en 2020, le PSE 2020-2030 se veut un compas stratégique, structuré en cinq chapitres fondamentaux : une vision sectorielle ambitieuse, un cadre de financement innovant, une estimation rigoureuse des coûts, des prévisions de contributions des partenaires et un plan d’action opérationnel. Ce cadre, salué par des partenaires comme le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), vise à répondre aux défis structurels du système éducatif togolais, marqués par une forte croissance démographique et des ressources limitées.

Le Togo, à l’instar d’autres nations africaines, s’inspire des bonnes pratiques régionales. Des revues similaires, comme celle menée en Éthiopie en 2019, ont démontré l’importance d’un dialogue inclusif pour prioriser les réformes. En outre, au Togo, l’accent mis sur l’enseignement technique et l’alphabétisation s’aligne sur les priorités du GPE, notamment l’inclusion des filles et des enfants vulnérables, un enjeu crucial dans un pays où plus de la moitié de la population est confrontée à l’illettrisme.

Vers une éducation résiliente : le Togo bâtit son avenir

Cette 10ᵉ revue sectorielle conjointe n’est pas qu’un exercice d’évaluation ; elle est un acte de foi en un système éducatif capable de transformer le Togo. En conjuguant rigueur analytique et ambition collective, elle pose les jalons d’une éducation qui ne se contente pas d’instruire, mais qui émancipe et propulse. Alors que les travaux se poursuivent, Lomé devient, pour trois jours, le creuset d’une réflexion qui pourrait redéfinir le destin éducatif d’une nation.

« Travel Ban » Choc : le Tchad riposte avec panache

Un décret américain sème l’émoi en Afrique : le Tchad digne face au « Travel Ban » américain 

Dans une décision aussi soudaine que controversée, le président américain Donald Trump a signé, le mercredi 4 juin 2025, un décret réinstaurant un « travel ban » d’une ampleur inédite. Cette mesure interdit l’accès au sol américain aux ressortissants de douze pays, dont sept nations africaines : le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan. Ce nouvel édit, qui entrera en vigueur le 9 juin, ravive les tensions diplomatiques et suscite un tollé, notamment à N’Djamena, où le président tchadien Mahamat Idriss Déby a répondu avec une fermeté empreinte de dignité.

Sécurité nationale ou double standard ? Le « Travel Ban» soulève des questions 

Brandissant l’étendard de la sécurité, l’Administration Trump justifie cette mesure draconienne par la nécessité de protéger les États-Unis contre ce qu’elle qualifie de « menaces terroristes étrangères ». Le décret fait référence à une attaque récente à Boulder, dans le Colorado, perpétrée par un ressortissant égyptien. Pourtant, dans un paradoxe qui intrigue, l’Égypte échappe à cette liste, au motif, selon le président américain, de « relations étroites » et d’une situation « sous contrôle ». Une explication qui laisse perplexe, quand d’autres nations, comme le Tchad ou le Congo-Brazzaville, se retrouvent stigmatisées.

Le texte du décret pointe du doigt des failles administratives et des taux élevés de dépassement de visas dans les pays visés. Le décret épingle le Tchad pour des irrégularités dans les visas de tourisme, d’études ou de formation professionnelle. De même, les autorités accusent l’Érythrée de refuser la réadmission de ses citoyens expulsés, tandis qu’elles blâment la Libye, la Somalie et le Soudan pour l’inefficacité de leurs institutions. Elles désignent en particulier la Somalie comme un « refuge pour terroristes », une accusation qui risque d’envenimer des relations déjà fragiles.

Riposte tchadienne : quand la dignité tacle la décision américaine

Face à cette mesure perçue comme un affront, le Tchad n’a pas tardé à réagir. Dans une déclaration vibrante publiée sur les réseaux sociaux, le président Mahamat Idriss Déby a annoncé la suspension immédiate de l’octroi de visas aux citoyens américains, invoquant le « principe de réciprocité ». « Le Tchad n’a ni avions ni milliards à offrir, mais il a sa dignité et sa fierté », a-t-il martelé, dans une formule qui résonne comme un cri de souveraineté. Ainsi, cette réplique, d’une rare vigueur, traduit l’indignation d’un pays qui se sent injustement ciblé, alors qu’il est un allié clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Une onde de choc continentale : L’Union africaine s’inquiète !

L’Union africaine, par la voix de sa commission, a exprimé sa « profonde préoccupation » face à l’impact potentiel de ce décret, dénonçant une mesure qui pourrait « exacerber les tensions et nuire à la coopération internationale ». À Brazzaville, une source gouvernementale congolaise, sous couvert d’anonymat, a qualifié l’inclusion du Congo-Brazzaville de « malentendu », espérant une clarification rapide avec Washington. Les autres nations visées, pour la plupart, gardent un silence prudent, mais l’amertume est palpable.

Ce décret, qui touche également l’Afghanistan, le Myanmar, Haïti, l’Iran et le Yémen, s’accompagne de restrictions partielles pour sept autres pays, dont le Burundi, le Togo et la Sierra Leone. Si Donald Trump a assuré que la liste pourrait être révisée, cette lueur d’espoir reste ténue, conditionnée à une coopération renforcée avec les exigences américaines.

Le retour du « Travel Ban » : un précédent aux échos persistants !

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump brandit l’arme du « travel ban ». Lors de son premier mandat, des mesures similaires, visant notamment l’Iran, la Libye ou la Somalie, avaient suscité un tollé mondial avant d’être validées par la Cour suprême en 2018. L’Administration Biden avait abrogé ces restrictions en 2021, les qualifiant de « tâche sur la conscience nationale ». Leur réapparition, dans une version élargie, marque un retour à une politique migratoire inflexible, en ligne avec les promesses de campagne de Trump.

Diplomatie sous haute tension : quel avenir pour les relations Afrique-USA ?

Ce nouvel épisode met en lumière les défis d’une diplomatie mondiale fragilisée par des décisions unilatérales. Pour les nations africaines visées, ce décret n’est pas seulement une restriction de voyage : il est perçu comme une mise en cause de leur crédibilité internationale. La réplique tchadienne, en particulier, pourrait inciter d’autres pays à adopter des mesures de rétorsion, au risque d’enclencher une spirale de crispations diplomatiques.

Alors que le monde observe, une question demeure : ce « travel ban » parviendra-t-il à renforcer la sécurité américaine, comme le prétend Washington, ou ne fera-t-il qu’attiser les ressentiments et compliquer les relations avec le continent africain ? À N’Djamena, la réponse semble déjà tranchée : la dignité, elle, ne se négocie pas.

Le « Travel Ban » de Trump frappe le Togo, un coup dur inattendu !

Togo sous le couperet américain : une nation en suspens face au nouveau « travel ban »

Hier,  4 juin 2025, un vent d’incertitude a balayé Lomé, capitale du Togo, lorsque la Maison Blanche, sous l’égide de Donald Trump, a ressuscité une mesure aussi controversée que familière : le « travel ban ». Ce décret, qui entre en vigueur dès le 9 juin, frappe de plein fouet 12 nations jugées par Washington comme des foyers de risques sécuritaires, et impose des restrictions partielles à sept autres, dont le Togo. Dans cette liste où se côtoient des pays en proie à des crises profondes – comme l’Afghanistan, Haïti ou l’Iran –, l’inclusion du Togo, nation ouest-africaine à l’équilibre fragile, mais tenace, redessine les contours des rêves togolais et interroge les fondements d’une relation bilatérale jusque-là paisible avec les États-Unis.

Lomé sous le choc : le « Travel Ban » menace la diaspora et l’économie !

À Lomé, où les vagues de l’Atlantique bercent une population habituée à regarder au-delà de ses frontières, l’annonce a suscité un mélange de stupeur et d’amertume. En effet, les restrictions, qui ciblent principalement les visas temporaires – qu’il s’agisse de tourisme, d’études ou d’affaires –, ne ferment pas totalement la porte à l’Oncle Sam, mais elles la rendent bien plus étroite. Pour une nation où la diaspora joue un rôle cardinal, cette décision pourrait ébranler des équilibres fragiles. À titre d’exemple, en 2024, les fonds envoyés par les Togolais de l’étranger ont pesé pour près de 8 % du PIB, une véritable bouffée d’oxygène pour des foyers souvent modestes. Aujourd’hui, ces transferts, alimentés en partie par des séjours temporaires outre-Atlantique, risquent de s’essouffler, laissant craindre une onde de choc économique majeure.

Pourquoi le Togo sur la liste noire de Washington ? Les raisons qui interrogent !

Pourquoi le Togo ? La réponse, esquissée dans le décret présidentiel, pointe des failles présumées dans les processus de délivrance des visas et un taux élevé de séjours prolongés illégaux aux États-Unis. Plus précisément, un dépassement de visa B1/B2 de 7,5 % a été enregistré en 2024, selon le rapport américain sur les « overstays ». Pourtant, ce motif semble ténu pour un pays qui, sous la houlette du président Faure Gnassingbé, s’efforce de consolider sa stabilité dans une région tourmentée par l’insécurité. D’ailleurs, l’inclusion dans le « travel ban » partiel, qui restreint l’accès aux visas B1/B2, F, M et J (affaires, tourisme, étudiants), semble déconnectée du dynamique ascendant et des efforts significatifs déployés par le pays.

Rêves brisés : le « Travel Ban » hypothèque l’avenir des étudiants togolais !

Par ailleurs, les étudiants, fer de lance de l’ambition togolaise, sont parmi les premiers touchés. Chaque année, des dizaines de jeunes brillants s’envolent vers les campus américains, portés par des bourses ou des espoirs d’ascension sociale. Désormais, ces visas étudiants, symboles d’un meilleur avenir, se muent en chimères. « C’est une porte qui se ferme sur notre jeunesse », déplore Afi Mensah, professeure à l’Université de Lomé. « Nos étudiants perdent une chance de se mesurer au monde, et le Togo, une opportunité de se hisser par l’éducation. » Par ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec un taux de dépassement des visas étudiants avoisinant les 35 %, selon les données du Département d’État, le Togo paie le prix d’une surveillance jugée laxiste par Washington.

Crise diplomatique : le Togo, allié « trahi », entre incompréhension et colère

Sur la scène internationale, l’inclusion du Togo dans ce décret soulève de nombreux sourcils. Pays stable, loin  des crises migratoires massives, il semble pris dans un filet plus large que sa réalité ne le justifie.  La Maison Blanche, elle, brandit des arguments jugés implacables : coopération insuffisante sur les visas et taux élevés de séjours prolongés illégaux. Pourtant, à Lomé, on y voit une sanction disproportionnée, presque un camouflet infligé à un allié discret et fidèle.

Résilience forcée : le Togo va-t-il transformer l’épreuve en opportunité ?

Face à l’adversité, le gouvernement togolais oscille entre indignation et pragmatisme. Le président Faure Gnassingbé, en première ligne, a déjà amorcé des discussions avec l’ambassade américaine, espérant une levée rapide des restrictions. « Nous prouverons notre bonne foi », a-t-il assuré, laissant entrevoir des réformes dans la gestion des passeports et des données migratoires. Car au-delà de la crise, certains y décèlent une occasion : celle de polir l’image du Togo, d’en faire un modèle de fiabilité face aux exigences américaines, et de renforcer ses propres institutions migratoires.

Le Togo à la croisée des chemins : un avenir suspendu au « Travel Ban » !

Dans les artères grouillantes de Lomé, entre les étals colorés et les motos vrombissantes, le quotidien suit son cours. Cependant, l’horizon s’est obscurci pour de nombreux Togolais. Pour eux, le « travel ban » n’est pas qu’un décret lointain ; c’est une entrave tangible à leurs aspirations, un défi lancé à leur résilience. Alors que le 9 juin approche, le Togo retient son souffle, suspendu entre l’espoir d’un dialogue fructueux et la crainte d’un isolement durable. L’avenir de toute une jeunesse et la dynamique économique du pays reposent désormais sur la capacité du Togo à naviguer dans cette nouvelle réalité géopolitique, affirmant ainsi sa détermination à rester un acteur clé sur la scène africaine et internationale