Atakpamé au cœur d’un projet ambitieux contre le changement climatique

Environnement : le Togo renforce son plan de lutte contre le réchauffement climatique

 

Atakpamé, 29 août 2025 Le Togo accélère sa lutte contre le changement climatique avec détermination. En effet , les 28 et 29 août 2025, la ville d’Atakpamé a accueilli un atelier décisif pour valider le document du projet « Renforcement de l’adaptation au changement climatique des communautés locales des Plateaux ». Organisée par le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières en partenariat avec la FAO et soutenue financièrement par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), cette initiative marque une étape majeure vers un avenir durable et résilient pour les populations de la région des Plateaux-Est.

Le réchauffement climatique : un projet pour protéger et autonomiser

 

Ce programme, financé dans le cadre du Fonds pour les pays les moins avancés (LDCF) du FEM8, repose par ailleurs sur trois piliers fondamentaux : la gestion intégrée des paysages, l’adaptation des moyens de subsistance et un suivi rigoureux pour tirer des enseignements durables. Conçu avec une approche inclusive mettant l’accent sur l’égalité des genres, il vise à protéger les écosystèmes fragiles, à promouvoir des pratiques économiques durables, à renforcer la sécurité alimentaire et à soutenir l’autonomisation des femmes et des jeunes. D’ailleurs, ces objectifs ambitieux répondent directement aux défis climatiques qui menacent les communautés locales.

Le Togo lance un programme ambitieux pour renforcer la résilience des communautés face aux effets du changement climatique.

Une réponse aux enjeux climatiques

 

Dans une région où les effets du changement climatique – sécheresses, inondations et dégradation des sols – pèsent lourdement sur les moyens de subsistance, ce projet se veut aussi une réponse concrète. En effet, en intégrant des pratiques agricoles résilientes et des stratégies de gestion des ressources naturelles, il cherche à doter les populations des outils nécessaires pour s’adapter aux conditions climatiques changeantes tout en préservant leur environnement.

Le Togo lance un programme ambitieux pour renforcer la résilience des communautés face aux effets du changement climatique.

Un partenariat pour un impact durable

 

L’atelier, fruit d’une collaboration étroite entre le gouvernement togolais, la FAO et le FEM, a permis également d’examiner et de peaufiner le document de projet pour garantir son efficacité. De plus, cette synergie illustre l’engagement du Togo à aligner ses actions sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), avec un accent particulier sur la résilience communautaire et l’équité sociale.

Le réchauffement climatique : un avenir qui se dessine

En plaçant les femmes et les jeunes au cœur de cette initiative, le projet ambitionne de transformer les dynamiques sociales et économiques des Plateaux-Est. Cet atelier marque un pas décisif vers un Togo plus résilient, où les communautés locales sont mieux équipées pour faire face aux défis climatiques tout en bâtissant un avenir prospère. Le gouvernement togolais parviendra-t-il à mettre en œuvre cette initiative avec succès et à en faire un modèle pour les autres régions du pays ?

Lomé, capitale digitale et sociale de l’UEMOA

Lomé devient le cœur battant du numérique ouest-africain : un salon stratégique de l’UEMOA pour penser l’innovation comme levier de transformation sociale, territoriale et sanitaire.

 

Du 24 au 26 septembre 2025, la ville de Lomé se prépare à accueillir un événement d’envergure qui dépasse les frontières technologiques : la troisième édition du Salon International des Professionnels de l’Économie Numérique de l’UEMOA (SIPEN-UEMOA). Ce rendez-vous, désormais inscrit dans l’agenda stratégique régional, incarne une ambition collective : faire du numérique un moteur de transformation humaine, territoriale et sanitaire.

L’annonce officielle, faite le 28 août par l’Entente des Spécialistes Togolais en TIC (ESTETIC), en présence de partenaires institutionnels et privés, confirme en effet la montée en puissance du Togo dans l’écosystème digital africain.

 

L’humain au centre : une vision inclusive du progrès

 

Par ailleurs, placée sous le parrainage de la Commission de l’UEMOA et soutenue par le Ministère togolais de l’Économie numérique et de la transformation digitale, cette édition mobilisera plus de 7 000 participants venus des huit pays de l’Union, mais aussi d’Europe, d’Asie et d’autres régions d’Afrique.

Autour du thème central — « L’humain au centre de la transformation numérique dans l’espace UEMOA » — ministres, chercheurs, startups, investisseurs et acteurs de la société civile dialogueront pour penser un numérique au service des besoins réels : accès aux soins, inclusion sociale, éducation, gouvernance territoriale et autonomisation des femmes.

 

 Le numérique comme levier de santé publique et d’équité territoriale dans l’espace UEMOA

 

D’ailleurs, parmi les thématiques structurantes abordées : la modernisation de l’administration publique, l’intelligence artificielle appliquée à la santé, l’inclusion numérique des zones rurales, le leadership féminin dans l’économie digitale, et le rôle des industries culturelles et créatives dans la cohésion sociale.

Cette approche transversale, défendue par Kwaku Agbeko Dogba, président de l’ESTETIC, vise à décloisonner les usages du numérique pour en faire un outil de transformation territoriale.

« Le digital ne doit pas rester l’apanage des techniciens. Il doit dialoguer avec la santé, l’éducation, la culture et l’économie réelle », a-t-il souligné.

 Innovation, mutualisation et financement : une dynamique durable

 

Le salon proposera aussi des conférences de haut niveau, des master classes, des ateliers de renforcement de capacités, des démonstrations technologiques et des rencontres B2B. L’accès sera gratuit, en présentiel comme en ligne, pour favoriser la participation de tous les profils.

Parmi les nouveautés : le Challenge de l’innovation, ouvert aux jeunes entrepreneurs et startups via la plateforme du salon, et la création en discussion d’un fonds dédié au financement des projets numériques à fort impact social et territorial.

 Célébrer les talents, bâtir l’avenir dans l’espace UEMOA

 

En somme, le SIPEN-UEMOA 2025 s’achèvera par une soirée de gala qui mettra à l’honneur les champions du numérique de l’espace UEMOA. Une manière de valoriser les talents locaux, de stimuler l’émulation régionale et de renforcer la confiance dans les capacités d’innovation du continent.

Après Dakar en 2023 et Abidjan en 2024, Lomé devient la vitrine d’une Afrique digitale résiliente, inclusive et tournée vers le développement humain. Ce salon ne sera pas seulement un espace d’exposition : il sera un territoire d’engagement, de transmission et de mobilisation collective.

Di-kéti 2025 : l’entrepreneuriat au service du développement

À Lomé, l’entrepreneuriat devient un levier de transformation sociale : le Di-kéti 2025 réunit les forces vives du territoire pour bâtir une économie inclusive, résiliente et porteuse de bien-être collectif.

 

À l’heure où les territoires africains cherchent à concilier croissance économique et justice sociale, le Togo s’apprête à accueillir un événement structurant : la prochaine édition du Di-kéti, du 1er au 3 septembre 2025 au Centre International des Conférences de Lomé (CICL). Bien plus qu’un salon, ce rendez-vous devient un espace de mobilisation collective autour de l’entrepreneuriat comme vecteur de transformation territoriale, d’inclusion financière et de santé sociale.

En effet , porté par le Ministère du Développement à la base, de l’Inclusion financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, le Di-kéti réunira pendant trois jours les acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial : jeunes porteurs de projets, startups, PME, structures d’accompagnement, investisseurs, décideurs publics et partenaires techniques.

 

Le Di-kéti : une programmation pensée pour renforcer les capacités et les liens

 

Conférences inspirantes, panels thématiques, ateliers pratiques, sessions de networking : chaque format est conçu pour favoriser l’apprentissage, la mise en réseau et l’émergence de solutions concrètes. D’ailleurs, les enjeux abordés vont bien au-delà de la création d’entreprise : ils touchent à la structuration des territoires, à la résilience économique, à l’autonomisation des jeunes et à la santé des communautés.

En plus, l’entrepreneuriat devient ici un outil de lutte contre la précarité, un levier d’accès aux services essentiels, et un moteur de cohésion sociale.

 

 Une dimension sanitaire intégrée à la dynamique entrepreneuriale

 

Dans un contexte où les défis sanitaires restent prégnants, le Di-kéti 2025 intègre une réflexion sur le rôle des entrepreneurs dans la promotion du bien-être collectif. Par ailleurs, des initiatives portées par des startups locales dans les domaines de la santé numérique, de la nutrition, de l’hygiène ou de la prévention seront mises en lumière, illustrant ainsi la capacité du tissu entrepreneurial à répondre aux besoins fondamentaux des populations.

Cette approche territoriale de la santé, fondée sur l’innovation et la proximité, renforce l’impact du salon et inscrit aussi l’entrepreneuriat dans une logique de développement humain durable.

 

 Di-kéti : un rendez-vous territorial, inclusif et mobilisateur

 

En plus, Lomé, capitale togolaise, devient le théâtre d’une mobilisation régionale où l’économie se conjugue avec l’engagement citoyen. Le Di-kéti ambitionne de devenir un catalyseur d’idées et un accélérateur de projets, en favorisant la mutualisation des ressources, la valorisation des talents locaux et la création de partenariats stratégiques.

La participation est gratuite, en présentiel comme en ligne, à l’exception des stands d’exposition. Cette accessibilité traduit également une volonté d’inclusion et de démocratisation de l’innovation.

 

 Construire ensemble une économie de confiance

 

À travers cette édition, le Togo réaffirme son engagement à bâtir une économie territoriale fondée sur la confiance, la créativité et la solidarité. Le Di-kéti 2025 ne sera pas seulement un salon : il sera un espace de transmission, de valorisation et de mobilisation pour une jeunesse entreprenante, consciente et engagée.

vers une coopération scientifique renforcée entre le Togo et l’Inde

Togo : une nouvelle ère de coopération avec l’Inde dans l’enseignement scientifique 

 

Lomé, 29 août 2025 Le Togo et l’Inde tracent les contours d’un partenariat renforcé pour l’avenir de l’éducation et de l’innovation. Hier jeudi, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a accueilli en audience le nouvel ambassadeur de l’Inde au Togo, Son Excellence Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Cette rencontre marque une étape clé dans l’approfondissement des relations bilatérales, avec un accent particulier sur la formation académique et la recherche scientifique.

Le Togo et l’Inde explorent de nouvelles pistes de coopération dans la formation universitaire et la recherche scientifique.

Un dialogue pour booster la coopération

 

Au cœur des discussions, les deux parties ont exploré les opportunités de collaboration dans des secteurs stratégiques tels que l’enseignement supérieur et l’innovation scientifique. La visée est explicite : utiliser le savoir comme moteur pour le développement durable du Togo. Cette audience a également permis d’identifier des pistes concrètes pour renforcer les échanges académiques, encourager les projets de recherche conjoints et promouvoir l’accès des étudiants togolais à des formations de pointe en Inde.

 

Un partenariat scientifique en pleine expansion

 

Les relations entre Lomé et New Delhi se sont considérablement renforcées ces dernières années, notamment dans le domaine scientifique. En effet, le nombre de bourses offertes par l’Inde aux étudiants togolais a doublé, ciblant des disciplines prioritaires comme la technologie et l’agriculture. Ce soutien, qui ouvre des perspectives aux jeunes talents, illustre aussi l’engagement de l’Inde à accompagner le Togo dans la formation de ses élites et le développement de solutions innovantes adaptées aux défis locaux.

Une rencontre empreinte de promesses pour un avenir meilleur

 

En somme, l’audience entre le ministre Natchaba et l’ambassadeur Fahmi symbolise la volonté commune des deux nations de bâtir un avenir où l’éducation et la recherche jouent un rôle central. Cette première rencontre officielle du nouvel ambassadeur dans ce cadre témoigne de l’importance accordée par l’Inde au renforcement de ses liens avec le Togo. Comment cette nouvelle coopération entre le Togo et l’Inde pourrait-elle se développer davantage pour que les deux pays en tirent profit ?

Thaïlande : la Première ministre Paetongtarn Shinawatra destituée

Thaïlande : La Première ministre Paetongtarn Shinawatra destituée par la Cour constitutionnelle, un nouveau coup dur pour le clan Shinawatra

 

Dans un verdict retentissant, la Cour constitutionnelle thaïlandaise a prononcé, ce vendredi 29 août 2025, la destitution de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, accusée d’avoir enfreint les normes éthiques dans l’exercice de ses fonctions. Cette décision, prise à une majorité de sept voix contre deux, plonge la Thaïlande dans une nouvelle spirale d’incertitude politique, marquant un tournant dramatique pour la dynastie Shinawatra, qui domine la scène politique du royaume depuis plus de deux décennies.

 

Une conversation controversée scelle son destin politique

 

La chute de Paetongtarn Shinawatra, âgée de 39 ans, découle d’une conversation téléphonique controversée avec l’ancien dirigeant cambodgien Hun Sen, enregistrée et diffusée sans son consentement en juin 2025. Lors de cet échange, destiné à apaiser les tensions frontalières entre Bangkok et Phnom Penh, la Première ministre a adopté un ton jugé trop conciliant et a qualifié un général thaïlandais d’« adversaire », provoquant l’ire des cercles nationalistes et militaires. Par conséquent, les sénateurs conservateurs, à l’origine de la plainte déposée auprès de la Cour, ont dénoncé une violation des standards éthiques inscrits dans la Constitution thaïlandaise.

Ce verdict, rendu après des semaines de délibérations, fait de Paetongtarn la troisième représentante du clan Shinawatra à perdre le pouvoir, après son père Thaksin (2001-2006) et sa tante Yingluck (2011-2014), tous deux renversés par des coups d’État militaires. La Cour constitutionnelle, souvent accusée de partialité en faveur de l’establishment militaro-royaliste, avait déjà destitué l’an dernier le prédécesseur de Paetongtarn, Srettha Thavisin, pour des motifs similaires, renforçant les critiques sur son rôle dans la fragilisation des gouvernements élus.

 

Thaïlande : une crise politique qui s’aggrave

 

La destitution de Paetongtarn Shinawatra intervient dans un contexte de tensions croissantes, tant sur le plan intérieur qu’international. Les affrontements armés à la frontière avec le Cambodge, déclenchés par la mort d’un soldat cambodgien en mai 2025, ont exacerbé les rivalités historiques entre les deux nations. La fuite de l’appel téléphonique, attribuée à Hun Sen, a non seulement discrédité Paetongtarn aux yeux de l’opinion publique, mais a également provoqué la rupture de la coalition gouvernementale. Le parti Bhumjaithai, pilier de l’alliance avec le Pheu Thai, le parti familial des Shinawatra, s’est retiré en juin, laissant le gouvernement avec une majorité fragile au Parlement.

Cette instabilité politique menace de paralyser le royaume, alors qu’aucun successeur clair n’émerge. Selon la Constitution thaïlandaise, seuls les candidats déclarés comme prétendants au poste de Premier ministre lors des élections de 2023 sont éligibles. Parmi eux, plusieurs sont déjà inéligibles, et les autres, comme Anutin Charnvirakul du parti Bhumjaithai ou Chaikasem Nitisiri du Pheu Thai, font face à des obstacles politiques ou de santé. L’absence de leadership stable pourrait retarder les décisions cruciales, notamment sur le plan économique, alors que la Thaïlande négocie avec les États-Unis pour alléger des droits de douane menaçant ses exportations.

 

Le déclin de la dynastie Shinawatra ?

 

L’éviction de Paetongtarn marque un nouveau revers pour la dynastie Shinawatra, qui incarne depuis les années 2000 une alternative populiste à l’élite conservatrice alignée sur la monarchie et l’armée. Bien que Thaksin Shinawatra, figure centrale du clan, ait récemment échappé à une condamnation pour lèse-majesté dans un procès distinct, clos le 22 août 2025, une autre procédure pour violation des conditions de sa détention reste en cours, ajoutant à l’incertitude pesant sur la famille.

Les analystes, comme Thitinan Pongsudhirak, professeur à l’université Chulalongkorn, estiment que cette crise pourrait signaler la fin de l’influence des Shinawatra sur la politique thaïlandaise. « La dynastie Shinawatra est confrontée à une érosion critique de son pouvoir », a-t-il déclaré, soulignant l’impact des pressions judiciaires et des divisions internes au sein de la coalition Pheu Thai.

 

Une histoire d’instabilité chronique

 

La Thaïlande, deuxième économie d’Asie du Sud-Est, est habituée aux soubresauts politiques. Depuis la fin de la monarchie absolue en 1932, le pays a connu une douzaine de coups d’État, dont le dernier en 2014. Les tensions entre les forces progressistes, représentées par le Pheu Thai et le défunt parti Move Forward, dissous en août 2024, et l’establishment conservateur continuent de fragmenter le paysage politique. La décision de la Cour constitutionnelle ravive les craintes de manifestations massives, comme celles observées le 2 août 2025 à Bangkok, où des milliers de personnes ont exigé la démission de Paetongtarn.

 

L’économie thaïlandaise sous pression

 

Outre l’instabilité politique, la Thaïlande fait face à des défis économiques. La croissance, déjà ralentie depuis la pandémie (2,5 % en 2022, 1,9 % en 2023), reste en deçà des performances des autres économies régionales. Le programme de relance économique de Paetongtarn, incluant la distribution de 10 000 bahts via un « portefeuille numérique », visait à stimuler la consommation, mais son avenir est désormais incertain. De surcroît, les négociations commerciales avec les États-Unis, cruciales pour éviter des droits de douane de 36 %, risquent de pâtir de cette vacance du pouvoir.

 

Un avenir incertain pour la Thaïlande

 

Alors que la Thaïlande s’enfonce dans une nouvelle période de turbulences, le verdict de la Cour constitutionnelle pourrait ouvrir la voie à des élections anticipées, bien que cette option reste incertaine. En attendant, le vice-Premier ministre Suriya Juangroongruangkit assure l’intérim, mais son mandat s’achève avec l’entrée en vigueur d’un remaniement ministériel prévu pour le 30 août 2025. Paetongtarn Shinawatra, qui avait promis d’améliorer la qualité de vie des Thaïlandais lors de son élection en août 2024, a vu son mandat écourté par une décision judiciaire qui reflète les luttes de pouvoir historiques au sein du royaume.

Alors que les regards se tournent vers le Parlement pour désigner un nouveau chef du gouvernement, la Thaïlande reste suspendue à un avenir politique incertain, marqué par les rivalités entre élites et les aspirations démocratiques d’une population en quête de stabilité. La Thaïlande parviendra-t-elle à sortir de ce cercle vicieux d’instabilité politique pour se concentrer sur son développement économique et social ?

Kpalimé, territoire d’engagement pour les droits en santé sexuelle

À Kpalimé, les élus togolais s’engagent pour la santé des femmes et des filles : un atelier stratégique réunit parlementaires et experts pour bâtir un cadre législatif plus juste, plus protecteur et plus humain.

 

C’est dans la région des Plateaux, à Kpalimé, que s’est ouverte le 27 août 2025 une rencontre d’une portée institutionnelle et humaine majeure. En effet, pendant trois jours, les députés togolais participent à un atelier d’échange sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR), organisé par l’Assemblée nationale avec l’appui de la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME), en partenariat avec l’ATBEF et Ipas Afrique Francophone. Loin d’un simple séminaire technique, cette initiative incarne une volonté politique forte : celle de faire du parlement un acteur central dans la construction d’un environnement juridique favorable à la santé des femmes et des filles.

Une présence parlementaire, symbole de transformation

 

Pour Noélie Koevi-Koudam, directrice exécutive de l’ATBEF, la participation des députés ne relève pas du protocole, mais d’un tournant historique. « Vous êtes les artisans du cadre législatif, les garants de la justice sociale, et les voix de celles et ceux qui n’en ont pas », a-t-elle affirmé. Ce message résonne comme un appel à la responsabilité collective, à l’heure où les indicateurs sanitaires appellent à une mobilisation renforcée.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

Santé sexuelle et reproductive : des avancées notables, mais des défis persistants

 

Le directeur de la DSME, Abram Amétépé Agossou, a présenté les progrès réalisés : baisse significative de la mortalité néonatale, infantile et maternelle, subvention de la césarienne, programme WEZOU pour l’accompagnement des femmes enceintes. Bien que ces résultats traduisent une volonté gouvernementale affirmée, ils ne suffisent pas à garantir l’atteinte des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030. Par ailleurs, les chiffres sur les avortements clandestins, les hémorragies post-accouchement et l’absence de textes d’application clairs montrent que le cadre juridique reste lacunaire, et que les conséquences sanitaires sont encore lourdes pour les femmes.

 Le parlement, un levier de justice sanitaire pour le peuple togolais

 

Dans son intervention, Kissao Tchourou, représentant du Président de l’Assemblée nationale, a rappelé que le rôle du parlement dépasse le vote des lois : il consiste à anticiper les besoins, garantir les droits et créer les conditions d’un développement humain durable. En matière de DSSR, cela implique de légiférer sans stigmatiser, d’informer sans juger, et d’accompagner sans exclure.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

Santé sexuelle et reproductive : une mobilisation multisectorielle pour un Togo plus inclusif

 

Les partenaires techniques, dont Ipas Afrique Francophone, ont réaffirmé leur engagement à soutenir cette dynamique. Des présentations ont permis de dresser un état des lieux précis, d’explorer les nouvelles directives de l’OMS et de réfléchir aux ajustements législatifs nécessaires. À travers cet atelier, la représentation nationale réaffirme son rôle de catalyseur de changement, en plaçant la santé sexuelle et reproductive au cœur du projet de société togolais. Kpalimé devient ainsi le théâtre d’une mobilisation territoriale, où la parole politique se met au service du bien-être collectif.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

La santé au cœur de l’agenda politique

 

En somme, les députés togolais s’engagent à faire de la santé de la mère et de l’enfant une priorité pour le pays. Cet atelier est un pas dans la bonne direction pour faire du Togo un pays où le droit des femmes à une bonne santé sexuelle et reproductive est une réalité et non pas un simple slogan. Reste à voir si les résolutions de ces trois jours de travail se traduiront par une véritable transformation des mentalités. Les députés togolais parviendront-ils à légiférer pour améliorer la santé sexuelle et reproductive de la population ?

Kpalimé, 20 ans après : mémoire, culture et unité nationale

 

Lomé, 28 août 2025 –  Le samedi 30 août 2025, Kpalimé, chef-lieu de la préfecture de Kloto, vibrera au rythme d’une journée à la fois solennelle et festive. Sous le haut patronage du Président du Conseil, Faure Gnassingbé, et à l’initiative du ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, la ville accueillera une conférence publique et des manifestations culturelles marquant le 20ᵉ anniversaire du rappel à Dieu du général Gnassingbé Eyadema, Père de la nation togolaise. Quand un territoire se souvient, il ne se contente pas d’honorer le passé : il réaffirme les valeurs qui cimentent son avenir.

 

Une conférence pour raviver la mémoire du « Père de la Nation »

 

Par ailleurs, la rencontre mettra en lumière le parcours du soldat et homme d’État qu’a été le général Eyadema, en insistant sur les sacrifices qu’il a consentis pour la construction de la nation. En plus, les échanges reviendront sur ses choix stratégiques, ses engagements pour la paix et la réconciliation, et sur l’appel historique lancé il y a 56 ans depuis les collines de Kpalimé, invitant tous les Togolais, au-delà des clivages partisans, à se rassembler dans un creuset national.

 

Kpalimé, 20 ans après : La culture au service de la cohésion nationale

 

Parallèlement à la conférence, la ville s’animera au son des danses folkloriques et aux saveurs des mets du terroir. Ces moments festifs, ancrés dans la tradition locale, rappellent que la culture est aussi  un langage universel capable de rassembler les générations et de renforcer le sentiment d’appartenance à une même communauté.

Cette commémoration dépasse le simple hommage. En effet, elle s’inscrit dans une dynamique de cohésion nationale, où la mémoire collective devient un outil de mobilisation citoyenne. Par ailleurs, en réunissant les populations de Kloto et des préfectures voisines, l’événement réaffirme l’importance du lien entre mémoire historique, identité territoriale et engagement pour l’avenir.

 

Kpalimé, 20 ans après : Un rendez-vous pour la paix et la solidarité

 

Dans un contexte où la stabilité et la confiance institutionnelle sont des enjeux majeurs, cette journée se veut un espace de dialogue, de transmission et de partage. Elle rappelle que la paix et la solidarité ne sont pas des acquis, mais des valeurs à entretenir et à faire vivre au quotidien. La commémoration du 20ᵉ anniversaire du décès de Gnassingbé Eyadema s’annonce comme une occasion de faire corps autour des valeurs de paix et d’unité.

Le Togo parviendra-t-il à se rassembler autour de cet héritage pour construire un avenir plus solidaire et uni ?

Togo : les caméras de surveillance passe sous contrôle de l’IPDCP

 

Lomé, 28 août 2025 Et si la véritable sécurité reposait autant sur la confiance des citoyens que sur la présence de caméras ? À partir du 1ᵉʳ octobre 2025, le Togo franchit une étape décisive dans la régulation de la vidéosurveillance. Une nouvelle réglementation, portée par l’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel (IPDCP), impose désormais la déclaration obligatoire de toutes caméras de surveillance installée dans les espaces publics, commerciaux ou professionnels.

Cette mesure ambitieuse vise à concilier sécurité collective et respect des libertés individuelles, tout en instaurant un climat de transparence dans un pays où les dispositifs de surveillance se multiplient.

 

Caméras de surveillance : une réforme musclée pour défendre la vie privée

 

Ce cadre légal novateur répond à une préoccupation croissante : la prolifération anarchique des caméras de surveillance, souvent utilisées sans contrôle ni garantie pour les citoyens. Dès octobre, toute caméra non déclarée auprès de l’IPDCP verra ses enregistrements jugés irrecevables devant les tribunaux. Cette décision forte vise à prévenir les abus et à garantir que la sécurité ne devienne pas un prétexte à l’intrusion dans la vie privée. Par conséquent, cette réforme s’inscrit dans une volonté claire : faire de la surveillance un outil au service du bien commun, et non une menace pour les droits fondamentaux.

 

Un pictogramme pour une transparence garantie

 

Pour renforcer la transparence, chaque dispositif déclaré se verra attribuer un pictogramme officiel, à afficher obligatoirement sur les lieux équipés. Ce symbole, véritable gage de conformité, jouera un rôle clé : dissuader les usages abusifs tout en rassurant les citoyens sur la légalité des installations. De ce fait, dans les rues de Lomé ou les commerces de Kara, ce signe distinctif deviendra bientôt un repère visuel, synonyme d’une surveillance encadrée et respectueuse.

 

Qui échappe à la règle ? Les exceptions sont strictement encadrées

 

Certains cas spécifiques bénéficient d’exemptions en vertu de la nouvelle loi. En effet, la loi dispense de déclaration les caméras que les gens installent dans les bureaux, salles de réunion ou établissements scolaires à des fins de sécurité, à condition que les personnes concernées en soient dûment informées. De même, la loi n’exige pas que les gens signalent les dispositifs qu’ils placent dans leurs domiciles privés, à la seule condition qu’ils ne filment pas la voie publique ou les propriétés voisines. Cependant, l’IPDCP encourage néanmoins une déclaration volontaire, car elle la perçoit comme un acte de responsabilité et de transparence.

 

Caméras de surveillance : des sanctions pour un respect total de la loi

 

Le non-respect de ces nouvelles règles expose les contrevenants à des sanctions sévères : des peines d’emprisonnement allant de un à cinq ans et des amendes comprises entre 5 et 20 millions de francs CFA. Cet arsenal répressif envoie un message clair : la sécurité ne peut se construire au mépris des droits des citoyens. Ainsi, en imposant des conséquences tangibles, le Togo cherche à décourager toute dérive dans l’usage des technologies de surveillance.

 

Un pas de géant pour le Togo, un modèle pour l’Afrique

 

En adoptant cette réforme, le Togo se distingue comme un modèle dans la sous-région ouest-africaine. Face au défi universel de concilier sécurité et protection des données personnelles, le pays pose un jalon audacieux. Cette initiative pourrait dès lors inspirer d’autres nations africaines confrontées à la montée des dispositifs de surveillance et à la nécessité d’un cadre éthique pour leur utilisation.

 

Caméras de surveillance : la confiance au cœur de l’équation sécuritaire

 

Cette nouvelle réglementation, bien que centrée sur des aspects techniques, porte une ambition plus large : rétablir la confiance entre les citoyens et les institutions. En plaçant la protection des données personnelles au cœur de sa politique de sécurité, le Togo montre qu’il est possible de bâtir un avenir où la technologie sert l’humain sans compromettre ses libertés. À l’aube de cette transformation, le pays s’affirme comme un acteur visionnaire, prêt à relever les défis d’une société moderne et respectueuse des droits de chacun. Reste à voir si cette nouvelle loi sera appliquée avec la même fermeté que le gouvernement y a mise pour son adoption.

Le Togo roule vers l’amélioration de la santé publique

 

Lomé, le 28 août 2025 – Le Togo marque un tournant décisif dans l’amélioration de l’accès aux soins de santé pour ses populations, particulièrement dans les zones reculées. Hier, le 27 août 2025, le ministre de la Santé, le Professeur Tchin Darré, a réceptionné deux cliniques mobiles spécialisées – l’une dédiée à l’ophtalmologie, l’autre à la santé bucco-dentaire – lors d’une cérémonie officielle. Ces équipements, remis par Madame Binta Sanneh, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo, s’inscrivent dans une dynamique de modernisation et d’équité dans l’accès aux soins.

Santé oculaire et bucco-dentaire : un plan d’action qui met les soins à portée de main

 

Financé à hauteur de 810 082 dollars américains, soit environ 490 millions de francs CFA, par la Banque Islamique de Développement (BID), ce projet s’intègre dans le cadre du Programme d’Appui au Renforcement des Unités de Soins Communautaires et de la Santé au Togo (PARUSCT). Par conséquent, il répond aux priorités définies dans le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS).

La clinique ophtalmologique mobile, entièrement équipée pour diagnostiquer et traiter les affections oculaires, vise à intensifier la lutte contre la cécité évitable, un fléau qui touche particulièrement les communautés rurales. Grâce à sa mobilité, elle permettra d’apporter des consultations spécialisées et des interventions directement aux populations éloignées des centres de santé. De même, la clinique bucco-dentaire mobile ambitionne d’améliorer la prise en charge des problèmes dentaires, souvent négligés, mais essentiels pour la santé globale.

Un engagement pour la santé de tous

 

Lors de la cérémonie, le Professeur Tchin Darré a souligné l’importance de ces acquisitions pour la concrétisation des ambitions du gouvernement togolais. « Ces cliniques mobiles incarnent notre volonté de rapprocher les soins de qualité des citoyens, où qu’ils se trouvent, conformément à la feuille de route tracée par le Président du Conseil de la République », a-t-il déclaré. Ce projet illustre l’engagement du Togo à renforcer l’accès universel aux soins, un pilier central de sa politique de développement.

Deux cliniques mobiles spécialisées arrivent au Togo pour lutter contre la cécité évitable et améliorer la santé dentaire, au profit des communautés rurales.

Une collaboration qui soigne : l’atout du partenariat public-privé

 

Cette initiative témoigne de la collaboration fructueuse entre le Togo, le PNUD et la BID. En effet, en mobilisant des ressources financières et techniques, ces partenaires permettent au pays de franchir des étapes significatives vers un système de santé plus inclusif. Ainsi, la remise des cliniques mobiles n’est qu’une étape d’un projet plus vaste visant à doter les unités de soins communautaires d’équipements modernes et à former le personnel médical pour une prise en charge optimale.

Deux cliniques mobiles spécialisées arrivent au Togo pour lutter contre la cécité évitable et améliorer la santé dentaire, au profit des communautés rurales.

Le chemin d’un avenir plus sain pour le Togo

 

L’arrivée de ces cliniques mobiles marque une avancée notable dans la quête du Togo pour un système de santé résilient et accessible. En ciblant des domaines aussi cruciaux que la santé oculaire et bucco-dentaire, le pays pose les jalons d’une meilleure qualité de vie pour ses citoyens, en particulier ceux des zones rurales. Ce projet, bien que d’envergure, s’inscrit dans une vision à long terme où chaque Togolais, quel que soit son lieu de résidence, pourra bénéficier de soins adaptés et de qualité. Le Togo confirme ainsi sa volonté de s’attaquer aux disparités sanitaires et de construire une société plus équitable. Quelle sera la prochaine étape pour le Togo dans sa feuille de route pour le développement sanitaire ?

Togo : Hodabalo Awaté impulse la modernisation des préfectures

 À Lomé, le ministre Hodabalo Awaté a rencontré hier une délégation de secrétaires généraux des préfectures, saluant leur rôle clé dans les récentes élections municipales et ouvrant la voie à des améliorations concrètes de leurs conditions de travail, dans un élan porté par la vision du président Faure Gnassingbé.

 

Lomé, 28 août 2025 La journée d’hier a été marquée par une rencontre stratégique au ministère de l’Administration Territoriale. Le colonel Hodabalo Awaté, ministre en charge du secteur, a reçu une délégation des secrétaires généraux des préfectures togolaises. Cette réunion a eu deux objectifs principaux : saluer leur engagement exemplaire lors des élections municipales du 17 juillet 2025, mais aussi aborder les défis de leurs conditions de travail. La mission est bien définie : améliorer l’efficacité des préfectures afin de favoriser la décentralisation et le développement local, un enjeu essentiel pour le gouvernement sous la direction du président Faure Essozimna Gnassingbé.

À Lomé, Hodabalo Awaté souligne l’importance des secrétaires généraux dans la réussite des élections municipales et la décentralisation.

Un pari réussi pour la démocratie locale : les coulisses du scrutin municipal

 

Au cours de la rencontre, le ministre a d’abord félicité les secrétaires généraux pour leur rôle déterminant dans le bon déroulement du scrutin municipal. Ces élections, un jalon majeur pour le pays, ont permis l’installation de nouveaux conseils communaux et ont mobilisé les autorités administratives pour garantir un processus transparent et pacifique.

Selon des sources proches du ministère, le ministre a salué leur travail. « Votre dévouement a été essentiel pour consolider la démocratie locale », a déclaré le colonel Awaté, qui a également insisté sur l’importance de leur mission dans la coordination des politiques publiques au niveau préfectoral, un rouage essentiel pour rapprocher l’État des citoyens.

 

Les doléances sur la table : l’administration réclame des moyens à l’État

 

La rencontre a également été l’occasion de mettre sur la table les conditions de travail des secrétaires généraux, souvent confrontés à des défis logistiques et matériels. Face à ce constat, les participants ont formulé des propositions concrètes, notamment l’amélioration des infrastructures administratives, l’accès à des outils numériques modernes et une meilleure prise en charge des déplacements professionnels. Le ministre s’est engagé à porter ces préoccupations au plus haut niveau. « Sous la direction du président Gnassingbé, nous œuvrons pour que chaque acteur de l’administration puisse accomplir sa mission dans les meilleures conditions », a-t-il affirmé.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large portée par le ministère, qui multiplie les actions pour renforcer la gouvernance locale. Depuis sa nomination, le colonel Awaté, ancien préfet d’Agoè-Nyivé, a fait de la décentralisation sa priorité.

Hodabalo Awaté, l’architecte de la transformation administrative du Togo

 

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large portée par le ministère, qui multiplie les actions pour renforcer la gouvernance locale. Depuis sa nomination, le colonel Awaté, ancien préfet d’Agoè-Nyivé, a fait de la décentralisation sa priorité. Le Togo, qui compte 39 préfectures et 117 communes, poursuit ainsi son ambition de moderniser son administration territoriale.

Les secrétaires généraux, en tant que relais essentiels entre les préfets et les collectivités locales, jouent un rôle stratégique dans cette transformation. Leur rencontre avec le ministre témoigne de l’engagement du gouvernement à valoriser leur contribution, tout en répondant aux attentes des populations en matière de services publics.

Enfin, le ministre a réaffirmé son attachement à la collaboration avec les chefs traditionnels, un pilier de la gouvernance locale au Togo. Cette approche inclusive, qui associe les autorités administratives et coutumières, reflète une vision plus large. Alors que les prochaines échéances électorales, notamment les régionales, se profilent, cette série de réformes parviendra-t-elle à consolider une gouvernance locale solide et durable ?