CFMI : 500 bourses pour révéler les talents industriels du Togo

CFMI, une opportunité décisive pour les jeunes Togolais : une rentrée 2025-2026 placée sous le signe de l’inclusion, de la formation et de la mobilisation territoriale

 

Le Centre de Formation aux Métiers de l’Industrie (CFMI) a dévoilé une initiative hors du commun : l’octroi de 500 bourses partielles aux candidats les plus performants du concours d’entrée pour la session 2025-2026. Dans cette optique, l’objectif de cette démarche est d’abaisser les obstacles financiers et d’offrir des opportunités dans le secteur industriel à une nouvelle vague de jeunes Togolais. Avec ce mécanisme, les étudiants ne seront responsables que d’un tiers des coûts de la formation, le solde étant pris en charge par le CFMI. Par conséquent, jusqu’au 15 septembre 2025, les inscriptions sont étendues, donnant une ultime opportunité aux aspirants déterminés de s’inscrire dans un domaine prometteur.

 

Le CFMI, un levier stratégique pour l’emploi au Togo

 

Au-delà de l’aide financière, cette initiative s’inscrit dans une vision territoriale et inclusive de la formation professionnelle. En effet, le CFMI, acteur clé de la Feuille de route nationale 2025, répond aux besoins croissants du tissu industriel togolais en misant sur des compétences techniques et technologiques adaptées.

Avec plus de 1 150 jeunes formés en dix ans et un taux d’insertion professionnelle supérieur à 70 %, le CFMI incarne une réussite collective au service du développement économique du pays.

 

Une alliance public-privé au service du territoire

 

Soutenu par l’État togolais et des partenaires stratégiques tels que l’AFMI, le CNP, l’AGET, l’ASOZOF et la CCI-Togo, le CFMI illustre la force d’une coopération franco-togolaise tournée vers l’avenir. En plus, cette synergie entre acteurs publics et privés renforce la symbolique territoriale de l’établissement, qui célèbre cette année son 10ᵉ anniversaire.

 

Une formation industrielle accessible et valorisée

 

Souvent perçus comme techniques ou élitistes, les métiers de l’industrie deviennent ici des vecteurs d’insertion, de dignité et de transformation sociale. Par conséquent, les bourses partielles ne sont pas qu’un soutien financier : elles incarnent une volonté politique et pédagogique de rendre la formation industrielle plus inclusive, plus territorialisée et plus mobilisatrice.

 

Le CFMI parviendra-t-il à transformer l’industrie togolaise ?

 

En conclusion, l’initiative du CFMI marque un tournant majeur pour la formation professionnelle au Togo. En démocratisant l’accès aux métiers de l’industrie, le centre ne se contente pas de former des techniciens : il contribue activement à la construction d’une main-d’œuvre qualifiée et à la réduction du chômage. Toutefois, le véritable défi réside dans la capacité de ces jeunes boursiers à trouver des emplois durables et à s’adapter aux évolutions rapides du secteur.

La question qui se pose est la suivante : ce programme ambitieux sera-t-il le catalyseur d’une industrialisation inclusive pour le Togo, ou les entreprises togolaises seront-elles prêtes à absorber cette nouvelle génération de professionnels hautement qualifiés ?

L’atelier national ETFPA 2025 : cap sur une formation plus inclusive

ETFPA 2025  : à Lomé, l’État togolais mobilise les acteurs de la formation pour une rentrée tournée vers l’insertion et l’innovation

 

Juste avant le début de l’année scolaire 2025-2026, le 8 septembre à Lomé, le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (ETFPA) a organisé un séminaire national d’évaluation et de planification. Son objectif est de dresser le bilan de l’année écoulée, d’identifier les défis persistants et de définir les priorités opérationnelles pour renforcer l’impact territorial de la formation professionnelle.

Présidé par le ministre Isaac Tchiakpé, l’événement a réuni à l’Institut national de formation et de perfectionnement professionnels (INFPP) les décideurs publics, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les acteurs du système éducatif. C’est une mobilisation collective au service de la transformation sociale et économique du Togo.

L’atelier national ETFPA 2025 trace les priorités de la rentrée : insertion, innovation et territorialisation de la formation professionnelle

Une innovation structurante : former ceux qui forment

 

Parmi les annonces phares de l’atelier, le lancement d’un cycle de formation initiale des formateurs, en partenariat avec l’Université de Lomé (INSE et EPL), marque une avancée majeure. Cinq filières pilotes sont concernées : bâtiment, froid et climatisation, mécanique générale, mécanique automobile et plomberie.

Ce programme inédit, porté par l’INFPP, vise à renforcer les compétences pédagogiques locales et à valoriser les savoir-faire territoriaux. Par conséquent, il s’inscrit dans une logique de transmission durable et de professionnalisation des encadrants, socle essentiel pour garantir la qualité des formations dispensées.

 

ETFPA 2025  : des avancées concrètes, mais des défis à relever

 

Le ministre Tchiakpé a salué les progrès réalisés en 2024-2025 : développement de la formation en alternance, diversification des filières, multiplication des stages en entreprise et mise en place de dispositifs d’insertion professionnelle. En effet, ces actions traduisent une volonté politique forte de connecter la formation aux réalités du marché de l’emploi.

Cependant, des défis subsistent : l’adaptation des programmes aux évolutions technologiques, l’intégration du numérique et l’amélioration de la gouvernance du secteur. L’atelier appelle donc à des échanges francs et orientés vers l’action pour consolider les acquis et accélérer les réformes.

Une feuille de route pour transformer le territoire

 

Inscrit dans les projets P09, P10 et P11 de la feuille de route gouvernementale Togo 2025, l’atelier contribue à l’élaboration d’un plan d’action opérationnel. Ce document stratégique, attendu pour le 9 septembre, devrait renforcer la Stratégie nationale de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (SNETFP) et consolider la place du sous-secteur dans la dynamique de transformation du pays.

Mme Kayi Alognou, directrice de l’Enseignement secondaire technique, a rappelé que la qualité de la formation, l’insertion des jeunes et l’élargissement de l’accès restent les piliers de l’action publique. La création de nouvelles filières et la construction de centres de formation sont autant de leviers pour répondre aux besoins du tissu économique togolais.

 

ETFPA 2025  : le Togo peut-il réussir son pari d’aligner formation et emploi ?

 

En conclusion, ce séminaire stratégique démontre la détermination du Togo à faire de la formation professionnelle un véritable moteur de développement. Les avancées sont réelles et les promesses de demain sont encourageantes. Toutefois, la véritable mesure du succès résidera dans la capacité du gouvernement à surmonter les obstacles restants, notamment l’intégration effective du numérique et la pérennité des financements.

L’enjeu est de taille : il s’agit non seulement de former une jeunesse compétente, mais aussi de s’assurer que ses compétences correspondent aux besoins réels et évolutifs du marché du travail togolais. La feuille de route qui en résultera sera-t-elle le catalyseur d’une transformation durable, ou le secteur restera-t-il confronté à une inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi ?

France : Bayrou éjecté, la démocratie fait son cinéma à l’Assemblée

Chute politique à Matignon : Bayrou renversé, la Ve République en mode thriller institutionnel.

Paris, 8 septembre 2025 – Et hop, un Premier ministre de moins ! L’Assemblée nationale française, dans un élan digne d’un blockbuster hollywoodien, a renversé le gouvernement de François Bayrou ce lundi , avec un score sans appel : 364 voix contre, 194 pour. Le chef du gouvernement, qui avait lui-même orchestré ce vote de confiance à haut risque, s’est pris un uppercut politique en pleine figure. Résultat ? Il pliera bagage dès mardi matin pour remettre sa démission à Emmanuel Macron, selon ses proches. Bienvenue dans le grand cirque de la Ve République, où les chutes sont aussi spectaculaires que les discours !

 

 Bayrou : un pari risqué, une chute historique

 

François Bayrou, l’éternel centriste et fidèle acolyte de Macron, a joué les casse-cou en demandant ce vote de confiance. Objectif était de faire valider son plan d’économies budgétaires face à une dette publique qui flirte avec les 3 300 milliards d’euros. Mais, surprise (ou pas), les députés, de La France insoumise au Rassemblement national, se sont ligués pour lui faire mordre la poussière. Avec 364 voix contre, Bayrou entre dans les annales comme le premier Premier ministre de la Vᵉ République à tomber sur un vote de confiance. Bravo, François, pour ce record historique ! On lui décernera peut-être une médaille… ou juste un carton pour ranger ses affaires à Matignon.

 

Un discours d’adieu déguisé en plaidoyer : Le baroud d’honneur du Premier ministre

 

Avant le verdict, Bayrou a tenté le tout pour le tout avec un discours de 45 minutes devant l’Assemblée, où il a jonglé entre alarmisme et références grandiloquentes à De Gaulle et Mendès-France. « Notre pronostic vital est engagé ! », a-t-il lancé, évoquant la dette comme une menace apocalyptique pour l’État, l’indépendance et le modèle social français. Mais les députés, visiblement peu impressionnés par ce mélange de drame et de nostalgie, ont préféré appuyer sur le bouton « éjecter ». Certains y ont vu un « testament politique », d’autres un simple baroud d’honneur. Une chose est sûre : Bayrou savait que son sort était scellé. Comme un capitaine de navire qui saborde son bateau en chantant, il a choisi de couler avec panache.

 

Les oppositions jubilent, Macron dans l’embarras

 

Les oppositions, elles, n’ont pas boudé leur plaisir. Marine Le Pen, du Rassemblement national, a qualifié ce vote de « fin de l’agonie d’un gouvernement fantôme », tandis qu’Éric Ciotti (UDR) a dénoncé un « pompier-pyromane » et réclamé une dissolution de l’Assemblée. À gauche, La France insoumise et les socialistes savourent aussi  leur victoire, certains préparant déjà une motion pour destituer Macron lui-même. Pendant ce temps, à l’Élysée, le président doit se creuser la tête pour trouver un nouveau Premier ministre – le troisième en moins de deux ans. On parie sur un casting aussi inspiré que les précédents ?

 

Alerte rouge sur les marchés :Une France au bord du chaos budgétaire ?

 

Le timing de cette débâcle ne pouvait pas être pire. Avec l’agence Fitch qui doit réévaluer la note souveraine de la France ce vendredi 12 septembre, la chute de Bayrou risque également de faire tousser les marchés. La dette publique, à 114 % du PIB, et un déficit flirtant avec les 6 % en 2024 ne rassurent personne. Les investisseurs, qui n’aiment ni l’instabilité ni les surprises, pourraient faire payer cher ce feuilleton politique. Et pendant que le prochain budget 2026 attend dans les coulisses, les Français se demandent si leurs impôts vont encore grimper pour financer ce jeu de chaises musicales.

 

Et maintenant, que prépare l’Élysée ?

 

Avec Bayrou sur le départ, tous les yeux se tournent vers Macron. Va-t-il nommer un nouveau Premier ministre dans les prochains jours, comme promis par l’Élysée, ou tenter une dissolution risquée de l’Assemblée ? Les paris sont ouverts, mais une chose est sûre : la France politique adore les rebondissements. Entre mobilisations sociales prévues les 10 et 18 septembre et un budget à boucler d’ici mi-octobre, le prochain locataire de Matignon risque de trouver un bureau bien encombré. Finalement, François Bayrou peut préparer ses valises et méditer sur cette leçon : en politique, demander la confiance, c’est un peu comme jouer à la roulette russe avec un chargeur plein.

 

Bayrou : un dernier mot pour la route

 

Oh, et pendant que l’Assemblée jouait à « Qui veut renverser le gouvernement ? », quelques applaudissements ont retenti dans les rangs de la gauche, tandis que le RN restait silencieux, savourant peut-être son rôle de faiseur de rois… ou de fossoyeurs. Quant à Bayrou, il a quitté l’hémicycle sans demander son reste, laissant derrière lui un discours alarmiste et une coalition gouvernementale en miettes. La démocratie française, elle, continue de tourner, entre crises, coups de théâtre et une pointe d’absurde.

La vraie question, au fond, n’est pas de savoir si cette instabilité politique va se muer en crise majeure. Elle est déjà là, sous nos yeux. Demain, à 20 heures, la France entière aura les yeux rivés sur Emmanuel Macron. Le président, désormais face à l’un des plus grands défis de sa carrière, devra choisir : dissoudre l’Assemblée pour provoquer de nouvelles élections législatives, ou désigner un nouveau Premier ministre capable de rallier une majorité introuvable. Dans ce climat d’incertitude, une seule chose est certaine : le feuilleton de la Vᵉ République est loin d’être terminé.

À suivre…

Présidentielle 2025 : Le Conseil constitutionnel fait le grand tri électoral

Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel tire les numéros gagnants pour octobre 2025 : cinq candidats validés, des poids lourds recalés, et une démocratie qui joue les funambules sous les projecteurs électoraux.

Abidjan, 8 septembre 2025– Oh, la démocratie, ce délicieux jeu de chaises musicales où tout le monde veut s’asseoir, mais où les arbitres décident qui a droit à une chaise… ou pas ! En Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel, grand maître du suspense électoral, a dévoilé ce lundi sa liste définitive des candidats pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.

Et disons que les résultats ont de quoi faire hausser les sourcils, rire jaune ou carrément grincer des dents. Sur les 60 dossiers déposés, seuls cinq heureux élus ont décroché leur ticket pour la course à la présidence. Les autres ? Recalés, éjectés, renvoyés à leurs rêves de grandeur. Bienvenue dans la démocratie version ivoirienne, où la surprise est toujours au rendez-vous !

 

Les cinq élus et la pléthore de déçus : le verdict du Conseil constitutionnel est tombé.

 

Le Conseil constitutionnel, sous la houlette de la très sérieuse Chantal Nanaba Camara, a décidé de faire le ménage dans la pile de candidatures. Par conséquent, seuls cinq noms ont survécu au couperet. Alassane Ouattara, le président sortant, est bien sûr de la partie, prêt à rempiler comme si la chaise présidentielle était collée à son postérieur.

À ses côtés, on retrouve Simone Ehivet (qui insiste pour qu’on oublie le « Gbagbo » dans son nom, histoire d’éviter toute confusion gênante), Jean-Louis Billon, Henriette Lagou et Ahoua Don Mello. Un quintet éclectique, dirons-nous, où se mêlent anciens ministres, figures indépendantes et visages bien connus de la scène politique. Mais ne vous y trompez pas : ce n’est pas la diversité qui fait jaser, c’est plutôt ceux qui ont été laissés sur le carreau.

 

 Les poids lourds recalés : un casting de favoris à la trappe

 

Oh, la claque ! Le Conseil électoral a prié Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et Pascal Affi N’Guessan, trois poids lourds de la politique ivoirienne, de rester chez eux. Pourquoi ? Parce que la démocratie, mes amis, c’est avant tout une question de paperasse et de règles aussi tordues qu’un labyrinthe. Gbagbo et Thiam sont absents de la liste électorale, selon le Conseil. Oui, vous avez bien entendu : pour être candidat, il faut d’abord être électeur. Et quand ton nom disparaît à cause d’une vieille condamnation (comme Gbagbo, toujours hanté par l’affaire du « casse de la BCEAO ») ou d’une nationalité jugée douteuse (coucou Thiam, exilé de la citoyenneté ivoirienne par un tribunal tatillon), eh bien, c’est game over. Quant à Affi N’Guessan, son tort est de ne pas avoir réuni assez de parrainages valides. Apparemment, ses soutiens n’ont pas bien lu le mode d’emploi.

 

Et ce n’est pas tout ! Des figures comme Assalé Tiémoko Antoine ou Vincent Toh Bi Irié ont également vu leurs rêves présidentiels partir en fumée, victimes de parrainages invalides ou d’autres détails administratifs. Le processus ressemble plus à une émission de télé-réalité : où on élimine les candidats parce qu’ils ont oublié de cocher une case ou de fournir un double de leur carte d’identité. Qui a dit que la démocratie était simple ?

 

Un choc politique, ou juste du théâtre constitutionnel ?

 

L’annonce de ce lundi 8 septembre a secoué le landerneau politique ivoirien. Les recalés, favoris autoproclamés, étaient censés dynamiter la course électorale. Leur absence est un véritable séisme, ou plutôt un coup de théâtre savamment orchestré. Car, soyons honnêtes, la validation sans surprise de la candidature d’Alassane Ouattara laisse un arrière-goût de déjà-vu. Le président sortant, en roue libre, semble avoir un boulevard devant lui. Pendant ce temps, les partis d’opposition crient au scandale, promettent des recours et agitent le spectre d’un climat pré-électoral tendu. Mais, entre nous, qui est vraiment surpris ? En Côte d’Ivoire, la démocratie a toujours eu un talent pour les rebondissements… et les déceptions.

 

 L’Afrique face à ses démons démocratiques ?

 

Alors, que nous enseigne cette nouvelle péripétie électorale ? Que la démocratie, en Côte d’Ivoire comme ailleurs, est un sport de précision où chaque virgule du code électoral peut devenir une arme fatale. Les recalés d’aujourd’hui, Laurent Gbagbo en tête, vont sans doute ruminer leur revanche, tandis que les cinq élus se préparent à une campagne officielle qui s’ouvrira du 5 au 23 octobre. Mais dans ce jeu de pouvoir, certains sceptiques murmurent que la démocratie ne correspond pas à l’Afrique — pourtant, cette question continue de traverser les débats et d’interpeller les consciences. À voir les acrobaties administratives du Conseil constitutionnel, on pourrait presque croire que c’est un complot pour nous faire rire… ou pleurer.

 

Et maintenant, que nous réserve le futur ?

 

Le compte à rebours est lancé. À un mois et demi du scrutin, les Ivoiriens attendent de voir si cette élection, présentée comme l’une des plus disputées depuis des décennies, tiendra ses promesses. Les observateurs scruteront de près les réactions des recalés, les stratégies des candidats validés et l’évolution de l’humeur électorale. En attendant, une chose est sûre : la démocratie ivoirienne, avec ses règles kafkaïennes et ses surprises, reste fidèle à elle-même – un spectacle où l’on ne sait jamais qui sera le prochain à quitter la scène.

Le vrai suspense ne commence-t-il pas maintenant, avec la question de savoir comment les recalés et leurs partisans réagiront et si la rue grondera plus fort que les communiqués de presse ?

Togo : L’équipe TerraVigil_IOT triomphe à GAIAfest 2025

Togo sur le podium de l’innovation mondiale : TerraVigil_IOT de l’Université de Lomé brille à GAIAfest 2025 avec une deuxième place mondiale

 

Lomé, 8 septembre 2025 – Le Togo s’est distingué sur la scène mondiale de l’innovation technologique le 7 septembre 2025 à GAIAfest 2025. En effet, l’équipe TerraVigil_IOT de l’Université de Lomé, représentée par Peniel Jean B. Vlavo, a décroché une remarquable deuxième place dans la catégorie des Systèmes Intelligents Activés par l’Internet des Objets (IoT).

Ce succès, célébré lors de cet événement international, met en lumière le talent et le dynamisme de la jeunesse togolaise dans un domaine en pleine expansion. En combinant intelligence artificielle (IA) et IoT, TerraVigil_IOT prouve que le Togo peut rivaliser avec les meilleurs en matière de technologies intelligentes, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités pour l’innovation africaine.

 

Une performance technique saluée par le jury

 

GAIAfest 2025, une compétition mondiale qui réunit des universités, des start-up et des innovateurs, s’est tenue cette année dans un format hybride. L’équipe TerraVigil_IOT, composée d’étudiants en informatique et en ingénierie de l’Université de Lomé, a impressionné le jury avec un projet novateur de détection précoce des feux de brousse. Leur solution s’appuie sur la convergence de l’intelligence artificielle (IA) et de l’IoT pour limiter les dégâts sur les plans écologique, environnemental et humain.

Peniel Jean B. Vlavo, porte-parole de l’équipe, a présenté le projet avec brio, mettant en avant des applications pratiques qui intègrent l’analyse en temps réel et l’automatisation, des tendances clés de l’IoT en 2025. Le jury a salué la pertinence de leur solution, qui combine des capteurs connectés à des algorithmes d’apprentissage automatique pour optimiser des processus de manière autonome.

 

TerraVigil_IOT : une vitrine pour l’innovation togolaise

 

La deuxième place de TerraVigil_IOT est une fierté nationale pour le Togo, un pays qui investit de plus en plus dans l’éducation technologique et l’innovation. L’Université de Lomé, soutenue par des initiatives comme le Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) et des partenariats avec des organisations internationales, s’impose comme un hub de formation pour les jeunes talents. Le projet TerraVigil_IOT s’inscrit dans cet écosystème en pleine croissance et reflète les tendances mondiales de l’IoT, notamment l’essor de l’« AIoT » (Artificial Intelligence of Things).

Le projet de détection précoce des feux de brousse pourrait inspirer d’autres solutions locales, telles que la surveillance des cultures ou la gestion des ressources en eau, des domaines où l’IoT a un fort potentiel en Afrique.

 

Défis et perspectives pour l’avenir

 

Malgré ce succès, les défis ne manquent pas pour les jeunes innovateurs togolais. L’accès au financement, la cybersécurité des solutions IoT et la nécessité de s’adapter aux normes internationales restent des obstacles. Cependant, le soutien institutionnel et l’enthousiasme suscité par la performance de TerraVigil_IOT laissent présager un avenir prometteur. La deuxième place de l’équipe a d’ailleurs été largement célébrée sur les réseaux sociaux. Cette reconnaissance internationale renforce la visibilité de l’Université de Lomé et inspire la jeunesse togolaise à poursuivre des carrières dans les STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques).

 

Le triomphe de TerraVigil_IOT à GAIAfest 2025 est une victoire pour le Togo et un signal fort de son potentiel technologique. Tandis que le pays continue d’investir dans l’innovation, des talents comme Peniel Jean B. Vlavo ouvrent la voie à une transformation numérique inclusive et durable. Mais au-delà de ce succès symbolique, le Togo saura-t-il créer un écosystème propice à la commercialisation de ces innovations, pour que ces prototypes deviennent des solutions concrètes qui transformeront réellement l’économie et la vie de ses citoyens ?

Médias publics : le Togo réorganise ses voix officielles

Le Togo réorganise ses médias publics : une nouvelle dynamique éditoriale s’installe entre transmission, leadership et ancrage territorial.

LOMÉ, 8 septembre 2025 – Le 3 septembre dernier, le département responsable de la Communication et des Médias a initié une restructuration temporaire des médias d’État au Togo. Par ailleurs,  plusieurs décrets ministériels ont officialisé cette décision qui réorganise les responsabilités concernant trois entités majeures de l’information nationale : la Télévision Togolaise (TVT), Radio Lomé et Radio Kara. Ce remaniement s’inscrit dans une volonté de dynamiser ces médias de diffusion, de renforcer leur ancrage territorial et de repositionner leur rôle dans la transmission des valeurs républicaines et culturelles.

 

Des profils réaffectés pour une nouvelle dynamique

 

À la TVT, Komou Tchaa Paneïpésséï Désiré prend les rênes, succédant à Joseph Amegan. Ancien directeur par intérim de Radio Kara, il incarne une transition vers une gouvernance plus territorialisée et tournée vers les enjeux audiovisuels contemporains.

Quant à Radio Lomé, la « Radio mère », elle accueille Gerson Dovo comme nouveau directeur par intérim, en remplacement de John Abalo Takou. Ce dernier est désormais en charge de Radio Kara. Ces mouvements traduisent une volonté de fluidifier les synergies entre les différents pôles médiatiques et de renforcer leur complémentarité.

Par ailleurs, Joseph Amegan rejoint l’Agence nationale de la production audiovisuelle (ANPA), une structure stratégique installée dans l’enceinte de la TVT. Cette agence est chargée d’accompagner les créateurs, d’encadrer les productions et de stimuler la scène culturelle togolaise.

 

Médias publics :  un remaniement qui interroge les équilibres internes

 

Selon plusieurs sources, cette réorganisation serait également motivée par des tensions internes liées au leadership au sein de la télévision nationale. Ce contexte souligne l’importance de consolider les instances de gouvernance médiatique pour garantir la stabilité, la transparence et la performance des organes publics. Au-delà des enjeux de personnes, cette recomposition ouvre une nouvelle séquence pour les médias publics togolais : celle d’une refondation éditoriale, territoriale et symbolique, au service de l’information citoyenne et de la valorisation des talents locaux.

Le Togo réaffirme, à travers cette réorganisation, son ambition de faire des médias publics des vecteurs de cohésion, de transmission et de mobilisation. Une nouvelle page s’ouvre pour la TVT, Radio Lomé et Radio Kara. Toutefois, ces ajustements de personnel suffiront-ils à répondre aux défis structurels et éditoriaux, notamment ceux de la crédibilité et de la concurrence numérique, qui pèsent sur le service public d’information ?

Le Togo mise sur des formations courtes pour l’emploi des jeunes

Le Togo valide son plan pour les formations courtes : Une révolution formative pour l’avenir des jeunes à l’horizon

 

LOMÉ, 8 septembre 2025 – Le Togo accélère sa marche vers l’autonomisation de sa jeunesse avec une initiative audacieuse portée par le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFPA). Vendredi dernier, le ministère a franchi une étape décisive en validant la note méthodologique du schéma directeur des Formations de Courte Durée (FCD), un programme ambitieux destiné à doter les jeunes Togolais de compétences pratiques pour booster leur employabilité et favoriser l’auto-entrepreneuriat. Par ailleurs,  cette stratégie, pensée pour transformer les aspirations en opportunités concrètes, promet de redessiner le paysage professionnel du pays.

Des parcours agiles pour des secteurs clés

 

Conçues pour durer entre deux et six mois, ces formations ciblent des secteurs clés tels que l’agriculture, l’artisanat, le numérique et les services. L’objectif est clair : offrir aux jeunes des parcours agiles et adaptés aux besoins du marché, leur permettant de s’insérer rapidement dans le monde du travail ou de créer leurs propres entreprises.

En collaboration avec ses partenaires, le METFPA élabore un cadre structuré pour garantir l’efficacité et la pertinence de ces programmes, avec un accent particulier sur l’innovation et l’impact socio-économique.

Le ministère togolais de l’Enseignement Technique valide le schéma directeur des Formations de Courte Durée, visant à doter les jeunes

Formations courtes : une vision stratégique pour la jeunesse togolaise

 

D’ailleurs, ce schéma directeur s’inscrit dans une vision plus large du gouvernement togolais, qui place la jeunesse au cœur de son projet de développement. En misant sur des formations courtes mais intensives, le Togo cherche également à répondre aux défis de l’emploi tout en stimulant l’esprit entrepreneurial. Ce programme, fruit d’une réflexion stratégique, illustre l’engagement du pays à bâtir un avenir où chaque jeune peut s’épanouir et contribuer activement à la prospérité nationale.

 

Le Togo donne un signal fort : il croit en sa jeunesse et lui fournit les outils pour bâtir son avenir. Néanmoins, la réussite de ce programme ne dépendra pas uniquement de sa conception. La question est de savoir si le pays pourra garantir que ces formations courtes débouchent sur des emplois stables et de qualité, et non pas sur des opportunités éphémères.

Togo : 100 000 kits scolaires à distribuer dans 64 cantons

Une rentrée scolaire 2025-2026 sous le signe de l’inclusion avec SWEDD+ : le Togo lance une vaste campagne de distribution de kits scolaires

 

Togo, 8 septembre 2025 – À l’aube d’une nouvelle année scolaire, le Togo marque un pas décisif vers une éducation plus inclusive et équitable. Ce mardi, la commune de Haho 2, à Djémégni, a accueilli le lancement officiel de la campagne nationale de distribution de kits scolaires, orchestrée par le projet SWEDD+ Togo.

Sous l’égide du président du Conseil, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, plus de 100 000 jeunes filles issues de 782 localités à travers 64 cantons recevront des fournitures essentielles pour démarrer l’année 2025-2026 dans les meilleures conditions. Cette initiative incarne en effet la vision d’un Togo solidaire et prospère, où l’éducation devient un levier d’émancipation pour toutes.

 

100 000 kits scolaires : une mobilisation pour l’éducation des filles

 

Dès aujourd’hui, les kits scolaires commenceront à être distribués dans les chefs-lieux des cantons, garantissant que chaque bénéficiaire soit équipée avant la rentrée officielle. Cette campagne, soutenue par des partenaires du gouvernement togolais, dépasse la simple remise de matériel. En effet, elle s’accompagne d’un ambitieux programme de sensibilisation destiné à mobiliser familles et communautés autour de la scolarisation des filles.

Cependant, les défis persistent : mariages précoces, précarité économique et pesanteurs sociales continuent d’entraver l’accès continu des jeunes filles à l’éducation. Le projet SWEDD+ s’attaque à ces obstacles avec détermination, en promouvant un environnement favorable à la réussite scolaire.

 

Un engagement de longue date

 

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une dynamique éducative de longue date. Depuis 2017, le Togo a fait de l’accès à l’éducation une priorité nationale, avec la gratuité de l’enseignement préscolaire et primaire, ainsi qu’une réduction significative des frais scolaires pour les filles au secondaire. En plus, le programme School AMU (anciennement School Assur) offre une couverture sanitaire à plus de 2,5 millions d’élèves, renforçant les conditions d’une scolarité sereine.

En dotant chaque élève, et particulièrement les jeunes filles, des outils nécessaires à leur réussite, le gouvernement traduit en actes la vision du président Gnassingbé : faire du capital humain le moteur d’un Togo inclusif et résolument tourné vers l’avenir.

 

À travers SWEDD+ Togo, le pays réaffirme son engagement pour une éducation de qualité, accessible à tous. Il pose ainsi les jalons d’une société où chaque enfant, fille ou garçon, peut rêver grand et bâtir son avenir. Néanmoins, si cette campagne est un signal fort, la vraie question est de savoir si elle suffira à surmonter les obstacles sociaux et culturels profondément enracinés, garantissant ainsi que ces 100 000 jeunes filles restent sur les bancs de l’école et parviennent à l’émancipation ?

Le Togo affine sa stratégie pour la COP30 au Brésil

À l’approche de la COP30, le Togo se positionne comme un acteur majeur du climat.

LOMÉ, 8 septembre 2025 – Le Togo s’engage avec détermination dans une préparation minutieuse pour la COP30 qui se tiendra en novembre 2025 à Belém, au Brésil. À cet effet, le ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, Katari Foli-Bazi, mène une série de consultations stratégiques avec des partenaires internationaux afin d’affiner la position togolaise en amont de ce sommet crucial. Par ailleurs, l’objectif est de faire entendre la voix du pays et de le positionner comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique.

À l’approche de la COP30, le Togo multiplie les consultations avec l’OIM et la FAO pour renforcer sa feuille de route climatique et défendre

Le Togo renforce ses alliances stratégiques pour un impact maximal

 

Dans cette optique, le ministre Foli-Bazi a récemment tenu une réunion fructueuse avec le chef du bureau de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Togo. Cet échange a permis de recueillir des propositions concrètes qui enrichiront la feuille de route togolaise pour la COP30. De même, une séance de travail avec Oyetounde D., représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Lomé, a offert une plateforme d’échange d’idées novatrices. Les contributions de ces deux organisations sont aussi cruciales pour optimiser l’impact du Togo lors de cet événement mondial, où des engagements ambitieux pour la préservation de l’environnement seront au cœur des débats.

COP30 : des actions concrètes pour une ambition affirmée

 

Ces initiatives s’inscrivent dans une volonté affirmée du gouvernement togolais de renforcer sa stratégie climatique. En mobilisant des partenaires de premier plan comme l’OIM et la FAO, le Togo démontre son engagement à élaborer des solutions durables face aux défis environnementaux. Les suggestions recueillies lors de ces rencontres nourriront les préparatifs techniques, notamment l’élaboration de documents stratégiques pour mobiliser les financements climatiques, qui sont essentiels pour les projets d’adaptation et de mitigation.

À l’approche de la COP30, le Togo multiplie les consultations avec l’OIM et la FAO pour renforcer sa feuille de route climatique et défendre

À l’approche de la COP30, le Togo se positionne comme un acteur résolu, prêt à transformer ses ambitions climatiques en actions tangibles. Cependant, au-delà de ces préparatifs stratégiques, le pays saura-t-il convertir les promesses et les accords en un impact réel et visible sur ses territoires et ses populations les plus vulnérables ?

D’pontre N’nidak : Le Grand Bassar célèbre l’unité et la terre nourricière

  D’pontre N’nidak : À Bassar, la fête de l’igname unit les peuples et célèbre la terre nourricière comme levier de cohésion et de développement.

Ce week-end, les peuples du Grand Bassar ont célébré avec ferveur la 61ᵉ édition de D’pontre N’nidak, la fête traditionnelle du « goûter à la nouvelle igname ». Bien plus qu’un simple rituel agricole, cette célébration incarne une mémoire vivante et un lien sacré entre les générations, les territoires et les ancêtres. En effet, placée sous le thème du développement inclusif des peuples Bassar et Konkomba, cette édition a rassemblé autorités, communautés et acteurs culturels autour d’un message fort : faire de la tradition un levier de cohésion et de transformation locale.

 

 Une identité forte pour un territoire mobilisé

 

La présence du ministre d’État Yark Damehame, représentant le président du conseil, a souligné l’importance politique et symbolique de l’événement. Dans son allocution, il a salué le savoir-faire agricole des populations et a aussi appelé à valoriser cette culture vivrière comme moteur de développement économique.

« D’pontre N’nidak témoigne de votre attachement aux racines et de votre capacité à faire de l’agriculture une source de dignité et de prospérité », a-t-il déclaré.

Cette fête est ainsi devenue un espace de reconnaissance, de bilan et de projection. Les participants y célèbrent les récoltes comme des victoires collectives et honorent les ancêtres en tant que guides spirituels.

 D’pontre N’nidak : une célébration de la culture et de l’unité

 

L’apothéose a été rythmée par des danses folkloriques, des prestations artistiques, des chants rituels et, bien sûr, la dégustation de mets à base de la nouvelle igname. Mais plus encore, chaque geste, chaque saveur et chaque pas de danse portait la mémoire d’un peuple et la promesse d’un avenir partagé. Les jeunes, les femmes et les anciens ont tous participé à cette célébration, où la culture est un vecteur d’insertion, de transmission et de mobilisation.

À Bassar, la fête de l’igname ne se limite pas à la terre. Elle raconte une histoire de résistance, d’unité et de renouveau. D’pontre N’nidak est un manifeste vivant pour une ruralité fière, solidaire et actrice de son propre développement. Néanmoins, au-delà de la ferveur festive, cette célébration réussira-t-elle à inspirer des politiques concrètes qui transformeront véritablement la culture de l’igname en un moteur de prospérité durable pour la région, et non pas seulement en un symbole ?