Le Togo lance la digitalisation express de ses services publics en 4 semaines

Le Togo franchit un cap décisif dans sa transformation digitale. En quatre semaines seulement, le gouvernement ambitionne de dématérialiser l’ensemble des procédures administratives. Le ministère de l’Énergie et des Ressources minières ouvre le bal, sous l’impulsion conjointe de Cina Lawson et Robert Koffi Messan Eklo. L’objectif est clair : fluidifier les services publics, renforcer la transparence et positionner le pays comme leader régional de l’innovation administrative.

 

 

Lomé, 6 novembre 2025 –Le gouvernement togolais déploie une offensive numérique ambitieuse : transformer l’ensemble des procédures administratives en outils en ligne en seulement quatre semaines. Hier, une réunion inaugurale, co-présidée par deux figures clés, a donné le coup d’envoi de cette numérisation intégrale au Ministère de l’Énergie et des Ressources minières, marquant les débuts d’une administration plus fluide et accessible.

 

Le Togo lance la numérisation express de ses services publics, avec un premier test au ministère de l’Énergie.

Une stratégie express pour une bureaucratie 2.0

 

Au cœur de cette offensive numérique se trouve le Ministère de l’Efficacité du Service Public et de la Transformation Numérique, pilote d’un plan d’action audacieux. Leur objectif est limpide : dématérialiser non seulement les rouages internes des institutions, mais aussi l’intégralité des formalités administratives des différents départements ministériels. De fait, en misant sur une mise en œuvre ultra-rapide – quatre semaines seulement –, le gouvernement togolais entend balayer les lourdeurs bureaucratiques qui freinent encore l’économie locale. Inspirée des meilleures pratiques mondiales, cette approche vise à rendre les services publics plus réactifs, transparents et inclusifs, ce qui est en phase avec les aspirations d’un pays en pleine digitalisation.

 

Digitalisation des services publics :  premier test grandeur nature au ministère de l’Énergie

 

Pour entamer concrètement cette modernisation, l’attention s’est portée sur le Ministère délégué auprès du Ministre de l’Économie, chargé de l’Énergie et des Ressources minières. Ce département, en effet stratégique pour la transition énergétique et l’exploitation des richesses souterraines, devient le laboratoire de cette expérimentation. La séance de lancement, tenue dans une ambiance studieuse, a réuni experts et décideurs afin de cartographier les étapes critiques : l’audit des processus existants, l’identification des points de friction, et, en dernier lieu, l’intégration de plateformes numériques sécurisées. Ce choix souligne l’urgence, pour les autorités, de moderniser les outils de gestion des ressources, souvent entravés par des circuits papier fastidieux.

Le Togo lance la numérisation express de ses services publics, avec un premier test au ministère de l’Énergie.

Un duo ministériel pour une impulsion décisive dans les services publics

 

Le choix des deux ministres pour diriger la réunion montre à quel point ce projet est important. En effet, Robert Koffi Messan Eklo, Ministre délégué à l’Énergie et aux Ressources minières, et Cina Lawson, Ministre de l’Efficacité du Service Public et de la Transformation Numérique, ont uni leurs expertises pour imprimer une dynamique forte. Eklo, avec sa maîtrise des enjeux énergétiques, a d’ailleurs insisté sur les gains en efficacité pour accélérer les projets d’infrastructures durables. De son côté, Lawson, pionnière reconnue de la e-gouvernance en Afrique, a tracé une vision globale : il s’agit de celle d’un écosystème numérique interconnecté, capable de propulser le Togo vers les standards internationaux. En conséquence, leurs échanges, concrets et orientés résultats, ont débouché sur un calendrier serré, jalonné d’étapes hebdomadaires pour garantir un déploiement sans accroc.

 

Une réforme structurelle aux retombées immédiates

 

Finalement, cette initiative structurante s’inscrit dans une vague plus large de réformes togolaises, où la technologie devient le levier de la compétitivité nationale. Certes, le défi technique est de taille – former les agents, sécuriser les données, interfacer les systèmes – mais les retombées attendues sont immédiates : réduction des délais pour les usagers, baisse des coûts opérationnels, et surtout lutte renforcée contre la corruption. À l’horizon de ce mois, le ministère test pourrait devenir un modèle reproductible, potentiellement contagieux pour l’ensemble de l’appareil d’État. Toutefois, cette vitesse ne doit pas compromettre la vigilance : une numérisation réussie exige des garde-fous solides pour protéger les citoyens.

 

Cameroun : Paul Biya entame un 8ᵉ mandat sous tension

Paul Biya a prêté serment pour un huitième mandat consécutif à la tête du Cameroun. Si la cérémonie d’investiture s’est déroulée dans une solennité maîtrisée, les tensions post-électorales, les contestations de l’opposition et les violences dans les rues rappellent toutefois que ce nouveau septennat s’ouvre dans un climat de crispation politique.

 

Yaoundé, 6 novembre 2025 – À 92 ans, Paul Biya a réaffirmé son emprise sur le Cameroun en prêtant serment pour un nouveau septennat, son huitième consécutif. Au pouvoir depuis 1982, le chef de l’État a été officiellement investi lors d’une cérémonie solennelle au Palais de Verre, siège de l’Assemblée nationale. Proclamé vainqueur de l’élection du 12 octobre avec 53,66 % des suffrages, selon le Conseil constitutionnel, son triomphe suscite néanmoins de vives contestations. En effet, l’opposition dénonce un scrutin biaisé et appelle à la mobilisation populaire.

Paul Biya investi pour un huitième mandat, réaffirmant la stabilité institutionnelle et les priorités nationales du Cameroun.

Paul Biya : une investiture chargée de symboles

 

La scène s’est déroulée dans un hémicycle comble, où élus et dignitaires ont assisté à l’acte protocolaire. Après avoir juré fidélité à la Constitution, Paul Biya s’est adressé à la nation dans un discours mesuré mais ferme. Il a notamment invoqué à deux reprises la confiance du peuple camerounais, doublée d’une « volonté divine », pour légitimer la continuité de son pouvoir. L’assemblée lui a réservé une ovation nourrie, saluant ainsi le doyen des chefs d’État africains, dont les 43 années au sommet font figure de longévité inégalée – ce qui engendre une forte polarisation.

 

Tensions post-électorales : un appel à l’ordre musclé

 

Toutefois, le scrutin d’octobre a laissé des traces. Issa Tchiroma Bakary, arrivé en deuxième position, conteste vigoureusement les résultats et se proclame « véritable élu ». C’est pourquoi son appel à trois journées de « villes mortes », du 3 au 5 novembre, a embrasé plusieurs localités, provoquant ainsi des affrontements violents. Sans jamais nommer son rival, Paul Biya a dénoncé les « comportements irresponsables » de certains leaders politiques, accusés d’attiser les braises de l’instabilité. Face à ces violences, qui auraient fait au moins 39 morts selon des ONG – un chiffre non confirmé officiellement –, le président a exprimé ses condoléances. Il est resté silencieux, en revanche, sur les centaines d’arrestations évoquées par le ministre de la Communication, un silence qui alimente les critiques sur la gestion sécuritaire.

 

Paul Biya,« L’ordre règnera » : hommage aux forces et avertissement.

 

Dans un passage salué par des applaudissements nourris, Paul Biya a rendu hommage au « professionnalisme exemplaire » des Forces de défense et de sécurité, les érigeant en rempart contre le chaos. « Le Cameroun ne saurait tolérer une crise post-électorale aux retombées funestes », a-t-il averti, avant de marteler : « Je vous le garantis, l’ordre prévaudra. » Cette promesse sonne comme une mise en garde à peine voilée à l’encontre de toute contestation, d’autant plus que la stabilité est souvent invoquée dans ce pays pour justifier une gouvernance autoritaire.

Un programme annoncé sous le signe de l’inclusion

 

Conscient des tensions sociales, le président a esquissé les grandes lignes de son programme. D’abord, il a promis des initiatives ciblées en faveur des jeunes et des femmes, afin de canaliser les énergies et de renforcer l’inclusion. En outre, il a renouvelé son appel à la reddition des groupes armés dans les régions en crise : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, en proie à un conflit séparatiste, ainsi que l’Extrême-Nord, confronté aux incursions djihadistes. Présentées comme des leviers de cohésion, ces priorités suffiront-elles à convaincre les sceptiques ? L’avenir dira si les promesses présidentielles se traduiront en actes.

 

Une nation sur le fil

 

En conclusion, alors que le Cameroun oscille entre héritage autoritaire et aspirations démocratiques, cette investiture cristallise les paradoxes d’un pays en quête d’équilibre. Tandis que les applaudissements résonnent encore dans les travées du pouvoir, les murmures de la rue rappellent que la légitimité ne se décrète pas : elle se conquiert. Le septennat de Paul Biya s’ouvre sur un fil tendu, entre unité sacrée proclamée et défis persistants.

L’histoire retiendra que Paul Biya aura traversé les décennies comme un roc au sommet du pouvoir. Mais même les rocs finissent par fissurer sous la pression du temps et des peuples.

Manchester City – Liverpool : plongez au cœur d’un choc footballistique avec 1xBet !

L’Etihad Stadium se fige en attendant une confrontation spectaculaire, devenue le symbole de la lutte pour le titre en Premier League.

 

Le 9 novembre, Manchester City reçoit Liverpool pour le compte de la 11ᵉ journée. Faites monter l’adrénaline à la veille de ce match capital et pariez via le lien. 1xBet, le meilleur site de paris sportifs international, reste fidèle à ses traditions et vous propose les meilleures cotes pour les matchs clés. Pariez de manière responsable, jouez avec passion et la chance vous sourira !

Le nouveau visage des Citizens

En ce début de saison, Manchester City ressemble davantage à l’équipe d’Erling Haaland qu’à celle de Pep Guardiola. Les Citizens ont délaissé les longs ballons au profit d’un jeu vertical maximal, avec des transitions défense-attaque ultra-rapides. C’est un environnement idéal pour le rapide Norvégien qui se sent comme un poisson dans l’eau. Haaland a inscrit 13 buts en 10 apparitions en championnat et domine largement le classement des buteurs.

Après le départ de Kevin De Bruyne, le rôle de meneur de jeu principal de City a été confié à Rayan Cherki. Le Français s’est remis de sa blessure et a délivré deux offrandes décisives lors du match contre Bournemouth. Cherki et Haaland affichent une complémentarité exceptionnelle, ce qui fait de ce duo prometteur une force redoutable en Premier League.

Liverpool est en feu

Après une série d’échecs, Arne Slot a cessé d’expérimenter et est revenu à la philosophie de jeu qui lui avait permis de remporter le titre dès sa première saison en Premier League. Un pressing intense avec des combinaisons sur coups francs impeccables ont permis de briser la solide équipe d’Aston Villa (2-0) et de stopper la marche victorieuse du Real Madrid (1-0).

Au milieu de ces joueurs de Liverpool avides de victoires, les « Merengues » semblaient désemparés. Vinícius Júnior a passé tout le match dans l’ombre de Conor Bradley et Kylian Mbappé était invisible face à Virgil van Dijk et Ibrahima Konaté.

Les Reds sont en pleine confiance, mais un troisième match important les attend ces sept derniers jours. L’issue de la rencontre face à Manchester City dépendra donc en grande partie de la capacité de Liverpool à se surpasser.

À quoi s’attendre de ce choc des titans ?

La saison dernière, Liverpool s’était imposé largement 2-0 à l’Etihad Stadium. Mais les équipes ont bien changé depuis. La forme étincelante d’Erling Haaland, le soutien de ses supporters et le calendrier chargé de Liverpool font de Manchester City le favori de ce match. La cote d’une victoire des Citizens est de 1.991, et celle d’un succès des visiteurs de 3.705. Un pari gagnant sur un match nul multipliera votre mise par 4.11.

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Togo : renforcement du suivi des droits humains

À Lomé, les 4 et 5 novembre, le Togo a réuni les membres de la Commission interministérielle de rédaction des rapports (CIRR) pour un atelier stratégique sur le suivi des engagements internationaux en matière de droits humains. Porté par le ministère de la Justice et soutenu par le HCDH, cet événement marque une étape clé dans la consolidation d’une gouvernance équitable, transparente et conforme aux standards mondiaux.

 

 

Lomé, 6 novembre 2025 –  En pleine dynamique de réforme institutionnelle, le Togo intensifie son engagement en faveur des droits humains. À cet effet , les 4 et 5 novembre, un atelier de formation s’est tenu à l’hôtel Onomo de Lomé, réunissant les membres de la Commission interministérielle de rédaction des rapports (CIRR).

Organisé par le Ministère de la Justice et des Droits Humains, en partenariat avec le bureau régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) pour l’Afrique de l’Ouest, cet événement visait à affiner les outils de suivi et de reporting international, au service d’ une gouvernance plus équitable et plus transparente.

Une ouverture marquée par l’engagement national

 

La session s’est ouverte dans une atmosphère solennelle, sous l’égide de Me Pacôme Adjourouvi, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice et des Droits Humains. Entouré de figures clés telles que Mme Coumba Dieng Sow, cheffe du Système des Nations Unies au Togo, et M. Benjamin Houngbo, Directeur adjoint du HCDH pour l’Afrique de l’Ouest, le ministre a tout d’abord salué la détermination des participants.

Il a ensuite réaffirmé le rôle structurant des droits humains dans l’architecture sociétale togolaise, en cohérence avec les priorités du président du Conseil, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

« Ce cadre institutionnel n’est pas qu’une formalité : il incarne plutôt notre aspiration à une administration fondée sur l’équité, la transparence et le respect de la personne humaine », a-t-il déclaré, soulignant en cela la fonction stratégique de la CIRR dans le respect des engagements internationaux et l’amélioration des pratiques internes.

Le Togo renforce ses mécanismes de suivi des droits humains avec l’appui du HCDH et des partenaires onusiens.

Appuis internationaux et reconnaissance des progrès du Togo en matière de droits humains

 

Par ailleurs, les partenaires onusiens ont salué les avancées togolaises. Mme Coumba Dieng Sow a réaffirmé le soutien constant de l’ONU pour inscrire les droits humains au cœur des politiques nationales, évoquant un partenariat fertile propice à l’atteinte accélérée des Objectifs de développement durable (ODD).

M. Benjamin Houngbo, quant à lui, a souligné l’efficacité du mécanisme de suivi togolais, qualifié de « levier stratégique » pour mesurer les progrès concrets. « Renforcer ce système, c’est précisément transformer les engagements en réalisations tangibles, avec des indicateurs clairs et des impacts visibles sur le terrain », a-t-il affirmé, lançant un appel à une mobilisation renforcée pour des résultats durables.

 

 Droits humains : des outils pratiques pour une coordination renforcée

 

Au-delà des discours, l’atelier s’est articulé autour de sessions interactives, adaptées au contexte post-remaniement gouvernemental. Les experts ont dispensé des formations ciblées aux représentants interministériels et aux équipes du ministère, principalement axées sur l’harmonisation des données, la fluidité des échanges d’informations et l’adoption de méthodes éprouvées.

L’objectif est clair : rehausser la qualité des rapports soumis aux instances internationales, tout en assurant une conformité rigoureuse aux standards mondiaux. En conséquence, ces échanges ont favorisé le partage d’expériences et posé les bases d’une collaboration intersectorielle plus étroite, permettant ainsi une intégration plus profonde des principes humanistes dans les décisions publiques.

Le Togo renforce ses mécanismes de suivi des droits humains avec l’appui du HCDH et des partenaires onusiens.

CIRR : genèse et ambitions d’une commission pivot

 

Créée en 2018 sous l’impulsion du gouvernement, la CIRR constitue un jalon majeur dans l’engagement du Togo en matière de droits humains. Elle est composée de délégués issus de divers départements étatiques, ce qui lui permet de coordonner la rédaction des rapports périodiques, de veiller à l’application des engagements internationaux et d’infuser les principes fondamentaux dans le quotidien administratif.

Ce renforcement intervient à point nommé, dans un élan de revitalisation qui promet de catalyser les réformes en cours. À terme, il s’agit de bâtir un Togo où la dignité individuelle irrigue toutes les strates de la société, en phase avec les attentes citoyennes et les standards planétaires.

 

Vers une trajectoire ascendante

 

Finalement, cet atelier ne constitue qu’une étape dans une dynamique ascendante. Avec l’appui des Nations Unies, le Togo se dote d’outils affûtés pour défendre ses valeurs fondamentales, et ce, tout en inspirant ses voisins ouest-africains. Les retombées attendues pourraient aussi bien marquer un tournant, transformant les rapports en véritables leviers de progrès tangible pour tous.

 

Togo–UE : 115 millions pour contrer les menaces explosives dans les Savanes

À Lomé, l’Union européenne a remis au Togo un lot d’équipements de détection et de formation d’une valeur de 115 millions FCFA pour renforcer les défenses civiles face aux menaces explosives dans les Savanes. Un geste fort qui illustre une coopération sécuritaire en pleine montée en puissance.

 

Lomé, 5 novembre 2025— Dans une région où les ombres de la violence planent encore trop bas, l’Union européenne envoie un signal fort de solidarité. Le 23 octobre dernier, en effet, une cérémonie discrète mais hautement symbolique s’est tenue à Lomé : des officiels européens et togolais ont scellé la livraison d’un arsenal technologique estimé à 115 millions de FCFA, destiné à contrer les menaces insidieuses qui pèsent sur les communautés des Savanes.

Financée par la Facilité mondiale UE-ONU dédiée à la lutte antiterroriste, cette dotation vise à renforcer les défenses civiles face aux engins explosifs improvisés (EEI), ces bombes artisanales qui frappent sans prévenir.

115 millions de FCFA : un arsenal stratégique pour les zones à haut risque

 

Au cœur de cette livraison, on trouve : une panoplie de matériels informatiques pour intensifier la veille numérique, des supports didactiques pour former les acteurs de terrain, et surtout 60 détecteurs de mines de dernière génération, capables de repérer les pièges enfouis sous les pistes poussiéreuses.

Les bénéficiaires de cet arsenal sont le Programme d’Urgence pour la Reconstruction et la Sécurité (PURS) et les Forces armées togolaises, c’est-à-dire ces vigies du front nord qui patrouillent chaque jour dans des zones où chaque pas peut virer au drame.

« Ces équipements ne sont pas qu’un don matériel ; ils incarnent plutôt un partenariat vivant pour un bouclier humain infaillible », a déclaré un représentant de l’Union européenne, soulignant ainsi l’engagement à ne pas laisser le Togo affronter seul les vents du Sahel.

L’Union européenne équipe le Togo contre les engins explosifs improvisés avec un appui de 115 millions FCFA. Objectif : protéger les communautés du nord et renforcer la sécurité civile.

Former, sensibiliser, prévenir : une stratégie globale

 

De plus, cette initiative s’inscrit dans une offensive plus large, menée tambour battant depuis plusieurs mois dans les étendues arides du nord togolais. Des sessions de formation intensives ont déjà permis à des centaines de civils et de militaires de se familiariser avec les techniques de déminage. Parallèlement, des campagnes de sensibilisation sillonnent les villages, apprenant aux éleveurs et agriculteurs à repérer les signaux d’alerte.

Le résultat est visible : une baisse notable des incidents, même si la vigilance reste de mise face aux groupes armés qui rôdent aux confins des frontières.

« Dans les Savanes, la paix n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale. Ces outils nous redonnent du souffle pour protéger nos familles », témoigne un chef communautaire de Dapaong, joint par notre rédaction.

L’Union européenne équipe le Togo contre les engins explosifs improvisés avec un appui de 115 millions FCFA. Objectif : protéger les communautés du nord et renforcer la sécurité civile.

Sécurité Togolaise : 115 millions de FCFA pour blinder les Savanes contre les EEI

 

En ce sens, pour Bruxelles, ce geste s’ajoute à une série d’actions concrètes : exercices conjoints, aides humanitaires, renforcement logistique.

« Nous marchons main dans la main avec Lomé pour bâtir une stabilité durable, ancrée dans la résilience des peuples », a martelé l’ambassadeur européen, évoquant par conséquent un horizon où la coopération l’emporte sur la peur.

À l’heure où l’Afrique de l’Ouest peine à panser ses plaies sécuritaires, le partenariat entre l’UE et le Togo pourrait bien inspirer d’autres nations : il s’agit de transformer la vulnérabilité en vigilance, un EEI à la fois.

Une question en suspens : combien de vies sauvées ?

 

Finalement, tandis que les détecteurs prennent la route des avant-postes, une question plane : combien de vies seront épargnées grâce à ces 115 millions ?

Dans les Savanes, où le sable efface les traces mais jamais les souvenirs, la réponse se joue déjà sur le terrain. L’Union européenne et le Togo, unis, parient donc sur un nord sans embuscade.

 

Togo : les communes au cœur du débat sur l’autonomie financière

À Lomé, la Journée nationale de la commune togolaise 2025 place l’autonomie financière locale au cœur du débat. Maires, experts et partenaires internationaux se penchent sur les stratégies de mobilisation des ressources pour des territoires plus forts et plus proches des citoyens.

 

Lomé, 5 novembre 2025 – En pleine vague de réformes territoriales, le Togo propulse ses collectivités locales au cœur de l’agenda politique. Ce mercredi , le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Hodabalo Awaté, a donné le coup d’envoi de l’édition 2025 de la Journée nationale de la commune togolaise (JNCT). En effet, ce rendez-vous est devenu incontournable, car les mairies se muent en laboratoires d’idées pour rapprocher l’État de ses citoyens.

Placée sous le slogan évocateur « Décentralisation et mobilisation des ressources pour les collectivités territoriales : enjeux, défis et stratégies », cette édition sonne comme un appel à l’action. Alors que les besoins explosent – éducation, santé, infrastructures –, une question s’impose : comment doter les communes d’une trésorerie robuste pour transformer les promesses en réalisations concrètes ? C’est ce casse-tête qui anime les couloirs du palais des congrès, où plus de 300 acteurs se sont réunis pour en débattre.

 

 Journée nationale de la commune : une vitrine nationale à portée régionale

 

Portée par la Faîtière des communes du Togo (FCT), avec l’appui technique de la GIZ via son programme ProDeG IV et le parrainage diplomatique de l’Ambassade de France, la JNCT 2025 dépasse les frontières nationales. Ainsi, elle accueille des délégations venues du Bénin, du Ghana, du Sénégal, du Tchad et de la Guinée. Maires aguerris, experts techniques, militants associatifs et bailleurs de fonds convergent tous pour un échange franc, loin des discours convenus.

Au programme des ateliers, les participants étudieront des stratégies pour débloquer des financements innovants, optimiser les recettes locales, renforcer la gestion municipale et s’inspirer notamment des réussites régionales – comme les microtaxes sénégalaises qui ont dopé les budgets communaux.

 

Le FACT, levier de transformation territoriale

 

Au cœur des discussions, le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) s’impose comme un pilier de la décentralisation. Lancé en 2020, il irrigue aujourd’hui les projets structurants : écoles dans les zones enclavées, cliniques de proximité, marchés dynamiques, pistes rurales, adductions d’eau potable.

Le ministre Awaté ne cache pas sa fierté : « Ce fonds n’est pas un gadget ; il est plutôt le moteur qui propulse les communes au rang de vrais leviers de l’État. »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : de 2,63 milliards de FCFA à son lancement, l’enveloppe du FACT a quadruplé pour atteindre près de 9,5 milliards en 2025. Cette progression traduit une volonté politique claire : recentrer le pouvoir sur les territoires.

 

Des communes outillées pour des services concrets

 

Pour Yawa Kouigan, présidente de la FCT, l’enjeu est limpide : « Sans une mobilisation astucieuse des fonds locaux, point de salut pour le développement de base. »

Par conséquent, elle plaide pour des mairies outillées, capables de concrétiser leurs visions et de livrer des services publics qui transforment le quotidien des Togolais. D’ailleurs, cette édition s’inscrit dans les grands axes mondiaux, en résonance avec les Objectifs de développement durable (ODD), notamment le 11 pour des villes inclusives et durables, et le 17 pour des partenariats renforcés.

« Le futur se joue au niveau des quartiers, et non seulement dans les capitales », résume-t-elle, en écho à une Afrique qui mise sur ses racines pour grandir.

 

 Journée nationale de la commune : vers une gouvernance locale agile et exportable

 

Au fil des interventions, un consensus se dessine : la décentralisation n’est plus une option, mais bien une urgence. Face aux disparités territoriales et aux chocs climatiques, les communes togolaises veulent s’émanciper, tout en tissant des réseaux sous-régionaux susceptibles d’inspirer tout le continent.

En conclusion, à l’issue de ces deux jours intenses, Lomé pourrait bien exporter plus que du cacao : elle pourrait exporter un modèle de gouvernance locale agile, fondé sur la proximité, la transparence et l’innovation. Les territoires togolais, longtemps relégués à l’arrière-plan, s’apprêtent ainsi à occuper le devant de la scène.

 

Ghana–Togo : un agent tué à la frontière, alerte sécuritaire

Un agent des services d’immigration ghanéens a été tué et un autre grièvement blessé lors d’une embuscade à la frontière avec le Togo. Ce drame relance les inquiétudes sur la sécurité dans les zones frontalières et appelle à une coopération renforcée entre Accra et Lomé.

 

Accra, 5 novembre 2025 — Un coup de feu fatal a brisé la nuit dominicale près de la ligne invisible qui sépare le Ghana de son voisin togolais. Dimanche 2 novembre, vers 20 heures, une embuscade tendue par des assaillants armés a coûté la vie à un agent des services d’immigration ghanéens, tandis que son collègue lutte toujours pour sa survie dans un état critique. En effet, l’attaque, survenue à Nagani, dans le district de Tempane (nord-est du pays), a transformé un banal retour de mission en cauchemar, ravivant les inquiétudes sur la porosité frontalière et les dérives sécuritaires qu’elle engendre.

 

Une embuscade ciblée, un bilan lourd

 

Les deux fonctionnaires, de retour de Pulimakom après une ronde de contrôle, ont été pris pour cible par un commando non identifié. Selon les premiers éléments de l’enquête menée par la police locale, les tireurs ont surgi de l’obscurité, semant la panique sur cette artère poussiéreuse, souvent empruntée par les patrouilleurs. L’un des agents, vétéran de 42 ans originaire de la région, a succombé sur place à ses blessures par balle. Par conséquent, les secours ont évacué d’urgence son partenaire, grièvement blessé à l’épaule et à la jambe, vers l’hôpital de Bawku, où les médecins s’efforcent de stabiliser son état.

« C’est une perte immense pour nos équipes, car elles risquent déjà leur peau au quotidien pour sécuriser nos frontières », a confié un porte-parole des services d’immigration, la voix nouée par l’émotion.

 

Une zone sensible, théâtre de trafics et de tensions

 

De plus, cette agression s’inscrit dans une série d’attaques qui frappent régulièrement le corridor frontalier entre Tempane et le Togo. Les trafiquants y acheminent bois précieux, armes légères et migrants clandestins, transformant ainsi cette zone sensible en point chaud. Des groupes armés, parfois liés à des réseaux transnationaux, y multiplient les incursions et sèment l’insécurité. Bien que des sources sécuritaires évoquent un possible mobile lié à une vendetta locale ou à un règlement de comptes douanier, elles n’excluent pas l’hypothèse d’une attaque plus structurée.

Le ministère de l’Intérieur ghanéen a réagi par un communiqué laconique : « Nous renforçons immédiatement les patrouilles mixtes avec nos homologues togolais », promettant ainsi une traque sans relâche.

 

Un agent abattu : une alerte régionale sur les failles de sécurité

 

Au-delà du deuil qui frappe les familles et les rangs des forces de l’ordre, cet événement brutal jette une lumière crue sur les failles persistantes de la vigilance aux confins ouest-africains. C’est pourquoi des experts en sécurité régionale appellent à une accélération des protocoles conjoints entre Accra et Lomé, inspirés des modèles de la CEDEAO, pour contrer l’escalade des violences.

« Les frontières ne sont pas des lignes sur une carte, mais plutôt des veines vitales de nos économies ; les laisser vulnérables, c’est inviter le chaos », alerte le Dr. Ama Serwah, analyste à l’Institut des Études Stratégiques d’Accra.

Par ailleurs, au Parlement ghanéen, des voix s’élèvent pour réclamer une session d’urgence afin de réviser les budgets alloués à la protection frontalière. Surveillance par drones, échanges d’informations en temps réel, formations croisées : les élus exigent que la coopération bilatérale passe de la rhétorique aux actes.

 

Un agent abattu : une riposte attendue, une paix à reconstruire

 

Finalement, tandis que les funérailles de la victime se préparent dans un climat de recueillement tendu, le Ghana et le Togo promettent une riposte unie. Mais dans les villages comme Nagani, où l’écho des rafales hante désormais les nuits, une question lancinante exige une réponse : combien de vies encore sacrifierons-nous pour que la paix revienne aux portes de ces terres partagées ?

L’Afrique de l’Ouest, habituée aux soubresauts, attend des réponses.

 

Foire de Lomé 2025 : l’OTR facilite les importations

À quelques semaines de la Foire Internationale de Lomé, l’OTR publie une directive douanière stratégique pour fluidifier les importations. Objectif : simplifier la logistique, rassurer les exposants et faire de la FIL un levier économique régional.

 

Lomé, 5 novembre 2025 — À l’approche des fêtes de fin d’année, Lomé se métamorphose en vitrine commerciale vibrante. Du 28 novembre au 14 décembre, la Foire Internationale de Lomé (FIL) investira le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), attirant des milliers d’opérateurs économiques venus d’Afrique et d’ailleurs. En effet, véritable rendez-vous continental, l’événement s’annonce comme un catalyseur d’affaires et de partenariats.

C’est pourquoi, pour accompagner cette effervescence, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a publié un communiqué technique à destination des professionnels du commerce – transitaires, importateurs, exportateurs – afin de fluidifier les opérations douanières liées aux importations.

 

 L’OTR : une logistique douanière millimétrée pour une foire sans accroc

 

L’OTR mise sur une logistique simplifiée, pensée pour éviter les blocages et favoriser une immersion totale dans l’esprit festif de la FIL. Par conséquent, les marchandises destinées aux stands – des gadgets high-tech aux pièces artisanales – devront suivre un parcours bien balisé.

D’abord, première étape : une déclaration de transit interne codifiée IM8 (80.00 000), accompagnée d’un document de transport (Ti) délivré aux postes frontaliers. Ces biens seront acheminés vers le guichet douanier dédié à la foire, où le Ti sera validé pour prise en charge.

Ensuite, sur le site du CETEF, les exposants procéderont aussi à la libération des marchandises via une formalité IM5 (50.00 000), exclusivement gérée par le bureau douanier de la FIL, identifié sous le code TG129.

 

Des taux préférentiels pour les produits régionaux

 

Par ailleurs, les services douaniers appliqueront une taxe spécifique aux articles vendus sur place via l’IM4 (40.50000), calculée sur la base de la valeur douanière. Ils accorderont un taux préférentiel à 7 % aux produits certifiés UEMOA et CEDEAO, tandis qu’ils taxeront les produits non validés à 23 %. Les marchandises en provenance d’autres régions subiront une taxe de 28 %, à l’exception notable des deux-roues et véhicules, que cette mesure exonérera.

« Cette approche vise à encourager les partenariats régionaux tout en maintenant une équité pour les acteurs mondiaux », souligne un expert douanier interrogé en marge des préparatifs. Toutefois, les autorités prévoient une gestion rigoureuse des marchandises invendues.

 

 L’OTR : une sortie en douceur pour les invendus

 

En ce qui concerne les invendus, l’OTR prévoit un retour encadré : déclaration IM8 (80.50 000) avec nouveau Ti, orchestrée par le bureau de la foire vers les ports de sortie. À ce stade, plusieurs options s’offrent alors aux exposants : mise sur le marché local (40.00 000), réexpédition vers d’autres destinations (30.00 000), stockage en entrepôt (70.00 000) ou admission en zone franche (77.00 000). Une flexibilité bienvenue pour limiter les pertes et maximiser les opportunités.

 

Le Togo mise sur une administration agile pour séduire

 

En conclusion, cette directive tombe à point nommé pour les milliers d’opérateurs attendus, qui voient dans la FIL un tremplin stratégique pour nouer des alliances et conquérir de nouveaux marchés. Au-delà des procédures, c’est un signal fort : le Togo, hub logistique en devenir, mise sur une administration agile et réactive pour propulser son économie.

Reste à voir si cette édition 2025, placée sous le signe de l’innovation et de la durabilité, tiendra ses promesses. Rendez-vous fin novembre pour un bilan qui s’annonce scintillant.

 

Forum UK-WCAF : Lomé, nouveau hub Royaume-Uni – Afrique

Lomé s’apprête à jouer les premiers rôles dans le rapprochement économique entre Londres et l’Afrique francophone. Le Forum UK-WCAF, vitrine stratégique post-Brexit, promet de transformer la capitale togolaise en hub d’affaires incontournable.

 

 

Lomé, 5 novembre 2025—  Dans un élan de dynamisme économique, la capitale togolaise se prépare à battre au rythme des affaires internationales et s’affirme comme le carrefour Royaume-Uni–Afrique francophone. Le Forum UK-WCAF (Royaume-Uni – Afrique francophone de l’Ouest et du Centre), qui se tiendra du 12 au 13 novembre au centre à Lomé, y réunira plus de 600 décideurs économiques pour transformer l’investissement transcontinental.

 

Une rencontre de haut niveau sous l’égide des gouvernements

 

Organisé sous l’égide du gouvernement togolais, en partenariat avec le ministère britannique de la Croissance économique, ce rendez-vous de haut niveau promet des échanges riches, concrets et porteurs. En effet, des figures emblématiques des secteurs public et privé – ministres, magnats de l’industrie et stratèges financiers – afflueront en nombre pour débattre des voies d’une collaboration renforcée. Cet événement bénéficie notamment du soutien d’UK Export Finance, l’agence britannique de financement des exportations, et de DMA Invest, un acteur clé dans le développement des marchés africains.

 

Opportunités, alliances et financements au cœur des débats

 

Le programme de ces deux jours s’annonce intense et orienté vers l’action. Il inclura une plongée dans les perspectives d’affaires, la création d’alliances commerciales novatrices et la présentation d’outils de financement adaptés pour catalyser les liens transcontinentaux. Par ailleurs, les débats se concentreront sur les axes stratégiques des économies impliquées et sur les transformations structurelles visant à rendre ces marchés plus attractifs pour les investisseurs globaux. En somme, l’innovation et la durabilité seront au centre des discussions, faisant de cette plateforme un lieu idéal pour aligner les ambitions sur des projets tangibles.

 

 

 

Le Togo mise sur ses atouts pour séduire

 

Ce forum tombe à pic pour le Togo, qui redouble d’efforts pour affirmer son attractivité. En effet, Lomé mise sur son port en eaux profondes – véritable hub maritime capable d’absorber des flux massifs – et sur une fiscalité incitative pour se positionner comme pivot régional. À cela s’ajoutent également des réformes administratives destinées à fluidifier les démarches et à rassurer les délégations britanniques en quête de relais en Afrique subsaharienne.

 

Un tournant dans les relations post-Brexit

 

Au-delà d’une simple rencontre, cet UK-WCAF symbolise un virage décisif dans les relations post-Brexit entre Londres et l’Afrique. Tandis que des pays francophones comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire cherchent à diversifier leurs partenariats, le Togo s’affirme comme un hôte stratégique, prêt à transformer ces échanges en retombées concrètes pour son économie. L’enjeu principal demeure la concrétisation d’accords phares. Du 12 au 13 novembre, Lomé sera l’épicentre de cet avenir économique partagé.

Reste désormais à concrétiser les accords majeurs pour faire de cet événement le virage décisif attendu par son économie naissante.

Togo : lancement du 170, numéro d’urgence inondations

Face à la montée des risques d’inondation, le Togo franchit un cap décisif en lançant le numéro d’urgence gratuit 170, dédié aux alertes hydriques. Porté par l’Agence nationale de protection civile et la Croix-Rouge togolaise, ce dispositif accessible 24h/24 promet une réponse rapide et coordonnée aux appels de détresse.

 

Lomé, 4 novembre 2025 – Dans un pays où chaque saison des pluies se transforme en roulette russe pour des milliers de familles, les autorités togolaises viennent de franchir un cap décisif. Ce lundi, l’Agence nationale de protection civile (ANPC), en partenariat avec la Croix-Rouge togolaise (CRT), a lancé le 170, un numéro d’urgence gratuit et accessible 24h/24, exclusivement dédié aux alertes inondations. Une avancée majeure dans la gestion des risques climatiques, alors que le pays fait face à une recrudescence des débordements fluviaux.

 

 Le 170 : Une ligne de vie pour les populations vulnérables

 

Imaginez une famille réfugiée sur un toit instable dans les bas-fonds de Lomé, ou un village côtier du Mono englouti par les eaux : désormais, un simple appel au 170 suffit pour déclencher une intervention. Ce dispositif ne se limite pas à filtrer les appels de détresse : il mobilise des équipes de secours pour des évacuations rapides, distribue des kits de survie et prodigue des conseils pratiques pour se prémunir contre les crues.

« C’est notre ligne de front numérique contre le chaos des eaux », résume un porte-parole de l’ANPC, soulignant l’importance de cette réponse coordonnée dans un pays où 20 % des ménages ruraux sont exposés chaque année aux aléas climatiques.

 Des simulations grandeur nature pour affûter les réflexes

 

Ce lancement s’inscrit dans la continuité d’une série d’exercices de préparation menés dans les zones les plus vulnérables : Bas-Mono, Lacs, Yoto. Pompiers, volontaires de la Croix-Rouge et forces locales ont participé à des simulations de catastrophes – barrages rompus, routes coupées – afin de tester les chaînes de commandement et cartographier les failles. Objectif : renforcer la capacité de réaction face à une saison des pluies qui s’annonce particulièrement intense, sous l’effet du phénomène El Niño.

Une stratégie de résilience à plusieurs niveaux

 

Au-delà de l’urgence, le gouvernement togolais déploie une stratégie globale de résilience : cartographie des zones à risque, renforcement des infrastructures hydrauliques, campagnes de sensibilisation. La CRT, forte de ses 5 000 bénévoles répartis sur le territoire, joue un rôle clé en formant les appelants à devenir des relais communautaires.

« On passe d’une réaction paniquée à une anticipation collective », observe une coordinatrice de la Croix-Rouge, qui évoque déjà une vingtaine d’appels testés lors des phases pilotes.

 

Le 170 :  un signal fort pour un Togo plus résilient

 

Pour les habitants des marécages du sud ou des plaines du centre, le 170 n’est pas qu’un numéro : c’est un fil d’Ariane dans la tempête. Alors que les premières pluies de novembre s’abattent déjà, cette initiative incarne l’espoir d’un Togo mieux préparé, où la vulnérabilité cède la place à une solidarité active.

Les défis restent nombreux : atteindre les populations les plus isolées, garantir la pérennité du dispositif, et faire en sorte que les promesses ne s’évaporent pas dans l’humidité ambiante. Mais une chose est sûre : avec cette ligne unique, le pays fait un pas décisif vers un avenir moins noyé.