CMS: un flambeau de santé s’allume dans l’ombre de Dankpen

Namon, 13 mars 2025 — En ce jour mémorable du 13 mars, la commune de Dankpen 2, nichée dans les terres septentrionales du Togo, a vu s’élever une nouvelle sentinelle de vie. Le professeur Tchin Darré, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a, au nom du chef de l’État, coupé le ruban du Centre Médico-Social (CMS) Anna Maria de Namon, un édifice dont la silhouette se dresse désormais comme un défi aux aléas sanitaires qui meurtrissent la région. D’un coût avoisinant les 300 millions de francs CFA, cet ouvrage, qui conjugue construction et équipements modernes, est le fruit d’une alliance féconde entre l’État togolais et des partenaires éclairés : les ONG ADFE, Togo Nouvelles Horizons et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique (BMZ).

Le CMS Anna Maria de Namon, inauguré par le ministre Tchin Darré à Dankpen 2 , devient un espoir sanitaire face aux défis persistantsLe CMS : un bastion né dans l’urgence

Les fondations de ce joyau, posées en novembre 2022, ont germé pour donner corps à une ambition tangible : renforcer le maillage sanitaire dans un district dans lequel la précarité des infrastructures médicales a longtemps pesé comme une fatalité. Et ce n’est pas une vaine promesse : dès janvier 2025, alors qu’une épidémie de méningite sévissait dans Dankpen, le CMS de Namon, encore en phase finale d’achèvement, s’est mué en bastion de référence, accueillant et soignant les victimes d’un fléau qui, sans cette réponse, aurait pu creuser plus profondément ses sillons de désolation. Ce baptême du feu, loin d’être une simple anecdote, confère à l’édifice une aura de résilience avant même son inauguration officielle.

Le CMS Anna Maria de Namon, inauguré par le ministre Tchin Darré à Dankpen 2 , devient un espoir sanitaire face aux défis persistantsUne cérémonie empreinte d’appels à l’excellence

La cérémonie, empreinte de solennité, a réuni un aréopage d’autorités locales, dont le gouverneur de la région, sous un ciel qui semblait saluer cette avancée. Visitant les lieux, des salles de consultation aux équipements flambant neufs, le ministre Darré n’a pas manqué d’adresser une adjuration vibrante aux acteurs de la santé : faire de ce centre un sanctuaire d’excellence. « Que l’hygiène y soit irréprochable, l’accueil empreint de cœur et l’assiduité un étendard », a-t-il martelé, posant ainsi les jalons d’une mission qui dépasse la pierre et le mortier. Car ce CMS n’est pas qu’un assemblage de murs : il est une réponse aux cris muets des mères, des enfants, des vieillards, trop longtemps privés d’un soin digne à portée de main.

Le CMS : une lueur face à un horizon incertain

Pourtant, si cette inauguration résonne comme une victoire, elle s’accompagne d’une question qui flotte dans l’air aride de Namon. Ce centre, aussi précieux soit-il, pourra-t-il à lui seul endiguer les vagues de maux qui frappent Dankpen, entre épidémies imprévues et défis logistiques ? Les 300 millions investis sont une semence généreuse, mais le sol reste vaste et les besoins, insatiables. Alors que le soleil décline sur cette journée historique, une certitude demeure : le CMS Anna Maria n’est qu’un premier pas, une lueur dans la pénombre. Quant à savoir si elle s’embrasera en torche ou vacillera sous le vent, l’histoire, seule, le dira ou peut-être l’audace des hommes qui l’écrivent.

Une caravane scientifique pour éveiller les vocations féminines en sciences

Dans une société où les disciplines scientifiques peinent encore à attirer un public féminin, l’Université de Kara prend les devants avec une initiative audacieuse : une caravane scientifique itinérante à destination des lycéens de la région de la Kara. Du 10 au 15 mars 2025, cette expédition pédagogique, orchestrée par le Centre d’Accompagnement à la Valorisation des Résultats de recherche-Innovation en Sciences et Technologies (CAVRIS) et le Club Mathématique, se donne pour mission d’insuffler aux jeunes, et en particulier aux filles, une passion pour les sciences exactes.

La caravane scientifique de l’Université de Kara sensibilise les lycéennes aux filières scientifiques à travers des ateliers interactifs, Une approche dynamique pour démystifier les sciences

Bien plus qu’une simple tournée éducative, cette caravane scientifique est une immersion concrète dans l’univers des mathématiques, de la physique et des nouvelles technologies. En effet, soutenue par la Société Togolaise de Physique et la Société des Sciences Mathématiques du Togo, l’initiative repose sur une pédagogie interactive où la manipulation et l’expérimentation remplacent les discours théoriques.

Dès son lancement au Lycée Kara 1, la caravane a capté l’attention des élèves à travers une série de stands thématiques, animés par des étudiantes de l’Université de Kara. Par ailleurs, ces ateliers pratiques permettent d’explorer divers domaines scientifiques :

  • L’électronique : compréhension des circuits électriques de base et démonstration de leur utilité dans la vie courante.
  • L’optique : étude des phénomènes lumineux et découverte des principes fondamentaux de la vision et de l’énergie solaire.
  • Les jeux mathématiques : activités ludiques illustrant des concepts logiques et numériques de manière intuitive.
  • L’impression 3D : démonstration du processus de fabrication additive et de ses applications pratiques dans l’ingénierie et la conception.

Une immersion inspirante pour briser les stéréotypes

En plus, loin d’être une simple exposition de savoirs, cette initiative repose sur un modèle de transmission, par exemple. Plutôt que de se limiter à inciter les jeunes filles à embrasser des carrières scientifiques, les organisateurs ont opté pour une approche plus percutante : leur montrer que d’autres femmes ont déjà investi ce terrain et s’y illustrent avec brio.

Dr Dam-Bé Douti, enseignant-chercheur au département de physique et responsable du CAVRIS, souligne l’urgence d’une telle démarche : « Aujourd’hui, dans nos départements de mathématiques et de physique, les filles représentent à peine 5 % des effectifs. » « Ce chiffre alarmant nous a poussés à repenser notre stratégie. » « Plutôt que de leur demander de rejoindre ces filières, nous leur montrons concrètement que des étudiantes de l’Université de Kara y évoluent déjà avec succès.  L’effet de projection est immédiat. »

Pagdame Tiebekabe, coordinateur du Club Mathématique, abonde dans le même sens : « Cette initiative est un levier essentiel pour stimuler l’ambition des jeunes filles et déconstruire aussi les préjugés qui entourent les métiers scientifiques. »

La caravane scientifique de l’Université de Kara sensibilise les lycéennes aux filières scientifiques à travers des ateliers interactifs, Caravane scientifique : Une rencontre qui marque les esprits

En plus, l’impact de cette caravane scientifique s’est révélé palpable dès ses premières étapes. AMA Magnim Laure, élève en classe de Seconde S au Lycée Kara 1, exprime son enthousiasme après avoir découvert l’impression 3D :

« J’ai été fascinée par la démonstration de l’imprimante 3D. On nous a expliqué la méthode FDM (Fabrication par Dépôt de Matière), qui permet de créer un objet en quelques minutes. Avant, je pensais que ce genre de technologie était réservé aux pays étrangers. Maintenant, je réalise que nous pouvons aussi en bénéficier ici. »

Cette prise de conscience illustre parfaitement l’objectif de la caravane : éveiller des aspirations nouvelles et donner aux jeunes filles les clés pour envisager un avenir dans lequel elles joueront un rôle actif dans le progrès scientifique.

La caravane scientifique : Une initiative à pérenniser

Au-delà des six établissements ciblés cette année, cette caravane scientifique a vocation à s’étendre et à se structurer en un programme durable. Loin d’être un simple événement ponctuel, elle s’impose ainsi comme un véritable catalyseur de changement, un moyen de semer, dès le plus jeune âge, la graine de la curiosité scientifique.

En somme, en brisant les barrières psychologiques qui entravent encore l’accès des filles aux carrières scientifiques, cette initiative redéfinit les perspectives d’une génération. Loin d’être un luxe, l’intégration des femmes dans les sciences est une nécessité pour un développement inclusif et harmonieux. À travers ce projet, l’Université de Kara prouve qu’il ne suffit pas d’inviter les jeunes filles à rejoindre les filières scientifiques : il faut leur donner les moyens d’y croire.

 

Une imposture sous les traits de la Primature : le Togo face à l’audace des escrocs

Lomé, 11 mars 2025 – Dans l’ombre feutrée des institutions togolaises, un vent d’indignation souffle depuis les bureaux de la Primature. En effet, ce mardi, les services officiels ont sonné l’alerte avec une gravité empreinte de fermeté : des individus sans scrupules, drapés dans une fausse respectabilité, usurpent l’identité de Mme Victoire Tomégah-Dogbé, Première Ministre du Togo, pour tendre des pièges aux citoyens. Par des appels insidieux ou des messages perfides, ces malfaiteurs sollicitent une aide fallacieuse, semant le trouble dans l’esprit des âmes candides. Face à cette vilenie, la Primature élève la voix, dénonce l’imposture et appelle à une vigilance sans faille.

La Primature : une machination aux contours perfides

L’arnaque, aussi ingénieuse que méprisable, repose sur une usurpation d’identité aussi audacieuse qu’illégale. Les escrocs, armés d’une rhétorique habile, se font passer pour la Première Ministre ou prétendent agir en son nom, invoquant des besoins fictifs pour soutirer des faveurs ou des fonds. Ces manœuvres, qui exploitent la confiance naturelle des Togolais envers leurs dirigeants, ont été formellement désavouées par les autorités. « Ces messages ne sauraient émaner de Madame la Première Ministre, ni des services de la Primature », martèle un communiqué officiel, dont la clarté tranche avec la duplicité des fraudeurs.

Le phénomène n’est pas inédit dans un monde dans lequel la technologie offre aux malintentionnés des outils d’une redoutable efficacité. Selon des enquêtes récentes menées au Togo et dans la sous-région, les arnaques par usurpation d’identité ont connu une recrudescence, notamment via les réseaux sociaux et les applications de messagerie comme WhatsApp. En 2023, l’Ambassade des États-Unis à Lomé signalait déjà des stratagèmes similaires visant des citoyens togolais, tandis que des statistiques régionales estiment à plusieurs millions de francs CFA les pertes subies par les victimes d’escroqueries numériques chaque année.

La Primature  : une réponse ferme, un appel à la clairvoyance.

La Primature ne se contente pas de déplorer : elle agit. Les auteurs de ces forfaitures, prévient-elle, s’exposent à la rigueur de la justice togolaise. Le Code pénal, dans ses articles relatifs à l’usurpation d’identité et à l’escroquerie, prévoit des sanctions sévères – jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et des amendes conséquentes. Cette fermeté s’accompagne d’un appel vibrant à la population : « Dénoncez ces arnaqueurs ! », exhorte le communiqué, invitant chaque citoyen à devenir sentinelle de sa propre sécurité.

Victoire Tomégah-Dogbé, première femme à occuper le fauteuil de Première Ministre depuis sa nomination en septembre 2020, incarne pour beaucoup un symbole de droiture et de dévouement. Ancienne ministre du Développement à la Base et architecte du Plan National de Développement, elle a bâti sa réputation sur des initiatives concrètes au service des Togolais. Que son nom soit ainsi sali par des imposteurs constitue non seulement une atteinte personnelle, mais aussi une offense à l’intégrité d’une institution au cœur de la gouvernance nationale.

La vigilance comme rempart

Face à cette vague d’audace criminelle, les services de la Primature prodiguent des conseils simples, mais essentiels : méfiez-vous des sollicitations inattendues, vérifiez l’origine des appels ou des messages et signalez toute tentative suspecte aux autorités compétentes. Dans un pays où la solidarité est une vertu cardinale, ces escrocs misent sur la générosité instinctive des citoyens pour prospérer. Mais la ruse, si elle pouvait tromper un instant, ne saurait triompher durablement d’un peuple averti.

En somme, la confiance, si précieuse, est un trésor à protéger. Et dans ce combat discret contre l’imposture, chaque Togolais, en gardant l’œil ouvert, devient le gardien d’un bien plus grand : celui d’une nation qui, face aux mauvais vents, refuse de ployer et choisit, avec une dignité silencieuse, de faire de la vigilance le plus sûr des flambeaux.

 

La digitalisation au secours des vies : une révolution au Togo

Lomé, 11 mars 2025 – Dans les méandres d’un système de santé togolais en quête de renouveau, une lueur d’espoir s’allume sous l’impulsion d’une modernité bienvenue. Aujourd’hui, le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins (MSPS Togo) franchit un cap décisif dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.

Grâce à la numérisation des outils de collecte de données, portée par la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME) et la Direction du Système National d’Information Sanitaire et de l’Informatique (DSNISI), le Togo s’engage résolument sur la voie d’une surveillance accrue et d’une réponse plus agile aux drames qui frappent encore trop de familles.

Soutenu par l’Organisation Mondiale de la Santé au Togo (OMSTogo) à travers un appui technique et financier, ce projet, bâti sur la plateforme DHIS2, incarne une promesse : celle de sauver des vies par la puissance des chiffres et de la technologie.

La digitalisation via DHIS2, soutenue par l’OMS, révolutionne la surveillance des décès maternels et néonatals au Togo pour sauver des vies La digitalisation : un défi majeur, une réponse innovante

Le Togo, comme nombre de ses voisins ouest-africains, fait face à un fléau persistant : un taux de mortalité maternelle élevé, oscillant autour de 399 décès pour 100 000 naissances vivantes selon les données de 2021, et une mortalité néonatale qui, avec 43 décès pour 1 000 naissances, reste une plaie ouverte dans le tissu social. Ces chiffres, bien que légèrement en recul, traduisent une urgence criante. Longtemps entravée par des systèmes papier laborieux et des rapports tardifs, la collecte des données sur ces décès souffrait d’un manque de réactivité, rendant les interventions souvent trop tardives pour enrayer les causes profondes.

C’est dans ce contexte que la plateforme DHIS2, déjà adoptée par plus de 80 pays pour gérer leurs systèmes d’information sanitaire, entre en scène. Cet outil numérique, flexible et robuste, permet une centralisation des données en temps réel, une analyse fine des tendances et une identification rapide des zones à risque. Sous l’égide de la DSME et de la DSNISI, les agents de santé togolais, des centres périphériques aux hôpitaux régionaux, disposeront désormais d’outils numériques pour consigner chaque cas avec précision, réduisant ainsi les marges d’erreur et les délais fatidiques.

Un partenariat au service de la vie

L’appui de l’OMS Togo n’est pas un simple geste de soutien : il s’agit d’un levier stratégique. En fournissant une assistance technique pour former les personnels et un financement pour équiper les structures, l’organisation internationale pose les jalons d’une transformation durable. Ce partenariat s’inscrit dans une vision plus large, celle des Objectifs de Développement Durable, notamment le troisième, qui vise à garantir la santé et le bien-être pour tous. En dotant le Togo d’un système de surveillance modernisé, l’OMS renforce la capacité du pays à non seulement recenser les décès, mais aussi à en décrypter les causes, qu’il s’agisse de complications obstétricales, d’un accès limité aux soins ou de pratiques culturelles à réévaluer.

Les premiers échos de cette initiative, relayés sur les réseaux sociaux par OMSTogo, suscitent un enthousiasme mesuré, mais palpable. Les professionnels de santé, souvent débordés, y voient une opportunité de mieux cibler leurs efforts, tandis que les décideurs politiques disposent désormais d’un tableau de bord clair pour orienter les investissements là où ils sont le plus nécessaires.

La digitalisation : une lueur dans l’ombre des statistiques

Si la technologie ne saurait à elle seule effacer les défis structurels (pénurie de personnel, infrastructures vétustes ou inégalités régionales), elle offre une boussole précieuse dans un paysage sanitaire parfois chaotique. La digitalisation via DHIS2 promet de raccourcir le fossé entre l’alerte et l’action, transformant des données brutes en leviers de changement. À terme, ce système pourrait devenir le socle d’une stratégie nationale plus ambitieuse, intégrant la surveillance des décès à des campagnes de prévention et à des améliorations concrètes des soins maternels et néonatals.

En somme, chaque vie sauvée sera une victoire arrachée à l’oubli. Et dans ce Togo qui ose rêver d’un avenir plus sain, la digitalisation, humble servante du progrès, murmure une vérité essentielle : derrière chaque chiffre se cache une histoire, et derrière chaque histoire, une raison de continuer à lutter.

Danse des chasseurs Pya Hodo : Une symphonie ancestrale entre tradition et modernité

Sous le ciel éclatant de la Kozah, un rituel empreint de solennité et de ferveur a pris vie hier lundi. La danse des chasseurs Pya Hodo, véritable tableau vivant de la culture kabyè, a une fois de plus rassemblé la communauté autour de ses valeurs immuables. En honorant cette tradition, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a marqué de sa présence un événement où l’histoire et la modernité dialoguent dans une harmonie singulière.

La danse des chasseurs Pya Hodo, un rituel ancestral célébrant la bravoure, l’identité culturelle et l’harmonie entre tradition et modernité Un cérémonial de transmission et d’exaltation

La danse des chasseurs Pya Hodo n’est pas une simple démonstration artistique ; elle est le miroir d’un patrimoine préservé avec dévotion. Ce rituel ancestral marque le coup d’envoi d’une saison de chasse régulée, mais aussi la clôture d’un cycle funéraire où les âmes des disparus trouvent enfin le repos. Dans un tourbillon de mouvements rythmés et de chants exaltés, les chasseurs, parés de leurs équipements traditionnels, exhibent fièrement les trophées de leur adresse. Chaque pas, chaque battement de tambour résonne comme une incantation à la bravoure et à l’endurance, des vertus érigées en piliers dans cette communauté.

Par ailleurs, loin d’être une simple démonstration martiale, la danse s’apparente à une liturgie où l’homme et la nature se célèbrent mutuellement. En scandant des louanges aux forces invisibles, les chasseurs témoignent de leur reconnaissance pour la générosité des terres et l’abondance des moissons. C’est un pacte renouvelé entre le passé et l’avenir, entre l’humain et le spirituel.

Un hommage aux valeurs identitaires et à la vision présidentielle

D’ailleurs, la présence du chef de l’État à cette célébration n’a pas été anodine. Son engagement en faveur de la préservation du patrimoine culturel togolais trouve ici un écho vibrant. Les chasseurs et les danseurs, dans une communion empreinte de respect, ont exprimé leur gratitude envers un dirigeant dont la gouvernance place la culture au cœur de la construction nationale. En retour, par la voix du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière, le Colonel Hodabalo Awaté, l’État a aussi salué cet attachement indéfectible aux racines identitaires du peuple kabyè.

danse des chasseurs Pya Hodo : un cycle perpétuel entre nature et communauté

Au-delà de la simple célébration, la chasse traditionnelle dans la Kozah s’inscrit dans un calendrier agricole précis. Se déroulant entre la période des récoltes et l’anticipation des premières pluies, elle s’insère dans un équilibre écologique et social soigneusement préservé. Plus qu’une activité cynégétique, elle constitue également un marqueur temporel, une ponctuation dans la vie des communautés où l’attente et l’action se relaient dans un ballet séculaire.

Ainsi, la danse des chasseurs Pya Hodo demeure un héritage vivant, une ode à la résilience et à la transmission. Par-delà le temps, elle perpétue l’écho des ancêtres tout en s’ancrant dans un présent en quête d’authenticité. À travers cette célébration, c’est toute une philosophie de vie qui se dévoile, où l’homme ne se contente pas de dompter la nature, mais dialogue avec elle, dans un respect mutuel et une harmonie sans cesse renouvelée.

 

Entretiens d’excellence et nouveaux horizons informationnels

Dans une atmosphère empreinte de solennité diplomatique, Mme Yawa Kouigan, figure éminente en charge de la communication, des médias et de la culture et porte-parole du gouvernement, a dialogué avec Mme Coumba Sow, coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo, hier lundi. Ce rendez-vous, bien loin d’être une simple formalité protocolaire, s’inscrit dans une dynamique stratégique visant à approfondir les synergies entre le Togo et les agences onusiennes, en particulier dans les domaines de la communication et de l’information.

La rencontre entre la ministre Yawa Kouigan et la coordonnatrice Coumba Sow, révélant l'alliance inédite entre le Togo et le Système des UNUn dialogue innovant pour une gouvernance exemplaire

Au cœur de cet échange raffiné, Mme Coumba Sow a exprimé son admiration pour les progrès notables opérés par le Togo en matière de gouvernance et d’égalité des genres. Elle a évoqué avec verve la récente initiative du Chef de l’État, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, qui a instauré une parité inédite au sein du Sénat : une composition équilibrée de dix femmes et dix hommes offrant ainsi une impulsion décisive vers une inclusion plus large des voix féminines dans les instances décisionnelles. Cette mesure, audacieuse et novatrice, se présente comme un jalon indispensable dans la transformation des paradigmes de pouvoir.

Vers une communication dynamique et éclairée

La coordinatrice onusienne n’a pas manqué de souligner l’élan communicatif qui anime l’action publique togolaise, permettant une interprétation limpide des politiques gouvernementales et la mise en lumière de leurs répercussions positives sur la vie quotidienne des citoyens. Elle a, par ailleurs, insisté sur l’impérieuse nécessité de lutter contre la désinformation, plaidant pour une communication consolidée et transparente, capable de restituer fidèlement les réalisations étatiques. Dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de développement durable, l’appui technique, notamment dans le domaine pointu de l’intelligence artificielle, se profile comme une stratégie incontournable pour parfaire la maîtrise des défis contemporains.

Yawa Kouigan : un soutien mutuel et une vision d’avenir

Pour sa part, Mme Yawa Kouigan a exprimé une profonde gratitude envers le soutien constant des Nations Unies, qui se révèle être un partenaire de confiance dans la promotion des initiatives en faveur des citoyens. Elle a relevé avec une acuité rare la maturité émergente de la presse togolaise, tout en réaffirmant sa détermination à fortifier le paysage médiatique national. Dotés de compétences adaptées aux évolutions technologiques, les acteurs de l’information se voient ainsi appelés à jouer un rôle central dans l’édification d’un espace médiatique à la fois responsable et innovant.

En définitive, cet entretien d’exception, aux allures résolument didactiques et empreint d’un langage singulier, illustre une convergence stratégique des ambitions nationales et internationales. La volonté commune d’élever la qualité de la communication publique et de combattre la désinformation ouvre la voie à une ère nouvelle, où l’information se mue en véritable levier de transformation démocratique et sociale. Le Togo, fort de cette alliance judicieuse, s’apprête à redéfinir les contours d’un paysage médiatique en perpétuelle mutation, assurant ainsi une gouvernance plus inclusive et éclairée.

Yaya Achirafou : un rempart togolais prêt à défier le monde

Dans le creuset ardent du football africain, où chaque geste peut sculpter une destinée, un nom commence à résonner avec une clarté singulière : Yaya Achirafou. En effet, ce portier togolais, forgé dans les arcanes de la Bosport Académie et aujourd’hui gardien émérite de Lys Sassandra en Côte d’Ivoire, s’apprête à revêtir le maillot des Éperviers du Togo pour les prochaines joutes des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Cette annonce, distillée comme une confidence au détour d’une zone mixte après un match époustouflant face au Mouna FC, illustre l’ascension d’un talent qui conjugue audace et constance.

Un duel mémorable sous les projecteurs ivoiriens

Remontons le fil du temps jusqu’à cette 22ᵉ journée de la Ligue 1 LONACI, le championnat national ivoirien. Sur la pelouse, Lys Sassandra croise le fer avec le Mouna FC dans une rencontre où chaque instant exhale la tension. Alors que le score vacille dans un équilibre précaire, un penalty est sifflé, menaçant de faire basculer le destin du match. C’est là que Yaya Achirafou, tel un cerbère inébranlable, entre en scène. D’un réflexe foudroyant, il détourne la tentative adverse, offrant à son équipe une victoire arrachée avec panache. Cette parade, bien plus qu’un simple arrêt, est une déclaration : le Togolais est un roc sur lequel les espoirs peuvent s’édifier.

en outre, Ce fait d’armes n’est pas un éclair isolé dans un ciel d’orage. Déjà par le passé, Achirafou a démontré sa capacité à dompter les tirs au but, un art qu’il maîtrise avec une sérénité déconcertante. Ses performances, d’une régularité presque métronomique, lui ont valu la distinction de meilleur joueur du mois de février par son club, une reconnaissance qui atteste de son influence grandissante dans le rectangle vert.

Une convocation qui sonne comme une consécration

Au sortir de cette rencontre,Yaya Achirafou a appris que Nibombé Daré, le sélectionneur des Éperviers, l’a confirmé dans la prochaine liste pour les éliminatoires du Mondial 2026. Bien que la liste officielle reste à finaliser, cette convocation résonne déjà comme une juste récompense pour ce gardien qui ne cesse de perfectionner son art. Achirafou ne sera pas seul à porter les couleurs togolaises : Bruno Avotor et Evra Agbagno, tous deux sociétaires de l’ASO Chlef en Algérie, ont également vu leurs clubs annoncer leur appel sous le drapeau national. Une triplette togolaise prête à faire trembler les filets adverses.

Les échéances à venir s’annoncent comme des chapitres cruciaux pour les Éperviers. Le 22 mars 2025, le Stade de Kégué à Lomé vibrera au rythme d’un affrontement face à la Mauritanie, une équipe rugueuse qui testera la solidité de la défense togolaise. Trois jours plus tard, le 25 mars, c’est au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio que les Lions de la Teranga du Sénégal, auréolés de leur pedigree continental, défieront les ambitions togolaises. Pour Yaya Achirafou, ces deux rencontres ne sont pas de simples matchs : ce sont des arènes où il pourra ériger sa stature internationale.

Un parcours forgé dans l’ombre et la lumière

Formé à la Bosport Académie, une pépinière de talents qui cultive les rêves avec rigueur, Achirafou a gravi les échelons avec une détermination silencieuse. Arrivé à Lys Sassandra, il s’est imposé comme un rempart infranchissable, transformant chaque parade en un manifeste de résilience. Son style, mélange de sang-froid et d’explosivité, rappelle que le poste de gardien est autant une affaire de tête que de mains. En Côte d’Ivoire, où la Ligue 1 LONACI regorge de duels acharnés, il a su dompter les assauts adverses avec une maestria qui ne laisse personne indifférent.

En somme, Alors que les Éperviers s’apprêtent à s’envoler vers ces échéances décisives, Yaya Achirafou incarne une promesse : celle d’un Togo qui ne se contente plus de participer, mais qui aspire à marquer les esprits. Face à la Mauritanie et au Sénégal, il ne s’agira pas seulement de défendre des cages, mais de bâtir un rêve collectif, celui d’un billet pour le Mondial 2026. Dans chaque plongeon, dans chaque regard fixé sur l’horizon, Achirafou portera l’espoir d’une nation. Car, au-delà des penalties arrêtés et des victoires décrochées, c’est une histoire qui s’écrit – celle d’un gardien devenu sentinelle d’une ambition sans limites.

 

Entebbe : une symphonie d’apprentissage pour les droits humains en Afrique de l’Est

Du 7 au 9 mars 2025, la ville d’Entebbe, perle paisible nichée sur les rives du lac Victoria, s’est muée en un carrefour vibrant de savoir et d’engagement. Là, le Département des Affaires Politiques, de la Paix et de la Sécurité de la Commission de l’Union Africaine (AUC PAPS), en alliance féconde avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (OHCHR) et l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR), a convié les membres du Réseau de la Société Civile d’Afrique de l’Est (ECONet) à un cours d’exception : « HumanRights en alerte précoce – Cours pour les OSC ». Cet événement, aussi rare qu’éclatant, a réuni des âmes ardentes venues des confins de l’Afrique de l’Est pour explorer les méandres des droits humains dans un monde en perpétuelle ébullition.

En collaboration, l'AUC PAPS, l'OHCHR et UNITAR ont dispensé le cours « Human Rights en alerte précoce » à Entebbe du 7 au 9 mars 2025.Une formation taillée dans l’urgence du temps à Entebbe

En effet, sous l’égide de ce triumvirat institutionnel, l’initiative a déployé ses ailes pour doter les organisations de la société civile (OSC) d’un savoir précieux : celui de l’alerte précoce, un art subtil qui consiste à déceler les frémissements annonciateurs des crises avant qu’elles n’éclatent. Pendant trois jours, les participants (défenseurs des droits, médiateurs communautaires et sentinelles de la paix) ont plongé dans un programme ciselé avec soin. Concepts fondamentaux des droits humains, mécanismes d’alerte intégrés aux cadres continentaux comme le Système Continental d’Alerte Précoce (CEWS) de l’UA et stratégies pratiques pour anticiper les conflits : chaque session a été une étoffe tissée de théorie et de pragmatisme, illuminée par l’expérience collective des nations est-africaines.

Une collaboration au service de la vigilance

Par ailleurs, l’AUC PAPS, fer de lance de la paix et de la sécurité sur le continent, a trouvé dans cette collaboration avec l’OHCHR et UNITAR un écho parfait à sa mission. Depuis sa création, le département s’attelle à prévenir les conflagrations en Afrique, un défi titanesque dans une région où les tensions du Soudan du Sud au Kenya menacent souvent la fragile harmonie. En s’associant à ECONet, réseau fédérant les OSC d’Ouganda, du Kenya, de Tanzanie, du Rwanda et au-delà, cette formation a transcendé les frontières, offrant un espace dans lequel les voix locales, souvent étouffées, ont pu s’élever avec force. Les experts de l’OHCHR ont apporté une perspective universelle, tandis qu’UNITAR, avec son savoir-faire pédagogique, a insufflé une rigueur méthodique à l’ensemble.

En collaboration, l'AUC PAPS, l'OHCHR et UNITAR ont dispensé le cours « Human Rights en alerte précoce » à Entebbe du 7 au 9 mars 2025.Un élan pour l’Afrique de l’Est à Entebbe

À Entebbe, ville qui a jadis accueilli des pourparlers historiques, cet événement s’inscrit dans une lignée de moments où l’Ouganda se fait creuset de progrès. Alors que la région fait face à des défis croissants (migrations forcées, conflits pastoraux, instabilité politique), ce cours a armé les OSC d’outils pour devenir des vigies éclairées. Les participants, issus de contextes aussi divers que les collines rwandaises ou les plaines tanzaniennes, ont partagé leurs récits, tissant une toile de solidarité qui, loin des cénacles diplomatiques, ancre la paix dans les réalités du terrain. Cette initiative s’aligne avec les ambitions de l’Agenda 2063 de l’UA, rêve d’un continent prospère où les droits humains ne sont pas un luxe, mais une pierre angulaire.

Une étoile qui guide sans s’éteindre

En somme, ce cours n’a pas seulement dispensé un savoir ; il a semé une espérance, celle d’une Afrique de l’Est où les droits humains, tels des phares dans la brume, guident les peuples loin des écueils. Sous ce ciel ougandais, où les pélicans survolent encore les eaux tranquilles, une certitude s’est esquissée : ces sentinelles formées, armées de vigilance et de cœur, porteront leur lumière bien au-delà des rives du Victoria. Et dans ce silence qui suit les adieux, une promesse flotte, délicate et infinie : celle d’un continent dans lequel chaque alerte précoce devient un chant d’avenir, un murmure de paix qui, un jour, résonnera jusqu’aux étoiles.

Kara : une célébration éclatante pour honorer les femmes et leurs droits

Kara, le 10 mars 2025 — L’Université de Kara, nichée au cœur du nord togolais, s’est parée d’une effervescence singulière le 8 mars pour célébrer la Journée Internationale des Droits des Femmes.  En effet, sous l’égide du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, deux initiatives d’envergure ont illuminé cette journée : un concours d’art oratoire et un écojogging, fusion d’élégance verbale et de vitalité physique. Étudiants, encadrants et partenaires, parmi lesquels YasTogo, se sont rassemblés dans une harmonie vibrante, témoignant d’un engagement collectif pour magnifier la voix et la force féminines.

À l'Université de Kara, le 8 mars a été célébré par l'art oratoire et l'écojogging, exaltant les droits des femmes et un futur équitable.L’éloquence comme étendard de la pensée

Dans une salle mielleusement décorée, le concours d’art oratoire a déployé ses fastes, offrant à onze candidats une tribune sur laquelle les mots sont devenus des éclats de lumière. Ces jeunes esprits, armés de verve et de conviction, ont captivé un public suspendu à leurs lèvres, tandis qu’un jury attentif pesait chaque syllabe. Par ailleurs, les thèmes, oscillant entre plaidoyers pour l’égalité et réflexions sur le rôle des femmes dans un monde en mouvement, ont révélé une jeunesse audacieuse, prête à défier les silences imposés. À l’issue de cette joute verbale, chaque participant a reçu un appui tangible pour son cheminement académique, un geste qui transcende la simple récompense pour s’inscrire dans une promesse d’avenir.

À l'Université de Kara, le 8 mars a été célébré par l'art oratoire et l'écojogging, exaltant les droits des femmes et un futur équitable.L’écojogging : un souffle vert pour l’émancipation des femmes

Sous un ciel clément, l’écojogging a pris vie, réunissant étudiants et figures locales, dont le maire de Kozah 1, dans une ronde à la fois sportive et symbolique. Plus qu’une course, cet événement a marié également l’élan du corps à une conscience écologique, chaque foulée résonnant comme un plaidoyer pour un monde plus sain et équitable. En plus, les rires et les encouragements ont ponctué ce parcours, où la sueur s’est mêlée à la joie, incarnant une détermination farouche à faire entendre la voix des femmes tout en préservant la terre qui les porte. Cette activité, teintée de convivialité, a sublimé l’idée que le bien-être et l’engagement peuvent cheminer de concert.

À l'Université de Kara, le 8 mars a été célébré par l'art oratoire et l'écojogging, exaltant les droits des femmes et un futur équitable.Une solidarité tissée par les partenaires

Le succès de cette journée doit beaucoup à l’appui indéfectible des partenaires, YasTogo en tête, dont l’implication a permis de donner corps à ces instants d’exception. Leur présence aux côtés de l’Université de Kara illustre une synergie féconde entre institutions et acteurs privés, tous animés par une même aspiration : celle de voir les femmes s’épanouir et s’élever. Le ministère, par la voix de ses représentants, a salué cette union d’efforts, soulignant combien elle est le ferment d’une transformation durable, enracinée dans l’éducation et la valorisation des talents.

Une flamme qui vacille vers un demain meilleur pour les femmes

En somme, cette célébration du 8 mars n’a pas seulement été un hommage ; elle a été une affirmation, un cri de solidarité et de dépassement. Mais dans l’ombre de ces instants lumineux, une question persiste, aussi légère qu’un souffle : combien de jours encore avant que l’éloquence des femmes n’ait plus à se prouver, avant que leurs pas ne soient plus un symbole, mais une évidence ? À Kara, ce 8 mars 2025, a planté une graine fragile, certes, mais vive dans un sol prêt à accueillir les floraisons d’un avenir plus juste.

Lomé : une conférence au Village du Bénin pour raviver l’éclat de l’identité

Lomé, le 10 mars 2025 — À la veille d’une date empreinte de symbole, le 7 mars dernier, le Village du Bénin, niché au cœur de l’Université de Lomé, s’est métamorphosé en une agora d’idées et d’élans. Le personnel du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’y est rassemblé pour une conférence de sensibilisation, orchestrée en harmonie avec l’Agence Nationale d’Identification du Togo (AnidTogo). En effet, sous les ombrages de ce lieu chargé d’histoire, l’importance des documents d’identité a été célébrée comme un sésame vers l’émancipation, à l’aube de la Journée Internationale des Droits des Femmes. Ce fut une escale méditative, un prélude vibrant à une cause qui transcende les calendriers.

La conférence au Village du Bénin à Lomé a célébré l’identité comme clé de l’autonomisation des femmes à la veille de la Journée IDFL’identité, clé d’une existence reconnue

En plus, dans l’intimité de cette rencontre, un message limpide a résonné : posséder une pièce d’identité, c’est bien plus qu’un acte administratif, c’est naître aux yeux de la société. Pour les femmes togolaises, souvent reléguées aux marges des registres officiels, ce droit fondamental ouvre les portes des services publics, des opportunités économiques et d’une citoyenneté pleine. Le programme e-ID Togo, fer de lance de cette ambition, déploie un Numéro d’Identification Unique (NIU) pour chaque résident, tissant une toile numérique où nul ne doit rester invisible. Cette initiative, portée par une technologie au service de l’inclusion, s’érige en rempart contre l’oubli, offrant aux femmes un levier pour s’affranchir des chaînes de l’anonymat.

La conférence au Village du Bénin à Lomé a célébré l’identité comme clé de l’autonomisation des femmes à la veille de la Journée IDFL’identité : une alliance pour l’autonomisation

Sous la houlette du ministère et d’AnidTogo, cette conférence n’a pas seulement éclairé les esprits ; elle a esquissé une vision. En modernisant l’identification, le Togo s’engage à simplifier les démarches, à sécuriser les données et à faire de chaque femme une actrice à part entière de la vie nationale. Les échanges, riches et foisonnants, ont vu les participantes (enseignantes, administratrices, étudiantes) s’emparer de cette promesse avec une ferveur palpable. Les intervenants, par leurs mots ciselés, ont rappelé que l’accès à une identité officielle n’est pas une fin, mais un tremplin : celui qui mène à l’éducation, à la santé, à l’entrepreneuriat, à une dignité reconquise.

Une résonance au-delà des murs

Par ailleurs, Le Village du Bénin n’a pas été qu’un lieu de parole ; il s’est fait écho d’un mouvement plus vaste. Alors que la Journée Internationale des Droits des Femmes s’apprêtait à déployer ses fastes le lendemain, cette sensibilisation a planté une balise dans le paysage togolais. Elle a rappelé que l’autonomisation ne se décrète pas dans les discours, mais se construit dans les actes – ici, par la remise d’une identité tangible à celles qui, trop longtemps, ont été des ombres sans nom. Les partenaires, salués pour leur appui indéfectible, ont insufflé à cet événement une portée qui dépasse les frontières de l’université, touchant au cœur même de la nation.

La conférence au Village du Bénin à Lomé a célébré l’identité comme clé de l’autonomisation des femmes à la veille de la Journée IDFUne lueur qui s’élance vers l’horizon

Et lorsque les dernières voix se sont tues sous les toits du Village du Bénin, une nouvelle clarté a persisté, comme une flamme vacillante, mais tenace. Vendredi, Lomé a vu naître plus qu’une conférence : un serment implicite, celui de ne plus laisser une femme sans visage dans les registres de la vie. Dans ce coin du Togo, où le passé dialogue avec l’avenir, une question s’est élevée, douce et insistante : et si l’identité, ce simple bout de papier, devenait le premier pas vers un monde dans lequel chaque femme, enfin vue, pouvait pleinement s’élever ? Dans un contexte toujours incertain, cette journée a donné une réponse, laissant entrevoir des jours à venir plus radieux.