Kara : ONU Togo mise sur la gestion inclusive des ressources

La ville de Kara, située au cœur de la région des savanes, est depuis hier le théâtre d’une rencontre capitale pour l’avenir de la gestion des ressources naturelles et de la promotion de la sécurité communautaire. En effet, un atelier de consultation des parties prenantes a réuni une pléiade d’acteurs clés autour du projet intitulé « Appui à la prévention des conflits dans la région des Savanes pour une gestion inclusive et durable des ressources naturelles et la promotion de la sécurité communautaire ».

Une rencontre capitale à Kara, réunissant divers acteurs pour élaborer un projet de gestion durable des ressources naturelles Une démarche inclusive pour une gestion durable

L’événement a rassemblé les gouverneurs des régions des Savanes et de Kara, des représentants des ministères sectoriels, des autorités locales et des acteurs de la société civile. Ces participants ont pris part activement à une réflexion collective, co-construisant le projet tout en intégrant les préoccupations et les spécificités de chaque partie prenante. Leur objectif est clair : garantir une gestion durable des ressources naturelles de cette région, à la fois riches et fragiles, tout en renforçant la cohésion sociale et la sécurité des communautés locales.

Une rencontre capitale à Kara, réunissant divers acteurs pour élaborer un projet de gestion durable des ressources naturelles Agences de l’ONU en première ligne de la concertation

Cette démarche, fondée sur une vaste concertation, est une initiative conjointe de trois agences des Nations Unies présentes au Togo : le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ces organisations ont établi cette plateforme de dialogue afin de promouvoir une gestion harmonieuse des ressources naturelles et de prévenir les conflits potentiels liés à leur exploitation.

Vers une gouvernance partagée et durable des ressources

Ce projet, à la fois ambitieux et novateur, repose sur un principe fondamental : l’inclusion. L’idée est d’engager de manière significative tous les acteurs concernés, des autorités traditionnelles aux organisations communautaires, en passant par les institutions publiques. Ainsi, cette rencontre n’est pas simplement un lieu d’échange, mais également un point de départ pour une mobilisation collective en faveur d’une gestion durable des ressources naturelles. Le défi est de taille : concilier développement économique, préservation de l’environnement et renforcement de la sécurité.

La consultation qui se déroule à Kara se veut donc une étape préliminaire dans l’élaboration d’un projet qui, à terme, pourrait redéfinir les rapports entre les populations et leur environnement, tout en assurant une meilleure gestion des conflits. En rassemblant un éventail aussi large de participants, l’atelier ambitionne de jeter les bases d’une gouvernance partagée, où chaque voix compte et où chaque acteur est responsable du bien-être collectif.

En somme, ce processus de co-construction, qui se veut transparent et inclusif, pourrait bien faire figure de modèle dans la région, un exemple de collaboration où la gestion des ressources naturelles devient un levier pour renforcer la paix sociale et promouvoir un développement harmonieux et durable.

 

Sénatoriales 2025 : Lancement de la campagne électorale

C’est sur fond de grandes aspirations démocratiques que la campagne pour les élections sénatoriales de 2025 a officiellement débuté, ce jeudi 30 janvier, marquant ainsi le coup d’envoi d’un processus électoral fondamental pour la représentation des collectivités territoriales au sein de la chambre haute du Togo. Pendant deux semaines, les candidats auront l’opportunité de se faire connaître et d’exposer leurs projets devant un corps électoral particulier : les conseillers municipaux et régionaux, élus représentants des collectivités locales.

Un moment d’intensification de la communication politique

Les premières étapes de cette campagne, qui s’annonce à la fois poussée et structurante, ont été jalonnées par des événements clés, dont le tirage au sort effectué par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) le lundi 27 janvier. Ce dernier a déterminé l’ordre de passage des messages des candidats sur les médias publics, une étape hautement symbolique marquant le début de la bataille médiatique qui s’intensifiera dans les jours à venir. C’est dans cet espace d’expression libre que les compétiteurs politiques devront rivaliser de stratégies pour convaincre l’électorat, fort de sa responsabilité dans la désignation des 41 sénateurs à pourvoir.

Le combat qui se profile sur la scène médiatique et sur le terrain électoral sera sans conteste une bataille de propositions concrètes et de mobilisation collective, où chaque candidat devra s’efforcer d’installer une dynamique positive autour de ses idées et de son image.

Un scrutin décisif pour les 89 prétendants

Ce sont 89 candidats, issus de divers horizons politiques, qu’il s’agisse de partis traditionnels ou de listes indépendantes, qui briguent les 41 sièges en jeu lors de ces élections sénatoriales. Un véritable théâtre démocratique où la diversité des candidats se conjugue à la pluralité des idées. La campagne, bien que relativement courte, s’annonce d’une densité rare, avec des enjeux clairs pour l’avenir politique et institutionnel du pays. À travers leurs discours et leurs propositions, les compétiteurs devront démontrer non seulement leur capacité à incarner les attentes des collectivités territoriales, mais également à mettre en œuvre des projets qui impacteront directement la vie des citoyens.

Une date déterminante : le 15 février 2025

Le 15 février 2025, date du scrutin, se profile ainsi comme un moment charnière dans le parcours démocratique du Togo. Cette élection, d’ampleur nationale, va au-delà d’un simple renouvellement des membres du Sénat : elle incarne une mobilisation citoyenne autour des valeurs démocratiques et du renforcement de l’institution. L’enjeu est de taille, tant la composition du Sénat, la chambre haute du pays, joue un rôle primordial dans la validation des lois et la construction des réformes stratégiques pour l’avenir du pays.

Un climat politique serein mais déterminé

Dans un climat marqué par un respect scrupuleux des règles de l’égalité de traitement entre les candidats et l’équité des messages diffusés, l’atmosphère semble propice à une campagne menée dans la plus grande transparence. Toutefois, la compétition sera âpre, chaque candidat cherchant à se démarquer par des idées novatrices et une connexion forte avec les préoccupations des collectivités locales. Les jours à venir seront ainsi empreints d’une frénésie de débats, de rencontres et d’interventions publiques, véritables thermomètres du rapport de force politique à l’approche du scrutin décisif.

Vers un futur politique renouvelé ?

Les élections sénatoriales de 2025 constituent une opportunité de renouvellement pour le paysage politique togolais. La mobilisation électorale promet d’être un véritable test de force, tant pour les partis établis que pour les nouvelles figures politiques qui émergent sur la scène nationale. Chaque candidate et chaque candidat, qu’il s’agisse d’un acteur expérimenté de la politique togolaise ou d’un nouvel entrant, est conscient qu’il véhicule un message. Ce message doit non seulement résonner dans les esprits des électeurs, mais aussi répondre aux attentes croissantes d’une population avide de solutions concrètes pour son développement.

L’échéance du 15 février 2025 s’annonce ainsi comme un moment décisif pour redéfinir la représentation politique des collectivités territoriales, dans un esprit de renouvellement et de dynamisme.

Lycée d’Adidogomé : Kifema Capital impulse une dynamique d’excellence

Dans un élan visionnaire, le lycée d’Adidogomé, niché au cœur de la commune du Golfe 7, s’apprête à se doter d’un complexe sportif d’envergure. En effet, ce projet, fruit d’un partenariat audacieux avec Kifema Capital, s’érige en véritable promesse d’un avenir dans lequel l’éducation et le sport tissent une symbiose féconde.

Kifema Capital : Un projet structurant pour la jeunesse togolaise

Déployé avec une célérité exemplaire, le chantier lancé il y a quelques jours ambitionne une finalisation en un laps de temps de trois mois, témoignant d’une efficacité sans faille. Le futur complexe sportif se distinguera par la qualité et la diversité de ses infrastructures : des terrains de football aux standards A5 et A7, des espaces dédiés au basket-ball et au tennis, sans oublier des aires de jeux conçues pour l’épanouissement des plus jeunes. Pour parfaire cette oasis de dynamisme, un restaurant viendra agrémenter le site, créant ainsi un espace de vie propice aux échanges et à la convivialité.

Un engagement résolu en faveur du développement humain

Au-delà d’une simple initiative infrastructurelle, cette entreprise s’ancre dans une ambition sociétale profonde. Arthur Trimua, directeur général de Kifema Capital, souligne que cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à canaliser des capitaux vers des infrastructures à forte valeur ajoutée. L’objectif ne se limite pas à la mise en place d’équipements sportifs ; il s’agit avant tout d’une démarche émancipatrice, visant à offrir aux jeunes un cadre propice à leur épanouissement tout en les prémunissant des dérives liées à l’oisiveté et à la délinquance.

Une vision à grande échelle

Le projet ne saurait se cantonner aux limites du lycée d’Adidogomé. Son caractère novateur en fait un modèle destiné à être reproduit dans d’autres établissements scolaires du pays, insufflant ainsi une dynamique de transformation à l’échelle nationale. L’initiative, dont le montant de l’investissement reste confidentiel, illustre la volonté de Kifema Capital d’impulser une modernisation tangible du paysage éducatif et sportif togolais.

Kifema Capital, un acteur clé du développement national

Créée sous l’impulsion de l’État togolais, Kifema Capital SA s’impose comme un vecteur stratégique de développement, mobilisant des ressources financières au service de projets structurants. Rattachée à la holding Togo Invest, la société d’investissement s’est déjà illustrée à travers des réalisations d’envergure, telles que la construction de la centrale électrique Kekeli Efficient Power d’une capacité de 65 MW.

En somme, par cette nouvelle initiative, Kifema Capital réaffirme son rôle de catalyseur du progrès, mettant en exergue une vision où l’éducation, le sport et l’investissement se conjuguent harmonieusement au service d’un avenir prometteur pour la jeunesse togolaise. Le lycée d’Adidogomé s’apprête ainsi à devenir un véritable incubateur de talents, où la passion et la discipline traceront les contours d’une génération tournée vers l’excellence.

Togo : WANEP-TOGO alerte sur les défis sécuritaires persistants

Face à la complexité croissante des défis sécuritaires, WANEP-TOGO (West Africa Network for Peacebuilding) a dévoilé son rapport sécuritaire biennal 2023-2024. En effet, ce document stratégique, basé sur les données du Système National d’Alerte Précoce (NEWS-TOGO), offre une analyse approfondie des préoccupations et des enjeux de paix et de sécurité qui ont marqué le Togo ces deux dernières années.

Le rapport 2023-2024 de WANEP-TOGO sur la sécurité révèle une diminution des zones à risque au Togo, mais une augmentation des incidentsRadiographie des risques : une diminution des zones, une augmentation des incidents

Par ailleurs, présenté lors d’une conférence de presse, le rapport de WANEP-TOGO met en lumière une évolution préoccupante : si le nombre de zones à risque élevé a légèrement diminué, passant de 8 en 2023 à 7 en 2024, le nombre d’incidents liés à l’insécurité a connu une augmentation. Cette tendance souligne la nécessité d’une vigilance accrue et d’actions concertées pour prévenir les menaces émergentes.

WANEP-TOGO : Appel à une synergie d’actions pour un Togo plus sûr

Le coordonnateur nationalde WANEP-Togo, M. Yawo Seyram Adiakpo, a souligné l’importance de ce rapport pour éclairer les décisions des autorités et des partenaires. Il a également salué les efforts du gouvernement, tout en insistant sur la nécessité d’intensifier la collaboration entre tous les acteurs pour consolider la paix et la sécurité au Togo.

Unissons nos forces pour un Togo résilient.

WANEP-TOGO, fidèle à sa mission de promotion de la paix et de la sécurité, appelle à une mobilisation collective. « Sans la paix, il n’y a pas de progrès possible », a rappelé M. Adiakpo, citant Kofi Annan. Ainsi, l’organisation invite tous les Togolais à unir leurs forces pour construire un Togo plus sûr, plus stable et plus résilient, où la paix et le développement sont les piliers d’un avenir prospère.

En somme, ce rapport de WANEP-TOGO constitue un outil précieux pour comprendre les dynamiques de l’insécurité au Togo et pour orienter les actions de prévention et de consolidation de la paix. Il rappelle que la sécurité est l’affaire de tous et que seule une action collective permettra de relever les défis et de construire un avenir de paix pour le Togo.

Togo-Tchad : une alliance diplomatique au service du développement africain

Lomé, 29 janvier 2025 – Le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu hier en audience le Premier ministre tchadien, Allamaye Halina. Une rencontre à forte portée stratégique, marquée par un double objectif : renforcer la coopération bilatérale entre les deux nations et solliciter le soutien du Togo à la candidature tchadienne pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

Une visite sous le signe de la fraternité et de la coopération

Dans un contexte où les relations diplomatiques sont un levier puissant pour le développement, la visite du Premier ministre tchadien à Lomé illustre l’importance des alliances africaines. « C’est une visite de fraternité », a souligné Allamaye Halina, rappelant les liens historiques et solides qui unissent le Togo et le Tchad.

Au-delà des symboles, cette rencontre traduit une volonté commune d’œuvrer pour une Afrique plus intégrée et économiquement forte. Le Président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, mise sur le leadership du Togo pour appuyer la candidature de son pays à la présidence de la BAD. Une démarche qui ne se limite pas à un enjeu national, mais qui s’inscrit dans une dynamique régionale, soutenue par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

La BAD : un acteur clé du développement africain

Créée pour répondre aux défis économiques du continent, la Banque africaine de développement joue un rôle crucial dans la mobilisation des ressources et le financement des projets structurants. À travers ses initiatives, elle accompagne les États africains dans la mise en place de politiques de développement durable, facilitant ainsi l’investissement et la croissance économique.

La présidence de la BAD est donc une position stratégique, influençant les orientations économiques de l’Afrique pour les années à venir. En présentant un candidat, le Tchad aspire à impulser une nouvelle vision pour le financement du développement, notamment en Afrique centrale, une région encore confrontée à de nombreux défis structurels.

Le Togo, un acteur diplomatique incontournable

Dans cette course à la présidence de la BAD, le soutien du Togo revêt une importance particulière. Sous la direction de Faure Gnassingbé, Lomé s’est imposé comme un acteur diplomatique influent, capable de fédérer les États africains autour d’initiatives communes. En témoigne son engagement dans plusieurs instances régionales et son rôle de médiateur dans de nombreuses crises.

Le positionnement du Togo sur cette candidature pourrait donc peser dans la balance, en orientant les choix stratégiques des autres nations africaines. Mais au-delà de cet enjeu, cette rencontre souligne une fois de plus la nécessité pour les pays africains de renforcer leurs partenariats et de mutualiser leurs efforts pour faire face aux défis économiques du continent.

Une rencontre diplomatique porteuse d’espoir

À l’issue de cette audience, le Premier ministre tchadien s’est déclaré satisfait des échanges avec le chef de l’État togolais. « Nous sommes sortis très contents de cette audience qu’il nous a accordée, malgré son agenda très chargé », a-t-il confié. Un signal positif qui laisse entrevoir un soutien du Togo à la candidature tchadienne et, plus largement, un renforcement des relations entre les deux pays.

Dans un monde dans lequel les blocs économiques deviennent de plus en plus influents, l’Afrique ne peut se permettre de rester en marge. Cette visite et les discussions qui en découlent rappellent l’urgence de bâtir un continent plus uni, où la coopération n’est pas qu’un concept, mais une réalité ancrée dans les décisions politiques et économiques. Le Togo et le Tchad, par cette initiative, montrent la voie d’une Afrique qui mise sur la solidarité et la stratégie pour bâtir son avenir.

 

Consultations Togo-Allemagne pour renforcer l’ETFP

Le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et de l’Artisanat (METFPA) du Togo a tenu hier des consultations bilatérales avec la coopération allemande visant à renforcer l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle (ETFP) dans le pays. Les discussions ont porté sur trois axes principaux : l’accès, la qualité et la gouvernance de l’ETFP, avec pour objectif d’améliorer l’employabilité des jeunes et de stimuler le développement économique national.

ETFP : Réforme des curricula pour moderniser l’enseignement

Cette initiative s’inscrit dans une série d’efforts déployés par le METFPA pour aligner le système éducatif sur les besoins du marché du travail et les aspirations des jeunes Togolais. Parmi les actions notables, le projet de réforme des curricula a permis la révision de 40 programmes axés sur le numérique et l’entrepreneuriat, ainsi que la formation de plus de 90 % des enseignants. Ces mesures visent à moderniser et à élargir l’accès à la formation technique et professionnelle, tout en répondant aux défis actuels du marché de l’emploi.

La coopération avec l’Allemagne, reconnue pour son système dual de formation professionnelle, offre une opportunité précieuse pour le Togo. En s’inspirant du modèle allemand, le METFPA entend renforcer l’expertise des formateurs et poser les bases d’un enseignement technique et professionnel de qualité. Cette collaboration vise également à développer des programmes de formation par alternance, combinant enseignement théorique et pratique en entreprise, afin de fournir aux apprenants les compétences recherchées sur le marché du travail.

Gouvernance et qualité pour une insertion durable

Les consultations bilatérales ont également abordé la question de la gouvernance du système de l’ETFP. L’objectif est de mettre en place un cadre juridique et institutionnel solide pour le pilotage de la formation par alternance, ainsi qu’un système de management de la qualité permettant la mise en œuvre d’offres de formation en adéquation avec les besoins du marché du travail. Ces efforts visent à assurer une insertion professionnelle réussie et durable pour les jeunes Togolais.

En renforçant l’ETFP, le Togo aspire à créer un vivier de compétences locales capables de répondre aux exigences du marché du travail et de contribuer au développement économique du pays. Cette démarche s’inscrit dans la vision du METFPA de faire de l’enseignement technique et de la formation professionnelle un levier stratégique pour l’emploi des jeunes et la croissance économique.

En somme, les perspectives offertes par cette coopération avec l’Allemagne sont prometteuses. En misant sur l’amélioration de l’accès, de la qualité et de la gouvernance de l’ETFP, le Togo se donne les moyens de relever les défis de l’employabilité des jeunes et du développement économique, tout en s’alignant sur les standards internationaux en matière de formation professionnelle.

Togo : Lancement de l’EDST-IV, une enquête cruciale pour un meilleur avenir

 Lomé, 28 janvier 2025 – Ce mardi, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a vibré au rythme d’une avancée majeure pour la santé publique au Togo. En effet, sous la présidence du ministre, le professeur Tchin Darre, et en présence du secrétaire général du ministère de la Planification, du Développement et de la Coopération, M. Paneto Béguédouwé, ainsi que des partenaires techniques et financiers (PTFs), s’est tenue la première réunion du comité de pilotage de l’Enquête Démographique et de Santé au Togo, 4ᵉ édition (EDST-IV).

Lancement de l’EDST-IV au Togo : une enquête démographique et sanitaire cruciale pour orienter les politiques publiques Une enquête stratégique pour des données vitales

Par ailleurs, l’EDST-IV ne se contente pas d’être une simple enquête. Elle est une boussole, une mine d’informations destinées à transformer les politiques publiques et à orienter les décisions stratégiques en matière de santé, de démographie et de développement. Cette nouvelle édition, qui sera réalisée au cours de l’année 2025, s’inscrit également dans la continuité des éditions précédentes (1988, 1998, 2013-2014) et s’appuie sur un cadre international rigoureux, le programme Demographic Health Surveys (DHS) de l’ICF International.

À travers cette enquête, le gouvernement togolais, via l’Institut National de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (INSEED), entend collecter des données fiables et détaillées sur des facteurs essentiels : démographiques, socio-économiques et sanitaires. D’ailleurs, ces informations, à jour et précises, permettront de mieux cerner les défis auxquels fait face le pays, d’évaluer l’impact des politiques publiques et d’identifier les priorités pour améliorer durablement la qualité de vie des populations.

Lancement de l’EDST-IV au Togo : une enquête démographique et sanitaire cruciale pour orienter les politiques publiques L’EDST-IV : Une vision ancrée dans le décret de 2018

En plus, l’EDST-IV trouve son fondement légal dans le décret n°2018-176/PR du 10 décembre 2018, portant sur l’organisation du 5ᵉ Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et autres enquêtes connexes. Ce cadre réglementaire souligne la volonté de l’État togolais de se doter d’outils modernes et pertinents pour suivre l’évolution des indicateurs-clés du développement.

Une collaboration au cœur de la réussite

La réunion de ce jour n’a pas seulement été une présentation du projet. Elle a été un moment d’unité et de dialogue entre les acteurs nationaux et internationaux. Les partenaires techniques et financiers ont réitéré leur engagement à accompagner le Togo dans cette entreprise ambitieuse. Leur soutien, tant technique que financier, constitue un pilier indispensable pour garantir la réussite de cette enquête aux multiples enjeux.

Un impact qui dépasse les chiffres

Derrière les tableaux, les statistiques et les pourcentages, il y a des vies humaines. L’EDST-IV ne vise pas seulement à produire des données. Elle ambitionne de raconter l’histoire des communautés, d’éclairer les zones d’ombre et de donner une voix aux populations les plus vulnérables. Cette enquête est une promesse de progrès, une opportunité de combler les lacunes en matière de santé, d’éducation et de conditions de vie.

Le professeur Tchin Darre l’a souligné avec force : « L’EDST-IV est une étape cruciale pour disposer d’une base de données actualisée, indispensable pour mieux orienter nos politiques et améliorer la vie de nos concitoyens. » Ensemble, nous avons le devoir de faire de cette enquête un succès. »

Alors que l’EDST-IV se prépare à déployer ses équipes sur le terrain, l’espoir d’un avenir plus éclairé et mieux planifié se dessine pour le Togo. Les résultats de cette enquête, attendus avec impatience, seront le reflet d’une nation en quête de progrès et de bien-être pour tous.

 

Le Togo mise sur le dialogue pour une éducation de qualité : Lancement des Fora Scolaires

Lomé, 28 janvier 2025 – Le Togo franchit une étape cruciale dans sa quête d’une éducation de qualité. Le ministère des Enseignements primaires et secondaires a effectivement institué l’organisation de forums scolaires au cours de chaque année académique. Une initiative audacieuse, une véritable agora de l’éducation, qui promet de renforcer le dialogue et la collaboration entre tous les acteurs du système éducatif.

Des assises pour construire l’école de demain

Par ailleurs, ces forums, tels des ponts jetés entre les différents acteurs de la communauté éducative, se dérouleront pendant le deuxième congé de détente, une période stratégique située juste après la première période de cours du deuxième trimestre. En réunissant enseignants, parents et autorités locales, ces assises se veulent un espace d’échange et de partage d’expériences, une opportunité unique de construire ensemble l’école de demain.

forums scolaires : des thèmes au cœur des réalités locales

Les thèmes abordés lors de ces forums, tels des fils conducteurs dépendants des préoccupations de chacun, seront en lien avec les réalités de chaque milieu. Cependant, certains sujets essentiels, tels que le travail des apprenants, l’utilisation efficace des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), le suivi et le soutien parental, ou encore les comportements citoyens, seront au cœur des débats. Une manière d’explorer toutes les facettes de l’éducation, de la plus académique à la plus citoyenne.

Une ambition : bâtir un système éducatif solide et performant

En plus, le ministère de tutelle affiche clairement son ambition : franchir un nouveau cap dans la construction d’un système éducatif fort et de qualité, basé sur l’engagement de tous. Ces forums, tels des laboratoires d’idées, doivent permettre de recueillir les contributions de chacun, de faire émerger des propositions concrètes, des résolutions ou des recommandations applicables pour améliorer le système éducatif.

L’année scolaire 2024-2025 : sous le signe des compétences réelles de la vie

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique positive, plaçant l’année scolaire 2024-2025 sous le thème d’une école au service des compétences réelles de la vie. Une thématique forte, qui souligne la volonté du Togo de former des jeunes préparés aux défis du monde contemporain, des citoyens compétents et engagés.

En somme, les forums scolaires, tels des catalyseurs de changement, sont un appel à l’engagement de tous. Enseignants, parents, autorités locales, chacun est invité à prendre part à cette grande conversation sur l’éducation. Car c’est ensemble, en unissant les forces et les compétences, que le Togo pourra bâtir un système éducatif de qualité, inclusif et adapté aux besoins de tous les enfants.

La nuit des déracinés : L’Amérique de Trump et le crépuscule des sans-papiers

Le vent glacial de janvier 2025 souffle sur une Amérique divisée, où les promesses électorales se transforment en cauchemars pour des milliers de vies. Donald Trump, fraîchement investi pour son second mandat, a tenu parole. En effet, dans un fracas de décisions brutales, l’administration américaine a lancé ce qu’elle qualifie de « l’opération d’expulsion de masse la plus importante de l’histoire ». Une vague d’expulsions qui balaie déjà le pays, emportant avec elle des rêves brisés et des existences déchirées.

Parmi les 1.445.549 migrants illégaux visés par cette opération, des hommes, des femmes et parfois même des enfants, originaires du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Maroc, du Cameroun et d’ailleurs, se retrouvent plongés dans l’incertitude la plus totale. Parmi eux, 427 Togolais, dont les noms figurent sur une liste froide et implacable dressée par l’US Immigration and Customs Enforcement (ICE). Ces âmes, autrefois invisibles, sont aujourd’hui traquées, arrêtées et expulsées vers des destinations inconnues, comme des ombres chassées par la lumière crue de la politique trumpienne.

Une promesse tenue, un monde détruit

Durant sa campagne, Trump avait brandi l’expulsion des sans-papiers comme un étendard, une promesse faite à une Amérique qu’il disait menacée. Aujourd’hui, cette promesse résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà sombre de l’immigration. « Promesses tenues », clame la Maison-Blanche, fière d’avoir transformé des mots en actes. Mais derrière cette fierté affichée se cache une réalité traumatisante : des familles déchirées, des vies bouleversées, et un pays qui se fracture un peu plus chaque jour.

Les avions militaires, habituellement réservés aux opérations de guerre, sont désormais les chariots funèbres de ces déportations massives. Des centaines de migrants, ayant passé des décennies sur le sol américain pour certains, embarquent de force, leurs regards perdus, leurs cœurs lourds. Pour eux, l’Amérique cesse d’être la terre promise et devient un mirage qui s’évanouit dans la violence de l’expulsion.

Le prix de l’invisibilité  

Les sans-papiers, ces invisibles qui ont pourtant contribué à bâtir l’économie américaine, sont aujourd’hui traités comme des pions sur un échiquier politique. Estimés à environ 12 millions, ils ont travaillé dans l’ombre, nettoyé les rues, récolté les fruits, construit les maisons et soigné les malades. Mais aujourd’hui, leur contribution est effacée, leur humanité niée.

Parmi les expulsés, certains sont des criminels, comme le rappelle Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration Trump, qui a annoncé l’arrestation de 538 migrants illégaux « criminels ». Mais qu’en est-il des autres ? Des mères qui ont fui la violence, des pères qui cherchaient un avenir pour leurs enfants, des jeunes qui ont grandi dans l’ombre de l’Amérique ? Pour eux, pas de distinction, pas de pitié. Juste l’implacable machine de l’expulsion.

Une Amérique à la croisée des chemins  

Cette opération, présentée comme une victoire par l’administration Trump, soulève des questions profondes sur l’identité même des États-Unis. Que reste-t-il du rêve américain quand les autorités arrachent des milliers de personnes à leur vie, à leurs espoirs et à leurs familles ? Que devient une nation qui choisit de rejeter ceux qui ont contribué à sa grandeur ?

Les métaphores ne manquent pas pour décrire cette tragédie : une tempête qui balaye tout sur son passage, un tremblement de terre qui fissure les fondations d’une société, ou encore un crépuscule qui plonge des milliers de vies dans l’obscurité. Mais aucune image ne suffit à capturer la douleur de ceux qui doivent tout quitter, ni l’angoisse de ceux qui restent, craignant d’être les prochains sur la liste.

Alors que les avions décollent, emportant avec eux des fragments de vies brisées, une question demeure : quelle Amérique émergera de cette nuit des déracinés ? Une Amérique plus forte, comme le prétend Trump, ou une Amérique plus divisée, plus meurtrie, et moins humaine ?

Le temps seul le dira. Mais pour les 427 Togolais et les milliers d’autres expulsés, le rêve américain s’est déjà transformé en cauchemar. Et dans le silence de la nuit, leurs voix, étouffées, mais résilientes, rappellent au monde que, derrière les chiffres et les politiques, il y a des vies.

Le Tchad mobilise ses alliés pour la candidature d’Abbas Mahamat Toli à la tête de la BAD

Ce matin, le Premier Ministre tchadien, Chef du Gouvernement, l’Ambassadeur Allah Maye Halina, a quitté N’Djaména pour Lomé, au Togo. Cette visite officielle s’inscrit dans le cadre de la campagne en faveur de la candidature du Tchadien Abbas Mahamat Toli au poste de Président de la Banque Africaine de Développement (BAD). En tant que Président de la commission nationale de campagne, le Premier Ministre a pour mission de solliciter le soutien des autorités togolaises pour cette candidature stratégique, qui pourrait marquer un tournant pour le Tchad et l’Afrique dans son ensemble.

La visite du Premier Ministre tchadien au Togo pour soutenir la candidature d'Abbas Mahamat Toli à la présidence de la BADUne candidature aux enjeux majeurs

La Banque Africaine de Développement (BAD) est l’une des institutions financières les plus importantes du continent. Elle joue un rôle clé dans le financement des projets de développement, la lutte contre la pauvreté et la promotion de la croissance économique en Afrique. Le poste de Président de la BAD est donc hautement stratégique, et sa direction influence directement les priorités et les orientations de l’institution.

La candidature d’Abbas Mahamat Toli, un économiste et diplomate tchadien de renom, représente une opportunité pour le Tchad de jouer un rôle central dans les décisions économiques continentales. Avec une carrière riche en expériences internationales et une profonde connaissance des défis du développement en Afrique, Toli incarne un profil capable de relever les défis complexes auxquels fait face la BAD.

Une campagne diplomatique bien orchestrée  

La visite du Premier Ministre Allah Maye Halina au Togo s’inscrit dans une stratégie diplomatique bien définie. Le Togo, membre influent de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et partenaire historique du Tchad, représente un allié de poids dans cette course à la présidence de la BAD. En rencontrant les autorités togolaises, le Premier Ministre entend non seulement obtenir leur soutien, mais aussi renforcer les liens bilatéraux entre les deux pays.

Cette démarche s’ajoute à une série de consultations et de visites similaires prévues dans d’autres capitales africaines. L’objectif est clair : construire une coalition solide autour de la candidature tchadienne et convaincre les États membres de la BAD de l’importance de placer un Tchadien à la tête de l’institution.

La visite du Premier Ministre tchadien au Togo pour soutenir la candidature d'Abbas Mahamat Toli à la présidence de la BADLes défis de la campagne

Cependant, la route vers la présidence de la BAD est semée d’embûches. Plusieurs autres candidats, issus de pays africains influents, sont également en lice. Chacun d’eux bénéficie de soutiens régionaux et de réseaux diplomatiques bien établis. Pour le Tchad, la tâche consiste donc à convaincre de la pertinence de sa candidature en mettant en avant les compétences et la vision d’Abbas Mahamat Toli, mais aussi en rappelant l’importance d’une représentation équilibrée des régions africaines au sein des institutions continentales.

Par ailleurs, la campagne doit surmonter les défis liés à la perception du Tchad sur la scène internationale. Bien que le pays ait réalisé des progrès significatifs en matière de stabilité politique et économique ces dernières années, il reste confronté à des défis sécuritaires et sociaux qui pourraient influencer les décisions des États membres de la BAD.

 La candidature d’Abbas Mahamat Toli  : une opportunité pour le Tchad et l’Afrique  

La candidature d’Abbas Mahamat Toli représente bien plus qu’une simple ambition nationale.  En plaçant un Tchadien à la tête de la BAD, le continent enverrait un signal fort en faveur de l’inclusion et de la diversité, tout en renforçant la légitimité de l’institution.

En somme, la visite du Premier Ministre Allah Maye Halina au Togo marque une étape cruciale dans la campagne pour la présidence de la BAD. Elle illustre la détermination du Tchad à jouer un rôle de premier plan dans les institutions continentales et à défendre les intérêts de l’Afrique dans son ensemble. Reste à savoir si cette mobilisation diplomatique portera ses fruits et permettra à Abbas Mahamat Toli de décrocher ce poste stratégique. Une chose est sûre : le Tchad a décidé de se battre pour faire entendre sa voix.

Affaire à suivre.