Une opportunité d’excellence au service de la santé togolaise

Lomé, le 1ᵉʳ avril 2025 – En cette aube d’une année riche en promesses, le gouvernement togolais déploie une initiative d’envergure pour revivifier les rangs du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. En effet, par la voix du ministère de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, un concours national s’ouvre, visant à accueillir 2235 âmes dévouées dans les sphères médicales, paramédicales et administratives. Par ailleurs, ce dessein ambitieux, loin d’être une simple formalité, s’inscrit dans une volonté ardente de répondre aux besoins pressants d’un secteur vital, tout en érigeant des passerelles vers un avenir dans lequel la santé des Togolais prospère.

Une mosaïque de talents recherchés pour la santé

Ce recrutement, proclamé le lundi 31 mars 2025, se veut un appel clairvoyant à la mobilisation des compétences. Parmi les 2235 postes à pourvoir, 202 se destinent aux esprits éclairés du domaine médical, prêts à diagnostiquer et guérir ; 1420 s’adressent aux mains agiles et aux cœurs attentifs du personnel paramédical, piliers du soin au quotidien ; enfin, 613 s’offriront aux plumes diligentes et aux esprits ordonnés des fonctions administratives et d’appui, garants d’une organisation sans faille. Cette diversité illustre une ambition limpide : fortifier un système de santé en quête d’élan, afin que chaque citoyen togolais bénéficie d’un accompagnement digne et efficient.

Un parcours accessible et structuré

Pour que ce projet prenne corps, le gouvernement a tracé un chemin précis, ouvert à ceux qui souhaitent s’y engager. Du 7 avril au 9 mai 2025, les portes de la candidature s’entrouvrent, invitant les aspirants à déposer leurs dossiers. À Lomé, le cabinet du ministre de la Réforme, sis près des rivages apaisants de la plage, accueillera vos ambitions chaque jour ouvrable, de 7 heures à 17 heures. Dans les terres septentrionales, Kara et Dapaong se tiennent également prêtes, par le biais des directions régionales du travail et des lois sociales, à recueillir vos vœux de contribution. Le 31 mai 2025, les épreuves écrites viendront couronner ce périple, défi ultime pour départager les candidats et révéler les plus méritants.

Qui peut prétendre à cette noble entreprise ? Tout Togolais âgé de 18 à 40 ans, animé par le désir de servir, est convié à saisir cette chance. Une exception s’esquisse pour les âmes expérimentées – volontaires, contractuels ou anciens servants éligibles à la retraite – dont la limite d’âge s’élève à 45 ans. Ainsi, le Togo ouvre grand ses bras, valorisant autant la fougue de la jeunesse que la sagesse acquise par les années.

Santé : une vision élargie pour un service public renouvelé

Ce concours ne saurait être perçu comme un acte isolé. Il s’inscrit dans une trame plus vaste, tissée par l’État togolais, qui prévoit l’intégration de 14 120 nouveaux agents au sein des services publics en 2025. Cette politique, mûrie avec soin, aspire à insuffler une nouvelle vigueur dans les rouages de la nation, offrant aux agents des conditions propices à l’épanouissement et aux citoyens des services empreints de diligence. Le secteur de la santé, fer de lance de cette refonte, se voit ainsi doté d’un souffle inédit, promesse d’un lendemain dans lequel l’accès aux soins deviendra un droit tangible pour tous.

Pourquoi vous devriez répondre à l’appel ?

À vous, citoyens togolais, cette opportunité s’offre comme un levier pour façonner l’avenir. Si la médecine vous appelle, si le soin vous exalte ou si l’organisation vous inspire, n’hésitez point à franchir le pas. En plus, postuler à ce concours, c’est embrasser une mission qui transcende le simple emploi : c’est œuvrer pour la vitalité d’une nation, pour le sourire d’un enfant soigné, pour la sérénité d’une famille rassurée. Les démarches sont à votre portée, les dates fixées avec clarté ; il ne tient qu’à vous de saisir cette plume et d’écrire aussi votre chapitre dans l’histoire collective.

Un horizon ouvert à l’engagement

En somme, le Togo, par ce geste, ne se contente pas de combler des vides ; il invite à une renaissance. À l’issue de ce concours, quels visages émergeront pour porter cette transformation ? Quels destins s’entrelaceront pour faire vibrer les salles d’hôpital et les bureaux administratifs ? L’avenir, tel un parchemin vierge, attend vos empreintes. Que vous soyez jeune rêveur ou sage aguerri, la nation vous tend la main : saurez-vous la saisir ?

 

Brazzaville: L’AUDA-NEPAD et les ambassadeurs africains forgent l’avenir de l’Agenda 2063

Dans l’écrin verdoyant de Brazzaville, une rencontre de haute volée s’est tenue, réunissant des figures emblématiques du continent africain. Au centre des échanges, l’Agenda 2063, cette feuille de route ambitieuse visant à propulser l’Afrique vers un avenir de prospérité et d’intégration. En effet, Nardos Bekele-Thomas, à la tête de l’Agence de développement de l’Union africaine-Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), a orchestré un deuxième dialogue avec le Groupe des ambassadeurs africains, explorant les méandres de sa mise en œuvre.

Une synergie continentale pour un avenir partagé

L’atmosphère était empreinte de solennité et d’une détermination palpable. Les participants, conscients des défis qui se dressent sur le chemin de l’Afrique, ont mis en exergue la nécessité d’une appropriation nationale accumulée des programmes continentaux. Par ailleurs, l’objectif est de transformer les aspirations de l’Agenda 2063 en réalités tangibles, adaptées aux spécificités de chaque État membre.

AUDA-NEPAD, un catalyseur de transformation

Au cœur de cette dynamique, l’AUDA-NEPAD se positionne comme un acteur incontournable. Bras technique et opérationnel de l’Union africaine, l’agence s’attelle à écouter, adapter et proposer des solutions sur mesure pour accélérer la transformation du continent. Les échanges à Brazzaville ont permis de réaffirmer son rôle de catalyseur, capable de mobiliser les énergies et de coordonner les actions.

Une vision commune, des actions concrètes à Brazzaville

La rencontre a été l’occasion de partager une vision commune, celle d’une Afrique unie, prospère et influente. Les participants ont souligné l’importance de renforcer la réactivité aux besoins évolutifs des États membres, afin de garantir une mise en œuvre efficace de l’Agenda 2063. Ils ontexploré des pistes de collaboration, affiné des stratégies et consolidé des partenariats.

Un élan renouvelé, un avenir à construire

Nardos Bekele-Thomas a quitté Brazzaville avec un sentiment de dynamisme renouvelé, porté par l’énergie collective et la convergence des vues. Elle a salué la sincérité des échanges et la pertinence des éclairages apportés par les ambassadeurs, ainsi que l’hospitalité de la République du Congo.

En somme, ce dialogue à Brazzaville, loin d’être une simple rencontre, s’est révélé être un jalon crucial dans la marche de l’Afrique vers son destin. Il a rappelé avec force que l’avenir du continent ne se construit pas dans la solitude, mais dans la synergie des intelligences et la convergence des actions. L’Agenda 2063, tel un phare, guide désormais les pas d’une Afrique qui refuse de se laisser dicter son histoire et qui, forte de son unité et de sa détermination, s’affirme comme un acteur incontournable du monde de demain.

Togo : le drame du bus Nagode à Atakpamé

Lomé, le 1ᵉʳ avril 2025 – Dans les ténèbres qui enveloppaient la nuit du lundi 31 mars au mardi 1ᵉʳ avril, un fracas retentissant a déchiré le silence sur la route reliant Lomé aux contrées septentrionales du Togo. En effet, un bus de la compagnie Nagode, parti de la capitale en direction du nord, s’est violemment encastré dans un titan – un poids lourd d’une stature imposante – à proximité d’Atakpamé, semant l’effroi et la désolation. Selon les premiers témoignages recueillis sur place, cet accident funeste a engendré un cortège de blessés et ôté plusieurs vies, plongeant familles et voyageurs dans une affliction indicible.

Bus Nagode :Une collision aux conséquences dévastatrices

Les détails de cette calamité, bien qu’encore épars, dressent un tableau saisissant. La collision, survenue dans des circonstances que les autorités élucident activement, frappe par sa brutalité, tordant le métal et faisant résonner les cris des rescapés comme un écho tragique dans la nuit togolaise.

Des témoins, encore sous le choc, décrivent une scène où la carcasse du bus, éventrée par l’impact, témoignait de la violence de l’affrontement entre ces deux mastodontes de la route. Les secours, alertés aux premières heures, ont convergé vers le lieu du drame, mais pour beaucoup, l’aide est arrivée trop tard, laissant derrière elle des âmes fauchées et des survivants hagards.

Parmi les voix qui s’élèvent dans ce tumulte, celles des passagers rescapés portent une accusation lourde : une célérité excessive du conducteur serait à l’origine de cette catastrophe. « Il roulait comme si le vent lui-même ne pouvait le rattraper », confie un voyageur, les mains tremblantes, à un correspondant local. Si les autorités confirment cette imprudence, elle révélera les pratiques parfois téméraires qui hantent les artères routières du pays, où la quête de ponctualité semble parfois primer sur la sécurité des âmes transportées.

Un contexte routier sous tension

La compagnie Nagode, bien connue pour ses liaisons entre Lomé et les régions du nord, n’en est pas à son premier incident. Déjà, en février dernier, un de ses bus a provoqué un accident mortel à Kara, où une tentative de dépassement audacieuse a coûté la vie à plusieurs usagers de la route. Cette récurrence soulève de sérieuses questions sur les mesures de prévention et de formation mises en place dans l’entreprise. Les routes togolaises, souvent étroites et mal entretenues, constituent un théâtre périlleux où les conducteurs, sous la pression des horaires ou des attentes commerciales, jouent parfois avec le destin de leurs passagers.

À Atakpamé, Carrefour City située entre les collines et la plaine, cet accident résonne comme un glas funèbre, rappelant la fragilité de la vie sur ces voies qui relient le sud prospère au nord plus austère. Les autorités locales, en coordination avec la gendarmerie, ont promptement bouclé la zone, mais les efforts pour dégager les débris et secourir les victimes se heurtent à l’ampleur du chaos. Le bilan exact, qu’on ignore encore à l’heure où ces lignes sont tracées, promet d’alourdir un registre national que trop de tragédies similaires ont déjà marqué.

Bus Nagode : une enquête en suspens, une nation en deuil

Les investigations, désormais lancées, devront démêler les fils de cette nuit fatidique. La vitesse, invoquée par les survivants, sera-t-elle corroborée par les indices matériels ? Le Titan, immobile ou en mouvement au moment de l’impact, portait-il sa part de responsabilité dans cette danse macabre ? Et quid de l’état du bus, de ses freins, de son entretien ? Autant de questions qui, pour l’heure, flottent dans l’air comme des spectres au-dessus d’Atakpamé.

Dans les foyers togolais, l’onde de choc se propage, mêlant tristesse et indignation. Les familles des victimes, suspendues à l’attente de nouvelles, oscillent entre espoir ténu et désespoir abyssal. Car, au-delà des chiffres – ces vies perdues et ces corps meurtris –, c’est une communauté entière qui vacille, confrontée à la brutalité d’un destin capricieux. Le Togo, une fois encore, se recueille devant les dépouilles d’un drame routier, mais jusqu’à quand ce cycle de deuil se perpétuera-t-il ? Sur cette route désormais marquée par le sang, l’avenir demeure une énigme, un horizon dans lequel la prudence et la justice devront, peut-être, enfin se donner la main.

 

L’Islande en émoi : éruption majeure à Reykjanes

Reykjavík, le 1ᵉʳ avril 2025 – Une convulsion ardente a ébranlé ce matin la péninsule de Reykjanes, dans le sud-ouest de l’Islande, lorsque la terre, dans un sursaut incandescent, a libéré ses entrailles sous forme d’une éruption volcanique au nord de Grindavík. Cette manifestation géologique, aussi soudaine que spectaculaire, a succédé à l’évacuation diligente de la bourgade voisine et du célèbre spa Blue Lagoon, sanctuaire touristique situé au cœur des vapeurs géothermiques. Sous l’égide de l’Office météorologique islandais (OMI), les premiers signes de cette colère souterraine ont été consignés dès 9 h 45 heure locale (10 h 45 BST), marquant le début d’un phénomène dont les ramifications s’étendent bien au-delà des frontières de la petite ville côtière.

L’éruption volcanique qui secoue la péninsule de Reykjanes, près de Grindavík, où la terre s’ouvre et défie les hommes Une blessure béante dans le sol islandais

La crevasse, née de cette éruption, s’étire désormais sur quelque 1 200 mètres, une cicatrice vive qui, loin de se refermer, poursuit son élongation vers le sud avec une détermination presque organique. Une série de secousses telluriques détectées dès 6 h 30 a précédé ce déchirement du sol survenu dans la chaîne de cratères Sundhnúk, annonçant ainsi un réveil imminent. L’OMI, vigilant gardien des pulsations de l’île, a rapporté qu’à 11 h 20, la fissure originelle s’était amplifiée, tandis qu’une nouvelle fracture, surgie tel un écho, venait compliquer le tableau. Environ une heure plus tard, un sinistre supplémentaire s’est ajouté à cette chronique géologique : une conduite d’eau chaude, vitale pour les habitants, a cédé dans la partie nord de Grindavík, trahissant l’ampleur des mouvements de faille qui lacèrent le sous-sol.

Cette éruption volcanique n’a pas pris les autorités au dépourvu. Ils avaient évacué Grindavík, déjà éprouvée par des soubresauts antérieurs, et le Blue Lagoon avant que la lave ne commence à sourdre. Les voies d’accès à la ville, verrouillées, témoignent de la gravité de la situation, bien que les cieux, pour l’heure, restent ouverts aux vols. Le spa, quant à lui, a décrété une fermeture jusqu’à mardi, laissant ses eaux turquoise orphelines de leurs visiteurs. Pourtant, cette prudence n’a pas suffi à convaincre tous les résidents : certains, défiant l’injonction d’évacuation, étaient encore présents dans une quarantaine de foyers, selon le chef de la police régionale, Úlfar Lúðvíksson. Une résistance tenace, héritage peut-être de cette insularité farouche qui caractérise les Islandais face aux caprices de leur terre.

Un passé qui ressurgit, un futur en suspens

L’éruption actuelle s’inscrit dans une lignée de tumultes qui, depuis 2021, agitent la péninsule de Reykjanes. L’OMI a mesuré un corridor magmatique s’étendant sur 11 kilomètres sous la série de cratères, une longueur inégalée depuis novembre 2023, et dont l’extrémité nord-est s’aventure 3 kilomètres plus loin que lors des épisodes précédents. Cette expansion, conjuguée à la direction des vents, promet de porter les effluves délétères vers la région capitale, drapant Reykjavík d’un voile de gaz volcaniques dans les heures à venir. Si la plupart des 4 000 âmes de Grindavík ont fui dès novembre 2023, avant les éruptions qui ont ponctué l’année 2024, le spectre d’une ville fantôme plane désormais sur ce coin d’Islande, jadis vibrant.

Assise sur la dorsale médio-atlantique, là où les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine s’écartent dans une danse lente et inexorable, l’Islande abrite 33 systèmes volcaniques actifs. La péninsule de Reykjanes, endormie pendant huit siècles jusqu’à son réveil récent, avait autrefois rugi durant des décennies, entre le VIIIe et le XIIIe siècle. Ce passé, ressurgi des profondeurs, interroge : sommes-nous à l’aube d’un nouveau cycle d’embrasements prolongés ? Les scientifiques, scrutant les frémissements de la croûte terrestre, oscillent entre certitude et hypothèse, tandis que la lave, indifférente aux conjectures humaines, trace son sillon incandescent.

Une énigme ouverte aux confins de la Terre à Reykjanes

Face à cette nature indomptable, les Islandais, rompus à l’art de cohabiter avec leurs volcans, observent et attendent. La rupture de la conduite d’eau chaude, symptôme des bouleversements souterrains, prive une partie de Grindavík de son confort, mais c’est l’incertitude qui pèse le plus lourd. La fissure continuera-t-elle son périple vers le sud, menaçant ce qui reste de la ville ? Les vents, capricieux, épargneront-ils la capitale ou l’envelopperont-ils d’un linceul toxique ? Dans ce théâtre de forces primordiales, chaque heure sculpte un destin encore indéchiffrable, laissant la péninsule de Reykjanes suspendue entre mémoire ardente et avenir insondable.

Togo : La région Centrale célèbre l’Aïd El Fitr dans une ferveur unie pour la paix

Le 30 mars, un élan de piété a enveloppé la région Centrale du Togo, où les fidèles musulmans ont convergé vers leurs lieux de culte pour célébrer l’Aïd El Fitr, point d’orgue du mois sacré de Ramadan. Cette fête, marquant la fin d’un jeûne empreint de dévotion, s’est déroulée sous le signe d’une aspiration profonde à la consolidation de la paix, dans une nation où l’harmonie sociale demeure un trésor jalousement préservé. Des milliers de croyants, entourés des autorités civiles et militaires, ont investi le stade municipal de Sokodé, l’École centrale de Tchamba, le terrain de l’École coranique de Sotouboua, ainsi que les Écoles primaires publiques de Blitta-gare et de Djarkpanga, pour s’unir dans une prière collective d’une solennité empreinte de grâce.

Une symphonie spirituelle sous la conduite des imams

Dans chaque localité, des guides spirituels ont pris la parole pour guider les âmes et élever les cœurs. À Sokodé, par exemple, l’imam Batakpali Touré a donné le ton, puis, à Tchamba, Mohamed Malam Mansour Oupkpédjo, ensuite, à Sotouboua, Idrissou Saïd, après cela, à Djarkpanga, Sidi Adjéwilou, et enfin, à Blitta, El Hadj Ibrahim Fousséni. Ainsi, leurs sermons, tissés de et d’éloquence, ont célébré les vertus du jeûne, ce pilier de l’islam qui purifie le corps autant qu’il ennoblit l’esprit. De plus, ils ont exalté les bienfaits d’une pratique qui, au-delà de l’abstinence – s’interdire nourriture, boisson, tabac et plaisirs charnels du levier au coucher du soleil – forgent la patience et la solidarité. En effet, ces voix, résonnant sous un ciel clément, ont rappelé aux fidèles que l’islam, dans sa quintessence, appelle à une vie de droiture et de charité, prélude à l’espérance du paradis.

Par ailleurs, leurs invocations, portées par une ferveur collective, ont dépassé le cadre individuel pour embrasser une cause plus vaste : la paix au Togo. Effectivement, les imams ont imploré la clémence divine pour raffermir la cohésion sociale et le vivre-ensemble, ces piliers d’une nation plurielle. De surcroît, ils ont élevé des prières pour la réussite de la cinquième République, dont les institutions émergentes symbolisent un renouveau politique, et ont sollicité la guidance d’Allah pour le chef de l’État, Faure Gnassingbé, et ses gouvernants, dans leur mission de conduire le pays vers un horizon prospère.

Aïd El Fitr : une célébration ancrée dans la tradition et la gratitude

L’Aïd El Fitr, au-delà de sa dimension festive, clôture un mois où la Zakat-Al Fitr, aumône obligatoire, scelle la purification des âmes. Cette offrande, versée avant la prière, valide le jeûne et efface les manquements, reliant chaque fidèle à ses semblables dans un geste de générosité. Aux côtés des autres piliers – la profession de foi, les cinq prières quotidiennes, la Zakat aux démunis et le pèlerinage à La Mecque pour les plus fortunés –, elle incarne l’édifice spirituel de l’islam, un équilibre entre dévotion intérieure et devoir envers la communauté.

Les présidents préfectoraux de l’Union Musulmane du Togo (UMT), El Hadj Katakpaou Sagnadou à Tchaoudjo et Ibrahim Fousséni à Blitta, ont saisi cette tribune pour rendre hommage au président Gnassingbé. Ils ont loué sa politique de paix, sa quête de sécurité et ses efforts pour le développement, soulignant sa générosité envers la communauté musulmane – dons de vivres et appuis logistiques durant le Ramadan, une tradition bien ancrée. Leur appel à une cohabitation pacifique a résonné comme une exhortation à préserver cette harmonie, dans l’intérêt de tous les Togolais, quelles que soient leurs croyances.

Une région au cœur de l’unité nationale

La région Centrale, par sa position géographique et sa diversité, s’est faite le miroir d’un Togo en quête d’équilibre. À Sokodé, ville carrefour aux accents cosmopolites, comme à Tchamba ou Sotouboua, plus rurales mais non moins vibrantes, cette célébration  du Aïd El Fitr a transcendé les différences pour tisser un lien indéfectible entre les fidèles et leurs dirigeants. La présence des autorités, discrète mais significative, a souligné l’importance accordée par l’État à ce moment de communion, dans un pays où la laïcité n’étouffe pas les élans spirituels, mais les accompagne avec retenue.

Un vœu de paix face à un destin incertain

En ce dimanche d’Aïd El Fitr, les prières de la région Centrale ont porté haut l’aspiration à une paix durable, dans un Togo qui, depuis des décennies, cultive la stabilité au milieu d’un continent souvent tourmenté. Mais cette ferveur, aussi sincère soit-elle, soulève une interrogation muette : ces vœux, nés sous les cieux de Sokodé et de Blitta, trouveront-ils un écho dans les actes quotidiens d’une nation en perpétuelle évolution ? 

Togo : Une quête éclairée pour l’accès universel à l’eau potable

Sous l’égide de l’Objectif de Développement Durable n°6 (ODD 6), qui ambitionne d’irriguer chaque foyer d’eau potable et d’assainissement d’ici à 2030, le Togo s’élance avec une détermination inébranlable vers cet idéal. En effet, le 20 mars dernier, Lomé a servi de théâtre à l’inauguration de deux projets d’envergure, PRECOS et PAVEIES-31CSUT, nés d’un souffle commun et soutenus par une enveloppe d’un milliard de FCFA. Par ailleurs, ces initiatives, plus que de simples entreprises techniques, incarnent une promesse de dignité et de résilience pour une nation résolue à ne laisser aucun citoyen à la lisière de ce droit fondamental.

Togo lance PRECOS et PAVEIES-31CSUT, deux projets financés à hauteur d'un milliard de FCFA, pour garantir l'accès universel à l'eau potablePRECOS : une ancre de stabilité dans les Savanes tumultueuses

Dans la région des Savanes, où les bourrasques sécuritaires ont déraciné des vies et semé la désolation, le Projet de Renforcement de la Cohésion Sociale (PRECOS) s’impose comme une réponse empreinte de cœur et de raison. Sa vocation première ? Fortifier les âmes face aux crises en leur offrant l’accès à une eau limpide, essentielle à leur survie. Couvrant ainsi les communes de Tone 2, Tone 3, Tone 4, Kpendjal 1 et Kpendjal Ouest 2, ce projet, qui s’étendra sur vingt-quatre mois, ne se limite pas à creuser des puits ou à poser des canalisations. Il déploie des kits d’eau potable aux plus démunis et érige un havre sécurisé pour l’installation des infrastructures. Ainsi, PRECOS se mue en un artisan de la paix sociale, liant les communautés par le fil ténu, mais vital, de l’eau.

PAVEIES-31CSUT : Une charte pour l’essor des bourgs

À l’inverse, le Projet d’Actualisation et de Validation des Études d’Impacts Environnementaux et Sociaux pour 31 Centres Semi-Urbains au Togo (PAVEIES-31CSUT) s’attache à préparer le terrain pour une prospérité durable. Étendu aux régions Maritime, Plateaux, Kara et Savanes, ce programme, d’une durée de six mois, ambitionne de tisser un cadre réglementaire propice à drainer les fonds nécessaires à l’érection de mini-Adductions d’Eau Potable (mini-AEP). En scrutant les répercussions environnementales et sociales, en traçant des plans de réinstallation empreints de sollicitude, PAVEIES-31CSUT façonne aussi un avenir dans lequel les centres semi-urbains s’épanouissent sans sacrifier l’équilibre de leurs habitants. Ce projet, par sa rigueur, devient une clé ouvrant les portes d’une modernité maîtrisée.

Eau potable : Une synergie d’ambitions et de ressources

En plus, ces entreprises tirent leur force d’un partenariat exemplaire. La Banque Africaine de Développement (BAD), par le truchement de la Facilité Africaine de l’Eau (FAE) et de la Facilité d’Appui à la Transition (FAD), apporte le nerf financier de cette transformation. Jeanne-Astrid Ngako, voix autorisée de la BAD, a salué PRECOS comme une riposte immédiate et vitale aux périls qui entravent l’accès à l’eau dans les zones fragilisées. Au cœur de cette dynamique, le gouvernement togolais, guidé par la vision de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, s’est fixé des jalons ambitieux dans sa feuille de route 2020-2025 : atteindre 95 % d’accès à l’eau potable en milieu rural et 85 % à l’échelle nationale d’ici 2025. Ces projets s’harmonisent avec le Programme d’Urgence pour le Renforcement de la Résilience dans la Région des Savanes (PURS), formant un bouquet d’initiatives où chaque pétale renforce la floraison collective.

Togo lance PRECOS et PAVEIES-31CSUT, deux projets financés à hauteur d'un milliard de FCFA, pour garantir l'accès universel à l'eau potableEau potable : une leçon de gouvernance éclairée

Nathan Koumayi Assoutom, Conseiller Technique du Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, a exhorté avec gravité à une mobilisation sans faille. Pour lui, édifier un Togo où l’eau coule à flots pour tous et où la fraternité sociale résiste aux tempêtes exige un chœur d’efforts. PRECOS et PAVEIES-31CSUT ne se mesurent pas seulement aux kilomètres de tuyaux posés ou aux études validées, mais à leur capacité à redonner espoir aux déracinés, à consolider les fondations d’une nation. Leur réussite repose sur une alchimie délicate entre volonté politique, appui technique et engagement communautaire.

En somme, ces projets esquissent un Togo où l’eau, bien plus qu’une ressource, devient un vecteur de vie et d’unité. Ils témoignent d’une nation qui, face aux défis, choisit de bâtir plutôt que de céder, de tendre la main plutôt que de fermer les yeux. L’horizon 2030, jalon ultime de l’ODD 6, se profile comme un défi à la mesure de cette ambition ; à ceux qui portent cette vision d’écrire, goutte après goutte, une histoire de triomphe collectif.

 

Togo : Une analyse éclairée pour sauvegarder les enfants face au climat

Lomé, 29 mars 2025 Mardi dernier, Lomé a accueilli l’ouverture d’une rencontre décisive, étalée sur deux jours, visant à entériner un document d’une portée singulière : l’« Analyse du paysage climatique pour les enfants ». Élaborée sous l’égide du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, avec le concours précieux de l’UNICEF, cette étude se dresse comme une réponse audacieuse à un vide longtemps béant dans les stratégies togolaises de lutte contre les bouleversements climatiques. Présidée par le colonel Dimizou Koffi Aoufoh, secrétaire général et émissaire du ministre, cette assise a rassemblé une ambition limpide : placer les enfants au cœur des ripostes nationales face à une crise environnementale qui menace leur devenir.

À Lomé, le Togo valide une analyse novatrice sur l’impact climatique sur les enfants, fruit d’une collaboration avec l’UNICEF,Une fresque analytique en trois volets

Condensé en une trentaine de pages, ce document s’articule autour de trois piliers fondamentaux, chacun couronné de recommandations précises. Le premier volet, intitulé « Contexte climatique au Togo », brosse un tableau saisissant des périls qui guettent les enfants dans un pays où les caprices du climat (sécheresses, inondations, vagues de chaleur) fragilisent leur survie. Le deuxième chapitre, « Réponses et priorités du gouvernement sur le secteur climat, environnement et énergie », détaille les engagements publics tout en célébrant l’élan des jeunes dans la gouvernance politique, un levier encore trop peu valorisé. Enfin, le troisième axe, « Analyse des défis et lacunes du secteur climat, environnement et énergie », scrute les failles actuelles et prône une intégration résolue des enfants et des jeunes dans les stratégies climatiques.

Cette triade ne se contente pas de diagnostiquer ; elle aspire à éclairer. Comme l’a souligné Mme Yaou Mery, directrice de l’environnement, l’étude comble une lacune criante : l’absence d’une prise en compte systématique de la résilience climatique des services essentiels (santé, éducation, eau potable) dont dépendent les enfants. Elle s’érige ainsi en un phare pour mieux appréhender les impacts spécifiques des dérèglements climatiques sur cette population vulnérable, tout en esquissant des voies pour une gouvernance plus inclusive.

Une collaboration exemplaire au service d’un dessein noble, celui des les enfants

Cette analyse a été rendue possible grâce à une collaboration profonde entre le ministère et l’UNICEF, un partenariat qui s’appuie sur une vision partagée et dépasse les cadres du simple soutien technique. La représentante résidente de l’UNICEF au Togo, Dr Adotevi-Dia Erinna, a salué cette initiative comme une preuve éclatante de la détermination togolaise à ériger les enfants en priorité absolue face aux assauts du climat. « Cette démarche éclaire non seulement les décisions à venir, mais pave aussi la voie à la prochaine feuille de route gouvernementale et au futur programme de coopération Togo-UNICEF pour 2027-2030 », a-t-elle affirmé avec une conviction palpable.

Le colonel Dimizou, quant à lui, a ancré cette entreprise dans la vision du président de la République, fervent défenseur d’un système national de protection infantile. Pour lui, garantir aux enfants, surtout les plus démunis, un accès équitable à leurs droits – loin des abus, de la négligence ou de l’exploitation – constitue un impératif moral autant que stratégique. Cette étude, en somme, ne se borne pas à inventorier des faits ; elle appelle à une synergie transparente et inclusive, où nul enfant ne soit laissé en marge des efforts climatiques.

Une pédagogie au service de l’avenir

La rencontre de Lomé a réuni une task-force créée en 2024, composée de figures éminentes (secrétaires généraux, directeurs de planification, acteurs des secteurs de l’enfance et de l’environnement), toutes unies par une même quête : traduire les constats en actes. Le document, en disséquant les menaces climatiques, offre une grille de lecture inédite : il révèle comment les hausses de température compromettent la santé infantile, comment les inondations sapent l’accès à l’éducation et comment l’engagement juvénile peut renverser ces tendances. Il ne s’agit pas seulement de protéger, mais d’autonomiser une génération appelée à hériter d’un monde en mutation.

Un horizon à dessiner collectivement

En refermant ces assises, le Togo ne se dote pas simplement d’un rapport ; il s’arme d’une boussole pour naviguer dans les tumultes climatiques tout en préservant ses enfants. Cette analyse, par sa clarté et son ambition, pourrait inspirer d’autres nations à réévaluer leurs priorités. Cependant, saura-t-on transformer ces recommandations en réalités tangibles, ou demeureront-elles des vœux pieux face aux défis colossaux qui s’annoncent ?

Kpalimé, foyer d’une coalition contre l’ombre croissante de l’extrémisme

Hier , jeudi, la cité de Kpalimé, blottie dans les replis verdoyants du Togo, s’est métamorphosée en un carrefour d’espérances et d’ambitions partagées. Les travaux de la rencontre d’échanges entre les comités transfrontaliers d’alerte précoce du Bénin, du Burkina Faso et du Togo y ont été inaugurés, marquant un jalon dans la quête d’une coopération régionale renforcée. Loin de se réduire à un simple conciliabule, cet événement s’est donné pour dessein de dresser un rempart face à l’extrémisme violent, fléau qui, telle une gangrène, ronge les fondements de la stabilité dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest.

Un rempart face à une menace insidieuse de l’extrémisme violent 

La région, naguère épargnée par les soubresauts les plus brutaux, ploie désormais sous le faix d’une insécurité galopante. Les assauts terroristes, portés par des groupes aux visées obscures, ont bouleversé des existences, jetant sur les routes de l’exode des dizaines de milliers d’âmes – plus de 32 000 Togolais et quelque 900 Béninois ont dû abandonner leurs terres. Ce chaos, qui désagrège les tissus sociaux et économiques, appelle une réponse concertée. C’est dans ce contexte que les comités d’alerte précoce, gardiens vigilants des frontières, ont convergé à Kpalimé pour croiser leurs expériences et affûter leurs stratégies.

L’objectif de cette assise se révèle limpide : tisser une toile d’intelligence collective en puisant dans les mécanismes nationaux d’alerte précoce des trois nations. Chaque délégation a dévoilé ses pratiques, offrant un tableau riche et nuancé des approches déployées pour déceler les ferments de la violence avant qu’ils n’éclosent. De cette mosaïque d’expériences, les participants entendent extraire les enseignements les plus féconds, propres à juguler l’expansion de l’extrémisme violent.

À Kpalimé, Bénin, Burkina Faso et Togo unissent leurs forces contre l'extrémisme violent lors d'une rencontre transfrontalière,Des enjeux scrutés sous un jour singulier

Les débats, d’une densité remarquable, ont porté sur des thématiques aussi cruciales que révélatrices des fractures régionales. Les violences basées sur le genre en situation d’urgence, fléau exacerbé par les crises, ont occupé une place de choix, tout comme les questions d’accès à l’asile et du respect du principe de non-refoulement. Ces sujets, portés avec gravité par l’UNFPATogo et l’UNHCR Togo, soulignent une vérité incontournable : la prévention des conflits ne peut faire l’économie d’une protection résolue des plus fragiles. Ces organisations, piliers de l’initiative, ont insufflé une rigueur humanitaire à des discussions par ailleurs tournées vers la sécurité.

Cette rencontre s’inscrit dans le sillage de la deuxième phase du projet d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent, une entreprise soutenue par des partenaires internationaux. Elle incarne une volonté de transcender les frontières, non pas pour les effacer, mais pour les rendre imperméables aux germes de la discorde. Les comités, en partageant leurs savoirs, esquissent une alliance dans laquelle l’information devient une arme et la coopération, un bouclier.

Une ambition à l’épreuve du réel

Pourtant, derrière les élans d’optimisme, des ombres subsistent. Les zones frontalières, souvent laissées en friche par une présence étatique ténue, demeurent des terres propices aux desseins des extrémistes. La porosité des limites territoriales, conjuguée à une défiance parfois tenace entre populations et autorités, fragilise les efforts entrepris. Les comités d’alerte précoce, aussi ingénieux soient leurs dispositifs, ne peuvent à eux seuls inverser la vapeur sans un engagement plus vaste des États – une gouvernance qui, par sa fermeté et sa clairvoyance, saurait tarir les sources de la radicalisation.

Au terme de la première journée à Kpalimé, les délégations se sont séparées avec des promesses d’union et des espoirs chevillés au cœur. Cependant, est-ce que ces mécanismes, fruits d’une volonté sincère, parviendront à dompter les forces qui menacent ? L’avenir, seul juge en cette matière, dira si cette alliance saura tenir ses engagements face aux bourrasques d’un monde incertain.

 

Pro-palestiniennes : Une répression implacable s’abat sur les étudiants au États-Unis

Dans une offensive d’une ampleur rarissime, les États-Unis ont récemment procédé à l’annulation de plus de 300 visas d’étudiants étrangers, visant en priorité ceux qui ont pris part à des manifestations en soutien à la cause palestinienne. Cette mesure, d’une sévérité peu commune, a été entérinée par le secrétaire d’État Marco Rubio, qui n’a pas hésité à fustiger les concernés en les taxant de « fous », tout en annonçant que de telles sanctions deviendraient monnaie courante.

Ce tour de vis s’inscrit dans une stratégie plus vaste de vigilance accrue envers les agissements jugés séditieux sur les campus américains, notamment ceux liés à la défense de la Palestine. Au cœur de cette tempête, l’arrestation de Rumeysa Ozturk, doctorante turque de l’université Tufts, incarne la rudesse de cette politique. Interpellée par des agents en civil pour avoir co-rédigé une tribune engagée, elle se voit reprocher par le Département de la Sécurité intérieure un prétendu soutien au Hamas, une accusation qui soulève un tollé quant à la préservation des libertés académiques et d’expression.

Pro-palestiniennes : une contestation estudiantine sous haute surveillance

Les universités américaines, creusets historiques de la pensée critique, ont récemment vibré au rythme de manifestations pro-palestiniennes, portées par une jeunesse résolue à faire entendre un plaidoyer en faveur des droits palestiniens. Ces rassemblements, le plus souvent empreints de retenue, ambitionnent d’éveiller les consciences face à un conflit qui déchire le Proche-Orient. Pourtant, loin de tolérer ces élans de solidarité, le gouvernement a opté pour une réplique d’une fermeté inouïe. L’annulation massive de visas se profile comme une tentative d’éradiquer ces voix dissidentes, érigeant la sécurité nationale en rempart contre toute forme de désaccord jugé excessif. Cette traque implacable des consciences rebelles traduit une volonté d’imposer un silence assourdissant là où la parole cherchait à s’épanouir.

Rumeysa Ozturk : une arrestation qui cristallise les tensions

L’interpellation de Rumeysa Ozturk, survenue dans des circonstances dignes d’un roman d’espionnage, jette une lumière crue sur les méthodes employées. Des agents en civil ont appréhendé cette doctorante, figure respectée à Tufts, à la suite de la publication d’une tribune pro-palestinienne qu’elle a co-écrite avec d’autres chercheurs. Le Département de la Sécurité intérieure brandit l’accusation de collusion avec le Hamas pour justifier cette descente brutale, une allégation que beaucoup jugent aussi fragile qu’expéditive. Cette affaire, perçue comme un coup de semonce adressé à la communauté académique, ranime les débats sur la légitimité de telles mesures. Les défenseurs de la liberté d’opinion dénoncent une dérive où certains assimilent l’expression d’une pensée divergente à une menace intolérable, au mépris des idéaux qui ont façonné l’université moderne.

Une rhétorique tranchante aux accents autoritaires contre les pro-palestiniennes

Marco Rubio, artisan de cette politique inflexible, s’est illustré par une prise de parole d’une virulence peu coutumière. En qualifiant les étudiants de « fous » et en promettant une répression quotidienne, il a esquissé les contours d’une gouvernance où la dissidence n’a plus sa place. « Ceux qui perturbent l’ordre public devraient rentrer chez eux », a-t-il lancé, dans une injonction qui semble renier l’héritage d’une nation bâtie sur l’accueil et le dialogue. Cette posture, teintée d’un zèle répressif, a suscité une vague d’indignation parmi les gardiens des droits civiques. Pour ces derniers, les mots de Rubio résonnent comme un défi lancé aux principes fondamentaux des États-Unis, où la liberté de parole risque de céder sous les assauts d’une autorité sourde aux critiques.

Vers une démocratie en péril ?

Face à cette escalade répressive, une interrogation lancinante s’impose : jusqu’où cette chasse aux voix contestataires mènera-t-elle ? La révocation de visas et les interpellations en série préfigurent-elles un avenir dans lequel la liberté d’expression sera sacrifiée sur l’autel de la discipline ? Ou bien les États-Unis, portés par leur attachement viscéral à la démocratie, parviendront-ils à conjurer cette ombre autoritaire qui plane sur leurs institutions ?

Alors que la nation se trouve à un tournant décisif, la question de la liberté se pose avec acuité. L’espoir réside dans la jeunesse, dont la détermination à s’exprimer nous pousse à réévaluer ce que nous sommes prêts à sacrifier.

Togo Trade Portal : une plateforme numérique pour éclaircir les arcanes du commerce

Le jeudi 27 mars, Lomé a été le théâtre d’un événement d’envergure : l’inauguration par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale de la plateforme « Togo Trade Portal », désormais accessible à l’adresse https://togotrade.gouv.tg.  En effet, ce portail numérique, loin d’être une simple vitrine virtuelle, se dresse comme un rempart contre l’opacité des démarches administratives commerciales. Son ambition est d’ouvrir grand les portes des marchés régionaux et internationaux aux petites et moyennes entreprises (PME) togolaises, tout en insufflant une clarté inédite dans les rouages du commerce transfrontalier.

Le Togo lance 'Togo Trade Portal', une plateforme numérique innovante pour simplifier les démarches commerciales et propulser les PMETogo Trade Portal : Un outil au service de la limpidité procédurale

Fruit d’une collaboration méticuleuse avec le Centre du Commerce International (ITC), « Togo Trade Portal » se veut une véritable encyclopédie numérique des réglementations commerciales. Il recense avec une précision didactique les démarches administratives liées aux échanges de produits et de services au-delà des frontières togolaises. Chaque étape des processus d’importation ou d’exportation y est dépeinte avec soin, accompagnée des formulaires nécessaires, des documents requis et d’une nomenclature exhaustive des frais et charges à acquitter. Cet instrument numérique transcende le statut de simple site pour devenir un guide incontournable destiné à désenchevêtrer les subtilités administratives qui freinent trop souvent les opérateurs économiques.

Une synergie internationale au cœur du projet

L’origine de ce portail illustre une convergence exemplaire d’expertises mondiales. Outre l’appui technique de l’ITC, le projet a bénéficié de la contribution de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Il s’inscrit par ailleurs dans le cadre du programme ProComp, porté par un financement conjoint de l’Allemagne et de l’Union européenne et mis en œuvre par la GIZ (Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit). Cette alliance plurielle témoigne d’une volonté partagée de doter le Togo d’un levier numérique à la mesure de ses aspirations économiques.

Une révolution pour les PME et le climat des affaires

En dissipant les zones d’ombre des formalités commerciales, « Togo Trade Portal » promet de métamorphoser l’horizon des PME togolaises. Ces entreprises, souvent désarmées face à la lourdeur administrative, trouvent désormais un allié de poids pour s’élancer vers les marchés extérieurs. Le portail s’arrime pleinement aux ambitions de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) et de l’accord sur la facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce (AFE-OMC). Il érige ainsi le Togo en un acteur plus compétitif, tant sur le plan du climat des affaires que sur celui des investissements dans la sous-région.

Une vision audacieuse portée par des voix officielles

Lors de la cérémonie de lancement, Aissatou Diallo, cheffe du bureau de la section Afrique de l’ITC, a qualifié la plateforme de « reflet d’une vision à la fois audacieuse et pragmatique », visant à ancrer le Togo dans les chaînes de valeur régionales et mondiales grâce à des échanges fluidifiés. Le ministre Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, quant à lui, a tenu à saluer l’élan visionnaire du Chef de l’État, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, dont les réformes ont pavé la voie à une modernisation accélérée de l’économie nationale. Selon le ministre, ce portail représente un jalon décisif dans la quête d’une intégration régionale renforcée et d’une attractivité économique accrue.

Un horizon prometteur pour le commerce togolais

L’avènement de « Togo Trade Portal » coïncide avec l’achèvement du troisième objectif du « projet ITC-Togo/Accès aux Marchés Internationaux (AMI) », entamé en janvier 2024. Ce succès marque une étape clé dans la stratégie togolaise de promotion de la compétitivité et de facilitation des échanges. En s’appuyant sur cet outil, le pays se positionne comme un pionnier dans l’exploitation du numérique au service du développement économique. L’avenir s’annonce riche de perspectives : le Togo, fort de cette initiative, pourrait bien redessiner les contours de son rôle dans le commerce africain et au-delà, en s’ouvrant davantage aux opportunités mondiales.