Coupures d’électricité : les Togolais réclament transparence et fiabilité

Les coupures d’électricité se multiplient au Togo, affectant ménages, entreprises et services publics. Face à un réseau instable et une communication jugée insuffisante, les citoyens appellent la CEET et le gouvernement à plus de transparence et d’anticipation.

 

Lomé, 12 novembre 2025 – Les pannes récurrentes d’électricité paralysent le quotidien des Togolais depuis plusieurs jours. De Lomé à l’intérieur du pays, ménages, entreprises et services essentiels subissent ces interruptions imprévues, ravivant les frustrations face à un réseau instable. Face à ces dysfonctionnements, les citoyens appellent la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) à adopter une communication plus proactive et une planification fiable pour restaurer la confiance.

 

Pannes d’électricité au Togo : un impact quotidien qui s’alourdit dans tout le pays

 

À travers le Togo, les coupures intempestives d’électricité touchent désormais un large éventail d’usagers. Les familles peinent à conserver leurs aliments ou à charger leurs appareils, tandis que les étudiants voient leurs révisions nocturnes compromises. Les PME, déjà fragilisées, subissent des pertes en production et en stockage. Les hôpitaux et écoles publiques, eux, luttent pour maintenir leurs opérations vitales.

Ces perturbations, souvent attribuées à des maintenances techniques ou à des surcharges saisonnières, s’étirent sur des heures sans avertissement préalable. À Lomé, des quartiers comme Adidogomé ou Bè rapportent des blackouts quasi quotidiens, transformant les soirées en défis logistiques pour des milliers de résidents.

 

Au-delà des excuses techniques : le cri pour une gestion responsable

 

Si les contraintes opérationnelles sont parfois inévitables, leur gestion chaotique amplifie le malaise. Les Togolais tolèrent les aléas, mais exigent une anticipation claire : annonces en amont via SMS, applications mobiles ou radios locales pour permettre des adaptations.
« Informer n’est pas un luxe, c’est un devoir de service public », martèle un riverain. Cette vague de mécontentement souligne un fossé croissant entre l’opérateur et ses abonnés, érodant la patience d’une population déjà éprouvée par les hausses tarifaires récentes.

 

Pannes d’électricité au Togo : vers un dialogue renforcé pour un réseau plus fiable

 

Mais la responsabilité ne repose pas uniquement sur l’opérateur. La CEET, pilier de l’approvisionnement énergétique togolais, est interpellée pour initier un vrai partenariat avec les usagers. Des forums communautaires, des bulletins hebdomadaires sur les travaux à venir et des investissements dans les énergies renouvelables pourraient inverser la tendance.

Des experts en énergie est-africaine citent des modèles comme celui du Ghana, où des alertes en temps réel ont prouvé leur efficacité pour minimiser les impacts. Le gouvernement, via le ministère de l’Énergie, pourrait jouer un rôle pivot en imposant des standards de transparence et de réactivité.

 

L’urgence d’agir : un appel à la mobilisation collective

 

Ces coupures ne sont pas qu’un désagrément technique ; elles freinent la productivité nationale et accentuent les inégalités. La CEET a l’opportunité de transformer cette crise en levier de progrès : en écoutant les plaintes, en investissant dans l’infrastructure et en priorisant l’humain.

Face à l’urgence, citoyens, opérateurs et autorités doivent converger vers une solution durable. Le courant ne doit plus être un privilège, mais une garantie pour le développement du Togo.

 

Grève de la faim à Lomé : 27 détenus politiques réclament justice

Depuis le 8 novembre, 27 détenus politiques de la prison civile de Lomé ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leurs conditions de détention et réclamer leur libération. Parmi eux, Goma Abdoul Aziz, dont l’incarcération jugée arbitraire par l’ONU, cristallise les tensions diplomatiques. Ce mouvement inédit relance les critiques contre la justice togolaise et interroge la capacité du régime à répondre aux appels internationaux.

 

Lomé, 12 novembre 2025 – Dans les couloirs sombres de la prison civile de Lomé, une mobilisation pacifique et désespérée prend de l’ampleur. En effet, depuis le 8 novembre, 27 détenus accusés d’activités politiques mènent une grève de la faim collective, réclamant des conditions dignes et leur remise en liberté.

Grève de la faim : une mobilisation inédite dans l’histoire carcérale togolaise

Tout a commencé le samedi 8 novembre, lorsque deux prisonniers ont entamé un jeûne pour dénoncer les traitements inhumains subis en détention. Goma Abdoul Aziz, ressortissant irlandais d’origine togolaise, et Koumayi Grâce, infirmière engagée pour les libertés fondamentales, ont été rejoints dès le lundi par 25 codétenus. Faiblement hydratés, les grévistes refusent toute nourriture solide. Leur message est clair : face à l’indifférence des autorités, le corps devient le dernier outil de visibilité.

Grève de la faim : des visages connus de la dissidence togolaise

Parmi les participants figurent plusieurs activistes arrêtés lors des récentes vagues de répression politique : Ali Moumouni, Waliou Moukaila et Batcha Laminou. Tous dénoncent un système judiciaire qu’ils jugent biaisé et oppressif. Isolement prolongé, accès restreint aux soins, audiences truquées, absence de recours : les griefs sont unanimes. « Ces détentions ne visent qu’à museler les voix dissidentes », confie un proche d’un gréviste.

Par ailleurs, ce soulèvement intervient dans un climat politique tendu, où les réformes promises peinent à apaiser les oppositions.

Goma Abdoul Aziz : un symbole qui dépasse les frontières

Incarcéré depuis le 21 décembre 2018, Goma Abdoul Aziz est au cœur de cette mobilisation. Son cas a été jugé arbitraire par le Groupe de travail de l’ONU sur la détention, faute de fondements légaux solides. Son procès, tenu le 3 février dernier, a été marqué par des irrégularités : absence de preuves matérielles, restrictions des droits de la défense. Accusé de complot contre l’État, il risque cependant une lourde peine.

 

Grève de la faim : pressions internationales ignorées

 

En septembre 2025, le Parlement européen a adopté une motion appelant à la libération immédiate de Goma Abdoul Aziz et des autres détenus politiques togolais. Soutenu par une large majorité, ce texte condamne les pratiques répressives et exhorte Lomé à respecter ses engagements en matière de droits humains.

Malgré cette pression diplomatique, les autorités togolaises n’ont pas réagi publiquement. Des ONG comme Amnesty International et Human Rights Watch suivent l’affaire de près, craignant une escalade si la grève se prolonge. « Le Togo ne peut plus ignorer ces appels globaux sans isoler davantage son régime », analyse un expert en droits africains.

 

“Nos corps pour la justice” : l’écho des grévistes

 

Dans un message clandestinement transmis depuis la prison, Goma Abdoul Aziz exprime la détermination des détenus :
« Ce jeûne n’est pas un acte de renoncement, mais une affirmation de notre foi en la justice. Lorsque les tribunaux ferment les yeux, il ne reste que notre endurance pour hurler la vérité. » Ce cri du cœur résonne comme un ultimatum.

 

Vers une issue diplomatique ou une crise humanitaire ?

 

Alors que la grève entre dans sa cinquième journée, l’urgence médicale se précise. Les détenus, déjà affaiblis par des mois de captivité, pourraient bientôt faire face à des complications graves.

Une médiation internationale, via l’Union africaine ou l’ONU, pourrait-elle débloquer la situation ?

Ce qui est certain, c’est que la prison de Lomé est devenue, en ce mois de novembre 2025, le théâtre d’une bataille symbolique pour la démocratie togolaise.

Affaire Madjoulba : le procès du général Kadangha reporté à février 2026

Le procès du général Kadangha, figure centrale de l’affaire Madjoulba, connaît un nouveau report au février 2026. Derrière ce contretemps judiciaire, c’est toute la cohésion des Forces armées togolaises (FAT) qui vacille, entre rivalités internes et inquiétudes sécuritaires accrues. À Lomé, la justice militaire semble prise dans un engrenage aux répercussions nationales.

 

Lomé, 12 novembre 2025 –Le général Félix Kadangha, figure emblématique des Forces armées togolaises (FAT), voit son audience en appel brutalement ajournée au 16 février 2026. Ce report, motivé par l’absence non justifiée de témoins et d’experts, ravive les interrogations sur les dysfonctionnements de la justice militaire et les tensions internes qui minent la cohésion des FAT.

 

Affaire Madjoulba : une audience expédiée, une défense accablée

 

Lundi matin, à la Cour d’appel militaire de Lomé, l’audience n’a duré que trente minutes. Le procureur général a annoncé le report sans débat, invoquant des absences imprévues. Pour la défense, il ne s’agit pas d’un simple contretemps mais d’un blocage institutionnel. En effet, les avocats dénoncent une procédure entachée d’irrégularités : preuves lacunaires, influences extérieures, et une détention prolongée sans fondement solide. « C’est une détention qui se perpétue par l’inaction », déplore l’un des conseils.

 

L’affaire Madjoulba : un meurtre qui divise l’armée

 

Le général Kadangha est accusé d’implication indirecte dans l’assassinat du commandant Madjoulba, survenu dans la nuit du 3 au 4 mai 2020. Ce crime, l’un des plus choquants de l’histoire récente des FAT, a révélé des luttes de clans et des allégeances opaques. Condamné à 20 ans de prison, Kadangha clame son innocence et dénonce également une purge interne visant les voix critiques.

 

Une justice militaire contestée

 

Par ailleurs, le procès de première instance est jugé biaisé par la défense, qui pointe l’absence de preuves matérielles et de contre-expertise. Sollicité, le ministère de la Défense n’a pas souhaité commenter. Des observateurs, comme l’Association togolaise des droits humains, s’inquiètent  aussi d’une instrumentalisation politique de la justice militaire, au risque d’éroder la confiance des troupes et des citoyens.

 

Enjeux sécuritaires et incertitudes

 

Dans un contexte régional marqué par  les insurrections, l’affaire Madjoulba expose les fragilités de l’armée togolaise : promotions contestées, budgets occultes, commandement fissuré. En plus, les familles des officiers condamnés appellent à une enquête indépendante.

 

Affaire Madjoulba : vers une médiation ou une impasse ?

 

À quinze mois de la prochaine audience, le général Kadangha reste incarcéré dans un climat d’opacité. Ce report, interprété comme une manœuvre dilatoire, fragilise la perception populaire d’une justice jugée politisée. Une médiation internationale, via la CEDEAO ou l’Union africaine, pourrait-elle débloquer ce dossier sensible ? L’affaire Madjoulba demeure le miroir des tensions sécuritaires du Togo.

 

Togo : les nouveaux maires prennent officiellement fonction à partir du 12 novembre

Dès demain, les nouveaux maires entreront officiellement en fonction dans les différentes communes du pays, marquant le début d’un mandat placé sous le signe du développement local et de la gouvernance de proximité.

 

Lomé, 11 novembre 2025 –  Les cérémonies de passation de service débutent ce mercredi 12 novembre 2025 dans les 117 communes du Togo. Ce renouvellement des équipes municipales marque une nouvelle étape dans le processus de décentralisation engagé par le gouvernement depuis 2019.

 

 Installation officielle des maires élus dans les 117 communes

 

À partir du mercredi 12 novembre 2025, les maires et leurs adjoints élus à l’issue des dernières élections municipales entreront officiellement en fonction. Selon une note du ministère de l’Administration territoriale, les cérémonies de passation de service se dérouleront jusqu’au 15 novembre dans l’ensemble des 117 communes du pays, sous la supervision des préfets.

 

Un renouvellement pour impulser le développement local

 

Ce passage de relais marque le renouvellement effectif des équipes municipales sur tout le territoire togolais. Les nouveaux élus entameront ainsi  un mandat de six ans, durant lequel ils devront collaborer étroitement avec les conseillers municipaux pour impulser le développement local. Ils auront également pour mission de renforcer la participation citoyenne et de promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques locales.

 

Une étape clé dans le processus de décentralisation

 

En somme, cette prise de fonction s’inscrit dans la continuité du processus de décentralisation lancé par le gouvernement togolais. Initié avec les élections municipales de 2019 — les premières depuis plus de trente ans — ce processus vise à rapprocher l’administration des citoyens, à consolider la démocratie locale et à favoriser un développement plus équilibré du territoire.

Avec l’entrée en fonction des nouvelles équipes municipales, le Togo franchit une nouvelle étape dans la consolidation de sa gouvernance locale. Ce renouvellement marque non seulement la continuité du processus de décentralisation amorcé en 2019, mais aussi l’espoir d’une gestion publique de proximité, plus participative et tournée vers les besoins concrets des citoyens.

 

Faure Gnassingbé au Forum Émirats–Tchad : cap sur les corridors stratégiques africains

À l’invitation du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, le président du conseil Faure Gnassingbé a participé lundi à Abu Dhabi au Forum Émirats Arabes Unis-Tchad sur le commerce et l’investissement.

 

Abu Dhabi, 11 novembre 2025 – Le président du Conseil togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part, le 10 novembre 2025, au Forum Émirats Arabes Unis–Tchad sur le commerce et l’investissement, à Abu Dhabi, et ce, à l’invitation de son homologue tchadien, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno. À travers cette rencontre, il s’agit de renforcer la coopération économique et les partenariats stratégiques entre l’Afrique et les Émirats.

Le président du Conseil a participé au Forum Émirats –Tchad à Abu Dhabi, réaffirmant l’engagement du Togo en faveur de la coopération

Renforcement des liens Togo–Tchad

 

Dans ce contexte, Faure Gnassingbé a remercié le Président tchadien pour son invitation, soulignant que cet engagement traduit la qualité des relations bilatérales entre Lomé et N’Djamena. Par ailleurs, le président togolais a réaffirmé la volonté du Togo de soutenir des initiatives régionales ambitieuses et de contribuer à une Afrique plus intégrée et solidaire.

Le président du Conseil a participé au Forum Émirats –Tchad à Abu Dhabi, réaffirmant l’engagement du Togo en faveur de la coopérationLe président du Conseil a participé au Forum Émirats –Tchad à Abu Dhabi, réaffirmant l’engagement du Togo en faveur de la coopération

Soutien à l’initiative «  Tchad Connexion 2030 »

 

En outre, le chef du gouvernement togolais a salué la mobilisation des partenaires internationaux autour de « Tchad Connexion 2030 », un projet stratégique visant à développer des corridors énergétiques, logistiques, économiques et sociaux dans la région du Sahel.
Faure Gnassingbé a  également souligné que le Togo et le Tchad partagent la même vision pour une Afrique des corridors de souveraineté, où la coopération régionale favorise la stabilité et la croissance économique.

Un forum pour promouvoir le commerce et l’investissement

 

finalement , le Forum Émirats Arabes Unis–Tchad constitue une plateforme pour échanger sur les opportunités d’investissement, attirer des partenaires internationaux et encourager le développement des infrastructures et des chaînes de valeur régionales. Par sa participation, le Togo confirme  aussi sa volonté de contribuer activement à la réussite de cette initiative stratégique pour le Sahel et pour l’unité économique africaine.

En soutenant l’initiative « Tchad Connexion 2030 » et en réaffirmant l’engagement du Togo pour une Afrique intégrée, Faure Gnassingbé inscrit son action dans une dynamique de partenariats durables, au service de la stabilité et de la croissance du continent.

Dagan Connectée 2025 : le numérique au service des femmes entrepreneures

À Kpalimé, des femmes entrepreneures prennent part à une formation innovante axée sur les compétences numériques. Lancée dans le cadre du programme Dagan Connectée 2025, cette initiative vise à renforcer l’autonomie financière des participantes et à dynamiser l’écosystème entrepreneurial local.

 

Kpalimé, 11 novembre 2025 – À Kpalimé, les femmes entrepreneures ont démarré, le 4 novembre 2025, une formation innovante dans le cadre de Dagan Connectée 2025, un programme dédié à l’acquisition de compétences numériques pour développer leurs micro-entreprises.

 Dagan Connectée 2025 : un programme axé sur le numérique pour les micro-entreprises

 

Dès l’ouverture, la cérémonie a été l’occasion pour les participantes de se rencontrer, d’échanger et de découvrir le contenu de cette formation centrée sur le renforcement des compétences digitales. En effet, ce programme ambitionne de fournir aux femmes les outils digitaux nécessaires pour mieux gérer, promouvoir et étendre leurs activités entrepreneuriales.

À Kpalimé, des femmes entrepreneures suivent une formation numérique dans le cadre de Dagan Connectée 2025, un programme visant à renforcer leurs compétences digitales et à stimuler l’entrepreneuriat local.

Formation pratique pour booster l’entrepreneuriat féminin

 

Tout au long du programme, les femmes bénéficieront de modules sur la gestion numérique de projets, le marketing en ligne, et l’utilisation d’outils digitaux pour le suivi et la croissance de leurs activités. Ainsi, l’objectif est de leur donner les moyens de transformer leurs initiatives en projets durables et rentables.

Pour sa part, Yas Togo, initiateur du programme, a salué la motivation et la soif d’apprentissage des participantes, et les a encouragées à tirer le meilleur parti de ce parcours pour consolider leur avenir entrepreneurial.

À Kpalimé, des femmes entrepreneures suivent une formation numérique dans le cadre de Dagan Connectée 2025, un programme visant à renforcer leurs compétences digitales et à stimuler l’entrepreneuriat local.

Vers une autonomisation économique durable

 

Grâce à cette initiative, Dagan Connectée 2025 contribue à renforcer l’autonomie financière des participantes tout en stimulant l’écosystème entrepreneurial local. C’est pourquoi Yas Togo encourage les femmes à mettre à profit cette opportunité pour consolider leur avenir professionnel et participer activement au développement économique de la région.

En misant sur le numérique pour outiller les femmes entrepreneures, Dagan Connectée 2025 trace les contours d’un entrepreneuriat inclusif et durable. Une démarche qui pourrait inspirer d’autres régions à investir dans la formation comme levier de développement économique.

Arthur Lilas Trimua entre au gouvernement togolais, avec un portefeuille stratégique

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a nommé Arthur Lilas Trimua ministre délégué auprès du ministère de l’Économie, chargé de la promotion des investissements et de la souveraineté économique. Juriste et expert en ingénierie financière, il rejoint ainsi l’exécutif avec un profil technique taillé pour les enjeux stratégiques du Togo.

Lomé, 10 novembre 2025 – Par décret présidentiel, le Chef du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé à la nomination d’Arthur Lilas Trimua au poste de Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie et de la Veille stratégique. Il sera en charge de la promotion des investissements et de la souveraineté économique, un portefeuille à la croisée des enjeux financiers et politiques du Togo.

 

Un profil technique pour une mission politique

 

Docteur en droit public formé à l’Université de Poitiers et diplômé en management et finance à HEC Paris, Arthur Lilas Trimua incarne une technocratie assumée. Son parcours, marqué par une expertise en régulation, ingénierie financière et partenariats public-privé (PPP), témoigne aussi d’une volonté de renforcer les capacités de l’État dans la structuration des investissements.

Avant cette nomination, il a conseillé plusieurs gouvernements africains et institutions internationales, dirigé également Kiféma Capital – le bras financier de l’État togolais – et accompagné la présidence de la BOAD sur les questions juridiques. Autant de jalons qui dessinent un profil à la fois technique et stratégique.

 

Arthur Lilas Trimua : un portefeuille au cœur des priorités économiques

 

La mission confiée à Arthur Lilas Trimua s’inscrit dans une dynamique de consolidation de la souveraineté économique du Togo, dans un contexte régional marqué par la recherche d’autonomie stratégique et de résilience financière. La promotion des investissements, notamment dans les secteurs porteurs, sera un levier essentiel pour attirer les capitaux, renforcer les infrastructures et soutenir l’emploi.

Ce portefeuille, rattaché au Ministère de l’Économie, mais aussi à la Présidence du Conseil, illustre l’importance politique accordée à ces enjeux. Il s’agit moins d’un poste d’exécution que d’un rôle d’impulsion, à la jonction entre diplomatie économique et pilotage stratégique.

 

Une architecture gouvernementale en mutation

 

Le nouveau gouvernement togolais, en place depuis le 8 octobre, se compose d’une trentaine de ministres ; trois d’entre eux dépendent directement de la Présidence du Conseil. Par ailleurs, cette configuration témoigne d’un recentrage des fonctions clés autour du Chef de l’État, avec une volonté de renforcer la coordination et la réactivité des politiques publiques.

Par conséquent, la nomination d’Arthur Lilas Trimua s’inscrit dans cette logique : elle reflète celle d’un gouvernement resserré, orienté vers les résultats, et appuyé sur des compétences techniques de haut niveau.

 

Trimua au gouvernement : L’expertise pour relancer l’investissement au Togo

 

En somme, avec l’entrée d’Arthur Lilas Trimua au gouvernement, le Togo poursuit sa stratégie de consolidation économique en s’appuyant sur des compétences pointues et des parcours internationaux. Cette nomination illustre une volonté politique de conjuguer expertise et vision, dans un contexte régional où la souveraineté économique devient un enjeu majeur.

Il reste à voir comment ce nouveau ministre transformera ses acquis en leviers concrets pour l’investissement et la résilience nationale.

Abu Dhabi : Faure Gnassingbé partage l’expérience togolaise en matière d’investissement

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, participe ce 10 novembre 2025 au forum sur le commerce et l’investissement au Tchad, organisé à Abu Dhabi. Il y présente les résultats du Plan national de développement et de la Feuille de route gouvernementale, tout en réaffirmant l’engagement du Togo pour une coopération sud-sud et un développement durable partagé.

Abu Dhabi, 10 novembre 2025 – Le Président du Conseil, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, participe ce lundi aux Émirats Arabes Unis à un forum international consacré au commerce et à l’investissement au Tchad. Organisé dans la capitale émiratie, ce sommet réunit plusieurs chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des dirigeants d’institutions financières et patronales, autour des enjeux de développement durable et de coopération économique.

 

 Une diplomatie économique active à Abu Dhabi

 

Arrivé la veille à Abu Dhabi, le leader togolais prend part à des échanges de haut niveau inscrits à son agenda. Il y présentera les résultats du Plan national de développement (PND 2018–2022), fondé sur le partenariat public-privé, ainsi que les avancées de la Feuille de route gouvernementale (FDR 2020-2025), qui prolonge cette dynamique.

Le Togo, qui a bénéficié d’un appui technique et financier des Émirats dans la mise en œuvre de ces programmes, met en avant des réalisations concrètes telles que la centrale solaire de Blitta ou les infrastructures routières stratégiques. Ces projets illustrent aussi une volonté de transformation structurelle, portée par une diplomatie économique pragmatique.

Faure Gnassingbé représente le Togo au forum d’Abu Dhabi pour promouvoir l’investissement et la coopération sud-sud.

 Coopération sud-sud et rayonnement régional

 

Au-delà de la vitrine nationale, la participation togolaise à ce forum témoigne d’un engagement en faveur de la coopération sud-sud, dans un esprit de solidarité entre pays africains et partenaires du Golfe. Ainsi, le Togo y réaffirme son ouverture aux échanges, sa capacité à mobiliser des financements innovants, et son ambition de jouer un rôle actif dans les plateformes régionales de développement.

Ce type de rencontre permet également de repositionner le pays dans les cercles décisionnels internationaux, en valorisant une approche fondée sur la stabilité politique, la rigueur budgétaire et l’attractivité économique.

 

Une vitrine pour les réformes togolaises à Abu Dhabi

 

En somme, dans un contexte où les États africains cherchent à diversifier leurs partenariats et à renforcer leur souveraineté économique, le Togo mise sur la diplomatie économique comme levier de croissance. La présence du Président Faure Gnassingbé à Abu Dhabi s’inscrit dans cette stratégie : celle d’un État qui assume ses réformes, partage ses réussites et cherche à inspirer une dynamique régionale fondée sur l’investissement responsable.

 

Justice togolaise : Me Adjourouvi en visite à la Cour Suprême

Dans le cadre de sa tournée d’immersion au sein des institutions judiciaires, le Ministre de la Justice et des Droits Humains, Me Pacôme Adjourouvi, s’est rendu à la Cour Suprême du Togo. Accueilli par le Président Abdoulaye Yaya, il a échangé avec les magistrats sur les défis du secteur et réaffirmé l’engagement du gouvernement pour une justice accessible, crédible et au service de l’État de droit.

 

Lomé, 7 novembre 2025 – Dans le cadre de sa tournée d’immersion au sein des institutions judiciaires, Me Pacôme Yawovi Adjourouvi, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice et des Droits Humains, s’est rendu hier à la Cour Suprême du Togo. Cette visite s’inscrit dans une série de déplacements entamés quelques jours plus tôt, notamment à la Cour d’appel et à la direction du service des nationalités, visant à mieux cerner les réalités internes de son département.

 

Dialogue institutionnel et écoute des magistrats

 

Accueilli par le Président de la Cour Suprême, Abdoulaye Yaya, le Ministre a d’abord eu un entretien privé avec son hôte, avant de participer à une séance d’échanges avec les magistrats. À cette occasion, le Secrétaire Général de la Cour a présenté, au nom de ses collègues, les priorités et les difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs fonctions, notamment en matière de ressources humaines et de moyens logistiques.

Cette rencontre, empreinte de respect et de franchise, a permis au Ministre de prendre la mesure des attentes du corps judiciaire et de réaffirmer l’engagement du Gouvernement à accompagner les magistrats dans leur mission de service public.

 

Un message fort pour une justice accessible

 

Dans son intervention, Me Pacôme Adjourouvi a salué le rôle fondamental de la Cour Suprême dans la consolidation de l’État de droit. Il a souligné l’importance d’une justice équitable, proche des citoyens et garante de la cohésion sociale.
« La justice est le socle de la paix durable et de la confiance collective. Il est essentiel de la rendre accessible et crédible aux yeux de tous », a-t-il déclaré.

Le Ministre a également profité de sa visite pour parcourir les bureaux des différentes chambres, félicitant les magistrats pour leur engagement et les efforts déployés au quotidien.

 

Vers une justice plus efficace et inclusive

 

Le Président de la Cour Suprême, Abdoulaye Yaya, a exprimé sa gratitude au Ministre pour cette démarche d’écoute et de dialogue. Il a salué la vision du Président du Conseil, qui œuvre pour un renforcement stratégique des institutions judiciaires, dans un esprit d’équilibre et de modernisation.

Cette visite marque une étape significative dans la volonté du Gouvernement togolais de bâtir une justice plus performante, plus humaine et pleinement ancrée dans les principes de l’État de droit.

Forum sur les métiers d’avenir 2025 : Yas Togo trace la voie d’une jeunesse qualifiée

À Lomé, Yas Togo et ses partenaires ont inauguré le Forum sur les métiers d’avenir 2025, une plateforme stratégique dédiée à l’orientation professionnelle des jeunes. En effet, entre alliances académiques, immersion pratique et accompagnement global, le Togo investit dans son capital humain pour bâtir une économie inclusive et innovante.

Lomé, 8 novembre 2025 – Dans un contexte de mutation accélérée du marché de l’emploi, Yas Togo et ses alliés ont lancé le Forum sur les métiers d’avenir 2025. Cet événement, organisé dans la capitale togolaise, réunit des spécialistes, des institutions académiques et une génération d’étudiants désireux de s’orienter vers des secteurs porteurs. L’objectif est clair : équiper les jeunes face aux défis des professions émergentes, qu’il s’agisse d’innovations numériques ou d’initiatives entrepreneuriales vertes.

À Lomé, le Forum sur les métiers d’avenir 2025, initié par Yas Togo, mobilise experts, écoles et étudiants autour des professions innovantes.

Forum sur les métiers d’avenir 2025 : Yas Togo, catalyseur d’une insertion professionnelle durable

 

Acteur central de cette initiative, Yas Togo réaffirme son rôle de pivot dans l’accompagnement des jeunes talents togolais.

« L’insertion des jeunes reste notre priorité absolue. Les professions innovantes d’aujourd’hui appartiendront à ceux qui les embrassent dès demain », a déclaré Jean-Luc Ramamonijiarisoa, responsable de la mutation des ressources humaines.

D’ailleurs, l’entreprise mise sur une approche prospective, axée sur des expertises d’avenir telles que l’analyse de données massives, la cybersécurité, les énergies renouvelables, les réseaux de communication et le génie logiciel.

L’ambition est de soutenir au moins 500 profils dans leur trajectoire éducative et professionnelle, en s’appuyant sur une préparation holistique. Par ailleurs, les établissements universitaires partenaires — ESIG Global Success, ESGIS, LBS Business School et FORMATEC — ont présenté leurs cursus adaptés, incitant les jeunes à s’orienter vers des filières à fort potentiel.

À Lomé, le Forum sur les métiers d’avenir 2025, initié par Yas Togo, mobilise experts, écoles et étudiants autour des professions innovantes.

 FORMATEC rejoint le réseau : une alliance stratégique pour une formation ancrée dans le réel

 

Moment fort du forum : la signature d’un partenariat entre Yas Togo et FORMATEC, qui devient le sixième membre du réseau. Pour le Dr Kossi Ameh, directeur de l’établissement, la pédagogie repose aussi sur l’immersion pratique et le renforcement continu des aptitudes.

« Notre mission est de produire des diplômés prêts à intégrer les équipes d’entreprises sans délai. C’est pourquoi nous proposons un module de perfectionnement sur trois mois, centré sur l’ingénierie et les applications scientifiques concrètes », a-t-il précisé, évoquant des infrastructures dédiées comme des ateliers spécialisés.

À Lomé, le Forum sur les métiers d’avenir 2025, initié par Yas Togo, mobilise experts, écoles et étudiants autour des professions innovantes.

 SOWE : un écosystème global pour propulser les ambitions personnelles

 

En parallèle, le programme SOWE de Yas Togo s’impose comme un pilier multifacettes, offrant un accompagnement global aux adolescents et jeunes adultes.

« Nous veillons à ce que les jeunes occupent une place centrale, en les formant aux enjeux numériques tout en couvrant des aspects comme la santé alimentaire, les loisirs physiques ou les achats malins », a expliqué Josiane Yenoudon, experte en charge du dispositif.

Avec déjà 300 adhérents et une cinquantaine de collaborateurs nationaux, SOWE propose des avantages concrets : forfaits enrichis en données mobiles et communications ainsi que remises allant jusqu’à 50 % chez des enseignes partenaires.

Forum sur les métiers d’avenir 2025 : une synergie durable entre formation, innovation et marché de l’emploi

 

En somme, à travers ce forum, Yas Togo et ses partenaires posent les bases d’un dialogue pérenne entre formation et marché du travail, en phase avec les transformations économiques et technologiques. Cette dynamique ouvre la voie à des opportunités d’embauche durables, transformant ainsi les aspirations individuelles en moteurs collectifs de progrès. En investissant dans son capital humain, le Togo trace les contours d’une prospérité inclusive, résolument tournée vers l’innovation.