Mauritanie: L’ex-président Aziz incarcéré

L’ex-président mauritanien a été envoyé mardi soir en prison sur décision d’un juge.Un juge d’instruction du tribunal de Nouakchott, la capitale, qui a auditionné, mardi 22 juin, l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a décidé de l’incarcérer.

Des mesures de sécurité strictes ont été imposées aux abords du palais de justice lors de l’audition de l’ancien chef de l’Etat, et en conjonction avec le prononcé de la décision de le renvoyer en prison.

Ould Abdelaziz serait placé dans un appartement privé pendant deux semaines, en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie du Covid-19 avant d’être placé en détention à la prison.

L’ex-président mauritanien avait quitté le pouvoir mi-2019, mais une commission d’enquête parlementaire a émis des soupçons sur son implication dans des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite ou encore dilapidation de biens publics.

Depuis mars dernier, il est placé sous contrôle judiciaire strict.

Le juge d’instruction du tribunal de Nouakchott, la capitale, qui a auditionné, mardi 22 juin, l’ancien mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a décidé de l’incarcérer.

Des mesures de sécurité strictes ont été imposées aux abords du palais de justice lors de l’audition de l’ancien chef de l’Etat, et en conjonction avec le prononcé de la décision de le renvoyer en prison.

Ould Abdelaziz serait placé dans un appartement privé pendant deux semaines, en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie du Covid-19 avant d’être placé en détention à la prison.

L’ex-président mauritanien avait quitté le pouvoir mi-2019, mais une commission d’enquête parlementaire a émis des soupçons sur son implication dans des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite ou encore dilapidation de biens publics.

Depuis mars dernier, il est placé sous contrôle judiciaire strict.

Acquisition d’une parcelle de 5 hectares pour les journalistes ivoiriens

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a acquis, mardi , une parcelle de terre de cinq hectares avec un Arrêté de concession définitive (ACD) à Bingerville Akpé Résidentiel, dans la banlieue Est d’Abidjan.

Cette acquisition a fait l’objet d’une signature, devant notaire, de l’acte de vente de la parcelle. Au terme de l’acte paraphé par « M. Karim Yassine gérant de la société cédante, GDS, et M. Cissé Sindou Président du Conseil d’administration (PCA) de la MS-Médias, l’acquéreur (MS-Médias), à compter de ce jour, devient le propriétaire de ladite parcelle ».     

« Désormais, la mutuelle dispose du site de cinq hectares » s’est félicité le PCA de la MS-Médias, Cissé Sindou, annonçant dans la foulée que la mutuelle « y effectuera des travaux de terrassement » dans quelques jours.

Les prochaines étapes seront  le morcellement en des lots de 200, 300 et 500 m2, le bornage et l’attribution des lots aux souscripteurs.   

Cette parcelle est  acquise dans le cadre du projet d’acquisition de terrains nus initié par la MS-Médias au bénéfice des travailleurs des médias et des personnels du secteur de la Communication et des médias.  

Cette acquisition a été possible grâce à un emprunt bancaire obtenu par la MS-Médias avec la caution du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP)  représenté à cette cérémonie de signature par Monsieur Camara Bangaly.    

       

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

Elle dispose de trois produits opérationnels que sont l’assurance santé, le Fonds de solidarité et le projet immobilier.

Maroc : La FAO, l’OIE et l’OMS lancent un projet visant à combattre la résistance aux antimicrobiens

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le ministère marocain de l’Agriculture ont lancé, mardi, un projet visant à combattre la résistance aux antimicrobiens à travers une approche « One Health au Maroc ».Conçu en 2019, ce projet doté d’un budget de 1 million de dollar, devrait opérer sur une période de 18 mois, et a pour objectifs d’améliorer les capacités du pays pour la conception et la mise en œuvre de cadres politiques, de plans et de programmes d’investissement liés à la résistance aux antimicrobiens, de développer les systèmes de génération, d’analyse et d’interprétation des données sur la résistance et la consommation des antimicrobiens et de renforcer les systèmes de biosécurité et de prévention et contrôle des infections (IPC), indique un communiqué du ministère marocain de l’Agriculture, parvenu à APA.

Ayant pour origine le Fond fiduciaire multipartenaires, dont le Maroc a été parmi les premiers pays à bénéficier, ce projet vient en appui au Plan stratégique national pour la prévention et le contrôle de la résistance aux antimicrobiens au Maroc qui vise à mettre en place un dispositif de gouvernance au niveau national, à renforcer les connaissances à travers la surveillance et la recherche, à réduire l’incidence des infections grâce à la prévention et au contrôle, et enfin à optimiser l’usage des antibiotiques en médecine humaine et animale.

Intervenants virtuellement lors de cette rencontre, le Secrétaire général du Département de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, se sont félicités de l’organisation de cet évènement qui affirme l’importance qu’accorde le Maroc à la surveillance, l’évaluation et l’analyse de la résistance aux antimicrobiens au niveau national et réaffirment l’engagement des ministères qu’ils représentent à mener ensemble une réflexion sur la formulation d’actions pour accompagner la mise en œuvre du plan d’action national.

Ce lancement s’est prolongé par un atelier national sur « l’Approche progressive de gestion de la résistance aux antimicrobiens (PMP-AMR) » organisé du 22 au 24 juin 2021 à Rabat, dont un des objectifs visés est l’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’action national (PAN) de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.

Cet atelier animé par des experts internationaux (FAO, OIE et OMS) a été l’occasion pour les participants de s’initier à l’outil « Progressive Management Pathway (PMP) on Antimicrobial Resistance ».

Cette méthode d’évaluation, développée par la FAO, est destinée à les pays à entreprendre des actions concrètes basées sur le renforcement de la communication, la surveillance, la gouvernance et des bonnes pratiques en vue d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’action national selon l’approche « One Health », visant une meilleure gestion des risques de résistance aux antimicrobiens et une utilisation plus prudente des antimicrobiens.

Présentation à Abidjan de la ligne Dakar-New York et Washington

A Abidjan, la capitale économique ivoirienne, des agences de voyage et des entreprises, ont été instruites sur le déploiement de Air Sénégal avec la ligne Dakar-New York et Washington qui s’ouvre le 2 septembre 2021.

L’information a été portée, mardi à Abidjan, par une délégation de la compagnie. Selon Mme Saoudatou Ndongo, la directrice des ventes et de la distribution, la desserte se fera « sur New-York et Washington à partir du 2 septembre 2021 ».  

« Notre venue à Abidjan est pour rencontrer le réseau de distribution, les agences de voyage, mais également les corporates et les entreprises qui ont à voyager énormément ainsi que les institutionnels », a-t-elle indiqué, en marge d’une réunion. 

Cette tournée a lieu dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. D’Abidjan, la délégation devrait se rendre à Conakry, tandis qu’une autre équipe scrute l’horizon au Mali et au Cameroun « pour sensibiliser à l’ouverture de cette destination ».  

Air Sénégal existe depuis trois ans. Elle avait un réseau régional avec des vols sur l’Afrique de l’Ouest et du centre, sur l’Europe avec un quotidien sur Paris, des vols sur Marseille, Lyon, Milan, Barcelone et se développe aujourd’hui sur les États-Unis. 

Avec des avions neufs, configurés entre business class, prenium et économique, la société veut satisfaire toutes les bourses. Elle offre par ailleurs un temps de transit d’environ 2 heures à Dakar pour pourvoir se rendre aux États-Unis.  

Sécurité sociale: des caisses sociales du Gabon s’inspirent de l’expérience de la CGRAE

Une mission conjointe de deux caisses sociales du Gabon séjournent à Abidjan où elles s’inspirent de l’expérience de l’Institution de prévoyance sociale-caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération inter-caisses.

Cette mission de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) du Gabon prévue du 21 au 24 juin 2021 sera marquée par un partage d’expériences et de bons procédés dans divers domaines de la sécurité sociale entre les caisses-sœurs, conformément aux directives de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (CIPRES).

Dans un discours de bienvenue prononcé mardi, le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane Berté a relevé que « cette visite conjointe est une véritable expression de la solidarité qui unit les organismes de prévoyance sociale de l’espace de la CIPRES mais surtout un bel exemple de la coopération sud-sud qu’il faut vivement encourager entre nos différents pays dans le but d’accélérer une émergence économique adaptée à nos réalités ».

« C’est la raison pour laquelle l’IPS-CGRAE, très honorée d’avoir été choisie comme modèle de bonnes pratiques, a pris toutes les dispositions afin de vous garantir une mission fructueuse qui remplisse, voire dépasse les nobles objectifs recherchés », a-t-il ajouté.

C’est pour apprendre de la riche expérience de reconversion réussie de l’IPS-CGRAE suite à la réforme de 2012, que cette visite de travail a été sollicitée conjointement par les deux caisses sœurs du Gabon.  A l’instar de la Côte d’Ivoire, le Gabon s’apprête à franchir le cap des nécessaires réformes similaires.

Des échanges de bonnes pratiques sur la base du modèle ivoirien dans le secteur de la sécurité sociale ainsi qu’un partage d’expériences sur les points de réforme du système de réforme des pensions publiques et privées sont au menu des travaux.

Des séances de travail porteront également sur l’autonomie financière (recouvrement de cotisations et constitution des réserves techniques), la coordination des régimes pour les carrières alternées public/privé, la mise en place d’un régime complémentaire de retraite par capitalisation, l’extension des prestations au profit des fonctionnaires, et la refonte du système d’information et de transformation digitale.

Après les interminables périodes de confinement et autres restrictions imposées par la Covid-19, cette activité d’envergure dans le domaine de la coopération inter-caisses représente, pour l’IPS-CGRAE, la première du genre depuis plus d’un an, a conclu M. Berté.

L’IPS-CGRAE est une personne morale de droit privé, de type particulier chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales, de procéder au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires de pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions.

Mugefci: Zadi Gnagna dénonce un « tripatouillage du processus électoral »

Théodore Zadi Gnagna, tête de liste du groupe Maturité, Unité, Renaissance « MUR » pour la présidence de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci), a dénoncé mardi un « tripatouillage du processus électoral ».

Au cours d’une conférence de presse, à Abidjan, il a appelé « à la vigilance des mutualistes et à leur mobilisation, pour faire barrage à cette volonté de tripatouillage du processus électoral », qui devrait permettre en septembre le renouvellement des instances de la Mugefci. 

Pour mettre en œuvre son programme « ambitieux », M. Zadi estime qu' »il importe que le processus électoral soit transparent, crédible et démocratique », ce qui devrait permettre de départager équitablement les candidats, au vote.  

Il a indexé un communiqué en date du 11 juin 2021, de l’actuel Conseil d’administration convoquant une Assemblée générale ordinaire portant « amendements, adoption du guide électoral » et « présentation du comité électoral national ». 

M. Zadi a soutenu qu’ il est « curieux qu’une Assemblé générale ordinaire d’une mutuelle sociale, où l’ordre du jour devrait porter exclusivement sur le bilan de gestion de l’année écoulée ou sur le bilan du mandat, statue sur un point aussi important qu’est la modification du guide électoral qui devrait faire l’objet d’une Assemblée générale extraordinaire ». 

La modification du guide électoral est du ressort de l’Assemblée générale, sur proposition du Conseil d’administration, cependant le groupe se dit opposé à ces amendements et à la désignation d’un comité électoral de « façon unilatérale » par le Conseil d’administration sortant. 

Évoquant la jurisprudence des élections de 2017, il a noté que par l’arrêté, le ministre de l’Emploi d’alors M. Jean Claude Kouassi avait nommé les membres du comité électoral des élections pour le mandat 2017 – 2021. 

« Pour parallélisme des formes, nous souhaitons que toutes les modifications et une quelconque nomination se fassent de concert avec le ministère en charge des affaires sociales et de la Mutualité dont le rôle de régulation est indéniable », a-t-il lancé.  

Le groupe MUR dénonce par ailleurs des tournées actuelles du président du Conseil d’administration qui constituent une « campagne déguisée avec les moyens de la Mugefci, pour présenter une candidate aux mutualistes ».

En outre, la mise en place par le Conseil d’administration d’un plan stratégique 2020 – 2022, soit un plan qui va au- delà de son mandat, « dénote de sa volonté de se maintenir envers et contre tous », a-t-il poursuivi. 

« Pour toutes ces raisons, le groupe Maturité, Unité, Renaissance (MUR) doute de la sincérité du Conseil d’administration actuel à mettre en place des mécanismes à même de garantir la libre expression et le secret du vote, comme le recommande l’article 43 du règlement 07/2009/CM/UEMOA portant réglementation de la mutualité sociale, au sein de l’UEMOA », a-t-il déclaré.  

« Nous mettons le Conseil d’administration actuel en garde contre toute modification unilatérale du guide électoral que nous ne reconnaîtrons pas (et) tiendrons le Conseil d’administration pour responsable de tous les troubles que leur entêtement pourrait engendrer », a-t-il prévenu. 

Par conséquent,  la liste MUR a invité « le gouvernement, à travers le ministère à charge des affaires sociales et de la Mutualité à prendre en main le processus électoral, à l’effet de préserver la paix sociale si chèrement acquise ».

Les élections pour le renouvellement des instances de la Mugefci sont prévues en septembre 2021. Dans ce cadre, le groupe «Maturité, Unité, renaissance » a fait sa sortie officielle, le mercredi 09 juin 2021, à la Maison de l’Entreprise, sise au Plateau.

Sénégal : le Japon soutient la relance économique

Les deux pays ont signé à Dakar deux accords d’un montant global de 4,65 milliards de francs CFA pour le projet de réhabilitation du Port de Dakar et le programme d’urgence en réponse à la crise du Covid-19, a appris APA mardi.Les accords ont été paraphés par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Arai Tatsuo.

« Je dois relever avec satisfaction que le financement complémentaire de 2,80 milliards de francs CFA du projet de réhabilitation du môle 3 du Port de Dakar, portera la contribution totale du Japon 21,935 milliards de francs CFA », a dit M. Hott.

Selon lui, l’accord sur le projet de réhabilitation du môle 3 du Port de Dakar permettra de relancer les travaux suspendus, ajoutant que les impacts seront notables sur la compétitivité du port, surtout dans le contexte de la relance de l’économie post-Covid-19.

« Le port doit moderniser ses installations et accroître sa compétitivité pour augmenter son chiffre d’affaires, en vue de conforter le rôle qu’il joue dans le développement du commerce extérieur au Sénégal et dans la sous-région », a-t-il ajouté.

« Le projet de réhabilitation du môle 3 du port de Dakar constitue un projet phare du Sénégal dans le domaine des infrastructures de qualité », a indiqué de son côté l’ambassadeur du Japon au Sénégal.

A l’en croire, ce projet permettra d’élargir et de faciliter la logistique pour le Mali, tout en contribuant à la croissance durable du Sénégal et à renforcer la connectivité.

S’agissant du programme de soutien d’urgence en réponse à la crise de COVID, portant sur un montant de plus de 2 milliards de francs CFA, le ministre de l’Economie a souligné qu’il permettra de fournir des équipements liés à la chaîne de froid, à la construction d’entrepôts de vaccin, de produits pharmaceutiques etc.

M. Arai Tatsuo a par ailleurs soutenu que l’accord signé sur le programme d’urgence à la réponse à la crise de COVID-19, permet de rendre les vaccins disponibles partout à travers le territoire sénégalais.

Il a rappelé que les deux accords s’inscrivent dans la concrétisation des piliers de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), qui demeure « une économie à travers l’investissement dans les infrastructures de qualité. »

La Tanzanie refoule près de 10.000 réfugiés mozambicains

Les réfugiés mozambicains fuient l’instabilité dans le nord de leur pays, rapporte l’Organisation des Nations Unie.Dans une mise à jour de la situation humanitaire dans la province de Cabo Delgado, la plus septentrionale du Mozambique, le Bureau de l’ONU a déclaré que de nombreuses personnes touchées par l’insurrection ont tenté de demander l’asile en Tanzanie, « mais sont systématiquement renvoyées de force au Mozambique ». 

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, près de 10.000 personnes ont été rapatriées après être entrées en Tanzanie cette année, la moitié d’entre elles depuis le mois de mai », a indiqué l’OCHA.

Environ 70.000 Mozambicains, indique OCHA, ont été contraints de quitter leur foyer depuis le 24 mars dernier, date à laquelle des insurgés liés à l’État islamique ont attaqué la ville côtière de Palma.

Selon l’agence onusienne, les organisations humanitaires ont intensifié leurs réponses à la crise, mais que celle-ci « ne correspond pas aux besoins en raison de l’insécurité, des difficultés d’accès et du manque de financement ».

« Les agences d’aide au Mozambique n’ont reçu qu’environ 11% des 254 millions de dollars américains nécessaires pour aider et protéger 1,1 million de personnes dans les régions de Cabo Delgado, Niassa et Nampula », poursuit-elle, demandant des fonds supplémentaires pour répondre aux besoins de la population toujours croissante de personnes déplacées au Mozambique.

Réflexion sur la gestion des ressources du Massif du Fouta Djallon

L’exploitation abusive des ressources du Massif du Fouta Djallon menace la biodiversité de cet espace et met en péril la survie de plusieurs grands fleuves ouest-africains qui y prennent source.La dégradation de l’écosystème du Massif du Fouta Djallon (MFD/Guinée) inquiète les autorités africaines. En effet, au cours des dernières décennies, un certain nombre de menaces se sont conjuguées pour mettre en danger les ressources naturelles du massif et ont contribué à un déclin de leur valeur comme source d’eau, de biodiversité endémique et de potentiel bio-productif de l’environnement.

Bien que les causes sous-jacentes soient nombreuses et différentes, les principaux motifs en sont : la pression démographique, des politiques limitées et inefficaces, et la faiblesse des institutions.

Pour remédier à cette situation, la capitale sénégalaise abrite, depuis ce mardi 22 juin 2021, le 5ème Comité de pilotage du projet de gestion intégrée des ressources naturelles du massif du Fouta Djallon. Objectif : relancer le Programme Régional d’Aménagement Intégré du Massif du Fouta Djallon (PRAI-MFD).

Ce dernier a été mis en place par l’Union africaine, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Bureau des Nations Unies pour la Région Soudano Sahélienne (UNSO).

L’objectif du PRAI-MFD est de garantir la protection et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles du massif afin de contribuer à l’amélioration des niveaux de vie de la population vivant dans les hauts plateaux.

Il est financé par le Fonds de l’environnement mondial à hauteur de 11 millions de dollars à travers le programme des Nations unies pour l’environnement et concerne huit pays tributaires des eaux provenant du massif : la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et la Sierra Léone.

L’objectif de développement du projet est d’instaurer une gestion durable des ressources naturelles du MFD sur le moyen à long terme (2025) en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations des régions directement ou indirectement tributaires du MFD.

Son objectif environnemental est d’atténuer les causes et les impacts négatifs de la dégradation des sols sur l’intégrité structurelle et fonctionnelle des écosystèmes du massif par l’établissement d’un cadre juridique et institutionnel régional et le renforcement des capacités institutionnelles en vue de favoriser la collaboration dans le domaine de l’aménagement du MFD.

Il s’agira aussi d’évaluer, à travers cet objectif environnemental, l’état des ressources naturelles et d’élaborer des modèles transposables de gestion durable des terres sur une base communautaire.

Le projet d’une durée de dix ans, sera divisé en deux tranches de quatre et six ans respectivement. La première tranche portera sur l’établissement d’un cadre institutionnel et juridique et le développement des capacités en vue d’instaurer un environnement favorable au renforcement de la collaboration régionale ainsi que sur la réalisation des activités de démonstration dans les sites pilotes et les hauts bassins fluviaux.

La deuxième tranche sera axée sur la consolidation et l’élargissement des modèles et des méthodes qui auront fait leur preuve et qui seront transposées dans les bassins fluviaux partagés et les zones transfrontières.

« La conduite de cet important projet demeure un exercice technique mais sa réussite dépend d’une large participation de toutes les parties prenantes. Comme on peut s’en rendre compte, la mise en œuvre de ce projet requiert la consultation, la communication et le renforcement des capacités de toutes les parties prenantes », a fait savoir la Conseillère technique n°1 du ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Gogo Banel Ndiaye.

Af’Sud/Covid-19: reprise de la vaccination avec Johnson & Johnson

L’administration du vaccin Johnson & Johnson sera bientôt reprise en Afrique du Sud, a annoncé le président Cyril Ramaphosa.Le mois dernier, Pretoria a dû jeter deux millions de doses des 31 millions de vaccins fabriqués aux États-Unis qu’elle avait commandés à Johnson & Johnson, après avoir découvert que les vaccins avaient été contaminés dans son usine américaine de Baltimore avant d’être expédiés en Afrique du Sud.

S’exprimant lors de la séance d’ouverture du Forum économique virtuel du Qatar, lundi soir, M. Ramaphosa a déclaré que son pays poursuivrait son programme de vaccination en utilisant le vaccin unidose Johnson & Johnson.

« Dans l’état actuel des choses, le problème de la contamination a une incidence négative sur le déploiement du vaccin. Nous étions censés recevoir un certain nombre de vaccins, mais cette contamination a retardé les choses », a dit le président sud-africain.

Il a ajouté : « Mais nous sommes plutôt satisfaits que Johnson & Johnson ait accepté de remplacer les deux millions de vaccins que nous aurions dû recevoir, ceux qui ont dû être détruits ».

Le dirigeant sud-africain a estimé que la campagne de vaccination « se remettra en marche et, espérons-le, beaucoup plus rapidement ».

L’Afrique du Sud utilisait un autre vaccin à double dose de fabrication américaine, Pfizer, pour vacciner 40 millions de personnes afin d’atteindre une immunité collective parmi les 59 millions d’habitants du pays, qui subit une troisième vague de la pandémie de Covid-19.

Malgré le retard pris dans le programme de déploiement, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que l’exercice de vaccination rattraperait bientôt son retard, avec la vaccination de 250.000 personnes par jour, contre 100.000 à 150.000 par jour actuellement.

Sénégal : inauguration du Data Center national

Le président Macky Sall a officiellement mis en service, ce mardi 22 juin 2021, le Centre de données du Sénégal type Tier 3 construit à Diamniadio, à la périphérie de Dakar.C’est une nouvelle ère qui s’ouvre au Sénégal. Grâce à un prêt de la Chine, ce pays a érigé sur une superficie d’un hectare un Data Center d’une capacité de 1000 Téra octets. Dans son discours à la nation, prononcé le 3 avril dernier, le chef de l’Etat avait déclaré que c’est « une grande révolution pour la souveraineté digitale » de son pays.

D’emblée, Macky Sall a expliqué sa présence à la cérémonie d’inauguration par « l’intérêt particulier » qu’il accorde à « cette réalisation majeure de la stratégie Sénégal numérique 2025 ». À travers celle-ci, le président sénégalais ambitionne de réaliser « le numérique pour tous et tous les usages ».

Persuadé que ce secteur est « l’avenir du monde », Macky Sall a déterminé quatre axes pour en tirer le meilleur profit : « l’accès ouvert et abordable au réseau et service numérique ; une administration connectée au service du citoyen et des entreprises ; la promotion d’une industrie du numérique innovante et créatrice de valeurs et la diffusion du numérique dans les secteurs économiques prioritaires ».

Dans son allocution, le chef de l’Etat a affirmé que le Centre de données de Diamniadio constitue une « formidable opportunité de création d’emplois et de services en faveur du secteur privé » à condition de créer « une synergie des actions ».

Auparavant, le Sénégal ne disposait que d’une capacité de stockage de 1500 Téra octets. La construction de ce Data Center participe de la volonté du gouvernement d’avoir une « souveraineté numérique ». C’est la raison pour laquelle, Macky Sall a instruit les services de l’Etat « à (y) faire héberger l’ensemble de (leurs) données » en procédant à une « migration rapide » des données sauvegardées à l’étranger et dans des structures nationales ne répondant pas aux normes de sécurité.

Le nouveau Centre de données est relié à la fibre optique de l’Etat. L’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), ayant piloté le projet, prévoit de le connecter au câble sous-marin international. Objectif, renforcer la capacité Internet du Sénégal.

En effet, selon Cheikh Bakhoum, le Directeur Général de l’ADIE, « plus de 100 Gigas seront disponibles d’ici fin 2021 ». Mieux, a-t-il dit, ce débit est extensible jusqu’à 16 Téra octets.  

Avec comme slogan « maître de nos données, maître de notre avenir », le patron de l’ADIE a soutenu que le Sénégal est dorénavant « autonome » dans ce domaine. L’infrastructure technologique, localisée dans la nouvelle ville voulue par Macky Sall, fait du Sénégal le premier de la classe en Afrique de l’Ouest. Elle se caractérise notamment par « presque 1000 m2 de salles techniques et 1,4 mégawatt de puissance énergétique ».

Pour sa part, Moulaye Guèye, le maire de Diamniadio, a souligné que les collectivités territoriales ont maintenant « une belle opportunité (pour) améliorer les services offerts aux citoyens souvent confrontés à la lenteur des procédures administratives ».

Un futur Data Center à Kaolack (Centre) devrait sortir de terre dans les prochaines années pour permettre au Sénégal de se positionner comme « un acteur incontournable » de l’hébergement des données sur le continent africain.

Au nom des start-ups sénégalaises, Magatte Sylla a indiqué que ces jeunes entreprises bénéficieront « d’un outil ultra performant pour le stockage et l’analyse des données » qu’elles produisent et recueillent dans le cadre de leurs activités.

Burundi : l’Union européenne lève ses sanctions financières

L’UE à travers ses partenaires, a annoncé le retour de son aide financière au Burundi.L’UE explique cette mesure par les progrès réalisés par l’actuel président Evariste Ndayishimiye en termes de libertés d’expression et de bonne gouvernance.

L’ambassadeur délégué de l’UE Claude Bochu, a donné des gages au chef de l’Etat burundais en soutenant que les institutions judiciaires et financières vont procéder au retour de l’aide financière.

Dans cette perspective, l’Union européenne va financer la réhabilitation du port de Bujumbura en collaboration avec la Banque africaine de développement (Bad).

Bruxelles avait suspendu son aide financière en 2016 après la crise politique provoquée par le troisième mandat du défunt président Pierre Nkurunziza, décédé le 8 juin 2020 d’une crise cardiaque selon un communiqué de la présidence burundaise.

Une candidature controversée qui avait plongé le pays dans le chaos avec exécutions sommaires, des disparitions, des détentions arbitraires et des cas de tortures visant des activistes et des opposants.

Côte d’Ivoire : un taux national d’admission de 52,51% enregistré à la session 2021 du CEPE

Un taux national de réussite de 52,51% a été enregistré à la session 2021 du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) contre 95,31% en 2020, soit une régression de 42 points 80, a annoncé mardi à Abidjan, Mariam Nimaga-Dosso, la directrice des examens et concours.«545 689 candidats effectivement présents dans les 2367 centres de composition ouverts, 286 534 ont été admis, soit un taux national d’admission de 52,51% pour cette session 2021 contre 95,31% en 2020 »», a déclaré  Mme Dosso qui proclamait officiellement  les résultats de cet examen. En 2019, le taux national d’admission était de 84,48%. 

« Rappelons toutefois que l’année dernière, la pandémie de la maladie à Covid-19 n’a pas permis la tenue des épreuves écrites de l’évaluation finale », a-t-elle précisé, ajoutant que « l’admission au CEPE a donc été prononcée sur la base des notes de contrôle continu ».

Selon Mme Dosso, « le taux national d’admission a donc régressé de 42 points 80 par rapport à celui de 2020.

Pris sous l’angle du genre, a-t-elle poursuivi, « les résultats de 2021 révèlent que 141 740 filles sur 266 790 présentes sont admises, soit un taux de réussite de 53,13%, et 144 794 garçons sur 278 899 présents sont également admis, soit un taux de réussite de 51,92% ».

« Les filles ont donc connu cette session un meilleur taux de réussite que les garçons », a ajouté Mme Dosso, concluant que ces résultats du CEPE 2021 seront proclamés dès 14h00 (heure locale et GMT) par chacune des 295 inspections de l’enseignement préscolaire et primaire.

Côte d’Ivoire: 5 millions de personnes n’ont pas accès à des toilettes

Cinq millions de personnes n’ont pas accès à des toilettes dans les villages ivoiriens, a appris APA mardi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée par le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana qui a procédé, vendredi, à Yamoussoukro à la remise d’un lot de matériel technique aux animateurs communautaires des régions de la Côte d’Ivoire pour faciliter l’accès des ménages aux latrines familiales  durables à faibles  coûts.

« En Côte d’Ivoire, l’enquête à l’indicateur multiples réalisée en 2016 par le ministère du Plan et du Développement indique que 5 millions de personnes n’ont pas accès à des toilettes dans les villages, et dans les villes. Ce qui oblige surtout les communautés rurales, les enseignants et  les élèves à pratiquer la défécation à l’air libre », a déclaré M. Fofana cité dans une note d’information transmise à APA, mardi.   

Cette situation n’est pas sans conséquences négatives, avec la présence de maladies comme la bilharziose, le choléra, et la fièvre typhoïde, a-t-il fait observer.

La remise de ces équipements  s’inscrit dans le programme social du gouvernement (Ps-gouv ). Il s’agit pour l’État de construire un bloc de six latrines dans les écoles des villages cibles, et d’amener les communautés rurales à se construire et utiliser des latrines familiales durables  afin de mettre fin à la défécation à l’air libre.

Ainsi, le programme a intégré la participation d’agents communautaires constitués en Très petites entreprises (TPE). Ces derniers  sont formés en technique de construction de latrines durables, en collecte de données et en gestion entrepreneuriale.

«  Les conséquences du phénomène de la défécation à l’air libre touchent également à des questions de dignité humaine. Surtout chez les femmes, les filles et les personnes  vulnérables », a déclaré le ministre de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana.

« Cette dégradante situation peut susciter et suscite toujours un sentiment de honte qui, à son tour, peut être cause d’absentéisme, d’abandon scolaire, ou exposer à des risques de viols particulièrement chez les jeunes filles », a-t-il poursuivi, soulignant que « la pratique de la défécation à l’air libre entraîne un fort taux de morbidité et de mortalité surtout chez les enfants de moins de 5 ans ».

Saisissant l’occasion, il a exprimé  la volonté du gouvernement ivoirien d’assurer l’accès de tous dans des conditions équitables à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats.

A cet égard, M. Fofana a demandé aux partenaires techniques et financiers, au secteur privé d’accroître les ressources dédiées aux financements de l’assainissement en milieu rural.  

« Si les financements collectifs  bénéficient de financements adéquats, l’assainissement autonome reste  encore largement sous financé  .Or  ce type d’assainissement concerne la quasi-totalité de nos villages  et même nos villes de l’intérieur », a-t-il conclu.  

 Le ministre a invité l’ensemble des populations à faire de l’utilisation et de la construction  des toilettes une pratique courante  pour la préservation de la santé de tous et la restauration de la dignité humaine. 

Maroc : Démantèlement d’une cellule terroriste près de Marrakech

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) au Maroc, a réussi, mardi, à démanteler une cellule terroriste affiliée à l’organisation dite “Etat Islamique” (EI) composée de quatre extrémistes, qui s’activaient dans la commune rurale de Sidi Zouine relevant de la région de Marrakech-Safi.Les opérations de recherche sur le terrain et le suivi technique ont permis de recueillir des renseignements précis sur le projet terroriste du chef de cette cellule qui envisageait de mettre œuvre les agendas des organisations terroristes internationales pour attaquer des cibles et des sites à l’intérieur du Royaume, indique un communiqué du BCIJ.

Cet individu planifiait de rejoindre les camps de l’organisation de l’Etat Islamique dans la région du Sahel après avoir tissé des liens avec un dirigeant au sein de cette organisation portant la nationalité d’un Etat étranger et résidant à l’étranger, précise-t-on de même source.

Les investigations menées ont révélé que “l’émir” de cette cellule terroriste a mis à profit ses compétences dans le domaine de la soudure pour fabriquer des armes blanches et des engins explosifs. Il a effectué des tests pour la confection et l’utilisation de ces matières explosives, avant d’acquérir des produits chimiques qui entrent dans la fabrication de ces engins dans un local commercial à Marrakech et ce dans le cadre de la préparation de son projet terroriste à l’intérieur du Royaume.

Après le parachèvement des opérations d’embrigadement et de mobilisation et l’adhésion complète à ce projet terroriste, les membres de la cellule ont décidé de passer à l’étape d’exécution des plans destructeurs ayant fixé comme cibles instantanées des établissements vitaux et des sites sécuritaires, outre l’identification de personnes à tuer à l’aide de l’arme blanche, selon le modus opérandi propre au groupe terroriste Daech, ajoute le communiqué.

Les recherches et investigations ont révélé que les membres de cette cellule terroriste comptaient sur l’embrigadement d’enfants dans le but de diffuser et de généraliser la pensée extrémiste.

Les perquisitions et le ratissage technique effectués dans les domiciles des individus interpellés et dans un local annexe au domicile suspect principal ont permis la saisie d’armes blanches de différentes tailles, de matériels informatiques, d’une machine de soudure et de substances chimiques suspectées d’être utilisées dans la fabrication d’engins explosifs.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les ramifications régionales et internationales des membres de cette cellule terroriste.

Maroc : Oxfam lance un projet de lutte contre les violences

Oxfam au Maroc lance durant ce mois de juin le projet « Baraka : Chabab contre les violences » (ça suffit : jeunesse contre les violences) mis en œuvre en partenariat avec l’Association Gorara pour les cultures et l’art et la Fédération de la Ligue des Droits des Femmes relevant de la région Marrakech-Safi.Cofinancé par l’Union européenne, sur une durée de 27 mois, ce projet intervient dans un contexte où la violence et l’agressivité envers les femmes et les filles restent encore, pour une grande partie de la société marocaine, des traits liés à la masculinité. Ainsi, plus de 2 femmes sur 3 ont subi un acte de violence durant les 12 derniers mois, dont 70,7% des jeunes âgées de 15 à 19 ans sont exposées à la violence.

A cet effet, le projet Baraka appuiera les organisations de la société civile (OSCs) et les différents acteurs publics au niveau de la région Marrakech-Safi pour un changement des politiques publiques en faveurs des femmes et des filles.

Dans une approche fondée sur les droits, le projet accompagnera chacun des jeunes et des OSC pour une participation plus active et efficace pour la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles pour mieux défendre les droits des femmes survivantes de violences et mieux les représenter.

A travers l’art et la culture, le projet sensibilisera la population en mobilisant des jeunes, femmes et hommes, des communautés de la région Marrakech-Safi sur des thématiques liées à l’égalité des genres et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Le démarrage du projet sera marqué par un bootcamp, le 25, 26 et 27 juin 2021 à Marrakech, réunissant une vingtaine d’étudiants, dans un espace d’innovation et de collaboration. L’objectif sera de créer et de développer un contenu audiovisuel promouvant des normes sociales alternatives qui rejettent les violences, qui sera diffusé lors d’une campagne ciblant les jeunes.

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent entre autres du retour au premier plan d’un membre du parti au pouvoir, de la récente tournée économique du chef de l’Etat et de la commémoration du 23 juin.L’Observateur, dans sa Une, se fait l’écho du « retour en force » d’Aly Ngouille Ndiaye. A en croire ce journal, l’ancien ministre de l’Intérieur, « sept mois après sa sortie du gouvernement, a montré à Macky Sall qu’il est toujours le maître du terrain à Linguère ».

Ce journal souligne que le maire de cette commune, située à plus de 300 kilomètres au Nord-Est de Dakar, « a réussi une très forte mobilisation samedi dernier lors du passage » du président de la République de retour d’une tournée économique.

Mais Sud Quotidien annonce « une foire d’empoigne » dans la course à la mairie de Linguère. Ce journal est convaincu que ce ne sera pas chose aisée de choisir le candidat de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) pour les élections locales prévues en janvier 2022.

En tout cas, signale Libération, Djiby Ndiaye, le Directeur Général de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner), a lui aussi, avec ses militants et sympathisants, réservé un accueil chaleureux à Macky Sall.

De son côté, WalfQuotidien dissèque les « comptes et mécomptes » de la semaine passée par le président de la République dans le Nord du pays en soutenant que c’était « un périple sous haute tension ». Ce journal note notamment la « contestation » d’une frange de la population dans cette partie du Sénégal considérée à juste titre comme le bastion politique de Macky Sall.

Dans EnQuête, Fatoumata Ndiaye, fondatrice du Mouvement Fouta Tampi s’activant pour un mieux-être des Nordistes, a déclaré faire l’objet d’intimidations de la part de ceux qui veulent taire les voix dissonantes.

Poursuivant dans les colonnes de Vox Populi, elle prévient que, si l’on n’y prend pas garde, le recours à des nervis par les politiques, déjà noté lors des émeutes découlant de l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, pourrait déboucher sur de violents affrontements au Sénégal.

Ce mercredi, le dixième anniversaire de l’insurrection du 23 juin 2011, signe avant-coureur de la fin du régime du président Abdoulaye Wade (2000-2012), sera commémoré. Selon L’AS, le Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D, opposition), dans lequel s’illustre le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dit « incarner aujourd’hui l’esprit » de cette date puisque « la direction centrale du M23 a trahi le pacte social (scellé) avec les forces vives de la nation ».

Me El Hadji Diouf, député au moment où la mouvance présidentielle s’apprêtait à voter une loi censée instaurer un ticket présidentiel, ne l’entend pas de cette oreille. L’avocat à la répartie facile fait part, dans Le Soleil, d’un rassemblement à la Place de la Nation (ex-place de l’Obélisque).

En sport, Record s’est entretenu avec Malick Niang qui pratique la lutte avec frappe. Le chef de file de l’écurie Yoff (village lébou de la capitale) a affirmé qu’il quitterait définitivement les arènes s’il n’arrive pas à décrocher un combat cette saison. Depuis sa seule défaite, le 1er juin 2014 contre Ama Baldé, le mastodonte peine à trouver un adversaire à sa taille.

Enfin, Stades indique que « la course au titre » dans le championnat d’élite de football « plombe la préparation de Joseph Koto ». Cet ancien international sénégalais, actuellement à la tête des moins de 23 ans, devrait constituer une sélection pour la Coupe Cosafa (Afrique australe) sans les joueurs « du Jaraaf (Dakar) et de Teungueth FC (Rufisque) » retenus par leurs clubs.

Politique, économie et éducation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des prochaines élections, la préservation de l’eau et les résultats du baccalauréat sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la démarche du ministère de l’intérieur en collaboration avec le parquet général pour préserver et protéger l’intégrité des prochaines élections est une bonne piqûre de rappel et devrait être plus une formalité qu’autre chose.

Le challenge aujourd’hui est de faire en sorte que les millions de Marocains non inscrits sur les listes aillent le faire et que les millions qui ne se déplacent pas le jour du vote changent d’avis cette fois-ci, souligne le quotidien, notant que la prochaine et vraie bataille consistera à concrétiser cette confiance retrouvée en plus de participation.

« Et pour consolider ce regain de confiance, les cinq années à venir seront décisives car elles ressembleront à un test de la dernière chance pour la classe politique… », estime-t-il.

Dans le même sillage, +Al Ittihad Al Ichtriraki+ rapporte que le ministère public appelle à lutter avec « fermeté » contre les infractions commises lors de l’inscription sur les listes électorales. Le président du ministère public a appelé à faire face, avec la fermeté et la détermination requises, à toutes les infractions commises à l’occasion de l’inscription sur les listes électorales.

Une circulaire de la présidence du ministère public adressée aux procureurs généraux du Roi près les Cours d’appel et les procureurs du Roi près les tribunaux de première instance, a mis l’accent sur les « infractions commises à l’occasion de l’inscription sur les listes électorales générales ».

Sur un autre registre, +L’Opinion+ se demande s’il faudrait valoriser pour préserver ou surfacturer pour mieux sensibiliser à l’importance vitale de l’eau.

A cet effet, le journal appelle à déployer des traditionnelles campagnes de sensibilisation au ton culpabilisant et revoir à la hausse la tarification de l’eau, regrettant la dilapidation de cette ressource en toute insouciance et en toute impunité.

Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) fut le premier à ouvrir la voie depuis plusieurs années, avant que la Commission Spéciale sur le nouveau Modèle de Développement (CSMD) ne lui emboîte le pas en recommandant cette action dans son rapport récemment rendu public, fait-savoir la publication.

« Maintenant que le cap est tracé par ces deux instances de réflexion et de proposition, reste à savoir si la volonté politique suivra », poursuit-il.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir qu’un total de 221.031 candidats scolarisés de l’enseignement public et privé ont passé avec succès la session normale de juin de l’examen national normalisé du baccalauréat, soit un taux de réussite de 68,43%.

Les filles représentent 55,54% du total des candidats ayant passé avec succès cette session, indique le ministère de tutelle dans un communiqué, précisant que 116.518 candidats scolarisés ont obtenu leur bac avec mention, soit 52,72 % de l’ensemble des bacheliers.

Maroc/Covid-19: le ministère de la Santé alerte sur le relâchement des mesures de prévention

Le ministère marocain de la Santé a mis en garde, lundi, contre les dangers liés au non-respect des mesures préventives relatives à la Covid-19, notamment après un relâchement considérable observé durant les derniers jours.Dans un communiqué publié lundi, le ministère appelle les citoyens « au respect strict des mesures préventives contre la COVID-19 recommandées par le Comité national scientifique et les autorités sanitaires du pays, à travers le port correct du masque, l’hygiène, le respect de la distanciation sociale et l’évitement des rassemblements non-nécessaires.

Le relâchement observé dernièrement pourrait entraîner la détérioration de la situation épidémiologique, notamment avec les vacances d’été, le retour des vols internationaux de et vers le Maroc, l’allègement du couvre-feu nocturne et l’approche de la fête du sacrifice (Aid Al Adha), ajoute la même source.

Le respect des mesures préventives et des gestes barrières est un acte citoyen visant à accompagner les efforts consentis et à préserver les acquis réalisés, conclut le ministère.

Les fidèles d’une église formés sur l’employabilité en Côte d’Ivoire

Les fidèles d’une église de la capitale économique ivoirienne ont été formés, samedi, sur l’employabilité avec pour principal objectif de fournir aux participants des outils pratiques afin de faciliter leur insertion professionnelle.

La séance de formation a été assurée par le cabinet Jely Group et la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) aux fidèles de l’église des Assemblées de Dieu de Port-Bouët Jean Folly, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne. 

La manière de  décrocher un emploi, la rédaction de curriculum vitae (CV) et de la lettre de motivation ainsi que les techniques de recherche d’emploi ont meublé cette formation coanimée par Mme Sylvie Tshisungu Djoman, senior manager au sein du cabinet Jely Group et par M. Patrick Bah, vice-président de la Fondation expérience pour tous (EPT).

 « Cette belle formation nous a permis de disposer des rudiments indispensables à une bonne recherche d’emploi, et facilitera nos futures démarches dans ce sens » a déclaré Chirac Kra, responsable adjoint du Comité des travailleurs de l’église.

 En outre, a-t-il ajouté, « les participants à cette formation sont très heureux et se sentent motivés aussi bien par le contenu dispensé que par le programme de mentoring que leur offre la fondation ».

L’auditoire était principalement composé de travailleurs, d’entrepreneurs issus des spécialités telles qu’entres autres les métiers de la gestion, l’enseignement, le BTP, les TIC, ainsi que d’étudiants et de chercheurs d’emplois.

Pour Sylvie Tshisungu Djoman, « dans l’optique de développer leur employabilité, le service au sein de la communauté est une piste à exploiter sérieusement pour les jeunes diplômés en quête d’insertion professionnelle ».

 En effet, a expliqué Mme Djoman, il leur offre une plateforme d’expression de leurs talents, et leur permet de développer des compétences et des soft skills telles que le management d’équipes, la créativité, le leadership, etc. qui pourront être valorisées par la suite au sein d’une entreprise.  

L’église des Assemblées de Dieu, est établie en Côte d’Ivoire et reconnue par arrêté du 1er mars 1960.  Officiellement, elle a été déclarée comme mouvement en avril 1914 lors de la première Assemblée générale des pentecôtistes tenue à Hot Spring, à Arkanas (Etats-Unis).

La Fondation expérience pour tous (EPT) est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

 Depuis sa création en 2015, plus de 10 000 jeunes ivoiriens ont bénéficié gracieusement des programmes de ladite fondation dans des universités privées (IUA, Etic, Isgema, etc…), publiques (Université Alassane Ouattara et UVCI), que d’organisation de la société civile telles que la Plate-Forme des Femmes pour Gagner.

Jely Group est un cabinet de conseil dédié aux PME, et propose à ses clients une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Cacao: l’Ivoirien Alex Assanvo désigné secrétaire exécutif de l’ICCIG

Abidjan et Accra ont entériné lundi la désignation l’Ivoirien Alex Arnaud Assanvo en qualité de secrétaire exécutif du Comité de pilotage de l’Initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana (ICCIG).M. Assanvo a prêté serment à l’occasion de la première réunion de l’ICCIG, dans un hôtel de la capitale économique ivoirienne, au cours de laquelle, le ministre ghanéen de l’Agriculture et de l’alimentation, Owusu Afryie-Akoto, a été porté comme président de l’Initiative. 

Cette première session a permis au Comité de pilotage de l’Initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana de se doter d’un texte devant régir l’organisation, en présence de M. Owusu Afryie-Akoto et le ministre d’Etat, ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Kobénan Kouassi Adjoumani. 

Le secrétaire exécutif du Comité de pilotage de l’ICCIG a assuré faire progresser les négociations avec les partenaires, notamment les chocolatiers, au sujet du « Différentiel de Revenu Décent (DRD) » de 400 dollars la tonne de fèves de cacao au profit des paysans.  

Ce DRD a été entériné à Berlin en octobre 2019 et est rentré en vigueur en Côte d’Ivoire et au Ghana au cours de la campagne 2020, ce qui a permis à l’Etat ivoirien de fixer le prix au producteur de cacao à 1 000 FCFA le Kg de fèves.

Face aux contraintes structurelle et conjoncturelle qui pèsent sur le secteur, la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui assurent tous deux  près de 60% de l’offre mondiale en fèves de cacao, se sont unis pour influencer les cours à l’international. 

M. Adjoumani a fait savoir que « dans ce processus, la Côte d’Ivoire, à travers le Conseil du Café-Cacao (régulateur), a presque achevé son projet de recensement des producteurs de cacao et de leurs vergers, ce qui permettra de faciliter la traçabilité de la production à l’exportation ».  

« Le Conseil du Café-Cacao a également élaboré un programme de plantation de soixante millions (60 000 000) d’arbres d’ici 2025. Pour l’année 2021 en cours, ce sont dix millions d’arbres qui seront plantés avec douze (12) essences forestières », a-t-il ajouté. 

« Si le marché n’accepte pas, le cacao de Côte d’Ivoire et celui du Ghana seront vendus avec le différentiel de revenu décent », a déclaré M. Alex Assanvo, estimant que « cela est incontournable, parce que c’est une décision des Etats ». 

Le directeur général du Conseil café cacao de Côte d’Ivoire, Yves Brahima, a dit que pour son institution, « c’est un élément d’espoir » pour amener les négociants à payer le différentiel de revenu décent. 

M. Assanvo bénéficie d’une expérience de plus de 20 ans dans l’industrie cacaoyère. Il dirigera pendant quatre année cette institution dont le siège sera à Accra. 

Ethiopie : l’UA valide le processus électoral

Le processus électoral éthiopien ayant abouti aux élections de ce lundi 21 juin 2021 a été crédible, selon la Mission d’observation électorale de l’Union africaine (MOEUA).L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, chef de la MOEUA a déclaré que « l’Ethiopie a organisé des élections bien meilleures que les précédentes, malgré quelques défis dans certaines localités ».

Selon M. Obasanjo, les sixièmes élections générales en Éthiopie se sont déroulées « bien mieux » que les précédentes.

« Sur ce que nous avons observé pendant cette journée de vote, l’impression a été bien meilleure que celle des élections passées en termes de mobilisation pour une bonne participation électorale, malgré quelques couacs », a-t-il souligné à des journalistes.

A son avis, les couacs « sont, bien sûr, compréhensibles » à cause du Copvid-19 et d’un problème de logistique.

Le chef de la délégation de l’UA a déclaré que les organes exécutifs électoraux du Conseil national électoral d’Éthiopie ont apporté une réponse rapide et résolu les problèmes de manière efficace.

Olusegun Obasanjo a affirmé que sa mission a observé des dizaines de bureaux de vote et constaté un bon déroulement du scrutin dans la capitale, Addis-Abeba.

« Aujourd’hui, j’ai visité des dizaines de bureaux de vote à Addis-Abeba. Et ce que j’ai vu ressemble à ce que vous avez vu ici. Certains électeurs sont sortis à six heures et d’autres même avant six heures. Ils ont tous été patients et ont voté », a expliqué Obasanjo.

Il a ajouté que les représentants des partis présents dans de nombreux bureaux de vote sont très satisfaits du déroulement des opérations.

Saison des pluies: les populations ivoiriennes invitées au civisme

De fortes pluies s’abattent depuis quelques jours sur la Côte d’Ivoire où le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana a invité, dimanche, les populations à un comportement civique.

M. Fofana a lancé cet appel à l’issue d’une tournée dans des quartiers de Cocody (Est d’Abidjan), pour constater l’impact de la forte pluie de samedi à dimanche sur les ouvrages de drainage des eaux de ruissellement, rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

« C’est un appel que nous lançons à tous nos compatriotes: il faut s’assurer, avant de commencer une construction, d’avoir le permis de construire (…) Même quand les ouvrages sont construits, leur fonctionnement est mis à rude épreuve par les arrivées des déchets, parce que nos compatriotes continuent de se servir des caniveaux, des canalisations de drainage comme des dépotoirs d’ordures », a regretté le ministre.

« Arrêtons de déverser nos ordures dans les caniveaux, parce que quand il pleut, l’eau de pluie les ramènent au point le plus bas et c’est ce que nous voyons au carrefour de l’Indénié, au niveau du barrage de Bonoumin et dans d’autres zones, où quand l’eau se retire, on retrouve des déchets de tous ordres », a-t-il poursuivi.

Le pays, cette année, a connu une longue saison sèche. La saison pluvieuse qui s’annonce, pourrait encore entraîner des dégâts, car des populations demeurent encore dans des zones à risques, notamment dans les talwegs, les bassins d’orage et les flancs de collines.

Le ministre de l’Assainissement et de la salubrité s’est rendu successivement à la Rue ministre, à Saint-Viateur, Allabra, Bounoumin, 9 Kilos (des quartiers de la Riviéra-Cocody) et au carrefour de l’Indénié pour constater l’impact de ces premières pluies.

 « Nous avons des zones critiques qui ont été inondées. La raison, c’est qu’il y a des retenues à faire en amont de ces zones qui ne sont pas encore faites. Tant qu’on ne les aura pas faites, on a des risques d’inondations. Au niveau de Saint-Viateur, un ouvrage de drainage est carrément dans l’enceinte de l’école », a expliqué le ministre, cité dans cette note d’information.

« Ce sont des questions que nous devons régler, parce que l’eau doit circuler, elle a son chemin naturel. Nous faisons des ouvrages pour guider l’eau, mais quand les ouvrages ne sont pas suffisants, les risques d’inondations sont là », a-t-il fait observer.

Selon lui, le risque ne sera pas à zéro tant que « nous n’aurons pas construit tous les ouvrages de drainage prévu dans le schéma-directeur, mais il est réduit de façon significative dans les zones critiques, les dégâts matériels sont minimes ».

Dans la foulée, M. Fofana, a souligné la priorité de son département ministériel  au cours de cette saison pluvieuse.

 « Notre première priorité c’est qu’il n’y ait pas des inondations qui aboutissent à des pertes en vies humaines et à des dégâts matériels importants. Notre objectif, cette année, c’est qu’il y ait 0 mort lié aux inondations », a expliqué le ministre.

Pour l’instant, a-t-il ajouté, « on ne déplore pas encore de pertes en vies humaines dans les zones qui ont connu des inondations importantes les années précédentes, comme Allabra, parce la capacité des ouvrages a été augmentée (…) ».

 « Aujourd’hui, on est retardé dans l’exécution des travaux du schéma-directeur, parce que les sites de certains ouvrages que nous devons construire absolument pour réduire les risques d’inondations sont occupés, à telle enseigne que si on veut indemniser toutes ces personnes, le montant des indemnisations est supérieur au coût des projets», a déploré Bouaké Fofana.

 « Il s’agit donc de sensibiliser les populations. Ne construisons pas dans des zones inondables. Est-ce qu’on peut construire sur une route sous prétexte  qu’on a un papier ? », a interrogé le ministre, relevant qu’il « y’a des zones inondables, des bassins d’orage, mais nos compatriotes construisent dans ces bassins ».

Des inondations et des glissements de terrains ont fait 18 morts en juin 2018 à Abidjan, ce qui a amené le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.

Afrique/Investissements : pas de retour rapide aux niveaux pré-pandémie

Les flux d’Investissements Directs Etrangers (IDE) vers l’Afrique ont baissé de 16% en 2020, à 40 milliards de dollars, contre 47 milliards de dollars en 2019, et ne devraient retrouver le niveau d’avant la pandémie qu’en 2022.Lourdement affectée par la pandémie de la Covid-19, l’Afrique attendra plus longtemps que les autres continents avant de revoir un flux important d’IDE. En effet, selon le Rapport 2021 sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié ce lundi, les IDE vers le continent ne devraient croître que de 5 % en 2021, ce qui est inférieur aux taux de croissance prévus à l’échelle mondiale et dans les pays en développement.

Bien que la Cnuced prévoit une croissance des IDE en Afrique en 2021, une reprise économique tiède et un programme lent de déploiement des vaccins menacent l’ampleur de la reprise des investissements, explique le rapport.

Toutefois, relativise le directeur de l’investissement et des entreprises de la Cnuced, James Zhan, « malgré les prévisions d’une faible reprise de l’investissement en 2021, certains facteurs positifs permettent d’envisager une reprise de l’IDE d’ici 2022 et un retour aux niveaux pré-pandémie. »

L’organisme onusien fonde son optimisme sur quelques facteurs atténuants. Tout d’abord, la hausse attendue de la demande de produits de base, en particulier dans le secteur de l’énergie, dans un contexte de reprise de l’économie mondiale au second semestre 2021, entraînera une augmentation des investissements dans les ressources naturelles.

Deuxièmement, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales (CVM) et l’importance croissante des chaînes de valeur régionales (CVR) ouvriront de nouvelles perspectives aux pays africains.

Troisièmement, la mise en œuvre de projets clés annoncés en 2021 ou auparavant, y compris ceux qui ont été retardés en raison de la pandémie, pourrait soutenir les IDE.

Enfin, la finalisation imminente du protocole d’investissement durable de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) pourrait donner un élan aux investissements intracontinentaux.

Les Éthiopiens aux urnes sur fond de violences

Des millions d’électeurs éthiopiens votent ce lundi 21 juin 2021, dans un contexte de violences cycliques notamment au Tigré.Il s’agit des premières élections depuis l’entrée en fonction du Premier ministre Abiy Ahmed en 2018.

La période précédant le scrutin a été marquée par le conflit au Tigré, où les troupes fédérales sont accusées de violations des droits de l’Homme depuis le début des troubles en novembre dernier.

Le scrutin a été retardé jusqu’à une heure alors que les responsables électoraux attendaient les représentants des candidats dans certains bureaux de vote.

Le Code électoral éthiopien exige que les représentants de tous les candidats soient présents dans les bureaux de vote avant que le scrutin ne puisse commencer.

Bien que les élections aient lieu après avoir été reportées deux fois en raison du coronavirus, l’Éthiopie reste en proie à une crise intérieure complexe de nature politique et sociale.

L’exercice est considéré comme un test crucial pour le poste de Premier ministre d’Abiy Ahmed, considérant les défis auxquels est confronté le lauréat du prix Nobel.

En raison du conflit en cours au Tigré, les élections dans la région déchirée par la guerre ont été reportées, tandis qu’un climat d’insécurité a incité les autorités à suspendre le vote dans d’autres circonscriptions à travers le pays. L’inscription des électeurs dans certains points chauds n’a pas pu avoir lieu.

Le vote ne peut avoir lieu dans la région d’Oromia et dans certaines parties de la région d’Amhara, a déclaré Soleyana Shimeles, porte-parole du Conseil électoral national d’Éthiopie (NEBE).

Dans une déclaration faite quelques jours avant le scrutin, l’Union européenne s’est dite préoccupée par la violence qui sévit dans le pays, les violations des droits de l’homme et les tensions politiques, le harcèlement des professionnels des médias et la détention de membres de l’opposition.

L’UE a exhorté les autorités fédérales, locales et régionales à assurer un processus transparent et sûr, garantissant la participation libre et égale de tous les partis politiques et candidats.

Inauguration à Lomé du siège ouest-africain de African Guarantee Fund

African Guarantee Fund a inauguré, à Lomé, le siège social de sa filiale ouest-africaine (AGF West Africa), en présence d’un parterre de personnalités dont Kodjo Adedze, ministre togolais du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, représentant le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé.

Conçu par le cabinet togolais Eza architectures, dirigé par Eya-Eza Kao, ce nouveau siège social de six étages, situé à la cité OUA, d’une superficie utile totale de 5000m2, répond aux normes fonctionnelles et écologiques afin de créer un environnement de travail durable, viable et confortable pour les équipes et partenaires de AGF West Africa, rapporte une note d’information transmise à APA, précisant que l’inauguration est intervenue le 10 juin dernier.

L’achèvement de ce nouveau siège social de la filiale ouest-africaine de AGF, représente une étape importante pour African Guarantee Fund dans la réalisation de son ambition de devenir une institution financière de premier plan en Afrique.

 « Les nouveaux espaces de réunion collaboratifs, qui remplacent les bureaux plus conventionnels, sont destinés à maintenir l’inspiration du personnel, en soutenant la créativité, le travail d’équipe, l’innovation, et en augmentant le lien social entre les différents départements », souligne la note.

M. Felix Adahi Bikpo, Chairman de AGF et Président du conseil d’administration de AGF West Africa ainsi que M. Jules Ngankam, Group Ceo de AGF et Mme Sibi Lawson, DG par intérim de AGF West Africa ont pris part à cette inauguration de même que des représentations diplomatiques et d’établissements bancaires togolais.

African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités, spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique.

Il a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence Danoise de Développement International (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence Espagnole de Coopération et de Développement International (AECID) et la Banque Africaine de Développement (BAD).

Les autres actionnaires sont : l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Nordique de Développement (NDF), le Fonds d’Investissement pour les Pays en Développement (IFU) et la KfW Development Bank. AGF est noté AA- par l’agence de notation Fitch Ratings.

Covid-19 : des entrepreneurs africains en concours d’innovations

Le département d’État américain et l’organisation internationale à but non lucratif, Pact, ont réuni, durant trois jours, 120 jeunes entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest afin de développer leurs solutions innovantes pour répondre aux défis liés à la Covid-19.Le Département d’Etat américain et l’ONG Pact misent sur la créativité de la jeunesse africaine pour venir à bout de la pandémie sur le continent. Durant 72 heures, ils ont convié des jeunes entrepreneurs africains à une réunion d’échange et de partage d’idées. Objectif : mettre leurs inventions au service de la lutte contre le coronavirus.

L’événement fait partie d’AfrIdea, un programme en cours, qui déverrouille le potentiel des entrepreneurs, des militants sociaux, et des développeurs ouest-africains, financé par le département d’État et mis en œuvre par Pact, informe un communiqué parvenu lundi à APA.

Par le biais de ce concours, d’une formation, d’un marathon d’idées et d’un financement de suivi, souligne la note, AfrIdea compte activer un réseau de jeunes entrepreneurs et innovateurs de la Guinée-Conakry, du Mali, du Sénégal, et du Togo pour relever les défis locaux.

Pour le Secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, « la meilleure façon de préparer les communautés pour les défis majeurs comme la pandémie est de construire la résilience, d’élargir les opportunités, de renforcer les voix locales des leaders émergents d’avant crise, et en garantissant que les innovations technologiques et les autres outils essentiels répondent aux besoins de ces mêmes communautés, pas seulement les personnes aisées et bien-connectées. »

À la fin de l’évènement, 12 groupes (trois de chaque pays) ont présenté leurs solutions innovantes à un panel de juges et 4 équipes de chaque pays ont été déclarées gagnantes. Les gagnants bénéficieront d’un coaching de six mois dans les incubateurs de leurs pays respectifs.

Après cette étape, 40 participants seront invités à demander un financement de démarrage pouvant atteindre 10.000 dollars pour chaque pays, et ils bénéficieront de six mois de conseils pour soutenir la phase pilote de leur entreprise.

« Ces derniers mois j’ai vu beaucoup d’idées merveilleuses et j’ai été encouragé par la passion et la motivation des centaines d’innovateurs », a dit l’agent principal de l’innovation et directrice de ce projet pour Pact, Taylor Cruz Mwila.

Côte d’Ivoire: Gbagbo demande officiellement le divorce à Simone Ehivet

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a saisi lundi la juctice ivoirienne d’une demande de divorce suite au « refus réitéré depuis des années de Simone Ehivet de consentir à une séparation amiable », selon une note dont APA a reçu copie.

« M. Laurent Gbagbo annonce qu’en raison du refus réitéré depuis des années de dame Simone Ehivet de consentir à une séparation amiable, au demeurant voie de règlement appropriée à leurs statuts personnel et politique réciproques, il s’est résolu à saisir ce jour le juge des affaires matrimoniales du tribunal de première instance d’Abidjan, d’une demande de divorce », indique une note de son conseil Me Claude Mentenon. La note précise que « cette annonce ne sera suivie d’aucun commentaire ».

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale le 31 mars 2021 dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, est rentré à Abidjan le 17 juin 2021 après 10 ans d’absence.

Le Zimbabwe pour une fonction publique réactive

Le Zimbabwe est prêt à mettre en œuvre une fonction publique réactive, selon le vice-président, Constantino Chiwenga.M. Chiwenga a affirmé qu’une « fonction publique robuste et réactive est un rouage essentiel dans la réalisation des idéaux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

Il s’exprimait lors de l’ouverture officielle de la 8e conférence annuelle de la Journée africaine de la fonction publique (APSD) qui se déroule dans la station balnéaire de Victoria Falls.

« Nous devons être nos propres champions et nous efforcer d’améliorer la vie de nos concitoyens », a déclaré M. Chiwenga.

La 8e édition de l’APSD se tient sous le thème : « Construire l’Afrique que nous voulons en adoptant une culture éthique qui sous-tend un leadership motivé dans un contexte de crise ».

L’Agenda 2063 de l’UA aspire à une Afrique unie et prospère qui sera l’un des principaux acteurs mondiaux d’ici 2063.

Les ministres chargés du travail et des affaires publiques et de la fonction publique dans les 55 États membres de l’UA participent à la conférence.

Neuf pays sont physiquement représentés à la conférence, les autres suivant les débats de manière virtuelle, conformément aux restrictions dues à la pandémie de Covid-19.

Les ministres discutent de l’état de la fonction publique du continent, des questions de gouvernance, des meilleures pratiques et des moyens innovants d’améliorer l’efficacité de la fonction publique, dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Le programme APSD est également observé dans plusieurs pays sous la forme d’un programme d’une semaine, du 21 au 25 juin, comprenant diverses activités.

Afrique : un prix pour l’engagement communautaire de la jeunesse

Le prix pour l’Action civique sera décerné pour la première fois lors du 3ème sommet AfricTivistes qui se tiendra à Nairobi (Kenya) en octobre 2021.A travers cette distinction, AfricTivistes veut récompenser les jeunes modèles et acteurs de changement pour favoriser une émulation chez l’ensemble de la jeunesse africaine.

« Nous comptons, à travers le Prix AfricTivistes pour l’Action Civique, honorer les champions citoyens du continent. Nous voulons démontrer le potentiel de la jeunesse africaine en tant que moteur de développement et acteur de changement. D’autant que depuis plus d’une décennie, les jeunes du continent rivalisent d’ingéniosité dans la construction de la citoyenneté et l’acquisition de nouvelles compétences », rapporte un communiqué d’AfricTivistes.

La structure qui regroupe des blogueurs et web activistes pour la démocratie en Afrique ajoute que les jeunes africains se sont montrés engagés pour répondre à des exigences de démocratie, de gouvernance et de transparence à travers des projets citoyens portés individuellement ou collectivement.

Le communiqué précise que jusque-là, AfricTivistes honorait les meilleurs journalistes et blogueurs qui s’activent dans l’engagement citoyen à travers le Prix Anna Guèye.

« Aujourd’hui, poursuit notre source, AfricTivistes va plus loin. Elle élève les jeunes africains qui se sont fait le plus remarquer dans le continent pour avoir initié des projets innovants ou actions civiques et citoyennes porteurs de changement dans leurs communautés respectives ».