La Cour de la CEDEAO se penche sur les sanctions contre le Mali

Cour de justice de la CEDEAO va entamer ce vendredi le traitement de deux demandes interlocutoires dans une affaire intentée par deux associations maliennes contre la Commission de la CEDEAO et la République de Côte d’Ivoire.L’affaire remet en cause la légalité des sanctions du 18 août 2020 imposées à la République du Mali, à la suite du coup d’Etat militaire contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Dans la demande interlocutoire déposée par la Coalition malienne et l’Association des consommateurs du Mali, toutes deux enregistrées dans le pays, les associations demandent aux ordonnances de la Cour de suspendre les sanctions annoncées par la Commission de la CEDEAO et de traiter avec plus de diligence, le procès de fond contestant les sanctions.

Une déclaration de la Cour indique que dans le procès n° CEW/CJC/APP/36/20, les deux associations ont affirmé que le président de la Commission avait outrepassé ses pouvoirs en imposant les sanctions, puisque la procédure n’était pas conforme aux textes pertinents de la CEDEAO en vertu desquels des sanctions devraient être imposées aux Etats membres pour non-respect de leurs obligations envers la Communauté, étant donné que celle-ci est réservée aux chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté.

Les demandeurs, qui sont représentés par Modibo Diakite, Oumar Tounkara, Abdrahamane Diallo, Maxime Poma et le cabinet d’avocats du SCP d’Avocats DO-FINI CONSULT ont affirmé que les sanctions qui ont été appliquées par leurs voisins : la Côte d’Ivoire et le Niger, avec la fermeture de leurs frontières, avaient un impact négatif sur une population déjà « meurtrie par l’insécurité, la pandémie de Covide-19 ainsi que la mauvaise gouvernance ».

Dans la requête en ouverture déposée devant la Cour le 9 septembre 2020, les associations ont affirmé que les sanctions constituaient non seulement la violation du droit du peuple malien à la liberté de circulation garantie par les textes de la CEDEAO, mais aussi la Déclaration universelle des droits de l’homme, les droits économiques, sociaux et culturels des citoyens maliens dans la Communauté ainsi que leur droit à la non-discrimination.

Selon la déclaration, parmi les réparations demandées figurent une ordonnance de paiement d’indemnisation pour préjudices subis pour un montant d’un million de francs CFA pour chaque individu, un autre de dix millions de francs CFA pour chaque personne morale ainsi que le paiement du même montant pour violation des droits de l’homme. Les associations ont également prié le tribunal d’ordonner à l’Etat de Côte d’Ivoire de verser le franc symbolique aux plaignants pour violation de leurs droits humains par le traitement discriminatoire des Maliens.

« Un panel de trois membres de la cour, composé des honorables juges Dupe Atoki (président), Keikura Bangoura et Januaria Tavares Silva Moreira Costa, entendra l’affaire. La procédure peut être suivie via Zoom en utilisant l’ID: 849 4983 1562 avec le code d’accès : 650799 le vendredi 25 Septembre 2020 à 10 h », ajoute le communiqué.

Présidentielle 2020: « on doit accepter » les décisions des institutions (Ouattara)

Dans un Etat démocratique l’on doit accepter les décisions des institutions de la République, a dit jeudi le président ivoirien Alassane Ouattara, à cinq semaines de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, lors d’une visite d’Etat à Sinfra, dans le Centre-ouest du pays.Devant des milliers de personnes à Sinfra, chef-lieu de département dans la Région de la Marahoué, M. Alassane Ouattara, a au cours d’un meeting, raconté les difficultés pour acquérir en 1999 son certificat de nationalité et évoqué le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle de 2000.

« Je n’ai rien dit, j’ai attendu le temps qu’il fallait pour me présenter aux élections (et) c’est cela la démocratie. Quand les institutions vous disent que vous n’êtes pas donc éligibles, même si c’est injuste comme c’était mon cas on doit l’accepter, parce qu’il s’agit des institutions de la République », a expliqué M. Ouattara.

« Nous avons accepté les décisions des institutions, donc qu’ ils (les opposants) continuent leur désobéissance civile, nous, nous sommes au travail ici, nous travaillons pour les Ivoiriens, pour tous les Ivoiriens, sans exception », a-t-il lancé.

Le chef de l’Etat ivoirien a salué le magistrat Epiphane Zorro, un fils de la Région, qui lui a délivré avec courage son certificat de nationalité. L’acte « annulé », avait fait l’objet de recours judiciaire et conduit le jeune juge en « exil » au Burkina Faso puis ensuite en Belgique.

« Tout cela, pour rendre Alassane Ouattara inéligible (…) quand j’entends ces donneurs de leçon, aujourd’hui, quelle honte, c’est une honte, ils ont créé les problèmes de la Côte d’Ivoire  (et) sont responsables de tous  ces maux que la Côte d’Ivoire a vécus », a dit M. Ouattara.

Selon lui, la Côte d’Ivoire a connu des crises politico-militaires par la suite « parce qu’ils n’ont pas respecté le droit et les institutions; et voilà que 20 ans après ils recommencent les mêmes bêtises ».

« Ces gens qui n’ont jamais respecté le droit, ni la justice ont pourchassé Epiphane, qui a dû s’exiler au Burkina et en Belgique pendant des années, parce que le pouvoir en place considérait qu’il ne devait pas donner à Alassane Ouattara son certificat de nationalité, (car) si Alassane Ouattara était candidat en 2000, il serait président depuis 2000 », a-t-il poursuivi.

Le Conseil constitutionnel ivoirien a déclaré éligibles, le 14 septembre 2020, quatre candidats sur 44 candidatures. Le président sortant a été retenu ainsi que l’ex-président Henri Konan Bedié, M. Kouadio Konan Bertin « KKB » et Affi Nguessan, le chef du parti de Laurent Gbagbo.

M. Gbagbo et l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, condamnés tous deux par contumace, et ce fait, ôté du listing électoral selon le Code électoral, n’ont pas été retenus pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Plusieurs figures politiques importantes ont été également recalées par le Conseil constitutionnel, entre autres, Toikeusse Mabri, Mamadou Koulibaly, Gnamien Konan, Marcel Amon-Tanoh.

L’opposition ivoirienne qui estime que M. Ouattara, élu en 2010 puis réélu en 2015, brigue selon elle à un « troisième mandat » contrairement aux dispositions de la Constitution, a appelé à la désobéissance civile. 

Dans son allocution, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a laissé entendre qu’il ne laissera pas prospérer le désordre. Le Conseil constitutionnel a tranché que la Côte d’Ivoire est sous l’ère de la troisième République, ce qui donne carte blanche au président sortant d’être candidat.

Af’Sud : Zuma défie encore Ramaphosa dans une lettre

L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a écrit une deuxième missive à son successeur Cyril Ramaphosa exigeant des explications sur la façon dont le président en exercice a financé sa campagne pour gagner la direction du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) il y a environ trois ans.Ramaphosa a ignoré une lettre similaire de Zuma envoyée il y a deux semaines, dans laquelle il contestait la gouvernance du président en accusant les cadres de l’ANC de corruption et en les exhortant à être à l’avant-garde de la lutte pour mettre fin à ce vice.

La dernière lettre de Zuma a été publiée hier mercredi alors que le parti au pouvoir avait entamé sa réunion du Comité exécutif national à Pretoria.

Dans cette lettre, Zuma a exigé que Ramaphosa « s’explique » sur des dons financiers qu’il a utilisés dans la campagne pour l’évincer de la présidence de l’ANC en 2017.

Le bureau de Ramaphosa n’a pas encore répondu à la lettre de l’ancien dirigeant.

Mali : Universal Music Africa suspend toute collaboration avec Sidiki Diabaté

Le label de musique Universal Music Africa, dans un communiqué parvenu à APA, annonce avoir suspendu toute collaboration avec l’artiste malien Sidiki Diabaté, accusé de séquestration et violence conjugale par son ex-compagne.Cette décision fait suite à l’interpellation et au placement en garde à vue de jeune musicien, lundi dernier, par la Brigade d’intervention judiciaire du Mali. C’est une descente aux enfers qui continue donc pour Sidiki Diabaté qui a déjà été exclu des concours « Afrimma 2020 » et « Primud ». Ses concerts au Togo et en Guinée étant également annulés. 

Tout en condamnant les agissements de Sidiki Diabaté, la star malienne, Oumou Sangaré, s’est excusée auprès de Mamasita « qui est la seule et unique victime dans cette histoire ». 

« Il est important pour moi de parler en tant que femme mais surtout en tant que mère. Sidiki est un fils pour moi, quand il agit bien, je le félicite; mais je n’accepterai pas qu’il ait un mauvais comportement envers qui que ce soit. Le pouvoir et la notoriété n’excusent rien, mais je suis obligée, en tant que mère de demander pardon pour lui tout en condamnant ce qui a été fait », a-t-elle déclaré.

Le gardien sénégalais Edouard Mendy rejoint Chelsea

Le gardien des lions du Sénégal Edouard Mendy (28 ans), rejoint le club anglais de Chelsea pour cinq saisons et un transfert estimé à 30 millions d’euros bonus compris.Chelsea et Rennes ont officialisé le transfert ce jeudi après la visite médicale du joueur. A 28 ans, Edouard Mendy arrive en maturité dans sa carrière et s’offre une belle opportunité de briller au haut niveau.

« Je suis tellement excité de rejoindre Chelsea, a réagi l’intéressé sur le site du club. C’est un rêve pour moi de faire partie de cette équipe exceptionnelle et de travailler avec (son entraîneur) Frank Lampard et toute son équipe d’encadrement. J’ai hâte de rencontrer mes coéquipiers et j’ai hâte de commencer ».

Un montant record

Passé par Cherbourg, Marseille, Reims et Rennes, Edouard Mendy franchit un palier en rejoignant une équipe du big four en Angleterre. Son transfert estimé à 30 millions avec les bonus, fait du sénégalais, le gardien de ligue 1 le plus cher vendu à l’étranger.

Auteur d’une  saison 2019-2020 aboutie avec Rennes qu’il a rejoint à l’été 2019 pour 4 millions d’euros, Mendy devra saisir sa chance en cas de titularisation. Ces principaux concurrents dans la cage des Blues ne semblent pas s’être imposés en ce début de saison. L’expérimenté argentin Willy Caballero (38 ans), le tout jeune anglais Nathan Baxter (21 ans) et surtout l’Espagnol Kepa Arrizabalaga recruté pour une somme record de 80 millions d’euros, n’ont pas convaincu Franck Lampard.

Environnement, santé et économie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent entre autres du projet de dépollution de la baie de Hann, de la pertinence des tests Covid pour les voyageurs et du redécollage des activités économiques.Le Quotidien informe que « Lansana (Gagny Sakho) dépollue la baie de Hann (commune de Dakar) ». Dans un entretien accordé à ce journal, le Directeur Général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) indique que « les travaux vont durer entre 3 et 4 ans. Aujourd’hui, nous sommes sur 70 milliards F CFA de financement (avec) les Pays-Bas, l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Européenne (UE) et la Chine (comme) partenaires techniques et financiers ».

A en croire M. Sakho, s’exprimant dans Le Soleil, c’est « la crédibilité du Sénégal (qui) a convaincu les bailleurs à financer » ce projet. Poursuivant dans les colonnes du quotidien national, le DG de l’Onas explique que « la baie de Hann était la troisième baie la plus belle au monde. Il y avait un port naturel aux eaux calmes, claires et poisonneuses avec du sable fin et blanc. Une plage bordée de cocotiers. Malheureusement, elle est devenue impropre à la pêche et à la baignade ».

A propos des tests du coronavirus exigés aux voyageurs à l’Aéroport Blaise Diagne de Diass (AIBD, ouest), EnQuête souligne  qu’il y a « un parfum d’arnaque ». Ce test coûtant 40.000 F CFA « passe de moins en moins » selon ce quotidien. Pour le député de la diaspora, Mor Kane, « c’est une corruption qui ne dit pas son nom » là où Mamadou Ndiaye, le Directeur de la Prévention rappelle que « le Sénégal n’exige pas que les gens fassent un test avant de quitter le pays ».

De son côté, L’Observateur rapporte que « le Sénégal jette le remède malgache à la poubelle ». En effet, note ce journal, « le Covid Organics ne sera pas admis dans le protocole de soins des patients atteints du coronavirus ». Pour prendre cette décision, précise L’Observateur, le Sénégal a procédé à « l’analyse des études phases infra-cliniques qui ont été menées par différents professeurs pour déterminer la composition du produit, sa toxicité et ses effets potentiels ».

L’AS renseigne que le président de la République Macky Sall, afin de relancer l’économie frappée de plein fouet par la pandémie, « convoque sa task force mardi (prochain) ». « Un Conseil présidentiel se tiendra en présence de tous les acteurs et partenaires concernés », ajoute ce journal.

Pour sa part, Sud Quotidien fait savoir que « le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored) a installé, mercredi 23 septembre, son nouveau Tribunal des pairs ».

Sur le même sujet, Vox Populi annonce une possibilité de « recours » sur les décisions rendues par ce tribunal composé de « 12 membres ».

Economie et sécurité s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le point de presse du gouverneur de la banque centrale, la problématique de la création monétaire, l’émission d’obligations souveraines à l’international et le renforcement des mesures sécuritaires sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce jeudi. +Aujopurd’hui le Maroc+ souligne que dans sa sortie médiatique (en mode virtuel) à la suite de la tenue du Conseil de la banque centrale, le gouverneur Jouahri n’a pas mâché ses mots et en a profité pour envoyer des messages à distance en direction du gouvernement.

Gestion de la pandémie, plan de relance de l’économie, conduite de certaines réformes, cohérence et pertinence des politiques publiques… tout y est passé y compris la capacité de la majorité actuelle à faire preuve de solidarité pour soutenir les réformes, souligne la publication, notant que le patron de la banque centrale y a mis les formes mais il n’en demeure pas moins que ses messages, réflexions et recommandations étaient directs et limpides.

Abdellatif Jouahri sait de quoi il parle d’autant plus qu’il maîtrise parfaitement bien le sujet ayant lui-même été ministre des finances pendant longtemps et à des périodes des plus difficiles qu’ait traversées l’économie du pays, poursuit le quotidien, estimant que « ses messages à distance sont à méditer ».

Sous le titre «planche à billets», +l’Économiste+ souligne que pour de nombreux économistes, produire, imprimer de l’argent est la clef de la relance: plus il y aura d’argent, plus il y aura d’achats et le tour sera joué.

Hélas, ça ne marche pas comme cela, déplore le journal, notant que pour chaque billet de 100 DH, 66 DH vont devenir tout de suite des importations; car le Maroc importe deux fois plus qu’il n’exporte et sur les 33 restants, une partie filera dehors l’année suivante.

« Ce n’est pas fini. Le déficit de la balance commerciale va se creuser, alors que les recettes du tourisme sont au plus bas », prévient-elle, estimant que cette solution n’est pas la meilleure idée à mettre en œuvre surtout en ce moment.

La même publication révèle que « le ministère des Finances vient de procéder à une émission d’obligations souveraines à l’international ». Il assure que le département de tutelle est passé à l’acte en mandatant les banques conseils pour l’opération, mercredi 23 septembre.

Le journal affirme qu’il s’agit de Barclays, BNP Paribas, J.P Morgan et Natexis, qui l’avaient déjà accompagné lors de la précédente sortie de novembre 2019 qui lui a permis de lever 1 milliard d’euros à des conditions très avantageuses avec un taux d’intérêt de 1,5%.

Pour le quotidien, le recours au même consortium et le choix de ce timing pour sortir permettraient au Maroc de « décrocher les meilleures conditions de financement ». C’est dans cette optique que les banques conseils ont, selon le journal, déjà lancé l’appel à souscriptions auprès des investisseurs étrangers. Le quotidien croit savoir que « l’opération se fera exclusivement en euro sur deux maturités longues de 5 ans et 10 ans ». Le montant de la levée n’a cependant pas encore été divulgué.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les services de sécurité viennent de renforcer le contrôle de l’utilisation et de la vente du nitrate d’ammonium, ainsi que d’autres substances chimiques comme le soufre ou encore l’acide chlorhydrique.

Les autorités locales et les services de sûreté nationale, dont les renseignements généraux à travers le Royaume, ont ainsi reçu une note les invitant à resserrer le contrôle de la manutention et l’utilisation de ces composés chimiques.

Selon le quotidien qui cite des sources proches du dossier, le ministère de l’Intérieur, qui vient ainsi de diffuser ces nouvelles directives auprès de ses services extérieurs ainsi qu’auprès des services de la Direction Générale de la Sûreté Nationale au niveau de toutes les provinces et préfectures, veut empêcher que ces produits ne tombent entre les mains des milieux terroristes.

Le renforcement du contrôle du réseau de distribution de ces trois produits intervient après que les services du BCIJ ont pu neutraliser une cellule terroriste particulièrement dangereuse composée de cinq membres. Ces éléments terroristes, arrêtés dans quatre villes différentes étaient justement en possession de quantités suffisantes de ces produits chimiques pour confectionner des engins explosifs.

La BERD débloque 20 millions de dollars pour les exportateurs et importateurs présents au Maroc

La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a octroyé une ligne de financement du commerce extérieur de 20 millions de dollars à crédit agricole du Maroc (CAM), pour soutenir les exportateurs et importateurs présents dans le Royaume.« Il s’agit du premier partenariat de la BERD et du Crédit Agricole du Maroc », indique un communiqué de CAM, ajoutant que cette ligne de financement du commerce extérieur, multidevise et non-engagée, sera déployée pour émettre des garanties en faveur des banques confirmatrices et pour fournir un financement en devise destiné à des transactions commerciales d’exportations ou d’importations.

Cette enveloppe s’inscrit dans le cadre du Programme de facilitation des échanges (TFP) de la BERD. En intégrant le TFP, CAM a ainsi accès à un réseau de plus de 100 banques émettrices et 800 banques confirmatrices partenaires de la BERD.

Cette ligne offrira également au CAM une enveloppe de financement en devise visant l’accompagnement de ses clients importateurs et exportateurs.

Quatrième Banque de la place, le CAM présente aujourd’hui un total bilan de plus de 10 milliards € et un encours de crédits de 8 milliards d’euros dont plus de la moitié est affectée au secteur agricole, agroalimentaire et aux activités économiques en milieu rural.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD et l’un de ses pays d’opérations depuis 2012. À ce jour, la BERD a investi près de 2,5 milliards d’euros au Maroc dans le cadre de 66 projets.

Côte d’Ivoire: 15 pro-Soro en détention seront libérés (avocat)

Quinze proches de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, incarcérés depuis décembre 2019, seront libérés, a indiqué mercredi à APA Me Lamine Diarrassouba, l’un des avocats des pro-Soro détenus.Me Diarassouba qui affirme avoir appris cette décision de justice, dit toutefois attendre l’acte du parquet. Il évoque trois députés qui devraient recouvrer également la liberté parmi ces pro-Soro en détention.

A la suite d’un retour avorté de M. Soro à l’aéroport d’Abidjan, en provenance de Paris Le Bourget le 23 décembre 2019, un mandat d’arrêt avait été requis contre lui pour complot contre l’autorité de l’Etat. Et dans la foulée, 17 de ses proches dont cinq députés ont été arrêtés.   

M. Soro, condamné le 28 avril 2020 à 20 ans de prison ferme, avec 4,5 milliards Fcfa d’amende et à 5 ans de privation de droits civiques pour complicité de détournement de deniers publics, a eu son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 rejeté le 14 septembre 2020 par le Conseil constitution. 

Il était était également poursuivi pour atteinte à l’autorité de l’Etat. Dans ce contexte, des proches de l’ex-chef de l’Assemblée nationale dont des députés ont été arrêtés en décembre 2019 pour « trouble à l’ordre public, diffusion de nouvelle fausse et atteinte à l’autorité de l’Etat ». 

 La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples avait ordonné le 22 avril 2020 à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat contre M. Soro et les mandats de dépôt décernés à ses proches ainsi que leur mise en liberté provisoire, dans un arrêt.  

Cette juridiction a à nouveau ordonné mi-septembre 2020 à l’Etat ivoirien de « surseoir à l’exécution de tous les actes pris à l’encontre de Guillaume Soro », afin de lui permettre de se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dont le processus est très engagé. 

Alassane Ouattara boucle le tour de la Côte d’Ivoire par la Marahoué

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara boucle le tour de la Côte d’Ivoire par la région de la Marahoué (Centre-Ouest) où il est arrivé, mercredi, pour la dernière étape des visites d’Etat qu’il a entamées en 2012, un an après son arrivée au pouvoir, a constaté sur place un journaliste de APA.Dès son accession au pouvoir en 2011, Alassane Ouattara a promis de faire le tour des 31 régions que compte le pays pour toucher du bout des doigts les réalités du pays profond afin d’y administrer des solutions .

Au moment où il achève dans quelques semaines son deuxième quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire,  M. Ouattara tient sa promesse sur ce plan avec cette 31è visite d’Etat dans le pays. En une décennie, il aura sillonné toutes les 31 régions du pays.

« Je suis heureux d’être à Bouaflé pour la visite d’État dans la Marahoué. La Marahoué c’est chez nous, c’est chez moi » a déclaré Alassane Ouattara à son arrivée à Bouaflé, ajoutant que cette visite d’Etat est une « promesse » faite à «mon jeune frère Charles Koffi Diby (ex-président du Conseil économique, social, environnemental et culturel)» décédé il y a quelques mois, et avec qui « nous avons inauguré le pont de Bouaflé en 2015 ».

«Je suis venu également pour tenir la promesse faite aux populations de visiter la Marahoué à l’occasion des mandats qui m’ont été confiés par nos compatriotes », a poursuivi le président ivoirien, soulignant que cette «belle région» a un «potentiel important».

« Nous avons effectué beaucoup de travaux dans différents secteurs au cours des dernières années que je viens voir. Je viens aussi écouter les populations, connaître leurs préoccupations et voir ce que nous pouvons faire de mieux. Nous sommes au service de nos concitoyens », a conclu M. Ouattara.

Après l’accueilli populaire dont il a bénéficié, le président ivoirien a présidé un Conseil de ministres à la préfecture de Bouaflé, le chef-lieu de la région.

 Alassane Ouattara est attendu jeudi à Sinfra pour son premier meeting avant de mettre le cap sur Zuénoula le lendemain. Le meeting de clôture de cette visite d’Etat est prévu samedi au stade municipal de Bouaflé.

Le déficit budgétaire plombe les activités du Parlement de l’Afrique de l’Est

Les membres de l’Assemblée législative d’Afrique de l’Est (EALA) ont suspendu tout débat sur le budget annuel 2020/21, exigeant le paiement de leurs indemnités en retard depuis mars 2020, selon une correspondance officielle dont APA a obtenu copie mercredi.L’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est est un organe de la Communauté de l’Afrique de l’Est composée de législateurs du Burundi, du Kenya, du Rwanda, du Sud Soudan, de l’Ouganda et de la Tanzanie. 

Les rapports indiquent que les indemnités non payées se sont accumulées pour atteindre 2,5 millions de dollars, reflétant le manque de liquidités auquel est confronté le bloc régional. 

Dans une lettre datée du 14 septembre adressée au président de l’EALA, Martin Ngoga, le président de la commission des questions générales, Denis Namara, a publié un avis suspendant ses réunions jusqu’à ce que les questions soient traitées. 

« Lors de sa réunion du 14 septembre, la commission a décidé de suspendre l’examen des prévisions budgétaires jusqu’au paiement de tous les arriérés dus aux membres et au personnel pour les activités entreprises entre les mois de mars et juin 2020 », peut-on lire dans la lettre de M. Namara. 

Les députés de l’EALA souhaitent également être payés pour toutes les séances qu’ils ont entreprises après le mois de juin, qui ont marqué le début de l’exercice en cours. 

La plupart des organes de la Commission est-africaine sont paralysés, les employés ayant des millions de dollars d’arriérés de salaires, suite à un retard du budget annuel qui est censé avoir autorisé le retrait des fonds.

L’UA invitée à mettre fin aux violations des droits de l’homme au Zimbabwe

La National Union of Metalworkers of South Africa (NUMSA), l’un des plus importants syndicats de travailleurs d’Afrique du Sud, a demandé à l’Union africaine d’intervenir dans la crise politique actuelle au Zimbabwe, qui a été exacerbée par une économie en difficulté et des restrictions liées à la pandémie de coronavirus.La NUMSA, qui a organisé des manifestations devant l’ambassade du Zimbabwe à Pretoria ce mercredi, accuse les autorités de Harare d’avoir arrêté arbitrairement des militants et des hommes politiques de l’opposition au cours d’une répression entachée de violation des droits de l’homme. 

Le secrétaire provincial de la NUMSA Western Cape, Vuyo Lufele, a déclaré que le syndicat est aux côtés du peuple zimbabwéen pour réclamer la liberté d’expression et d’association dans ce pays. 

Selon Vuyo Lufele, le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, devrait accepter le fait qu’il existe d’autres partis politiques dans le pays qui ont des opinions différentes. 

Il a appelé l’UA à exhorter Mnangagwa à « libérer tous les prisonniers politiques arrêtés pendant cette impasse politique actuelle ». 

En outre, Mnangagwa devrait faire l’objet d’une enquête pour violation des droits de l’homme des Zimbabwéens en termes de droit international, a demandé M. Lufele à l’UA lors des manifestations. 

Pour sa part, le gouvernement sud-africain a envoyé le mois dernier deux délégations distinctes à Harare afin de contribuer à la résolution de la crise entre le gouvernement et l’opposition. 

Cependant, les délégations sud-africaines n’ont pas informé publiquement cette nation du résultat de leurs discussions avec Mnangagwa et n’ont pas réussi à rencontrer l’opposition. 

Mnangagwa insiste sur le fait que son pays n’est pas en crise.

L’UNESCO proclame trois villes marocaines « villes apprenantes »

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a proclamé les villes marocaines de Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen « villes apprenantes ».Les trois villes marocaines rejoignent ainsi le réseau mondial Unesco des villes apprenantes. L’intégration à ce réseau permettra aux trois villes marocaines de partager avec les autres villes leurs expériences en matière d’éducation, de formation et de recherche, mais également de bénéficier des meilleures pratiques et expériences réussies dans les domaines de la formation tout au long de la vie.

Cette intégration fait suite à l’appel à candidatures lancé par l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) relatif à l’adhésion au réseau mondial Unesco des villes apprenantes (GNLC) – édition 2020.

La Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture a accompagné les trois villes marocaines, à savoir Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen, durant la phase de préparation de leurs dossiers de candidature, et les a incitées à veiller scrupuleusement au respect des exigences arrêtées par l’Unesco pour la sélection les futurs candidats audit réseau.

Le réseau des villes apprenantes a été créé conformément à la «déclaration de Pékin sur les villes apprenantes» adoptée par la Conférence mondiale sur les villes apprenantes, tenue à Pékin en Chine du 21 au 23 octobre 2013. Jusqu’en 2019, ledit réseau comportait 174 villes issues de 55 pays. Le Maroc ne l’a intégré qu’en 2020 suite à la sélection récente des trois villes (Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen).

Le réseau mondial Unesco des villes apprenantes valorise et développe la pratique de l’apprentissage tout au long de la vie dans les villes de la planète. Il stimule le dialogue sur les politiques et l’apprentissage mutuel entre les villes membres, forge des liens et partenariats, perfectionne les capacités et conçoit des instruments qui encouragent et reconnaissent les progrès accomplis.

Le Botswana lève temporairement l’interdiction d’exportation de bétail

Le Botswana a temporairement levé l’interdiction d’exporter du bétail sur pied, ce qui permettra aux éleveurs locaux de vendre leurs animaux pour l’abattage dans les pays voisins, a appris APA mercredi.Le porte-parole du ministère du Développement agricole et de la sécurité alimentaire, Boikhutso Rabasha, a déclaré que le gouvernement avait décidé d’autoriser les exportations de bétail vivant pour les trois prochains mois.

 « Le ministère du Développement agricole et de la sécurité alimentaire souhaite informer les agriculteurs et le grand public que le gouvernement a autorisé l’exportation de bétail vivants destinés à l’abattage du 1er octobre au 31 décembre 2020 », a déclaré Rabasha dans un communiqué mercredi.

 Le ministère a déclaré que cette mesure fait partie des efforts visant à libéraliser le secteur de la viande bovine et à mettre fin au monopole dont bénéficiait jusqu’à présent la Commission de la viande du Botswana, qui est le seul exportateur de viande bovine du pays.

 Cette décision intervient également alors que ce pays d’Afrique australe lutte contre les effets d’une sécheresse dévastatrice qui a sévi en 2019/20 et qui a entraîné une diminution des pâturages pour l’élevage.

 Au cours des trois prochains mois, les abattoirs privés intéressés par l’exportation de viande bovine seront autorisés à vendre leur bétail à d’autres pays.

Karim Wade en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de l’éligibilité du fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).Est-ce la « fin de l’exil pour Karim ? », s’interroge EnQuête. Selon ce journal, son « collectif d’avocats a jeté un gros pavé dans la mare en soutenant que, depuis le 21 août 2020, le Code électoral ne peut plus être invoqué par l’Etat du Sénégal pour faire obstacle à l’inscription de leur client sur les listes électorales et à sa candidature à toute élection ».

« Karim Wade (est) ressuscité par ses avocats », s’exclame L’AS. Dans les colonnes de ce journal, ces derniers rappellent que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’avait pas privé l’ex-ministre de « ses droits civils et politiques ». 

Etant donné que Karim a été radié des listes électorales sur la base de l’article L31 du Code électoral, qui interdit l’inscription de toute personne condamnée pour une durée de cinq ans, il devient désormais « électeur et éligible » avec l’expiration de ce délai puisque la décision de la Cour suprême remonte au 20 août 2015.

Par conséquent, le pool d’avocats du libéral demande, dans Sud Quotidien, à l’Etat du Sénégal de procéder sans délai à la réinscription de leur client sur les listes électorales. De son côté, L’Observateur se fait l’écho d’ « un retour programmé ». 

Dans ce journal, le député du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), Toussaint Manga, déclare : « Karim est un atout considérable pour le PDS. Il est évident que son exil (au Qatar) a des répercussions sur le dynamisme du (parti) mais le combat continuera pour qu’il puisse revenir. (Son) projet présidentiel, qui est aussi celui du PDS, est toujours d’actualité ».

Au-delà, les défenseurs du fils de l’ancien chef de l’Etat ont réaffirmé, dans Le Quotidien, leur « détermination à faire réviser son procès comme l’exige le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies ». 

Toutefois, un obstacle se dresse sur le chemin de Karim Wade. En effet, Vox Populi signale qu’il est « face à l’équation (du paiement) de l’amende de 138 milliards F CFA et de la contrainte par corps ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil indique qu’ « à la date d’hier, mardi 22 septembre, le gouvernement a distribué, dans le cadre de l’opération Cash transfer, 241,4 millions F CFA aux victimes des inondations dans les régions de Dakar (ouest) et Saint-Louis (nord) ».

Enfin, Libération rapporte que « 36 % des chefs de famille ont perdu leur emploi, dont 30 % à cause de la Covid-19, entre le 3 juin et le 19 juillet 2020 (selon) une étude de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) ».  

Maroc : La Banque centrale plaide pour l’opérationnalisation et dans « les meilleurs délais » du mobile banking

Le gouverneur de la banque centrale marocaine, Abdellatif Jouahri, a plaidé, mardi, pour l’opérationnalisation et dans « les meilleurs délais » du mobile banking, comme instrument incontournable d’inclusion financière et de lutte contre le cash, dont le niveau a largement augmenté durant cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19.Cet outil permet des gains significatifs au niveau du temps et du coût de l’exécution des opérations, a-t-il expliqué lors d’un point de presse tenue en mode visioconférence à l’issue de la 3ème réunion trimestrielle du conseil de de la banque centrale pour l’année 2020.

« Nous sommes à 1,5 million de wallet », a-t-il fait savoir, assurant que, sur le plan technique, tous les essais des switchs ont été effectués, alors que les sept comités de travail relatifs à la mise en place de l’inclusion financière « sont en place et avancent valablement ».

Il a souligné l’importance du Parlement comme partie prenante pour faire naître cet écosystème, notant que le Royaume « a perdu trop de temps » pour la mise en place de cet instrument si important pour l’inclusion financière et la lutte contre le cash.

Maroc : Saisie de près de deux tonnes de résine de cannabis près de Casablanca

Les services sécuritaires de Casablanca ont avorté une tentative de trafic de drogue et saisi une tonne et 993 kilogrammes de résine de cannabis, indique mardi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).Dans les faits, les éléments de la police avait repéré une voiture utilitaire soupçonnée de trafic de grandes quantités de drogues au niveau de la route nationale aux alentours de Tit Mellil (région de Casablanca). Le conducteur de la voiture et son compagnon ont refusé d’obtempérer, exposant la vie des fonctionnaires de la police à des menaces sérieuses et dangereuses avant de s’enfuir à bord d’une autre voiture légère, laissant derrière la voiture utilitaire à proximité de la région de Had Soualem.

Les recherches et enquêtes préliminaires ont révélé que la voiture saisie portait de fausses plaques d’immatriculation, tandis que la fouille de la voiture a permis d’y découvrir quelque 1.993 kilogrammes de résine de cannabis.

Une enquête préliminaire a été ouverte, sous la supervision du parquet compétent, afin d’identifier les suspects impliqués dans cette affaire, conclut le communiqué.

Ces derniers mois, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 octobre prochain.

Le 17 septembre courant, les services sécuritaires opérant au port de Tanger-Med ont saisi une quantité de 920 kg de résine de cannabis à bord d’une voiture utilitaire immatriculée à l’étranger et qui s’apprêtait à embarquer vers un pays européen.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Le Maroc membre de la délégation de haut niveau de l’OIF pour le Mali

La Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, a désigné l’Ambassadeur du Maroc à Abuja, Moha Ouali Tagma, comme membre de la délégation de haut niveau de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) chargée d’accompagner le processus de transition civile au Mali.Cette nomination est une reconnaissance de l’engagement du Maroc au service de la paix et de la stabilité régionale, et du rôle sage et constructif du Royaume, au Mali, mais aussi en Libye et ailleurs, indique le ministère marocain des Affaires étrangères sur son portail.

Diplomate depuis près de 40 ans, M. Tagma  a notamment été ambassadeur du Maroc à Dakar  et à Varsovie. Il a servi en tant que membre de la mission permanente du Maroc auprès de l’ONU à Genève. Au terme de son mandat à la tête de la Direction Afrique au ministère, M. Tagma a été nommé en 2016 Ambassadeur du Maroc à Abuja.

 Conduite par Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de la République du Sénégal et actuel Vice-président de l’Assemblée nationale, la délégation de L’OIF pour le suivi de la situation au Mali, comprend également Mme Nadia El Yousfi, députée au Parlement bruxellois et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, membre du Bureau de la Commission des affaires parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).

La mise en place de la délégation de haut niveau s’inscrit dans le cadre de la résolution adoptée le 25 août par la 111ème session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), pour soutenir le processus de restauration des institutions démocratiques au Mali et contribuer à trouver des solutions de sortie de crise durables et crédibles prenant en considération les attentes des citoyens maliens, précise l’OIF.

En étroite coordination avec les partenaires internationaux, tout principalement la CEDEAO et l’Union Africaine, la délégation de haut niveau sera chargée d’appuyer la Secrétaire générale de la Francophonie dans l’accompagnement du processus de transition civile, ajoute la même source.

Côte d’Ivoire: la croissance, projetée entre «1,5 et 2%» fin 2020, devrait rebondir à 8% en 2021 (Ouattara)

La croissance économique de la Côte d’Ivoire, projetée entre « 1,5 et 2% » à fin 2020 suite à l’impact de la Covid-19, devrait rebondir à 8% en 2021 grâce à des investissements massifs, a dit Alassane Ouattara, après la pose de la première pour la construction de deux usines de transformation de fèves de cacao, d’un coût de 216 milliards de Fcfa. « L’année prochaine (2021), des projets de ce genre, nous permettront d’atteindre un taux de croissance de 8% », ce qui veut dire que la construction de ces deux usines de transformation de fèves de cacao, est un «projet essentiel », a déclaré M. Alassane Ouattara.

Ces deux usines de transformation de fèves de cacao, dont l’une sera installée à la zone industrielle PK 24, au nord d’Abidjan, et l’autre à San-Pedro, dans le Sud-ouest ivoirien, devraient permettre de transformer 50.000 tonnes chacune. Elles ont respectivement une capacité de stockage de 140.000 tonnes et 160.000 tonnes.

M. Ouattara a fait observer que la croissance économique ivoirienne, «cette année (2020) sera entre 1,5 et 2%, ce qui est un miracle parce que la plupart des grands pays, que ce soit en Europe ou en Amérique centrale, sont en récession, mais nous n’allons pas être en récession».

D’ailleurs,  dira-t-il, la Côte d’Ivoire affichera « un taux de croissance positif entre 1,5 et 2% », donc une croissance positive. Avec des investissements massifs dans le secteur de la transformation du cacao, il assure que le pays atteignera,  dans cet élan d’investissement, un taux de transformation de 100% en 2025.

Le chef de l’Etat ivoirien s’est réjoui de ce projet qui va non seulement accroître la croissance économique, mais également permettre de créer des emplois, d’augmenter le budget de l’Etat, l’exportation et l’industrialisation.

La CNDC, une entreprise chinoise, est en charge la construction de ces deux unités de transformation de fèves de cacao, ainsi que la construction de deux entrepôts de stockage et d’un centre de formation aux métiers du cacao.

La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes, entend ainsi maintenir non seulement son rang de leader mondial de la production de fèves de cacao, mais également se positionner comme un acteur majeur dans la transformation de cette spéculation. 

« De 2012 à 2020, plus de 12.905 milliards Fcfa ont été perçus par les producteurs de cacao, malgré la chute brutale de plus de 40% des cours du cacao intervenue sur la campagne principale de 2016 à 2017 », a indiqué le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi.

La Côte d’Ivoire a exporté pendant longtemps des fèves de cacao sans valeur ajoutée. Sur la moyenne annuelle de cacao exportée, la part des fèves brutes représente «près de 70% contre un peu plus de 30% de fèves transformées sous forme de produits finis et semi-finis ».

L’Etat ivoirien tire une forte partie de ses recettes du secteur du cacao. Le pays dont la croissance s’était établie à 7,2% en 2019, devrait connaître un fléchissement pour se situer « entre 1,5 et 2% » à fin 2020 à cause de l’impact de la Covid-19 sur le budget ivoirien.

Ouverture à Bassam d’un atelier pour la certification des compétences des travailleurs du secteur informel ivoirien

Un atelier pour valider un dispositif de certification des apprentissages dans le secteur informel en Côte d’Ivoire par la validation des acquis de l’expérimentation (VAE) s’est ouvert, mardi, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, dans le Sud-Est ivoirien.Cet atelier initié par le secrétariat d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle réunit des organisations patronales, des représentants des collectivités territoriales, des organisations syndicales de travailleurs et des associations professionnelles d’artisans.

 « Ce dispositif qui permet la certification des apprentissages dans le secteur informel constitue le maillon essentiel à l’achèvement de la réforme de la formation par apprentissage. Ce mode de certification contribuera à offrir aux travailleurs du secteur informel une meilleure voie de reconnaissance sociale et d’insertion socioprofessionnelle », a indiqué dans une allocution d’ouverture de ces assises,  Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Poursuivant, le représentant du secrétaire d’État Dr Brice Kouassi, a expliqué que les communications qui seront faites pendant ce séminaire exposeront les détails sur les modalités pratiques de mise en œuvre de ce dispositif de certification  à mettre en place, et qui va tenir compte des particularités de l’économie et du système éducatif de la Côte d’Ivoire.

« Le secteur informel est le premier pourvoyeur d’emplois en Côte d’Ivoire», a par ailleurs, souligné M. Djedj Mel estimant que « ces acteurs ont donc besoin d’une valorisation de leurs compétences ». De son côté, Frédéric Lapeyre, le directeur-pays du Bureau international du travail (BIT) en Côte d’Ivoire a soutenu que la certification des acteurs du secteur informel est essentielle.

 « En Côte d’Ivoire, plus de 80% de la force de travail est dans l’économie informelle. Et la plupart des gens sont dans le secteur informel parce qu’ils n’ont pas accès à l’économie formelle », a dit M. Lapeyre.

 Selon lui, il faut trois choses pour faire passer les acteurs du secteur informel au secteur formel. De son avis,  il s’agit entre autres d’augmenter l’employablité des jeunes dans l’économie formelle.

 Avant lui, Christophe Koueyou, le représentant de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire a relevé l’importance de cet atelier « qui va adresser le processus de certification des acteurs de l’artisanat et de l’informel ».

 « Ce séminaire vient à point-nommé car il permettra de donner aux acteurs de l’artisanat un véritable parchemin et valorisera  les métiers de l’artisanat et de l’informel », s’est-il félicité.

Auparavant, M. Koueyou a fait savoir que l’artisanat représente plus de 40% de l’économie ivoirienne et est le second pourvoyeur d’emplois dans le pays après l’agriculture. Cet atelier qui s’achèvera jeudi, permettra de planifier la mise en œuvre d’une phase pilote de certification des compétences acquises en matière d’apprentissage par une première cohorte de travailleurs dans le secteur informel et artisanal en Côte d’Ivoire.

Af’Sud : la pression s’accentue pour la liquidation de SAA

La pression s’est accentuée ce mardi sur le gouvernement du président Cyril Ramaphosa pour qu’il procède à la liquidation de South African Airways et épargne les contribuables du fardeau de maintenir à flot la compagnie aérienne déficitaire.La dernière poussée pour que le gouvernement cesse de financer SAA en difficulté est venue de l’Organisation contre les abus fiscaux (OUTA). Selon l’OUTA, le gouvernement sud-africain devrait mettre une croix sur la SAA et cesser de « jeter de l’argent » sur cette compagnie aérienne à court d’argent.

« Il est irresponsable de jeter encore de l’argent pour la SAA », a déclaré Julius Kleynhans, directeur exécutif de l’OUTA.

Le gouvernement sud-africain insiste toutefois sur le fait qu’il ne laisserait pas la compagnie aérienne sombrer.

Le ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, a récemment déclaré aux journalistes que le gouvernement déboursera bientôt environ 602 millions de dollars nécessaires pour le début d’une restructuration de la compagnie nationale.

L’argent serait réorienté dans le budget d’ajustement du ministère des Finances le mois prochain et le trou serait entre-temps bouché avec des prêts.

L’OUTA a déclaré que verser plus d’argent dans la compagnie aérienne ajouterait une pression inutile sur les contribuables.Des sentiments similaires ont été émis par les partis d’opposition qui estiment que la SAA est un gouffre pour le fisc et que la compagnie aérienne pourrait faire mieux si elle était privatisée.

Côte d’Ivoire: Ouattara pose la première pierre de 2 usines de transformation de cacao d’un coût de 216 milliards Fcfa

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé mardi à la pose de la première pierre pour la construction de deux usines de transformation de cacao à la zone industrielle PK 24, au Nord d’Abidjan, pour un investissement global de 216 milliards Fcfa.Ces deux unités de transformation de fèves de cacao initiées par le Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, devraient être bâties sur deux terrains d’une superficie de 21 hectares chacun, acquis à Abidjan PK 24 et dans la zone industrielle de San-Pedro, dans le Sud-Ouest ivoirien.

Cette pose de la première pierre, marque le lancement et le démarrage des travaux de construction de ces infrastructures prévus durer sur une période de 24 mois. Il sera réalisé grâce à l’appui de la Chine. 

Selon le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, ce projet porte sur trois axes, à savoir la réalisation de deux usines de transformation de cacao de 50.000 tonnes chacune dont l’une à Abidjan (zone industrielle PK 24) et l’autre à San-Pedro. 

En outre, le projet prévoit la construction de deux entrepôts de stockage de 300.000 tonnes en vue de la gestion des stocks de cacao du pays, et d’un centre de formation aux métiers du cacao visant à développer un capital humain en adéquation avec le développement de la filière. 

L’unité de transformation de cacao du complexe industriel de PK 24 devrait permettre le stockage de 140.000 tonnes de fèves de cacao, tandis que l’usine de San-Pedro, ville abritant un port, classé premier exportateur mondial de cacao, devrait lui avoir une capacité de stockage de 160.000 tonnes de fèves de cacao. 

Le projet comprend également la construction d’un laboratoire de biologie pour des recherches dans le secteur de la cacaoculture. Il est par ailleurs prévu des bureaux administratifs d’une holding ( Transcao Industrie Holding et Transcao Négoce), ainsi qu’une résidence d’étudiants.  

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi, a indiqué que 40% de la production de ces unités de transformation de fèves de cacao « sera destiné au marché chinois ».   

La CNDC, une société chinoise est en charge de la réalisation de ces infrastructures, a fait savoir le ministre ivoirien de l’Agriculture, avant d’ajouter qu' »au terme de la construction, le capital sera ouvert au secteur privé ».

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est félicité de cet investissement « important » qui devrait booster la capacité de transformation des fèves de cacao en Côte d’Ivoire. Le pays vise à court terme transformer 50% de sa production et 100% en 2025. 

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes de fèves, veut à travers ce projet, accroître la capacité de transformation au niveau local, rendre le secteur performant et apte à répondre à la demande interne, tout en créant des emplois et de la richesse. 

Le gouvernement ivoirien, qui a prévu cet investissement à travers le Plan national de développement (PND), ambitionne de renforcer la base de l’industrie cacaoyère, en s’appuyant sur la compétitivité du secteur privé pour impulser sa capacité de transformation de cacao.   

Ramaphosa cloué au lit par le rhume (officiel)

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été contraint de se rester au lit à la suite d’un rhume, a annoncé mardi la présidence de la République.Le porte-parole présidentiel par intérim, Tyrone Seale a confié aux médias que Ramaphosa a le rhume.

« Le président a un rhume et est contraint de prendre du repos », a expliqué Seale aux journalistes.

L’information a également été confirmée par le ministre de la Présidence, Jackson Mthembu, qui a déclaré que Ramaphosa est « trop malade » pour s’acquitter de ses fonctions.

Selon Mthembu, Ramaphosa a dû manquer des réunions à la suite de la maladie. Le président devait s’adresser à la 75ème session virtuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine.

L’affaire Lamine Diack, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la réaction de Papa Massata, le fils de Lamine Diack, l’ancien patron de l’athlétisme mondial suite aux condamnations prononcées par la justice française.« (Papa) Massata Diack sort les armes », indique Le Quotidien.  Au cours d’une conférence de presse tenue lundi 21 septembre à Dakar, il a déclaré : « C’est fini, on ne va plus laisser passer. On en sait beaucoup sur eux. Si Lamine Diack parlait, l’IAAF (Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme) et le CIO (Comité International Olympique) éclateraient. On ne va plus se taire ».

Dans EnQuête, « (Papa) Massata Diack met en garde la France ». Pour l’ex-conseiller marketing de l’IAAF, « la justice française a menti dans cette affaire. Les Français n’ont aucune leçon de morale à nous donner. Nous n’allons jamais accepter des accusations fallacieuses ». Poursuivant dans ce journal, il a promis que « désormais, toute divulgation par voie de presse venant de la France fera l’objet d’une réplique ».

Selon la justice française, Lamine Diack, qui a écopé d’une peine de 4 ans dont 2 avec sursis, aurait utilisé de l’argent mal acquis à l’IAAF pour financer la campagne de l’opposition sénégalaise lors de la présidentielle de 2012. A en croire PapaMassata, cité par Vox Populi, « c’est une atteinte à l’honneur de l’Etat du Sénégal. (Ce dernier) doit d’ailleurs engager des poursuites contre la justice française qui a de quoi s’occuper avec l’une des classes politiques les plus corrompues au monde ».

Et justement, Sud Quotidien signale que « l’opposition sort de sa torpeur » avec notamment « la reprise de l’initiative et l’occupation du terrain ». S’intéressant au Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), EnQuête fait la « radioscopie d’un retour boiteux ».

D’après ce journal, « avec les multiples défections enregistrées dans ses rangs, la rude concurrence au sein même de l’opposition, le PDS aura besoin de plusieurs cordes à son arc pour espérer reprendre sa place dans la jungle politique ». Malgré une machine encore redoutable, note EnQuête, l’ancien parti au pouvoir souffre terriblement de leaders pouvant vendre (son) nouveau projet de société aux Sénégalais. Elles sont rares les nouvelles têtes à émerger.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil renseigne que, pour le financement de la deuxième phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), « 150 milliards F CFA sur 300 (sont) déjà disponibles ». Le quotidien national précise qu’ « un financement (est) assuré par la Bad (Banque africaine de développement), la Bid (Banque islamique de développement) et le Fonds saoudien de développement ».

Le président Macky Sall, dont les propos sont rapportés par L’AS, compte davantage mettre l’accent sur « l’électrification et l’accès à l’eau en milieu rural, la construction de pistes de désenclavement et de postes de santé ».

Dans les colonnes de L’Observateur, le chef de l’Etat est persuadé que ce programme phare va permettre de régler « le problème de l’équité sociale et de soutenir les femmes en milieu rural ».

Enfin, Libération annonce que « l’exécution du budget (de l’Etat du Sénégal) jusqu’à fin août 2020 a été globalement satisfaisante (selon) une mission virtuelle du Fonds Monétaire International (FMI) ».

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

La sortie du trésor à l’international, les tests du vaccin anti-Covid-19, la situation économique de la RAM et la relance touristique sont les principaux sujets abordés par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.+L’Economiste+ rapporte que tout est prêt pour l’émission d’obligations souveraines du Maroc à l’international. Le journal annonce que « la levée sur les marchés financiers internationaux pourrait intervenir entre fin septembre et début octobre ». Il indique également que « le traditionnel road show qui précède une telle sortie est prévu dans les tous prochains jours, uniquement par visioconférence ». Le Trésor compte « emprunter 2 milliards d’euros sur les deux prochains exercices (2020 et 2021) alors que, dans la loi de finances rectificative, il a inscrit un montant de 60 milliards de dirhams à mobiliser via la dette extérieure pour cet exercice ».

Pour le quotidien, ce montant est « quasiment dérisoire » en raison de « l’épuisement des ressources locales » et du « manque d’épargne ». Il estime le besoin restant au Trésor pour se financer à 46 milliards de dirhams, compte tenu des importantes dépenses, notamment liées à la pandémie du coronavirus sur fin 2020. D’où un appel à lever un montant supérieur à 20 milliards de dirhams.

Le journal va même plus loin, affirmant que « le Trésor a toutes les capacités pour aller plus loin, jusqu’à 5 milliards d’euros, pour se donner plus d’air ».  Il se dit convaincu de la faisabilité d’une levée d’une telle ampleur suite aux importantes injections de liquidité de la FED et de la BCE sur les marchés financiers ces dernières semaines.

+Assabah+ relève que les forces armées (FAR), les forces auxiliaires, la gendarmerie royale, la direction générale de la sécurité nationale (DGSN) et les autres services sécuritaires et de renseignement militaires et civiles sont les premiers à répondre à l’appel de la nation, chaque fois qu’elle le demande.

En effet, dès que la liste a été ouverte pour l’inscription des volontaires pour les tests du vaccin anti-Covid-19, les éléments des différents départements de l’Etat-major général des FAR et des services sécuritaires ont fait montre d’un sens élevé du devoir et du sacrifice. Bien plus, le nombre de volontaires représentait plus de six fois l’effectif demandé par les autorités sanitaires compétentes, rapporte le quotidien.

Par ce sacrifice, ils ont ainsi poursuivi leur mission dans la lutte contre le nouveau coronavirus Covid-19, aussi bien sur le plan médical que sécuritaire. Ceci, fait remarquer la publication, au moment où certaines parties, non expressément nommées et qui mettaient à profit cette conjoncture pandémique pour bénéficier d’indemnités, n’ont pas réagi.

Et de rappeler que les essais cliniques se déroulent au Maroc, sur la base des accords conclus entre Rabat et Pékin. 

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit  que sur les quelque 60 appareils que compte la flotte de la Royal Air Maroc (RAM), il a été décidé d’en retirer une vingtaine du trafic pour réduire les charges à un niveau soutenable et adapté à la baisse d’activité, notant que ces vingt appareils peuvent demain être utilisés pleinement pour connecter les principales destinations touristiques marocaines aux principaux marchés émetteurs.

Un modèle de compagnie low-cost est aujourd’hui possible voire nécessaire à condition de ne pas refaire les erreurs de la triste expérience dénommée Atlas Blue, soutient le quotidien, ajoutant que ces vingt appareils peuvent tout aussi être mobilisés et exploités dans un modèle de compagnie low-cost dédié au continent africain.

+L’Economiste+ souligne que le tempo d’une industrie touristique qui tente de se relever est donné ici et là par quelques échos de communication officielle, notant que les essais sont largement justifiés au regard de l’effroyable crise que ce secteur traverse.

Le Maroc a encore une carte en main, le fait de pouvoir compter sur la proximité de ses marchés émetteurs, majoritairement méditerranéens, explique le journal, notant que cette reconquête aura pour prérequis un gros travail de mise en confiance sur le respect des mesures de protection sanitaire tout au long de la chaine du produit touristique.

Covid-19: Le Maroc, 2ème pays le plus touché du continent

La montée en flèche des nouveaux cas de contamination à la Covid-19 ces derniers mois, a placé le Maroc au 2ème rang des pays les plus touchés par la pandémie en Afrique juste derrière l’Afrique du Sud qui compte 700.000 cas confirmés.Le Maroc, qui enregistre à ce jour 103.119 cas confirmés, dont 1855 décès, continue de gravir la sinistre hiérarchie mondiale et africaine des pays les plus touchés par le nouveau coronavirus.

En effet, en quelques semaines seulement, le Royaume a accumulé les cas de contaminations depuis la sortie d’un confinement généralisé de près de trois mois, (mars- juin 2020).  

Dans cette pente dangereuse où la moyenne de l’incidence quotidienne des nouveaux cas dépasse, désormais la barre des 2.000 contre à peine une centaine il y a encore trois mois, le Maroc vient de dépasser l’Egypte (102.015 cas), pays pourtant trois fois plus peuplé que le Royaume.

Aussi, le Maroc devance deux autres nations des plus peuplées à savoir l’Ethiopie et le Nigéria qui comptent respectivement 69.709 et 57.242 cas recensés.

Cette situation pandémique met à rude épreuve les responsables marocains qui se trouvent entre le marteau de la flambée des cas d’infection et l’enclume de prendre en charge des patients touchés.

Il est établi que la crise née du Covid-19 a lourdement impacté certains secteurs. Elle a eu un effet dévastateur sur tous les filets sociaux et économiques. De nombreux piliers du quotidien des citoyens ont été bousculés. Ceci ne manquera pas, non plus, de rebattre les cartes de larges pans économiques.

En espérant une baisse du nombre de cas de contamination, les Marocains se doivent de redoubler d’efforts et de se conformer aux règles d’hygiène et de sécurité sanitaire ainsi que les mesures préventives prises par les autorités marocaines.

Mali : un officier à la retraite pour diriger la transition

Bah N’daw, colonel-major à la retraite et ancien ministre de la Défense, a été choisi lundi 21 septembre pour diriger une transition vers le retour à l’ordre constitutionnel au Mali.Ce n’est pas un anonyme. Ce n’est pas non plus une célébrité. Le Colonel-Major à la retraite, Bah N’daw, qui a été désigné lundi 21 septembre 2020 pour occuper la fonction de chef de l’État durant la période de transition censée conduire le Mali vers un retour à l’ordre constitutionnel, après la démission forcée par l’armée du président contesté Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 18 août dernier, ne figurait sur aucune de ces nombreuses listes de favoris ou pressentis qui circulent à Bamako jusqu’ici pour occuper un tel poste. L’officier retraité devrait être secondé par le chef actuel de la junte, le colonel Assimi Goïta, comme vice-président.

Selon ce dernier, qui a personnellement annoncé la nouvelle sur les antennes de la télévision nationale, une « cérémonie de prestation de serment aura lieu le vendredi 25 septembre ».

Natif de San, dans la région de Ségou, Bah N’daw, issu de la minorité apparentée au groupe Senoufo, les Minianka, présents aussi comme leurs « cousins » au Burkina et en Côte d’Ivoire, est diplômé de la 7e promotion de l’École Militaire Interarmes (EMIA) de Koulikoro, à 70 kilomètres environ de Bamako. Ancien pilote de l’armée de l’air, celui qui vient juste d’avoir 70 ans en août dernier, a poursuivi une formation de perfectionnement dans l’ex-Union soviétique avant de passer par l’École de guerre de Paris.

Ancien aide de camp de l’ex-président décédé la semaine dernière, Moussa Traoré, l’officier à la retraite est réputé intègre, compétent et très attaché aux lois et règlements. Selon plusieurs sources maliennes, ce trait de caractère explique d’ailleurs « ses multiples démissions à chaque fois qu’il s’est trouvé face à un problème de conscience », y compris lorsqu’il officiait aux côtés de l’ancien président Traoré alors redouté de tous. Ou encore quand il était ministre de la Défense sous IBK. Il avait été appelé à ce poste en remplacement de Soumeylou Boubèye Maïga forcé alors à quitter ses fonctions après la débâcle de l’armée malienne en mai 2014 à Kidal (ville sous contrôle de l’ex-rébellion touarègue) lors d’une visite visiblement mal préparée de l’ancien Premier ministre Moussa Mara. Selon plusieurs sources à Bamako, son départ du ministère de la Défense résulte d’un différend sur l’application de certaines mesures contenues dans l’accord de paix négocié à Alger (Algérie) puis signé à Bamako en 2015 entre le gouvernement malien et les anciens groupes rebelles. N’daw, qui serait profondément hostile à plusieurs dispositions de cet accord, aurait catégoriquement refusé d’intégrer d’anciens rebelles touaregs ayant par le passé servi au sein des forces armées régulières avant de rejoindre la rébellion en 2012.

Après de longues semaines de discussions avec les différents acteurs politiques, civils, religieux et partenaires étrangers du Mali, la junte avait organisé les 10,11 et 12 septembre dernier des « journées de concertation nationale » à l’issue desquelles une transition d’une durée de 18 mois a été décidée et un profil de président de la transition dessiné. Selon le document final, adopté lors de ces trois jours d’âpres discussions, il a été décidé que le président de la transition soit de nationalité malienne, âgé de 35 à 70 ans, être réputé intègre, de bonne moralité et ne jamais avoir été condamné pénalement. Ce qui de l’avis d’une bonne partie des Maliens semble être le cas de l’ancien haut gradé à la retraite, qui a d’ailleurs plusieurs fois été décoré durant sa longue carrière de militaire : Officier de l’Ordre national, médaillé du Mérite militaire et titulaire d’une médaille du Mérite national. Selon les conclusions de ces fameuses journées de concertation, l’ensemble des futurs membres du gouvernement de transition doivent obéir aux mêmes critères, y compris le Premier ministre.

S’il est fort probable que la nomination de Bah N’daw comme président de la transition soit acceptée par les Maliens, surtout que cette désignation est l’œuvre d’un collège comprenant d’éminentes personnalités comme le très influent Imam Mahmoud Dicko et l’archevêque de Bamako, il reste un cap décisif que la junte doit faire passer pour cette décision : la validation par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Mandatée par la communauté internationale pour parvenir à un retour à une vie constitutionnelle normale, celle-ci avait pris une série de sanctions à l’égard du Mali, dont la fermeture totale des frontières aériennes et terrestres ainsi que la suspension de certaines transactions financières et commerciales avec Bamako. Après avoir tenté, avant de se résigner, de forcer les militaires à rétablir le président déchu au pouvoir, l’organisation régionale avait finalement conditionné la levée des sanctions prononcées à la nomination d’un président et d’un Premier ministre de transition non militaires mais civils. Un mini-sommet, tenu la semaine dernière à Accra, au Ghana, auquel le chef de la junte s’était personnellement rendu, avait réitéré de telles exigences. A l’issue d’une nouvelle visite attendue la semaine prochaine du médiateur de la Cedeao chargé de la crise malienne, l’ancien président du Nigeria Goodluck Jonathan, les Maliens sauront si le choix d’un militaire retraité comme chef de l’État de la transition est une bonne ou mauvaise nouvelle pour tous. Leurs voisins et eux.

ONU : Le Maroc toujours engagé en faveur du multilatéralisme

Le Maroc, qui s’est toujours engagé en faveur du multilatéralisme, prend part à la 75ème session de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient pour la première fois de manière virtuelle, dans un contexte de pandémie mondiale.La thématique retenue pour cette année est « L’avenir que nous voulons, l’ONU qu’il nous faut : Réaffirmons notre attachement collectif au multilatéralisme ».

Cette assemblée générale sera l’occasion pour le Maroc de réaffirmer « sa foi dans le multilatéralisme, renouveler sa confiance dans l’organisation universelle et plaider pour davantage de solidarité et de coopération internationales dans la lutte contre la pandémie du Covid-19 », indique le ministère marocain des Affaires étrangères sur son portail.

Le multilatéralisme a été une constante de la politique étrangère du Royaume, dès son adhésion à l’ONU, le 12 Novembre 1956. Depuis Son accession au trône, le Roi Mohammed VI a décliné une vision ambitieuse basée sur les principes de solidarité et de coopération autour des trois piliers de l’action des Nations Unies que sont « Paix et sécurité » , « Développement » et « Droits de l’Homme ».

Le Royaume contribue ainsi activement au maintien de la paix et de la sécurité mondiales, plaide de manière active en faveur d’un développement durable et équitable, et œuvre pour la promotion et pour le respect des droits de l’Homme, faisant ainsi siennes les valeurs portées par les Nations Unies.

Expo 2020 : à Dubaï, un bouquet d’hôtels réservés aux visiteurs de l’Afrique et du Moyen-Orient

Un accord conclu entre deux entreprises prévoit la construction et la sécurisation d’une chaîne d’hôtels pour les visiteurs provenant de l’Afrique et du Moyen-Orient.L’offre est « exclusivement » destinée aux hôtes de ces deux zones, dont la population est estimée à 1,6 milliards d’habitants. AS World Group et son partenaire « IMAR pour l’hospitalité » ont retenu, au terme de la signature de leur accord, la construction et la sécurisation d’un bouquet d’hôtels.

AS World Group, présente au Centre financier international à Dubaï, s’occupe de la distribution des billets pour l’exposition. Pour sa part, « IMAR pour l’hospitalité », filiale de « IMAR pour l’immobilier », est spécialisée dans l’accueil et le divertissement. Les visiteurs d’Afrique et du Moyen Orient se verront ainsi offrir des promotions de qualité dans 18 hôtels doubaïotes.

La première ville des Émirats arabes unis va accueillir cette exposition universelle du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, soit sur une durée de six mois. Initialement prévue du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, elle avait vu la pandémie de Covid-19 imposer son report aux organisateurs. Avant la survenue de cette crise, l’Expo 2020 Dubaï disait attendre pas moins de 25 millions de visiteurs du monde entier.

Toutefois, la société AS World Group entreprendra une campagne de promotion de « IMAR pour l’hospitalité » durant la période préparatoire. Des propositions seront ainsi faites aux gouvernements fédéraux, aux fédérations, aux missions commerciales, aux chambres de commerce et d’industrie, aux sociétés des secteurs publics et privés mais aussi aux particuliers.

Expo 2020 Dubaï: des exposants promettent un accueil de qualité à leurs hôtes

Deux entreprises, qui prendront part à l’Exposition universelle 2020 de Dubaï, ont décidé de nouer leurs forces pour accueillir des visiteurs d’Afrique et du Moyen Orient dans leur chaîne d’hôtels.C’est une offre destinée « exclusivement » aux hôtes provenant de ces deux zones, dont la population est estimée à 1,6 milliards d’habitants. C’est ainsi qu’AS World Group et son partenaire « IMAR pour l’hospitalité » ont retenu, au terme de la signature de leur accord, la construction et la sécurisation d’un bouquet d’hôtels pour cette cible, informe l’agence de presse mauritanienne Sahara Media.

AS World Group, présente au Centre financier international à Dubaï, s’occupe en effet de la distribution des billets pour l’exposition. Pour sa part, « IMAR pour l’hospitalité », filiale de « IMAR pour l’immobilier », est spécialisée dans l’accueil et le divertissement. Les visiteurs d’Afrique et du Moyen Orient se verront ainsi offrir des promotions de qualité dans 18 hôtels doubaïotes.

La première ville des Émirats arabes unis va accueillir cette exposition universelle du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, soit sur une durée de six mois. Initialement prévue du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, elle avait vu la pandémie de Covid-19 imposer son report aux organisateurs. Avant la survenue de cette crise, l’Expo 2020 Dubaï disait attendre pas moins de 25 millions visiteurs du monde.

Toutefois, la société AS World Group entreprendra une campagne de promotion de « IMAR pour l’hospitalité » durant la période préparatoire. Des propositions seront ainsi faites aux gouvernements fédéraux, aux fédérations, aux missions commerciales, aux chambres de commerce et d’industrie, aux sociétés des secteurs publics et privés mais aussi aux particuliers.