Le GPE-Abidjan renforce les capacités des cadres des collectivités

Le Programme de formation en gestion de la politique économique (GPE-Abidjan) se positionne comme le leader en renforcement des capacités des acteurs des collectivités grâce à des outils innovants en matière d’intelligence économique aux fins d’anticiper sur les défis.La direction du Programme « GPE-Abidjan » a organisé ce jeudi 2 février 2023 une séance de restitution des travaux, dans le cadre de ses activités de renforcement des capacités humaines et d’appui à la transposition des nouvelles directives de l’Uemoa relatives au management des collectivités.

Ces travaux ont porté notamment sur « l’élaboration, l’exécution et le suivi d’un plan ou programme de développement local dénommé la Chaîne PPPBSE (Prospective, planification, programmation budgétisation et suivi-évaluation ».

La Chaîne PPPBSE comprend cinq grands maillons du cycle de gestion des projets et programmes de développement, à savoir la prospective, la planification, la programmation, la budgétisation et le suivi-évaluation.

Pour accompagner la dynamique de développement des collectivités, la direction du Programme GPE-Abidjan a élaboré depuis 2017 un module de formation autour des différents maillons de la chaîne de développement PPPBSE (prospective, la planification, la programmation, la budgétisation et le suivi-évaluation)..

Ce module a été conçu pour répondre notamment aux nouveaux besoins de formation engendrés par les nouvelles directives de l’Uemoa. Celles-ci obligent les collectivités locales à élaborer un plan de trésorerie et de constituer des dotations aux amortissements et aux prévisions.

Selon Isidore Nzebo, auditeur GPE de la 22e promotion, la Chaîne PPPBSE se veut un « outil d’aide à la décision » dans les administrations et même dans les collectivités locales. Le Programme a permis qu’il y ait une étude appliquée à la Région du Haut Sassandra (Sud-ouest), dont le chef-lieu est Daloa.

Les auditeurs ont reçu des données venant, entre autres, de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER, public) et qui ont permis de faire la prospective, étude qui amène à donner une vision et des orientations stratégiques.

« A partir de cette vision, nous faisons une planification stratégique qui permet de faire ressortir les actions stratégiques », a dit M. N’zebo, expliquant que celles-ci permettent de déterminer des projets de développement, ensuite de les budgétiser et planifier leur mise en œuvre assortie d’un mécanisme de suivi-évaluation.

L’objectif de l’étude est de permettre aux décideurs locaux d’avoir un guide directeur afin qu’ils puissent suivre les différents projets pour amorcer le processus de développement de leurs localités tout en prenant en compte les problèmes clés de la région.

Pour M. Jacob Dindé, également auditeur de la 22e promotion, le véritable problème, c’est le processus de décentralisation, car aujourd’hui pour anticiper sur les enjeux du développement, il faut se projeter dans le futur pour imaginer les scénarios possibles.

M. Joseph Matto, deuxième vice-président du Conseil régional du Haut Sassandra, a félicité le professeur Mama Ouattara, le directeur du GPE-Abidjan et les auditeurs pour « l’excellent travail effectué ».

Il a fait savoir que la Région du Haut Sassandra est la plus peuplée après le District d’Abidjan, est très étendue. Le Conseil régional a fait une tournée pour connaître les besoins des populations et les adresser efficacement.

La séance de restitution s’est tenue au siège du GPE-Abidjan en partenariat avec le Programme pays de renforcement des capacités (PPRC), et le PRIME, une Initiative conjointe du gouvernement ivoirien et du PNUD, visant à accompagner la réforme de l’Etat.

La cérémonie de restitution a été également organisée en collaboration avec l’Assemblée des régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), le Sénat ivoirien et l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci).

A travers cet événement universitaire de portée pédagogique et scientifique, le Programme GPE-Abidjan, veut « éclairer l’opinion publique et spécifiquement les collectivités territoriales sur l’opportunité de bâtir une stratégie de développement inclusif » et durable.

Côte d’Ivoire : trois candidats en lice pour diriger la Chambre des métiers

Le nouveau président de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire (Cnmci) sera connu le 11 février 2023 à l’issue d’une Assemblée générale à Yamoussoukro.Trois candidatures sont déclarées pour la course au fauteuil de la présidence de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire pour la mandature 2023-2028. Un comité électoral a été mis sur pied conformément aux statuts.

Le préfet hors grade, Bouakary Berte a donné les différentes déclinaisons de ce processus électoral, au cours d’un point de presse ce jeudi 02 février 2023 à la direction générale de l’administration du territoire, sise à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.   

Désigné président du Comité électoral, le préfet hors grade Bouakary, a fait savoir que trois candidats sont en lice pour la course au fauteuil de président du Cnmci, sous réserve de la phase contentieuse qui ressortira la liste définitive des concurrents.

Concernant l’Assemblée générale élective qui se tiendra à Yamoussoukro, le président du comité électoral a tenu à préciser que sont autorisés à y prendre part que les présidents des comités interprofessionnels, en tant que membres électeurs du président de la Chambre des métiers.

Le processus électoral se déroule en quatre phases : l’élection des présidents des organisations professionnelles départementales (tenue le 27 décembre 2022) ; l’élection des présidents des Comités interprofessionnels départementaux ; l’élection des présidents des Chambres régionales des métiers (12 élus) puis l’élection du président de la Chambre des métiers prévue le 11 février 2023.

Les présidents des comités interprofessionnels départementaux, au nombre de 123 que compte l’organisation, éliront le président de la Chambre nationale des métiers à l’occasion de l’Assemblée générale à Yamoussoukro.  

Pour M. Bouakary, il s’agit à travers la mise en place le 06 juillet 2022, du Comité électoral de renouvellement des organes du Cnmci, de doter l’institution d’instances légitimes pour la nouvelle mandature, dans le respect des dispositions légales en vigueur. Les candidatures seront dévoilées après la phase du contentieux. 

La Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire a réparti l’ensemble du territoire en 127 départements. L’on note 14 dans le District d’Abidjan constitués des 10 mairies d’Abidjan et quatre sous-préfectures du District (Anyama, Bingerville, Brofodoumé et Songon). L’organisation compte, en outre, 113 départements à l’intérieur du pays, dont 110 préfectures et trois sous-préfectures qui sont Bonoua, Rubino et Azaguié

Recensement : la Guinée s’inspire de l’expérience de la Côte d’Ivoire

La ministre guinéenne du Plan et de la coopération internationale, Rose Pola Pricemou, a eu une séance de travail à Abidjan avec son homologue de la Côte d’Ivoire sur le processus de recensement de la population et de l’habitat (RGPH).La ministre ivoirienne du Plan et du développement, Nialé Kaba a reçu à son Cabinet Mme Rose Pola Pricemou, qui conduisait une délégation de la République de Guinée, ce lundi 30 janvier 2023.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un partage d’expériences sur le processus de recensement de population et de l’habitat (RGPH). Mme Rose Pola Pricemou a

« Nous sommes venus nous abreuver de cette riche expérience liée au ministère du Plan, du recensement et connaître tout ce qui a prévalu à la réussite de ce processus, et aussi de s’assurer d’éviter les erreurs dans le cadre de ce recensement », a dit Mme Rose Pola Pricemou.  

Ensuite, « nous avons eu l’occasion d’échanger sur tout le processus, notamment le cadre institutionnel et organisationnel, la mobilisation des ressources, l’aspect social liée à la crédibilité de l’opération », a ajouté Mme Rose Pola Pricemou.

Elle a indiqué qu’à l’issue de ce voyage d’études, sa délégation veut « repartir avec l’expérience vécue » par la Côte d’Ivoire avec les outils utilisés, et s’assurer qu’ils sont sur la bonne voie, parce que c’est un processus qui a déjà commencé en Guinée depuis février 2022.

Poursuivant sur la question du renforcement du système statistique de la Guinée, elle a fait savoir que son pays envisage de former 150 statisticiens, en collaboration avec l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (Ensea) d’Abidjan.

Pour sa part, la ministre du Plan et du développement de la Côte d’Ivoire, s’est montrée satisfaite et fière de partager la récente expérience réussie du RGPH 2021 et également les connaissances en matière de formation statistique.

Se prononçant sur les défis et les étapes clés du processus du recensement, Mme Nialé Kaba a noté que « le recensement est un processus où toutes les phases représentent des défis. Déjà il faut élaborer le Projet de document (Prodoc) et s’assurer qu’il contient le moins d’erreurs possibles ».

A l’instar de la Côte d’Ivoire, la Guinée veut faire un recensement avec des moyens modernes de collectes, notamment à travers les tablettes. A ce niveau, l’on a des défis internes et d’autres défis externes tels que la qualité du réseau internet et la capacité de déverser.

Mme Nialé Kaba a relevé la mobilisation sociale et l’accompagnement de l’ensemble des acteurs sociaux, les populations, les guides religieux, les leaders communautaires, les responsables, tout en la conseillant qu’il faut entraîner tout le monde en expliquant les enjeux de cette opération.

Cette visite fait suite à une précédente, qui avait été conduite par le Directeur général de l’Institut national de la statistique de la Guinée, en août 2022, qui a permis de finaliser les outils et les documents techniques du recensement.

Pour la ministre guinéenne chargée de la Planification, le but de cette visite est de s’inspirer de l’expérience réussie de la Côte d’Ivoire notamment en matière de recensement, de formation statistique et coordination de l’aide publique au développement.

La visite se poursuivra par des rencontres de travail dans les structures techniques en charge du recensement notamment l’Institut national de la statistique, le Bureau technique permanent du Recensement (BTPR) et le Fonds des nations unies pour la population (Unfpa), ainsi que l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (Ensea).

Côte d’Ivoire : élaboration d’un plan de développement local

Ce plan, conçu par le Programme de formation en gestion de la politique économique (GPE-Abidjan), sera restitué ce jeudi 2 février 2023, lors d’une séance, organisée en partenariat avec les collectivités territoriales.La direction du Programme « GPE-Abidjan » organise cette séance de restitution des travaux, dans le cadre de ses activités de renforcement des capacités humaines et d’appui à la transposition des nouvelles directives de l’Uemoa dans les pays de l’Union.

Ces travaux portent notamment sur « l’élaboration, l’exécution et le suivi d’un plan ou programme de développement local dénommé la Chaîne PPPBSE (Prospective, planification, programmation budgétisation et suivi-évaluation ».  

La séance de restitution, prévue au siège du GPE-Abidjan, se tient en partenariat avec le Programme pays de renforcement des capacités (PPRC), et le PRIME, une Initiative conjointe du gouvernement ivoirien et du PNUD, visant à accompagner la réforme de l’Etat.

La cérémonie de restitution est également organisée en collaboration avec l’Assemblée des régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), le Sénat ivoirien et l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci).  

A travers cet événement universitaire de portée pédagogique et scientifique, le Programme GPE-Abidjan, veut « éclairer l’opinion publique et spécifiquement les collectivités territoriales sur l’opportunité de bâtir une stratégie de développement inclusif » et durable.

Côte d’Ivoire : des travaux routiers de plus de 44 milliards Fcfa lancés

Le vice-président de la République, Tiemoko Meyliet Koné a procédé ce jeudi 26 janvier 2023, à Dabakala (Nord), au lancement des travaux de bitumage de la voie Dabakala -Satama Sokoro.Le lancement de ces travaux d’infrastructures routières s’est fait, en présence d’un parterre de personnalités, dont le Premier ministre Patrick Achi et des populations sorties nombreuses pour assister à l’évènement.

Ces travaux s’inscrivent dans une politique inclusive de développement du chef de l’État, qui met un point d’honneur sur les infrastructures, en particulier, les routes afin de relier les différentes régions et départements du pays, faciliter le commerce et améliorer les conditions de vie des populations.

Selon le vice-président ivoirien, les travaux de bitumage Dabakala -Satama Sokoro d’un coût de plus de 44 milliards F CFA constituent la concrétisation d’une promesse du chef de l’Etat faite lors des travaux de lancement de bitumage de Bouaké-Satama Sokoro- Santama Sokoura en novembre 2019.

Meyliet Koné a exhorté le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, a veiller à la qualité des travaux qui seront effectués afin d’offrir dans 24 mois, une route d’excellente qualité aux populations.

Le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, a expliqué ce jeudi 26 janvier 2023 à Dabakala, lors du lancement des travaux de bitumage de la voie Dabakala – Satama Sokoro, que cette section routière constitue une voie stratégique pour la Région.

Le projet, dira-t-il, sera réalisé grâce à un financement de l’Etat de Côte d’Ivoire pour un montant de 44, 434 milliards Fcfa et la durée des travaux est de 24 mois. Le tronçon permettra de relier les peuples Djamala et Djimini d’une part, et d’autre part assure la liaison vers les régions du Gbêkê (Centre) et du Tchologo (Nord).

La réalisation de cet itinéraire procurera à n’en point douter, des avantages socio-économiques indéniables pour les usagers grâce à la réduction du temps de parcours, du coût d’exploitation véhicules et du coût du transport.

Ces voies permettront, par ailleurs, aux populations de la Région d’écouler facilement leurs productions vers les centres de commercialisation et rentabiliser leurs investissements », a-t-il fait observer.

M. Amedé Koffi Kouakou a relevé que cet axe vertical Dabakala – Satama Sokoro d’une longueur de 56 Km est le chaînon manquant de la route Bouaké-Kong dont la section Kong-Dabakala est en cours de réalisation.

En outre, l’aménagement du projet prévoit une route bidirectionnelle c’est-à-dire une 2×1 voie. Chaque voie aura une largeur de 3,5 m à laquelle il faut ajouter des bandes d’arrêt d’urgence de 1,5 m en rase campagne et de 2 m en traversée d’agglomération, a-t-il précisé.

La durée de vie minimale de la chaussée sera de 15 ans, a fait savoir le ministre, annonçant qu’il est prévu des aménagements connexes dans les localités traversées, dont 8 Km de voiries, la construction de forages et de clôtures d’écoles et de centres de santé.

Pour la réalisation des travaux, le choix a été porté sur l’entreprise Score dirigée par un jeune entrepreneur Ivoirien. Le ministre Amedé a réitéré l’engagement de l’État à fournir des infrastructures routières de qualité aux populations.

Ce sont environ 1.000 Km de routes en renforcement actuellement et 1.922 Km de routes neuves en cours dans le pays, a indiqué le ministre Amedé Kouakou, tout en exhortant les populations à accompagner le gouvernement dans la réalisation de ces projets.

La Côte d’Ivoire vise une croissance annuelle moyenne de 7,65% d’ici à 2025

Quelque 44.000 milliards Fcfa d’investissements sont attendus du secteur privé, soit un taux de 74% du portefeuille global du Programme national de développement (PND, 2021-2025) estimé à 59.000 milliards Fcfa.Ce dispositif institutionnel de suivi évaluation du PND 2021-2025 a été lancé ce lundi 23 janvier 2023 par le vice-président de la République, Meyliet Koné, lors d’une cérémonie, en présence des partenaires au développement, des représentants du secteur privé et des collectivités.

Selon M. Meyliet Koné, il vise à « traduire en actions » le cadre institutionnel de suivi de la mise en œuvre du PND 2021-2025, et à doter le pays « d’un mécanisme de suivi intégré, inclusif et performant, pour garantir l’atteinte des objectifs » de développement.

« Son objectif principal est de hisser la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2030, au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure », a dit M. Meyliet Koné.

Le vice-président, Meyliet Koné, a fait savoir que « le scénario de croissance retenu cible un taux annuel moyen de 7,65% correspondant à un niveau d’investissement de l’ordre de 59 000 milliards de FCFA sur la période, dont 74% sont attendus du secteur privé ».

Il a indiqué que les résultats obtenus après deux années de mise en œuvre du PND 2021-2022 sont « très encourageants » et malgré le contexte international difficile marqué par la persistance des effets de la pandémie à Cvid-19 d’une part, et d’autre part, les conséquences du conflit russo- ukrainien.

Un nouveau dispositif 

La ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, a indiqué que ce nouveau dispositif de suivi est composé de six organes. Il est coiffé par un Conseil présidentiel d’orientation (1), l’organe d’orientation stratégique de mise en œuvre du PND, présidé par le vice-président. 

Le Comité de pilotage (2), un autre organe, est quant à lui présidé par le Premier ministre. Il fixe les priorités de développement retenues pour la mise en œuvre du PND. Le dispositif comprend aussi un Comité technique (3), présidé par le ministre du Plan et du développement, supervise et valide les travaux du Secrétariat technique.

Un secrétariat technique de suivi (4), créé et placé sous la coordination du directeur général du Plan, assure le suivi technique quotidien de la mise en œuvre du PND. En outre, il a été institué des Comités de District de suivi du PND (5), présidés par les ministres gouverneurs.

Le dispositif comprend en outre des Groupes de travail sectoriels (6), dont le rôle est d’établir les bilans de mise en œuvre des différentes politiques sectorielles et des différents programmes et projets.

A caractère participatif et inclusif, ce dispositif devrait permettre de renforcer le dialogue avec les partenaires au développement, le secteur privé et la société civile dont les responsables siègent dans les organes techniques de suivi du PND.

Mobilisation des financements

Pour son financement, la contribution attendue du secteur privé est d’environ 43 646,7 milliards FCFA, soit 74% de son montant global, a fait savoir le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), M. Ahmed Cissé.

« Nous voulons vous assurer de notre disponibilité à œuvrer pour l’atteinte de ce résultat et nous savons compter sur le Gouvernement pour continuer à créer les conditions d’un Secteur privé fort et dynamique, capable de relever ce défi », a-t-il dit.

Le Groupe Consultatif pour le PND 2021-2025, réuni à Abidjan le 15 juin 2022, a permis de mobiliser des financements de près de 16.000 milliards Fcfa, démontrant pleinement la confiance des investisseurs dans le développement de la Côte d’Ivoire.

Pour la directrice pays des opérations de la Banque mondiale, Coralie Gevers, a soutenu que « ce plan national de développement n’a de sens que s’il est traduit dans le budget national et mis en œuvre par tous les ministères et les collectivités locales » avec des ajustements faits en temps réel.

Le PND 2021-2025, aligné sur la vision et les perspectives Côte d’Ivoire 2030, tire les leçons de la mise en œuvre des deux premiers plans (2012-2015 et 2016-2020), et ambitionne d’accélérer la transformation économique et sociale du pays.

La mise en œuvre réussie des deux premiers plans, les PND 2012-2015 et 2016-2020, a impulsé une dynamique de croissance forte, durable et inclusive. Le pays a enregistré un taux de croissance économique annuel moyen de 8% entre 2012 et 2019.

Ce rythme a enregistré un ralentissement en 2020, avec un taux de croissance de 2%, du fait des effets négatifs de la pandémie de Covid-19. L’économie ivoirienne réalise en 2021 un bond de 7,4%, retrouvant ainsi sa tendance initiale et son sentier de croissance.

Côte d’Ivoire : réfection de la route côtière « au plus tard en juin » (ministre)

Le gouvernement a engagé la réhabilitation de la voie côtière pour faciliter les dessertes d’Abidjan vers San-Pedro (Sud-ouest), une cité balnéaire du pays, devant abriter des matchs de la CAN 2023.En tête d’une forte délégation, le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, s’est imprégné ce jeudi 12 janvier 2023, de l’état d’avancement des travaux de renforcement de la route côtière longue de 353,5 Km.

La réfection de la route côtière devrait permettre de rallier, en un temps record, le trajet entre Abidjan, la capitale économique ivoirienne, et la ville de San-Pedro, abritant le deuxième port du pays et, par ailleurs, le premier port mondial d’exportation de cacao.

Lancée en septembre 2021 par le Premier ministre Patrick Achi, ces travaux ont été répartis en trois lots et attribués à trois entreprises. Il s’agit du tronçon Songon-Dabou-Grand-Lahou (93 Km) ; l’axe Grand-Lahou-Fresco (80 Km) et le tronçon Fresco-Sassandra-San Pedro-Grand-Béréby (180,5 Km).

En outre, les localités traversées bénéficieront d’un linéaire de voirie de 72 Km, dont 25 Km dans la ville de San-Pedro. Le coût du projet est de 308 milliards FCFA, a fait savoir le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier.

A l’issue de cette visite, le ministre Amédé Kouakou n’a pas caché son optimisme pour la livraison de ce chantier au mois de juin 2023, tout en rassurant que si les entreprises chargées des travaux respectent les calendriers, les objectifs pourront être atteints.

Axe principal route côtière 

« Globalement, en allant du carrefour Jacqueville à San-Pédro, si on prend le chantier dans son ensemble, y compris les voiries à faire dans les villes, nous avons un avancement global d’environ 50% », a-t-il dit.

La route côtière qui relie les deux ports du pays était dégradée depuis des années rendant difficile, considérablement, le transport des personnes et le commerce. Selon le ministre Amédé Kouakou, sur l’axe principal, la voirie à réhabiliter, « nous sommes globalement à un avancement de 71% et je pense que c’est acceptable ».

« Nous pensons qu’au plus tard en juin, si les entreprises respectent les calendriers, ces travaux seront terminés. Il ne reste que quelques travaux de voirie à Grand -Lahou, à Fresco, à Sassandra », a affirmé le ministre.

Il s’est félicité de ce que « les travaux avancent bien », faisant observer que les couches de bitume posées ont « des épaisseurs extrêmement importantes », avant d’ajouter que « cette route a été bien dimensionnée et bien réalisée ».

Le ministre Amedé Kouakou a révélé que sur le tronçon Carrefour Jacqueville -Grand-Lahou, une avancée globale est enregistrée autour de 50%, soulignant que « les travaux avancent bien, mais je pense qu’il reste les dernières couches à mettre ».

Des retards dans les travaux 

Du carrefour Grand-Lahou jusqu’à Fresco, le ministre a reconnu des retards dans les travaux. « C’est là que nous avons énormément de problèmes, parce que les travaux avancent certes, mais nous avons beaucoup de points d’attention ».

Pour ce faire, « nous avons demandé à l’entreprise d’aller beaucoup plus vite. Parce que sur près d’une trentaine de kilomètres, on n’a pas encore de goudron. C’est en principe 18 cm de goudron. Mais là, ils n’ont encore rien mis », a-t-il poursuivi.

Cependant, sur le tronçon Fresco-Sassandra-San Pédro, « les travaux avancent relativement bien. Il y a quelques défauts techniques que nous avons constaté et demandé à l’entreprise de les corriger », a relevé M. Amedé Koffi Kouakou.

Avant la visite des travaux de la côtière, le ministre s’est imprégné de l’avancement des travaux de dédoublement de la sortie Ouest d’Abidjan (Gesco-carrefour Jacqueville). A ce niveau, le ministre a déclaré « d’Abidjan jusqu’au carrefour de Jacqueville, qui est une autoroute de 2×2 voies, sur ce chantier, c’est un taux d’avancement de 71% ».

Il a fait remarquer que « normalement on devait finir fin janvier, mais on a quelques problèmes de déplacement de réseaux. Tant qu’on n’a pas déplacé les canalisations, l’entreprise ne peut faire les travaux ».

« Nous sommes plus que reconnaissant au chef de l’État pour ces travaux qui permettent le désenclavement de notre zone. Pour nous les transporteurs, c’est du pain béni », a déclaré Isaac Charles, responsable syndical de transport à Fresco.

La Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2023) devrait se tenir en 2024, dans un an quasiment. Selon le protocole de la Confédération africaine de football (CAF), les infrastructures en lien avec le championnat devraient être livrées par le pays hôte six mois avant l’organisation de la compétition.

Côte d’Ivoire : ouverture de lignes de bus à Yamoussoukro

Ces lignes de bus entrent dans le cadre du projet de mobilité de cette ville symbole, la capitale politique ivoirienne, qui abritera des matchs de la CAN 2023.Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a procédé ce vendredi 23 décembre 2022 au lancement officiel des activités de la Sotra, une structure publique de transport urbain, en présence des autorités administratives, coutumières et des populations.

Selon les études menées par les différents départements en charge du réseau d’exploitation de la Sotra, six lignes ont été identifiées pour desservir la ville de Yamoussoukro. Mais, pour ce lancement des activités, quatre lignes seront desservies notamment les lignes 331, 332, 333 et 335.

Le directeur général de la Sotra, Méité Bouaké, a indiqué que ces lignes couvrent une distance cumulée de 74 Km et comptent 12 terminus, mentionnant que ces quatre lignes seront exploitées avec un parc de 30 autobus neufs.

Pour l’amélioration de la mobilité urbaine, au-delà du Grand Abidjan et en prélude aux préparatifs de la CAN 2023, le ministère ivoirien des Transports, à travers la Sotra, procède depuis 2019 au déploiement des lignes d’autobus dans les villes périphériques d’Abidjan ainsi que dans les villes hôtes de la CAN 2023.

Cette implantation intervient après celle de Anyama, de Bingerville, de Bouaké et de Grand-Bassam. L’expérience de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, selon M. Méité Bouaké, « au départ s’avérait très difficile (mais) a eu un impact positif sur le fonctionnement de la ville ».

« Démarrée avec un parc de 30 autobus, nous avons aujourd’hui 55 autobus à Bouaké. L’effectif, quant à lui, est passé de 187 agents à 223 agents à ce jour », a relevé M. Méité Bouaké. Depuis son installation en septembre 2021, la Sotra à Bouaké a enregistré environ 7,5 millions de passagers et transporte aujourd’hui plus de 40.000 passagers par jour.

Au niveau de Yamoussoukro, il a annoncé une 5e ligne qui prendra son départ à Kani pour terminer son parcours à Mofètè. Pour l’exploitation et l’administration de ce réseau, 150 agents ont été déployés et devraient être progressivement remplacés par des agents recrutés au plan local.

La Sotra envisage de se déployer à San Pedro (Sud-ouest) et à Korhogo (Nord) avant la CAN 2023. Le Premier ministre ivoirien a déclaré qu’avec le lancement du réseau du bus urbain de la Sotra, à Yamoussoukro, l’Etat veut développer les villes secondaires et celles de l’intérieur.

« La vision du président de la République, c’est celle de tous les pays développés, avoir une capitale certes politique, mais des capitales à l’intérieur qui sont des foyers de croissance, d’emplois et de développement », a-t-il renchéri.

Le ministre des Transports, Amadou Koné, s’est dit « plus heureux, car Yamoussoukro ne saurait rester en marge de l’amélioration de la mobilité urbaine de nos populations, dans un contexte où le transfert de la capitale est en marche ».

Il a fait observer que les 30 autobus lancés sur ces quatre lignes à Yamoussoukro ont coûté 3 milliards de Fcfa en raison de 100 millions de Fcfa par bus et en plus de l’implantation de la future administration, le coût d’investissement s’élève à 4 milliards de Fcfa.

Côte d’Ivoire : inauguration de l’Hôtel de ville de Boundiali

L’édifice, d’un coût d’investissement de plus de 780 millions de Fcfa, a été inauguré en présence de plusieurs autorités, dont le Premier ministre Patrick Achi.L’infrastructure, inaugurée ce samedi 17 décembre 2022, a coûté 784 millions de Fcfa et comprend un bâtiment administratif, deux salles de collecte, deux salles de cérémonie dont la salle de mariage baptisée Dominique Ouattara, ainsi que deux parkings.

La coupure du ruban de ce joyau architectural a mobilisé plusieurs hautes personnalités de la République, dont le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo. Cet hôtel communal fait la fierté de la ville de Boundiali (nord), la capitale de la Bagoué.  

La ministre Mariatou Koné, députée-maire de Boundiali a lors de son intervention à la faveur de la cérémonie d’inauguration de l’hôtel communal de la capitale de la Bagoué, salué les efforts du gouvernement de doter cette cité d’un hôtel de ville d’envergure.  

Pour la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation Mariatou Koné, si pour certains, le développement de Boundiali est de son fait, pour elle au contraire, « Boundiali ne bénéficie que des fruits de la croissance acquise sous la vision du président Alassane Ouattara ».  

Le chef du gouvernement de Côte d’Ivoire, Patrick Achi, lui, n’a pas manqué de la féliciter pour « ses efforts considérables tant sur le plan national que sur le plan local en vue du bien-être des populations ivoiriennes ».

Le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) Paulin Claude Danho, le ministre des Sports, a salué le travail remarquable de sa collègue maire, Mariatou Koné, se félicitant de cet édifice multifonctionnel qui est « une belle flamme d’espérance qui vient illuminer la Bagoué ».

Le ministre d’Etat, ministre de la défense Téné Birahima Ouattara, et des chefs de mission diplomatique accrédités en Côte d’Ivoire étaient également présents. La cérémonie a enregistré par ailleurs la présence de 170 chefs de village, de canton et un public d’environ dix mille personnes.

Côte d’Ivoire : un chiffre d’affaires record dans la filière avicole

Les populations, les fermiers et les leaders communautaires sont sensibilisées sur les risques de zoonoses à l’approche des fêtes de fin d’année, où les ressources animales et halieutiques sont beaucoup consommées.Dans cette optique, le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques a, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), organisé mercredi au Pôle scientifique et d’innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Bingerville une journée de sensibilisation contre les maladies liées aux animaux.

Dr. Kalo Vessaly directeur des services vétérinaires au ministère des Ressources animales et halieutiques, a indiqué que cette journée vise à lancer les opérations de veille sanitaire pour renforcer et sensibiliser aux bonnes pratiques d’hygiène, d’utilisation raisonnée des médicaments vétérinaires et aux bonnes pratiques de biosécurité.

Selon le directeur des services vétérinaires du ministère des Ressources animales et halieutiques, « 60% des maladies infectieuses viennent des animaux », raison pour laquelle « nous nous insérons dans une politique de prévention » des populations et des fermiers. 

Aujourd’hui, la grippe aviaire menace en permanence la filière avicole, a fait remarquer Dr Kalo Vessaly, mentionnant qu’en termes d’élevage, l’une des filières les plus dynamiques, c’est la filière de volailles en Côte d’Ivoire.

« Officiellement, (la filière volaille) c’est 250 milliards Fcfa de chiffre d’affaires, plus de 50.000 emplois directs et près de 90 millions de volailles », a-t-il poursuivi. Il a en outre rappelé que la grippe aviaire a coûté à la Côte d’Ivoire la somme de 3 milliards Fcfa en 2017 après la survenue de la pathologie.  

Le mois de décembre est un mois de fête et les populations vont s’approvisionner massivement en matière de denrées alimentaires. De ce fait, ces populations sont beaucoup plus exposées lorsque les animaux sont contaminés. « L’objectif du ministère est de sécuriser tout ce qui va se passer pendant cette période de forte consommation et assurer la sécurité sanitaire des aliments qui vont être mis à la disposition du consommateur », a-t-il fait savoir.  

Il a relevé que trois maillons sont essentiels, notamment la sensibilisation et l’information des producteurs, qui eux sont les premiers responsables de la qualité des produits mis sur le marché ; ensuite l’on a les bonnes pratiques d’élevage et le respect des délais d’attente des médicaments.

En outre, Dr Kalo relèvera qu’il y a le consommateur qui doit aider à améliorer la sécurité sanitaire et son choix vers la qualité doit influencer les fermiers et alerter les services officiels pour retirer les denrées dangereuses. Le troisième maillon, lui, concerne le contrôle sanitaire.

« Nous allons renforcer le contrôle sanitaire à tous les niveaux, au niveau des abattoirs et de la commercialisation des denrées alimentaires d’origine animale, mais aussi de la restauration collective », a-t-il souligné.

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, a salué la présence des étudiants en élevage, des leaders communautaires et religieux à cette journée de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène, de biosécurité et au bon usage des médicaments vétérinaires.

Selon l’OMS, chaque année, environ 600 millions d’individus soit près d’une personne sur 10 dans le monde tombent malade après avoir consommé des aliments contaminés et plus de 400.000 personnes meurent chaque année des maladies d’origine animale.

Le ministre a souligné que 1,2 million de personnes sont mortes en 2019 du fait de la résistance. En Côte d’Ivoire, les consommateurs sont exposés à ces zoonoses durant les périodes de forte consommation de denrées alimentaires et l’Etat veut renforcer le contrôle sanitaire en cette fin d’année.

« Les périodes de fête de fin d’année qui constituent des moments de forte consommation (de ressources d’origine animale) peuvent être favorables à l’exposition du consommateur si des mesures idoines de prévention ne sont pas prises », a-t-il insisté.  

C’est dans cette optique que des opérations de contrôle renforcées de la chaîne alimentaire sur l’ensemble du circuit d’approvisionnement pour garantir la santé des populations ivoiriennes, a assuré le ministre Sidi Touré.

  

Côte d’Ivoire : Bonaventure Kalou adhère au Rhdp

L’ex-footballeur international, Bonaventure Kalou, maire indépendant de Vavoua (Ouest ivoirien), rejoint le Rhdp, le parti au pouvoir, à un an des prochaines élections municipales.Au regard des actions de développement « conformes à ma vision de la politique (…) ce jeudi 17 novembre 2022, je prends la décision de rejoindre le président Alassane Ouattara », a dit M. Bonaventure Kalou dans une déclaration.  

Il a promis « l’accompagner dans son action de développement en marquant mon adhésion au Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) », le parti au pouvoir, présidé par M. Alassane Ouattara.  

Le maire de Vavoua a fait observer que « depuis son accession à la magistrature suprême, M. Alassane Ouattara président de la République de Côte d’Ivoire et son gouvernement Rhdp ne ménagent aucun effort pour la transformation positive notre pays à tous les niveaux ».

« Je ne viens pas au Rhdp pour être un spectateur, mais pour accompagner mes frères élus et cadres de la Région du Haut-Sassandra à renforcer les actions de développement et de cohésion, mais aussi d’être à l’écoute des populations pour continuer de porter leur voix auprès du président », a-t-il ajouté.

« Sachez tous que cette décision que je prends aujourd’hui est en cohérence avec les valeurs que j’ai toujours défendues et ces valeurs sont incarnées par M. Alassane Ouattara », s’est défendu l’ex-footballeur international ivoirien.

M. Kalou a ensuite énuméré des réalisations du gouvernement, indiquant que 46 villages dans sa localité ont été électrifiés sur 74, soit un taux de couverture de 62 %. De plus, plusieurs collèges de proximité ont été construits dans les sous- préfectures du département.

« Au niveau de la commune, nous avons bénéficié de l’extension du réseau électrique, avec beaucoup de projets en perspectives que sont le projet de construction d’un Lycée Municipal à Vavoua, le projet de bitumage de l’axe Zuénoula-Béziaka-Vavoua en cours d’exécution », a-t-il relevé.

Il a souligné également l’octroi de 6 kilomètres de bitume à la ville de Vavoua et le projet de reprofilage des voies de l’ensemble du département ; toute chose qui contribue au développement du département et au bien-être des populations.

Ajouté à cela, il a noté « l’énorme chantier de la réconciliation où nous observons avec beaucoup de plaisir les actions pour le renforcement de la cohésion sociale avec pour point culminant le retour de l’ex-président Laurent Gbagbo et la configuration actuelle du paysage politique qui laisse libre cours au débat démocratique ».

Le secrétaire exécutif du Rhdp, M. Cissé Bacongo, a dit accueillir avec « beaucoup de bonheur » le maire de Vavoua, Bonaventure Kalou, assurant que « l’accompagnera le plus loin possible sur le chemin de son destin politique ».

Dans un langage franc, le secrétaire exécutif du Rhdp a fait remarquer qu’« un parti politique, c’est une société de sorciers », se félicitant que M. Bonaventure Kalou est « désormais élu Vavoua du Rhdp », ce qui conforte l’électorat du parti au pouvoir.

Après une riche carrière sportive, Bonaventure Kalou a décidé en 2018 de s’engager en politique pour apporter sa modeste contribution au développement de son pays à travers sa localité Vavoua et contribuer à la cohésion sociale et à la réconciliation.

Il a fait ses premiers pas en politique en étant candidat indépendant à la mairie de Vavoua en 2018. Mais, après son élection, malgré les appels de pieds de plusieurs chapelles politiques, il a conservé son statut d’élu indépendant.

« Je me suis donné un temps de réflexion quant à mon engagement auprès d’un parti politique », a-t-il fait savoir. Il s’est réjoui de la présence de ses parents de la chefferie traditionnelle de Vavoua à ses côtés lors de la déclaration.

M. Bonaventure Kalou, désormais élu Rhdp, a lancé un appel à « une mobilisation autour du président de la République, Alassane Ouattara pour l’accompagner dans son projet de transformation positive » de la Côte d’Ivoire.

Casablanca abrite la 3ème édition de l’Africa Place Marketing

La 3ème édition de l’Africa Place Marketing se tiendra les 29 et 30 novembre 2022 à Casablanca sous le thème « la participation citoyenne ; pour un marketing territorial, durable et inclusif ».Initiée par la Société de Développement local, Casablanca Events et Animation, cette rencontre verra la participation d’experts, de chercheurs et des professionnels de renommée internationale outre la présence de plusieurs territoires africains et internationaux représentant des cas d’école en la matière, indique un communiqué des organisateurs.

L’objectif ultime de ce symposium serait de susciter le débat et de développer une réflexivité pour construire et développer ce que serait éventuellement une démarche marketing territorial adaptée aux territoires africains et basée sur l’implication du citoyen.

Africa Place Marketing, un projet collectif et partagé d’attractivité, qui traduit l’ambition de Casablanca à devenir un lieu incontournable de partage, d’échange, de co-construction et de développement dans le domaine du marketing territorial, se tiendra sous format phygital via une plateforme virtuelle de retransmission.

Plusieurs thématiques seront débattues lors de ce symposium ayant trait à « la participation citoyenne pour une hospitalité et une attractivité territoriale, durable et inclusive », à la « mobilité Continentale, un levier majeur pour le développement des territoires touristiques africains » et à la « démarche de marketing territorial durable & inclusif pour le développement des territoires africains à potentiel ».

L’importance de la participation citoyenne dans la mise en place et le développement d’une démarche marketing territorial adaptée durable et efficiente n’est plus à contester, les recherches scientifiques orientées action en marketing territorial affirment que les marques territoriales les plus pertinentes sont celles qui ont impliqué le citoyen tout au long de la démarche d’attractivité et d’hospitalité territoriales, lit-on dans une note de présentation des organisateurs.

Au niveau africain, la participation citoyenne prend aujourd’hui une place prépondérante dans les politiques publiques comme vecteur de développement et de transformation de la société. De nos jours, le management territorial impose un nouveau regard sur l’influence et la participation des parties prenantes. Les chercheurs, les praticiens et les experts empoignent la pertinence, voire l’exigence d’analyser et de jauger la place que devrait occuper le citoyen dans la démarche d’attractivité territoriale.

Projet d’attractivité territoriale, le marketing territorial doit être communiqué en premier lieu aux habitants, voire co-produit et fait par et pour eux. Il ne s’agit plus d’un choix, mais d’une nécessité pour réussir la démarche d’attractivité territoriale. En outre, le résident peut jouer quatre rôles par rapport à son territoire : Il est de prime abord une cible directe, en plus d’être un argument valorisant du territoire, de même qu’un partenaire dans la construction du processus d’attractivité, et finalement un ambassadeur passionné influençant la décision des autres cibles à savoir, l’investisseur et le touriste.

Au Maroc, le nouveau modèle de développement insiste sur le fait que les populations et surtout les jeunes soient impliqués dans le processus de consultations stratégiques. Ce mode de gouvernance dit « bottum-up » est devenu aujourd’hui un fait dans le management de la chose publique.

En marge de l’Africa Place Marketing se tiendra le 1er Forum Africain du Tourisme de Casablanca (FATC), qui se veut un espace d’échange et de réflexion sur l’adoption du marketing territorial en tant que levier de développement durable et inclusif des Territoires Africains à potentiel touristique.

Le FATC aspire donc à fédérer les forces vives du tourisme autour de cette réflexion en vue de coconstruire l’attractivité des territoires africains en prenant en compte autant le Touriste que le Citoyen et l’Investisseur.

Le 1er Forum Africain du Tourisme de Casablanca émane de l’initiative du Conseil Régional du Tourisme de Casablanca-Settat qui souhaite accueillir les opérateurs touristiques des territoires africains à Casablanca -Hub du continent- autour de Africa Place Marketing.

Côte d’Ivoire : un appui de l’UE à l’Oneci au profit de l’Etat civil

Cet important fonds est destiné à la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’Etat civil et de l’identification en Côte d’Ivoire.L’Union européenne (UE) a octroyé un fonds de 3,3 milliards de Fcfa à l’Office national de l’Etat civil et de l’identification dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’Etat civil et de l’identification en Côte d’Ivoire.

L’information a été communiquée mardi au cours d’une cérémonie de présentation des axes de cette stratégie. Il ressort que cette activité pilotée par le Civipol, partenaire technique du projet, a permis la digitalisation de 22 centres d’Etat civil sur 667 que compte le pays.

Pour le directeur général de l’Oneci, Christian Ago, lorsque cette action viendrait à se généraliser, ce serait l’amélioration du taux d’enregistrement des actes d’Etat civil. Il a appelé les populations à s’approprier ce nouveau mécanisme pour bénéficier de la réforme d’obtention des actes d’Etat civil.  

« Avec cette stratégie, l’Etat civil va se rapprocher de la population, à travers la digitalisation, pour être beaucoup plus proche des faits de survenue des actes », a-t-il dit, exhortant la population à déclarer les naissances et de plus en plus les décès pour que l’Oneci dispose de toutes ces données.   

De ce fait, ajoutera-t-il, les faits de l’Etat civil n’échapperont pas à l’administration et l’Etat peut ainsi, de mieux en mieux planifier et axer ses différentes politiques de développement. Pour résoudre les difficultés liées à l’identification des populations, un projet de loi spécial a été adopté par le gouvernement.

La stratégie nationale de l’Etat civil et de l’identification en Côte d’Ivoire qui bénéficie d’un appui de l’Union européenne, à travers l’Agence de coopération technique et internationale du ministère de l’intérieur français (Civipol) comprend notamment six axes principaux.

« Cette loi a été prise pour permettre à toutes les personnes qui n’ont pu être déclarées de revenir et de faire leur extrait de naissance sans aucun préjudice. De même pour des personnes dont les registres d’Etat civil ont disparu ou sont dégradés ou encore ceux qui utilisent des registres qui ne sont pas les leurs », a indiqué M. Ago, notant que cette disposition n’est valable que dans un délai de 3 ans.  

Un autre volet de ce plan national de l’Etat civil et de l’identification est la réforme du cadre juridique, institutionnel et organisationnel qui permet actuellement de mettre en synergie toutes les différentes entités de l’administration sur les questions de l’Etat civil en Côte d’Ivoire. 

Pour le partenaire financier, l’Union européenne, représentée par Anne Catherine Claude, au vu du partenariat de plus d’un demi-siècle avec la Côte d’Ivoire, il était important d’accompagner les politiques stratégiques des autorités ivoiriennes en faveur d’un développement inclusif et durable.

Cela « participe à la formalisation de l’économie par l’identification fiable des travailleurs individuels et de leurs employés », a-t-elle soutenu, tout en mentionnant qu’un Etat civil fiable allie développement social et économique.

Aujourd’hui, l’Oneci bénéficie grâce à cet appui, d’une réforme de son cadre juridique, institutionnel et organisationnel, ainsi que du renforcement des capacités de l’infrastructure organisationnelle et humaine, la création d’un fichier unique de la population (Rnpp) et l’amélioration des statistiques vitales en matière d’identification. 

  

Côte d’Ivoire : un logiciel pour évaluer la performance des pêches

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) forme les acteurs de la chaîne de valeur afin de s’approprier cet outil qui met en évidence les indices de performance.Ces acteurs de l’écosystème de la pêche sont en formation depuis le début de semaine à Jacqueville, cité balnéaire dans le Sud ivoirien La session a été ouverte officiellement mardi par les autorités locales et Mme Fatou Sock, conseillère technique principale du Programme Initiative Pêches Côtières (IPC).

Mme Fatou Sock, coordinatrice régionale du projet IPC-Afrique de l’Ouest à la FAO Rome, a expliqué que cet outil appelé « FPAT » vise à permettre au pays de disposer de toutes les données nécessaires et issues de sources fiables pour analyser les flux dans le secteur de la pêche.

Cela, dira-t-elle, devrait permettre d’« aider à la prise de décisions ». Le FPAT est par ailleurs adapté à l’évaluation des performances de toutes les pêcheries qu’elles soient riches ou pauvres, en termes de données statistiques.

La coordinatrice régionale du projet IPC-Afrique de l’Ouest a fait savoir qu’il a l’avantage de « couvrir les dimensions sociales, économiques, écologiques et de gouvernance » et se présente comme « un outil adapté à nos pays pour mesurer les progrès réalisés dans la gouvernance des pêches ».

Pour relever ces défis, la FAO, l’Université de Washington et Blue Matter Science Ltd se sont associés, dans le cadre du projet « Partenariat mondial » de l’Initiative Pêches Côtières pour développer et mettre en œuvre un outil d’évaluation de la performance des pêches (FPAT).

Cette formation, la troisième après celles tenues au Sénégal et au Cabo Verde, est une opportunité pour la Côte d’Ivoire de s’approprier cet outil en développement qui va renforcer les méthodes de collecte et la disponibilité de données et servir aux gestionnaires des pêches d’outil d’aide à la prise de décisions.

A l’issue de cette formation, les participants devraient être à mesure d’utiliser les données, les informations et les connaissances spécifiques sur la pêcherie pilote (sur le thon et la sardinelle) pour déterminer le niveau précis des scores associés aux mesures, a indiqué Mme Fatou Sock

Cet outil devrait en outre permettre aux acteurs de la pêche de se familiariser avec le processus de notation des indicateurs, d’apprendre à interpréter les résultats et à identifier des informations utiles pour la gestion.

Il va en plus donner à ces acteurs d’apprendre à identifier les effets causals entre les entrées et les sorties sur les différentes dimensions évaluées et d’apprendre à remplir les feuilles de calcul destinées à être téléchargées sur cette interface utilisateur Web appelé application FPAT.

Dr Constance Diaha N’Guessan, chercheur au Centre océanologique, a fait observer que les indices de performance vont servir de point de référence pour prouver si par exemple le stock en ressource halieutiques est surexploité ou pas, ou s’il est en deçà.  

Pour sa part Roberto Biahou, un pêcheur à Sansadra, dans le sud-ouest du pays, se félicite de cet outil qui va favoriser une pêche intelligente et permettre aux face au changement climatique qui a perturbé le cycle et les saisons de la pêche.  

La pêche artisanale en Côte d’Ivoire est caractérisée par des phénomènes de migration des acteurs, une diversité des communautés de pêche, une multitude de points de débarquement, d’engins de pêche, de navires, d’espèces de poisson mais aussi, par une complexité des caractéristiques géophysiques, écologiques des zones de pêche.

L’état de surexploitation de la plupart des stocks halieutiques expose les communautés de pêches côtières à l’insécurité alimentaire, à des pertes de revenus, à des conflits d’usage, et à des conditions de vie difficile.

C’est dans ce contexte que le projet Initiative Pêches Côtières (IPC) est mis en œuvre. Il vise à préserver les ressources marines et à garantir que la pêche côtière puisse continuer à jouer son rôle crucial dans la société, en contribuant à la sécurité alimentaire, ainsi qu’au développement économique et social.

Financée par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), l’Initiative Pêches Côtières rassemble des agences des Nations Unies et des organisations internationales de conservation (FAO, UNDP, UNEP à travers la Convention d’Abidjan, Conservation International, Banque Mondiale et WWF).

Le projet vise à promouvoir l’utilisation et la gestion durables de la pêche côtière, à travers des approches innovantes pour améliorer la gouvernance et renforcer la chaîne de valeur des produits de la mer. Il est mis en œuvre dans six pays : Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Indonésie, Pérou et Sénégal.

Côte d’Ivoire : un « palais de la culture » bientôt à Boundiali

Cet ouvrage, dont la construction a été entérinée lors de la 4è session ordinaire du Conseil municipal de la ville, devrait débuter « dans les prochaines semaines ».Cette information a été rendue publique par la députée-maire de la commune de Boundiali, professeur Mariatou Koné, au cours de la 4è session ordinaire du Conseil municipal tenue le samedi 5 novembre 2022.

« Nous avons le Djéguélé Festival qui fait la promotion de notre culture à travers le monde.  Maintenant, nous aurons notre Palais de la culture pour que notre culture s’exprime mieux et s’exporte davantage », a déclaré Mme Mariatou Koné.  

Elle a félicité la principale artisane de la renaissance de la ville de Boundiali sous les ovations des populations venues nombreuses prendre part à cette dernière session publique de l’année 2022 qui a eu lieu au Foyer des jeunes du quartier Lôwôrô.

A Boundiali, la capitale de la région de la Bagoué (Nord ivoirien), sortira bientôt de terre ce futur établissement moderne. Plusieurs autres infrastructures également annoncées par la première magistrate de la cité de l’hippopotame sont à construire, en finition ou à inaugurer.

« Il s’agit de la construction de trois marchés de proximité, dont le lancement des travaux du premier sera au quartier Tiogona-Sud Extension », a-t-elle précisé avant annonçant une bibliothèque municipale ultra-moderne, une salle multimédia en finition au sein de l’école primaire publique Moussa Sangaré 2.

Outre ces actions citées, 11.500 compteurs d’électricité sont disponibles à Boundiali afin de permettre à des quartiers de sortir définitivement de l’obscurité, a-t-elle poursuivi, exhortant les populations des quartiers concernées à s’abonner au réseau électrique.

Concernant la billetterie, la ministre Mariatou Koné a annoncé l’inauguration dans les prochaines semaines. Elle a également fait état de l’inauguration dans les prochaines semaines de l’hôtel communal de la commune ; un joyau architectural qui fait la fierté de la région de la Bagoué et du District des Savanes.

Cet imposant bâtiment vient allonger le chapelet d’infrastructures scolaires, sanitaires, routières ; qui ont vu le jour en l’espace de quelques années, depuis l’accession en 2018 à la mairie de Boundiali, de la socio anthropologue, Mariatou Koné, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Cependant, la première magistrate n’entend pourtant pas dormir sur ses lauriers. S’adressant aux conseillers municipaux, elle les a appelé à plus d’engagement pour « maintenir la flamme de (leur) engagement commun à relever les défis immenses de développement ».

Les populations, par les voix du chef de canton et du porte-parole des populations du quartier hôte (Loworo) de cette session du Conseil municipal, ont exprimé leur reconnaissance à leur « digne » fille pour ses actions de développement et son amour pour la région de la Bagoué.

Cette dernière session du Conseil municipal de l’année 2022 qui a enregistré la présence de plusieurs maires notamment ceux de Kouto, de Gbon, de Kasséré et de Tengrela, a été aussi marquée par une remise de dons en table-bancs, casques de moto et d’ordinateurs au profit des populations.   

Côte d’Ivoire : Boundiali va s’enrichir d’un nouveau marché

La première magistrate de la ville, la ministre Mariatou Koné, a posé la première pierre de ce pôle économique.Dans 6 mois, notamment au mois de mai 2023, le quartier Tiogona, situé dans la capitale de la Région de la Bagoué (Nord ivoirien), aura son marché. La première pierre de cet ouvrage qui sera bâti sur plus de 5.000 m2 a été posé ce dimanche par la députée-maire, Mme Mariatou Koné.   

« La construction de ce marché est le symbole de l’avenir et de la vie de Boundiali. Il répond donc à trois objectifs » et va permettre de « rapprocher les infrastructures de base des populations face à la pression démographique et à l’expansion galopante de la ville », a déclaré Mme Matiatou Koné, la ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Selon la première magistrate de la cité des hippopotames, professeur Mariatou Koné, cet ouvrage va servir ensuite de plateforme d’échanges entre l’offre venant du Gbato et la demande qui se situe à l’entrée de la ville de Boundiali.

En outre, soutiendra-t-elle, cette infrastructure « va créer des emplois temporaires ou permanents au profit des jeunes de Boundiali, mais offrira surtout de nouvelles opportunités d’activités génératrices de revenus aux femmes du quartier Tiogona. »  

Le projet de construction de ce nouveau marché de proximité s’inscrit dans un vaste programme de la mairie qui englobe la construction de trois marchés de proximité d’un coût global de près de 100 millions de F CFA, d’une bibliothèque ultra-moderne et d’un espace gastronomique.

Le lancement des travaux de ce marché traduit les efforts de la municipalité en faveur des populations de Boundiali, mais surtout ceux de l’État de Côte d’Ivoire, a-t-elle dit, ajoutant que « chacun de ces petits pas que nous posons ici est une manifestation éclatante de l’œuvre d’édification d’un futur radieux pour notre pays ».

 

Maroc/Afrique: Inauguration de la plaque commémorative représentant le point kilomètre 0

La plaque commémorative représentant le point kilomètre zéro de la voie de la coopération entre le Nord et le Sud de l’Afrique, a été inaugurée mardi, à Tanger, en présence de personnalités africaines, et d’élus de gouvernements régionaux et locaux d’Afrique.Selon le ministre des Sports de Côte d’Ivoire, Paulin Claude Danho, il s’agit d’une cérémonie très importante, qui marque un point de départ de l’ensemble des collectivités africaines installées à Tanger, pour marcher résolument ensemble vers le développement.

«C’est un acte très symbolique et fort du rassemblement de l’Afrique au Maroc, à Tanger, pour améliorer la gouvernance locale et le développement des territoires en Afrique», a-t-il ajouté.

 De son côté,  maire de Tanger, Mounir Laymouri, a souligné que la cérémonie d’inauguration de cette plaque représentant le point kilomètre zéro à Tanger témoigne de la position géographique stratégique de Tanger, porte d’entrée vers l’Afrique et l’Europe.

Deuxième jour de grève des agents d’Eco Eburnie à Abidjan

Le directeur général de la société de ramassage des ordures ménagères a échangé jeudi avec les employés grévistes.Selon une source interne, le directeur général « n’a pas pu convaincre les travailleurs ». Le porte-parole des employés a déclaré « tout ce que nous demandons monsieur le DG, c’est qu’à compter d’aujourd’hui, (les agents bénéficient) de vaccinations et de l’assurance maladie ».

Le porte-parole des travailleurs a également exprimé comme doléance au directeur général que les balayeuses aient deux jours de repos par semaine contre un jour actuellement pour permettre une meilleure récupération physique.  

Des dizaine d’employés ont observé mercredi un arrêt de travail spontané sur le site de l’entreprise à Marcory, dans le Sud d’Abidjan. Et ce, au lendemain de la remise, selon eux, de lettres de licenciement à trois porte-voix d’un mouvement de mécontentement tenu le 13 octobre 2022.

Les agents visés par le licenciement sont notamment un superviseur d’équipes, une déléguée du personnel et un délégué du personnel. Lors de l’arrêt de travail du 13 octobre, les employés ont souhaité la réintégration d’un chauffeur poids lourd qui avait été licencié.

 Dans un communiqué, l’Agence nationale de gestion des déchets (ANAGED) signale depuis le 26 octobre 2022 un arrêt des activités de collecte des déchets notamment dans les communes de Port-Bouët, Koumassi, Marcory et Treichville, représentant le secteur 3 Sud Abidjan).   

« Cet état de fait crée un engorgement des points de collecte d’ordures dans les communes de Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët », mentionne l’Anaged, qui explique que des employés de Eco Eburnie observent « un mouvement de grève suite au licenciement d’un des travailleurs ».

L’Agence nationale de gestion des déchets « tient à s’excuser auprès des populations pour les désagréments causés et les rassure que des dispositions sont prises pour palier dans les plus délais cette situation », conclut le communiqué. 

Economie bleue : convention entre la Côte d’Ivoire et la FAO

Cette convention vise la transition vers une économie bleue à travers des réformes et des investissements mettant en valeur le potentiel en ressources océaniques, côtières et des eaux intérieures.Le Projet de préparation pour le financement des activités de développement de l’économie bleue en Côte d’Ivoire (Ppf) a fait l’objet de cette signature de convention entre la FAO et le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques.  

La cérémonie s’est tenue le mercredi 26 octobre 2022 dans les locaux de la Fao à Abidjan, en présence du représentant de l’organisation, M. Samy Gaiji et du coordonnateur de l’économie bleue et la pêche à la Banque africaine de développement, M. Assane Kane.

L’évènement a enregistré également la présence du ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré. Il s’est réjoui de la signature de ce projet qui viendra réduire le déficit d’emplois et renforcer les capacités économiques de la Côte d’Ivoire notamment au niveau de son écosystème maritime.

M. Sidi Touré s’est dit d’autant « plus ravi que la requête d’assistance financière introduite auprès de la Banque africaine de développement (BAD) à travers le ministère du Plan et du développement pour bénéficier d’un mécanisme de financement de la préparation des projets (PPF) en faveur du Projet de développement de l’économie bleue en Côte d’Ivoire, ait reçu un avis favorable ».

Ce projet, lancé le 12 mai 2022, a abouti à la signature de la lettre d’accord le 18 janvier 2022, s’est satisfait Sidi Touré, qui a fait savoir que cet appui technique a pour objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales. Ce projet reçoit le soutien financier de la BAD.

« La promotion d’une économie bleue appuyée sur la préparation d’un cadre de réformes et d’investissements fera participer davantage le potentiel en ressources océaniques, côtières et des eaux intérieures de la Côte d’Ivoire à la transformation de l’économie nationale », a-t-il ajouté.

Le projet devrait en outre permettre de favoriser la création de richesses et l’émergence d’emplois dans des conditions de réduction des dégradations et des risques environnementaux. Financé par le Fonds de Préparation de Projet (Project Preparation Facility : PPF), il s’inscrit dans la promotion d’une économie bleue et de l’entrepreneuriat, permettant d’apporter des réponses à la vulnérabilité des communautés côtières et à la transformation de l’économie nationale.  

Par ailleurs, ce projet s’adosse à la vision de l’émergence et au Plan national de développement (PND, 2021-2025) qui demeure la boussole pour la construction de la Côte d’Ivoire de demain, a fait remarquer M. Sidi Touré.

Il a fait observer qu’il s’inscrit dans le Plan national d’investissement agricole (PNIA) deuxième génération et la Politique nationale de développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’aquaculture (PONADEPA, 2022-2026) qui sont des leviers essentiels pour réduire la dépendance vis-à-vis des produits alimentaires carnés et halieutiques d’importation et la vulnérabilité aux chocs exogènes.  

La mise en œuvre de cette initiative se fera par le maître d’œuvre du projet, la FAO, qui assurera la coordination technique des actions prévues dans le cadre de la composante A du projet portant sur les « études », tout en contribuant à certaines activités d’appui pour la composante B portant sur le « renforcement du cadre institutionnel » ainsi que la composante C portant sur la « coordination du Ppf ».

Le représentant de la Fao, Samy Gaiji a noté que cette assistance se fera aux côtés du ministère des Ressources animales et halieutiques de Côte d’Ivoire et en étroite coordination avec les autres institutions nationales désignées dans le Ppf.

M. Samy Gaiji a expliqué que ce projet qui est à sa phase préparatoire aboutira à terme à la préparation d’un Programme de Développement de l’Économie Bleue (PRODEB) en Côte d’Ivoire. Lequel aura pour effet de capter des investissements massifs autour des activités liées à cette économie.

AP/APA

Ordures ménagères : grève d’agents d’Eco Eburnie à Abidjan

Des dizaine d’employés observaient mercredi un arrêt de travail spontané devant le site de l’entreprise à Marcory, dans le Sud d’Abidjan.Selon Antoine Djaha, un délégué syndical sous le coup d’un licenciement, « il s’agit d’un arrêt de travail qui a été suscité par un saut d’humeur » des agents, au lendemain d’une remise de lettre de licenciement à trois porte-voix d’un mouvement de mécontentement des employés tenu le 13 octobre 2022.

Interrogé sur les lieux, un responsable de l’entreprise qui n’a daigné décliner son identité, a lancé que « c’est une grève illégale », sans autre précisions. Cet arrêt de travail paralyse les activités dans le secteur 3 notamment à Port-Bouët, Koumassi, Marcory et Treichville, des communes dans le Sud d’Abidjan.     

Les employés revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail. Ils se plaignent, entre autres, de ne pas avoir d’assurance maladie pour des personnes qui sont au quotidien en contacts avec les ordures ménagères, et dénoncent par ailleurs des salaires qui « varient » chaque mois.       

« Le 13 octobre nous avons exprimé notre ras-le-bol de cette situation, alors tous les camarades qui ont été le porte-voix de ce mécontentement se sont vus placés en même temps sous procédure de renvoi auprès de l’inspection du travail de Yopougon (dans l’Ouest d’Abidjan) », a dit Antoine Djaha.

Les agents visés par le licenciement sont notamment un superviseur d’équipes, une déléguée du personnel et un délégué du personnel. Lors de l’arrêt de travail du 13 octobre, les employés ont également souhaité la réintégration d’un chauffeur poids lourd qui avait été licencié.

« Ils nous reprochent d’avoir participé à une grève illégale du secteur privé, chose qui n’a jamais été le cas chez nous », a dit Antoine Djaha, membre du Syndicat national des acteurs et travailleurs du milieu de la salubrité de Côte d’Ivoire (Synatsab-ci).

M. Djaha a rapporté qu’avec la direction des points d’accord ont été trouvés parmi lesquels la réintégration de l’agent licencié (Wahi Daniel), l’octroi de deux jours de repos aux balayeuses contre un jour actuellement par semaine et l’accord de principe pour l’acquisition de vaccins pour protéger la santé des agents.

Il a, en outre, fait savoir que les délégués du personnel ont obtenu auprès de la direction générale de l’entreprise « la non répression de tous les travailleurs qui auraient participé à ce saut d’humeur du 13 octobre 2022 ». 

« Alors, contre toute attente, aucun de ces points n’a été pris en compte, ni respecté à aucun moment par l’employeur. Le camarade dont on a demandé la réintégration n’a jamais été réintégré, et ceux qui ont été les porte-voix » de la grève, des demandes de licenciement les concernant sont devant le tribunal du travail, a-t-il dit.      

Côte d’Ivoire : les communautés au cœur du développement des villes vertes

Le pays, particulièrement vulnérable aux impacts des changements climatiques, veut impliquer les populations, les collectivités et les acteurs économiques dans la protection de l’environnement.La localité de Memni, un village de la région d’Alépé, dans le Sud ivoirien, a accueilli la célébration de la 4e édition des Journées africaines de l’écologie et des changements climatiques (JFAC 2022) autour du thème « Quelles stratégies pour le développement des villes vertes en Côte d’Ivoire ? ».

A cette occasion, le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, M. Jean-Luc Assi, a invité les populations à changer de paradigme face à la forte dégradation des ressources naturelles.

Les JFAC ont servi de soupape au ministre de l’Environnement pour présenter aux collectivités les opportunités afin de capter des revenus additionnels liés à la biodiversité et de créer de multiples emplois verts dans divers secteurs d’activités (déchets, tourisme, construction, agriculture, transport).

Ces journées s’inscrivent dans la vision de l’Etat de Côte d’Ivoire qui tient compte des enjeux environnementaux, a soutenu le ministre de l’Environnement et du développement durable, M. Jean-Luc Assi qui a souligné l’engagement du gouvernement à repenser son modèle de développement face au changement climatique. 

Pour atteindre un tel but, de nombreux défis restent à relever, parmi lesquels la sensibilisation, le renforcement des capacités sur les opportunités et modèles de développement durable ainsi que la dissémination de bonnes pratiques environnementales et la gestion des matrices.

Pour M. Jean-Luc Assi, aborder les thématiques de la ville verte et du développement durable des collectivités territoriales n’est pas fortuit. Les JFAC ont permis notamment aux participants de partager les technologies et les expériences sur les questions écologiques.  

L’évènement qui a réuni des opérateurs économiques, des acteurs de collectivités territoriales, des membres de la société civile et les populations, a permis d’ouvrir une lucarne sur le rôle socio-économique de l’écologie dans les systèmes de développement.   

Les participants ont été par ailleurs invités à adhérer aux solutions et alternatives écologiques et à les vulgariser. M. Jean-Luc Assi a assuré qu’il n’avait aucun doute quant au soutien et à l’accompagnement des citoyens aux cotés des experts du ministère pour les questions liées à l’environnement et aux changements climatiques.

A Memni, tout comme à Alépé, la mobilisation a été importante et diversifiée. Les cadres et élus locaux, le corps préfectoral, la chefferie, les partenaires techniques et financiers sont venus massivement prendre part à cet instant de partage d’expériences.

L’étape du village de Memni a vu la distribution de foyers écologiques à plusieurs femmes et un planting d’arbres. La prochaine étape est prévue à Bocanda, dans le centre de la Côte d’Ivoire, le 28 octobre 2022.

Maroc: Casablanca interdit la circulation des charrettes tirées par des animaux

Une décision importante que vient de prendre la ville de Casablanca lors de la session ordinaire de sa Commune. Les édiles casablancais ont décidé d’interdire la circulation des charrettes à traction animale.Dans un message publié sur son compte Twitter, la maire de Casablanca, Mme Nabila Rmili, a affirmé que cette décision va permettre une meilleure circulation dans la capitale économique.

« On n’accepte plus de voir des charrettes tirées par des animaux en circulation à Casablanca, pourtant qualifiée de ville intelligente. Cette décision facilitera le quotidien des casablancaises et casablancais », a-t-elle indiqué.

Avec l’adoption de cette décision, le Conseil de la ville a mis fin aux problèmes et désagréments causés par ces charrettes qui sont à l’origine de nombreux d’accidents et de perturbations de la circulation.

Reste à savoir quelle alternative sociale peut offrir la commune aux utilisateurs de ces charrettes qui, pour la grande majorité, y ont recours à des fins professionnelles, souvent en clandestinité et dans la précarité.

Côte d’Ivoire : LafargeHolcim lance la construction d’une école primaire

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire a procédé jeudi à la pose de la première pierre d’une école primaire à Sokouamékro, un village de la sous-préfecture de Brobo, dans le Centre ivoirien, pour un coût d’investissement de 200 millions de F CFA.Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre de sa politique de responsabilité sociétale et la continuité des festivités marquant le 70ème anniversaire du Ciment Bélier, un produit de cette filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables.

M. Rachid Yousry, le directeur général de la firme a procédé ce jeudi 22 septembre 2022 à la pose de la première pierre de cette école primaire au sein du village de Sokouamékro qui abrite le site d’exploitation de Pouzzolane de la cimenterie.   

Cette initiative soutenue par le cabinet Sky Architectes, sera réalisée en trois phases et inclut notamment la construction d’une école primaire de six classes avec des toilettes, un jardin potager et un bureau.  

L’établissement comprendra également une cantine, une bibliothèque et six logements destinés aux enseignants, le tout sur une surface totale d’un hectare et demi. Le coût global du projet est estimé à deux cent millions de Francs CFA.

M. Yousry a exprimé « une immense joie » et « une profonde fierté » de poser de la première pierre de l’école primaire de Sokouamékro, un projet destiné à l’une des plus belles causes qui soient, à savoir l’éducation des enfants.  

Les autorités territoriales, par la voix du sous-préfet de Brobo, M. Bonaventure Oulaï, ont tenu dans leurs propos à saluer cette initiative et ont assuré le maître d’œuvre et les populations de leur soutien total pour la bonne exécution des travaux. 

La cérémonie de pose de la première pierre de l’école primaire de Sokouamékro s’est achevée dans la bonne humeur, avec un rendez-vous pris pour le mois de décembre, pour la livraison de la première phase du chantier.

Le Maroc accueille le 1er Forum des régions d’Afrique

La rencontre va concrétiser la mise en œuvre des décisions de la 8e édition du Sommet Africités organisée à Marrakech en novembre 2018.Du 08 au 10 septembre 2022, aura lieu à Saïdia (Maroc), dans la région de l’Oriental, la première édition du Forum des Régions d’Afrique (FORAF).

Ce Forum, placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est organisé par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), en collaboration avec l’Association des Régions du Maroc (ARM), le Conseil de la région de l’Oriental (CRO) et la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Intérieur du Royaume du Maroc.

Cette rencontre, qui a pour thème « La contribution des Collectivités Régionales au développement durable et à la dynamique d’intégration de l’Afrique », est une concrétisation de la mise en œuvre des décisions prises par l’Assemblée Générale de CGLU Afrique lors de la 8ème édition du Sommet Africités, tenue à Marrakech en novembre 2018, explique Madame Fatimetou Abdel Malick, présidente de CGLU Afrique.

« Le lancement du FORAF est une étape importante dans le processus d’intégration de l’Afrique, un grand pas vers l’émergence de l’Afrique des Peuples », a-t-elle dit dans un communiqué transmis à APA.

L’évènement réunira, pour la première fois, les présidents (e)s des Régions, Comtés, États fédérés de plus de 20 pays africains qui ont un deuxième niveau de collectivités territoriales décentralisées tels que le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Mali, le Niger, etc.

Plus de 400 participants (e)s vont discuter du rôle des Gouvernements régionaux dans la définition et la mise en œuvre des stratégies de développement et d’intégration, des missions des gouvernements régionaux parmi lesquelles, le développement économique, social et culturel des territoires ; l’équipement, l’attractivité et la compétitivité des territoires.

L’adaptation au changement climatique, la durabilité et la résilience des territoires ; et la contribution des territoires à l’atteinte des Objectifs de développement durable seront aussi abordées.

Côte d’Ivoire : 84 lauréats du Prix national d’excellence distingués

La cérémonie s’est déroulée ce vendredi en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.Au total, 43 personnes physiques et 41 entités morales de la vie socio-économique et administrative de Côte d’Ivoire ont été honorés lors de la 9e édition du Prix national d’excellence. Une distinction créée en 2013 pour notamment faire des émules.

Selon le président Alassane Ouattara, ce prix vise à présenter au monde entier des Ivoiriens talentueux qui contribuent à la construction d’une nation forte, prospère et solidaire. Dans son discours, il n’a pas manqué de féliciter les récipiendaires pour « le travail bien fait et la recherche constante de l’excellence ».

Pour sa part, le Premier ministre Patrick Achi, par ailleurs président du Comité national de la Journée nationale de l’excellence, a souligné que la Côte d’Ivoire doit s’appuyer sur ses ressources humaines de qualité pour faire face aux impacts de la Covid-19, de la guerre en Ukraine, de l’accélération de la crise écologique et climatique, etc.

Cette année, des ministères, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), des associations de développement, des organisations socioculturelles, une collectivité territoriale… ont participé au Prix national d’excellence. En outre, des accessits pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption ont été décernés pour la première fois.

Dans la catégorie « meilleur élève au baccalauréat général », Kla Bolé Jean-Christ du Lycée d’excellence Alassane Ouattara de de Grand-Bassam (Sud-Est), s’est imposé avec une moyenne de 17,40 sur 20 (mention très bien) à cet examen ouvrant les portes à l’enseignement supérieur.

Anyama, située au Nord-Est d’Abidjan, a reçu le prix  de la commune la plus propre de Côte d’Ivoire. Cette municipalité offre aujourd’hui un visage reluisant grâce aux actions de salubrité et de rénovation entreprises par les autorités communales.

La plateforme Ivoirecheck (www.ivoirecheck.com), mise en place par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour lutter contre les fake news, est également primée.

Lassina Sermé, président du Repprelci, a déclaré que cette récompense nationale traduit la reconnaissance de toute la nation et constitue « une exhortation à maintenir le cap ». Tous les lauréats ont reçu un diplôme, un trophée et un chèque de 10 millions F CFA.

Africités 9 : Une Mauritanienne à la tête de CGLU Afrique

Fatimetou Abdel Malick est élue présidente de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) jusqu’à la prochaine Assemblée Générale prévue en 2025.Présidente du Conseil régional de Nouakchott depuis 2018, Fatimetou Abdel Malick est la nouvelle patronne de l’organisation faîtière des gouvernements locaux africains dénommée Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique).

Fondée en 2005 en Afrique du Sud, CGLU Afrique est le fruit de l’unification de trois groupes continentaux de gouvernements locaux : l’Union Africaine des Autorités Locales (AULA), l’Union des Villes Africaines (UVA) et le Chapitre africain de l’União das Ciudades e Capitães Lusófonas Africanas (UCCL AFRICA).

« Le mandat qui débute sera celui de tous les défis que nous ne pourrons relever qu’ensemble. Pour ma part, je m’efforcerai de porter notre voix aussi loin et le plus efficacement possible et à contribuer à faire de notre organisation un acteur incontournable à l’échelle du continent mais aussi sur le plan international »,  a déclaré Fatimetou Abdel Malick après l’Assemblée Générale élective de CGLU Afrique.

En outre, 45 membres du Conseil panafricain de CGLU Afrique, 15 membres du Comité exécutif et 5 membres du Comité de gestion financière ont été choisis. À cela, il faut ajouter 5 vice-présidents à savoir Professeur Peter Anyang’ Nyong’o  (Comté de Kisumu), Christine Mba Ndutume (ville de Libreville), Claude Paulin Danho (Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire), Jeffrey Sibisibi (Association des Autorités Locales du Botswana) et Rohey Malick Lowe (ville de Banjul).

« Avec les femmes aux commandes de notre organisation, CGLU Afrique confirme sa détermination à mettre les femmes au centre. C’est l’Afrique qui gagne ! C’est ce que le monde devrait savoir sur l’Afrique », a soutenu le Secrétaire Général de CGLU Afrique, Jean Pierre Elong Mbassi.

Enfin, Bheke Stofile, président de l’Association des gouvernements locaux d’Afrique du Sud (SALGA), est le candidat de l’Afrique pour la co-présidence de l’organisation mondiale de CGLU.

Africités 2022 : le pari de l’organisation réussi (officiel)

Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), organisatrice d’Africités, se félicite du bon déroulement de l’évènement dans une ville intermédiaire.Kisumu, dans l’Ouest du Kenya,  abrite du 17 au 21 mai la 9e édition du Sommet Africités. Cette localité, située sur les bords du Lac Victoria, à environ 400 kilomètres de la capitale Nairobi, accueille près de 5000 personnes pour discuter du thème : « Le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ».

Tenir un tel évènement n’est pas une mince affaire, mais Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) tire un bilan positif des trois premiers jours d’échanges. « Nous avons fait le pari d’organiser Africités dans une ville intermédiaire où nous ne sommes jamais allés. Nous savions que ça allait être difficile car très peu de villes intermédiaires peuvent accueillir un évènement qui réunit 7000 à 8000 individus. Nous avons relevé ce défi », a affirmé ce jeudi Jean Pierre Elong Mbassi, le Secrétaire Général de CGLU Afrique.

Face à la presse, venue des quatre coins du continent, M. Mbassi a expliqué que les villes africaines ne se limitent pas aux grosses agglomérations : « La réalité de l’urbanisation en Afrique est à 60 % dans les petites villes et les villes intermédiaires. Il a fallu donc attirer l’attention des dirigeants sur le fait que la transformation urbaine ne se fait pas à Dakar, Banjul, Accra ou encore Nairobi. Elle se passe dans les villes intermédiaires comme Kisumu. Et nous avons tenu à amener les gens ici pour voir cela. Rien que pour ça, nous sommes satisfaits ».

Africités, a indiqué le Secrétaire Général de CGLU Afrique, est une rencontre de grande envergure qui se prépare au minimum sur 18 mois. Pour que tout se déroule comme sur des roulettes, la partie kényane a brillamment joué sa partition malgré quelques appréhensions au début du processus.

« Il faut magnifier la bonne volonté de ceux qui nous accueillent. Kisumu mérite notre reconnaissance. Les autorités ont mobilisé beaucoup de moyens. Le gouvernement kényan a été très collaboratif. Ils ont douté quand nous avions dit que nous voulions aller à Kisumu. Ils nous ont proposé Mombasa (2e ville du pays) comme nous ne voulions pas venir à Nairobi. Avec le choix de Kisumu, les autorités locales craignaient un échec. Au final, tout le monde est content », s’est réjoui Jean Pierre Elong Mbassi.

L’édition précédente d’Africités a eu lieu en novembre 2018 à Marrakech (Maroc). À Kisumu, l’Association des régions du Maroc et CGLU Afrique ont signé une convention pour mettre à niveau leurs équipes respectives, accompagner la régionalisation avancée dans le royaume chérifien et partager l’expérience marocaine en matière de décentralisation.

Africités 2022 : les élus locaux invités à s’approprier les réseaux sociaux

Les nouveaux médias doivent être des outils de communication prisés des collectivités territoriales pour vulgariser leurs actions, suggèrent des panélistes.De nos jours, le pouvoir des réseaux sociaux ne se dément pas. Les élus locaux, qui peinent souvent à communiquer, gagneraient à les utiliser. C’est l’avis d’Omar Hejira, vice-président de la région de l’Orientale du Maroc.

« Aujourd’hui, le monde connait des changements notables avec les réseaux sociaux. Avant, on allait chercher l’information. Aujourd’hui, c’est elle qui vient vers nous. Avec cette transformation du monde de l’information, l’élu local a un atout formidable pour communiquer sur ses activités », s’est félicité M. Hejira, par ailleurs député.

Il présidait un panel sur les liens entre médias et collectivités territoriales dans le cadre du 9e Sommet d’Africités qui se tient du 17 au 21 mai 2022 à Kisumu, dans l’Ouest du Kenya, à environ 400 kilomètres de Nairobi.

Insistant sur le « rôle essentiel des médias surtout des réseaux sociaux » dans la promotion du travail des élus locaux, Omar Hejira a invité ces derniers à créer des comptes sur les réseaux sociaux.

« Chaque collectivité territoriale doit absolument être sur les réseaux sociaux pour partager son travail, les informations avec ses populations et communiquer sur ce qu’il est en train de faire. Il faut de la bonne publicité pour sa collectivité territoriale. L’élu doit tisser des relations avec ses populations. Aujourd’hui, les relations se font à travers les réseaux sociaux », a poursuivi le parlementaire marocain.

Pour sa part, Evra Aka assure que « les collectivités territoriales travaillent au quotidien pour les populations », mais si elles ne communiquent pas, « personne ne le fera » à leur place. Ce journaliste ivoirien a créé un site Internet en 2009 pour rapprocher, explique-t-il, les collectivités territoriales et les populations en pleine crise politique. Une façon également pour lui d’offrir une autre alternative aux populations qui étaient entre le marteau de la presse étrangère et l’enclume de la radio onusienne et de la presse ivoirienne partisane voire politisée.

D’après M. Aka, les collectivités territoriales ont intérêt à avoir des sites Internet et à être présentes sur les réseaux sociaux : « Elles seront des sources d’informations pour les médias classiques qui deviendront les amplificateurs de leurs actions ».

Organisée par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA), en partenariat avec le gouvernement kényan, la 9e édition du Sommet Africités réunit cette année environ 5000 participants. Le thème général est « Le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ».

Le Sommet Africités, qui se tient tous les trois ans pendant cinq jours, alternativement dans les différentes régions d’Afrique, est selon ses organisateurs, le plus grand rassemblement démocratique organisé sur le continent noir. Pour la première fois, l’évènement a lieu dans une ville intermédiaire. Kisumu, située sur les bords du Lac Victoria, est la troisième ville du Kenya après Nairobi et Mombasa.

Africités 2022 : plaidoyer pour la planification des systèmes alimentaires

Les villes africaines doivent nouer des partenariats financiers efficaces pour une alimentation saine de leurs populations, selon Gareth Haysom d’African Risk Capacity.Comment faire pour nourrir leurs habitants ? Pour résoudre cette équation, les villes africaines, notamment celles dites intermédiaires, devront « tenir compte des systèmes alimentaires. Ces derniers sont connectés aux systèmes sanitaire et éducatif », à en croire Gareth Haysom.

L’expert d’African Capacity Risk, une mutuelle panafricaine de gestion des risques,  s’exprimait lors d’un panel sur le thème « Nourrir les villes intermédiaires » tenu ce mercredi à Kisumu, une ville de l’Ouest du Kenya qui accueille du 17 au 21 mai 22 la 9e édition du Sommet Africités.

Organisé par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA), en partenariat avec le gouvernement kényan, cet évènement réunissant environ 5000 participants, porte sur le thème : « Le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ».

Dans son exposé, M. Haysom a souligné que les questions liées aux systèmes alimentaires étaient jusqu’à récemment occultées dans la planification des villes. « Or, a-t-il indiqué, les systèmes alimentaires sont essentiels pour une ville. C’est pourquoi, en dehors des partenaires financiers extérieurs, les villes doivent nouer des partenariats entre elles pour avoir de bons systèmes alimentaires ».

Partageant l’expérience du Sénégal, Adama Diouf, président de l’Union des Associations des Elus Locaux (UAEL), a indiqué que son pays a augmenté le budget du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural. Celui-ci est passé de 133 à 155 millions de dollars pour la campagne agricole 2021 – 2022.

« Cette enveloppe doit permettre de subventionner le matériel agricole et les semences pour parvenir à une production de qualité et de quantité au profit des populations », a précisé M. Diouf. Selon lui, les villes intermédiaires sont des zones de production agricole par excellence d’où leur importance.

Sommet Africités 9 : soixante grandes villes africaines s’illustrent

Le Sommet Africités du 17 au 21 mai se concentrera sur les défis auxquels sont confrontées plus de 1000 villes intermédiaires.Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et CitiIQ, créateur d’une norme mondiale innovante de mesure des villes, ont annoncé mercredi 4 mai que 60 grandes villes africaines ont été notées comme contribution au Sommet Africités qui se tiendra à Kisumu, au Kenya, du 17 au 21 mai. Les recherches montrent que le continent africain connaîtra une croissance démographique sans précédent au cours des 30 prochaines années, avec une poussée urbaine spectaculaire qui devrait exercer une pression sur ses villes, grandes et petites.

CitiIQ utilise une méthodologie factuelle pour noter 35 Considérations essentielles, au sein des cinq Dimensions des Besoins Fondamentaux, de la Compétitivité, de l’Opportunité, de l’Habitabilité et de la Trajectoire à venir. À l’aide d’un tableau de bord en ligne intuitif, les mesures d’une ville sont facilement accessibles aux clients via un abonnement annuel basé sur le cloud.

La notation des 60 grandes villes modélise l’importance de la mesure pour les villes intermédiaires d’Afrique. La collecte de données précises et cohérentes est essentielle pour la croissance et le développement des villes africaines.

 La confiance des investisseurs locaux, régionaux, nationaux et internationaux grandit considérablement lorsque les progrès dans le temps peuvent être déterminés de manière fiable. Les villes intermédiaires doivent mettre en place des mesures de données précises pour répondre à leurs besoins, ce qui est fondamental pour renforcer leurs capacités de croissance. Un système de notation cohérent accélérera la croissance de cultures de données efficaces pour les villes intermédiaires.

CGLU Afrique compte parmi ses membres 51 associations nationales de gouvernements locaux de toutes les régions d’Afrique, ainsi que de 2000 villes et territoires de plus de 100 000 habitants. A ce titre, l’organisation représente près de 350 millions de citoyens africains.

« Nous avons spécifiquement choisi le thème du 9e Sommet Africités, pour mettre l’accent sur le rôle des villes intermédiaires africaines dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine », a déclaré Jean Pierre Elong Mbassi, secrétaire général de CGLU Afrique.

 CGLU Afrique mobilise des stratégies, des méthodes et des outils pour appuyer ses membres dans le cadre de trois piliers visant à accompagner le développement des gouvernements locaux pour mieux servir leurs communautés.

La ville de Kisumu, au Kenya, est la toute première ville intermédiaire à accueillir le Sommet Africités.

CitiIQ utilise une large gamme d’outils technologiques et d’expertise pour collecter des données pour les villes qui sont traitées via son algorithme global de mesure des villes. Des scores comparables sur 100 sont produits pour les 35 Considérations les plus importantes de n’importe quelle ville. Les données alimentent un tableau de bord qui illustre facilement les scores et permet aux clients d’explorer dans le détail les données des 114 indicateurs de ville utilisés.

« De plus en plus, la santé et le bien-être des habitants du monde dépendent de l’efficacité de leur ville », a dit de son côté Don Simmonds, Président de CitiIQ, ajoutant : « Les dirigeants municipaux sont confrontés à d’immenses défis et bénéficient grandement lorsque des données complètes et comparables peuvent guider leurs décisions ».

 La plupart des villes ont du mal à traduire des données disparates en actions susceptibles d’améliorer la vie de leurs citoyens. La méthode CitiIQ standardise les données afin que les éléments de la ville puissent être facilement comparés au sein d’une ville donnée ou avec d’autres villes du monde. Le service est fourni sous la forme d’une application qui peut fonctionner sur n’importe quel site Web choisi par une ville cliente. Ceci peut être vu sur les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables, les tablettes et les smartphones.

CitiIQ a reconnu le rôle essentiel que jouent les villes intermédiaires qui accueillent plus de la moitié de la population urbaine mondiale. Souvent mal desservies, ces villes jouent un rôle clé dans la localisation des ODD, l’autonomisation de la gouvernance locale et la cohérence des politiques qui relient les priorités d’ordre supérieur aux priorités locales des citoyens.

Des données précises, fréquentes et accessibles pour les gouvernements locaux et leurs citoyens favorisent une prise de décision plus efficace. Le tableau de bord CitiIQ est un point de référence commun qui reflète les interactions complexes de la société. Les données jouent également un rôle de plus en plus vital en tant que devise de référence pour l’équité et le soutien devant être apportés aux populations vulnérables. CitiIQ fournit un point de référence pour les valeurs de solidarité, de responsabilité, de transparence et de service qui caractérisent les villes intermédiaires.

En Afrique, 56 villes ont une population de 500.000 à un million d’habitants, 85 villes une population de 300.000 à 500.000 habitants, 380 villes comptent 100.000 à 300.000 habitants alors que 564 villes ont une population de 50.000 à 100.000 habitants. Ces 1086 villes ont besoin d’une infrastructure de données solide pour rendre leur développement efficace au cours des prochaines décennies.